Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 4

[laurentdu51100]

CHAPITRE 127 : « Complexe De Bierne » « Thomas »

L’explosion quoique peu bruyante et contenue, n’en a pas moins été ressenti par l’ensemble du complexe, beaucoup prirent cela comme un tremblement de terre à part bien entendu ceux au courant des dernières décisions prisent par les actionnaires.

Raphaël comme tous au complexe ressent la secousse et resserre son étreinte sur le corps d’Antonin, comprenant que la terrible décision a été prise en toute connaissance de cause et qu’Annie a due avoir la preuve des intentions de l’imperium pour avoir agit aussi rapidement.

- C’était quoi à l’instant ?
- Le final d’une décision dure à prendre je le crains !!

Antonin se redresse pour fixer le grand rouquin dans les yeux, ce dernier ne sillant pas un seul instant malgré tout.

- Vous ne nous avez pas laissé le choix, désolé.
- Mais enfin qu’avez-vous fait ??
- Nous…

***/***

« Chez Nicolas et Tom au même moment. »

Mickael et Alan reçoivent eux aussi la même explication ainsi que leurs deux hôtes, qui tout comme eux apprennent juste à l’instant par le père de Nicolas la terrible sentence voter à l’unanimité.

Mickael comprend pour sa part les raisons d’une telle décision, ce qui n’est apparemment pas le cas d’Alan qui vitupère à qui veut l’entendre.

- Vous rendez-vous seulement compte de ce que vous venez de faire ? non seulement cette décision immature prive l’imperium de son empereur, mais vous n’imaginez pas le cahot que cela va engendrer sur l‘avenir même de notre univers !!
- Pourquoi devrions-nous nous en préoccuper ? que sommes-nous pour vous ? un jouet qu’on manipule comme on l’entend ?
- Mais…

Maurice ne le laisse pas poursuivre sa phrase que déjà il le coupe vertement.

Mais quoi ?? qui êtes vous pour nous enlever nos fils ? Tomoya ne vous a pas suffit donc qu’il vous en faut d’autres ? de toute façon nous ne pouvons plus revenir en arrière et c’est très bien ainsi, vous vous plaisiez ici il me semble, donc ce ne devrait pas être un souci pour vous d’y vivre à temps plein.

Nicolas retient son père par la manche.

- Papa arrête ça tu veux !! Vous autres les anciens avez juste oublié qu’en agissant de la sorte vous les condamniez à vivre une vie comme la notre et à… mourir de vieillesse, ce n’est pas juste venir vivre avec nous... tu comprends ?

Patrice se retient d’en rajouter sur ce à quoi il pense réellement, comprenant que pour ceux issus de la dernière génération, il y ait une incompréhension sur la décision irrémédiable qu’ils ont prises.

***/***

« Bureaux d’Annie au sommet de la tour. »

Le tremblement ici a été quasiment imperceptible, pourtant Thomas sent que quelque chose vient de se produire et son premier reflexe va à l’appareil qui ne quitte jamais son poignet lors de ses voyages sur Terre.

Son regard un moment abasourdi à la lecture ou plutôt à la non lecture des données, se reporte alors sur Annie.

- Qu’avez-vous fait ??
- Nous avons protégé nos enfants comme tout parent le ferait !!
- Vous rendez-vous compte des implications à votre geste ?
- La Terre continue de tourner il me semble, si tu parles de ta vie là-haut, peu importe pour nous qui n’y avons jamais été les bienvenus !! A quoi bon se préoccuper de choses hors de notre portée, nous…

Le visage d’Annie se transforme alors radicalement en laissant ressortir la colère qui la tient.

- … avons notre propre vie à gérer et cela implique que nos enfants ne soient pas l’enjeu de vos actions futurs, cette décision a été prise à l’unanimité et nous ne la regretterons pas, Florian saura revenir de là où il est quel que soit le temps que cela prendra et même si ce temps dépasse celui qu’il te reste à vivre !! Il pourra toujours changer le passé pour que tout retrouve sa place.

Thomas retient avec toutes les peines du monde son envie d’exprimer la rage qui lui noue l’estomac, préférant quitter le bureau en claquant la porte afin de retrouver un peu de sagesse dans ses prochaines paroles, une fois calmer suffisamment pour pouvoir réfléchir sainement.

Quelque part au fond de lui il les comprend, se rappelant la fureur sans nom qui l’a pris à la disparition de son seul fils qu’il venait juste de rencontrer.

L’ascenseur s’ouvre devant lui en laissant apparaitre Yuan, qui sans aucunes paroles se contente de l’attraper par la manche pour redescendre ensuite avec lui tous les étages et l’accompagner jusqu’à la sortie du complexe, se décidant seulement à ce moment là de rompre le silence.

- Viens habiter chez Raphaël et Éric avec Antonin, la chambre d’Alexandre est libre !! Ne dis rien pour l’instant, il sera toujours temps avec du recul de reparler de ce qui vient de se passer, pour l’instant tu as juste besoin de te remettre du choc.

Yuan entend le bip d’un texto, il en prend connaissance avant de remettre son portable dans sa poche.

- Maurice y a déjà fait envoyer vos affaires, pour Alan et Mickael, Patrice voit ça avec son fils, nul doute qu’ils seront heureux de les loger le temps que chacun de vous voit comment gérer l’avenir.

Le silence se fait à nouveau jusqu’à l’arrivée devant l’immeuble où vivent Éric et Raphaël, Thomas se tournant alors vers Yuan avec un sourire d’une tristesse telle qu’elle remue profondément son ami.
-
Nous retournerons tous en France là où vivaient les grands-parents de Florian, je pense qu’il va nous falloir du temps pour essayer de vous comprendre mais j’avoue que pour l’instant j’ai beau faire, je ne suis pas votre raisonnement.
Vous avez juste visé là ou ça fait mal, il fallait trouver un autre moyen que celui de nous prendre nos enfants, surtout après ce qui est arrivé à Alexandre, Toshio et Tomoya, sans parler de Florian !!
- Humm !!

***/***

« Le lendemain dans l’après-midi, quelque part dans l’immense parc entourant le complexe. »

Les quatre expatriés se retrouvent autour d’une des tables misent là pour le bien-être des pique-niqueurs, Thomas leur ayant fait passer discrètement le message.

Bien entendu l’ordre du jour pour eux tous concernent le futur proche et de ce qu’ils vont chacun décider de faire, attendant néanmoins d’en savoir plus sur les intensions de Thomas avant de prendre leurs propres décisions.

- Nous partirons au plus vite à Aix en Provence.
- Pourquoi donc est-ce si pressé ?7

Antonin sourit à Alan qui vient ingénument de poser la question, se doutant bien à quoi il pensait, en ne voulant pas précipiter les choses.

- Nous aurons l’occasion de revenir, tu…

S’adressant cette fois clairement à Thomas.

- …Compte y faire venir Hoshio avec ses « amis » ?
- Bien sur que non allons, je n’avais jamais eu l’intension d’aller contre l’avis général !!
- Il va nous falloir trouver un nouveau plan pour l’imperium dans ce cas.

