Job d'été

[KLO7514]

Mais ils vont finir sur les rotules, les deux loulous! Qué boulot! Mais si c'est pour la bonne cause...il faut faire avec. Cette cause pourrait  peut-être se résoudre par un déjeuner en commun un de ces jours, peut-être le samedi suivant, journée de repos ou bien le lendemain dimanche? Et puis quelques bulles (de limonade) mettraient de l'ambiance, non? Et l'on pourrait aussi regarder la télé sur le canapé ou bien une vidéo. Bref, les possibilités sont multiples. Et rien ne presse pour s'assurer des sentiments réels et sincères.

[KLO7514]

Un petit oubli : «Maintenir »- comme «tenir»- se conjugue →"Je maintins", "je tins", nous tînmes,...etc. Bon courage à toi, ami auteur.

[lelivredejeremie]

Le combat de (petits) coqs continue, et les enchères montent  8)  Et je peux me tromper, mais leurs défis commencent à dépasser la simple concurrence pour le titre, il y a déjà les regards en coin, puis la dernière 'manoeuvre' d'Eliot, sérieux, il fait vrmt si chaud qu'il doit virer son tee, et exposer ses abdos-pectos ?  :

[Titanic50]

Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] !

Eliot se sent mieux, il a moins de courbatures et se sent d'attaque pour défier Rudy, voulant terminer le premier le déchargement du camion.
Dans le vestiaire Rudy regarde son smartphone mais Eliot ne sait pas sur quel site il navigue. Lorsque Eliot se change en tenue de travail Rudy ne peut quitter du regard le boxer de son jeune collègue!
Il semble que les deux garçons soient attirés l'un par l'autre.
C'est le moment de boulotter, Eliot se rend compte que le travail est assez pénible en fonction du poids des caisses à décharger.
Pas de pause pour Eliot qui finalement dépasse d'une palette et demi Rudy.
C'est le temps de la pause de midi, les deux garçons sont en age et leur vêtements sont mouillés de sueur.

Il me tarde de lire la suite pour savoir comment leur rapport vont évoluer!

Merci pour les deux suites!

Bien à toi
Philou

Bonjour Philou,
Merci pour ce résumé. Eliot est dans un épisode transitoire de sa relation avec Rudy. La suite nous dira jusqu'à quel point cette relation évoluera.

Bonjour [member=4575]Titanic50[/member]

J'ai pris du retard dans la lecture des suites, voilà, je suis à jour.
On voit l'évolution des rapports entre les deux jeunes. L'un et l'autre sont attirés, ils se regardent à la dérobée.
Bien sûr Rudy est rôdé à ce travail mais Eliot semble s'accrocher. Encore quelques jours de travail et il sera au même niveau que Rudy.
C'est Rudy qui m'intrigue, il semble aimer se montrer, serait-il quelque peu exhibitionniste? Il semble qu'il a une certaine attirance pour les garçons.
J'ai hâte de lire la suite.
Bouffon

Bonjour Bouffon (c'est un peu gênant de te saluer ainsi )
Effectivement, une certaine attirance émane entre les deux jeunes hommes. Oseront-ils allez plus loin ? Si oui, qui fera le premier pas ?
Rudy expose son corps sur les réseaux sociaux. Peut être est-ce une méthode de séduction ! ? De la à dire qu'il est exhibitionniste... peut être. Cependant, c'est Eliot qui enlève son T-shirt devant et avant lui...
Beaucoup de questions posées qui vont bientôt s'éclaircir.

Mais ils vont finir sur les rotules, les deux loulous! Qué boulot! Mais si c'est pour la bonne cause...il faut faire avec. Cette cause pourrait  peut-être se résoudre par un déjeuner en commun un de ces jours, peut-être le samedi suivant, journée de repos ou bien le lendemain dimanche? Et puis quelques bulles (de limonade) mettraient de l'ambiance, non? Et l'on pourrait aussi regarder la télé sur le canapé ou bien une vidéo. Bref, les possibilités sont multiples. Et rien ne presse pour s'assurer des sentiments réels et sincères.

