24-09-2021, 05:19 PM
Voici une nouvelle suite pour vous occuper au cas où vous manqueriez d'idées...
- Gardien / Avez-vous un rendez-vous car normalement il ne reçoit plus personne
- Moi / Non, mais c'est très personnel
- Gardien / S.E. est très malade et il ne se lève pratiquement plus. Je regrette jeune homme
- Moi / S'il vous plait, dite-lui juste que c'est Matthieu
- Gardien / bon, je vais le lui dire mais je doute fort qu'il vous reçoive
Après avoir attendu un bon moment, j'allais partir lorsque la lourde porte s'ouvrit
- Gardien, tout souriant / Je ne sais pas qui vous êtes, mais à votre nom il a eu un immense sourire et m'a dit "mais bien sûr, aidez-moi à m'habiller". Il avait l'air tout heureux.
Je suis le gardien qui me fait entrer dans un petit salon où S.E. est assise. Il veut se lever mais aurait perdu l'équilibre si je ne m'étais pas précipité pour l'aider. Il me regarde dans les yeux un bon moment puis me prend dans ses bras et m'embrasse avec tendresse sous le regard ébahi du gardien.
- Matthieu, comme je suis heureux de te voir une dernière fois. Toi et Ludovico vous faites partie de mes plus beaux souvenirs même si votre relation n'était pas des plus orthodoxe, tant sans faut.
Il continue à me regarde lorsqu'il me fait la remarque que je n'ai pas l'air vraiment heureux et que… et à ce moment je fonds en larme. Il me laisse pleurer jusqu'à ce que je me calme et il me tend un mouchoir pour essuyer mes yeux. Je me tais, de temps à autre j'étouffe un sanglot puis je commence à parler, je lui dit tout, mes doutes et mes espoirs, mes déceptions et mes envies, ma volonté de poursuivre et réussir mes recherches postuniversitaires. Quand j'ai fini, il y a un long silence plein d'un amour véritable, comme entre le fils et le père que je n'ai jamais vraiment eu.
- Tu vois me dit-il, il est temps que je quitte cette vie que j'ai tant appréciée et qu'aujourd'hui je ne reconnais plus. Tu dois vivre dans et avec ton époque, avec les mœurs tels qu'ils sont admis aujourd'hui. Si tu aimes les garçons et les hommes, aime-les mais n'oublie jamais que ce que tu fais ne doit jamais, jamais te faire perdre le respect que tu te dois. Nous discutons longuement, tard dans la soirée. Je sens qu'il est épuisé. J'étais sur le seuil de la pièce lorsqu'il murmura "soyez heureux tous les deux*
Dans ces deux mots, je vois comme une bénédiction pour ce que je suis et ce que je fais de mon existence mais sans avoir enregistré qu'il avait prononcé le nom de Ludovico.
Tout va vite, trop vite pour moi, le décalage entre ma vie en montagne et celle que je commence à mener à Rome est énorme même si je me rends bien compte que les découvertes de mon corps et de celui des autres ne me déplaisent pas, bien au contraire, cela m'attire et c'est justement ce qui m'effraye. Assis dans un fauteuil, je somnole tout en pensant à Sylvio et à Stefano, j'ai défait ma ceinture et ma main caresse mon sexe qui manque d'espace. Je me suis même assoupi un moment et c'est une série de spasmes et un flot de sperme chaud et odorant qui me ramène sur terre. Je transpire, mon corps tremble alors que mon sexe est sorti de son domaine. Je le regarde avec une certaine tendresse malgré qu'il m'en ait mis partout, je le trouve beau. Je le caresse doucement pour le remercier : il recommence à prendre du volume.