Alan tout comme Mickael montre dans leur expression actuelle combien leurs paroles les laissent perplexes.
- Mais comment…

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Plus moyen de communiquer avec le palais impérial? Hou-là! il serait grand temps que Maître Yo-Wong-Flo retrouve ses esprits et ses pouvoirs...il va y avoir du boulot pour renflouer la barque thomassique et quelques autres embarcations ...clouées au sol. Les "Terriens ont décidé de se passer de l'Imperium : soit. Sauf que cela ne fait pas l'affaire de quelques autres qui espèrent toujours revoir, non...la Normandie* mais leurs amis d'ailleurs et surtout le Grand Chef absent depuis trop longtemps.
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*«J'irai revoir ma Normandie♫♫♫♪♥♪, sous le ciel bleu, il faut la voir! Elle est plus belle que l'Italie...♪♫♪♫»

[laurentdu51100]

CHAPITRE 128 : « Complexe De Bierne » « Thomas »

Thomas rapproche son buste du centre de la table, marquant ainsi qu’il va leurs révéler un secret que très peu connaissent.

- Pensez vous Florian suffisamment ingénu pour ne pas avoir prévu un disfonctionnement de l’appareillage installer au complexe ?
- Tu veux dire que… ??
- Juste qu’il existe un autre moyen pour nous rendre sur la base lunaire en déjouant le décalage temporel, certes il est moins sophistiqué mais tout autant fonctionnel utiliser pour quelques personnes.
- Combien au juste ?
- Nous quatre devrions y entrer sans poser trop de problèmes ?

Antonin qui jusque là se contentait d’écouter, s’amuse à son tour des expressions visiblement rassurées de ses deux autres compagnons.

- En cherchant un peu les gars vous trouveriez très certainement de quoi on parle.
- Comment ça ?

Alan et Mickael se regardent, cherchant en quoi par le passer qu’ils ont vécus depuis leur ascension au rôle d’élus ils connaitraient la réponse.

C’est Alan qui l’apporte alors qu’il se remémore justement son premier voyage sur Terre.

- La navette !!!

Le sourire entendu de Thomas et d’Antonin vaut pour acquiescement de leur part.

- C’est vrai qu’elle est équipée du même dispositif temporel et que nous ne l’avons pas utilisé en retour cette fois-là, elle serait restée tout ce temps sans que personne ne s’en rende compte ?
- C’était à l’époque où nous avons retrouvé la mémoire et que Florian a dû combattre le tyran sur Imperia, à notre visite suivante sur Terre il était question de la faire disparaitre pour que personne ne cherche à en copier la technologie et c’est à peu près au même moment où nous avions prévus de mettre en place le dispositif au complexe en l’intégrant dans les plans lors de la construction, mais « Flo » voulait garder une porte de sortie en cas de problèmes et du coup nous avons fait en sorte que la navette reste invisible à ceux qui ne savant pas qu’elle existe toujours.

Alan fait la grimace, se rappelant que trop bien l’exigüité à l’intérieur pour déjà seulement deux personnes.

- Ça va être chaud à quatre là-dedans !!
- Pourtant nous devrons le faire, impossible de prendre le risque d’un nouvel aller-retour.
- Je comprends bien mais encore faudra-t-il que quelqu’un nous attende…

Alan pointe du doigt l’astre lunaire.

- …là-haut !!
- Nous devrons récupérer nos scaphandres, normalement le vaisseau qui nous a amené ici est resté à proximité en attendant notre retour.
- Nous partons quand du coup ?
- Le plus rapidement possible mais tu peux rester si tu veux, rien ne t’en empêche.
- Heu !! Merci, mais non !! Je serais bien resté quelques jours pour renouer avec « Nico » et Tom, mais je préfère reporter pour l’instant.
- Tant mieux parce que j’avais fait la promesse de vous ramener tous les deux.

Thomas se tourne alors vers Antonin rester étrangement muet, son air tourmenter l’inquiète suffisamment pour qu’il lui en demande la raison.

- Quelque chose ne te plait pas dans notre plan d’évasion ?
- Si c’est possible j’aimerais rester ici encore un moment, je pourrais aider à trouver un endroit sur pour cacher un nouveau dispositif de télé-transport temporel.
- Pourquoi une telle décision si soudaine ? tu sais pourtant combien j’ai besoin de toi pour gouverner l’Imperium ?
- Ce n’est que temporaire « Thom », je viens juste de retrouver « Raphi » et je…
- Ça va j’ai compris !! Moi-même j’ai ressenti la même chose en les retrouvant, j’avoue que ce qu’ils sont devenus ravive les sentiments déjà très forts que j’éprouvais pour eux et qui sont sans commune mesure avec leurs doubles rester comme pour nous à l’âge de grands ados.

***/***

Alors que ce tient cette conversation qui se veut confidentielle pour les raisons invoquées, Annie tient pour sa part une réunion avec ceux de sa génération les plus âgés.

Maurice avec Philippe sont assit dans le coin salon de son bureau, alors qu’elle termine de préparer le café, s’asseyant bientôt à leurs côtés en déposant le plateau sur la petite table basse.

Maurice prend le temps de sucré et de bien mélanger le breuvage, alors que son regard va de Philippe à Annie, en cherchant à comprendre le but de cette réunion minimaliste et privée.

Philippe attend que tous aient terminé leur tasse pour prendre la parole, s’adressant directement à son amie.

- Nous aurions dû attendre et voir la réaction de nos garçons avant de prendre cette décision brutale.
- Thomas semblait intraitable sur le sujet, il ne voit que l’intérêt de son « Imperium » !!
- Que va-t-il se passer maintenant ?

Philippe accroche le regard inquiet de Maurice, comprenant bien le sens de sa question.

- Ils vont nous dire qu’ils préfèrent repartir pour la France et vivre là où a vécu Florian et Thomas, la maison des grands-parents de « Flo » y est toujours disponible et entretenue.
- Pourquoi ta façon de le dire m’interpelle-t-elle soudainement ? qu’entends-tu par « ils vont nous dire qu’ils » ?


Philippe a un sourire amuser qui n’échappe pas à ses deux amis.

- A t’entendre on pourrait croire que c’est juste un prétexte ?
- S’en sera un en effet !!

Philippe va pour approfondir son idée quand le portable d’Annie se fait entendre et que celle-ci décroche en mode main libre.

- Allo !
- Annie c’est Patrice !
- Oui qu’y a-t-il ?
- Thomas vient de se renseigner sur les horaires d’avion pour rejoindre la France, aurait-il l’intention de nous quitter ?
- Comment pourrais je répondre, il est parti de mon bureau hier en claquant la porte !!
- Ah, mince ce n’est pas cool, mais il fallait s’y attendre !! J’essaie d’en savoir plus et je te rappelle !
- Entendu merci.

Annie raccroche alors qu’elle fixe Philippe avec cette expression qu’elle a souvent devant sa perspicacité légendaire et qui a fait de lui un psychologue à la réputation nationale, voire internationale depuis qu’il vit au complexe après avoir laissé son cabinet entre les mains de son jeune pupille de l’époque dont Florian avait connu son double amoureux de lui, alors qu’il se retrouvait sur une Terre parallèle où il était perçu comme un délinquant notoire.

