Ah ici aussi nous avançons tranquillement pour nous retrouver là où nous nous étions arrêtés encore quelques chapitres délicieux et la suite, enfin!
Bisous
ALain
(31-07-2020, 06:43 PM)AL gayman link a écrit :Ah ici aussi nous avançons tranquillement pour nous retrouver là où nous nous étions arrêtés encore quelques chapitres délicieux et la suite, enfin!
Bisous
ALain
Oui plus que 2 ou 3 chapitres et ici on a le droit à la version originale
— Bah quoi, faut bien savoir ça, nan ? D’ailleurs c’est lequel qui fait la femme ? Et tiens, tant que j’y pense, du coup vous allez devenir coiffeur ou décorateur d’intérieur ?
— Alors là, Thomas, c’est trop ! Dans ta chambre, tout de suite !
Il se leva et partit d’un pas rapide. Nicolas avait presque les larmes aux yeux, Jeanne était choquée, Patrick avait l’air furieux et, quant à moi, je me sentais vide, les propos que Thomas venait de tenir m’avaient gêné et choqué. Après, il était jeune…
Donc, après un dessert dans une ambiance assez refroidie, j’ai expliqué à Nicolas qu’il valait mieux que je parte, afin qu’ils puissent parler en famille.
Quand je suis arrivé chez moi, ma mère fut étonnée de me voir revenir si tôt. Elle me questionna pour savoir pourquoi je rentrais si tôt, je lui ai expliqué ce qui s’était passé. Elle me dit que Thomas était jeune et que ses questions étaient maladroites, mais qu’elles n’avaient sûrement pas le but de blesser ou choquer. J’espère qu’elle disait vrai et qu’il n’était pas homophobe.
Dans la soirée, j’ai envoyé un message à Nicolas pour savoir ce qui s’était passé depuis mon départ. Il me dit que son frère l’avait insulté au moins cinq ou six fois en le traitant de « sale PD ». Il m’a aussi dit que son père s’était énervé et avait mis Thomas dans la voiture et l’avait ramené à l’internat.
Le lundi, quand je suis arrivé au lycée, j’ai vu que Philippe était seul dans un coin et j’ai même cru voir des larmes. J’ai donc demandé à Henri s’il savait quelque chose, vu qu’il est toujours au courant des dernières infos. Il m’a dit que Justine l’avait quitté pour un autre qu’elle venait de rencontrer. Quand j’ai entendu ça, j’ai ressenti comme une satisfaction, mais aussi un peu de peine pour lui car je sais un peu ce qu’il peut ressentir…
Puis Nicolas est arrivé, il me raconta que son père était resté énervé tout le week-end. Il a passé tout le dimanche à couper du bois. Il me dit aussi que ses parents s’excusaient pour le comportement que Thomas avait eu, je lui ai dit que ce n’était pas grave et que Thomas changerait avec le temps.
Lors de la pause méridienne, Jean est venu nous voir et nous a dit qu’il faisait un petit truc pour ses 17 ans et que, du coup, Nicolas et moi étions invités. Dès que j’ai eu un instant de libre, je suis vite allé voir Marie :
— Marie, faut qu’on voie un truc ensemble !
— C’est quoi ?
— Pour l’anniversaire de Jean.
— Ah oui, du coup c’est quoi ?
— Bah on pourrait lui offrir un beau cadeau si on se cotisait tous. Tu sais ce qui pourrait lui faire plaisir ?
— Euh… C’est plutôt à toi de trouver, vous vous connaissez depuis la maternelle…
— Oui, pas faux. Je sais qu’il aime la photographie.
— Ah intéressant !
— Oui, je crois qu’il a eu un nouvel appareil y’a trois ou quatre semaines, donc un trépied ou un truc du genre.
— Ouais, mais il doit déjà avoir ça, non ?
— Je n’y avait pas pensé, mais tu dois avoir raison… Au pire, je peux demander à sa mère !
— Oui, ça me paraît être la meilleure solution pour savoir. Tu me dis dès que t’as des nouvelles, OK ?
— OK, je te dis ça.
Juste après cette conversation, j’ai directement envoyé un message à la mère de Jean pour savoir ce qui pourrait lui plaire, et bingo, il a cassé son trépied y’a deux semaines. Après c’est, con pour lui…
Du coup, avec les autres du groupe, on s’est cotisés et on a acheté un bon trépied à 120 balles.
