L'Etudiant des montagnes - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : L'Etudiant des montagnes (/showthread.php?tid=60) |
L'Etudiant des montagnes - Nostalgique - 07-09-2020 Voici un récit que j'avais sorti il y a un ou deux ans sur Docti. C'est une histoire en bonne partie réelle et à laquelle je pense toujours avec beaucoup de plaisir. J'espère que vous en aurez également. La deuxième partie viendra dans quelques jours. L'étudiant des montagnes Je ne sais pas pourquoi, j'ai soudain eu envie d'écrire ce récit pour lequel je voyais très bien la trame principale. Ce n'est pas mon récit ni le sien, c'est le nôtre que nous avons intensément vécu pendant quelques mois, mois qui furent un éblouissement, une révélation quotidienne. Les circonstances de la vie ont fait que nous nous sommes séparés puis perdus de vue, mais ce qui est resté intact, c'est la force des sentiments que nous avons vécu, l'intensité de nos découvertes : toute notre vie, ces moments ont conditionnés nos expériences et à chaque expériences ou moments importants, je pense à Florentin et je revois son visage adorable de confiance et d'ingénuité et je sais, oui je le sais car cela ne peut pas être autrement, qu'il en est de même pour lui. J'avais besoin de fixer ces moments de bonheur maximum. ** ** ** ** Il y a deux mois que l'année scolaire a débuté lorsque notre professeur de grec nous salue en entrant dans la classe et nous dit qu'il a une information importante à nous faire. Aujourd'hui ou demain, nous allons accueillir un nouvel élève en provenance d'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur institut alpin de Suisse, dans la partie orientale du pays. Il nous demande de le recevoir avec gentillesse, d'autant qu'il doit être assez timide vu que c'est la première fois qu'il quitte son village situé à 1'800 mètres et qu'il va être complètement perdu dans notre grande ville et donc de l'introduire un peu partout. Il ajoute que, selon le directeur, c'est un crac scolairement parlant, en particulier en grec et latin. Nous adorons Monsieur Lerch et nous l'assurons que nous ferons tout pour qu'il s'intègre dans notre classe, très homogène, et lui faciliterons au maximum la connaissance de la ville. De même, nous ferons notre possible pour qu'il n'ait pas à avoir honte de nos connaissances Les cours reprennent immédiatement mais nous nous réjouissons de rencontrer ce nouvel élève : il faut dire que les candidats latin-grec ne sont pas très nombreux et que les nouvelles recrues sont plutôt rares : nous sommes une seule classe d'une quinzaine d'élèves en prématurité (pré-bac). Ceci explique pourquoi nous sommes extrêmement soudés et solidaires. Le lendemain, le nouveau arrive avec Monsieur Lerch et naturellement tous les regards se tournent vers lui. Monsieur Lerch : Tu peux s'assoir à côté de Benjamin, Benjamin tu voudras bien t'occuper spécialement de ce nouvel élève, comme je vous l'ai demandé hier. Florentin, peux-tu te présenter avec suffisamment de détails pour que la classe puisse bien te situer Florentin : (A notre stupéfaction et celle de notre professeur, le nouveau s'adresse à nous en grec, c'est le cours d'aujourd'hui, d'une petite voix, heureusement il passera rapidement au français) Je me nomme Florentin et je viens du Collège catholique de D. où j'ai vécu depuis l'âge de 4 ans, soit durant 12 ans. Mon village est situé à 1'800 mètres d'altitude et pendant 5-6 mois le sol est recouvert de neige. Florentin est un prénom romanche, langue que je parle bien sûr couramment puisque le romanche est la langue de ma région. C'est la première fois que je vais vivre hors de mes montagnes aussi je vous remercie de m'aider pour connaître les usages d'une ville et surtout je vous serais très reconnaissant si vous ne vous moquez pas trop de moi dans certaines réflexions, certaines attitudes que je pourrais avoir. Le français n'est pas ma langue maternelle mais mes parents ont toujours voulu que je la domine. A part ces deux langues, je parle couramment l'allemand et l'italien qui sont d'usage dans cette région de Suisse et l'anglais que nous avons comme langue étrangère. Excusez-moi si j'ai commencé mes explications en grec, ce n'était absolument pas pour faire le malin, mais au Collège nous avions l'obligation de nous exprimer en grec et en latin pendant les heures de cours sinon nous avions une ou deux heures de retenue. Une chose encore que je préfère vous dire, il m'arrive d'avoir des coups de blues ce qui est dû au fait que mes parents sont décédés il y a deux ans dans un accident d'avion. Monsieur Lerch : Merci, eh…, Florentin de ta présentation. Je suis certain que tes camarades auront des tas de questions à te poser pour mieux te connaître et, les connaissant bien, je sais qu'ils auront à cœur de t'entourer. Et maintenant au travail ! Benjamin : Inutile de dire que nous sommes bluffés par l'érudition de notre nouveau camarade qui a plutôt l'air gêné de son savoir et il nous a dit qu'il était naturellement à notre disposition si nous avions besoin d'aide. Je sens que nous allons faire de gros progrès au cours des prochains mois, car il faut dire que ce garçon est très sympathique. Il doit mesurer un peu moins de 180 cm, il a un corps très fin, des cheveux blonds ébouriffés, en tout cas aujourd'hui, quoi, c'est un garçon très classique qui passerait facilement inaperçu si ce n'était ses yeux d'un bleu très clair, un regard perçant dégageant une espèce de magnétisme qui nous a tous frappé. Je sens que je ne vais pas me forcer pour m'occuper de lui et faire en sorte qu'il ne s'ennuie pas et se sente rapidement à l'aise. A midi, nous l'emmenons à notre restaurant habituel et c'est presque la bagarre car nous voulons tous être à la même table que lui : je laisse faire, mais je m'assois d'autorité à ses côtés, nous sommes plus serrés que d'habitude, mais cela ne me dérange pas, car ce que raconte Florentin nous fascine tous. Mais nous constaterons rapidement que s'il a une très grande culture, et qu'il a des lacunes qui nous sidèrent : par exemple, il ne connait rien de la musique que nous écoutons tous, il donne l'impression de ne rien savoir des exigences de la vie quotidienne, le prix des produits. Il a fallu lui expliquer le sens de "sauterie", ces sorties que nous aimons les vendredi ou samedi et où nous nous laissons aller pour vivre notre jeunesse. Il a l'air stupéfait que dans ces soirées nous consommions de l'alcool, en général raisonnablement dans notre groupe, et que nous rentrions parfois tôt le matin ou même que nous improvisions pour dormir sur place, filles et garçons mélangés selon les circonstances. Oui, nous allons avoir à faire pour le former, et je me sens tout disposer à le prendre en main. Par contre, nous