- Comment pouvais-tu le savoir ?
- La question est plutôt pourquoi n’y avait-il que cette décision à prendre pour eux.
- Ils pouvaient parfaitement rester ici.
- Et mourir de vieillesse ?

Annie fronce les sourcils, la réplique de son ami lui donnant à réfléchir sérieusement.

- Ne me dis pas… !!!
- Comment as-tu pu croire qu’il n’y aurait pas une porte de secours, n’importe quel appareillage aussi sophistiquer soit-il n’est pas exempte de panne.
- Il y en aurait un autre en France que nous ignorions ? comment pouvaient-ils savoir qu’un jour nous irions contre leurs décisions ?
- Hum… !!! Je ne dirais pas ça comme ça, mais plutôt que nous ne nous en souvenions pas, je parle de l’époque où Florian est redevenu l’unique. Nous étions tous suffisamment excités et inquiets, pour oublier quelque chose semblant anodin, vous ne croyez pas ?
- Comme quoi par exemple ?
- Aucune idée ne me vient pour l’instant, il va falloir revoir tout ce que nous avons entendu ou vu durant les mois de folies suivant ou précédant ce moment.

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Tiens donc : un grain de sable dans les rouages? Pourquoi donc les "Terriens" ne veulent-ils pas que Thom et ses compagnons retournent dans leur Empire? Et le "libre-arbitre" alors? Le droit d'aller où l'on veut? Et le désir de retrouver leurs amours "quelque part" dans l'Univers ou dans un autre? Que ces gens "terre-à-terre" désirent suivre leur simple destin d'humains, c'est leur droit le plus absolu. Mais qu'ils retirent aux "Élus" le droit de rentrer chez eux dans ce "quelque part", voilà de quoi créer un Casus Belli.

[laurentdu51100]

CHAPITRE 129 : « Imperia » « Mathisss »



« Palais impérial, quelques mois plus tard. »

L’immense salle située sur Imperia servant à la sécurité globale de l’Imperium connait une activité bourdonnante depuis plusieurs mois déjà, le grand amiral « Philipeee » y régnant en maitre absolu depuis la dernière invasion.

Il gère l’ensemble des informations demandant un avis trancher, cela concerne donc principalement le nettoyage de la zone de combat, le retour sur leurs mondes respectifs des peuples expatrié et dernièrement la surveillance active du vortex en formation.

Heureusement que l’ensemble de ceux autrefois appelés les élus lui viennent en aide, sinon le grand amiral n’aurait certes pas pu garder se calme olympien qui motive l’ensemble du personnel gravitant autour de lui.

Une alerte de sécurité retenti soudainement.

« Un objet non identifié sortant du vortex est signalé, l’ensemble de la flotte et mise en alerte rouge ainsi que l’ensemble des personnels au sol qui sont consignés à leurs postes, le grand amiral est convoqué d’urgence au bureau de sa majesté. »

« Philipeee » relève la tête alors que le message est répété une nouvelle fois, mettant toutes les personnes concernées dans un état visible de stresse.

Il actionne son communicateur pour tenter d’apaiser l’humeur devenue soudainement des plus tendue.

- Que chacun poursuive sa tâche, il n’est question que d’un objet non identifié, rien de plus !!

Le voilà ensuite prenant le chemin du bureau impérial, avec néanmoins quelque chose qui le perturbe suffisamment pour que son esprit mouline à trouver ce qui l’a interpellé de la sorte dans ce simple message.

« Sa majesté » alors qu’il aurait dû entendre « son altesse », cela signifierait que l’empereur est de retour pense-t-il avec un sourire de soulagement aux lèvres.

Nul doute que le retour de l’empereur va calmer significativement les esprits, le grand amiral reprend sa marche cette fois visiblement rassurer.

***/***

« Bureau privé de l’empereur. »

A peine quelques heures qu’ils sont tous les quatre de retour, que déjà le poids de la charge impériale pèse à nouveau sur les épaules de Thomas.

Un long débriefing ou chacun a fait son rapport sur les derniers mois rend, Thomas satisfait sur la gestion de fin de crise menée par son frère, tandis qu’au contraire ce dernier n’en revient pas de ce qu’il apprend des agissements sciemment mener contre les intérêts de l’Imperium par leurs « doubles » sur Terre.

Thomas essaie de le calmer en relativisant, le fait est que pour « Mathisss » ceux de la Terre sont de parfais inconnus qui en plus vivent dans une époque post-spatiales sans intérêts économiques ou autres.

Le ton commence juste à s’apaiser, quand la nouvelle d’une activité venant du vortex en formation arrive sur le transpondeur.

Thomas comprend au geste de recul du prince que ce dernier lui rend sa place en lui laissant la patate chaude, reprenant son rôle de prince avec une visible satisfaction.

Le retour de l’empereur fait alors boule de neige dans le palais, d’où le changement volontaire de titre donner par l’officier des transmissions lors de la convocation du grand amiral.

Antonin pour sa part actionne le holo-cube et ouvre le fichier vidéo enregistrer par l’une des sondes de surveillance, ce fichier montrant l’étrange objet semblant en perdition et sortant directement depuis la gueule du vortex.

- Qu’est-ce donc que ce truc ??

Thomas curieux s’approche à son tour en suivant des yeux le minuscule point montrer par le doigt d’Antonin.

- Agrandit la zone !!
- Une minute… voilà !!

Apparait alors une forme ovale bien connu de tous pour exister depuis des millénaires et avoir sauver de nombreuses vies.

- On dirait un caisson de survie ? comment pourrait-il sortir du vortex ? c’est impossible !!
- Sauf si son point de départ est notre propre univers.
- D’après nos scientifiques ce n’est absolument pas le cas.

Thomas fronce le front alors que l’image devient de plus en plus précise, laissant apparaitre ce qui ressemble étrangement à un numéro d’identification impérial.

Il relève mentalement les chiffres et les lettres, avant de retourner à son poste de travail pour interroger le centre de renseignement.

Il donne l’identification en demandant de vérifier s’il est répertorié ou nom sur les registres de l’Imperium, la réponse lui arrive étonnamment rapidement en le laissant cette fois visiblement méduser.
Le prince régent qui était resté en retrait jusque-là, trop heureux d’être décharger de ces trop lourdes responsabilités, ne peut s’empêcher de lui poser la question.

- Pourquoi fais-tu donc cette tête ?
- Le caisson est référencé chez nous, c’est un de ceux appartenant au « Kannn » !!
- De quoi !!

Antonin qui vient de pousser cette interjection, s’approche à son tour pour lire sur l’écran l’authentification du numéro de série.


C’est à ce moment là qu’arrive le grand amiral, ce dernier reconnait du premier coup d’œil le caisson de survie et bien entendu ses premières paroles sont à l’identique quasiment de celles d’Antonin.

- Que viens faire un caisson de survie si près de la gueule d’un vortex, est-on certain d’ailleurs qu’il en sorte et si oui d’où vient-il ?
- Du « Kannn », nous venons d’en avoir l’authentification.