Après cette rencontre, je suis redevenu très sage et je me contente d'une branlette matinale, parfois aussi le soir au moment de me coucher. Cela ne m'empêche pas de penser, et parfois de m'exciter, aux trois hommes dont j'avais tenu les sexes dans ma main, à qui j'avais peut-être donné du plaisir et qui m'en avait éventuellement procuré. Ce que j'avais ressenti, était-ce véritablement du plaisir ou uniquement l'assouvissement d'une nécessité purement mécanique ? Ce que j'avais pu lire ou entendre par les jeunes de mon âge le plaisir, orgasmique ou non, était quelque chose de particulier, quelque chose qui sublimait celui qui le ressentait. Cette sublimation, je ne crois pas l'avoir jamais ressentie.
Il n'empêche que le temps s'écoulant j'aspire à plus que le résultat obtenu par ma main si habile soit-elle. J'ai à nouveau cette envie qui me tenaille les testicules, qui est demanderesse de voir un corps nu, avec ses fesses et une queue qui s'offrent.
J'ai pourtant le choix avec le petit Stefano qui est là à quelques mètres, qui me regarde d'un air interrogateur en se demandant ce qui m'arrive, pourquoi je l'évite et pour quelle raison je ne me douche plus dans les communes.
Dans un tiroir, j'ai toujours ce petit papier sur lequel il est écrit en toutes lettres "cela serait sympathique de se revoir" et en chiffre un numéro de téléphone au bout duquel un certain Carlo répondrait. Notre rencontre avait été un peu glauque dans ce bar sans aucun charme et je ne pensais pas revoir mon partenaire qui devait être puceau malgré ses quarante ans bien sonnés, même s'il ne les faisait pas. Cela avait été ma première occasion coquine et une première fois, même limitée à peu de chose, cela ne s'oublie pas si facilement. La seconde chose qui m'attire chez lui, c'était cette petite phrase "Excuse-moi, mais c'est la première fois". C'était sa première fois, pour moi aussi c'était une première fois. Nous étions donc sur un plan d'égalité, nous serions ensemble pour découvrir ce que nous voulions trouver.
Sylvio, s'est spécial. Ce n'est pas un débutant, il doit même avoir une grande expérience qu'il doit, j'en suis presque certain, partager avec Son Éminence qui avait peut-être été son mentor ! Mais voilà, Sylvio doit être le seul qui domine cette branche particulière de l'anatomie et des sens. L'inconvénient c'est S.E. car cela me dérange cette idée qu'un vieillard puisse participer à ma formation, même sans être forcément actif. Mais si je suis honnête, je dois admettre que la perspective d'un voyeur est assez excitante. Je bande.
Finalement c'est le sort qui en a décidé : j'ai croisé Carlo dans une rue piétonnière non loin de chez moi. Il m'a tout de suite reconnu a eu l'air franchement content de me revoir. Nous nous sommes assis sur un banc, la température est agréable et nous avons mieux fait connaissance. Il est enseignant latin et grec dans un internat catholique avec des élèves âgés de seize à dix-huit ans, il aime son métier. Il habite dans un petit immeuble laïque attenant à son lieu de travail où il occupe un appartement de trois chambres plus pièce de séjour, cuisine et sanitaires. Il en est propriétaire grâce à gain important de la loterie nationale italienne. Un comble comme il me le dit pour un prêtre. Le soir tombe, il commence à faire plus frais d'autant qu'un petit vent s'est levé. Il me propose de venir chez lui pour un apéritif et ensuite de partager un risotto maison. Rien dans son attitude ne dénote une arrière-pensée, sinon un acte amical vis-à-vis d'un étranger perdu à Rome. J'accepte et découvre un appartement agréable situé dans une arrière-cour donnant sur l'internat où il travaille. Il ouvre une bouteille de Soave très agréable même si un peu doux pour moi. Il faut dire que je ne suis pas un spécialiste mais j'apprécie un bon vin. Lorsque Carlo se rend en cuisine pour préparer le risotto, je regarde sa bibliothèque richement achalandée avec de nombreux ouvrages d'histoire qui m'intéressent beaucoup. En regardant pas la fenêtre, je constate que la vue plonge non comme je l'avais cru sur des salles de classe mais sur les chambres des internes. J'ai juste le temps d'entrevoir un jeune en slip qui est en train de tirer un rideaux : il ne doit pas s'ennuyer le Carlo ! Je me fais la réflexion que les fenêtres des étages supérieurs de l'internat doivent bénéficier d'une vue plongeante sur les pièces de mon compagnon. Le risotto aux truffes de Carlo est parfait et le bouteille de Barollo accompagne parfaitement ce plat. En sortant de table, mon équilibre est légèrement instable tout comme du reste mon hôte qui, fort heureusement avait troqué sa soutane contre un pantalon en lin beige et un T-shirt adéquat. Son pantalon n'est pas neuf et comme son corps a dû évoluer, il le serre un peu plus que normal. Les cafés sont sur une table basse et deux petits verres de grappa nous attendent. La soirée promet d'être sympathique, heureusement que mon logement n'est qu'à quelques centaines de mètres.