ne savons rien de sa sexualité et vu qu'il vient d'un collège catholique, il y a des chances qu'il soit là également, assez ignorant. C'est un secteur que je pense me réserver personnellement ! Bon, autant que je vous le dise tout de suite, je suis essentiellement attiré par les garçons, la classe le sait et cela ne pose aucun problème. Mais attention, je ne rejette pas les filles, je les apprécie pour tout ce qui fait leur charme et qualité, mais sexuellement cela ne va pas beaucoup plus loin que des baisers, des caresses, même intimes parfois, voire de temps à autre, une fellation, mais franchement je préfère celles que peut me donner un garçon. Cela fait maintenant quelques semaines que Florentin est parmi nous, il a pris beaucoup d'indépendance et, de plus en plus souvent, il me fait comprendre qu'il peut très bien se débrouiller tout seul. Attention, nous sommes très souvent ensemble, il est même capable d'être très attentionné, mais je ne suis encore jamais allé chez lui, même s'il m'a déjà plusieurs fois dit qu'il allait m'inviter… Je sais seulement qu'il a un appartement de 2 pièces et demie, un très grand séjour de près de soixante mètres carrés servant tout à la fois de salon, de pièce de travail et de coin à manger ; une petite chambre à coucher et, évidemment, des sanitaires. Plus d'une fois, je l'ai senti à deux doigts de me faire monter et puis, cela ne se concrétise pas. En fait, il reste très secret, je n'ai jamais vu son corps car nous avons toujours le sport en fin de journée et il préfère se doucher chez lui, et, pour nous tous, il est un peu une énigme. Scolairement parlant, il est très fort, en cours on le sent très concentré, il comprend très vite les explications des professeurs et on a pas l'impression qu'il travaille chez lui. Souvent il simplifie la présentation de nos enseignants d'une manière telle qu'en quelques minutes tout devient limpide ! Les mathématiques ne sont pas mon point fort, aussi ai-je l'intention de lui demander s'il ne pourrait pas me donner quelques cours pour me remettre à niveau. Benjamin : J'en ai assez, je ne comprends rien à ces formules algébriques et ma moyenne devient catastrophique, je ne sais vraiment plus comment m'en sortir, surtout avec le résultat du test d'aujourd'hui Florentin : Tu m'as tellement aidé au début, je pourrais, si tu le souhaites, t'aider à mon tour pendant quelques temps, histoire de te redonner confiance Benjamin : Ouais ! cela serait sympa et je suis certain qu'avec toi je comprendrais très vite Florentin : Je peux venir une ou deux fois chez toi, tu me dis les jours que tu préfères Benjamin : (Non, pas chez moi, chez lui ! Il faut que je trouve très vite une raison valable) C'est super gentil à toi, mais je pense que cela serait mieux si je venais chez toi car je partage ma chambre avec mon frère (quand il est là !) et ma sœur cadette est un peu collante, je pense qu'on pourrait mieux travailler que chez moi Florentin : (il reste un long moment silencieux, je sens qu'il réfléchit, je ne sais pas à quoi car, avec mes amis nous allons fréquemment chez les uns ou les autres, sans que cela pose le moindre problème, il nous arrive de dîner, que les parents soient là ou pas, et même de dormir chez eux, dans le même lit ou sur un matelas. Sans enthousiasme il me répond : Bon, d'accord, je te propose le lundi et le jeudi, en sortant des cours, le temps qu'on soit chez moi, on pourra commencer à 17h 30 et tu pourras être chez toi vers sept heures Benjamin : C'est parfait, merci beaucoup (même s'il a tout arrangé pour que je ne m'incruste pas, mais le fait d'être chez lui va grandement facilité notre connaissance réciproque, mais il faudra que j'agisse avec beaucoup de tact et de prudence !) Florentin : Donc on commence demain, tant qu'à faire mieux vaut ne pas perdre de temps Le lendemain, le jeudi donc, la journée traîne comme rarement, je suis distrait au point que je me fais rappeler à l'ordre par un de mes professeurs, tiens comme par hasard celui de math ! L'heure de la délivrance, celle de la découverte pour moi arrive, nous nous dirigeons vers son quartier, un des plus anciens de la ville, mais où les immeubles proches du fleuve ont été magnifiquement rénovés et modernisés. Je continue à avancer lorsque Florentin me stoppe, c'est ici ! Je suis stupéfait, c'est l'un des mieux situés, absolument splendide et, selon l'étage, on doit bénéficier d'une vue magnifique, je suis un peu déboussolé. L'ascenseur s'arrête au 5ème étage, il n'y a pas de 6ème. Une pièce superbe, immense, avec un mélange de quelques meubles anciens et modernes, une immense fenêtre double avec une vue à couper le souffle. Benjamin : Eh bien ! tu m'en bouches un coin, c'est vraiment une superbe pièce, je ne m'attendais vraiment pas à ce que tu habites dans l'un des plus beaux emplacements de la ville. Et quelle pièce où chaque meuble est mis en évidence, où… Florentin : Oui, c'est vrai, je suis privilégié mais en même temps, chaque fois que j'entre ici, j'ai un petit serrement de cœur, c'est là que mes parents ont vécu avant leur accident, heureusement qu'ils n'y étaient pas souvent car autrement cela serait insupportable, je n'ai aucun souvenir d'y avoir habité moi-même, mais, malgré tout, c'est l'appartement de mes parents. En prononçant ces paroles, je le sens soudain très triste, il a les yeux humides et je le comprends, comment réagirais-je si je perdais brusquement mes parents ? Je ne sais pas si je survivrais au désespoir, à la solitude ? C'est vrai qu'il voyait rarement son père et sa mère, mais malgré tout. Je me tais car parfois le silence est la meilleure réponse. Je le regarde, il pleure doucement, j'ai envie de le prendre dans mes bras, de le consoler et lui dire qu'il n'est pas seul, que je suis là, comme tous mes camarades, moi peut-être une peu plus que les autres… Je me contente de poser ma main sur son épaule et ce seul contact me réjouis. Florentin : Tu comprends maintenant pourquoi j'aurais préféré venir chez toi, car vois-tu Benjamin, j'aurais souhaité éviter que l'on ignore mon mode vie, il pourrait vite y avoir des jaloux, mais d'un autre côté, tôt ou tard cela ce serait su ; quand j'ai réfléchi avant de te répondre, je me suis dit qu'il valait peut-être mieux que cela soit toi le premier à le savoir, car j'ai confiance en toi et, honnêtement, je suis bien quand on est ensemble ! Et puis, maintenant, il n'y aura pas de raison à ce que tu ne viennes pas lorsqu'on en aura envie. Benjamin : Tu sais, tu peux avoir toute confiance en moi, si tu le souhaites je ne dirai rien aux autres mais je crois qu'il serait préférable, comme tu l'as dit tout à l'heure, qu'ils le sachent ; mais il faudra aussi qu'ils sachent que si tu habites là, c'est à