Le vendredi soir, on est tous allé chez Jean pour son anniversaire. Sa mère nous a ouvert et nous a dit que Jean était dans sa chambre. On y est tous allé, et on lui a offert son cadeau. Il était tout content. Il a sorti son nouvel appareil pour le mettre dessus et, surprise, il ne va pas dessus…
Il nous a dit que ce n’était pas grave car il va avec son ancien appareil qu’il utilise toujours.
On a tous passé une super bonne soirée, Jean nous a même fait essayer son nouvel appareil. C’était dingue la qualité des photos : même la nuit, on voyait super bien les détails.
On est à peu près tous partis vers minuit, mais, avant de partir, je suis allé voir Jean pour un peu lui parler :
— Jean ?
— Oui ?
— Ça va ?
— Bah oui, pourquoi ça n’irait pas ?
— Vu que la dernière fois, tu es parti en courant et en pleurant…
— Ah oui, je m’en souviens…
— Je ne vois pas pourquoi on t’en voudrait avec Nicolas, donc, si t’as quelque chose sur le cœur, tu peux me le dire.
— Oui oui, je sais mais je ne peux pas, car je t’aime beaucoup et t’es un super ami : on se connaît depuis la maternelle et je pense que perdre quelqu’un comme toi me ferait un vide…
— D’accord, je comprends totalement.
— Merci.
— Ne me remercie pas, allez je te laisse je dois y aller.
— Oui, Salut !
Quand je suis arrivé chez moi, j’ai repensé à cette soirée, et un chose était claire…
Quand je suis arrivé chez moi, j’ai repensé à cette soirée, et une chose était claire : Justine a fait circuler des photos de Nicolas et moi, mais elle n’a pas les compétences ni le matériel pour prendre des photos d’aussi bonne qualité et encore moins de nuit. Jean, lui, a ce matériel et les compétences. De plus, il nous a dit qu’il avait fait une chose horrible envers nous. Donc, Jean a sûrement pris ces photos et les a données à Justine, mais pourquoi ?
J’ai réfléchi à ça tout le week-end. Je n’en ai parlé à personne, au cas où je me trompais, et aussi pour comprendre sans qu’il se fasse « agresser » par tous les autres.
Le lundi matin, j’ai donc demandé à Jean de me rejoindre dans un coin de la cour du lycée pour le questionner :
— Jean, il faut qu’on parle.
— Bien sûr, c’est à propos de quoi ?
— Tu te souviens quand tu nous as dit, à Nicolas et moi, que tu avais fait une chose horrible ?
Son visage est passé d’un grand sourire, à une tête triste et gênée.
— Euh…oui…pourquoi ?
— Bah, je crois avoir découvert cette chose, donc j’aimerais que tu m’éclaires un peu.
— Ah d’accord, donc qu’est-ce que tu penses que j’ai fait… ?
— Alors, je pense que c’est toi qui as pris les photos de Nicolas et moi qui ont circulé dans le lycée.
Il baissa la tête et dit, avec une voix hésitante et tremblante :
— Oui… Oui c’est moi.
— Mais pourquoi ? On est potes depuis la maternelle !
— Oui, je sais, je ne sais même pas pourquoi j’ai fait ça, j’étais dans le parc pour tester la qualité nocturne de mon appareil, et là je vous ai vus, et j’ai pris des photos…
— Et dans la rue ?
— Oui, après je vous ai possiblement suivis…
Je me sentais comme trahi, mais je devais savoir la raison de ses actions :
— Mais je ne comprends pas : pourquoi tu as fait ça ?
Il hésita pendant quelques secondes, et me dit d’un ton sec et la voix tremblante :
— C’est parce que je t’aime…
— Pardon !?
— Oui, t’as bien compris, je t’aime, et cela depuis bientôt 3 ans.
— Mais pourquoi tu ne m’as jamais rien dit ? Tu savais que je n’avais aucun problème avec ça.
— Oui, mais il y a une différence entre être ami avec une personne homosexuelle et être ami avec une personne homosexuelle qui t’aime…
— Mais tu crois vraiment que je t’aurais laissé tomber comme une merde parce que tu m’aimais ?
— Non, mais j’avais peur. Je pense que tu comprends, non ?
— Oui, un peu.
— Mais pourquoi t’as envoyé les photos à Justine ?
