J’ai fait une petite modification dans l’épisode précédent : la contribution de la fondation servira à financer une école d’art lorsque Gary aura terminé la high school (l’équivalent d’un lycée), deux ans plus tard. Cela a une conséquence : Gary et Dennis ont rajeuni, ils ont maintenant explicitement 16 ans, ce qui est conforme à la charte de Slygame. Les personnages principaux ont eux toujours 19 ans ou plus.
Je publiais aussi ce récit dans l’Atelier des Auteurs où l’âge minimum est de 18 ans, mais j’ai lu qu’ils n’acceptaient pas (ou plus ?) les contenus « obscènes, pornographiques », « et/ou contraires aux bonnes mœurs ». Comment définir si mon récit a ces qualités (ou ces défauts, selon le point de vue) ?
Chapitre 3 - La Grosse Pomme (8)
Vendredi 16 juillet 1965, New York, NY
C’étaient Urbain, Alexis et Robert qui rentraient des bains. Ils furent surpris en découvrant les couples qui batifolaient sur les lits.
— Une partouze privée dans notre chambre ! s’exclama Urbain, si on avait su, on n’aurait pas été aux bains.
— Pourquoi ? demanda Dom, ce n’était pas bien ?
— Si, si, c’était très bien. Le problème est que nos couilles sont vides, on ne peut plus se joindre à vous.
— Tant pis, dit Robert, on regardera, vous avez déniché de charmants minets.
— C’est Koen, dit Dom, je pense qu’il leur a proposé de mesurer leurs queues, c’est sa manière de draguer.
— Original, mais ça marche.
Les nouveaux arrivants se mirent à l’aise, enlevant chemise et pantalon, puis le silence se fit, juste troublé par les gémissements, puis les cris au moment de l’orgasme. Daniel se releva rapidement pour voir le dessin de Gary le représentant en train de faire l’amour à son cousin, après avoir retiré le préservatif.
— Génial ton dessin, dit-il, ma queue est juste un peu trop grosse.
— C’est bien la première fois qu’un homme dit que sa queue est trop grosse, fit Gary qui fixait le morceau de latex rempli et noué.
— Tu veux le prendre ? Tu pourrais en faire une œuvre d’art, il y a bien un artiste qui a exposé un urinoir et un autre sa merde.
— J’ai une autre idée, je vais le coller sur le dessin.
Frédéric le regarda aussi et proposa à Daniel :
— On l’achète, pour l’encourager ?
— Oui, ce ne serait pas très prudent que cette œuvre circule, on pourrait nous reconnaitre, il a rajouté nos noms.
— Et ton foutre. Combien ?
— Je ne sais pas, c’est toi qui a l’argent.
— 100 $ ?
— Va pour 100 $, je te rembourserai dans quelques années.
— 100 $ ? fit Gary, étonné, c’est beaucoup trop, ma mère croira que j’ai volé cet argent.
— Tu l’estimes à combien ?
— 20 $.
— Tu demandes trop peu, fit Dennis, je dirais au moins 50 $.
— On ne va pas marchander plus longtemps, dit Frédéric, je te donne 20 $ tout de suite et je mets le reste sur un compte.
— Pourrais-tu aussi filer 5 $ à Dennis ? demanda Gary, puisqu’il est mon conseiller juridique.
— C’est normal.
— Euh… et aussi, si tu en as, une boite de capotes. Je n’oserais pas en acheter, tu déduiras du compte.
— Tu demanderas à Koen, il en a assez pour tenir un siège.
Frédéric prit son portemonnaie et distribua le gage et la commission. Gary rayonnait en tenant le billet :
— Ma première vente ! Je vais le garder en souvenir et l’encadrer. J’ai une idée : pour vous remercier, je vais dessiner vos bites.
Gary prit un carnet dans son sac. Il les dessina rapidement, à grands traits, ajoutant le prénom du propriétaire, signant et déchirant la page. Elles étaient cependant très reconnaissables car le jeune artiste accentuait leurs particularités, comme une caricature. Même Koen apprécia :
— Ce n’est pas très précis d’un point de vue scientifique, mais je deviendrais un amateur d’art moderne si tous les artistes étaient comme toi.