la suite d'une tragédie Florentin : tu sais à quoi je pense, on pourrait faire à l'occasion une invitation chez moi et je leur expliquerai tout, qu'en penses-tu ? Mais si tu penses que c'est une bonne idée, il faudra m'aider pour la préparation, pour me soutenir également Benjamin : Bien sûr que je t'aiderai, tu peux compter totalement sur moi, dans tous les domaines Florentin : Maintenant, il serait temps de s'atteler aux choses sérieuses, ton ignorance en mathématique ! Viens on va s'installer à ma table de travail, l'un à côté de l'autre, pour que tu voies bien l'écran car j'ai préparé hier soir un petit programme que tu pourras charger pour faire les exercices que je t'ai concoctés Nous nous asseyons en face de l'écran, un peu serrés pour bien voir ; je sens sa jambe qui appuie contre la mienne, au travers du tissu je sens sa chaleur corporelle. Je sens que dans mon slip, il y a une certaine agitation ce qui n'est pas forcément pour me déplaire mais, en même temps, il ne faudrait pas qu'il remarque la proéminence de mon pantalon. J'écoute ses explications qui, quoique limpides, n'entrent pas vraiment dans ma tête, distrais par ce qui se passe dans mon bas-ventre, dans ce bout de chair qui a tendance à vouloir se redresser et qui est déjà tout humide. Florentin : J'ai l'impression que tu ne m'écoutes pas vraiment, y-a-t-il quelque chose qui te dérange ? Ah ! j'ai oublié de te montrer où sont les toilettes, veux-tu y aller ? Benjamin : oui, c'est effectivement urgent Florentin : tu n'avais qu'à le dire, c'est tout naturel et il n'y a pas de quoi se gêner pour si peu. (seul, oui cela devait urger à voir la bosse de son pantalon et le temps qu'il met pour revenir !) Bon, te voilà de retour, on en a encore pour une dizaine de minutes, après je te libère mais avec du travail pour la prochaine fois ! Effectivement, peu avant 19 heures, je le quitte, impressionné par ce que j'ai vu, impressionné par sa manière d'expliquer, impressionné par l'effet qu'il me fait. Il faudra que j'aborde assez vite ce sujet car je sens que je ne pourrai pas lui cacher longtemps tout ce que je ressens, mais en même temps, je redoute ce moment car je ne voudrais pas le blesser et encore moins perdre son amitié. Deux fois par semaine, je suis chez lui et effectivement je fais des progrès. Jeudi en quittant le collège, il m'a proposé de venir demain comme d'habitude mais il me suggère de rester manger avec lui et qu'on regarde un film après. J'accepte bien sûr ! Le lendemain, répétition de math puis un apéritif sans alcool, gentiment je me moque un peu de lui et lui suggère de prévoir quelques boissons alcoolisées lors de la réunion de classe qu'il a envie de faire. Florentin : Bon, on va aller manger, il y a un petit restaurant, à cinquante mètres de chez moi et où je vais souvent et on y mange bien Benjamin : mais on peut manger ici, le restaurant cela revient cher et c'est souvent meilleur ! Florentin : Si c'est moi qui cuisine, tu ne voudras plus jamais revenir, je n'ai aucune notion pour préparer un repas : quand je mange chez moi, c'est soit des plats qu'il suffit de réchauffer ou alors de la charcuterie et des aliments froids. Quant au coût, ne t'inquiète pas, je n'ai aucun soucis financier, toujours en raison de la mort de mes parents Et effectivement, Florentin doit avoir l'habitude de venir se restaurer car il est accueilli comme s'il arrivait chez lui. La nourriture est simple mais très bonne, accompagnée d'une demi-bouteille d'un bon vin rouge, le serveur a eu l'air surpris quand il a commandé une bouteille car ce n'est pas dans ses habitudes ! Nous rentrons chez lui, mettons un film, je ne me souviens plus du titre, et nous installons sur le canapé très confortable. Je ne sais si c'est le vin que j'ai bu, les trois-quarts à moi tout seul, si c'est le fait d'avoir Florentin à mes côtés, ou si c'est le film, je sombre dans une rêverie agréable, un peu érotique. Assez vite, je sens mon sexe durcir, prendre de plus en plus de place dans mon slip ce qui m'oblige à le remettre en place. J'ai dû défaire ma ceinture pour avoir un meilleur accès et j'oublie de la remettre. J'ai envie de me toucher, je résiste puis, sans vraiment m'en rendre compte, je déboutonne ma braguette, laissant apparaître un sous-vêtement bleu clair. Je lorgne du côté de Florentin qui regarde tranquillement le film. J'ai de plus en plus envie de me toucher, je réalise que j'ai ma main à l'intérieur de mon slip, déjà franchement mouillé, et très doucement je me masturbe. Mon sexe est devenu très dur, mon liquide séminal facilite le va et vient, je suis bien, j'oublie un peu où je suis, je regarde en louchant du côté de Florentin dont le pantalon léger qu'il porte ne cache rien de sa propre érection mais je vois également qu'il jette des coups d'œil vers moi : il ne peut pas ne pas voir ce que je fais avec ma main, cela doit l'exciter car à un moment donné j'ai la nette impression qu'il caresse doucement sa verge. Je suis toujours plus excité, j'oublie presque sa présence et ma queue est devenu tellement forte que le prépuce sort au-dessus de l'élastique, un prépuce rouge, brillant de ma mouille et prêt à expulser ma semence de garçon. Florentin est lui aussi en forme, au point qu'il a ouvert sa braguette et que j'ai tout loisir de voir son slip rouge vif avec devant une tache plus foncée. Cette vision provoque un choc, je sens mon sperme qui quitte le réservoir séminal, qui s'engage dans les canaux puis dans ma verge et enfin explose dans mon slip, sur ma main et mon pantalon alors que je pousse des gémissements et je m'entends dire, Re : L'Etudiant des montagnes - Lange128 - 07-09-2020 Merci [member=146]Nostalgique[/member]. Je me rappelais de ce texte et j'ai eu du plaisir à le redécouvrir, en particulier la dernière scène. Les deux garçons débutent leur masturbation chacun de leur côté, sans se concerter, comme si cela allait de soi de le faire, alors que dans mes récits ils débutent toujours par de longues explications pour justifier cet acte. Re : L'Etudiant des montagnes - bech - 07-09-2020 Début d'histoire très sympa. Re : L'Etudiant des montagnes - fablelionsilencieux - 09-09-2020 Début en douceur d’une amitié qui pourrait rester anodine, mais la chute augure d’un cheminement moins sage… vivement la suite ! Re : L'Etudiant des montagnes - Nostalgique - 13-09-2020 Nouvelle suite - Benjamin : fait la même chose avec ta queue, je veux te voir jouir… - (Florentin fond alors en larme, et me dit) Je peux pas Benjamin, tu te rends pas compte l'effort, la violence que j'ai dû me faire pour oser ouvrir mon pantalon, que tu voies mon slip, que j'aie montré ma protubérance mais je ne peux pas aller plus loin, vraiment pas, peut-être une autre fois. Cet