07-08-2020, 12:23 PM
(Modification du message : 10-09-2020, 01:29 PM par laurentdu51100.)
Ici commence
Florian 18 ans surdoué
Ou
Le don de guérir
Florian 18 ans surdoué
Ou
Le don de guérir
Le don de guérir
Chapitre 1 : L’accident
L’avion survolait la jungle africaine depuis déjà plusieurs heures, à l’intérieur avec le pilote et le copilote, se tenait un couple d’européens avec un enfant dans son berceau ; l’homme est le président d’une importante compagnie d’extraction forestière, il est accompagné cette fois-ci exceptionnellement par son épouse et leur fils Florian âgé de quelques mois.
- (La femme) Nous sommes bientôt arrivés Pierre ?
- (L’homme) Oui les photos sont prises et nous n’allons pas tarder à rebrousser chemin Hellène, pourquoi ? La balade ne te plaît plus ?
- (Hellène) Bien sûr que si mais tes parents avaient raison, Florian est trop jeune nous aurions dû leur laisser
- (Pierre qui regarde tendrement le bébé) Bah !! Il dort comme un loir, ça n’a pas l’air de beaucoup le déranger
L’avion fait une embardée, le copilote se tourne vers eux avec le sourire.
- Pas d’inquiétude, ce n’est juste qu’un trou d’air, ça arrive fréquemment dans le coin.
- (Pierre) Je connais oui, peut-être devrions nous baisser un peu notre altitude
- (Le copilote) Trop dangereux par ici
Une deuxième secousse plus forte que la précédente le fait se remettre aux commandes pour aider son collègue, des boules de feu encerclent alors l’appareil.
- (Hellène apeurée) Qu’est-ce que c’est ?
- (Le pilote sans se retourner) Une pluie de météorites madame.
- (Hellène) C’est dangereux ?
- (Le pilote) ça peut l’être oui si l’une d’entre elle suffisamment grosse nous percute.
L’appareil se cabre et perd de l’altitude, les courants d’air le malmènent le faisant tanguer dans tous les sens ; une pierre incandescente traverse le cockpit entre eux et les deux pilotes et ressort par le plancher pour poursuivre sa course vers le sol.
L’appel d’air dû à la décompression chahute encore plus l’avion qui perd de plus en plus d’altitude, une puis deux puis trois astéroïdes gros comme un pouce traverse de nouveau la cabine ; l’un d’entre eux traverse la tête du copilote inondant les vitres de jets de sang.
Maintenant l’appareil est mitraillé de toutes parts, un des moteurs s’arrête après avoir été lui aussi traverser par un projectile rendu incandescent par la traversée de notre atmosphère.
Le pilote envoie un message de détresse et actionne la balise avant de lui aussi succomber au choc d’un caillou qu’il reçoit en pleine poitrine ; Pierre se rend compte que c’est la fin pour eux, l’avion piquant droit vers les arbres qui se rapprochent très vite, trop vite.
Il repousse énergiquement le pilote et attrape le manche qu’il tente de ramener vers lui afin de redonner une ligne de vol à l’engin qui redresse le nez avec une extrême lenteur ; le deuxième moteur s’arrête lui aussi victime de la même avarie que le premier.
Les projectiles sont de plus en plus gros et heurtent avec force l’appareil qui finit par aller s’écraser dans une clairière, le choc d’arrivé brise la nuque d’Hellène qui meurt sur le coup ; l’avion dans sa lancée continue sa course sur le ventre passant entre deux arbres immenses qui démembrent complètement l’appareil séparant les ailes de la carlingue.
Pierre voit l’énorme branche arriver sur lui et le transpercer de part en part, son dernier regard va sur le berceau et il pousse son dernier soupir juste après avoir constaté que celui-ci était vide.
L’enfant en effet s’est retrouvé éjecter lors du premier choc d’atterrissage, son petit corps emmailloté rebondissant sur un énorme tas d’humus qui amorti suffisamment sa chute pour le maintenir en vie ; le corps reste inerte l’enfant étant évanoui.
Chapitre 2 : Le rescapé
La pluie d’astéroïdes ne cesse pas, prenant même une ampleur certaine ; les plus gros blocs tombent justement sur cette clairière où gît l’enfant sans toutefois le heurter mais l’encadrant de suffisamment prêt pour que l’intense radiation en émanant l’affecte au plus haut point ; son petit corps devient rouge, brûler par la forte chaleur dégager par les blocs de matière incandescente.
Ses vêtements tombent en lambeaux le faisant se retrouver presque nu toujours inconscient mais miraculeusement vivant
La nuit arrive et la pluie d’astéroïdes cesse enfin, la matière céleste refroidit petit à petit gardant suffisamment de chaleur pour en imprégner la zone ambiante qui de ce fait protège le petit corps nu des affres du froid.
