03-03-2021, 10:07 AM
Nous passons ensuite au repas. Julien est placé en bout de table avec sa chaise roulante. Il semble nettement plus apaisé. Nous mangeons calmement en parlant des dernières infos de la journée. Une petite demi-heure plus tard, il est temps de débarrasser la table, seul Julien reste dans le living et il se dirige vers la partie salon. Il allume la télévision, ça va être le moment du journal télévisé. Après les tâches ménagères accomplies, nous nous retrouvons auprès de Julien.
Nous sommes tous assis et nous suivons les sujets qui sont traités dans le Journal Télévisé. C’est alors que le téléphone sonne. Maman, s’étant levée à ce moment-là, va décrocher. Elle parle avec l’interlocuteur, je suppose qu’elle connait son correspondant. Nous regardons maintenant la partie sport qui annonce les prochains matchs de division 1.
Maman revient auprès de nous après dix minutes et elle me dit :
Mam : « Phil, c’est tante Françoise pour toi au téléphone !
Moi : Oh, il s’est passé quelque chose avec Nathan et Manu ?
Mam : Ne t’inquiète pas, rien de grave, tout va bien !
Moi : Merci, mais tu m’as fait peur !
Je me lève et je prends le combiné et je dis :
Moi : Allô Tante Françoise.
Fra : Bonsoir Phil, je vais te passer Nathan, ne t’inquiète pas, tout va bien, il va juste t’expliquer le déroulement de ce qui s’est passé. Quand tu as fini avec ton cousin, tu me rappelles ta maman !
Moi : Oui, merci Tante Françoise.
Nat : Allô Phil !
Moi : Bonsoir Nath, dis-moi que tout va bien pour toi et Manu !
Nat : Oui mon cher cousin, pas de souci à te faire. Je voulais te dire que le papa de Manu est revenu chez lui. Il a l’air d’avoir changé, du moins c’est ce que Manu m’a dit. Il est très calme mais il ne parle pas beaucoup ni avec Manu ni même avec Véronique et Élisabeth. Je pense qu’il doit encore se repositionner au sein de sa famille.
Moi : C’est très bien, mais Manu, comment se sent-il ?
Nat : Il a l’air de positiver. Son père n’est pas méchant avec lui, ils ne se parlent pas beaucoup, pour le reste, il ne lui en veut apparemment plus.
Moi : OK, c’est déjà ça. Je suis certain que ça va aller en s’améliorant.
Nat : Normalement demain soir Manu vient avec ses parents et sa sœur pour souper à la maison. J’en saurais plus à ce moment-là. Je te tiendrai au courant de l’évolution de la situation.
Moi : Merci Nath, je suis content pour vous deux de voir que les choses s’améliorent.
Nat : Merci Phil, merci pour tout ce que tu as fait.
Moi : Mais de rien mon cher cousin, c’est normal. Je te laisse, je pense que maman veut encore parler à la tienne.
Nat : Merci. Je te laisse et j’appelle Maman. »
Je reviens au salon et je dis à Maman que tante Françoise l’attend au bout du fil. Je m’assieds à côté de Julien. Papa a baissé le son de la télévision. Je raconte alors ce que Nathan m’a dit. J’explique que le papa est rentré chez lui. L’ambiance est calme mais il ne parle pas beaucoup à sa famille. Demain soir ils vont tous manger chez tante Françoise et l’oncle Martin. Nathan a dit qu’il me raconterait comment cela se sera déroulé.
Papa à l’air satisfait. Il explique qu’il faudra encore un peu de temps au père de Manu pour qu’il puisse vraiment accepter l’homosexualité de son fils, mais que c’est en bonne voie et qu’il devrait alors reprendre sa place de « chef » de famille d’ici peu. Je suis heureux d’entendre ses propos.
Julien me regarde et me fait remarquer qu’au moment où Maman a dit que tante Françoise appelait au téléphone, j’étais devenu blanc comme un linge. Il ajoute qu’il a eu peur pour moi et qu’il se demandait également si quelque chose de grave s’était produit du côté de Nathan et Manu. Je me penche alors vers mon chéri et je lui donne un petit bisou sur les lèvres. En reprenant ma place, je vois que les deux filles affichent un sourire amusé. Elles se rendent compte que Juju va mieux.