Bonjour KLO,
Effectivement, c'est un travail titanesque auquel ils sont livrés. Mais à leur âge, ils sont capables de l'encaisser d'autant plus qu'ils sont tous les deux en très bonne condition physique ; Rudy le fait depuis 1 an et Eliot est bon sportif.
Des hypothèses d'un rapprochement possible intéressantes. Elles me serviront pour d'autres récit, si ma volonté et votre désir sont au rendez-vous. Malheureusement, je pense que les suites de cette histoire iront dans une direction différente. Je n'en dit pas plus bien évidemment.

Un petit oubli : «Maintenir »- comme «tenir»- se conjugue →"Je maintins", "je tins", nous tînmes,...etc. Bon courage à toi, ami auteur.

Merci, c'est bien noté et rectifié.

Le combat de (petits) coqs continue, et les enchères montent  8)  Et je peux me tromper, mais leurs défis commencent à dépasser la simple concurrence pour le titre, il y a déjà les regards en coin, puis la dernière 'manoeuvre' d'Eliot, sérieux, il fait vrmt si chaud qu'il doit virer son tee, et exposer ses abdos-pectos ?  :

Bonjour lelivredejérémie,
Le combat de coqs est exactement ce que je recherchais à faire apparaître. Au delà de la compétition, ils mettent également en jeu leur virilité.
Eliot retire son T-shirt parce qu’il fait vraiment chaud, sans arrières pensées. Pour rappel, le récit se passe en été. Il cherche simplement à se rafraichir même si cela a pour conséquence de montrer son corps musclé à Rudy... Va-t-il apprécié ? Vont-ils continuer à s'ignorer ? Les réponses arriveront avec les prochains épisodes.

Merci encore à tous les lecteurs et à toutes les personnes laissant des messages. Je vous offre une suite d'ici une heure.
A bientôt.

[Titanic50]

Épisode 12

Assis à l’extérieur, il n’y avait pas beaucoup d’air, et je n’arrivais pas à trouver la fraîcheur. Je décidai donc de me mettre torse-nu et vu que j’étais déjà trempé, je me renversai une partie de ma bouteille d’eau sur la tête. Cela me fit un bien fou. L’eau ruissela le long de mon torse et de mon dos. En descendant, les gouttes vinrent achever leurs courses en étant absorbées par mon jogging et mon boxer. Lorsqu’elles atteignirent le bas des reins, je frissonnais.

Rudy me regarda faire et il dut trouver que c’était une bonne idée car il m’imita. Je le regardai faire et j’admirais toute cette eau s’écouler le long de son corps et humidifier son pantalon. Il en avait versé une bonne quantité, et mon regard fut retenu sous sa ceinture. En effet, le liquide avait comme plaqué ses vêtements à sa peau et la forme de son pénis se dessinait à travers le coton.

Le spectacle qui m’était donné de contempler me fit frémir à nouveau, mais plutôt d’excitation. Je sentais mon pénis réagir en conséquence. Je me ressaisis, et je me fis la remarque suivante : si j’arrive à deviner assez notablement son sexe, alors ça doit être pareil pour moi. En baissant les yeux, mon hypothèse fut confirmée. C’était d’autant plus visible que je commençais à avoir une érection. Sans tarder, je m’assis pour camoufler au mieux la bosse apparente. Mes yeux étaient désormais à hauteur des hanches de Rudy. Je m’efforçais de ne pas regarder pour ne pas raidir davantage mon sexe et accroitre mes nouvelles pulsions envers un homme ou plus précisément envers Rudy.
Il finit par s’installer rapidement à côté de moi, ce qui me calma. Nous sortîmes nos sandwiches. Aujourd’hui, j’avais prévu plus gros. Ma mère m’avait préparé un gros casse-croute. Il y avait deux sandwiches ; un au pâté, cornichons, salade et un autre au jambon, tomates et emmental. J’avais également une pomme et une banane.

Nous mangeâmes en prenant notre temps. J’imaginais que c’était stratégique car nous pouvions reprendre convenablement des forces. Un pari était en jeu ! En discutant un peu, je sentais bien que Rudy était de moins en moins serein. Et pour cause. Nous étions tous les deux au même stade d’avancement de déchargement de nos camions respectifs.

Curieux d’en savoir plus sur mon collègue, je lançai un autre sujet de conversation.

- J’ai vu hier que tu t’es abonné à mon compte Instagram.

- Ouais, c’est vrai. Je fais toujours ça quand j’apprécie quelqu’un.