aveux, innocent et touchant de sincérité me fait mal au cœur, je le prends dans mes bras, le serre contre moi, lui caresse les cheveux et le visage, oubliant que j'ai la main pleine de mon sperme, je lui dit des mots réconfortants, que ce n'est pas grave, qu'une fois il aura envie, comme moi j'ai eu envie et qu'un jour il se lâchera comme je l'ai fait. Il se blottit dans mon cou, contre ma poitrine, je sens son sexe contre mon ventre. Nous restons immobile un bon moment puis il reprend la parole d'une toute petite voix que je commence à bien connaître, il est angoissé Florentin : Dit, Benjamin, tu ne veux pas rester cette nuit avec moi, je ne veux pas être seul, je crois que j'aurais peur, c'est idiot et je ne sais pas pourquoi ! Tu n'as pas encore vu ma chambre mais j'ai un grand lit et nous ne nous gênerons pas Benjamin : Tu as de la chance, j'avais laissé entendre à ma mère qu'éventuellement je resterais la nuit chez toi. Oui mon petit homme de la montagne, je resterai pour te rassurer Pour le nul que je suis en mathématique, les choses vont trop vites, je m'embrouille, je rougis, j'espère, je suis heureux de cette demande mais la responsabilité m'effraie un peu, il est si pur, si naïf. Mais quel bonheur également, je vais dormir dans le même lit que ce garçon que j'ai aimé dès le premier jour, je dois le respecter mais également ne pas le décevoir, je laisserai parler mon cœur et tâcherai de contrôler mes pulsions mais surtout de comprendre ce qu'il est, ce qu'il souhaite car je ne veux vraiment pas le perdre en le brusquant ou lui faire faire des choses qu'il ne souhaite pas ou qu'il pourrait regretter, où même dont il n'a aucune idée ! Il me donne un linge et un gant de toilette, une brosse à dent neuve et un boxer ample, à carreaux bleus et blancs. Je passe le premier à la salle de bain avec une vaste douche italienne, je n'en avais encore jamais vu, c'est très agréable, on doit facilement y tenir à 3-4 personnes au moins ! Je mets le boxer en pensant que Florentin l'a porté avant moi, même s'il l'a lavé entre temps, et cette idée m'excite. Je retourne dans la vaste pièce en attendant qu'il soit prêt, je ne veux pas prendre d'initiative dans sa chambre que je n'ai pas encore vue. Il sort en mini-boxer avec des motifs qui conviendraient plus à un enfant de dix ans, je me sens de nouveau attendri, pourtant il a passé seize ans, c'est vrai, bien deux ans de moins que moi-même et la plupart de mes amis. Le moment arrive, on entre dans cette chambre qu'il a qualifiée de petite mais qui doit bien faire vingt mètres carrés. Il est vrai que le grand lit, j'apprendrai qu'il fait 220 x 200, occupe un grand partie de la pièce. La garniture du lit est très fraîche, très claire et très attirante, on doit y être bien, il y a toute la place désirable pour être plusieurs si on en a envie ! Bêtement, j'allais lui demander si c'était le lit de ses parents, heureusement, je me suis retenu à temps, mais le garçon n'est pas bête, il a tout de suite déclaré - Non ! je n'aurais jamais pu dormir dans leur lit, surtout après ce qui est arrivé, cela aurait été impossible. Pendant une semaine j'ai dormi au salon avant qu'on me livre ce lit, c'est le vendeur qui m'a conseillé, qu'à mon âge on avait besoin de beaucoup de place. Je n'ai pas vraiment compris pour quoi et je n'ai pas osé lui demander la raison, mais j'ai suivi son conseil. Entre temps, je me félicite de ne pas avoir approfondi la nécessité de ces dimensions, mais je pense, avoir une petite idée ! Nous sommes au lit, moi sur un des bords, Florentin se plaçant au milieu. Nous discutons encore un bon moment, l'obscurité est favorable aux confidences, il se confie - Florentin : c'est la première fois que quelqu'un dort dans le même lit que moi, je suis content d'avoir suivi le conseil du vendeur sinon cela n'aurait pas été possible - Benjamin : et quelle impression cela te fait-il d'avoir quelqu'un, en plus un garçon, à tes côtés ? Tu aurais probablement préféré une fille, non ? - Florentin : un peu étrange mais ce soir je suis content que tu sois là - Benjamin : A quoi penses-tu en ce moment ? - Florentin : C'est un peu confus dans ma tête, je pense que c'est un moment important que d'oser cette proximité des corps, mais je ne sais pas si c'est bien ou si c'est mal - Benjamin : C'est confus seulement dans ta tête ? - Florentin : Où voudrais-tu que cela soit confus sinon dans ma tête ? Cette réponse me montre à quel point il est innocent, de ce côté-là, mais je pense que les choses vont rapidement évoluer car je le sens s'ouvrir et curieux de découvrir ce qu'intuitivement il sait qu'il devrait savoir. Nous nous souhaitons bonne nuit et, à ma surprise, il me fait un bisou, sur la joue évidemment. Je l'entends soupirer, presque gémir, puis il pleure très doucement. Il me confie que cela fait deux ans aujourd'hui que ses parents l'ont quitté. Je comprends son chagrin et sa peine, je me rapproche de lui, nous sommes tous les deux au centre du lit. Je me colle contre lui, ma poitrine contre son dos, mon ventre contre ses fesses, je passe mon bras par-dessus son corps et pose ma main sur son thorax. D'un doigt, je fais des ronds autour de son petit téton, je l'entends ronronner, il se calme, se recule un peu contre moi, comme pour mieux sentir mon corps. Je pense qu'il doit sentir ma queue contre sa raie, mais je ne suis pas certain qu'il réalise ce que c'est ! Moi, je sais et cela m'excite. Ma main est descendue plus bas et un de mes doigts titille son nombril, il ronronne de nouveau, très doucement, comme un petit chaton. L'aventure continue, je tombe sur un tapis soyeux que je devine très fin, presqu'invisible de par sa blondeur. Je le sens qui commence à paniquer aussi je m'arrête. Je ne bouge plus et j'entends sa petite voix qui me dit de rester comme nous sommes, de ne pas aller plus loin ce soir, que cela suffit à son bonheur, qu'il s'excuse pour moi. Je le remercie, il a raison et je suis parfaitement heureux. Mon boxer est trempé et j'hésite à l'enlever mais j'y renonce, finalement j'aime cette moiteur. Dans la nuit, nous sommes toujours dans la même position, mon sexe contre, presque dans sa raie, ma main sur sa poitrine ; ce qui me réveille partiellement, c'est que je sens les spasmes avant-coureurs de sa jouissance, pourtant je n'ai rien fait consciemment et cependant ses spasmes sont de plus en plus fréquents, sa queue grossit encore, son boxer est également trempé ; soudain, ces fesses se soulèvent, son corps est arqué et brusquement un flot envahit ma main, son vêtement et il pousse un véritablement rugissement alors que cela déclenche chez moi un processus semblable, plusieurs jets sortent avec fougue de mon corps, c'est un vrai marécage dans mon boxer, comme dans