08-11-2023, 11:00 AM
Chapitre 109 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »
Val reste songeur à son tour, un détail qui a son importance lui revenant en mémoire.
- Par contre pour « Flo » et ceux de ses nourriciers qui y ont vécus, beaucoup de choses auront changées et ceux qui étaient considérés comme, soient leurs familles ou encore leurs amis, ceux-là ont disparus depuis bien longtemps. Seul il me semble, celui ayant le privilège d’avoir été reconnu comme grand maitre du temple reste l’ultime survivant de ceux qu’ils ont connus.
- Le jumeau de Florian ?
- Comment ça son jumeau ?
- Lors de sa réincarnation sur « Penn » il s’est vu adjoindre un jumeau, un peu comme avec Toshio et Hoshio, si ce n’est qu’eux étaient deux esprits qui partageaient un même corps.
Val reste visiblement troubler.
- Etrange !!
- Qu’y a-t-il d’étrange à cela ?
- Etrange dans le sens ou cela n’aurait jamais dû être, nous devrons interrogés les anciens à ce sujet, mais je prédis qu’ils seront tout aussi étonnés que nous d’apprendre cette double gémellité.
- Sans doute une nouvelle évolution de notre espèce est-elle en train d’apparaitre, va savoir !
- Cela expliquerait bien des choses restées dans l’ombre jusqu’à présent.
- De quoi parles-tu ?
Val hésite pour se résoudre finalement à se taire, ses propres élucubrations n’étant en rien tailler dans la pierre.
- Je divague surement, inutile de t’emmener avec moi dans ce qui n’est sans doute sortie que de mon imagination, si tu n’as plus de questions je vais de ce pas m’occuper à aider tes amis pour leur départ.
- Dis leurs biens que nous nous reverrons quand nous serons tous enfin réunis.
- Je n’y manquerai pas.
Alexandre laisse son ainé quitter la pièce en restant un long moment statique, bouleversé plus qu’il n’y parait par ce qu’il vient d’apprendre.
Raphael serait toujours vivant, voilà l’information qui encore maintenant fait cogner durement son cœur dans sa poitrine.
L’espoir renait alors en lui de pouvoir à nouveau partager des moments intimes avec cet homme aux réelles qualités tant physiques que mentales et avec qui il se sentait en diapason.
De penser à Raphael lui amène l’image d’Éric avec qui il a dû au départ accepter le partage équitable de sa relation d’avec « Raphy », mais qui très vite a compté également beaucoup pour lui.
L’espoir que tout comme pour Shun se dernier soit encore en vie grâce au puissant générateur de stase lui évite de broyer du noir et le pousse à reprendre son travail pour se vider la tête de toutes ces images du passé.
***/***
« Sur « Penn », aux abords d’un village tranquille de paysans. »
L’air ambiant le long d’un petit chemin serpentant à travers champs et forêts, s’irise soudainement, laissant apparaitre deux silhouettes tout d’abord diaphragme, puis prenant de la consistance jusqu’à devenir deux jeunes hommes vêtus d’étrange façons et regardant surpris autour d’eux.
- Val ne se serait pas trompé et envoyer à la campagne ! Hi ! Hi !
Toshio sourit, comprenant bien l’erreur de Tomoya devant l’image champêtre qu’ils ont sous les yeux, pourtant un regard vers le ciel lui a suffit pour reconnaitre l’endroit où ils se retrouvent.
- Il nous a bien aiguillé ne t’inquiète pas.
Tomoya semble troubler en observant autour de lui, cherchant ce qui pourrait le convaincre de s’être retrouver sur une planète factice.
- Tout semble si réel pourtant ?
- Cette planète est on ne peut plus réelle, tout comme ses deux satellites et son soleil, maintenant que nous sommes ici j’aurais tout le temps de te raconter son histoire, mais dans l’immédiat il nous faut trouver une veine de magie pour pouvoir communiquer, me ressourcer et nous situer exactement.
