21-10-2020, 04:24 PM
POV Florentin
Quelle excellente idée que cette séparation d'une année afin de tester notre amour entre Benjamin et moi ! Jamais, depuis que j'habite dans cette ville, je n'ai autant profité de la vie : je sors beaucoup, seul ou avec les nombreux amis que je me suis fait depuis que Benjamin est en Espagne et, cela m'étonne parfois, je semble être très apprécié autant par les garçons que les filles qu'ils m'ont fait connaître. L'offre culturel est considérable, musique classique ou autres, des galeries de peinture ou de sculpture, théâtres et également des boîtes de nuit. Pour ces dernières, j'ai dû faire le tri car certaines sont franchement glauques, je n'y suis jamais resté très longtemps et elles ont donc dû se passer de ma clientèle. Et pour toutes ces activités, j'ai chaque fois un ami différent qui partagent les mêmes goûts que moi. Moi qui n'aime pas cuisiner j'ai découvert de nombreux petits restaurants, sympa et souvent à des prix raisonnables, où l'on mange très bien et où je commence à être connu des serveurs et serveuses. Oui, la vie est belle, je me suis beaucoup ouvert aux autres ce qui me fait beaucoup de bien et, surtout, cela évite de devenir égoïste tout en élargissant ma connaissance du monde.
En revanche, soyons réaliste, ma vie sexuelle est à zéro ou tout au moins extrêmement limitée, c’est-à-dire à une branlette le matin et parfois le soir et, dans les cas extrêmes, à un doigt que je mets là où vous savez. Mais franchement dit, ce n'est pas satisfaisant et il va falloir que je trouve une solution. Je dois dire, en toute modestie, que je m'admire car j'aurais eu de multiples possibilités, que ce soit avec la gent féminine ou masculine, mais j'ai rapidement dû mettre les choses au point vis-à-vis de mes amis : je ne suis tout simplement pas libre, j'ai mon Benjamin dont je me languis souvent et je ne peux pas ou plus tôt, je ne veux pas le tromper et j'espère que lui, de son côté, il a la même attitude que moi car, si cela ne devait pas être le cas, cela serait un coup très rude pour moi et cela risquerait fort de compromettre tous nos plans communs d'avenir.
J'ai lu il n'y a pas longtemps que, juridiquement, pour qu'il y ait viol, il est nécessaire qu'il y ait eu pénétration ; avec un brin de mauvaise foi, je pourrais remplacer le mot de "viol" par celui de "tromperie" et mon problème serait résolu ! Je vais d'abord y réfléchir puis je questionnerai le Père B. et enfin j'en informerai Benjamin mais le problème, c'est que je ne connais pas son adresse en Espagne. Je trouve du reste qu'il aurait pu avoir la correction de me l'envoyer, même si on s'est séparé un peu fâché. Cette mauvaise humeur n'a duré que vingt-quatre heures chez moi et je veux croire qu'il en a été de même pour lui.
C'est fou ce que l'éloignement, et la séparation qui s'en suit, peut ébranler les certitudes que l'on a sur ses propres pensées, sur ses convictions et même sur ses principes de vie : qui aurait pensé que j'allais mener une vie de patachon en me couchant régulièrement très tard, voire au petit matin, à l'heure où la majorité des gens est justement en train de se lever : dans ces cas, j'ai parfois un peu mauvaise conscience mais cela passe vite.
Un des derniers weekends, j'étais invité à une partie entre étudiants assez gaie et bien arrosée, même si je veille toujours à conserver la maîtrise de mes actes, et vu le temps détestable nous avons décidé que moi-même et deux copains resterions dormir chez notre hôte. Cela ne nous posait aucun problème et dans la chambre d'amis il y avait un lit double et un simple : nous avions tiré au sort et c'est moi qui ai partagé, sous les quolibets, le grand lit. Romain, qui se trouve être mon meilleur ami, décida de dormir à poil alors que j'aurais préféré rester en slip. C'était la première fois que je le voyais complètement nu et je dois dire que c'est vraiment un beau garçon avec un corps et des attributs parfaitement proportionnés. C'était la première fois, depuis Benjamin, que je partageais un lit avec quelqu'un dans cette tenue minimaliste et j'ai senti une petite érection se développer mais heureusement, j'étais déjà sous le duvet ! J'avais de la peine à m'endormir et Romain également lorsque je sentis sa main qui se posait assez bas sur mon ventre, je sursautais et je lui dis d'un ton très ferme
- Non, Romain, je t'en supplie, il n'en est pas question, tu sais très bien que je ne suis pas libre, je t'ai raconté toute mon histoire
- Ro / Excuse-moi, j'ai tenté le coup et même si je ne suis pas gay, tu es si beau. Tu peux dormir tranquille, je ne recommencerai pas.