Nous sommes assis côte à côte à regarder de très belles reproductions de sculptures antiques et contemporaines tout en sirotant notre petit verre de grappa, sauf que ce n'est pas le premier et il n'est pas certain que ce soit le dernier ! Nos gestes sont devenus plus lents, nos commentaires deviennent plus futiles en même temps qu'un peu embrouillés. Nous avons tendance à nous éterniser sur des sculptures plus érotiques en nous étonnant de l'habileté des sculpteurs et de la patience des modèles. Nous en sommes même à nous demander si les modèles pouvaient avoir une érection ce qui pouvait devenir gênant !
Carlo fait un mouvement un peu brusque pour attraper le bouteille d'alcool ce qui me fait perdre l'équilibre et d'assis je me retrouve allongé, la tête sur le haut de ses cuisses. Je reste dans cette position reposante d'autant qu'une barre se dessine devant mon visage et qu'une odeur que je commence à connaître me procure un léger vertige. Nous sommes tous les deux parfaitement immobiles, une de ses mains est sagement posée sur ma poitrine, à proximité de mes tétons légèrement érigés. Il ne doit certainement pas manquer de remarquer la protubérance de mon pantalon, à la hauteur de mon entre-jambe. Nous sommes toujours immobiles, comme figés par la situation dans laquelle nous nous retrouvons. Son regard passe de mon entre-jambe à mes yeux alors que je sens son sexe qui devient de plus en plus volumineux au point que le tissu en lin de son vêtement dessine parfaitement les courbes et même certains détails de son anatomie. Mon visage, ma bouche se trouvent plaqués contre sa bite, je n'aurais plus qu'à ouvrir la bouche pour avoir les prémisses d'une nouvelle sensation. Je suis bien et je n'éprouve pas le besoin d'aller plus loin. Carlo a les yeux fermés et on pourrait croire qu'il dort ou tout au moins qu'il sommeille si ce n'est sa main qui ne reste pas totalement inactive. Par-dessus le tissu, lentement et presque avec tendresse, elle va de mon ventre vers mon pubis, contourne mon sexe en ne faisant que l'effleurer comme par inadvertance. Finalement elle descend sous mes testicules et s'arrête quelques instants au-dessus de ma rondelle, protégée par une double couche de tissu car bien sûr je porte un slip.
Cette inactivité active dure longtemps lorsque soudain je sens une montée irrésistible venant de mes deux boules pour éclater au grand jour dans mon sous-vêtement. Quelques instants plus tard, je sens sur mon nez la violence des jets de sperme de mon ami, j'aurais presque pu humecter mes lèvres avec son jus ce qui me fait penser que lui ne porte pas de slip.
Je suis un peu frustré par cette fin brutale qui ne met pas fin à mon érection. Je décide de rentrer chez moi en espérant que je ne croise pas trop de monde car notre jouissance est largement visible. Nous nous promettons de nous revoir, sans rien fixer. J'arrive chez moi et en arrivant à mon étage vaguement éclairé par des veilleuses bleues, je vois Stefano, nu bien évidemment, qui sort des douches !