— En théorie, ce n’est pas moi. Je les ai envoyées depuis une fausse adresse mail…
— Oui, d’accord, mais pourquoi ?
— Quand j’ai vu que Nicolas et toi, vous vous aimiez, je suis devenu furieux. Je ressentais comme de la jalousie, et je me suis dit que, peut-être, si tout le monde le savait… vous auriez rompu à cause de la pression ou je ne sais quoi… désolé.
— Hum d’accord, je comprends que tu aies pu être furieux, jaloux ou tout ce que tu veux, mais je crois que, pour l’instant, je ne peux pas te pardonner. Il va me falloir du temps…
— Oui, oui, je comprends… et s’il te plaît, ne le dis à personne.
— Non, t’inquiète pas, je sais ce que ça fait de vouloir prendre son temps pour s’assumer, même si parfois des éléments accélèrent les choses…
Et je suis parti. J’avais le sentiment d’avoir été trahi par mon meilleur ami, qui me plantait un magasin de couteaux dans le dos. Je ne savais même pas quoi penser de la situation, il fallait que j’en parle à Nicolas.
En fin de Journée, j’ai donc invité Nicolas chez moi pour parler de ce que j’avais appris ce matin.
Quand il est rentré dans ma chambre, il me dit avec une voix très sûre :
— C’est à propos de Jean ?
— Comment tu sais ? Et qu’est-ce que tu sais ?
— Je ne sais rien, mais ce matin, après ta petite conversation avec Jean, tu as éclaté une poubelle en deux, tu avais l’air un peu énervé, et Jean n’est pas venu nous rejoindre de la journée, donc…
— Oui, pas faux…
— Donc, il se passe quoi ?
— OK, je te le dis, mais tu ne t’énerves pas.
— Promis.
— C’est Jean qui a pris les photos de nous deux qui ont circulé.
— QUOI ?! MAIS JE VAIS LE TUER !
— T’avais dit que tu ne t’énerverais pas.
— Oui, désolé.
— Bref, je vais tout t’expliquer.
J’ai donc raconté à Nicolas ce que Jean m’a dit ce matin, il n’avait pas d’expression faciale particulière, même s’il paraissait plutôt pensif. Quand j’eus fini, il n’a rien dit, un silence régnait dans la pièce Ce silence fut rompu au bout de plusieurs minutes par une grande inspiration de sa part, suivie de quelques mots :
— Honnêtement, je ne sais pas quoi penser ni faire.
— Moi non plus, j’espérais que tu saurais quoi faire.
— Oui, je pense qu’il va falloir du temps pour que je puisse le regarder dans les yeux.
— Oui, moi aussi, mais après je pense qu’il ne savait pas trop ce qu’il faisait.
— Oui, peut-être, mais ça n’excuse rien ! On assume ses actes, peu importe les circonstances !
— Oui, mais je te trouve un peu dur, non ?
— Julien… On a eu beaucoup de chance, tu sais pourquoi ?
— Euh, non pas trop.
— Car avec l’histoire de ces photos, on aurait pu tomber sur des homophobes et se faire tabasser.
— Oui, pas faux
— Donc, moi il va me falloir du temps.
Nicolas disait vrai, mais j’ai du mal à en vouloir à Jean, il faut que je réfléchisse.
— Dis-moi Julien ?
— Oui ?
— Toi, tu ressens des choses pour Jean ?
— Tu ne serais pas jaloux, par hasard ?
— Non, pas du tout, c’est juste que je voulais savoir.
— OK. Non, je ne ressens rien pour lui, la seule personne que j’aime c’est toi
— Ooh…
Il se leva et m’embrassa.
Plus tard dans la soirée, alors que j’embrassais Nicolas une dernière fois avant qu’il parte, la porte de ma chambre s’ouvrit subitement. C’était ma mère :
— Oh ! Je vous dérange, peut-être ?
— Non, pas du tout, Nicolas allait partir.
— OK, t’as pensé à souhaiter un bon anniversaire à ton père ?
— Ah, c’est aujourd’hui ?
— Oui, Julien…
Après que Nicolas soit parti, j’ai donc pris mon téléphone et j’ai envoyé un message à mon « père ».
Aucune réponse dans l’heure qui suivit. Je décidais donc d’attendre, pour voir s’il me répondait.