- Flo / Je compte sur toi, je te fais entièrement confiance
Et il ne s'est effectivement rien passé, Romain est quelqu'un de parole et surtout c'est un ami au sens complet du terme. Spontanément, alors que nous n'étions que les deux, il s'est encore excusé le lendemain et qu'il espérait vivement que cela ne changerait rien à notre amitié ; je l'ai rassuré et cela a encore renforcé notre affection réciproque.
En revanche, cette main sur mon ventre, tellement proche de mon sexe, a contribué à accélérer la certitude qu'il fallait que je trouve une solution à mon abstinence sexuelle car je sentais que je ne parviendrais pas à respecter cette discipline encore très longtemps : l'homme et surtout le jeune homme que j'étais à des besoins qu'il est nécessaire d'assouvir, ne serait-ce que pour son équilibre psychique.
J'en parlais au Père B. qui me répondit en riant qu'il n'était vraiment pas la personne compétente pour m'aider et qu'il m'appartenait de trouver moi-même une solution qui me permette de respecter mon engagement tout en résolvant mon problème. Il me dit toutefois que mon extrapolation viol/pénétration que je lui avais honnêtement exposée était un peu hypocrite mais qu'en confession elle pourrait tenir la route : en fait, il me donnait carte blanche mais il ne pensait pas que d'en informer Benjamin soit vraiment une bonne idée, cela pourrait le perturber et il serait toujours temps de faire cet aveux le jour où nous nous retrouverons.
Cet entretien m'avait en quelque sorte désinhibé car j'avais l'impression que le Père B. m'avait donné, jusqu'à un certain point, un blanc-seing concernant ma vie sexuelle et j'entendais bien en profiter pour véritablement partager la vie de mes amis, garçons ou filles, et ce aussi bien dans la vie scolaire qui, pour moi comme pour la plupart de mes congénères, restait essentielle que dans leur vie sociale dont je commençais à découvrir les multiples facettes, certaines semblaient être assez coquines d'après les échos qui m'étaient parvenus mais qui étaient, comme par hasard, celles que j'avais envie de connaître ! Tout le monde remarqua ce changement d'attitude et tous s'en réjouir car mon physique et ma chevelure blonde et chroniquement anarchique faisaient que j'étais très courtisé non seulement par les filles ce qui était compréhensible mais également par de nombreux garçons ce qui l'était moins. Je m'ouvrais de cette question à Romain
- Dis-moi Romain, pourquoi de nombreux garçons semblent vouloir me protéger et rechercher ma compagnie ?
- Ro / Tu ne te rends pas compte à quel point tu inspires la confiance et on te sait discret, capable de garder un secret, même et surtout le plus intime. Et puis tu es tout simplement beau, nous les garçons nous avons le privilège de te voir au vestiaire à la gymnastique en slip et même parfois entièrement nu et je t'assure que la plupart ne sont pas indifférents à ton charme corporel
- Flo / Oui, je pourrais comprendre s'il y avait des gays mais je n'en connais aucun parmi nous
- Ro / D'abord, qu'est-ce que tu en sais, ils n'ont pas tous ton courage d'oser assumer pleinement leur homosexualité et puis tu sais, il est scientifiquement prouvé qu'un pourcentage important d'hétéros a non seulement envie mais a fait le pas d'une expérience avec un gay et… beaucoup ont apprécié et trouvé que les garçons suçaient de manière bien plus sensuel que les filles
- Flo / Alors là tu m'épates. Toi Romain, tu aurais envie d'essayer avec un garçon ?
- Ro / [après un silence] Oui, j'en aurais envie et j'ai…
- Flo / Tu as quoi ?
- Ro / [Rouge pivoine et gêné] Mais rien, je te dis ; oh et puis zut, je te le dis, j'ai essayé, une fois, c'était avec toi, le jour où je t'ai ramené chez toi, complètement ivre. Alors, même si je n'ai rien fait, je suis très encore très mal en repensant à ce moment
- Flo / Tu sais, je suis très fier de t'avoir comme ami et de me parler comme tu le fais.
Après cette discussion, j'étais perplexe car il m'avait semblé qu'il ne m'avait pas tout dit : est-ce que chez lui ce n'était vraiment qu'une curiosité qu'il désirait satisfaire ou éprouvait-il une attirance pour le sexe masculin, ou même pour moi ?