- Gardien / Avez-vous un rendez-vous car normalement il ne reçoit plus personne
- Moi / Non, mais c'est très personnel
- Gardien / S.E. est très malade et il ne se lève pratiquement plus. Je regrette jeune homme
- Moi / S'il vous plait, dite-lui juste que c'est Matthieu
- Gardien / bon, je vais le lui dire mais je doute fort qu'il vous reçoive
Après avoir attendu un bon moment, j'allais partir lorsque la lourde porte s'ouvrit
- Gardien, tout souriant / Je ne sais pas qui vous êtes, mais à votre nom il a eu un immense sourire et m'a dit "mais bien sûr, aidez-moi à m'habiller". Il avait l'air tout heureux.
Je suis le gardien qui me fait entrer dans un petit salon où S.E. est assise. Il veut se lever mais aurait perdu l'équilibre si je ne m'étais pas précipité pour l'aider. Il me regarde dans les yeux un bon moment puis me prend dans ses bras et m'embrasse avec tendresse sous le regard ébahi du gardien.
- Matthieu, comme je suis heureux de te voir une dernière fois. Toi et Ludovico vous faites partie de mes plus beaux souvenirs même si votre relation n'était pas des plus orthodoxe, tant sans faut.
Il continue à me regarde lorsqu'il me fait la remarque que je n'ai pas l'air vraiment heureux et que… et à ce moment je fonds en larme. Il me laisse pleurer jusqu'à ce que je me calme et il me tend un mouchoir pour essuyer mes yeux. Je me tais, de temps à autre j'étouffe un sanglot puis je commence à parler, je lui dit tout, mes doutes et mes espoirs, mes déceptions et mes envies, ma volonté de poursuivre et réussir mes recherches postuniversitaires. Quand j'ai fini, il y a un long silence plein d'un amour véritable, comme entre le fils et le père que je n'ai jamais vraiment eu.
- Tu vois me dit-il, il est temps que je quitte cette vie que j'ai tant appréciée et qu'aujourd'hui je ne reconnais plus. Tu dois vivre dans et avec ton époque, avec les mœurs tels qu'ils sont admis aujourd'hui. Si tu aimes les garçons et les hommes, aime-les mais n'oublie jamais que ce que tu fais ne doit jamais, jamais te faire perdre le respect que tu te dois. Nous discutons longuement, tard dans la soirée. Je sens qu'il est épuisé. J'étais sur le seuil de la pièce lorsqu'il murmura "soyez heureux tous les deux*
Dans ces deux mots, je vois comme une bénédiction pour ce que je suis et ce que je fais de mon existence mais sans avoir enregistré qu'il avait prononcé le nom de Ludovico.
Tout va vite, trop vite pour moi, le décalage entre ma vie en montagne et celle que je commence à mener à Rome est énorme même si je me rends bien compte que les découvertes de mon corps et de celui des autres ne me déplaisent pas, bien au contraire, cela m'attire et c'est justement ce qui m'effraye. Assis dans un fauteuil, je somnole tout en pensant à Sylvio et à Stefano, j'ai défait ma ceinture et ma main caresse mon sexe qui manque d'espace. Je me suis même assoupi un moment et c'est une série de spasmes et un flot de sperme chaud et odorant qui me ramène sur terre. Je transpire, mon corps tremble alors que mon sexe est sorti de son domaine. Je le regarde avec une certaine tendresse malgré qu'il m'en ait mis partout, je le trouve beau. Je le caresse doucement pour le remercier : il recommence à prendre du volume.