La semaine s’est déroulée plutôt bien. Jean s’est éloigné du groupe, et il m’a fait transmettre via Marie qu’il reviendrait quand Nicolas et moi lui aurions pardonné.
Le mercredi, mon père a enfin répondu à mon message :
Papa :
Mercredi 17h46
— Bonjour, fils, merci. Comment vas-tu ?
— Bien, et toi ?
— Moi, je vais bien. J’ai retrouvé quelqu’un dans ma vie, j’aimerais beaucoup que tu la rencontres. Elle a un fils de ton âge, en plus.
— D’accord, je veux bien la rencontrer. Je suis juste un peu dégoûté que tu me parles comme si de rien n’était.
— Comment ça ?
— Bah, ça fait 5 ans qu’on ne s’est pas vus. Tu n’es même pas venu me voir à l’hôpital quand je me suis fait tabasser…
— Julien, tu sais très qu’avec mon travail, je n’ai pas le temps de te recevoir ou de venir te voir quelque part.
— Donc, tu n’as pas le temps pour ton fils, c’est ça ?
— Je n’ai pas dit ça. Je dois te laisser. J’appellerai ta mère pour lui dire quand je viendrai te chercher.
— D’accord, au revoir…
Je ne savais pas si je ressentais du dégoût ou de la rage, peut être bien les deux… Comment un homme peut-il ne pas parler à son fils ni le voir pendant 5 ans, et revenir comme ça et se servir de son métier comme excuse ?
J’avais besoin de penser à autre chose, j’ai donc fait une des seules choses qui me calment (à part Nicolas) : j’ai pris une feuille et un crayon, je me suis assis derrière mon bureau, j’ai saisi mon crayon et j’ai commencé à dessiner. Les lignes s’inventent sur la feuille, les traits se succèdent, et les formes se dessinent. Le résultat final apparait : un visage qui m’est fort familier, des cheveux bruns, fins et légèrement ébouriffés, des yeux verts et brillants, de longs cils, des traits fin et sinueux. Bref, le visage de Nicolas.
Soudain, quelqu’un toqua à la porte et la voix de ma mère retentit. J’ai ouvert mon tiroir, mis le dessin et je suis allé ouvrir la porte :
— Oui ?
— Je viens d’avoir ton père au téléphone. C’est vrai que tu as vu avec lui pour aller chez lui ?
— Hum…oui, c’est parce qu’il veut me présenter sa nouvelle nana.
— Oh, d’accord.
— Oui, du coup, il vient me prendre quand ?
— Au lycée, à la fin des cours vendredi.
— OK.
— Tu faisais quoi, pour être enfermé dans ta chambre ?
— Oh ! Euh, rien, je lisais.
— Hum, hum… Après tout, ça ne me regarde pas.
Et elle retourna en bas.
Le lendemain, en arrivant au lycée, Nicolas me demanda si je voulais venir chez lui ce week-end. Thomas revenait et ce serait l’occasion de repartir sur de nouvelles bases. De plus, on irait tous à la pêche. Je lui ai donc expliqué que j’aurais aimé, mais que, ce week-end, j’allais chez mon père. Il avait l’air un peu déçu, même s’il essayait de le cacher.
Le vendredi, à la fin des cours, j’ai remarqué que beaucoup de regards étaient orientés vers la même direction, ou plutôt la même voiture… Une Aston Martin Vantage… Et qui était à l’intérieur ? Mon père… Moi qui n’aime pas me faire remarquer, c’était foutu...
J’ai salué Nicolas, et je me suis avancé vers mon père. Je me suis penché à sa fenêtre, et j’ai dit :
— Salut, papa, ça va ?
— Dépêche de monter en voiture, on va être en retard.
Je sens que ce week-end va être sympa !
Nous sommes partis sous les regards de tout le monde. Après quelques minutes de silence, j’ai essayé de reprendre la conversation :
— Du coup, ça va ?
— Oui, et toi ?
— Oui, oui, ça va.
— Le lycée, ça va ?
— Oui, on peut dire ça.
— T’as une copine ?
— Alors, euh, comment dire…
— Oui ou non ?
— Oui.
— Ah ! Elle s’appelle comment ?
— Nicole, elle s’appelle Nicole…
— OK. Oh, je t’ai pas dit, y’a un petit truc pour toi derrière.
— Le bouquet de rose, c’est pour moi ?