Le grand amiral ne perd pas plus de temps en donnant quelques ordres brefs depuis son communicateur, message s’adressant au vaisseau le plus proche de la zone spatiale concernée.

Ils peuvent alors suivre en direct quasiment le sauvetage de la cellule, coupant la holo-vision quand cette dernière disparait dans la cale du vaisseau de guerre.

Thomas donne des ordres pour recevoir les images en direct depuis l’intérieur du vaisseau afin de continuer à suivre les évènements, recevant quelques analyses au fur et à mesure qu’elles sont disponibles.

Ils apprennent donc qu’il y a bien un être vivant à bord en état de stase, le temps de remettre les connections en services ils attendent ensuite la dépressurisation et la sortie de stase avec une nervosité liée à l’extrême curiosité qui les prend de découvrir duquel des deux disparus il s’agit.

La vitre de la cellule perd soudainement de son opacité pour laisser bientôt apparaitre un visage d’ange aux cheveux blond, suivant de peu un bruit de chute juste derrière Antonin.

***/***

« Une heure plus tard, chambre de l’empereur. »

- Comment va-t-il ?
- Sa majesté n’a jamais été en aussi bonne santé rassurer vous !
- Pourquoi alors s’est-il évanoui ?
- Sans doute un choc émotionnel ou une fatigue passagère, sa majesté ne revient-il pas d’un long voyage dans les confins ?
- Hum, oui mais je garde plutôt la première solution.
- Je suis le médecin de sa majesté depuis son retour d’exil, je ne le savais pas sensible à ce point.
- Retrouver un fils qu’il n’avait vu qu’une fois dans sa vie et qu’il pensait perdu à jamais, que vous faut-il d’autre ?

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Tiens, retour de Tomoya...Quelle bonne surprise! En voilà au moins un de sauvé. mais alors, quid de Hoshio?

[laurentdu51100]

CHAPITRE 130 : « Imperia » « Thomas »


Les paroles de la conversation se passant dans sa chambre, parviennent à Thomas comme en sourdine mais il n’en perçoit pas moins l’essentiel.
Il préfère rester dans cette position à laisser entendre qu’il est au mieux endormi pour pouvoir réfléchir à tête reposer sur le retour de son fils, reconnaissant combien il est devenu important pour lui.
Bien sur cet état faussement léthargique ne lui convient très vite plus, trop soucieux de toutes les questions sans réponses qu’il se pose.
Lorgan et Antonin croisent leurs regards, chacun des deux blondinets conscients de l’éveil de leur chéri et c’est sans y paraitre qu’ils font en sorte de faire sortir tout le monde pour se retrouvés seuls avec lui.
Ce n’est qu’une fois le dernier visiteur reparti, qu’ils viennent s’allonger de chaque côté de Thomas en lui révélant qu’ils ne sont pas dupes de sa tromperie.
- Allez ouvre les yeux, nous savons tous les deux que tu faisais semblant !!
Thomas sourit en ouvrant un œil, histoire de vérifier qu’ils ne sont plus qu’eux trois et reporte un instant son attention sur Lorgan qui lui avait beaucoup manqué ces derniers mois du fait de son absence, retrouvant soudainement son sérieux en revenant sur l’affaire en cours.
- A-t-on pensé à faire des recherches pousser sur un éventuel deuxième caisson ?
- Bien sur qu’est-ce que tu crois !!
- Alors ??
- Rien !! les images des sondes sont catégoriques là-dessus, un seul objet a été recraché par le vortex.
Thomas marque l’étonnement devant l’expression utiliser.
- Recracher ?? comment ça recracher ??
- Tu m’as bien entendu, ce vortex n’en est en fait pas réellement un, mais plutôt un passage créer artificiellement dans semble-t-il un but unique, d’ailleurs pour ta gouverne sache qu’il a déjà disparu et cela quelques minutes à peine après la récupération du caisson de survie.
Thomas se redresse sur son lit, visiblement troubler par les paroles du « jeune » Elfe.
- Impossible voyant !! Jamais personne n’a pu créer un vortex pour ses fins personnelles !!
- Eh bien il ne faudra plus dire jamais à l’avenir car c’est exactement ce à quoi nous avons eu affaire, sinon qu’était-ce donc ?
Antonin reste sur une impression qui lui donne froid dans le dos, cherchant à mettre des paroles dessus pour trouver des mots à ce qui le mortifie.
- Je pensais le « Kannn » indestructible ? alors pourquoi avoir libérer un caisson ? mais surtout pourquoi pas deux ? qu’a-t-il pu arriver à Toshio et au vaisseau pour en arriver à une telle demi-mesure ?
Ses deux amis sont devenus encore plus pâle que le teint habituellement blanc de leurs visages, percevant et partageant l’inquiétude de Lorgan.
- Nous devrions bientôt en savoir plus dès que Tomoya pourra faire son rapport.
- « Anto » !! … Donnes immédiatement les ordres pour qu’on rapatrie mon fils sans délais !! Je l’interrogerais moi-même après m’être assurer qu’il va bien !!
Le grand chambellan part exécuter les instructions, en émettant un décret impérial qui mettra toutes les ressources possibles et imaginables en œuvres pour sa réalisation dans les délais les plus courts.
Lorgan en voyant les yeux de Thomas se refermés de plus en plus fréquemment, comprend qu’il a encore besoin de repos et profite de l’occasion pour partir à son tour aux nouvelles, ayant son propre service de renseignement tout aussi performant, voir plus que l’officiel.

***/***

« Le lendemain dans la matinée, salon privé de l’empereur « Thomasss premier » sur Imperia. »