le sien je pense. J'ai juste le temps de l'entendre dire - Benjamin, c'était bon, vraiment bon - Oui, c'était très bon mon Florentin, dors bien et nous repartons dans le pays des rêves. Nous nous réveillons vers dix heures, ma main cette fois dans son boxer toujours gluant de sperme, mais ce qui est nouveau, la main de Florentin caresse doucement mes deux boules très proches de mon sexe, de temps à autre, un doigt avance vers mon intimité que personne n'a encore violé, puis va trouver ma petite rondelle, vierge également, qu'il caresse avec volupté, je le sens à sa respiration, je le sens au plaisir que je prends et je me dis qu'il apprend très vite. Et cela dure, cela dure, j'ai sa queue en pleine main que je malaxe dans tous les sens, un de ses doigts à force de caresser ma pastille pénètre dans mon anus, j'ai un sursaut, je deviens fou, je me penche sur lui, j'avale son gland puis le reste, il hurle de jouissance, ma langue tourne autour de sa couronne, elle appuie sur son frein, son doigt est maintenant franchement dans mon anus, touche ma prostate. Nos deux corps se cabrent ensemble, ça va être l'apothéose, il se couche sur moi, prend nos deux sexes ensemble et les excite, nous sommes ventre contre ventre, bouche contre bouche et c'est sexe contre sexe que nos spermes expulsent en de nombreux et puissants jets leur précieuse semence, nos ventres sont comme collés ensemble, nos liquides qui ne font plus qu'un se fraient un chemin sur nos peaux avant de descendre lentement dans mon entre-jambe. Je suis heureux, je le sens heureux et c'est avec ce sentiment que nous retombons dans un sommeil récupérateur. Il est près de quatorze heures quand nous nous réveillons, et c'est ensemble que nous nous précipitons au toilette, c'est ensemble que nous regardons nos urines se rejoindre dans la cuvette, c'est ensemble que nous envisageons l'avenir, sans avoir même besoin de le formuler, c'est une évidence. Re : L'Etudiant des montagnes - bech - 13-09-2020 J'ai relu le premier chapitre pour me remémoriser l'histoire, j'y avais trouvé et j'ai revu deux phrases bizarres par rapport à ce que tu pourrais vouloir dire : Florentin : Tu comprends maintenant pourquoi j'aurais préféré venir chez toi, car vois-tu Benjamin, j'aurais souhaité éviter que l'on ignore mon mode vie, Exprimé de manière plus simple, la fin signifie que Florentin aurait souhaité que son mode de vie soit largement connu. Benjamin : mais on peut manger ici, le restaurant cela revient cher et c'est souvent meilleur ! Ça sous entend que le restaurant qui est cher est aussi souvent meilleur. Sinon, sympa la soirée entre Benjamin et Florentin. En regardant le film, Benjamin finit par se branler. Florentin a aussi déboutonné sa braguette mais ne veut pas aller trop loin et a priori, c'est pour Benjamin qu'il a déjà montré son slip. Il invite Benjamin à passer la nuit avec lui. Le lit est grand style lit américain qui son plus larges que longs. Florentin n'avait pas compris pourquoi le vendeur lui avait proposé un lit si grand. Mais au moins, ils seront à l'aise. Pendant la nuit, Florentin a un rêve érotique et éjacule en faisant du bruit. Du coup, Benjamin qui avait été réveillé par des mouvement de corps annonciateurs éjacule aussi. Ils se rendorment chacun dans leur jus. En se réveillant vers 10 H, Benjamin, s'aperçoit que Florentin explore son entrejambe et l'arrière aussi. Mais Benjamin qui a la main dans le boxer de Florentin (qui des deux l'y a mise ?) fait des manipulations aussi. Benjamin fait une fellation à Florentin qui ensuite se met sur lui pour l'embrasser. Ils se rendorment dans les bras l'un de l'autre et c'est finalement, c'est à 14 H qu'ils se lèvent. C'est vendredi, leur absence au lycée risque de ne pas être passée inaperçue. Re : L'Etudiant des montagnes - emmanolife - 14-09-2020 J'ai trouvé le début bien sympa et original, mais la fin est un peu rapide ! Ils pissent dans le même chiotte, et, hop, ensemble pour la vie !!! ;D Merci Nostalgique. Re : L'Etudiant des montagnes - Nostalgique - 16-09-2020 Bonjour Bech ! Merci pour ton commentaire et tu as parfaitement raison en ce qui concerne Florentin : la tournure est erronée... Par contre, il est clair que la bonne cuisine ne dépend pas du prix mais que le restaurant est de toutes façons meilleur que la cuisine de Florentin (ou de la mienne !!) Re : L'Etudiant des montagnes - Nostalgique - 24-09-2020 deuxième suite Le reste de la journée ne fut pas à la hauteur de ce que j'espérais, Florentin était comme distant, il était parti seul s'habiller dans la salle de bain qu'il avait fermé à clé alors que je rêvais de lui laver le dos, de descendre avec le savon jusqu'à ses fesses et de le glisser dans sa raie, de sentir les spasmes de sa petite rondelle, excitée par mes caresses sur son corps. Je me posais des questions, avais-je été trop vite ? mais il me semblait que tout ce que nous avions fait c'était fait tout naturellement, spontanément et sans aucun calcul ou préméditation. J'avais l'impression, pour ne pas dire la certitude, que nous avions, tous les deux, vécus des moments d'une très forte intensité, non seulement sur le plan sexuel mais surtout sur le plan sentimental, sur le plan humain. Lorsqu'il sortit de la salle de bain, il était habillé sobrement, rien ne laissait penser aux gémissements qu'il avait poussés lorsque, quelques heures plus tôt, l'orgasme l'avait saisi et que son sperme avait jailli des entrailles de son corps. Il me fit un sourire triste et il me dit simplement - Ne t'inquiète pas, Benjamin, je ne sais plus où j'en suis, je pars dans mon collège à D., dans mon village : j'ai téléphoné au Père B. qui m'attend, j'ai besoin de me confesser à lui, de savoir ce que je dois faire et penser. Ne t'inquiète pas, je reviendrai dans trois jours, quelque puisse être ma décision finale. Soit tranquille, tu n'as rien à te reprocher, j'ai aimé ce que nous avons vécu tous les deux, cela a été des moments merveilleux, je rêve de revivre des moments semblables, mais c'est aussi pour cette raison que je dois absolument en parler avec mon directeur de conscience, même si, en fin de compte, c'est moi et moi seul qui prendrai la décision finale, arrêter ou… continuer avec toi car je t'aime Benjamin. Il ne m'a pas laissé le temps de réagir que je l'entendis crier - La clé est sur le petit meuble, tu me la rendras à mon retour et la porte claqua. J'étais anéanti, il était parti sans manifester un quelconque sentiment à mon égard, même s'il avouait qu'il avait aimé, qu'il souhaitait revivre ces moments mais je sentais qu'il avait mauvaise conscience, probablement même très mauvaise conscience. Et cela parce que je lui avais fait découvrir les joies de la chair mais que cette joie, dans sa