01-08-2020, 09:29 PM
Chapitre 76 : Douzième jour des fêtes de la « double lune » (L’esprit résistera-t-il aux besoins du corps) (fin)
Voyant qu’Eldarian semble des plus curieux de connaître la suite, Conrad sourit malicieusement en retrouvant l’espoir que tout ne soit pas perdu entre eux deux.
Un coup d’œil rapide sur le haut-de-chausses de son ami semblerait bien confirmer que celui-ci est loin d’être indifférent à l’écoute de ses découvertes avec Gaétan.
Une idée lui vient alors à l’esprit pour précipiter un peu les choses, c’est donc toujours avec le même sourire qu’il se met sur les genoux face à Eldarian qui le regarde faire en l’observant bizarrement.
- (Conrad) Le mieux c’est que je te montre dans quelle position nous nous trouvions alors !!
- Dans tes rêves camarade !!
- C’est juste pour que tu comprennes, on reste habillé ne t’inquiète pas !!
Eldarian hésite un peu pour accepter, sentant bien l’excitation qui lui noue les reins depuis que Conrad le chauffe avec son histoire.
- Bon, d’accord !! Mais c’est juste pour voir, ne t’avise pas à faire autre chose !!
- Mais non, enfin !! Pour qui tu me prends ??
- Pour un gros pervers qui ne demande qu’à me prendre dans ses filets ! Hi ! Hi !
- Pffttt !! Déjà une je ne suis pas gros et pour le reste, tu es assez grand pour te défendre !! Allez !! Allonge-toi sur le dos que je te montre !!
- (Eldarian soupire) Pffttt !! D’accord, mais tu es prévenu !!
Eldarian se redresse alors pour mettre convenablement en place la couverture afin que l’humidité du sol ne vienne pas imprégner ses vêtements et il s’allonge ensuite dessus comme le lui a indiqué son ami, le voyant venir au-dessus de lui à quatre pattes son visage à quelques centimètres à peine de son sexe bandé à outrance.
Le fessier de Conrad étant donné qu’il est plus grand que lui, lui arrive au niveau du regard et ses deux belles fesses bien pommelées ne le laissent pas indifférent, se forçant même à ne pas les fixer pour regarder l’entrejambe de son ami qui dévoile alors le même état de bandaison que le sien.
C’est donc d’une voix plus aussi sûre d’elle qu’il reprend la parole.
- Humm !! J’imagine sans mal la vue que vous deviez avoir l’un de l’autre !!
- Sauf que c’est moi qui étais à ta place !! Donc pour revenir à ce jour-là, Gaétan m’avait pris le sexe en bouche et moi pour me faciliter la tâche, j’avais pris le sien d’une main pour lui rendre la pareille et nous avons commencé à nous sucer doucement pour ne pas jouir tout de suite comme nous avions pris l’habitude de le faire. Seulement ce jour-là je ne sais pas quelle envie m’a pris, mon autre main s’est mise à lui caresser les boules qui pendaient juste sous mon nez et, ce faisant, deux de mes doigts sont entrés à l’intérieur de ses fesses pour lui toucher le petit trou !! Gaétan s’est soudainement mis à frémir au contact, j’ai tout d’abord pensé que c’était parce que ça ne lui plaisait pas et d’ailleurs mon geste était complètement involontaire, aussi j’ai retiré vite fait mes doigts pour ne pas le gêner plus que ça !! Seulement le coquin a aussitôt trémoussé son derrière en sortant ma queue de sa bouche pour me demander de les remettre, disant que ça lui faisait une drôle d’impression et que ce n’était pas désagréable loin de là et qu’il avait juste été surpris de mon geste, mais qu’il aimait bien !! En me disant ça, il m’a fait la même chose et je dois dire que le soupir que j’ai poussé l’a tout de suite encouragé à frotter encore plus fort son index sur mon trou, ce qui d’ailleurs m’a donné l’idée de lui en faire tout autant !! Nous avons donc continué à nous sucer en nous frottant le trou du cul et le plaisir que nous sentions monter en nous était encore plus vif que d’habitude, c’est en jouissant dans sa bouche que ma main s’est crispée et qu’une phalange de mon doigt est entrée brusquement dans son fondement, le cri de plaisir qu’il a poussé alors m’a surpris, tout comme la manne de sperme qu’il m’envoyait dans la gorge et qui semblait ne pas vouloir s’arrêter, jusqu’à ce qu’il s’écroule sans force sur moi en m’étouffant presque avec son sexe !!
- Wouff ! Et bien dit donc !! C’était chaud !!
- Ça, tu peux le dire !! Du coup nous avons répété souvent la chose en rajoutant un puis deux autres doigts en les entrant de plus en plus profondément, nous donnant de plus en plus de plaisirs !! Jusqu’à ce que l’idée nous vienne de mettre autre chose que nos doigts et je dois bien avouer que là !! Ça a été l’apothéose !! J’ai joui comme jamais je ne l’avais fait auparavant, pareil pour « Tan » qui a essayé juste après !!