La soirée s’est très bien passée. Nous nous parlions sans appréhension sachant que nous étions tous les quatre demandeurs d’une aide psychologique pour que nous puissions chacun, à notre niveau, exprimer notre ressenti et pouvoir trouver le déclic nous permettant d’aller de l’avant ! Il se fait tard et je vois que Julien baille aux corneilles. Je lui propose d’aller se préparer pour la nuit. Maman me demande si elle doit venir nous donner un coup de main, Stéphanie fait de même et je leur dis que cela devrait aller et que si nous avions besoin d’aide, nous sonnerions.
J’aide Julien à se préparer pour prendre une petite douche car il me l’a demandé. Je suis à l’entrée de la douche, mais je ne parviens pas à sortir mon chéri de sa chaise roulante pour l’installer sur le tabouret adapté, pour qu’il puisse s’asseoir pour être douché. J’ai alors fait usage de la sonnette d’appel. Une dizaine de secondes plus tard c’est papa qui entre dans la chambre. Je suis étonné de le voir, car c’est très rare qu’il vienne s’occuper de Julien, déjà qu’il rentre souvent tard le soir après son travail et que Juju a déjà normalement pris sa douche avec l’un d’entre nous.
Je marque mon étonnement en voyant mon papa venir m’aider, ou plutôt venir aider Julien. Je suis nu, tout comme Julien bien entendu, c’est plus facile pour prendre une douche. Je vois que papa a compris, pas besoin de grandes phrases, il sait ce qui se passe. Il se déshabille et entre nu dans la douche. Il nous dit :
Pap : « Voilà les garçons, je trouvais que c’était à moi qu’il incombait de venir vous aider.
Jul : Merci Alain.
Pap : Pas de souci, je suis heureux de faire ça pour toi Julien.
Jul : Ça me touche beaucoup !
Pap : Je t’aime comme mon fils Julien, je suppose que tu le sais et c’est aussi pour ça que je suis là maintenant !
Moi : Merci Papa, ton aide nous est précieuse, mais ton amour à notre égard encore plus !
Pap : Bon, allez Phil on y va, à trois on soulève Julien et on le place sur le tabouret ! Allez, un, deux et trois ! »
Nous prenons Julien au niveau de ses aisselles et au niveau de ses jambes plâtrées. Julien se retient en nous enserrant la nuque. Le voilà assis, sans problème sur son siège spécial. Puis c’est papa qui prend l’initiative de faire la toilette de Julien. Je lui passe le gel douche, le gant de toilette, etc. C’est la première fois que je lave Julien avec mon Papa. Une fois que cette douche est terminée, nous essuyons mon chéri.
Nous le déposons, Papa et moi, sur le lit. Julien qui n’a rien dit, prend la parole :
Jul : « Merci, merci de m’avoir aidé pour la douche !
Pap : Mais c’est tout à fait normal.
Jul : Vous êtes tellement prévenants et si gentils avec moi !
Pap : Tu sais Julien, je te considère comme mon fils et donc je t’aime tout comme j’aime Phil !
Jul : Oh Alain, merci. Ce que tu viens de faire, m’aider pour la douche, me touche énormément. J’ai immédiatement compris que c’était par amour pour moi et Phil qui tu étais venu nous aider.
Pap : Tu as tout compris. Je souhaite tellement que tu puisses d’une part être enfin guéri et d’autre part que tu puisses faire ton deuil. Je suis là aussi pour t’y aider !
Jul : Merci Alain, tu es mon second « papa » !
Des larmes coulent sur les joues de Julien, il sait que toute la famille l'aime et, bien entendu, de moi particulièrement. Là, il se rend bien compte qu'Alain est aussi notre papa à tous les deux ! J’espère de tout cœur que cela va aider Juju à enfin aller de l’avant et vivre sa vie d’adulte en ma compagnie.
Pap : Merci Julien, oui je suis comme un « papa » pour toi et ta sœur, ne l’oublie jamais ! C’est la même chose pour Fanny, elle t’aime beaucoup au même titre que Stéphanie, Delphine et Phil !
Jul : Je m’en suis évidemment rendu compte. Merci, mais je pense tellement à mes parents !
Moi : Juju, nous allons aller ensemble sur leur tombe. Tu pourras prier pour eux et cela t’aidera à enfin dépasser ce cauchemar !
Jul : Oui Phil, tu as raison. Merci.
