Récits érotiques - Slygame
Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - Version imprimable

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Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 13-02-2023

[b]CHAPITRE 001 : « dix-sept ans plus tard. »[/b]

« Fin des grandes vacances d’été. »
- Mon chéri !
- Oui m’man ?
- Tu es sûr de ne rien oublier ?

Charles apparait dans le grand salon du manoir où se trouve précisément sa mère, c’est maintenant du haut de ses presque dix-huit ans, un grand gars d’un mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-dix-huit kilos de muscles, d’une beauté certaine qui marque les regards à son passage et d’une intelligence dépassant de loin ce qu’a connu la planète de mémoire d’homme.
Il sourit devant le visage anxieux de sa mère, maintenant qu’approche à grands pas l’heure du voyage pour rejoindre l’université royale des sciences et technologies du futur, située en plein cœur de la capitale Nordienne.
Un campus réserver à l’élite des diplômés de fin d’études secondaires, ayant reçus les meilleures notations durant toute leurs scolarités.
- J’ai encore du temps tu sais m’man, ce n’est pas comme si je partais dans l’heure qui suit et de toute façon j’attends Marc qui n’arrivera chez nous que demain.
- Une chance que vous ayez été reçus tous les deux, j’avoue que cela me rassure un peu.
- M’man ! Arrête de nous prendre toujours pour des enfants.

Sarah ne peut retenir un soupir, en reconnaissant elle-même en son for intérieur qu’elle les materne trop et qu’ils sont largement auto-suffisants, aussi bien en débrouillardise qu’en maturité d’esprit, ce qui elle doit bien l’admettre l’a toujours grandement surprise.
Inséparables dès qu’ils ont un moment de libre, les deux copains ou plutôt devrait-elle dire les trois, puisque le grand prince Louis du même âge qu’eux fait également partie intégrante du lot lui aussi.
En pensant au grand prince, une question lui vient alors tout naturellement.
- Louis sera en colocation avec vous deux ? je ne me rappelle pas avoir reçu de réponse positive du palais à ce sujet.
- Ce n’est pas encore gagné m’man, mais tu connais le loulou, il ne lâchera rien tant qu’il n’aura pas obtenu gain de cause et comme au palais personne ne voudrait lui faire de peine, j’imagine que ce sera oui.
- C’est bien d’avoir acheté cet appartement faisant quasiment face au campus, avec suffisamment de chambre qui plus est pour que vous ayez chacun la vôtre.
- En fait m’man on prévois de prendre d’autres gars avec nous et de nous mettre deux par chambres, c’est une idée de Marc qui pense qu’ainsi on aura l’occasion de sortir de notre éternelle bulle à trois.

Sarah réfléchi quelques secondes, avant de hocher la tête en guise d’accord.
- Cela n’est pas une mauvaise idée, vous élargirez votre horizon avec des personnes étrangères à cette heure et ayant connus une autre éducation, cela ne vous fera pas de mal, surtout pour Louis qui ne quitte quasiment jamais le palais, cela lui mettra sans doute les pieds sur terre d’avoir de nouveaux amis différents de ceux qui se nomment comme tels, mais qui ne pensent qu’à leurs propres avenirs.
- M’man… on n’est pas comme ça avec Marc !
- Je ne parlais pas de vous deux, mais de ceux qui hantent le palais à la recherche d’opportunités, pour ne dire que ça.
- De toute façon Louis n’aura aucune responsabilité au niveau du royaume, je ne vois pas ce qu’ils pourraient en tirer ?
- Il ne faut jamais dire jamais, la vie est ainsi faite que parfois le destin nous surprend et que les choses que nous pensions impossible ne le deviennent au final, de plus il restera toujours le frère cadet du futur roi. Pour revenir à vos autres colocataires, vérifiés bien avant d’accepter leurs candidatures qu’ils ne soient pas trop différents de vous, je ne parle pas de naissances ou de fortunes, mais plutôt de caractères.