La vie estudiantine continuait normalement mais finalement avec une certaine monotonie pour moi du côté sentimental, je n'arrivais pas à franchir le pas avec les filles et les garçons, eux, avaient plutôt tendance à me troubler plus qu'à m'exciter. Une certaine fièvre se manifestait chez les étudiants car le prochain samedi, c'était le grand bal annuel. J'avais promis à toutes les filles de danser avec elles et je m'en réjouissais car j'aimais les tenir dans mes bras.
La soirée battait son plein, l'atmosphère était surchauffée, j'avais échangé des baisers langoureux avec ces demoiselles et des couples s'étaient depuis longtemps formés… et séparés ! A un moment, la musique s'arrêta sous les sifflets de tous les danseurs mais le DJ annonça que l'éclairage allait fortement baisser et que les prochaines danses seraient réservées aux couples garçons ou filles. Je m'apprêtais à me retirer lorsque je vis Romain me tendre la main et m'entraîner sur la piste pour danser. Est-ce un peu sous l'alcool, sous l'excitation de la soirée, mais je pris sa main et la portais à hauteur de ma poitrine alors que mon autre main se plaquait dans le bas de son dos tout en l'attirant vers moi. La lumière baissa encore d'un cran, nous étions à l'opposé de notre table où les filles se reposaient tout en étant excitées à la vue de tous ces mâles, j'accentuais la pression sur ma main, sa poitrine était contre la mienne, nos ventres se touchaient et je sentais que nos sexes faisaient connaissance. Une musique langoureuse sortait des baffes, la tête de Romain s'était calée sur mon épaule et se lovait contre mon cou. Mon sexe était tendu à l'extrême, je sentais parfaitement le sien et il ne pouvait pas ignorer mon excitation, son haleine se déversait dans mon cou et s'infiltrait dans tout mon corps. A un moment donné, nos regards se sont croisés, je vis qu'il avait envie de moi et que j'avais envie de lui
- Dans cinq minutes on s'esquive discrètement
De retour vers les filles, celles-ci étaient frustrées car avec l'obscurité accrue dans le coin où nous trouvions Romain et moi, elles n'avaient pas vraiment pu nous suivre et nous voir danser…
Une dizaine de minutes plus tard, séparément, nous avions trouvé une excuse plausible pour nous retirer mais la petite Laurence qui m'avait embrassé avec beaucoup de sentiment, presque de tendresse, me fit un clin d'œil, elle n'était pas dupe.
Quelle excellente idée que cette séparation d'une année afin de tester notre amour entre Benjamin et moi ! Jamais, depuis que j'habite dans cette ville, je n'ai autant profité de la vie : je sors beaucoup, seul ou avec les nombreux amis que je me suis fait depuis que Benjamin est en Espagne et, cela m'étonne parfois, je semble être très apprécié autant par les garçons que les filles qu'ils m'ont fait connaître. L'offre culturel est considérable, musique classique ou autres, des galeries de peinture ou de sculpture, théâtres et également des boîtes de nuit. Pour ces dernières, j'ai dû faire le tri car certaines sont franchement glauques, je n'y suis jamais resté très longtemps et elles ont donc dû se passer de ma clientèle. Et pour toutes ces activités, j'ai chaque fois un ami différent qui partagent les mêmes goûts que moi. Moi qui n'aime pas cuisiner j'ai découvert de nombreux petits restaurants, sympa et souvent à des prix raisonnables, où l'on mange très bien et où je commence à être connu des serveurs et serveuses. Oui, la vie est belle, je me suis beaucoup ouvert aux autres ce qui me fait beaucoup de bien et, surtout, cela évite de devenir égoïste tout en élargissant ma connaissance du monde.
En revanche, soyons réaliste, ma vie sexuelle est à zéro ou tout au moins extrêmement limitée, c’est-à-dire à une branlette le matin et parfois le soir et, dans les cas extrêmes, à un doigt que je mets là où vous savez. Mais franchement dit, ce n'est pas satisfaisant et il va falloir que je trouve une solution. Je dois dire, en toute modestie, que je m'admire car j'aurais eu de multiples possibilités, que ce soit avec la gent féminine ou masculine, mais j'ai rapidement dû mettre les choses au point vis-à-vis de mes amis : je ne suis tout simplement pas libre, j'ai mon Benjamin dont je me languis souvent et je ne peux pas ou plus tôt, je ne veux pas le tromper et j'espère que lui, de son côté, il a la même attitude que moi car, si cela ne devait pas être le cas, cela serait un coup très rude pour moi et cela risquerait fort de compromettre tous nos plans communs d'avenir.