Thomas dévore du regard son fils assit à croquer goulument dans un fruit inconnu de lui, mais qui semble particulièrement lui plaire, faisant sourire son père de le voir comme un enfant devant son premier bonbon.
Dire qu’il ne se lasse pas d’admirer la perfection physique de Tomoya serait un pur euphémisme, n’en revenant toujours pas d’en être le géniteur quoiqu’au départ non consentant, d’un tel apollon.
- Vous allez me dévisager comme ça encore longtemps ?
Le vouvoiement et le ton pas vraiment des plus cordial ramène Thomas les pieds sur terre.
- Je… excuse moi si je te semble impoli, je n’arrive encore pas à me faire à l’idée que tu sois mon fils mais surtout que tu sois devenu un garçon aussi beau !!
- Bah !! Cela doit tenir aussi de mes parents n’est-ce pas ?
Thomas revisualise mentalement le physique de son amie Masako tel qu’elle était quand il l’a rencontré pour la première fois et doit bien convenir que son fils a tout à fait raison.
- Ta mère est une très belle femme en effet.
Tomoya depuis qu’il a réprimandé son père comprend qu’il n’y avait rien de désobligeant bien au contraire dans sa façon de le regarder, il s’en veut soudainement d’avoir été si peu diplomate et tente de se rattraper avec un compliment à peine voiler dit avec le sourire.
- Mon père biologique n’a rien à lui envié il me semble.
Thomas le trouble encore plus quand sans se départir de son sérieux il lui répond après avoir mit son pouce et son index en V en dessous de son menton, répondant au sourire craquant de son fils par un tout aussi irrésistible qui lui est propre.
- N’est-ce pas !!
Thomas voit bien le trouble qu’a occasionné sa réponse sur son fils, ne s’attendant certainement pas à être repris de volée avec cette méthode si désarmante, il reprend donc son sérieux pour aborder avec lui le sujet qui l’inquiète le plus pour le moment.
- Si tu as terminé ton petit-déjeuner, peut être pourrions-nous aborder les raisons qui t’ont ramené jusqu’ici.
- Bien sûr, je comprends bien votre curiosité, mais…
- Ta !!!
- Pardon ??
- Ta curiosité !! Je suis ton père et ce même si nous paraissons tous les deux avoir le même âge, pourquoi alors me vouvoyer ?
- Vous êtes également l’empereur et je ne…
- Arrête ça tu veux bien !! L’étiquette de la cour n’a rien à faire dans notre relation père/fils, à moins que tu ne veuilles pas trop te rapprocher de moi et garder de cette façon tes distances ? après tout d’apprendre qui je suis a dû fortement te perturber et dans ce cas je comprendrais que tu ne veuilles pas m’intégrer dans ta vie.
Tomoya fixe son regard dans celui de Thomas, cherchant à comprendre son ressenti devant ce garçon qui parait avoir son âge et lui a été présenté comme son géniteur, alors que celui qu’il nommait et nommera toujours ainsi se trouve actuellement sur Terre.
Pourtant l’envie est bien là au fond de son cœur de ne pas être qu’un étranger pour ce garçon d’une beauté qui ne trouve dans son esprit pas d’égale, mais surtout de cette franchise qu’il perçoit dans ce regard d’un bleu si troublant, ainsi que la gentillesse qui en ressort tout naturellement et qui ne peut pas être quelque chose de feint,
il soupire donc après avoir pris sa décision.
- Pffttt !!! Reprenons alors !! Je disais donc que bien sur je comprends « ta » curiosité, mais…
Tomoya voit bien le sourire cette fois purement affectif et amical, mais surtout rassurer que lui envoie Thomas, il poursuit donc en comprenant qu’il ne sera plus interrompu.
- … je n’en sais pas beaucoup plus sur ce qui m’est arrivé malheureusement !!

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«Alors, quand on n'en sait pas plus que ça, on devrait être autorisé à fermer ...»[i](Michel Colucci : "les milieux autorisés").
Ça risque fort d'être pauvre en informations.

[laurentdu51100]

CHAPITRE 131 : « A bord du « Kannn » » « Toshio »

Tandis que Tomoya fait son rapport sur les événements survenus depuis l’attaque du « Kannn » sur la force ennemie, dans l’univers moribond de ce dernier les choses semblent s’être soudainement figées.

Toshio se redresse après s’être une nouvelle fois évanoui, cherchant du regard la cellule de stase de son chéri alors qu’il sort péniblement de la sienne encore engourdi.

Son regard se reporte sur les écrans de contrôle, montrant le même univers que celui qu’ils essayaient de quitter en employant à la fois la magie de « PENN » et la puissance extraordinaire du vaisseau.

- Que s’est-il passé ??
- Le « Kannn » n’a pas autorisé votre éjection dans le trou de vers que vous veniez de créer, seul le prince Tomoya a pu le traverser semble-t-il avec succès.
- Semble-t-il ?? que veulent dire ces paroles !!
- Les quelques données envoyées par la cellule de survie confirment que la traversée s’est bien passée, mais pour l’instant je n’ai rien trouvé encore qui indique qu’il soit revenu dans notre univers de référence.
- Envoie-moi toutes les données sur l’écran principal.
- Voilà commandeur !!

Toshio essuie les quelques larmes de dépits qu’il éprouve à se retrouver seul sans celui qui compte le plus pour lui, prenant ensuite le temps d’analyser toutes les données transmises par la cellule avant que le trou de vers ne perde de sa consistance et finisse par disparaitre.

La lassitude le prend d’avoir épuiser trop de cette magie toujours en lui, magie qu’il a cumulé durant tous ses millénaires passés sur « PENN ».

L’idée de la création du trou de vers lui est venu après avoir étudier l’effet des missiles envoyés sur la planète des sirènes comme l’a appelée Tomoya, ceux-ci disparaissant mystérieusement à l’approche de la planète en laissant une marque si significative qu’il a eu tôt fait d’en suspecter la teneur.

De là à mettre en place ce plan de dernier recourt pour rejoindre l’Imperium, il n’a fallu que quelques jours à peine de discussions aussi bien avec l’IA qu’avec Tomoya qui pour sa part a eu du mal à se laisser convaincre.

Pourtant tout semblait aller pour le mieux quand en utilisant sa magie coupler à la puissance du « Kannn », l’ouverture entre les deux univers s’est créée et qu’il ait pris le temps de donner la marche à suivre pour que le vaisseau sous la responsabilité de l’IA qu’il jugeait suffisamment autonome pour se faire, poursuive seul sa recherche de son maitre.

Toshio sait qu’il est encore sous le coup de la colère et qu’il serait inutile, voir futile de vouloir faire la leçon au « Kannn », mais surtout de chercher à comprendre les raisons de cet acte de rébellion à l’autorité qui lui était donné.

Il reste donc de longues heures à analyser les différentes données, quand il trouve enfin le détail lui permettant de respirer un peu mieux et de ce fait de pouvoir retrouver son calme.

L’image sur laquelle il s’est arrêté, après filtration et grossissement, montre sans nul doute possible l’un des monstrueux vaisseaux de guerre de l’Imperium.

C’est donc avec une larme de soulagement à l’œil qu’il change de ton et se décide à découvrir les raisons de cette décision unilatérale venant du vaisseau, Toshio commençant à se demander si ce n’était que de l’instinct ou la preuve d’une certaine intelligence.

Il décide de prendre quelques heures de repos avant de commencer l’interrogatoire, triste et heureux malgré tout, triste de se retrouver sans son chéri et heureux que ce même chéri soit retourné chez lui sain et sauf.

***/***

« Quelques heures plus tard à bord du « Kannn ». »

Toshio termine son rapide repas avant de retrouver sa place aux commandes, établissant via la traduction de l’IA le contact avec le cerveau du vaisseau.

- Demande-lui pourquoi il n’a pas suivi mes ordres !
- Je transmets commandeur.

De longues minutes passent, commençant à remettre Toshio dans un état de nervosité très proche d’une colère noire.

- Alors !! Qu’a-t-il à répondre ??
- Qu’il aurait fait pour le mieux, qu’à lui seul il n’aurait pas pu sauver son maitre.
- Pourquoi dans ce cas m’avoir séparé de Tomoya ?
- Pour que votre esprit reste concentrer sur sa mission première.
- De quoi !! Il a dit ça ??
- En quelque sorte oui, je pense qu’il a voulu dire que le manque du prince à vos côtés serait un excellent moteur de motivation pour réaliser votre mission au plus vite.
- Son esprit est donc suffisamment évolué pour pouvoir avoir de telles pensées ??
Ne vous y trompez pas commandeur, tout ce temps passer cacher dans le système Kallanien n’a pas servi qu’à lui donner cette puissance. Je pense qu’à notre retour il sera essentiel d’aller interroger les Kallaniens, nul doute qu’ils auront quelques révélations inattendues à ce sujet.
- Hum !! Je le pense aussi en fait !! Maintenant reste à sortir de cette merde pour ce faire !!
- Quels sont vos ordres commandeur ?