Charles sourit en comprenant le sens des recommandations de sa mère qui ne s’adressent pas qu’au grand prince, mais également à lui et à la fortune colossale dont il est le seul héritier.
- Nous avons nos critères de sélections m’man, ne t’inquiète pas pour nous.
- Quelqu’un déjà en vue ?
- Pour l’instant l’annonce n’est apparue uniquement que sur le réseau social de notre campus, mais nous prévoyons d’élargir notre champ de recherche aux universités proches de la nôtre.
- Je pense qu’il faut plutôt privilégier d’éventuels candidatures en dehors de l’institut royale, sinon vous allez retrouver les mêmes garçons que ceux que vous avez toujours voulus éviter. Si mes souvenirs sont bons et si bien entendu il n’y a rien eu de changer depuis, les deux universités jouxtant la votre sont d’un très bon niveau et acceptent même les élèves boursiers, les garçons viennent en général de familles de classes moyennes.
- Pourquoi donc n’acceptent-ils pas les fils d’ouvriers ou d’artisans ?
- Principalement à cause des frais de scolarités, pour eux il y a les universités provinciales beaucoup moins onéreuses, voir même gratuites pour certaines, mais comme je te l’ai dit il y a aussi beaucoup de boursiers reconnus pour leurs mérites. Honnêtement si votre souhait est la diversité, je pense que vous trouverez là les amis qui devraient vous faire voir le monde autrement.
- C’est ce que nous a dit Marc et d’ailleurs l’idée d’étendre notre recherche vient essentiellement de lui.
- Peut-être parce qu’il n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche.
- M’man !! Pour quoi tu veux nous faire passer Louis et moi, comme si nous profitions de votre argent pour subvenir à nos besoins. Je te signal au passage que notre petite entreprise se porte à merveille et que dès le départ quasiment, les bénéfices perçus nous ont permis d’être autonomes.

Sarah revoie les discussions entre les deux garçons et leurs pères quelques années plus tôt, quand Louis et Charles ont créés leur premier jeu pour smartphone, et qu’à peine une semaine plus tard il avait déjà été téléchargé plusieurs dizaines de milliers de fois, Marc se chargeant de la commercialisation sur internet tandis que Charles s’est occupé entièrement de l’encodage et pour Louis les graphismes et les scénarios simples, mais ludiques, qui ont immédiatement trouvé leur public chez les pré-ados et ados des quatre royaumes.
Depuis et dès l’âge de quatorze-ans, ils ont monté une petite startup qui engrange chaque trimestre des bénéfices devenus avec les années de plus en plus conséquent, ayant permis dans un premier temps de montrer qu’ils étaient capables de subvenir à leurs dépenses sans profités de l’argent gratuit des parents.
Le premier achat important a donc été d’acquérir cet appartement près de l’institut royale où ils vont être en étude les quatre prochaines années, voir plus suivant l’ambition de chacun d’eux.
- Tu rêves m’man ? tu sembles complètement dans la lune à fixer le mur comme ça !
- Oups ! Non en fait je repensais à votre façon d’avoir prouver à vos parents que vous étiez plus spéciaux encore que nous ne le pensions, Clothilde m’a même soufflé aux oreilles que sa majesté elle-même était des plus fier de son petit dernier et qu’il l’avait agréablement surpris quand il a fait la demande au ministre du trésors royale de ne plus lui verser la pension qu’il a pourtant droit.
- Louis est un gentil garçon que j’aime beaucoup, j’espère juste que l’expérience de vivre en dehors du palais ne lui créera pas d’ennuis.

***/***
« Orphelinat bonne aventure, à la frontière Nordiènne/Ouestienne. »
La directrice se tient les cheveux à deux mains, prête à péter les plombs une fois de plus, alors qu’autour d’elle c’est tout simplement la frénésie habituelle, comme à chaque fois que les trois ainés offrent à tous les enfants de l’orphelinat un de leurs concerts enflammés.
Ce qui pour la jeunesse des quatre royaumes est ce qui se fait de mieux en musique, n’est pour elle rien de moins que du bruit au plus large sens du terme.
Pourtant elle est consciente que dans quelques minutes sa pensée sera toute autre et que quand la voix de « Kai » se fera entendre, elle tremblera de toute son âme en parfait diapason des sons d’une incomparable harmonie qui s’échapperont de ses lèvres.
Déjà elle s’apaise d’elle-même alors qu’une pensée vient de la traversée telle la lame aiguiser d’un poignard, cette pensée que bientôt ceux qui pour elle représentent ses propres enfants qu’elle n’a jamais eue, vont la quitter pour poursuivre leurs études loin de l’orphelina où ils ont passé la totalité de leurs bientôt dix-huit-années d'existences.
Elle sait également la tristesse qui prendra tous les enfants, de voir partir ceux qui toujours ont su les faire rires et oublier la triste vérité de leurs situations.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 13-02-2023

CHAPITRE 001 : « dix-sept ans plus tard. »

« Fin des grandes vacances d’été. »

- Mon chéri !
- Oui m’man ?
- Tu es sûr de ne rien oublier ?