Toshio prend la main de Tomoya dans la sienne et commence à marcher sur le chemin à peine tracer, son compagnon montrant l’autre direction en tendant l’autre main.
- Pourquoi dans cette direction plutôt que l’autre ?
- Sans raisons, juste qu’il fallait bien en choisir une.
Les deux garçons marchent durant plusieurs kilomètres, Toshio commençant l’éducation de Tomoya sur ce qu’il connait de « Penn », l’écouter captive rapidement son auditoire qui du coup ne voit pas le temps passer, jusqu’au moment ou au loin apparaissent quelques toits, signe que la direction prise était bien la bonne.
- Arrêtons-nous un instant, tu veux bien ?
- Pourquoi donc, nous sommes près du but ?
- Cela pourrait être dangereux si nous nous trouvons dans une zone hors de la barrière que mon père a mise en place il y a fort longtemps, du temps ou il vivait encore ici.
- Tout parait bien calme pourtant ?
- Justement, je trouve étrange que nous n’ayons encore croiser personne depuis notre arrivée.
- Allons « Tosh » ! Arrête un peu, nous avons atterri en pleins champs, ce n’est pas comme si nous nous trouvions au centre d’une ville ou même d’un village ! De plus que crains tu donc ? avec tes pouvoirs tu pourras nous sortir de n’importe quelle situation, non ?
Toshio ne peut s’empêcher de sourire devant la confiance aveugle de son chéri envers lui, pourtant il reste conscient qu’une simple flèche en plein cœur pourrait lui ôter la vie s’il n’y prenait garde.
Malgré tout ils reprennent leurs marchent jusqu’aux abords du petit village, accueillis par quelques chiens errants avant de rencontrer enfin les premiers autochtones.
Un père et son fils montés sur une charrette et se dirigeant justement dans le sens inverse du leur, Toshio et Tomoya se mettent alors légèrement hors du chemin pour laisser le passage, recevant en retour un large sourire de bienvenu venant des deux hommes.
Le plus étonnant pourtant est qu’ils s’arrêtent une fois arrivés à leurs niveaux et que l’adulte se plie dans une sorte de révérence, donnant l’étrange impression qu’il sait à qui il a à faire.
- Le maitre nous fait un grand honneur de venir en cette saison dans notre humble village. Heureusement la demeure de votre grand père reste toujours prête à vous accueillir.
Toshio préfère ne pas répondre en acquiesçant simplement d’un signe de la tête, laissant l’attelage reprendre sa route avant de prononcer ses premières paroles en s’adressant à un Tomoya encore ahuri de ce bref échange de paroles.
- Il doit m’avoir confondu d’avec mon frère, du coup je sais maintenant où nous sommes.
- Ah, parce que tu as compris quelque chose à ces espèces de grognements de cochons ?
- Tu oublies le temps que j’ai passé sur cette planète, soit la plus grande partie de ma vie jusque maintenant.
- Ne me dis pas que je vais devoir apprendre ces grognements ?
Toshio s’amuse de la tête que fait son chéri, le laissant mariner sur la nécessité d’apprendre le langage universel de « Penn ».
Un simple sort venant de lui résoudra immédiatement le problème, pourtant les expressions actuelles de Tomoya l’amusent et l’excitent trop pour qu’il n’en joue pas encore durant quelques temps.
Il calcul mentalement la distance qu’il leur reste de marche, avant d’arriver à la ferme garder intacte depuis des siècles par les habitants du village et qu’apparemment à ce qu’il en a compris, Hoshio visite de temps à autres.
- Allez viens, encore dix minutes de marche et nous pourrons nous reposer, toute cette journée a été épuisante et m’a donné envie d’un câlin réparateur.
Au mot « câlin » Tomoya baisse de suite le regard pour cibler un endroit bien précis de son chéri, ne s’apercevant qu’à ce moment là de l’excitation déjà bien visible en dessous de la ceinture de son compagnon de vie.