Toshio reste un instant pensif avant de pointer du doigt sur la planète « des sirènes ».

- Rendons-nous là-bas et voyons si leurs chants est aussi mortel qu’il y parait.
- Si je peux me permettre commandeur, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de se jeter la tête…
- Dans la gueule du loup ?? avons-nous d’autres prérogatives que celle-là de toute façon ?
- Il reste la planète où résident toujours ceux qui ont attaqué l’Imperium.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, mon père semble s’y être casser les dents alors je ne vois pas ce qu’à mon niveau je pourrais faire de plus. Je dois libérer mon potentiel hériter de lui et pour cela j’ai besoin de trois choses et comme j’en dispos déjà de deux, il ne me reste aucune autre alternative, tu comprends.
- Nous pourrions trouver un autre système moins dangereux avec des humains compatibles !!
- Ce serait bien trop long !! Ma décision est prise, cap sur la planète des « sirènes » … c’est un ordre.

L’Ia n’a pas encore retransmis l’ordre que déjà le vaisseau change de route, laissant Toshio dans l’expectative d’en apprendre chaque jour davantage sur les aptitudes mentales du « Kannn ».

Il s’adresse à l’IA.

- Es-tu certaine qu’il y ait besoin de lui traduire mes ordres ? j’ai l’impression au contraire qu’il ne les comprend que trop bien !!
- Commandeur ??
- J’ai même la conviction que cela l’amuse, allez donc savoir pourquoi.

Quelque chose s’imprègne alors dans l’esprit de Toshio et ne venant manifestement pas de l’IA, se quelque chose prend la forme d’un mot en langage terrien, celui de « vengeance » et qui étonne fortement Toshio n’ayant pas ou prou souvenir d’avoir mal agit avec le vaisseau au point qu’il en éprouve ce besoin envers lui.

Une autre image beaucoup plus explicite lui vient alors en lui faisant comprendre ce que le « Kannn » reproche le plus à l’imperium et qui au début déconcerte suffisamment Toshio pour qu’il s’en retrouve à en pleurer de rire quelques secondes plus tard.

- Oh le con ! Hi ! Hi !
- Commandeur ??
- Savais-tu qu’il avait de la rancœur contre son maitre, rancœur qu’il reporte sur moi son fils ??
- Je ne vois pas de quoi vous parlez commandeur.
- Le sexe !! Il a renvoyé « Tom » juste pour que je sois en manque de sexe !!
- Pourquoi ferait-il une chose pareille ?
- Pourquoi !! Mais c’est assez évident… non ?? tout simplement parce qu’ils l’ont laissé tous ces millions d’années éloigné de sa femelle alors qu’il est un mâle en peine force de l’âge !!
- Il n’était pas envisageable de les laisser trop proches, l’ordre vient de l’unique qui voulait limiter leur nombre. Regardez commandeur ce que les retrouvailles ont immédiatement donné quand il a retrouvé le « Kinnn », imaginez alors des centaines de « Kannn » ou de « Kinnn » et vous comprendrez immédiatement ses raisons.

Toshio n’a pas besoin d’y passer une heure pour imaginer la problématique que cela apporterait, il va pour dire sa première pensée quand il éclate de rire en imaginant la scène, de l’entendre amène la curiosité de l’IA qui ne manque pas de poser la question.

- Qu’y a-t-il de drôle commandeur ?
- J’allais lui prescrire des préservatifs mais… Hi ! Hi ! Wouff, imagine la taille ! Hi ! Hi !

Un spasme de l’ordre d’une secousse sismique prend alors le vaisseau tout entier, montrant par la même combien l’idée parait également des plus comique à celui en étant le premier concerner.

[KLO7514]

«Ris, Kannn»! Ah bin dis donc, si le vaisseau se tord les boyaux de rire, c'est qu'il est aussi un mammifère sexué. Il a déjà enfanté un rejeton, quelque peu malmené au tout début de l'attaque contre l'impérium, ce qui a déclenché la colère de papa Kannn.
Ah, au fait, où donc est passé le rejeton : il est "en convalo" sur la planète-mère de l'Imperium? Il aura donc fallu un gigantesque "Tricostéril"® pour étancher sa blessure.
Je lui souhaite un prompt rétablissement, à ce petit Kinouuu.
______________________________________
Laurent, je serai absent vendredi prochain. Ne t'inquiète donc pas si je ne peux commenter.
Bien à toi et essaie de bien passer quand même ce cap du 31/12,
KLO.

[laurentdu51100]

j'étais en panne d'adsl une fois encore donc me revoilà une fois dépanner et bonne année à ceux qui me lisent.

[laurentdu51100]

CHAPITRE 132 : « En route vers la source mystique » « Thom »


L’arrivée du prince Thom et du maitre espion au camp provisoire, s’est faite assez tard cette nuit-là, aussi sir Timan et sir Ale durent-ils leurs trouver un endroit provisoire pour la nuit, promettant qu’ils auraient leurs propres quartiers sitôt faite la présentation au maitre prévue le lendemain matin.
Bien entendu sir Timan ignorait que son maitre, exciter à l’idée de revoir Dri n’arrivait pas à fermer l’œil, se tournant et se retournant sur sa couche, au point que Sam et Tim, préférèrent s’allonger au sol et l’y laisser seul.
La nuit bat encore son plein qu’il est déjà debout à arpenter le camp, ayant une parole amicale pour chaque sentinelle en faction et suivit de près par Ben et Rom, pour qui c’était le tour de garde.
Les deux amis discutent à voix basse, curieux de l’étrange comportement de leur maitre.
- Pourquoi donc ne profite-t-il pas de cette nuit pour reprendre des forces ?
- Peut-être a-t-il enfin pitié de nos quatre copains qui peuvent du coup prendre du repos.
- Hum !! Cela doit faire un moment qu’ils n’ont pas vu un lever de soleil ! Hi ! Hi !
- Ils n’auront pas d’excuses cette fois pour réaliser leurs charges de travail.
La discussion bat son plein, quand ils remarquent quelque chose de pour le moins étrange dans le comportement de leur maitre, celui-ci semblant jeter un œil rapide à l’intérieur de chaque toile de tente.
- Que cherche-t-il d’après toi ?
- Qu’est-ce que j’en sais, tu n’as qu’à aller le lui demander !!
Passant devant l’écurie, Rom reconnait le cheval d’Alexandre.
- Tient donc !! Sir Ale serait déjà rentré ?
- Ne partait-il pas au-devant de… comment déjà ? Dri ? oui c’est bien ça, Dri et du prince de Fram ?
- Il me semble bien que ce soit là le nom du maitre espion, mais alors cela signifierait qu’ils sont déjà arrivés !! Du coup ne cherche plus pourquoi le « petit » fouine partout ! Hi ! Hi ! j’espère qu’il ne s’empiergera pas avec sa langue ! Hi ! Hi !
- Tu devrais être plus respectueux quand tu parles du maitre, si quelqu’un t’entendait tu risquerais de gros ennuis.
- Allons !! Tu sais bien que ce n’est pas dit méchamment.
La discussion s’arrête brusquement quand ils s’aperçoivent que leur maitre entre subrepticement semble-t-il à l’intérieur d’une tente en limite du camp et visiblement installée là à la hâte !!