Charles apparait dans le grand salon du manoir où se trouve précisément sa mère, c’est maintenant du haut de ses presque dix-huit ans, un grand gars d’un mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-dix-huit kilos de muscles, d’une beauté certaine qui marque les regards à son passage et d’une intelligence dépassant de loin ce qu’a connu la planète de mémoire d’homme.

Il sourit devant le visage anxieux de sa mère, maintenant qu’approche à grands pas l’heure du voyage pour rejoindre l’université royale des sciences et technologies du futur, située en plein cœur de la capitale Nordienne.

Un campus réserver à l’élite des diplômés de fin d’études secondaires, ayant reçus les meilleures notations durant toute leurs scolarités.

- J’ai encore du temps tu sais m’man, ce n’est pas comme si je partais dans l’heure qui suit et de toute façon j’attends Marc qui n’arrivera chez nous que demain.
- Une chance que vous ayez été reçus tous les deux, j’avoue que cela me rassure un peu.
- M’man ! Arrête de nous prendre toujours pour des enfants.

Sarah ne peut retenir un soupir, en reconnaissant elle-même en son for intérieur qu’elle les materne trop et qu’ils sont largement auto-suffisants, aussi bien en débrouillardise qu’en maturité d’esprit, ce qui elle doit bien l’admettre l’a toujours grandement surprise.

Inséparables dès qu’ils ont un moment de libre, les deux copains ou plutôt devrait-elle dire les trois, puisque le grand prince Louis du même âge qu’eux fait également partie intégrante du lot lui aussi.

En pensant au grand prince, une question lui vient alors tout naturellement.

- Louis sera en colocation avec vous deux ? je ne me rappelle pas avoir reçu de réponse positive du palais à ce sujet.
- Ce n’est pas encore gagné m’man, mais tu connais le loulou, il ne lâchera rien tant qu’il n’aura pas obtenu gain de cause et comme au palais personne ne voudrait lui faire de peine, j’imagine que ce sera oui.
- C’est bien d’avoir acheté cet appartement faisant quasiment face au campus, avec suffisamment de chambre qui plus est pour que vous ayez chacun la vôtre.
- En fait m’man on prévois de prendre d’autres gars avec nous et de nous mettre deux par chambres, c’est une idée de Marc qui pense qu’ainsi on aura l’occasion de sortir de notre éternelle bulle à trois.

Sarah réfléchi quelques secondes, avant de hocher la tête en guise d’accord.

- Cela n’est pas une mauvaise idée, vous élargirez votre horizon avec des personnes étrangères à cette heure et ayant connus une autre éducation, cela ne vous fera pas de mal, surtout pour Louis qui ne quitte quasiment jamais le palais, cela lui mettra sans doute les pieds sur terre d’avoir de nouveaux amis différents de ceux qui se nomment comme tels, mais qui ne pensent qu’à leurs propres avenirs.
- M’man… on n’est pas comme ça avec Marc !
- Je ne parlais pas de vous deux, mais de ceux qui hantent le palais à la recherche d’opportunités, pour ne dire que ça.
- De toute façon Louis n’aura aucune responsabilité au niveau du royaume, je ne vois pas ce qu’ils pourraient en tirer ?
- Il ne faut jamais dire jamais, la vie est ainsi faite que parfois le destin nous surprend et que les choses que nous pensions impossible ne le deviennent au final, de plus il restera toujours le frère cadet du futur roi. Pour revenir à vos autres colocataires, vérifiés bien avant d’accepter leurs candidatures qu’ils ne soient pas trop différents de vous, je ne parle pas de naissances ou de fortunes, mais plutôt de caractères.

Charles sourit en comprenant le sens des recommandations de sa mère qui ne s’adressent pas qu’au grand prince, mais également à lui et à la fortune colossale dont il est le seul héritier.

- Nous avons nos critères de sélections m’man, ne t’inquiète pas pour nous.
- Quelqu’un déjà en vue ?
- Pour l’instant l’annonce n’est apparue uniquement que sur le réseau social de notre campus, mais nous prévoyons d’élargir notre champ de recherche aux universités proches de la nôtre.
- Je pense qu’il faut plutôt privilégier d’éventuels candidatures en dehors de l’institut royale, sinon vous allez retrouver les mêmes garçons que ceux que vous avez toujours voulus éviter. Si mes souvenirs sont bons et si bien entendu il n’y a rien eu de changer depuis, les deux universités jouxtant la votre sont d’un très bon niveau et acceptent même les élèves boursiers, les garçons viennent en général de familles de classes moyennes.
- Pourquoi donc n’acceptent-ils pas les fils d’ouvriers ou d’artisans ?
- Principalement à cause des frais de scolarités, pour eux il y a les universités provinciales beaucoup moins onéreuses, voir même gratuites pour certaines, mais comme je te l’ai dit il y a aussi beaucoup de boursiers reconnus pour leurs mérites. Honnêtement si votre souhait est la diversité, je pense que vous trouverez là les amis qui devraient vous faire voir le monde autrement.
- C’est ce que nous a dit Marc et d’ailleurs l’idée d’étendre notre recherche vient essentiellement de lui.
- Peut-être parce qu’il n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche.
- M’man !! Pour quoi tu veux nous faire passer Louis et moi, comme si nous profitions de votre argent pour subvenir à nos besoins. Je te signal au passage que notre petite entreprise se porte à merveille et que dès le départ quasiment, les bénéfices perçus nous ont permis d’être autonomes.