Je me penche vers Julien, je lui essuie les larmes et je dépose un baiser sur ses lèvres. Papa vient ensuite lui donner un bisou sur le front. Ce n’est pas la peine de parler, tout est dit par cette marque d’affection. Puis Papa me donne aussi un bisou sur le front. Il ajoute alors :
Pap : Bonne nuit mes garçons !
Moi : Bonne nuit Papa.
Jul : Bonne nuit Alain ! »
Papa sort de la chambre en tenue d’Adam, ses habits sous le bras. Je suis admiratif : mon père vient de confirmer son attachement à Julien. Il sait que c’est très important qu’il soit convaincu d’être aimé et soutenu. C’est comme si une première étape avait commencé pour la thérapie qui doit suivre. Je ne savais pas que Papa puisse ainsi s’impliquer personnellement et si tôt pour que Julien retrouve une paix intérieure qui lui manque.
Je me suis couché, nu, à côté de mon chéri. Nous sommes restés un moment, couchés, sans rien dire. Nous étions conscients de ce qui venait de se passer, de ce que mon père avait fait, de ce qu’il avait dit ! Je sais que Julien se pose des questions et qu’il a finalement eu les réponses ce soir quant à l’amour que ma famille lui témoignait !
Je me tourne vers lui, j’ai son visage en face du mien. Il a les yeux fermés, il respire doucement, l’air apaisé. Je lui prends la main et il ouvre alors ses beaux yeux bleus. Je lui fais un sourire, montrant par-là que je suis là pour lui et que je l’aime ! J’avance mon visage vers le sien. Ses yeux s’illuminent et enfin nos lèvres se rejoignent doucement, elles se rencontrent, elles restent un moment, posées délicatement les unes sur les autres. Puis elles s’ouvrent, elle laissent le passage à nos langues qui se retrouvent. Elles se frôlent, elles dansent entre elles pour notre plus grand plaisir. Mes mains ne restent pas inactives : elles se promènent sur le corps de mon chéri. Ma main droite se place ensuite sous la nuque de mon chéri tandis que l’autre parcourt son torse, s’attardant au niveau des pectoraux, caressant ses petites protubérances qui se raidissent un peu. Nos langues sont entrées dans une folle farandole.
Notre baiser terminé, je demande à Julien ce qu’il souhaite. Il me glisse alors à l’oreille :
Jul : « J’ai tellement envie que tu me suces !
Moi : Je suis content de ton choix. C’est une très bonne idée. »
Je me place de côté pour avoir accès à la protubérance dressée de mon chéri. D’abord je dépose ma main sur ce sexe qui n’attend qu’une chose : c’est que je m’occupe de lui. Je commence des va et vient délicats le long de celui-ci, je décalotte aussi le gland toujours recouvert du prépuce. Puis, sentant déjà le liquide séminal arriver, je me penche et ma bouche ouverte vient prendre cette colonne de chair. Mes lèvres appliquent des variations de pressions en vue de procurer du plaisir à mon Juju d’amour. Ma main se place sous les deux pommes d’amour, qui se sont donc posées sur ma paume. Mes doigts se resserrent sur elles. J’enfourne la totalité de sa barre d’amour jusqu’au fond de la gorge. Je poursuis cette fellation avec volupté et je sens que Juju commence à râler de bonheur. Son sexe est de plus en plus dur, je sens qu’il est au bord de la rupture, il râle de plus en plus fort. Peu importe si l’on entend ce qui se passe, le principal est pour moi de faire plaisir à Julien, de lui monter que je l’aime. J’active les mouvements sur sa tige bien dure, je lèche régulièrement le gland de mon amour. Puis je sens que Julien commence à se cabrer, il va jouir, je vais recevoir sa semence en bouche. Voilà, ça y est : il laisse venir son sperme au fond de ma bouche, sur mon palais. J’avale une partie de ce nectar. Puis je retrouve la bouche de Juju pour l’embrasser et partager son sperme avec lui.
Jul : « Merci Phil. Je t’aime, merci de m’aimer comme tu le fais !
Moi : De rien Julien, je t’aime aussi très fort. Tu es mon amour pour la vie !
Jul : Tu veux que je te rende la pareille ?
Moi : Oh oui Juju, cela me ferait vraiment plaisir.
Jul : OK, mais fais attention de ne pas tomber !