- Ça veut dire que tu m’aimes bien ? demandais-je.

- Oui en espérant que c’est réciproque.

- Oui, sinon, je ne t’aurais pas accepté sur insta. Et je n’aurais pas été voir tes différentes photos.

- Ah ouais, t’as été jeté un coup d’œil.

Et même bien plus pensais-je. Mais je n’allais pas lui dire que je m’étais masturbé sur une de ses photos. Ce qui me fit remémorer la photo en question et mon attirance pour sa chair. Illustration que j’avais presque à l’identique sous les yeux. Il n’était pas en serviette mais c’était pareil. Quoiqu’en réalité, c’était peut-être pire. Pire ou mieux ? J’étais si troublé que je ne savais pas plus faire la différence. Je regardais son torse miroitant d’humidité. Quelques gouttes coulaient entre ses deux pectoraux. Elles tombaient le long d’une ligne verticale. Leurs descentes étaient rythmées par les battements de cœur à peine visibles. Elles terminaient leur parcours pour venir humidifier les quelques poils situés sous le nombril. J’étais comme hypnotisé par cette nature admirable quand Rudy m’interpella.

- Eliot. Je te parle. T’es dans la lune. A moins que ça soit mes abdos que tu mattes ?

[Philou0033]

Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] !

Très bonne idée d'Eliot que de s’asperger d'eau pour se rafraichir. Rudy suit le même chemin et se met plein d'eau sur le corps. L'eau est imprégnée par les pantalon ce qui a pour effet de mouler les attributs des deux garçons.
Eliot est dans tous ses états. Il n'entend pas la question posée par Rudy tellement il est absorbé par le torse de son collègue.

Qui va faire le premier pas?

Bien à toi!
Philou

[KLO7514]

«Oui, oui, c'est tout à fait ça : ils sont super bien fichus. T'es vraiment un beau mec, tu sais et tu m'plais "ach'ment" à un point qu'même le plus éthéré des poètes de la Renaissance voire de l'Antiquité tardive ne pût imaginer dans un sublime élan de génie inégalé jusque-là!»
Voilà, à peu près( ), ce que j'aurais jacté au splendide spécimen humain assis aux côtés d'Elliot le Mini-Dragon. Maintenant, Rudy ne sera pas obligé de croire cet ampoulé compliment : il est libre de penser et d'accepter ce qu'il veut, le brave gars. Et j'espère qu'il ne se privera pas de cette faculté.

[Bouffondelalune]

Bonjour [member=4575]Titanic50[/member]
Les deux garçons s'observent et ils savent qu'ils sont chacun bien gaulés.
C'est pour celui qui se montrera le plus sexy face à l'autre. C'est une façon de se jauger.
Bouffon

[lelivredejeremie]

Ils peuvent bien dire ce qu'ils veulent, rien de ce qu'il disent/font n'est vraiment gratuit, hein  ;D  J'adore leur 'candeur' lorsqu'ils réalisent que l'eau finit par tremper le haut de leur pantalon de survêt' mais qui dit que Rudy n'a pas eu le temps de voir l'effet sur celui d'Eliot pour vite se décider à l'imiter...  ??? 
Puis aussi, le mec qui s'expose torse-poil sur insta avec juste une serviette, il n'est pas peu fier de son corps, mm avec un contenu privé  8)  Et celui qui y demande tt de mm l'accès, ça dépasse légèrement le 'je t'apprécie' - héhéhé 

Suite de la pause repas, où Eliot réalise que manger une banane devant un autre mec sans avoir l'air même un minimum suggestif, c'est juste pas possible 

[Titanic50]

Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] !

Très bonne idée d'Eliot que de s’asperger d'eau pour se rafraichir. Rudy suit le même chemin et se met plein d'eau sur le corps. L'eau est imprégnée par les pantalon ce qui a pour effet de mouler les attributs des deux garçons.
Eliot est dans tous ses états. Il n'entend pas la question posée par Rudy tellement il est absorbé par le torse de son collègue.

Qui va faire le premier pas?

Bien à toi!
Philou

Bonsoir Philou,
Moment d'absence qui commence à bien faire comprendre à Eliot que Rudy l'obsède.
Qui fera la premier pas ? La réponse approche...