- À ce point-là ??
- Pire encore !! C’était comme si un incendie s’allumait dans mon corps, quelque chose de tellement bon et qui durait beaucoup plus longtemps que quand nous nous faisions jouir sans pénétration, du coup après ça nous l’avons refait dès que l’occasion se présentait d’être seuls mais surtout isolés des autres, parce que je ne te raconte même pas les cris que nous poussions tellement c’était bon !!
Conrad se tait enfin, gardant la position au-dessus d’Eldarian en observant les soubresauts de son sexe comprimé dans ses vêtements.
Il décide alors de tenter le tout pour le tout, comprenant bien qu’il n’aurait plus l’occasion de sitôt d’exciter à ce point son ami et c’est lentement qu’il descend son bassin jusqu’au visage d’Eldarian pour venir appuyer doucement sa bandaison contre ses lèvres et ensuite faire quelques mouvements pour bien lui faire ressentir sa raideur, amenant en même temps son visage contre le sexe palpitant de son compagnon qu’il entend respirer de plus en plus fort tout comme lui d’ailleurs.
Eldarian sent sa volonté lui échapper et alors qu’il voulait stopper net ce qu’il voyait venir depuis quelques minutes, son sexe au contraire vient se plaquer plus fort contre le visage de Conrad alors que ses lèvres s’ouvrent de désirs pour encore mieux sentir la colonne dure comme du bois qui se frotte à elles.
- (Eldarian) Humm !!
Conrad éprouve soudainement une sorte de remords de ne pas respecter sa parole et de pousser ainsi son ami dans une relation qu’il regretterait peut-être sitôt l’affaire terminée, son bassin entame donc un mouvement de retrait tout comme son visage qui se décolle des hauts-de-chausses à l’odeur enivrante d’Eldarian.
C’est sans compter sur ce même Eldarian qui le suit de la tête et des reins pour maintenir le contact, montrant par là même, qu’il ne tient pas à en rester là, voulant de toute évidence continuer cette joute sexuelle pour la mener jusqu’à son terme.
Conrad sent son cœur s’affoler quand sa bouche se met à téter comme un enfant affamé l’énorme bandaison de son ami à travers ses vêtements, sentant bien celle d’Eldarian lui rendre la pareille avec la même excitation qu’il éprouve lui-même.
Ce n’est bientôt plus que des grognements de plaisirs qui s’échappent de leurs lèvres, leurs mains tremblantes s’évertuant à délacer le devant de leur haut-de-chausses et à libérer les bêtes en rut pour les engloutir à peine qu’elles apparaissent à leurs yeux affolés par le désir.
Il ne leur faut guère plus que quelques secondes pour se convulser en envoyant leur gourme par jets furieux, tellement le contact divin qu’ils ressentent est trop fort pour qu’ils puissent même penser à se retenir.
Une fois la tempête des sens tarie, les esprits reprennent le dessus sur les corps et un début de gêne commence à les prendre tous les deux, conscients que ce qu’ils viennent de faire était l’exact opposé de ce qu’ils s’étaient promis.
C’est Conrad qui le premier se redresse doucement en dégageant son bassin du visage d’Eldarian, n’osant se retourner de peur du regard courroucé qu’il pourrait alors lui lancer.
Il s’allonge donc sur la couverture près de son ami en regardant avec regret le sexe d’Eldarian toujours sorti du vêtement et encore humide de sa salive, pulsant encore du plaisir qu’il vient de prendre.
Ses yeux s’humectent alors de larmes à penser qu’il a peut-être brisé une amitié en ne sachant retenir ses pulsions, jusqu’à ce qu’un long frisson lui parcoure le corps quand il sent une main douce et chaude venir lui caresser lentement le sexe, redressant celui-ci à lui en faire mal.
C’est d’une voix timide mais remplie d’un immense espoir, qu’il demande alors.
- Tu ne m’en veux pas ??
Une voix étonnamment douce lui répond, encore marquée par l’orgasme puissant qui lui a brûlé les reins.
- Comment le pourrais-je ??
Chapitre 77 : Douzième jour des fêtes de la « double lune » (L’éveil du maître)
« Dans la caverne »
Gliresh le père de Kazbo traverse sans encombre l’écran de protection qui protège l’entrée de la vaste pièce, celle-ci s’éclairant à son entrée suffisamment pour qu’il puisse se diriger vers la couche sur laquelle un corps semble endormi.
Le Gnome s’approche avec respect jusqu’à ne se tenir plus qu’à quelques centimètres de son maître, annulant d’un geste précis le sort qui le maintenait dans cet état de léthargie depuis ces dernières quinze « doubles lunes ».
- Maître !! M’entendez-vous ??....Maître !!
Le corps devant lui a un léger frémissement, semblant replongé ensuite dans ces limbes.