Moi : Tu vas voir, ça va aller. »
Je me place au-dessus de Juju pour que je puisse arriver à mettre mon phallus à hauteur de sa bouche, sachant qu’il n’a y pas beaucoup de possibilités de se bouger à cause de ses plâtres. Je m’installe tant bien que mal et je suis enfin placé pour qu’il m’offre cette gâterie tant attendue ! Julien avance sa bouche de mon sexe bandé. Il lèche mon gland qu’il vient de décalotter. Je sens déjà que je mouille. Je suis très excité, cela fait déjà assez bien longtemps que Julien ne m’a plus sucé. Je sens qu’il prend du plaisir à me faire monter, à me donner de sensations. Je râle de bonheur. Juju continue à me faire monter au 7ème ciel. Il s’applique à me donner le maximum de plaisir. Je sens que mon ventre brûle de bonheur, je sais que je ne suis pas loin du point de non-retour … je vais jouir. Je préviens mon amour qui continue à lécher la colonne de chair. Ahhh, ça y est, mais reins se cambrent et je sens ma sève monter et s’épandre dans la bouche de mon Juju adoré. Je me retiens à la barre du lit car j’ai failli tomber tellement ma jouissance a été puissante. Je me replace près de mon chéri et je l’embrasse, sachant qu’il veut lui aussi partager ma semence dans un baiser profond.
Je me recouche à côté de mon Julien, nos regards se rencontrent, des étoiles brillent dans les yeux de Juju. Je suis certain d’avoir retrouvé mon ami, mon amour, mon amant ! Nous sommes silencieux, nous sommes dans notre bulle, heureux de nous être procuré du plaisir charnel. Je romps le silence en disant à Julien :
Moi : « Merci mon amour !
Jul : Non, merci à toi. Cela m’a donné un immense bonheur !
Moi : Veux-tu que je dorme avec toi ?
Jul : Je n’osais pas te le demander.
Moi : Mais tu devais mon amour, je t’aime !
Jul : Enlace-moi encore. Je suis si bien dans tes bras.
Moi : Moi aussi je suis si bien avec toi. »
C’est ainsi que nous nous sommes endormis, couché l’un à côté de l’autre, enlacés et ivres de bonheur. Je suis certain maintenant que nous allons pouvoir avancer, ensemble et reprendre le cours de nos vies, à deux, main dans la main tout en étant soutenus par ceux qui nous aiment et que nous aimons !
Nous sommes tous assis et nous suivons les sujets qui sont traités dans le Journal Télévisé. C’est alors que le téléphone sonne. Maman, s’étant levée à ce moment-là, va décrocher. Elle parle avec l’interlocuteur, je suppose qu’elle connait son correspondant. Nous regardons maintenant la partie sport qui annonce les prochains matchs de division 1.
Maman revient auprès de nous après dix minutes et elle me dit :
Mam : « Phil, c’est tante Françoise pour toi au téléphone !
Moi : Oh, il s’est passé quelque chose avec Nathan et Manu ?
Mam : Ne t’inquiète pas, rien de grave, tout va bien !
Moi : Merci, mais tu m’as fait peur !
Je me lève et je prends le combiné et je dis :
Moi : Allô Tante Françoise.
Fra : Bonsoir Phil, je vais te passer Nathan, ne t’inquiète pas, tout va bien, il va juste t’expliquer le déroulement de ce qui s’est passé. Quand tu as fini avec ton cousin, tu me rappelles ta maman !
Moi : Oui, merci Tante Françoise.
Nat : Allô Phil !
Moi : Bonsoir Nath, dis-moi que tout va bien pour toi et Manu !
Nat : Oui mon cher cousin, pas de souci à te faire. Je voulais te dire que le papa de Manu est revenu chez lui. Il a l’air d’avoir changé, du moins c’est ce que Manu m’a dit. Il est très calme mais il ne parle pas beaucoup ni avec Manu ni même avec Véronique et Élisabeth. Je pense qu’il doit encore se repositionner au sein de sa famille.
Moi : C’est très bien, mais Manu, comment se sent-il ?
Nat : Il a l’air de positiver. Son père n’est pas méchant avec lui, ils ne se parlent pas beaucoup, pour le reste, il ne lui en veut apparemment plus.
Moi : OK, c’est déjà ça. Je suis certain que ça va aller en s’améliorant.