Sarah revoie les discussions entre les deux garçons et leurs pères quelques années plus tôt, quand Louis et Charles ont créés leur premier jeu pour smartphone, et qu’à peine une semaine plus tard il avait déjà été téléchargé plusieurs dizaines de milliers de fois, Marc se chargeant de la commercialisation sur internet tandis que Charles s’est occupé entièrement de l’encodage et pour Louis les graphismes et les scénarios simples, mais ludiques, qui ont immédiatement trouvé leur public chez les pré-ados et ados des quatre royaumes.

Depuis et dès l’âge de quatorze-ans, ils ont monté une petite startup qui engrange chaque trimestre des bénéfices devenus avec les années de plus en plus conséquent, ayant permis dans un premier temps de montrer qu’ils étaient capables de subvenir à leurs dépenses sans profités de l’argent gratuit des parents.

Le premier achat important a donc été d’acquérir cet appartement près de l’institut royale où ils vont être en étude les quatre prochaines années, voir plus suivant l’ambition de chacun d’eux.

- Tu rêves m’man ? tu sembles complètement dans la lune à fixer le mur comme ça !
- Oups ! Non en fait je repensais à votre façon d’avoir prouver à vos parents que vous étiez plus spéciaux encore que nous ne le pensions, Clothilde m’a même soufflé aux oreilles que sa majesté elle-même était des plus fier de son petit dernier et qu’il l’avait agréablement surpris quand il a fait la demande au ministre du trésors royale de ne plus lui verser la pension qu’il a pourtant droit.
- Louis est un gentil garçon que j’aime beaucoup, j’espère juste que l’expérience de vivre en dehors du palais ne lui créera pas d’ennuis.

***/***

« Orphelinat bonne aventure, à la frontière Nordiènne/Ouestienne. »

La directrice se tient les cheveux à deux mains, prête à péter les plombs une fois de plus, alors qu’autour d’elle c’est tout simplement la frénésie habituelle, comme à chaque fois que les trois ainés offrent à tous les enfants de l’orphelinat un de leurs concerts enflammés.

Ce qui pour la jeunesse des quatre royaumes est ce qui se fait de mieux en musique, n’est pour elle rien de moins que du bruit au plus large sens du terme.

Pourtant elle est consciente que dans quelques minutes sa pensée sera toute autre et que quand la voix de « Kai » se fera entendre, elle tremblera de toute son âme en parfait diapason des sons d’une incomparable harmonie qui s’échapperont de ses lèvres.

Déjà elle s’apaise d’elle-même alors qu’une pensée vient de la traversée telle la lame aiguiser d’un poignard, cette pensée que bientôt ceux qui pour elle représentent ses propres enfants qu’elle n’a jamais eue, vont la quitter pour poursuivre leurs études loin de l’orphelina où ils ont passé la totalité de leurs bientôt dix-huit-années d'existences.

Elle sait également la tristesse qui prendra tous les enfants, de voir partir ceux qui toujours ont su les faire rires et oublier la triste vérité de leurs situations.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 15-02-2023

Chapitre 002 : « Quelques jours avant la rentrée universitaire. »

« Manoir des De-Laitre, vendredi matin. »

Marc ouvre les yeux et les referme aussitôt, tellement le soleil inondant la chambre est lumineux, presque agressif et annonçant une nouvelle journée de cette canicule qui devient de plus en plus fréquente d’année en année.

Un coup d’œil à son smartphone et le voilà qui se lève d’un bond souple, l’heure plus qu’avancée le rendant déjà honteux de par avance à se présenter devant ces hôtes.

Un message apparait qu’il s’empresse d’ouvrir et c’est en souriant cette fois, qu’il remercie mentalement son meilleur ami de le prévenir de ne pas s’en faire puisque ses parents ne sont pas au manoir.