conception, était une joie mortelle et que j'en étais responsable, le seul responsable même s'il avait succombé à la tentation, à ma tentation de par mes caresses sur son corps vierge, à mes masturbations qui ne se voulaient que douceur et sensualité. J'avais beau me dire qu'aucun être humain, qu'aucun garçon n'aurait pu résister à ce que je lui ai infligé, probablement malgré lui : au fond je l'avais violé car j'ignorais si c'était ce qu'il souhaitait vivre à ce moment-là. C'est avec ces sombres idées que je suis rentré chez moi où heureusement mon frère n'était pas là, une fois de plus. Ma petite sœur n'arriva pas à me dérider, mes parents sentaient bien que j'avais un problème mais ils n'insistèrent pas après que je les aie sèchement envoyé promener. Le repas terminé, je m'enfermais dans ma chambre. Lorsque mon frère, de quelques années plus âgé que moi, rentra, la chambre était dans l'ombre et je pleurais doucement. Notre relation fraternelle était correcte mais sans plus, il ne faisait jamais de sentiment, nous cohabitions dans la même chambre mais nous n'avions jamais eu d'échange comme deux frères peuvent en avoir. Soudain, je sentis mon lit bouger, mon frère était assis sur le bord du matelas, il me tenait dans ses bras, sa main me caressait les cheveux et, d'une voix très douce que je ne lui connaissais pas - Benjamin, petit frère, qu'est-ce qui t'arrive ? C'est avec ton ami Florentin que tu as un problème ? - Oh Auguste [oui, c'est le nom de mon frère, je n'y peux rien !], je pense que je lui ai fait du mal, tellement de mal qu'il est parti pratiquement sans un mot, qu'il avait besoin de se confesser… et mes pleurs redoublèrent Auguste ne dit rien, il continuait à avoir des gestes très tendres… et je me mis à tout lui dire, mais vraiment tout à commencer par mon attirance pour les garçons. Cela m'avait soulagé de parler, de m'être confié pour la première fois et à mon frère, la dernière personne avec qui j'aurais pensé que cela soit possible. - Aug / je suis content que tu te sois confié à moi. Je t'aime, petit frère, même si tu aimes les garçons, ce n'est vraiment pas grave. Il est très tard, tu dois pouvoir dormir maintenant, nous reparlerons tranquillement de tout cela demain soir, je vais annuler ce que j'avais prévu car tu as besoin de moi et de mon soutien Je ne lui ai pas répondu car je m'étais effectivement endormi, heureux de savoir que j'avais un frère qui m'aimait. Comme il fallait s'y attendre, tout le monde me demanda ce qu'il était advenu de Florentin, à commencer par les professeurs, et je leur expliquais qu'il avait dû, pour une raison que j'ignorais, aller dans son Collège à D. mais qu'il serait normalement de retour dans trois jours. J'espérais un signe de vie de mon ami aussi je rentrais rapidement à la maison pour ne surtout pas rater un éventuel coup de téléphone, mais rien, comme si je n'existais plus. Mes amis se rendaient bien compte que je n'étais pas dans mon assiette normale, je les évitais, j'avais besoin d'être seul, même Auguste n'arrivait pas à me dérider. En fait, je me sentais un peu pour ne pas dire totalement responsable du désarroi de Florentin : voilà un garçon qui depuis son plus jeune âge vivait dans un village perdu dans les montagnes, d'abord dans un home puis dans un des Collèges le plus réputé pour la qualité de son enseignement, connu pour exercer une discipline quotidienne et morale très stricte, même si les Jésuites ont une grande ouverture d'esprit, et où les principes de la foi catholique étaient admis par tous, même si, en l'occurrence, le Père B. encourageait l'indépendance de ses étudiants. Et voilà que ce jeune garçon, exceptionnellement intelligeant se retrouve dans une ville dont il ignore tout, au milieu d'une bande d'étudiants qui, même s'ils sont assez studieux, pensent beaucoup à s'amuser, à sortir les weekends et au cours de ses soirées, souvent bien arrosées, à flirter avec les filles quand ce n'est souvent pas plus ! Mais s'il n'y avait que cela, le hasard, le destin fait qu'il a comme mentor un beau et attrayant garçon qui ne cache pas son attirance pour les garçons. Quelques semaines après son arrivée, il est confronté à la sexualité masculine, lui qui n'a pratiquement jamais connu la nudité, sinon la sienne. Or, l'homosexualité est pour un bon catholique une abomination et le voilà face à la découverte de sentiments, de pratiques qu'il devrait normalement rejeter, il a pour ami un certain Benjamin qui n'a pour envie, à court terme, que de lui faire l'amour. Le dernier pas n'a pas encore été franchi mais, dans l'esprit de Benjamin, cela ne saurait tarder et Florentin en est conscient, probablement qu'il le souhaite même, mais il en a peur, tous ses principes sont remis en question, c'est presque un reniement de tout ce qu'il a été jusqu'à ce jour. Quand il reviendra, il faudra absolument que je le rassure et que je lui dise combien je regrette non pas ce que j'ai fait avec lui, mais d'avoir précipité des expériences pour lesquelles il n'était évidemment pas du tout prêt. Mais reviendra-t-il ? Je le pense, je veux y croire… Mais en attendant, je me sens très mal. Re : L'Etudiant des montagnes - emmanolife - 24-09-2020 J'avais cru que la suite précédente annonçait la fin de l'histoire, mais je suis heureux de m'être trompé ! C'est une très belle suite, où le dilemme que connaît Florentin provoque le désarroi de Benjamin. Il peut encore avoir de l'espoir, mais la décision ne dépend pas de lui. Benjamin découvre toute de même une nouvelle facette de la personnalité de son frère, ça ne console pas, mais c'est bien dans l'épreuve que se révèle la personnalité des gens. Merci Nostalgique ! Re : L'Etudiant des montagnes - Nostalgique - 25-09-2020 Merci emmanolife de me suivre et de tes commentaires. Je suis heureux que cette nouvelle suite t'ait plus car je n'en étais pas 100% convaincu, j'ai dû beaucoup la travailler avant de me décider de l'envoyer ! Il y aura au moins encore une suite, même si je ne vois pas encore très clair car je ne voudrais pas que cela tombe dans le classicisme des histoires collégiennes... Si tu as des suggestions, je suis volontiers preneurs ! Merci encore à toi. Nostalgique Re : L'Etudiant des montagnes - fablelionsilencieux - 25-09-2020 Conflits intérieur pour les protagonistes, face à des sentiments contradictoires… ??? Drame ou happy-end ? La suite nous le dira bientôt. Merci ;D ;D Re : L'Etudiant des montagnes - emmanolife - 27-09-2020 Nostalgique : pour répondre à ta question sur la suite, je n'aimerais pas trop un happy end du style : il tombe sur un gentil curé qui lui explique que c'est Dieu qui a voulu qu'il aime les garçons, et qu'il doit se conformer à Sa volonté... A vrai dire, je ne sais pas si ça