Nat : Normalement demain soir Manu vient avec ses parents et sa sœur pour souper à la maison. J’en saurais plus à ce moment-là. Je te tiendrai au courant de l’évolution de la situation.
Moi : Merci Nath, je suis content pour vous deux de voir que les choses s’améliorent.
Nat : Merci Phil, merci pour tout ce que tu as fait.
Moi : Mais de rien mon cher cousin, c’est normal. Je te laisse, je pense que maman veut encore parler à la tienne.
Nat : Merci. Je te laisse et j’appelle Maman. »
Je reviens au salon et je dis à Maman que tante Françoise l’attend au bout du fil. Je m’assieds à côté de Julien. Papa a baissé le son de la télévision. Je raconte alors ce que Nathan m’a dit. J’explique que le papa est rentré chez lui. L’ambiance est calme mais il ne parle pas beaucoup à sa famille. Demain soir ils vont tous manger chez tante Françoise et l’oncle Martin. Nathan a dit qu’il me raconterait comment cela se sera déroulé.
Papa à l’air satisfait. Il explique qu’il faudra encore un peu de temps au père de Manu pour qu’il puisse vraiment accepter l’homosexualité de son fils, mais que c’est en bonne voie et qu’il devrait alors reprendre sa place de « chef » de famille d’ici peu. Je suis heureux d’entendre ses propos.
Julien me regarde et me fait remarquer qu’au moment où Maman a dit que tante Françoise appelait au téléphone, j’étais devenu blanc comme un linge. Il ajoute qu’il a eu peur pour moi et qu’il se demandait également si quelque chose de grave s’était produit du côté de Nathan et Manu. Je me penche alors vers mon chéri et je lui donne un petit bisou sur les lèvres. En reprenant ma place, je vois que les deux filles affichent un sourire amusé. Elles se rendent compte que Juju va mieux.
La soirée s’est très bien passée. Nous nous parlions sans appréhension sachant que nous étions tous les quatre demandeurs d’une aide psychologique pour que nous puissions chacun, à notre niveau, exprimer notre ressenti et pouvoir trouver le déclic nous permettant d’aller de l’avant ! Il se fait tard et je vois que Julien baille aux corneilles. Je lui propose d’aller se préparer pour la nuit. Maman me demande si elle doit venir nous donner un coup de main, Stéphanie fait de même et je leur dis que cela devrait aller et que si nous avions besoin d’aide, nous sonnerions.
J’aide Julien à se préparer pour prendre une petite douche car il me l’a demandé. Je suis à l’entrée de la douche, mais je ne parviens pas à sortir mon chéri de sa chaise roulante pour l’installer sur le tabouret adapté, pour qu’il puisse s’asseoir pour être douché. J’ai alors fait usage de la sonnette d’appel. Une dizaine de secondes plus tard c’est papa qui entre dans la chambre. Je suis étonné de le voir, car c’est très rare qu’il vienne s’occuper de Julien, déjà qu’il rentre souvent tard le soir après son travail et que Juju a déjà normalement pris sa douche avec l’un d’entre nous.
Je marque mon étonnement en voyant mon papa venir m’aider, ou plutôt venir aider Julien. Je suis nu, tout comme Julien bien entendu, c’est plus facile pour prendre une douche. Je vois que papa a compris, pas besoin de grandes phrases, il sait ce qui se passe. Il se déshabille et entre nu dans la douche. Il nous dit :
Pap : « Voilà les garçons, je trouvais que c’était à moi qu’il incombait de venir vous aider.
Jul : Merci Alain.
Pap : Pas de souci, je suis heureux de faire ça pour toi Julien.
Jul : Ça me touche beaucoup !
Pap : Je t’aime comme mon fils Julien, je suppose que tu le sais et c’est aussi pour ça que je suis là maintenant !
Moi : Merci Papa, ton aide nous est précieuse, mais ton amour à notre égard encore plus !
Pap : Bon, allez Phil on y va, à trois on soulève Julien et on le place sur le tabouret ! Allez, un, deux et trois ! »
Nous prenons Julien au niveau de ses aisselles et au niveau de ses jambes plâtrées. Julien se retient en nous enserrant la nuque. Le voilà assis, sans problème sur son siège spécial. Puis c’est papa qui prend l’initiative de faire la toilette de Julien. Je lui passe le gel douche, le gant de toilette, etc. C’est la première fois que je lave Julien avec mon Papa. Une fois que cette douche est terminée, nous essuyons mon chéri.