Après cette rencontre, je suis redevenu très sage et je me contente d'une branlette matinale, parfois aussi le soir au moment de me coucher. Cela ne m'empêche pas de penser, et parfois de m'exciter, aux trois hommes dont j'avais tenu les sexes dans ma main, à qui j'avais peut-être donné du plaisir et qui m'en avait éventuellement procuré. Ce que j'avais ressenti, était-ce véritablement du plaisir ou uniquement l'assouvissement d'une nécessité purement mécanique ? Ce que j'avais pu lire ou entendre par les jeunes de mon âge le plaisir, orgasmique ou non, était quelque chose de particulier, quelque chose qui sublimait celui qui le ressentait. Cette sublimation, je ne crois pas l'avoir jamais ressentie.
Il n'empêche que le temps s'écoulant j'aspire à plus que le résultat obtenu par ma main si habile soit-elle. J'ai à nouveau cette envie qui me tenaille les testicules, qui est demanderesse de voir un corps nu, avec ses fesses et une queue qui s'offrent.
J'ai pourtant le choix avec le petit Stefano qui est là à quelques mètres, qui me regarde d'un air interrogateur en se demandant ce qui m'arrive, pourquoi je l'évite et pour quelle raison je ne me douche plus dans les communes.
Dans un tiroir, j'ai toujours ce petit papier sur lequel il est écrit en toutes lettres "cela serait sympathique de se revoir" et en chiffre un numéro de téléphone au bout duquel un certain Carlo répondrait. Notre rencontre avait été un peu glauque dans ce bar sans aucun charme et je ne pensais pas revoir mon partenaire qui devait être puceau malgré ses quarante ans bien sonnés, même s'il ne les faisait pas. Cela avait été ma première occasion coquine et une première fois, même limitée à peu de chose, cela ne s'oublie pas si facilement. La seconde chose qui m'attire chez lui, c'était cette petite phrase "Excuse-moi, mais c'est la première fois". C'était sa première fois, pour moi aussi c'était une première fois. Nous étions donc sur un plan d'égalité, nous serions ensemble pour découvrir ce que nous voulions trouver.
Sylvio, s'est spécial. Ce n'est pas un débutant, il doit même avoir une grande expérience qu'il doit, j'en suis presque certain, partager avec Son Éminence qui avait peut-être été son mentor ! Mais voilà, Sylvio doit être le seul qui domine cette branche particulière de l'anatomie et des sens. L'inconvénient c'est S.E. car cela me dérange cette idée qu'un vieillard puisse participer à ma formation, même sans être forcément actif. Mais si je suis honnête, je dois admettre que la perspective d'un voyeur est assez excitante. Je bande.
Finalement c'est le sort qui en a décidé : j'ai croisé Carlo dans une rue piétonnière non loin de chez moi. Il m'a tout de suite reconnu a eu l'air franchement content de me revoir. Nous nous sommes assis sur un banc, la température est agréable et nous avons mieux fait connaissance. Il est enseignant latin et grec dans un internat catholique avec des élèves âgés de seize à dix-huit ans, il aime son métier. Il habite dans un petit immeuble laïque attenant à son lieu de travail où il occupe un appartement de trois chambres plus pièce de séjour, cuisine et sanitaires. Il en est propriétaire grâce à gain important de la loterie nationale italienne. Un comble comme il me le dit pour un prêtre. Le soir tombe, il commence à faire plus frais d'autant qu'un petit vent s'est levé. Il me propose de venir chez lui pour un apéritif et ensuite de partager un risotto maison. Rien dans son attitude ne dénote une arrière-pensée, sinon un acte amical vis-à-vis d'un étranger perdu à Rome. J'accepte et découvre un appartement agréable situé dans une arrière-cour donnant sur l'internat où il travaille. Il ouvre une bouteille de Soave très agréable même si un peu doux pour moi. Il faut dire que je ne suis pas un spécialiste mais j'apprécie un bon vin. Lorsque Carlo se rend en cuisine pour préparer le risotto, je regarde sa bibliothèque richement achalandée avec de nombreux ouvrages d'histoire qui m'intéressent beaucoup. En regardant pas la fenêtre, je constate que la vue plonge non comme je l'avais cru sur des salles de classe mais sur les chambres des internes. J'ai juste le temps d'entrevoir un jeune en slip qui est en train de tirer un rideaux : il ne doit pas s'ennuyer le Carlo ! Je me fais la réflexion que les fenêtres des étages supérieurs de l'internat doivent bénéficier d'une vue plongeante sur les pièces de mon compagnon. Le risotto aux truffes de Carlo est parfait et le bouteille de Barollo accompagne parfaitement ce plat. En sortant de table, mon équilibre est légèrement instable tout comme du reste mon hôte qui, fort heureusement avait troqué sa soutane contre un pantalon en lin beige et un T-shirt adéquat. Son pantalon n'est pas neuf et comme son corps a dû évoluer, il le serre un peu plus que normal. Les cafés sont sur une table basse et deux petits verres de grappa nous attendent. La soirée promet d'être sympathique, heureusement que mon logement n'est qu'à quelques centaines de mètres.