— Non, le truc en dessous ! Réfléchis un peu.
Je soulève le bouquet, et je trouve un carton. Je le prends, le mets sur mes genoux et lis les inscriptions :
— Nouveau Alienware Aera-51 : intel® Core™ i7-10700K de 10e génération (8 cœurs, 16 Mo de mémoire cache, 3,8 GHz à 5,1 GHz avec Turbo Boost Max 3.0)
Windows 10 Famille 64 bits, anglais, néerlandais, français, allemand, italien
Carte graphique NVIDIA® GeForce® RTX 2070 SUPER™ avec 8 Go de mémoire GDDR632 Go de mémoire DDR4 bicanale à 2 933 MHz ; jusqu‘à 64 Go)
1 To (2 disques SSD M.2 PCIe de 512 Go) RAID0 [démarrage] + disque dur de 1 To à 7 200 tr/min [stockage]
Je regarde discrètement le prix de ce genre de choses. Sur le site officiel du constructeur, ça vaut 3 798,47€ !
— Mais, papa, t’es fou ! T’as vu le prix de ce genre de choses ?
— Oui je sais, c’est pas ouf, on fait mieux, mais j’étais pressé. J’ai pris le premier, ça te plaît ?
— Euh...oui merci
— De rien, ça me fait plaisir, dit-il tout en me passant la main dans les cheveux.
Après environ vingt minutes de route, nous somme arrivés dans un quartier que je ne connaissais pas. On était bien loin des petites maisons pavillonnaires, les maisons à vue d’œil faisaient au moins 200m².
— Euh, dis-moi, tu as déménagé depuis la dernière fois ?
— Oh, depuis 5ans, j’ai déménagé 3 ou 4 fois, et y’a deux ans, j’ai trouvé une maison dans ce quartier.
— Ah d’accord. Ton métier doit rapporter ! D’ailleurs, tu fais quoi ?
— Je suis trader.
— Quoi ?
— Gérant d’actif en bourse.
— D’accord.
— Regarde on est arrivé.
J’ai regardé devant moi et j’ai vu une énorme maison avec une grande allée devant.
— C’est ici ?
— Oui, je ne suis pas peu fier de ce petit bijou !
— Je me doute.
Un fois rentré, j’ai pu découvrir un intérieur qui était dans la continuité de la maison : moderne et épuré.
Le téléphone de mon père se mit à sonner :
— Oh, c’est mon bureau, je dois répondre. Monte à l’étage, je t’ai fait une chambre vite fait.
Et il est parti dans un des nombreux couloirs. Je suis monté à l’étage, et j’ai découvert une grande chambre. Plusieurs détails ont attiré mon attention : une table à dessin, une guitare, et un coffre. Je me suis approché du coffre, je l’ai déverrouillé quand quelqu’un sonna à la porte. Je suis donc descendu, dans le hall d’entrée mais personne n’était là. Mon père m’appela :
— Julien ! Viens que je te présente Corine et son fils.
Salut Ivan,
je viens de dévorer ton récit d'un coup!
Super, j'aime bien!
Ils sont bien attachant les deux ados.
Le fils de Corine, je pense, mais je peux me tromper, ne serait-ce pas Philippe ?
J'en saurai plus lors de la prochaine suite.
Très bon week-end à toi.
Je t'embrasse!
Philou
(01-08-2020, 03:12 PM)Philou0033 link a écrit :Salut Ivan,
je viens de dévorer ton récit d'un coup!
Super, j'aime bien!
Ils sont bien attachant les deux ados.
Le fils de Corine, je pense, mais je peux me tromper, ne serait-ce pas Philippe ?
J'en saurai plus lors de la prochaine suite.
Très bon week-end à toi.
Je t'embrasse!
Philou
Salut Philou ,
Heureux de savoir que ça te plaise, le fils de Corine, il faudra attendre, mais tout est possible.
Merci, bon week-end à toi aussi!
Coucou Ivano,
Et bien nous avançons encore…………
Ca fait plaisir de retrouver un texte inchangé le plaisir est toujours aussi grand même si c'est pour moi une relecture.
Bisous
ALain
Non, mais c’est une blague ! Je rentre dans le salon, et qui est la première personne que j’aperçois ? Philippe.