Nous le déposons, Papa et moi, sur le lit. Julien qui n’a rien dit, prend la parole :
Jul : « Merci, merci de m’avoir aidé pour la douche !
Pap : Mais c’est tout à fait normal.
Jul : Vous êtes tellement prévenants et si gentils avec moi !
Pap : Tu sais Julien, je te considère comme mon fils et donc je t’aime tout comme j’aime Phil !
Jul : Oh Alain, merci. Ce que tu viens de faire, m’aider pour la douche, me touche énormément. J’ai immédiatement compris que c’était par amour pour moi et Phil qui tu étais venu nous aider.
Pap : Tu as tout compris. Je souhaite tellement que tu puisses d’une part être enfin guéri et d’autre part que tu puisses faire ton deuil. Je suis là aussi pour t’y aider !
Jul : Merci Alain, tu es mon second « papa » !
Des larmes coulent sur les joues de Julien, il sait que toute la famille l'aime et, bien entendu, de moi particulièrement. Là, il se rend bien compte qu'Alain est aussi notre papa à tous les deux ! J’espère de tout cœur que cela va aider Juju à enfin aller de l’avant et vivre sa vie d’adulte en ma compagnie.
Pap : Merci Julien, oui je suis comme un « papa » pour toi et ta sœur, ne l’oublie jamais ! C’est la même chose pour Fanny, elle t’aime beaucoup au même titre que Stéphanie, Delphine et Phil !
Jul : Je m’en suis évidemment rendu compte. Merci, mais je pense tellement à mes parents !
Moi : Juju, nous allons aller ensemble sur leur tombe. Tu pourras prier pour eux et cela t’aidera à enfin dépasser ce cauchemar !
Jul : Oui Phil, tu as raison. Merci.
Je me penche vers Julien, je lui essuie les larmes et je dépose un baiser sur ses lèvres. Papa vient ensuite lui donner un bisou sur le front. Ce n’est pas la peine de parler, tout est dit par cette marque d’affection. Puis Papa me donne aussi un bisou sur le front. Il ajoute alors :
Pap : Bonne nuit mes garçons !
Moi : Bonne nuit Papa.
Jul : Bonne nuit Alain ! »
Papa sort de la chambre en tenue d’Adam, ses habits sous le bras. Je suis admiratif : mon père vient de confirmer son attachement à Julien. Il sait que c’est très important qu’il soit convaincu d’être aimé et soutenu. C’est comme si une première étape avait commencé pour la thérapie qui doit suivre. Je ne savais pas que Papa puisse ainsi s’impliquer personnellement et si tôt pour que Julien retrouve une paix intérieure qui lui manque.
Je me suis couché, nu, à côté de mon chéri. Nous sommes restés un moment, couchés, sans rien dire. Nous étions conscients de ce qui venait de se passer, de ce que mon père avait fait, de ce qu’il avait dit ! Je sais que Julien se pose des questions et qu’il a finalement eu les réponses ce soir quant à l’amour que ma famille lui témoignait !
Je me tourne vers lui, j’ai son visage en face du mien. Il a les yeux fermés, il respire doucement, l’air apaisé. Je lui prends la main et il ouvre alors ses beaux yeux bleus. Je lui fais un sourire, montrant par-là que je suis là pour lui et que je l’aime ! J’avance mon visage vers le sien. Ses yeux s’illuminent et enfin nos lèvres se rejoignent doucement, elles se rencontrent, elles restent un moment, posées délicatement les unes sur les autres. Puis elles s’ouvrent, elle laissent le passage à nos langues qui se retrouvent. Elles se frôlent, elles dansent entre elles pour notre plus grand plaisir. Mes mains ne restent pas inactives : elles se promènent sur le corps de mon chéri. Ma main droite se place ensuite sous la nuque de mon chéri tandis que l’autre parcourt son torse, s’attardant au niveau des pectoraux, caressant ses petites protubérances qui se raidissent un peu. Nos langues sont entrées dans une folle farandole.
Notre baiser terminé, je demande à Julien ce qu’il souhaite. Il me glisse alors à l’oreille :
Jul : « J’ai tellement envie que tu me suces !