Nous sommes assis côte à côte à regarder de très belles reproductions de sculptures antiques et contemporaines tout en sirotant notre petit verre de grappa, sauf que ce n'est pas le premier et il n'est pas certain que ce soit le dernier ! Nos gestes sont devenus plus lents, nos commentaires deviennent plus futiles en même temps qu'un peu embrouillés. Nous avons tendance à nous éterniser sur des sculptures plus érotiques en nous étonnant de l'habileté des sculpteurs et de la patience des modèles. Nous en sommes même à nous demander si les modèles pouvaient avoir une érection ce qui pouvait devenir gênant !
Carlo fait un mouvement un peu brusque pour attraper le bouteille d'alcool ce qui me fait perdre l'équilibre et d'assis je me retrouve allongé, la tête sur le haut de ses cuisses. Je reste dans cette position reposante d'autant qu'une barre se dessine devant mon visage et qu'une odeur que je commence à connaître me procure un léger vertige. Nous sommes tous les deux parfaitement immobiles, une de ses mains est sagement posée sur ma poitrine, à proximité de mes tétons légèrement érigés. Il ne doit certainement pas manquer de remarquer la protubérance de mon pantalon, à la hauteur de mon entre-jambe. Nous sommes toujours immobiles, comme figés par la situation dans laquelle nous nous retrouvons. Son regard passe de mon entre-jambe à mes yeux alors que je sens son sexe qui devient de plus en plus volumineux au point que le tissu en lin de son vêtement dessine parfaitement les courbes et même certains détails de son anatomie. Mon visage, ma bouche se trouvent plaqués contre sa bite, je n'aurais plus qu'à ouvrir la bouche pour avoir les prémisses d'une nouvelle sensation. Je suis bien et je n'éprouve pas le besoin d'aller plus loin. Carlo a les yeux fermés et on pourrait croire qu'il dort ou tout au moins qu'il sommeille si ce n'est sa main qui ne reste pas totalement inactive. Par-dessus le tissu, lentement et presque avec tendresse, elle va de mon ventre vers mon pubis, contourne mon sexe en ne faisant que l'effleurer comme par inadvertance. Finalement elle descend sous mes testicules et s'arrête quelques instants au-dessus de ma rondelle, protégée par une double couche de tissu car bien sûr je porte un slip.
Cette inactivité active dure longtemps lorsque soudain je sens une montée irrésistible venant de mes deux boules pour éclater au grand jour dans mon sous-vêtement. Quelques instants plus tard, je sens sur mon nez la violence des jets de sperme de mon ami, j'aurais presque pu humecter mes lèvres avec son jus ce qui me fait penser que lui ne porte pas de slip.
Je suis un peu frustré par cette fin brutale qui ne met pas fin à mon érection. Je décide de rentrer chez moi en espérant que je ne croise pas trop de monde car notre jouissance est largement visible. Nous nous promettons de nous revoir, sans rien fixer. J'arrive chez moi et en arrivant à mon étage vaguement éclairé par des veilleuses bleues, je vois Stefano, nu bien évidemment, qui sort des douches !