Je reste là, debout, sans rien dire. Je n’arrive pas à y croire : sur je ne sais combien de femmes, il a fallu que ça tombe sur elle ! J’ai été sorti de mon immobilisme par mon père :
— Alors, Julien, tu ne vas pas rester là sans rien dire ?
Je me suis donc avancé vers cette femme :
— Bonjour, Julien. Moi c’est Corine.
— Ravi.
— Et là c’est mon fils Ph…
— Philippe…
— Ah, vous vous connaissez ?
Philippe eut un sourire et dit :
— Bien sûr qu’on se connaît, on est dans le même lycée.
— Bah, c’est cool ! ajouta mon père.
Après quelques minutes sur le canapé, pour faire plus ample connaissance, Corine me posa une question :
— Comment vous vous êtes connus, avec Philippe ?
A cet instant, j’ai hésité à dire la vérité, car, si je dis ce qui s’est réellement passé, je risque de mettre un froid dans la conversation, voire dans leur couple.
— Ah, très bonne question.
— Oui, et du coup ?
— Eh, bah, si je me souviens bien, j’étais venu voir ma copine que je n’avais pas vue depuis 2 semaines, et quand je suis arrivé, Philipe et elle étaient en train de s’embrasser…
Philipe manqua de s’étouffer avec son verre de jus d’orange, un silence s’est installé brutalement. Mon père essaya donc de détendre l’atmosphère :
— C’est original comme rencontre !
— Oui.
— Mais, Julien, c’est du passé, et maintenant tu as une autre copine…
Philippe éclata de rire. Mon père l’interrogea donc :
— J’ai dit quelque chose de drôle ?
— Non, non, monsieur.
— Pourquoi tu rigoles alors ?
— C’est parce que… Ils forment un très beau couple.
J’avais presque une goutte de sueur qui coulait, Corine et mon père avaient un peu retrouvé le sourire, et la conversation continua.
Au bout d’une dizaine de minutes, mon père m’adressa la parole :
— Tiens, Julien, tu vas montrer ta chambre à Philippe.
Nous nous sommes donc levés, et je l’ai conduit à ma chambre. Une fois arrivés dans celle-ci, il me regarda avec un grand sourire et me dit :
— Nicole ?
— Oui, j’ai dû improviser… et je t’en supplie, ne lui dis rien.
— Hum, faut voir, c’est un gros secret, donc si tu payes bien…
— T’es fou, je vais pas te payer !
— Dans ce cas, tu parleras de Nicolas à ton père.
— Non, je t’en supplie, je ferai tout ce que tu veux !
— Tout ce que je veux…
— Oui…
— Tu sais, en ce moment, j’ai des difficultés dans beaucoup de cours. Particulièrement en histoire géo, et il me semble que tu as une bonne moyenne dans cette matière. Combien déjà ?
— 17,86…
— Donc, j’ai un gros DM sur la colonisation britannique et son influence et tout le merdier… Tu me le fais et me l’envoies avant dimanche soir.
— Mais un truc comme ça, ça met du temps à le faire !
— Tu prendras le temps.
— En si peu de temps, la note ne sera pas super.
— Si ! Elle le sera, je veux un quinze minimum.
— Treize ?
— Seize.
— Quoi ?! Mais non !
— Bah, si. Tu négocies, donc j’augmente. Donc, seize minimum, ou ton père sait tout.
— OK…
— Ah, je crois que je commence à bien t’aimer, toi.
— Oui ! moi aussi…
Puis il jeta sur le lit et prit son téléphone. Quant à moi, je me suis redirigé vers ce coffre au fond de la chambre. Je me suis approché, j’ai saisi sa partie supérieure, quand mon père nous appela pour dîner.
Dans l’ensemble, le reste de la soirée s’est bien passé. Le soir, avant d’aller me coucher, j’ai un peu parlé à Nicolas. Je lui ai demandé comment s’était passée la journée pêche avec son père et son frère. Il m’a dit que son père avait annulé parce qu’il voulait que je sois là. Je me suis senti touché par l’attention.
Le lendemain, après avoir fait mes devoirs, j’ai attaqué le DM de Philippe. Il m’avait envoyé un mail avec ce qu’il avait commencé : il y avait juste le titre, et encore, il était bourré de fautes…
Après une presque nuit blanche, où je me suis assoupi cinq ou six minutes à plusieurs reprises, j’ai fini son DM : environ 25 pages sur la colonisation britannique et son influence sur la géopolitique actuelle.