«Oui, oui, c'est tout à fait ça : ils sont super bien fichus. T'es vraiment un beau mec, tu sais et tu m'plais "ach'ment" à un point qu'même le plus éthéré des poètes de la Renaissance voire de l'Antiquité tardive ne pût imaginer dans un sublime élan de génie inégalé jusque-là!»
Voilà, à peu près( ), ce que j'aurais jacté au splendide spécimen humain assis aux côtés d'Elliot le Mini-Dragon. Maintenant, Rudy ne sera pas obligé de croire cet ampoulé compliment : il est libre de penser et d'accepter ce qu'il veut, le brave gars. Et j'espère qu'il ne se privera pas de cette faculté.

Bonjour KLO,
J'aime bien cette ta réponse.  ;D
C'est vrai que Rudy à tout pour plaire (à condition d'aimer ce genre de physique). Une révélation pourrait faire avancer les choses entre les deux compères ou au contraire les bloquer. L'avenir nous le dira...

Bonjour [member=4575]Titanic50[/member]
Les deux garçons s'observent et ils savent qu'ils sont chacun bien gaulés.
C'est pour celui qui se montrera le plus sexy face à l'autre. C'est une façon de se jauger.
Bouffon

Bonsoir Bouffon,
Il savent qu'ils sont bien gaulés mais est-ce que cela émoustille Rudy ..? C'est la vraie question à se poser à cet instant.

Ils peuvent bien dire ce qu'ils veulent, rien de ce qu'il disent/font n'est vraiment gratuit, hein  ;D  J'adore leur 'candeur' lorsqu'ils réalisent que l'eau finit par tremper le haut de leur pantalon de survêt' mais qui dit que Rudy n'a pas eu le temps de voir l'effet sur celui d'Eliot pour vite se décider à l'imiter...  ??? 
Puis aussi, le mec qui s'expose torse-poil sur insta avec juste une serviette, il n'est pas peu fier de son corps, mm avec un contenu privé  8)  Et celui qui y demande tt de mm l'accès, ça dépasse légèrement le 'je t'apprécie' - héhéhé 

Suite de la pause repas, où Eliot réalise que manger une banane devant un autre mec sans avoir l'air même un minimum suggestif, c'est juste pas possible 

Bonsoir lelivredejeremie,
Les deux camarades se dévêtissent un peu. Pour Eliot, cela partait d'un besoin de fraicheur. Mais est ce que Rudy était dans le même état d'esprit...?
Rudy est de plus en plus intrigant et comme tu l'as souligné, ses publications sur son compte insta côtoient l'exhibitionnisme sexuel.
Voyons si la fin de repas sera démonstratif avec la banane...

Merci pour votre fidélité. La suite est pour bientôt en espérant de ne pas vous décevoir.

[Titanic50]

Épisode 13

Rudy me sortit de ma contemplation et je dus rapidement reprendre mes esprits. Mon cœur s’accéléra et en plus de la chaleur, je sentis mes joues chauffer. Je rougissais. Je devais répondre à Rudy avant qu’il ne se fasse des idées. Après tout, rien ne me faisait penser qu’il éprouvait quoique ce soit pour moi au-delà de la sympathie. C’est ainsi qu’arriva la première fois où je lui mentis.

- Non je te matte pas. Qu’est-ce que tu vas imaginer ? J’étais juste plongé dans mes pensées.

- Et tu pensais à quoi pour avoir décroché de notre conversation ?

Mince ! Il me fallait trouver une réponse qui n’allait pas trahir l’effet de son sex-appeal sur moi. Vite ! Réfléchis ! Réfléchis, ordonnais-je à mon cerveau.

- Je… Je repensais à tes photos… Et j’hésitais à te poser une question, lui répondis-je.

- Et bien vas-y, demande-moi.

- J’ai remarqué que tu étais toujours seul sur tes photos alors que tu m’avais dit que tu ne vivais pas seul. Pourquoi ta petite amie n’était pas avec toi ?

Rudy éclata de rire. Je ne comprenais pas en quoi ma question était drôle. Il m’expliqua.

- Je n’ai pas de petite copine. Et quand bien même, je ne suis pas obligé de l’inclure sur mon compte. Mais dis-moi, c’était ça que tu n’osais pas me demander ? ! Tu m’as l’air un peu coincé comme mec.