***/***

« Une heure plus tôt. »

Sir Timan est rejoint par sir Ale une fois leurs deux visiteurs installés pour la nuit.
- Pour ce soir cela devrait aller, demain ils rejoindront sans doute la résidence de Flo.
- Ce sera suffisamment confortable ? bah de toute façon pour le temps qui leur reste avant le lever du jour.
Les deux amis se séparent tandis que sous la petite tente des ronflements se font déjà entendre, la fatigue du voyage ayant eue cette fois raison des deux amants.

***/***

Florian qui a gardé sa mémoire photographique, aperçoit cette tente qui n’était pas là encore la veille, se dirigeant alors vers elle avec curiosité.
C’est donc à ce moment là qu’il entre à l’intérieur pour en découvrir les occupants et sourire d’une joie sincère en reconnaissant celui qui a le visage tourner vers lui, juste mais suffisamment éclairer par l’astre lunaire.
Son cœur s’accélère alors en admirant les traits fins mais virils de celui qu’il a vu partir avec une réelle tristesse, ne pouvant pas à l’époque aller à l’encontre les plans de maitre Wong.
Il entre donc sous la tente pour l’admirer de plus près, quand le deuxième se retourne à son tour et le laisse bouche bée et la gorge soudainement sèche, pourtant averti à l’avance de la ressemblance d’avec son Thomas.
Un mouvement de recul dû à la surprise le fait trébucher et se retrouver le cul par terre, sentant quelque chose de froid se poser sur sa gorge.
- Qui es-tu !! Qu’es-tu venu voler !! Réponds ou je te tranche la gorge !!
- C’est comme cela que tu accueilles un ami ??
- Qu’est ce qui se passe Dri ?
- Allume une chandelle tu veux bien, nous avons un visiteur qui se prétend un ami !! Je… attends !! Ne me dis pas que…
Dri se redresse en jetant au sol le poignard avec lequel il menaçait la vie de Florian, le soulevant ensuite comme une plume pour amener son visage au niveau du sien et recevant de plein fouet le sourire type foutage de gueule du petit rouquin.
- Coucou !!
Un moment marquer essentiellement par l’impulsion retrouve Florian dans les bras tout en muscles de ce garçon qui un bref instant en oublie qui il tient, n’ayant en tête que la joie de le revoir enfin après toutes ces années.
Thom une fois sa chandelle allumée en main, commence à y voir beaucoup plus clair quoiqu’il s’étonne du comportement habituellement tout en retenu de son ami, qui à ce moment précis lui semble inapproprié surtout qu’il a reconnu à ses cheveux roux celui qu’il serre sur son cœur avec un tel plaisir.
- Maitre Wong ?
Florian toujours pris dans ce moment de liesse, se tourne vers la voix l’ayant reconnu, lui redonnant l’usage de la parole et de son humour légendaire, trouvant instantanément quoi dire pour ne pas mettre dans l’embarra celui qui le serre avec une telle passion.
- Il parait oui, mais pour ce grand nigaud l’idée ne lui en est pas encore venue ! Hi ! Hi !
Florian sent l’étreinte se desserrer aussitôt, n’attendant pas que Dri prenne pleine conscience de son geste pour retourner le prendre dans ses bras, lui montrant ainsi qu’il n’y a pas à en prendre ombrage et que lui aussi est heureux de le revoir.
Ce n’est qu’une fois le calme revenu, qu’il le libère tout en gardant ses deux mains dans les siennes.
- Tu m’aurais vraiment égorgé ?
- Je ne… non bien sûr… mais je…
La chaleur sous la tente monte soudainement de plusieurs crans sans que rien ne vienne l’expliquer, à part peut être l’exiguïté du lieu et l’excitation incontrôlable qui prend Florian en revenant se pelotonner dans les bras de Dri, un clin d’œil sans ambiguïté sur ses intentions laissant le choix au troisième intervenant de les rejoindre s’il en éprouve l’envie.
La méthode semble porter ses fruits, Dri prit à son tour dans cette étreinte ou envies, sentiments et douceurs, lui amène des tremblements dans tout le corps en le laissant conscient qu’il ne saurait être question d’y résister et ce malgré la présence de son chéri à ses côtés.
Heureusement pour lui que Thom se laisse prendre à son tour dans les filets du petit rouquin, dont la bouille craquante correspond en tous points à tout ce qu’il a entendu sur lui et surtout qu’il soit aussi réceptif à l’excitation qui monte et qui lui fait faire le petit mètre qui le séparait encore des deux garçons enlacés, amenant son visage à hauteur des leurs pour quémander lui aussi qu’on s’occupe de lui en retour.
Florian perd alors toute retenue quand son cœur explose sous la pression de cette envie qui lui noue les reins, lâchant dans toute sa puissance ce son qui rend fou de stupre ceux qui l’entendent et qui cette fois encore va laisser une trace mémorable dans les esprits de ceux qui le lendemain matin se demanderont bien ce qui les a pris, en ouvrant les yeux sur des scènes irréalistes dont ils auront pourtant été les principaux participant.

***/***

« Au lever du jour sous la petite tente provisoire. »

Florian ouvre les yeux, étouffant sous la chaleur des six corps embringués avec le sien dans des postures que réprouverait la censure si bien entendu censure il y avait, reconnaissant ceux de Sam et de Tim, ainsi que ceux de Nam et de Nok, sans se rappeler à quel moment de la courte mais chaude nuit ils les ont rejoints.

[KLO7514]

C'est un Comité d'accueil vraiment au top pour le jeune prince et Dri. Il paraît que chez certains hôtes de pays lointains, il était d'usage que le chef propose à un voyageur "de marque", de passer la nuit avec son fils et sa fille...pour se détendre. Là, c'est "le Chef" qui vient se détendre (après s'être bien... tendu!) avec les hôtes de grande marque...déposée au petit matin!

[laurentdu51100]

CHAPITRE 133 : « En route vers la source mystique » « Alexandre »

L’astre de jour est déjà bien haut dans le ciel, quand Florian quitte la tente en laissant derrière lui ses amis dans un état de semi inconscience qui le fait malgré tout sourire, en ayant quand même prit la peine avant de vérifier qu’aucun d’eux n’était en réel danger.

L’état du camp montre qu’il n’y a pas eu que sous la tente que les corps se sont exprimés, aussi préfère-t-il s’éloigner sans en faire cas pour se diriger seul vers l’ouverture qu’il a créé, dévoilant au loin ce fameux temple jusque-là ignorer de tous.

Il la traverse sans hésitation, percevant juste un net changement dans l’air ambiant, ce dernier semblant encore plus vivifiant que celui pourtant dépourvu de toute pollution industrielle qu’il respire sur ce monde.