— Tu garderas précieusement ce dessin, dit Daniel, dans 50 ans on fera une rétrospective en exposant les… combien, 10 dessins ?
— Oui, fit Gary, je ferai aussi un autoportrait de ma bite, et il y a encore les trois autres dans le fond.
— Approchez, ne soyez pas timides, vous participez à l’éclosion d’un nouveau talent.
— Tu veux qu’on baisse nos bobettes devant ce jeune homme ? demanda Alexis.
— Je ne t’oblige pas, dit Gary, sinon je dessinerais de mémoire, vous êtes venus nous mater hier à la piscine.
— Tu as très bonne mémoire !
— Attendez, fit Koen, moi je ne les ai jamais vues vos queues.
— Oui, oui, fit Frédéric, on sait, pour tes statistiques.
Les deux Québécois descendirent leurs slips en riant, exhibant de beaux organes, l’un circoncis et l’autre pas, surmontés de toisons épaisses et foncées. Koen compléta ses notes pendant que Gary les croquait. Ce fut ensuite au tour d’Urbain de se dévêtir.
— Tu es satisfait ? demanda Robert au Néerlandais, on peut se rhabiller ?
— Pas tout à fait, j’aimerais aussi avoir les mesures en érection.
— Tu n’as pas entendu ? fit Urbain, on n’a plus beaucoup d’influx après une après-midi aux bains, on n’a plus vingt ans, nous.
— La période réfractaire varie d’un homme à l’autre, expliqua Koen, pour Robert, je l’estime à 32 minutes et 16 secondes et pour Alexis à 41 minutes et 56 secondes.
— Tu calcules ça comment ?
— Trop compliqué, je l’expliquerai dans ma thèse, je dois encore le vérifier en pratique.
— On pourrait faire un essai, proposa Dennis, Gary et moi on va vous sucer pour voir si vous pouvez de nouveau bander.
— Pourquoi pas ? dit Robert, ça pourrait nous stimuler. Je te laisse faire.
— Je préfère ton ami, il a un prépuce et j’ai déjà sucé Dom qui n’en avait pas, c’est pour comparer.
Gary avait terminé ses dessins, Daniel les récolta, vérifia qu’ils étaient tous signés et que le nom de l’heureux possesseur de la bite y figurait. Il alla ensuite chercher des enveloppes à la réception pour protéger ces œuvres, elles vaudraient des milliers de dollars si le jeune homme devenait célèbre.
Gary s’agenouilla devant Robert pour la fellation. Urbain donna des conseils aux New-Yorkais pour améliorer leur technique, ils réussirent à faire bander les deux hommes, à la plus grande joie de Koen. Ils ne réussirent cependant pas à les faire éjaculer.
Ils se rhabillèrent rapidement, donnèrent leur adresse à Urbain et rentrèrent chez eux à pied, ils n’habitaient qu’a quelques blocs. Frédéric dit aux Canadiens :
— Je suis désolé, mais nous ne pouvons pas vous inviter à souper ce soir, nous aurons les deux garçons pour parler affaires, mais si vous voulez venir avec nous demain, ce sera avec plaisir.
— Pas de souci, fit Robert, nous ne comptions pas manger avec vous, mais nous acceptons volontiers pour demain. Chacun paiera sa part.
— Pas d’obscénité, s’il te plait, j’ai dit que je vous inviterais. Si vous connaissez un bon restaurant typique, pas un fast food.
— Peut-être un steak ? Un gars aux bains m’a parlé d’un resto où ils sont gigantesques et pas chers.
— Comme vous voudrez. Ça se passe comment pour les douches dans cette auberge ?
— Elles sont communes, mais pas mixtes, tu l’auras deviné. Est-ce que cela va poser un problème à Dom ? Aller chez les femmes serait risqué.
— Non, dit-elle en riant, j’irai du côté où on a un pénis plutôt qu’un vagin. On peut y aller à poil ?
— Sous la douche, évidemment. Dans le couloir il faut au moins avoir des sous-vêtements. Tu n’as que des roses ?
— Oui, pourquoi ?