- Attends qu’on se connaisse mieux, et tu verras que je ne suis pas coincé, le provoquais-je.

- On verra avec le temps, mais j’en doute…

- Mais du coup, si tu n’es pas en couple avec une petite amie, un petit copain peut être ?

- Non. Je n’ai jamais dit que je vivais en couple. J’ai dit que je ne vivais pas seul.

- Tu ne me dis rien de plus ? C’est à moi de deviné ? demandais-je.

- Si tu veux.

- T’es en collocation ?

- Non.

- Je ne vois plus qu’une solution. Tu vis avec quelqu’un de ta famille ?

- Touché.

- Tes grands parents ?

- Oh non ! Plutôt vivre sous les ponts.

- Une sœur ou un frère.

- Exact. Je vis avec un petit frère et c’est déjà bien comme ça. A la mort de nos parents, je n’ai pas voulu qu’il aille chez nos grands-parents. Ils sont soit déjà en EHPAD soit trop malade pour s’occuper de lui. Vu que j’avais 18 ans quand mes parents…bref, et un travail, les services sociaux ont bien voulu qu’il habite avec moi.

- C’est bien pour vous. Vous n’avez pas été séparé.

- Surtout pour lui. Il a beaucoup été affecté par le drame familiale. Même s’il est parfois énervant, on s’entend bien et je l’aime. Dans un an il sera majeur et il pourra faire ce qu’il voudra de sa vie. Rester ou s’envoler de ses propres ailes.

- C’est bien si votre binôme fonctionne. Ça ne doit pas être facile tous les jours quand même. Assurer le rôle de grand frère et être l’homme de la famille.

- C’est pas facile, c’est vrai. Mais l’épreuve qu’on a traversée nous a bien soudé et on avance ensemble... Bon fini de bavarder. J’ai un pari à gagner ! »

Il se leva. Il remit son T-shirt et il se dirigea vers le camion pour finir son travail. Je le suivis sans avoir manger mes fruits.

[KLO7514]

Rudy a un grand cœur. J'ai connu semblable situation voilà 61 ans, en position de "petit frère" qui allait avoir 21 ans, la majorité en ces époques reculées. Le "Grand" m'a bien aidé...
Revenons à nos moutons ou plutôt  "notre Elliot" qui tire une langue longue d'un pied quand il pense à son Rudy.
Tu as dit, cher auteur, que les événements ne prendraient pas la tournure à laquelle nous pourrions penser. L'arrivée du "petit frère" ne serait-elle pas un indice? Hé hé... Affaire à suivre!
Bien à toi,
KLO.

[bech]

J'ai découvert le nouvel auteur et l'histoire cet après midi.

Tout comme Elliot, on peut se demander si un rapprochement de type intime va s'effectuer avec Rudy. En tout cas, en 13 épisodes, ils n'ont pas encore eu l'occasion de se déshabiller ensemble. Il est possible que Rudy cherche à éviter à le faire.

J'ai été surpris que Lange128 puis Philou0033 ne connaissaient pas les boxer Freegun. A deux ans près pour le plus âgé, on est pourtant tout les trois de le même génération. Seraient-ils absents des magasins en Suisse et en Belgique alors qu'ils sont très courants en France ?

Du reste, ça m'a surpris aussi que l'article Freegun ait été supprimé de Wikipedia. Pour l'instant, il est encore sur Wikimonde qui semble en être un clone.
https://plus.wikimonde.com/wiki/Freegun
Texte pas terrible, mais je pense que la marque était suffisamment connue pour que la page reste sur Wikipedia. A noter que celui qui avait demandé sa suppression pour manque de notoriété était ... un Belge.

Par rapport aux autres marques citées par lelivredejeremie, je ne connaissais pas Andrew Christian et, bien que je n'ai pas vu de Jack & Jones en magasin, j'en ai un. Il trainait sur un rocher à l'entrée d'une plage en septembre 2013 (donc après la saison estivale) et comme une bonne semaine après il était toujours au même endroit, j'ai fini par le récupérer. Il a une ceinture presque arc en ciel et en rajoutant un coup de marqueur, ça m'a fait un boxer de gay-pride.

[Philou0033]

Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] !