J'ai lu il n'y a pas longtemps que, juridiquement, pour qu'il y ait viol, il est nécessaire qu'il y ait eu pénétration ; avec un brin de mauvaise foi, je pourrais remplacer le mot de "viol" par celui de "tromperie" et mon problème serait résolu ! Je vais d'abord y réfléchir puis je questionnerai le Père B. et enfin j'en informerai Benjamin mais le problème, c'est que je ne connais pas son adresse en Espagne. Je trouve du reste qu'il aurait pu avoir la correction de me l'envoyer, même si on s'est séparé un peu fâché. Cette mauvaise humeur n'a duré que vingt-quatre heures chez moi et je veux croire qu'il en a été de même pour lui.
C'est fou ce que l'éloignement, et la séparation qui s'en suit, peut ébranler les certitudes que l'on a sur ses propres pensées, sur ses convictions et même sur ses principes de vie : qui aurait pensé que j'allais mener une vie de patachon en me couchant régulièrement très tard, voire au petit matin, à l'heure où la majorité des gens est justement en train de se lever : dans ces cas, j'ai parfois un peu mauvaise conscience mais cela passe vite.
Un des derniers weekends, j'étais invité à une partie entre étudiants assez gaie et bien arrosée, même si je veille toujours à conserver la maîtrise de mes actes, et vu le temps détestable nous avons décidé que moi-même et deux copains resterions dormir chez notre hôte. Cela ne nous posait aucun problème et dans la chambre d'amis il y avait un lit double et un simple : nous avions tiré au sort et c'est moi qui ai partagé, sous les quolibets, le grand lit. Romain, qui se trouve être mon meilleur ami, décida de dormir à poil alors que j'aurais préféré rester en slip. C'était la première fois que je le voyais complètement nu et je dois dire que c'est vraiment un beau garçon avec un corps et des attributs parfaitement proportionnés. C'était la première fois, depuis Benjamin, que je partageais un lit avec quelqu'un dans cette tenue minimaliste et j'ai senti une petite érection se développer mais heureusement, j'étais déjà sous le duvet ! J'avais de la peine à m'endormir et Romain également lorsque je sentis sa main qui se posait assez bas sur mon ventre, je sursautais et je lui dis d'un ton très ferme
- Non, Romain, je t'en supplie, il n'en est pas question, tu sais très bien que je ne suis pas libre, je t'ai raconté toute mon histoire
- Ro / Excuse-moi, j'ai tenté le coup et même si je ne suis pas gay, tu es si beau. Tu peux dormir tranquille, je ne recommencerai pas.
- Flo / Je compte sur toi, je te fais entièrement confiance
Et il ne s'est effectivement rien passé, Romain est quelqu'un de parole et surtout c'est un ami au sens complet du terme. Spontanément, alors que nous n'étions que les deux, il s'est encore excusé le lendemain et qu'il espérait vivement que cela ne changerait rien à notre amitié ; je l'ai rassuré et cela a encore renforcé notre affection réciproque.
En revanche, cette main sur mon ventre, tellement proche de mon sexe, a contribué à accélérer la certitude qu'il fallait que je trouve une solution à mon abstinence sexuelle car je sentais que je ne parviendrais pas à respecter cette discipline encore très longtemps : l'homme et surtout le jeune homme que j'étais à des besoins qu'il est nécessaire d'assouvir, ne serait-ce que pour son équilibre psychique.
J'en parlais au Père B. qui me répondit en riant qu'il n'était vraiment pas la personne compétente pour m'aider et qu'il m'appartenait de trouver moi-même une solution qui me permette de respecter mon engagement tout en résolvant mon problème. Il me dit toutefois que mon extrapolation viol/pénétration que je lui avais honnêtement exposée était un peu hypocrite mais qu'en confession elle pourrait tenir la route : en fait, il me donnait carte blanche mais il ne pensait pas que d'en informer Benjamin soit vraiment une bonne idée, cela pourrait le perturber et il serait toujours temps de faire cet aveux le jour où nous nous retrouverons.
Cet entretien m'avait en quelque sorte désinhibé car j'avais l'impression que le Père B. m'avait donné, jusqu'à un certain point, un blanc-seing concernant ma vie sexuelle et j'entendais bien en profiter pour véritablement partager la vie de mes amis, garçons ou filles, et ce aussi bien dans la vie scolaire qui, pour moi comme pour la plupart de mes congénères, restait essentielle que dans leur vie sociale dont je commençais à découvrir les multiples facettes, certaines semblaient être assez coquines d'après les échos qui m'étaient parvenus mais qui étaient, comme par hasard, celles que j'avais envie de connaître ! Tout le monde remarqua ce changement d'attitude et tous s'en réjouir car mon physique et ma chevelure blonde et chroniquement anarchique faisaient que j'étais très courtisé non seulement par les filles ce qui était compréhensible mais également par de nombreux garçons ce qui l'était moins. Je m'ouvrais de cette question à Romain
- Dis-moi Romain, pourquoi de nombreux garçons semblent vouloir me protéger et rechercher ma compagnie ?