— Pour rien.
Ils sortirent de la chambre, ne croisant personne, mais, dans les douches, il y avait déjà trois hommes qui se déshabillaient. Le slip rose de Dom suscita quelques sourires.
Je publiais aussi ce récit dans l’Atelier des Auteurs où l’âge minimum est de 18 ans, mais j’ai lu qu’ils n’acceptaient pas (ou plus ?) les contenus « obscènes, pornographiques », « et/ou contraires aux bonnes mœurs ». Comment définir si mon récit a ces qualités (ou ces défauts, selon le point de vue) ?
Chapitre 3 - La Grosse Pomme (8)
Vendredi 16 juillet 1965, New York, NY
C’étaient Urbain, Alexis et Robert qui rentraient des bains. Ils furent surpris en découvrant les couples qui batifolaient sur les lits.
— Une partouze privée dans notre chambre ! s’exclama Urbain, si on avait su, on n’aurait pas été aux bains.
— Pourquoi ? demanda Dom, ce n’était pas bien ?
— Si, si, c’était très bien. Le problème est que nos couilles sont vides, on ne peut plus se joindre à vous.
— Tant pis, dit Robert, on regardera, vous avez déniché de charmants minets.
— C’est Koen, dit Dom, je pense qu’il leur a proposé de mesurer leurs queues, c’est sa manière de draguer.
— Original, mais ça marche.
Les nouveaux arrivants se mirent à l’aise, enlevant chemise et pantalon, puis le silence se fit, juste troublé par les gémissements, puis les cris au moment de l’orgasme. Daniel se releva rapidement pour voir le dessin de Gary le représentant en train de faire l’amour à son cousin, après avoir retiré le préservatif.
— Génial ton dessin, dit-il, ma queue est juste un peu trop grosse.
— C’est bien la première fois qu’un homme dit que sa queue est trop grosse, fit Gary qui fixait le morceau de latex rempli et noué.
— Tu veux le prendre ? Tu pourrais en faire une œuvre d’art, il y a bien un artiste qui a exposé un urinoir et un autre sa merde.
— J’ai une autre idée, je vais le coller sur le dessin.
Frédéric le regarda aussi et proposa à Daniel :
— On l’achète, pour l’encourager ?
— Oui, ce ne serait pas très prudent que cette œuvre circule, on pourrait nous reconnaitre, il a rajouté nos noms.
— Et ton foutre. Combien ?
— Je ne sais pas, c’est toi qui a l’argent.
— 100 $ ?
— Va pour 100 $, je te rembourserai dans quelques années.
— 100 $ ? fit Gary, étonné, c’est beaucoup trop, ma mère croira que j’ai volé cet argent.
— Tu l’estimes à combien ?
— 20 $.
— Tu demandes trop peu, fit Dennis, je dirais au moins 50 $.
— On ne va pas marchander plus longtemps, dit Frédéric, je te donne 20 $ tout de suite et je mets le reste sur un compte.
— Pourrais-tu aussi filer 5 $ à Dennis ? demanda Gary, puisqu’il est mon conseiller juridique.
— C’est normal.
— Euh… et aussi, si tu en as, une boite de capotes. Je n’oserais pas en acheter, tu déduiras du compte.
— Tu demanderas à Koen, il en a assez pour tenir un siège.
Frédéric prit son portemonnaie et distribua le gage et la commission. Gary rayonnait en tenant le billet :
— Ma première vente ! Je vais le garder en souvenir et l’encadrer. J’ai une idée : pour vous remercier, je vais dessiner vos bites.
Gary prit un carnet dans son sac. Il les dessina rapidement, à grands traits, ajoutant le prénom du propriétaire, signant et déchirant la page. Elles étaient cependant très reconnaissables car le jeune artiste accentuait leurs particularités, comme une caricature. Même Koen apprécia :
— Ce n’est pas très précis d’un point de vue scientifique, mais je deviendrais un amateur d’art moderne si tous les artistes étaient comme toi.
— Tu garderas précieusement ce dessin, dit Daniel, dans 50 ans on fera une rétrospective en exposant les… combien, 10 dessins ?