Eliot est surpris par la tournure des choses. Il trouve des excuses "bidons" pour répondre à Rudy.
Aux questions posées Rudy nous apprend qu'il vit avec son jeune frère depuis le décès de ses parents!
Voilà on sait maintenant que Rudy n'a semble-t-il pas de petite copine ni de petit copain, mais qu'en est-il exactement.

Bien à toi
Philou

[Titanic50]

Épisode 14

Toutes ces révélations calmèrent mes pulsions. Je savais déjà que Rudy n’avait pas eu des moments faciles en perdant ses parents, mais assumer son frère devait être un lourd fardeau au quotidien. Cela me mis une claque et je me rendis compte à quel point j’avais de la chance.

A la reprise du déchargement, j’ai eu du mal à reprendre la cadence d’avant la pause déjeuner. Rudy, toujours aussi en forme, me surpassait. Je repris mes esprits et je me marmonnais des encouragements. Mon mental était assez bon et j’arrivais à m’appliquer pour réaliser des gestes précis et rapides tout en faisant abstraction de la douleur.
Les dernières heures s’enchainèrent sans aucun de nous ne fassions de pause. Stéphane passait de temps en temps devant nous, et il nous envoyait des paroles d’encouragement et il nous félicitait pour notre travail.

Ni Rudy ni moi nous parlions. Nous étions tous les deux déterminés à remporter notre défi. Je sentais bien que mon collègue était de moins en moins confient. Dans la dernière ligne droite, je le sentis accélérer encore son rythme de travail. Il me mit un coup au moral car je ne pouvais plus le suivre. Il était terriblement endurant. Il m’impressionnait.

Vers 13h20, il s’arrêta entre la palette et le camion, un colis entre les mains. Surpris, je le regardai lorsqu’il m’annonça :

- Mon chez Eliot, j’ai le plaisir de t’annoncer que je porte la dernière caisse du jour.

J’étais extrêmement déçu. Il devait m’en rester une trentaine seulement, soit moins d’une palette. D’habitude, j’étais plutôt mauvais perdant. Mais ne voulant pas trop montrer ce défaut, je ravalai ma fierté et je félicitai Rudy.

- Bravo. Bien joué, marmonnais-je

- Quoi ? J’ai pas bien entendu ce que la tortue a dit ?

- Je disais BRAVO ! Tu as été le meilleur.

- Merci. Mais je n’en doutai pas que j’étais le plus fort et le plus musclé. Ça ira pour la fin de ton camion, tu vas y arriver ou tu veux que je t’aide ?

- Non, t’inquiète pas, je vais finir seul, dis-je avec fierté.

Il attaquait directement ma virilité et je me pinçais les lèvres pour ne pas l’insulter méchamment. D’ailleurs, pour lui montrer que je ne subissais pas trop la défaite, je poursuivis de vider la remorque pendant qu’il me parlait. Il ne me resta qu’une vingtaine de boîtes quand il termina de filmer sa dernière palette, achevant par la même occasion son travail. Il but rapidement de longues gorgées d’eau. Certaines gouttes débordaient de sa bouche et coulaient le long de son visage et de son cou.

- Allez, bon courage Eliot. Je vais prendre ma douche.

- Merci, mais ça va aller. Il ne me reste plus que dix-huit caisses.

- Tu vois le bon bout. Tu t’es bien défendu même si tu n’as pas dépassé le maître, dit-il en se pointant du doigt.

Il se dirigea vers les vestiaires alors que je poursuivis mon travail. Même si le pari était clos, je ne voulais pas qu’il ait l’impression qu’il m’ait battu à plate couture. Je continuais donc mes efforts aussi rapidement que mon corps le pouvait. Je vins à bout de cette besogne cinq minutes après que Rudy soit parti se laver. Je pris quelques secondes pour souffler, puis je fini ma bouteille d’eau comme si je n’avais pas bu depuis des jours.

J’étais complètement trempé de sueur de la tête aux pieds. Mon odeur corporelle était assez prononcée, même pour moi. Je n’avais qu’une hâte ; c’était de retirer mes chaussures de sécurité dans lesquelles je bouillais et de prendre une bonne douche. Je pris donc la direction des vestiaires pour soulager mon corps qui avait encore une fois bien souffert.

En rentrant dans la salle de change, Rudy était…