Moi : Je suis content de ton choix. C’est une très bonne idée. »
Je me place de côté pour avoir accès à la protubérance dressée de mon chéri. D’abord je dépose ma main sur ce sexe qui n’attend qu’une chose : c’est que je m’occupe de lui. Je commence des va et vient délicats le long de celui-ci, je décalotte aussi le gland toujours recouvert du prépuce. Puis, sentant déjà le liquide séminal arriver, je me penche et ma bouche ouverte vient prendre cette colonne de chair. Mes lèvres appliquent des variations de pressions en vue de procurer du plaisir à mon Juju d’amour. Ma main se place sous les deux pommes d’amour, qui se sont donc posées sur ma paume. Mes doigts se resserrent sur elles. J’enfourne la totalité de sa barre d’amour jusqu’au fond de la gorge. Je poursuis cette fellation avec volupté et je sens que Juju commence à râler de bonheur. Son sexe est de plus en plus dur, je sens qu’il est au bord de la rupture, il râle de plus en plus fort. Peu importe si l’on entend ce qui se passe, le principal est pour moi de faire plaisir à Julien, de lui monter que je l’aime. J’active les mouvements sur sa tige bien dure, je lèche régulièrement le gland de mon amour. Puis je sens que Julien commence à se cabrer, il va jouir, je vais recevoir sa semence en bouche. Voilà, ça y est : il laisse venir son sperme au fond de ma bouche, sur mon palais. J’avale une partie de ce nectar. Puis je retrouve la bouche de Juju pour l’embrasser et partager son sperme avec lui.
Jul : « Merci Phil. Je t’aime, merci de m’aimer comme tu le fais !
Moi : De rien Julien, je t’aime aussi très fort. Tu es mon amour pour la vie !
Jul : Tu veux que je te rende la pareille ?
Moi : Oh oui Juju, cela me ferait vraiment plaisir.
Jul : OK, mais fais attention de ne pas tomber !
Moi : Tu vas voir, ça va aller. »
Je me place au-dessus de Juju pour que je puisse arriver à mettre mon phallus à hauteur de sa bouche, sachant qu’il n’a y pas beaucoup de possibilités de se bouger à cause de ses plâtres. Je m’installe tant bien que mal et je suis enfin placé pour qu’il m’offre cette gâterie tant attendue ! Julien avance sa bouche de mon sexe bandé. Il lèche mon gland qu’il vient de décalotter. Je sens déjà que je mouille. Je suis très excité, cela fait déjà assez bien longtemps que Julien ne m’a plus sucé. Je sens qu’il prend du plaisir à me faire monter, à me donner de sensations. Je râle de bonheur. Juju continue à me faire monter au 7ème ciel. Il s’applique à me donner le maximum de plaisir. Je sens que mon ventre brûle de bonheur, je sais que je ne suis pas loin du point de non-retour … je vais jouir. Je préviens mon amour qui continue à lécher la colonne de chair. Ahhh, ça y est, mais reins se cambrent et je sens ma sève monter et s’épandre dans la bouche de mon Juju adoré. Je me retiens à la barre du lit car j’ai failli tomber tellement ma jouissance a été puissante. Je me replace près de mon chéri et je l’embrasse, sachant qu’il veut lui aussi partager ma semence dans un baiser profond.
Je me recouche à côté de mon Julien, nos regards se rencontrent, des étoiles brillent dans les yeux de Juju. Je suis certain d’avoir retrouvé mon ami, mon amour, mon amant ! Nous sommes silencieux, nous sommes dans notre bulle, heureux de nous être procuré du plaisir charnel. Je romps le silence en disant à Julien :
Moi : « Merci mon amour !
Jul : Non, merci à toi. Cela m’a donné un immense bonheur !
Moi : Veux-tu que je dorme avec toi ?
Jul : Je n’osais pas te le demander.
Moi : Mais tu devais mon amour, je t’aime !
Jul : Enlace-moi encore. Je suis si bien dans tes bras.
Moi : Moi aussi je suis si bien avec toi. »
C’est ainsi que nous nous sommes endormis, couché l’un à côté de l’autre, enlacés et ivres de bonheur. Je suis certain maintenant que nous allons pouvoir avancer, ensemble et reprendre le cours de nos vies, à deux, main dans la main tout en étant soutenus par ceux qui nous aiment et que nous aimons !