— Oui, fit Gary, je ferai aussi un autoportrait de ma bite, et il y a encore les trois autres dans le fond.
— Approchez, ne soyez pas timides, vous participez à l’éclosion d’un nouveau talent.
— Tu veux qu’on baisse nos bobettes devant ce jeune homme ? demanda Alexis.
— Je ne t’oblige pas, dit Gary, sinon je dessinerais de mémoire, vous êtes venus nous mater hier à la piscine.
— Tu as très bonne mémoire !
— Attendez, fit Koen, moi je ne les ai jamais vues vos queues.
— Oui, oui, fit Frédéric, on sait, pour tes statistiques.
Les deux Québécois descendirent leurs slips en riant, exhibant de beaux organes, l’un circoncis et l’autre pas, surmontés de toisons épaisses et foncées. Koen compléta ses notes pendant que Gary les croquait. Ce fut ensuite au tour d’Urbain de se dévêtir.
— Tu es satisfait ? demanda Robert au Néerlandais, on peut se rhabiller ?
— Pas tout à fait, j’aimerais aussi avoir les mesures en érection.
— Tu n’as pas entendu ? fit Urbain, on n’a plus beaucoup d’influx après une après-midi aux bains, on n’a plus vingt ans, nous.
— La période réfractaire varie d’un homme à l’autre, expliqua Koen, pour Robert, je l’estime à 32 minutes et 16 secondes et pour Alexis à 41 minutes et 56 secondes.
— Tu calcules ça comment ?
— Trop compliqué, je l’expliquerai dans ma thèse, je dois encore le vérifier en pratique.
— On pourrait faire un essai, proposa Dennis, Gary et moi on va vous sucer pour voir si vous pouvez de nouveau bander.
— Pourquoi pas ? dit Robert, ça pourrait nous stimuler. Je te laisse faire.
— Je préfère ton ami, il a un prépuce et j’ai déjà sucé Dom qui n’en avait pas, c’est pour comparer.
Gary avait terminé ses dessins, Daniel les récolta, vérifia qu’ils étaient tous signés et que le nom de l’heureux possesseur de la bite y figurait. Il alla ensuite chercher des enveloppes à la réception pour protéger ces œuvres, elles vaudraient des milliers de dollars si le jeune homme devenait célèbre.
Gary s’agenouilla devant Robert pour la fellation. Urbain donna des conseils aux New-Yorkais pour améliorer leur technique, ils réussirent à faire bander les deux hommes, à la plus grande joie de Koen. Ils ne réussirent cependant pas à les faire éjaculer.
Ils se rhabillèrent rapidement, donnèrent leur adresse à Urbain et rentrèrent chez eux à pied, ils n’habitaient qu’a quelques blocs. Frédéric dit aux Canadiens :
— Je suis désolé, mais nous ne pouvons pas vous inviter à souper ce soir, nous aurons les deux garçons pour parler affaires, mais si vous voulez venir avec nous demain, ce sera avec plaisir.
— Pas de souci, fit Robert, nous ne comptions pas manger avec vous, mais nous acceptons volontiers pour demain. Chacun paiera sa part.
— Pas d’obscénité, s’il te plait, j’ai dit que je vous inviterais. Si vous connaissez un bon restaurant typique, pas un fast food.
— Peut-être un steak ? Un gars aux bains m’a parlé d’un resto où ils sont gigantesques et pas chers.
— Comme vous voudrez. Ça se passe comment pour les douches dans cette auberge ?
— Elles sont communes, mais pas mixtes, tu l’auras deviné. Est-ce que cela va poser un problème à Dom ? Aller chez les femmes serait risqué.
— Non, dit-elle en riant, j’irai du côté où on a un pénis plutôt qu’un vagin. On peut y aller à poil ?
— Sous la douche, évidemment. Dans le couloir il faut au moins avoir des sous-vêtements. Tu n’as que des roses ?
— Oui, pourquoi ?
— Pour rien.
Ils sortirent de la chambre, ne croisant personne, mais, dans les douches, il y avait déjà trois hommes qui se déshabillaient. Le slip rose de Dom suscita quelques sourires.
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