Val reste songeur à son tour, un détail qui a son importance lui revenant en mémoire.
- Par contre pour « Flo » et ceux de ses nourriciers qui y ont vécus, beaucoup de choses auront changées et ceux qui étaient considérés comme, soient leurs familles ou encore leurs amis, ceux-là ont disparus depuis bien longtemps. Seul il me semble, celui ayant le privilège d’avoir été reconnu comme grand maitre du temple reste l’ultime survivant de ceux qu’ils ont connus.
- Le jumeau de Florian ?
- Comment ça son jumeau ?
- Lors de sa réincarnation sur « Penn » il s’est vu adjoindre un jumeau, un peu comme avec Toshio et Hoshio, si ce n’est qu’eux étaient deux esprits qui partageaient un même corps.
Val reste visiblement troubler.
- Etrange !!
- Qu’y a-t-il d’étrange à cela ?
- Etrange dans le sens ou cela n’aurait jamais dû être, nous devrons interrogés les anciens à ce sujet, mais je prédis qu’ils seront tout aussi étonnés que nous d’apprendre cette double gémellité.
- Sans doute une nouvelle évolution de notre espèce est-elle en train d’apparaitre, va savoir !
- Cela expliquerait bien des choses restées dans l’ombre jusqu’à présent.
- De quoi parles-tu ?
Val hésite pour se résoudre finalement à se taire, ses propres élucubrations n’étant en rien tailler dans la pierre.
- Je divague surement, inutile de t’emmener avec moi dans ce qui n’est sans doute sortie que de mon imagination, si tu n’as plus de questions je vais de ce pas m’occuper à aider tes amis pour leur départ.
- Dis leurs biens que nous nous reverrons quand nous serons tous enfin réunis.
- Je n’y manquerai pas.
Alexandre laisse son ainé quitter la pièce en restant un long moment statique, bouleversé plus qu’il n’y parait par ce qu’il vient d’apprendre.
Raphael serait toujours vivant, voilà l’information qui encore maintenant fait cogner durement son cœur dans sa poitrine.
L’espoir renait alors en lui de pouvoir à nouveau partager des moments intimes avec cet homme aux réelles qualités tant physiques que mentales et avec qui il se sentait en diapason.
De penser à Raphael lui amène l’image d’Éric avec qui il a dû au départ accepter le partage équitable de sa relation d’avec « Raphy », mais qui très vite a compté également beaucoup pour lui.
L’espoir que tout comme pour Shun se dernier soit encore en vie grâce au puissant générateur de stase lui évite de broyer du noir et le pousse à reprendre son travail pour se vider la tête de toutes ces images du passé.
***/***
« Sur « Penn », aux abords d’un village tranquille de paysans. »
L’air ambiant le long d’un petit chemin serpentant à travers champs et forêts, s’irise soudainement, laissant apparaitre deux silhouettes tout d’abord diaphragme, puis prenant de la consistance jusqu’à devenir deux jeunes hommes vêtus d’étrange façons et regardant surpris autour d’eux.
- Val ne se serait pas trompé et envoyer à la campagne ! Hi ! Hi !
Toshio sourit, comprenant bien l’erreur de Tomoya devant l’image champêtre qu’ils ont sous les yeux, pourtant un regard vers le ciel lui a suffit pour reconnaitre l’endroit où ils se retrouvent.
- Il nous a bien aiguillé ne t’inquiète pas.
Tomoya semble troubler en observant autour de lui, cherchant ce qui pourrait le convaincre de s’être retrouver sur une planète factice.
- Tout semble si réel pourtant ?
- Cette planète est on ne peut plus réelle, tout comme ses deux satellites et son soleil, maintenant que nous sommes ici j’aurais tout le temps de te raconter son histoire, mais dans l’immédiat il nous faut trouver une veine de magie pour pouvoir communiquer, me ressourcer et nous situer exactement.