Il est donc tenté par deux options, celle de se recoucher pour prendre une heure de repos supplémentaire après la nuit blanche qu’ils ont passés, ou celle d’aller le rejoindre pour s’enfermer avec lui dans l’appentis qui sert de bureau à la petite entreprise dont ils sont actionnaires à parts égales avec Louis et Charles depuis sa création trois années plus tôt.

Marc n’est pas du genre à paresser quand il sait que Charles est déjà à plancher sur l’encodage de son prochain jeu, conscient que d’eux trois, c’est incontestablement lui qui apporte le moins de plus-value à la startup.

En effet depuis qu’ils ont trouvés leur publics, les petits jeux qu’inventent Louis se vendent comme des petits pains et il n’a presque plus rien à faire maintenant que Charles a conçu un logiciel de téléchargement et de paiement en ligne encore plus sécurisé que celui des taxes royales qui est pourtant le must en guise de référence.

Il se lève donc en se dirigeant directement sous la douche, pensant avec le sourire à ses deux amis avec qui depuis aussi loin qu’il s’en souvienne c’est à la vie à la mort.

Le timide Louis qui très vite a montré combien il était brillant dès qu’il s’agissait d’inventer des situations à la fois ludiques et amusantes, pour ensuite y mettre des personnages sortis de son imagination, atypiques et attachant, qui deviennent une véritable drogue pour tout ceux de plus en plus nombreux accros aux jeux sur smartphones, faisant de lui le disagneur graphiste le plus recherché par les grosses entreprises d’animations.

Marc sourit en se shampouinant la tête, passant ensuite à Charles qui malgré toutes ses années passées ensemble reste encore d’une certaine façon pour lui un véritable mystère, son talent de développeur et d’encodeur, ayant lui aussi susciter l’intérêt des plus grosses entreprises, qui hélas pour elles cherchent toujours qui peuvent être les talentueux créateurs de cette nouvelle passion pour le jeu de la part des enfants et adolescents des quatre royaumes.

Le secret reste et restera encore longtemps bien garder, car toutes les transactions de la startup se font via un logiciel spécifiquement créer une fois encore par Charles pour maintenir leur anonymat.

L’argent gagné allant en premier lieu sur un compte chiffré d’où leurs noms n’apparaissent pas et après paiement de la taxe royale, se transfère ensuite sur leurs comptes personnels suivant les besoins via un passage sinueux intraçable parmi de nombreuses banques offshores.

Le père de Charles en comprenant l’utilité d’un tel programme a voulu se le procurer et a dû subir le refus sans appel de son fils, avec comme explication qu’un logiciel secret ne pouvait le rester que justement si personne n’en connaissait le secret et qu’une fois installer dans les innombrables entreprises appartenant à la famille De-Laitre, ce secret ne le resterait que le temps de le dire.

Marc est là toujours sous la douche à se frotter les cheveux, quand la baie vitrée déjà largement embuée s’ouvre et qu’une poussée amicale le sort de sa rêverie, se retrouvant face au sourire amuser de son meilleur ami qui maintenant se retrouve nu sous la douche avec lui.

- Charles tu abuses !! On n’est plus des gamins à prendre notre douche ensemble !!
- Pourquoi donc, qu’est-ce qui te gêne ? après tout nous sommes entre hommes et ce n’est pas différent de celles que nous prenant à la fin des séances de sport.
- Sauf que là on est que nous deux et de plus pas au sport.

Devant l’incompréhension visible de Charles, Marc pousse un soupire et se déplace légèrement pour lui faire de la place, souriant néanmoins après quelques secondes en appréciant cette intimité purement fraternel et unique qu’ils partagent avec Louis depuis toujours.

- Je te pensais déjà au travail, ne dois-tu pas rendre le nouveau jeu demain avant le départ au centre royal des brevets ?
- Oui et alors ? cela ne me donne pas le droit de me rafraichir sous cette chaleur infernale ? ou alors…

Charles baisse son regard vers le service trois pièce de son ami avec un sourire égrillard.

- … tu as honte de me montrer le « petit monsieur », enfin je devrais plutôt dire le « minuscule petit monsieur » ! Hi ! Hi !
- Il n’est pas plus petit que le tien d’abord, c’est juste qu’au repos qu’on voit la différence, mais ensuite c’est qui qui pleure de honte ?
- Attend !! Ne me dis pas que tu penses encore à cette fois-là ? nous étions encore en maternel, je te l’avais juste montré parce qu’il était tout dur, mais c’est toi qui cette fois-là a voulu comparer. Ha… je vois…

Marc devient subitement rouge brique devant ce qu’il comprend au ton de voix de son ami.