L’enfant commence à s’agiter et son organisme gravement endommager lui fait pousser des cris de douleurs et de faims ; une ombre s’approche alors furtivement, guettant autour d’elle tous mouvements pouvant indiquer qu’un danger venant de l’orée des arbres pourrait surgir.
Rassurée l’ombre s’avance vers le nourrisson dont les hurlements emplissent la nuit ; l’animal rase le sol les oreilles aux aguets, sa tête à la fourrure noire comme la nuit aux yeux verts fendus à la verticale fixe le corps cloquer de toute part par la chaleur intense auquel il a été confronté&; sa langue s’approche d’abord timidement puis prenant de plus en plus d’assurance lape l’enfant sur les zones les plus touchées tentant ainsi d’apaiser sa douleur.
Petit à petit après plusieurs heures les cris cessent remplacés par un babillement du bébé qui n’ayant plus mal ressent maintenant les chatouilles liées aux passages des moustaches de la bête sur son corps ; puis il recommence doucement à pleurer car la soif et la faim le tenaillent n’ayant pas été nourri depuis le crash de l’appareil.
L’animal le sent comme un appel et enjambant l’enfant, présente ses pies devant la petite bouche affamée ; le bébé dans un réflexe purement instinctif tète ce sein qui se présente à lui et tire le lait nourricier nécessaire à sa subsistance.
Un bruit de branche fait se dresser les oreilles de l’animal, le vent venant de tourner, elle sent la présence de l’homme qui guette non loin de là ; un feulement d’avertissement venant de sa gorge le met en garde, lui faisant comprendre qu’elle a conscience de sa présence.
Le garçon est là depuis déjà un moment, il cherchait l’endroit où l’oiseau géant des hommes blancs s’est écrasé quand il est arrivé au bord de la clairière en feu ; au début il n’a pas osé y pénétrer tellement la chaleur était forte dans cette zone, c’est en décidant d’en faire le tour qu’il s’est aperçu qu’il y avait un enfant au milieu de ce brasier.
Il s’est donc posé le long d’un arbre pour attendre qu’il lui soit possible de récupérer le corps pensant qu’à toute évidence il était mort ; c’est quand il a entendu crier que son visage s’est figé de stupeur, l’enfant est vivant ? Pour lui c’est un miracle vu l’état des lieux autour de lui.
Il va pour se levé quand il perçoit juste à temps un mouvement de l’autre côté, à la lisière des arbres ; quand il reconnaît l’animal, la peur lui noue l’estomac car il sait bien qu’il n’a aucune chance si celui-ci venait à l’attaquer
Il assiste d’abord avec effroi puis ensuite avec stupéfaction pendant les heures qui suivent aux soins que prodigue inlassablement la panthère noire sur le bébé ; quand il la voit l’enjamber et lui présenter sa poitrine, il n’en croit pas ses yeux jusqu’au moment où le vent tourne et où un léger mouvement de sa part son pied brisant une brindille le fait repérer aussitôt par l’animal.
À ce moment précis, il croit sa dernière heure arrivée et de frayeur trempe d’urine son étui pénien ; au lieu de l’attaque prévue, l’animal se contente de l’avertir du moins c’est ce qu’il ressent à ce moment-là de ne pas approcher par un feulement d’avertissement qui lui glace le sang.
L’enfant cessant de téter repu lâche le pis et s’endort, la bête comprenant qu’elle ne peut en faire plus commence lentement à reculer du côté opposer d’où se trouve le « marche debout » ; quand elle se sent suffisamment éloignée, elle fait volte-face et en quelques bonds gracieux disparaît dans la forêt.
Le garçon attend, toujours tremblant le temps nécessaire pour que son esprit reprenne le pas sur la peur animale qui entravait son corps tout entier ; l’odeur d’urine imbibant l’étui ceint autour de ses reins lui fait froncer le nez de dégoût envers lui-même, mais le temps n’est pas à se poser des questions sur la maîtrise de son corps qu’il a perdu pendant ses quelques instants de frayeurs intenses mais plutôt d’aller le plus vite possible au-devant du nourrisson pour l’emmener le plus loin possible au cas où d’autres dangers ne survenaient brusquement.
Chapitre 3 : Le dispensaire
Une fois l’enfant dans ses bras et courant à perdre haleine vers l’endroit où il sait qu’il sera en sécurité, il repense à la scène à laquelle il vient d’assister ; c’est un fait que l’enfant n’a jamais été en danger, il le reconnaît volontiers même s’il n’en comprend absolument pas la raison.