- Maître !!
Le visage de l’homme endormi se tourne lentement vers lui, les paupières s’ouvrent pour laisser apparaître deux yeux d’un jaune éclatant qui le fixent avec insistance.
- Pourquoi donc troubles-tu mon repos ??
- L’appel maître !! Mon fils a reçu l’appel !!
Voldarian reste un instant songeur, réfléchissant aux implications des dernières paroles de son serviteur.
- En es-tu certain ??
- Oui maître !! Le temps pour lui est maintenant compté pour qu’il rejoigne son nouveau maître !!
- Pourquoi n’utilisez-vous pas la « porte » pour l’envoyer de l’autre côté de la barrière montagneuse ??
- Nous n’avons plus le pouvoir d’activer la « porte » maître, la veine de magie sous notre village s’est à son tour tarie !!
- Je comprends !! Où est ton fils ??
- Devant l’entrée de la caverne, maître !! Kazbo attend que je revienne avec vous !!
- Kazbo ?? Combien de temps s’est-il passé depuis que je suis entré en sommeil ??
- Quinze « doubles lunes », maître !! Mon dernier fils est venu au monde juste après votre départ pour rejoindre votre lieu de repos.
Voldarian se redresse en grimaçant, sa longue position allongée ayant raidi son corps qui proteste à sa façon en lui faisant également ressentir le poids des trop nombreuses « doubles lunes » depuis sa naissance.
Il fait signe à son serviteur de le laisser seul.
- Va !! Attends-moi près de ton fils !! J’ai besoin d’un peu de temps pour réfléchir !!
- Bien, maître !!
Gliresh a à peine disparu de sa vue, qu’il remet en place le charme d’isolement et se concentre sur ce qu’il vient d’apprendre, tout en mettant doucement son corps en mouvement pour le réhabituer à l’exercice physique.
Le dernier appel a eu lieu il y a plus de cent « doubles lunes » et il croyait bien alors que ce serait le dernier, il semblerait pourtant qu’il se soit trompé et qu’il y ait encore quelques gènes de magie qui subsistent suffisamment forts pour avoir rendu cela possible.
Pourtant toutes les lignées de pouvoir ont disparu, le peu des siens ayant survécu aux guerres qui ont suivi la grande fracture se sont vus ensuite inexorablement traqués un à un tout au long du dernier millénaire par les émissaires de l’église du dieu unique.
Seuls ses parents ont réussi à en réchapper, utilisant les « portes » pour venir se réfugier dans les terres inconnues et sa mère quelque temps plus tard, mourut en couche en lui donnant naissance, le laissant seul et dernier de sa race.
Voldarian essuie d’un mouvement rapide la larme qui s’écoulait sur son visage comme à chaque fois qu’il pense à ses parents, recherchant ensuite quelles autres possibilités auraient pu générer l’appel.
Un magicien supérieur assez puissant sans doute comme il en reste encore quelques-uns sur Goth, mais ceux-ci déclinant rapidement du fait des brassages et de la chasse acharnés de l’inquisition sur ceux qui possèdent la marque, affaiblissant inexorablement l’espoir de perpétuer une lignée pure.
Maintenant il n’est pas impossible que l’un d’entre eux ait survécu grâce à la protection de quelques personnes charitables, seulement il ne pourrait s’agir une fois encore que d’un adepte de la magie supérieure et l’appel n’aurait pas dû se faire sur un si jeune serviteur, son maître n’aurait pas une vie assez longue pour ça.
Voldarian en est là dans ses supputations, à tourner et retourner toutes les possibilités quand une pensée lui vient alors à l’esprit, lui amenant cette fois un véritable trouble.
- Quinze « doubles lunes » !! Par les rois dragons, serait-ce possible que….
C’est en oubliant les douleurs que lui renvoie son corps meurtri par sa longue inaction, qu’il se précipite vers la sortie de sa caverne rejoindre son serviteur et son fils.
Kazbo voit apparaître celui dont il a tant entendu parler, la barbe lui arrivant à la taille de la même couleur que sa longue chevelure d’un roux ardent qui lui descend jusqu’aux fesses et lui donnant une apparence suffisamment impressionnante pour qu’il fasse un pas en arrière de frayeur, presque à détaler comme un lapin.
Voldarian ne manque pas de s’en apercevoir, tout d’abord surpris de sa réaction mais comprenant très vite que son apparence en est essentiellement la cause.
Sa pilosité commence alors à se résorber jusqu’à lui rendre physionomie humaine, souriant gentiment au jeune Gnome pour le rassurer.
- C’est mieux comme ça, je pense !! Bien !! Nous partons donc de céans pour les domaines !!
- (Gliresh surpris) Nous, maître ?
- Exactement !! Nous allons accompagner ton fils pendant quelque temps, j’ai moi-même une ou deux choses à vérifier et qui me tiennent à cœur d’en avoir la réponse rapidement !!
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