- Qu’est-ce que tu vois d’abord, je me le demande !
- Tu voudrais peut-être qu’on compare une nouvelle fois après plus de douze ans, tu en penses quoi petit ! Hi ! Hi !

Marc lève la tête pour fixer son ami dans les yeux, il doit bien reconnaitre que depuis l’époque de la maternelle les choses se sont bien inversées et que le mètre quatre-vingt-cinq de Charles domine largement son mètre soixante-douze.

Bien entendu comme il s’y attendait, il ne voit qu’amusement et moquerie amicale sur le visage de son copain, rien de cette conversation ne devant être pris au sérieux, ce qui d’une certaine façon le rend triste sans trop en connaitre la raison.

C’est la sonnerie du téléphone de Marc qui précipite un peu les choses, il sort rapidement de la douche en attrapant la serviette au passage pour aller décrocher.

- Allo Louis !
- ….
- Attends… Charles est à côté de moi, je mets le « main libre ». Voilà c’est bon, tu peux parler.
- Salut les gars, vivement dimanche soir qu’on se retrouve à l’appart. Charles, tu as dû recevoir les derniers graphismes pour le nouveau jeu, j’espère que ce n’est pas trop tard pour toi ?
- Non ça va tout est près, il ne manquait plus que ça pour finaliser le code source.
- Ok, cool ! Sinon j’ai fait comme l’a dit Marc, j’ai mis une annonce en ligne et des affiches sur les murs des deux autres facs près de chez nous, j’ai déjà refusé trois gars de la nôtre qui savaient qui j’étais, je me demande bien qui a vendu la mèche ?
- Sans doute quelqu’un du palais, c’est pour cela qu’il serait bien d’avoir déjà des réponses avant la rentrée du fait que tu vas vite être reconnu pour ce que tu es !
- C’est-à-dire ?
- Un prince de la famille royal, que croyais tu donc d’autre ?
- Avec ta façon pince sans rire de dire les choses les plus simples, je m’attends toujours à tout venant de toi mon cousin. De toute façon ce sera idem pour toi alors nous allons devoir trouver une attitude qui freinera les éventuels élans, qu’ils soient d’affections ou d’envies, sincères ou intéressés.
- Ce n’est pas nouveau pour nous, mais seulement pour toi mon « petit prince ».

Marc lève les yeux au plafond.

- Pffttt !! Le revoilà avec ça, monsieur croit que le fait d’être grand lui donne un avantage sur tout.
- C’est le petit Marc qui vient de parler ?
- Eh !! Tu ne vas pas t’y mettre toi non plus !!
- Mais non gamin !! Bon, je vous laisse, j’ai encore un tas de truc à faire pour que l’appart soit près et normalement les derniers meubles arrivent dans l’après-midi, merci les copains de me laisser seul me démerder de tout.
- Va falloir que tu t’y face mon cadet, il n’y aura pas de domestiques pour te torcher ton petit cul princier, dorénavant il va falloir t’y faire… en douceur si possible ! Hi ! Hi !
- Tu es sûr de ton coup, il me semblait que vous étiez tous les deux d’accords pour me servir, je vais devoir revoir notre charte de colocation, ou tient plutôt changer l’annonce en y mettant la gratuité contre services.
- Fais comme tu veux, je te connais suffisamment pour savoir que tu en serais le premier gêné, je me rappelle d’une histoire racontée par ta mère où il y a quelques années une certaine domestique pas farouche avait voulu…

« Bip-bip-bip »

Marc se tourne vers Charles, mort de rire.

- Il est terrible celui-là ! Hi ! Hi ! Même au téléphone il devient timide à la moindre allusion sexuelle.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 16-02-2023

Alors, les jeunots, il va falloir évoluer un petit peu...En fac, vous allez croiser bien d'autres jeunes qui auront d'autres expériences de leur vécu. J'ai l'impression que vous serez peut-être surpris de rencontrer certains inscrits, comme des boursiers par exemple.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 20-02-2023

Chapitre 003 : « Dernier dimanche avant la rentrée universitaire. »

« Fin de matinée. »

Charles se laisse aller sur le canapé qu’ils viennent de déplacer, terminant ainsi l’installation des divers meubles de l’appartement.

- Purée… j’en ai plein les pattes !
- Et moi donc !

Marc s’assoit aux côtés de son copain en s'essuyant de la transpiration qui coule de son front, la canicule étant encore plus irrespirable dans la capitale.

Ils restent un assez long moment à reprendre leurs souffles, avant qu’ils ne commencent à s’inquiéter du troisième larron sensé être chargé de ranger le linge dans les armoires.