- Ro / Tu ne te rends pas compte à quel point tu inspires la confiance et on te sait discret, capable de garder un secret, même et surtout le plus intime. Et puis tu es tout simplement beau, nous les garçons nous avons le privilège de te voir au vestiaire à la gymnastique en slip et même parfois entièrement nu et je t'assure que la plupart ne sont pas indifférents à ton charme corporel
- Flo / Oui, je pourrais comprendre s'il y avait des gays mais je n'en connais aucun parmi nous
- Ro / D'abord, qu'est-ce que tu en sais, ils n'ont pas tous ton courage d'oser assumer pleinement leur homosexualité et puis tu sais, il est scientifiquement prouvé qu'un pourcentage important d'hétéros a non seulement envie mais a fait le pas d'une expérience avec un gay et… beaucoup ont apprécié et trouvé que les garçons suçaient de manière bien plus sensuel que les filles
- Flo / Alors là tu m'épates. Toi Romain, tu aurais envie d'essayer avec un garçon ?
- Ro / [après un silence] Oui, j'en aurais envie et j'ai…
- Flo / Tu as quoi ?
- Ro / [Rouge pivoine et gêné] Mais rien, je te dis ; oh et puis zut, je te le dis, j'ai essayé, une fois, c'était avec toi, le jour où je t'ai ramené chez toi, complètement ivre. Alors, même si je n'ai rien fait, je suis très encore très mal en repensant à ce moment
- Flo / Tu sais, je suis très fier de t'avoir comme ami et de me parler comme tu le fais.
Après cette discussion, j'étais perplexe car il m'avait semblé qu'il ne m'avait pas tout dit : est-ce que chez lui ce n'était vraiment qu'une curiosité qu'il désirait satisfaire ou éprouvait-il une attirance pour le sexe masculin, ou même pour moi ?
La vie estudiantine continuait normalement mais finalement avec une certaine monotonie pour moi du côté sentimental, je n'arrivais pas à franchir le pas avec les filles et les garçons, eux, avaient plutôt tendance à me troubler plus qu'à m'exciter. Une certaine fièvre se manifestait chez les étudiants car le prochain samedi, c'était le grand bal annuel. J'avais promis à toutes les filles de danser avec elles et je m'en réjouissais car j'aimais les tenir dans mes bras.
La soirée battait son plein, l'atmosphère était surchauffée, j'avais échangé des baisers langoureux avec ces demoiselles et des couples s'étaient depuis longtemps formés… et séparés ! A un moment, la musique s'arrêta sous les sifflets de tous les danseurs mais le DJ annonça que l'éclairage allait fortement baisser et que les prochaines danses seraient réservées aux couples garçons ou filles. Je m'apprêtais à me retirer lorsque je vis Romain me tendre la main et m'entraîner sur la piste pour danser. Est-ce un peu sous l'alcool, sous l'excitation de la soirée, mais je pris sa main et la portais à hauteur de ma poitrine alors que mon autre main se plaquait dans le bas de son dos tout en l'attirant vers moi. La lumière baissa encore d'un cran, nous étions à l'opposé de notre table où les filles se reposaient tout en étant excitées à la vue de tous ces mâles, j'accentuais la pression sur ma main, sa poitrine était contre la mienne, nos ventres se touchaient et je sentais que nos sexes faisaient connaissance. Une musique langoureuse sortait des baffes, la tête de Romain s'était calée sur mon épaule et se lovait contre mon cou. Mon sexe était tendu à l'extrême, je sentais parfaitement le sien et il ne pouvait pas ignorer mon excitation, son haleine se déversait dans mon cou et s'infiltrait dans tout mon corps. A un moment donné, nos regards se sont croisés, je vis qu'il avait envie de moi et que j'avais envie de lui
- Dans cinq minutes on s'esquive discrètement
De retour vers les filles, celles-ci étaient frustrées car avec l'obscurité accrue dans le coin où nous trouvions Romain et moi, elles n'avaient pas vraiment pu nous suivre et nous voir danser…
Une dizaine de minutes plus tard, séparément, nous avions trouvé une excuse plausible pour nous retirer mais la petite Laurence qui m'avait embrassé avec beaucoup de sentiment, presque de tendresse, me fit un clin d'œil, elle n'était pas dupe.