Toshio prend la main de Tomoya dans la sienne et commence à marcher sur le chemin à peine tracer, son compagnon montrant l’autre direction en tendant l’autre main.
- Pourquoi dans cette direction plutôt que l’autre ?
- Sans raisons, juste qu’il fallait bien en choisir une.
Les deux garçons marchent durant plusieurs kilomètres, Toshio commençant l’éducation de Tomoya sur ce qu’il connait de « Penn », l’écouter captive rapidement son auditoire qui du coup ne voit pas le temps passer, jusqu’au moment ou au loin apparaissent quelques toits, signe que la direction prise était bien la bonne.
- Arrêtons-nous un instant, tu veux bien ?
- Pourquoi donc, nous sommes près du but ?
- Cela pourrait être dangereux si nous nous trouvons dans une zone hors de la barrière que mon père a mise en place il y a fort longtemps, du temps ou il vivait encore ici.
- Tout parait bien calme pourtant ?
- Justement, je trouve étrange que nous n’ayons encore croiser personne depuis notre arrivée.
- Allons « Tosh » ! Arrête un peu, nous avons atterri en pleins champs, ce n’est pas comme si nous nous trouvions au centre d’une ville ou même d’un village ! De plus que crains tu donc ? avec tes pouvoirs tu pourras nous sortir de n’importe quelle situation, non ?
Toshio ne peut s’empêcher de sourire devant la confiance aveugle de son chéri envers lui, pourtant il reste conscient qu’une simple flèche en plein cœur pourrait lui ôter la vie s’il n’y prenait garde.
Malgré tout ils reprennent leurs marchent jusqu’aux abords du petit village, accueillis par quelques chiens errants avant de rencontrer enfin les premiers autochtones.
Un père et son fils montés sur une charrette et se dirigeant justement dans le sens inverse du leur, Toshio et Tomoya se mettent alors légèrement hors du chemin pour laisser le passage, recevant en retour un large sourire de bienvenu venant des deux hommes.
Le plus étonnant pourtant est qu’ils s’arrêtent une fois arrivés à leurs niveaux et que l’adulte se plie dans une sorte de révérence, donnant l’étrange impression qu’il sait à qui il a à faire.
- Le maitre nous fait un grand honneur de venir en cette saison dans notre humble village. Heureusement la demeure de votre grand père reste toujours prête à vous accueillir.
Toshio préfère ne pas répondre en acquiesçant simplement d’un signe de la tête, laissant l’attelage reprendre sa route avant de prononcer ses premières paroles en s’adressant à un Tomoya encore ahuri de ce bref échange de paroles.
- Il doit m’avoir confondu d’avec mon frère, du coup je sais maintenant où nous sommes.
- Ah, parce que tu as compris quelque chose à ces espèces de grognements de cochons ?
- Tu oublies le temps que j’ai passé sur cette planète, soit la plus grande partie de ma vie jusque maintenant.
- Ne me dis pas que je vais devoir apprendre ces grognements ?
Toshio s’amuse de la tête que fait son chéri, le laissant mariner sur la nécessité d’apprendre le langage universel de « Penn ».
Un simple sort venant de lui résoudra immédiatement le problème, pourtant les expressions actuelles de Tomoya l’amusent et l’excitent trop pour qu’il n’en joue pas encore durant quelques temps.
Il calcul mentalement la distance qu’il leur reste de marche, avant d’arriver à la ferme garder intacte depuis des siècles par les habitants du village et qu’apparemment à ce qu’il en a compris, Hoshio visite de temps à autres.
- Allez viens, encore dix minutes de marche et nous pourrons nous reposer, toute cette journée a été épuisante et m’a donné envie d’un câlin réparateur.
Au mot « câlin » Tomoya baisse de suite le regard pour cibler un endroit bien précis de son chéri, ne s’apercevant qu’à ce moment là de l’excitation déjà bien visible en dessous de la ceinture de son compagnon de vie.
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