Charles et le premier à s'en faire la remarque, le silence ambiant montrant bien l’inactivité complète dans l’appartement.

- J’en connais un qui non seulement n’a pas choisi le pire travail, mais qui en plus se la coule douce.
- Hum… oui, allons voir ça de plus prêt.

Les deux amis se relèvent pour se dirigés vers la zone nuit de l'appartement où se trouvent les chambres, ouvrant la porte de la première pour y trouver Louis endormi sur une valise ouverte et encore pleine de vêtements, montrant bien qu’il n’avait même pas commencé le moindre rangement.

- On voilà un qui ne s’emmerde vraiment pas et qui roupille sans aucunes gênes, pendant que les potes triment comme des esclaves.
- Bah… Il a passé toute la journée d’hier à cavaler partout pour passer les annonces, n’oublies pas qu’il n’a pas notre résistance.
- Si tu veux mon avis, c’est ce qu’il veut bien te faire croire, ton cousin est un gros malin dès qu’il s’agit d’esquiver une corvée. Il va nous falloir des règles de vie commune sinon il profitera de nous comme ça jusqu’au bout, je l’aime beaucoup, mais ce n’est pas une raison pour se laisser marcher dessus.

Charles referme la porte sans faire de bruits, il pousse ensuite doucement Marc vers le salon pour le faire se rassoir sur le canapé.

- Tu as raison mais pour aujourd’hui je lui pardonne, laissons-le encore se reposer une heure et ensuite nous irons voir pour trouver un restau sympa pour le déjeuner, il faudra penser lundi après les cours à faire les courses pour remplir le frigo et également les placards, parce que je n’ai pas l’intention de manger au restaurant tous les jours.
- Tu surveilles déjà ta ligne ?
- Pas forcement, juste que je préfère manger maison que du tout fait sans savoir exactement ce qu’il y a dedans.
- Va falloir s’organiser alors, parce que sinon ce sera vite le bordel dans l’appart !
- On va se répartir les taches en trois pôles à faire deux par deux quand tout le monde sera là, la cuisine, le ménage et le linge, chacun son mois à tour de rôle.

Pendant que les deux amis discutent activités domestiques, Kai et ses deux copains sont dans le train qui les emmène à la capitale.

Ce n’est pas la première fois qu’ils quittent l’orphelinat pour quelques jours, mais jamais aussi loin ni aussi longtemps, car vu la durée du trajet ils ne pourront sans doute pas y retourner avant les prochaines grandes vacances.

De plus, ils ont bien compris qu’une fois majeur il leurs faudra apprendre très vite à devenir autonome et que la dérogation actuelle à ce qu’ils conservent leurs chambres étant qu’ils sont toujours en études, le fait d’avoir obtenu une bourse leurs laissent quelques années de plus avant qu’ils ne leurs faillent quitter définitivement le nid.

Daniel commence à sérieusement s’agacer d’entendre le déclic des appareils photos, comprenant quel sera le principal problème à prendre en compte une fois loin de l’orphelinat.

L’extrême beauté de Kai va attirer comme des mouches sur du miel tous ces paparazzies en herbes, énamourés à sa seule vue et qui le prendront en photo en se croyant discret.

Déjà il en voit les effets dans ce wagon bondé où beaucoup s’essaies à le regarder ou plutôt à l’admirer sans y paraitre, le déclic incessant des appareils montrant mieux que tout l’ampleur du problème qu’il va leurs falloir rapidement gérer.

Ralphy lui met un coup de coude pour qu’il se déplace et face écran, protégeant au mieux Kai de tous ses regards admiratifs et fiévreux, qui se portent sur lui.

Un « Oh » soudain venant d’un grand nombre de passager les font se retourner vers leur copain, le sourire qu’il a durant son sommeil a été l’élément déclencheur de cet émoi général, le rendant plus attractif encore aux yeux de toutes ces personnes jeunes ou plus âgées, qui s’extasient devant lui depuis qu’il est monté dans le train.

Ralphy se déplace tout en fouillant dans son sac à dos pour en sortir une casquette noire à large visière qu’il pose sur la tête de son copain en faisant en sorte de lui masquer un maximum le visage.

Daniel termine le camouflage en le recouvrant d’une veste ample mais légère, geste qui à l’évidence dépite nombre de voyageurs qui du coup reviennent progressivement à leurs activités propres.