existe, ça ne semble pas trop être le genre de la maison. L'autre extrême, ce serait que le confesseur de Florentin le convainque qu'il est un pervers, qu'il doit mettre fin à ses mauvaises habitudes. Benjamin reçoit un petit mot d'adieu un peu sec, il a beaucoup de chagrin mais il n'a plus jamais de nouvelles et il passe à autre chose (bien obligé). Je crois que j'aimerais mieux un scénario larmoyant du style Florentin est tout triste, mais il ne doit pas revoir Benjamin, il se marie avec une femme et lui fait trois enfants, et, puis dix ans plus tard, ils se séparent (en fait, la femme est une garce qui ne l'aime pas). Florentin se rend alors compte qu'il a fait une erreur et il retourne voir Benjamin, et là deux options : ils se font la bise les yeux pleins de larmes et ils se quittent définitivement ou alors ils se remettent ensemble, cette fois-ci pour de bon malgré le poids de toutes ces années perdues... Dans tout les cas, on pleure ! Évidemment, ce serait encore mieux si tu inventais un autre scénario !!! Bon courage, Nostalgique ! Re : L'Etudiant des montagnes - bech - 28-09-2020 Florentin part dans son village d'origine pour se confesser. il est troublé parce que ce qu'il a fait avec Benjamin (même si ça n'est pas allé loin) lui a plu mais est contraire à son éducation. Du coup, Benjamin est tout troublé et se demande s'il n'en a pas trop fait, bien que Florentin ait précisé n'avoir rien à lui reprocher. Benjamin s'inqiète de devoir attendre 3 jours sans nouvelles. J'en suis à me demander si l'envoi de Florentin dans une grande ville n'était pas justement pour le dévergonder. Re : L'Etudiant des montagnes - Nostalgique - 01-10-2020 Nouvelle suite Ce matin, Florentin est de retour, il est rentré de son village hier soir, tard. En arrivant en classe, le dernier car il y eu de la peine à se réveiller puis à se lever, il m'a fait un clin d'œil avant de s'asseoir à sa place, car nous ne sommes pas toujours l'un à côté de l'autre afin d'éviter des remarques inutiles de la part de certains de nos camarades. A midi, nous n'avons pas pu déjeuner ensemble car il devait se rendre à la direction pour expliquer les raisons de son absence et le soir il est parti rapidement me glissant juste que nous nous verrions tranquillement mercredi après-midi et qu'il me raconterait tout à ce moment. J'attendais son retour avec impatience mais en même temps avec une anxiété qui ne fit qu'augmenter avec son attitude assez réservée et, me semble-t-il, un peu songeuse. En fait j'éprouvais une grosse déception car je m'étais réjouis de son retour et j'avais imaginé que nous passerions au moins la soirée ensemble, peut-être même la nuit car je me refusais à imaginer qu'il puisse envisager de me quitter : Florentin faisait désormais partie de ma vie, il était comme une moitié de moi-même, nous étions un en deux êtres, certes différents mais tellement semblables et proches l'un de l'autre. Si par malheur il devait m'annoncer une séparation ou, pire, une rupture, je ne sais vraiment pas comment je réagirais. Je ne rentrais pas directement chez moi, j'errais comme une âme en peine, les larmes proches d'éclater et un moral dans les chaussettes, en un mot, j'étais désespéré, convaincu qu'il allait m'annoncer de mauvaises nouvelles, que j'allais me retrouver, une fois de plus, seul. Je n'avais personne à qui me confier car Auguste, comble de malchance, participait à un séminaire de quelques jours et mes parents, étaient très occupés professionnellement et je ne leur avais jamais parlé de mon inclination pour les garçons. Finalement je me retrouvais devant ma maison et en arrivant dans la cuisine je trouvais un mot de ma mère m'expliquant qu'ils avaient dû partir brusquement en voyage à l'étranger pour quelques jours et que ma jeune sœur était chez mes grands-parents pour que je sois tranquille. Ces nouvelles m'achevèrent, je sentais ma tristesse et l'absence de Florentin se transformait lentement en colère, je me sentais abandonné, ce qui était le cas pour l'instant, et que j'aurais beaucoup de peine à dormir. Je décidais de lui envoyer un message comme nous le faisions lorsqu'il dormait chez lui, message auquel, normalement, il répondait dans les secondes qui suivaient. Si ce soir il ne réagissait pas, je tirerais la conclusion qu'il ne voulait plus de moi et donc que j'étais libre de faire ce que je voulais. Le message est parti, j'ai attendu d'abord quelques minutes, puis j'ai encore attendu et après une petite heure, il était pas loin de dix heures et toujours sans réponse, je suis sorti me promener dans la nuit, sans but précis. L'air vif me fit du bien et à force d'aller sans regarder le nom de rues, je me suis retrouvé devant un bar où la joie et la bon humeur semblaient régner, l'idée de boire une bière ou même quelque chose de plus fort me tentait. Avant d'entrer, je vis le nom du local et réalisais que c'était un endroit notoirement connu pour des rendez-vous gay. J'hésitais, je pensais à Florentin, je fis encore une tentative de le contacter, pas de réaction, j'entrais le cœur battant car je n'avais jamais été dans ce genre de local. Mais en même temps j'avais envie qu'il se passe quelque chose, cela faisait plusieurs jours que j'étais dans l'abstinence sexuelle la plus complète par fidélité pour celui qui était mon Florentin, je sentais que mon sexe prenait des initiatives. Je m'assis dans un endroit un peu sombre et tranquille et commandait un whisky. J'en étais au troisième lorsqu'un homme d'une bonne quarantaine d'années s'assit à côté de moi, il me regardait et j'en faisais autant, il avait plutôt bonne allure, il n'était pas repoussant et même assez attrayant. Il me fit un sourire auquel je répondis, il commanda deux whiskys, c'était le quatrième pour moi. Nous choquâmes nos verres mais ni lui ni moi ne prononçâmes une seule parole. Un peu ivre, je l'oubliais jusqu'au moment où je sentis sa main sur le haut de ma cuisse, avec un effet immédiat sur mon chibre, je regardais son entre-jambes et vit qu'il avait baissé sa braguette, laissant voir un slip blanc d'une marque bien connue. Je n'étais plus vraiment en état de réaliser pleinement ce qui se passait, mais je sentis que ma propre braguette était ouverte, que les bords de mon pantalon étaient largement ouverts et qu'une main qui n'était pas la mienne s'agitait sur mon pénis, largement visible dans mon slip. Une main s'était aventurée sur mes fesses, mais carrément entre l'étoffe et ma peau, et qu'elle cherchait de manière évidente une certaine raie. Je n'étais plus vraiment assis sur le tabouret du bar de sorte que mon pantalon montrait une évidente tendance à tomber, laissant voir une importante portion de mon slip. C'est alors que je remarquais que deux autres