Pendant presque deux heures sans s’arrêter plus de quelques minutes pour se repérer et reprendre son souffle, il court ainsi à bride abattue vers le village du père blanc qui soigne les enfants de son village en leur parlant de son dieu unique, ce qui les fait bien rires à peine a-t-il le dos tourné.
Il aime beaucoup le père blanc car il y a quelques années, un jour qu’il s’était fracturé la cheville, il l’avait emmené et soigné pendant presque une lune ; lui-même est encore très jeune, à peine dix-neuf étés et il n’a passé le rite de l’âge adulte qu’il y a un été seulement mais c’est un guerrier maintenant et il en est fier.
Il se dit qu’il va peut-être éviter de tout raconter à la tribu, surtout le passage où son corps s’est lâché sur lui ; mais il sourit en pensant à la tête des autres chasseurs quand il racontera comment il a sauvé un bébé d’homme blanc d’une panthère noire particulièrement féroce.
Le père Antoine est dans son potager quand il voit surgir au loin le jeune homme qu’il reconnaît immédiatement ; Okoumé de la tribu Massaï et un gentil garçon qu’il a soigné il y a quelques années et qui ne manque jamais depuis de lui rendre visite au moins une fois par mois lui apportant des produits de sa chasse.
La surprise le fait se redresser quand il reconnaît la nature du fardeau que le garçon tient entre ses bras, au début il pensait à une pièce de viande fraîchement tuée mais la plus de doute, c’est bien un bébé nu que le jeune guerrier transporte avec lui.
Okoumé aperçoit lui aussi le père Antoine et en continuant sa course effrénée se dirige droit sur lui jusqu’à n’être plus qu’à quelques centimètres et lui tendre l’enfant qui recommençait depuis peu à s’égosiller de faim.
Le père comprend tout de suite les besoins de l’enfant et avant toutes questions, le prend des bras du garçon et se dirige rapidement suivit par celui-ci vers la hutte où il sait que se trouve sœur Dorothée, celle-ci étant plus particulièrement chargée de l’intendance du dispensaire.
- (Père Antoine) Tenez ma sœur donner vite quelque chose à manger à se bébé.
- (Sœur Dorothée prenant l’enfant dans ses bras et le berçant doucement) Bien mon père (elle remarque les nombreuses brûlures marquant le petit corps affamé) Oh !! Mon dieu !!
- (Père Antoine) Ne blasphémer pas ma sœur, occupez-vous plutôt de nourrir et soigner cette enfant, nous parlerons de tout ça plus tard quand j’en saurais moi même un peu plus (se tournant vers le garçon) va te nettoyer au puits et rejoint moi Okoumé, je te prépare quelque chose à manger et après nous pourrons discuter
- Bien mon père
Pendant ce temps Antoine se dirige vers l’émetteur radio qui le relit à la civilisation ; une mise en service de l’appareil et quelques réglages et mises au point plus tard et le voilà en contact avec le poste de police de la ville la plus proche se situant quand même à plus de cinq cents kilomètres d’ici.
- Ici le père Antoine vous me recevez ?
- (Quelques grésillements puis une voix s’élève) Cinq sur cinq mon père ici le lieutenant Mbala, que puis-je pour vous ?
- Un jeune Massaï vient d’arriver nous apportant un enfant nourrisson affamé et gravement brûlé
- (Quelques secondes de silences) D'où venait-il ? Il vous l’a dit ?
- Pas encore, je l’ai envoyé se nettoyer mais assurément de pas très loin vu qu’il a couru tout le trajet
- (Nouveau silence) l’enfant est-il blanc ?
- Oui !!
- (Des voix animées à l’autre bout) Un avion est porté disparu dans cette zone et justement il y avait un bébé à bord, nous serons là demain matin mon père. Pensez-vous que les soins nécessaires puissent attendre jusque-là ?
- Bien sûr lieutenant rappelez-vous que nous sommes un dispensaire donc nous avons ce qu’il faut mais je pense qu’une hospitalisation rapide sera à prévoir.
- Ne laissez pas partir le garçon et interroger le sur d’éventuels survivants, d’après nos renseignements il y aurait quatre adultes avec l’enfant, les parents et les pilotes de l’appareil.
- Je vous rappelle si j’en sais plus d’ici ce soir lieutenant.
- Merci mon père, à demain ; communication terminée.
Il est grand temps pense Antoine d’aller questionner Okoumé, mais avant ça il doit avoir faim et soif ; Antoine se dirige donc vers les cuisines glaner quelques nourritures (il sourit) et quelques sucreries pour ce brave garçon.
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