Quelque chose pourtant lui fait stopper son avancée, une espèce de sixième sens qui lui dicte la prudence à avoir lors de ses prochaines décisions.

Le temps semble arrêter, aussi est-il surpris quand une main se pose sur son épaule.

- Que fais-tu seul ici ? ne pouvais-tu pas attendre que nous soyons tous là avec toi ?

Florian reconnait la voix d’Alexandre, aussi n’éprouve-t-il pas le besoin de se retourner vers lui, mettant juste son doigt en travers de sa bouche pour lui demander le silence.

- Chut !! J’ai eu une étrange impression et je cherche à en trouver la cause, ne ressens-tu rien de semblable ?

Alexandre va pour lui répondre que ce n’est pas le cas, quant à son tour il se laisse prendre par cette étrange sensation de malaise, ne trouvant pas les mots qu’il faudrait pour le définir avec exactitude.

- Hum !! Oui… maintenant que tu me le dis !! C’est comme si nous entrions dans un autre monde, les odeurs et les perceptions ne sont plus tout à fait les mêmes.
- Cela me rassure que tu ressentes la même chose que moi, rebroussons chemin et réfléchissons à un plan, avant de nous jeter la tête la première dans ce qui pourrait encore à nouveau être un piège.

Alexandre acquiesce de la tête en reculant sur les quelques mètres qui le sépare de l’ouverture du champ de force, ou quoique ce soit d’autre séparant les deux endroits, il ressent alors un énorme vide en lui quand sous ses yeux l’image de la forêt telle qu’elle était avant que Florian ne perce le mystère lui face disparaitre son ami de sa vue.

- Florian ??? Florian !!!

Alexandre refait les quelques pas le séparant de son ami, mais c’est peine perdue et plus rien n’indique sa présence, ce sentant soudainement comme un enfant ayant perdu le plus important au monde.

Le cri qu’il pousse rameute tous ceux capables d’ouvrir un œil et qui du coup ne prenne pas vraiment le temps de se poser des questions sur leur nudité, ni avec qui ils étaient enlacés aussi intimement.

Sir Timan avec Ben et Rom, sont donc les premiers à le rejoindre, se demandant bien pourquoi leur ami semble aussi soudainement désespérer.

Alexandre lève sa main droite en montrant du doigt l’emplacement où quelques secondes encore plus tôt on pouvait voir au loin le fameux temple.

Ben est le premier à comprendre ce qui perturbe à ce point son chéri.

- Tout est redevenu comme avant, le temple a disparu !! Il faut aller prévenir le maitre, lui seul saura le faire réapparaitre.

A l’entendre parler du maitre, Alexandre montre encore plus le désespoir qui le tient, amenant cette fois le doute à sir Timan qui trouvait déjà étrange cette façon qu’il avait de fixer la zone disparue.

- Ne me dis pas que… notre maitre y est allé et il est resté de l’autre… côté ?

Alexandre ne peut laisser une parole s’échapper de sa gorge, que déjà ses jambes le lâchent et qu’il se retrouve à genoux au sol, visiblement effondrer par l’immense sentiment de perte qu’il éprouve soudainement.

***/***

« Un peu plus tard dans la matinée. »

Le camp une fois remis de ses émotions de la nuit et avoir appris la disparition de maitre Wong, est plongé dans une sorte de catatonie générale, chacun se posant ses propres questions sur l’annonce de sir Timan au sujet des derniers évènements.

Alexandre trouve néanmoins la force de se reprendre et de réorganiser le camp en attendant les prochaines décisions à prendre, décisions qui au pire des cas mettra nécessairement l’avenir du groupe en question et le sien par-dessus le marché, sachant pertinemment suivant les dires maintes fois entendues de Florian, qu’il n’aura pas avant longtemps le pouvoir suffisant pour prendre sa destinée en mains.

Une fois les directives générales annoncées à tous comme quoi ils resteront ici dans un premier temps à attendre le retour du maitre, il réuni le groupe d’intimes en y intégrant le jeune prince et le maitre espion.

Nous devons envisager que Flo est tombé une nouvelle fois dans un piège destiner à l’empêcher de retourner d’où il vient.

Il lui faut synthétiser les grandes lignes de leur aventure commune avant de poursuivre devant un public qui à l’évidence n’en a compris au mieux que la moitié.

Sir Timan étant pourtant le plus apte à l’entendre, vu qu’il a maintes et maintes fois eu ce genre de conversation avec lui, n’en est pas moins celui qui dénie le plus ses paroles.

Aussi préfère-t-il revenir à des idées plus simples.

- Qu’importe le passé quel qu’il soit, tournons-nous plutôt vers l’avenir !! En fait la chose est simple, soit notre maitre trouve le moyen de revenir, soit il n’y arrive pas et dans ce cas nous devons penser à l’avenir du groupe, tu va devoir prendre la place de "Flo".

Alexandre perplexe se montre du doigt.

- Qui ça ?? moi ??
- Qui d’autre le pourrait !! Tu es le plus apte à le faire, de plus très peu connaissent le vrai visage du maitre, il sera donc aisé de faire croire qu’il est toujours là et de cette façon cela ne créera pas de problèmes s’il nous revient.
- Dans ce cas je pense qu’il faut agir dès maintenant et terminer notre voyage au plus vite, nous ne laisserons que quelques gardes ici au cas où "Flo" réouvre le passage depuis l’autre côté.
- Je resterai avec Tim !!

Sir Timan se tourne vers Sam, le visage montrant bien son désaccord.

- C’est hors de questions !! Nous ne devons pas changer l’organisation de ce voyage, ni ceux qui sont connus pour le suivre.
- Alors je resterai avec Thom et quelques gardes fantômes !!

Sir Timan se tourne cette fois vers le maitre espion, trouvant également que c’est le mieux à faire puisqu’ils ne sont arrivés que dans la nuit et que la garde fantôme de par sa dénomination même, inconnue de tous.

- Entendu !! Je vous ferais envoyer de quoi créer ici un camp d’entrainement spécial, personne ne devrait ensuite se poser de questions au sujet de notre présence permanente.

Sam retient difficilement ses larmes, l’idée même de devoir quitter cet endroit le déchire de l’intérieur, abandonnant celui qui a été dans ses pensées depuis si longtemps et qu’il venait juste de retrouver, partageant avec lui des plaisirs tels qu’il n’en avait jamais rêvé.

Tim en est quasiment au même point, aussi se rapproche-t-il de son chéri pour lui glisser à l’oreille quelque chose dont il a eu l’idée et qui devrait le réconforter.

- Nous reviendrons ici une fois le voyage de retour terminer, personne alors ne pourra nous arrêter je te le promets !!
- Promis ??
- Promis !!
- Qu’est-ce que vous chuchotez tous les deux, j’espère que vous n’allez pas aller contre mes ordres !!

[KLO7514]

Et clac : dans la souricière! mais cette fois-ci, c'est plutôt une protection pour accueillir et enseigner le p'tit rouquin des "mystères templiers". Je suppose que  "Maître Flo" va enfin retrouver celui pour lequel il a organisé ce long voyage.