personnes, des hommes bien sûr, s'étaient discrètement approchés. Pour la première fois, j'entendis mon homme dire - Partons d'ici, mon hôtel est tout près, nous serons tranquilles. Rhabille-toi et viens après moi C'est alors que je réalisais que j'étais sinon nu du moins dans une tenue très proche pour ce qui concernait la partie inférieure de ma personne. Je mis de l'ordre dans mes vêtements mais en même temps une petite voix se fit entendre - Est-ce que tu penses que Florentin serait heureux de te voir ici ? - Moi : il m'a oublié, je fais ce que je veux - Es-tu sûr qu'il t'a oublié ? Je sortis de l'établissement, l'homme m'attendait au coin de la rue, je le suivis mais avec de plus en plus mauvaise conscience : et si la petite voix avait raison, s'il m'aimait encore ? Et si je lui laissais une chance pour mercredi où il m'a dit qu'il fallait qu'on parle ? Mon partenaire m'attendait devant la porte de son hôtel***, j'entrais dans le hall où un vieux gardien somnolait, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent mais je ne bougeais pas, je fis un pas en arrière - Excuse-moi, je peux pas, j'aime Florentin et je suis sûr qu'il m'aime encore ! et je m'enfuis en courant, sans me retourner, aussi vite que je pouvais. En quelques minutes j'étais chez moi, seul dans cet appartement, je me jetais sur mon lit et éclatais en sanglots, j'étais mort de honte, j'allais accomplir l'inacceptable, l'impardonnable, j'allais tromper Florentin, le premier garçon que j'aimais et, je le sentais soudainement, le seul garçon que j'aimerais jamais. Quand le surlendemain j'arrivais dans la cour de mon école, je remarquais un attroupement particulièrement joyeux et je m'approchais pour voir la cause de cette agitation, mon pouls accéléra brutalement, je venais de reconnaître Florentin, l'heure de vérité allait sonner, c'est mon avenir qui allait se jouer, je voulais savoir et en même temps j'avais peur. Lorsqu'il me vit, il me fit un petit signe de la main et reprit sa conversation avec nos amis, sans plus s'occuper de moi ; la vieille cloche sur le petit bâtiment administratif se fit entendre et nous nous rendîmes en classe où normalement nous étions assis côte à côte. Ce matin-là, il était au fond de la classe avec un des garçons que je soupçonnais d'être homophobe et avec qui il était entrain de bavarder. C'était trop, je posais mon sac sur la place vide et je sentis que je n'allais pas pouvoir plus longtemps contenir mes larmes aussi je quittais brutalement la classe en claquant la porte et je filais dans le local des toilettes. J'étais écroulé, je pleurais, je restais assis sur la cuvette même pendant la récréation où il me sembla entendre la voix de Florentin dire à je ne sais qui - Désolé, mais je ne suis pas libre cet après-midi, mais volontiers une autre fois ! Je repris un peu d'espoir, au moins il allait avoir l'honnêteté de m'expliquer son attitude me mettre au courant de son séjour à D. et, surtout, parler de notre avenir. Vers 14h 30, je sonnais chez lui comme convenu, je m'efforçais de rester calme afin d'être en pleine possession de mes moyens. D'habitude, dès que la porte palière était fermée, nous partagions un baiser approfondi qui pouvait se prolonger au gré de notre envie du moment mais aujourd'hui il se contenta d'un baiser… sur ma joue. Sans dire un mot, nous nous sommes installés dans l'un de ses canapés, l'un à côté de l'autre, l'atmosphère était pesante, le silence était lourd de signification. - Flo / Voilà Benjamin je vais te raconter les entretiens que j'ai eu avec le Père B. qui est non seulement mon confesseur mais surtout la personne qui a veillé sur moi depuis que j'ai fréquenté le Collège, il s'est occupé de mes études, il a veillé à ce que je reçoive une éducation conforme à l'esprit de l'institution, je dirais qu'il a été pour moi comme un père et donc je le respecte et je l'aime beaucoup. Je lui ai donc tout raconté de ma vie durant tous ces premiers mois et je ne pouvais pas lui cacher ce que nous avions vécu, toi et moi, … - Ben/ Mais tu as aimé ce que nous avons fait ensemble, c'était des moments d'une folle intensité et… - Flo/ Oui, je ne renie rien et c'est ce que j'ai du reste expliqué au Père B. mais, s'il te plait Benjamin, ce que j'ai à te dire est suffisamment dur pour moi, alors écoute-moi sans m'interrompre. Durant toute mon intervention, le Père B. est resté impassible, n'a pas prononcé une parole, il avait une expression très sérieuse et il m'a semblé lire de la tristesse dans son regard ce qui m'a mis très mal à l'aise, je commençais à penser que son acceptation de notre amour n'irait peut-être pas de soi et que son pardon ne serait pas si évident que je l'imaginais. Lorsque je me suis tu, et j'avais parlé longuement, très longuement car je ne voulais rien lui cacher ni taire l'amour qui nous unissait, il y a eu un très long silence durant lequel il n'a pas cessé de me regarder avec une extrême attention dans laquelle je décelais à la fois une grande déception mais en même temps une très grande tendresse. Lorsqu'il prit la parole - Père B/ Florentin, d'abord merci pour ta très grande franchise car je pense, et j'espère que tout ce que tu m'as raconté n'a pas dû être facile à relater. Tout cela est très sérieux, je dois penser seul à tout cela, je dois prier et après-demain, je te dirai avec la même franchise que toi, ce que je pense de cette tragédie mais… - Flo/ Mon Père, ce n'est pas… - Père B/ Non, Florentin, tu te tais, je veux que toi également tu réfléchisses sur tout cela. Donc maintenant, j'exige pour toi, comme je vais le faire moi-même, une cure de solitude jusqu'à après- demain : tu vas rester seul dans une ancienne cellule de moine avec une vue merveilleuse sur ces montagnes que tu as tant aimées et… - Flo/ … mais je les aime toujours… - Père B/ Tais-toi Florentin, tu n'as pas droit à la parole sinon avec toi-même, avec le plus profond de toi-même. Tu mangeras dans cette cellule, la porte ne sera évidemment pas fermée mais tu n'en sortiras que pour te rendre aux offices si tu en sens le besoin. Tu dois te sentir totalement libre, et j'insiste sur ce point, de rentrer dans ta nouvelle ville, quand tu veux et tu n'as aucune explication à me donner. Si tu le souhaites, et j'espère que ce sera le cas, je viendrai dans deux jours te chercher et nous verrons ensemble ce qu'il convient de faire après que je t'aurai exposé ce que je pense. Mais Florentin, ce n'est pas moi qui prendrai la décision, ce sera à toi de le faire, en ton âme et conscience et, crois-moi je t'aiderai de toute ma force pour te soutenir, quelque soit la voie que tu auras librement choisie. A bientôt, sois fort avec toi-même. Et il partit en me disant qu'on m'apporterait mes repas dans ma cellule. |