Le Lundi matin, mon père m’amena au lycée en compagnie de Philippe. Quand Nicolas m’a vu descendre de la voiture, suivi de de Philippe, il avait l’air plus que perplexe. Avant de rejoindre Nicolas, j’ai donné à Philipe la clé USB contenant son DM, j’ai dit au revoir à mon père, mais ça ne s’est pas passé comme prévu :
— Au revoir, papa, à la prochaine.
— Bah, tu pourrais me présenter Nicole ?
J’ai senti la pression monter à l’intérieur de moi, et j’ai eu une idée :
— Oui, avec plaisir !
Je me suis dirigé vers les autres, et j’ai pris Marie dans mes bras :
— Oh, là, Julien, tu fais quoi là ?!
Tous les autres m’ont aussi regardé bizarrement.
— Tu peux me rendre un service ?
— Tout ce que tu veux, si tu me lâches.
— Oh oui, pardon.
— C’est quoi ce service ?
— Tu peux te faire passer pour ma copine auprès de mon père ?
— Pardon !?!
— Je t’en supplie, juste une fois.
— Bon, d’accord, mais pour une fois…
— Merci, merci, merci !
Marie et moi nous somme dirigés vers la voiture de mon père :
— Ah, tu dois être Nicole.
— Euh… Oui, oui, c’est moi
— Ravi de te connaitre, bon je dois y aller.
Il me salua, et partit :
— Merci, tu m’as sauvé la vie !
— Oh, carrément, et sois tu te trouves une autre « copine » soit t’es célibataire.
— Oui, oui, t’inquiète.
La sonnerie retentit et nous sommes tous allés en cours. Pendant la pause méridienne, j’ai raconté à Nicolas ce qui m’était arrivé ce week-end. Il m’a dit qu’il fallait que j’aille immédiatement dénoncer la chose. Si je le faisais, mon père saurait tout, et je ne savais pas s’il était ouvert sur ce genre de sujets… il fallait que je réfléchisse.
Alors que je parlais à Nicolas, Philippe est arrivé :
— Alors, ce ne serait pas mon beau-frère préféré que je vois là !
— Ta mère et mon père ne sont pas mariés, donc en théorie…
— Oui, oui, en s’en fout. J’ai eu ma note pour mon DM.
— Quoi déjà, mais tu l’as rendu ce matin ?
— Oui, on est trois ou quatre à l’avoir rendu.
— Ah, OK. Et du coup, ta note ?
— 19,75 !
— Ah, c’est une bonne note…
— Oui, ça change de 4, 5 ou au mieux 7 !
— C’est sûr !
— Je t’enverrai ce soir le nouveau sujet que j’ai reçu.
— OK…
Le mercredi, en début d’après-midi, à la fin du cours d’histoire, le professeur me demanda de rester :
— Julien, dis-moi, est-ce que tu connais un Philippe dans une autre classe de première ?
— Oui, pourquoi ?
— Tout à l’heure, je parlais à son professeur d’histoire, et il m’a dit que ce Philippe ne rendait jamais rien et, quand il rendait quelque chose, c’était plein de fautes et pas du tout développé. Or, la dernière fois que je l’ai vu, il a fait l’éloge de son élève qui s’est fortement mis au boulot et qui a rendu un travail d’excellence.
— Ah, et quel est le rapport avec moi ?
— J’ai donc demandé à lire ce travail, et j’ai reconnu plusieurs expressions, métaphores, etc… qui te sont propres.
— Et alors ?
— Je pense donc que tu as fait ce travail, et te connaissant, tu as été forcé. Je me trompe ?
— Non…
Et voila, on se retrouve où nous nous étions arrêté, ça fait du bien !
(02-08-2020, 03:54 AM)AL gayman link a écrit :Ah oui mon grand que ça fait du bien,
Maintenant en avant l'inconnu et l'aventure continue.
Réglons donc son compte à ce Philippe de merde lol
Bonjour Ivan,
j'avais donc vu juste, c'était bien Philippe qui se trouve être le fils de la nouvelle femme du père de Julien!
Par contre quel profiteur ce Philippe. C'est mais une sorte de maître chanteur!
Je sens que ça va barder car les profs ne sont pas nés de la dernière pluie.
Philippe dira-t-il au père de Julien que son fils est gay?
Bon dimanche!
Je t'embrasse!
Philou