- Il va falloir faire quelque chose pour éviter que cela ne se reproduise sans arrêt, sinon nous allons vite nous retrouver épuisés nerveusement.
- Difficile aussi par cette chaleur de lui demander d’en montrer de lui le moins possible, nous savons par expérience que les gens s’habituent avec le temps, le plus dur sera donc les premiers jours, voir les premières semaines à passées dans notre nouveau quartier et surtout à la fac.
- Ensuite il restera à gérer les adorateurs et les pervers, qui eux non plus ne vont pas manquer.
- Kai nous a promis qu’il éviterait de trop s’exposer.

Daniel soulève légèrement la visière de la casquette, le visage d’ange souriant de son ami montrant combien se dernier est heureux, loin de se rendre compte des problèmes qu’il génère autour de lui.

- Comment pourrait-il le faire pendant son sommeil, je te le demande.
- Hum… Oui, enfin… ce n’est pas non plus comme si nous découvrions ça pour la première fois, je me rappelle comment il fallait vite le cacher aux yeux de tous quand des familles venaient visiter l’orphelinat.
- A t’entendre on dirait que tu regrettes et que tu aurais préféré être adopter toi aussi.
- Regretter ? qui ça… moi ? tu n’y penses pas !! Comment veux tu que je regrette ? je n’ai jamais eu de parents certes, mais à la place j’y ai gagné deux frères qui sont toute ma famille.

Daniel détourne la tête pour cacher la larme d’émotion qui s’échappe de son œil, les paroles de son ami lui allant droit au cœur en connaissant la sincérité qui est la sienne.

- Au fait, tout est arrangé pour le dortoir ?
- Oui, nous pourrons récupérer les clés en arrivant, le concierge est au courant et il nous guidera vers notre chambre.
- N’y aura-t-il pas un quatrième gars ? ce sont bien des dortoirs pour quatre personnes.
Comment veux tu que je le sache, je ne suis pas devin, mais c’est logique que oui puisque les places sont rares. Rappelle-toi qu’il a fallu que notre tutrice use de son autorité pour qu’ils nous logent.
- N’est-ce pas dans la loi du royaume qu’un étudiant boursier soit loger par sa faculté ?
- Il y en a qui tentent toujours d’aller outre s’ils y trouvent un profit.

Les deux copains finissent par se taire et se laissés bercés par le « ta-tac-tatoum » du train, jusqu’au moment ou le téléphone de Daniel vibre dans sa poche.

Il le sort pour voir qui est l’appelant et reste un instant surpris devant un fichier vidéo à ouvrir.

- Qui peut m’avoir envoyé ça ?

Ralphy penche à son tour la tête pour mieux voir.

- Ouvre-le et tu verras bien !

Alors que Daniel s’apprête à le faire, il perçoit une étrange agitation autour de lui, nombres de voyageurs semblant avoir eux aussi reçus un fichier.

Quelques-uns sont plus rapides que lui à l’ouvrir et son geste pour le faire reste subitement bloquer en entendant les sons parvenir à ses oreilles, se tournant ensuite vers son ami qui tout comme lui reste visiblement incrédule de comprendre de quoi il s’agit.

Kai frémit en entendant la musique, il va pour entonner le refrain dans son sommeil, quand il en est empêché in extrémiste par une main lui couvrant la bouche.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 20-02-2023

J'ignore si un «extrémiste», même "IN" *, peut imposer le silence en mettant sa main sur la bouche d'un autre... Ici, souhaitons que ça fonctionne. Alors donc, le surnommé "KAI" est si resplendissant que ça, à faire tomber raides les plus mignonnes des donzelles. Ce gaillard aux canons si extraordinaires ne va pas tarder à "faire les couvertures" des magazines de mode ou de "sensationnel" au train où ça semble parti.
Mais au fait, quels sont ses "désirs attractifs": minettes ou...minets? Huh
--------------------------------------
*Il s'est arrêté in extremis avant d'enjamber le parapet...de la célébrité!


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 24-02-2023

Chapitre 004 : « Dernier dimanche avant la rentrée universitaire. »

Marc est resté à moitié endormi devant le téléviseur sans réellement s’intéresser aux actualités du jour, jusqu’au moment ou une voix s’élève et lui met directement la chair de poule, ses yeux fixent alors l’écran pour voir le présentateur qui semble dans le même état que lui à écouter la chanson.

Louis et Charles arrivent à leurs tours pour s’affalés de chaque côté de lui sur le canapé sans décrocher les yeux de la télé, se frottant chacun les bras aux poils hérissés par l’émotion soudaine qu’ils ressentent.

Le morceau s’arrête aussi brusquement qu’il avait démarré, le présentateur reprend la parole.

- Voilà chers téléspectateurs ce qui a enflammé la toile cet après midi et créer un bug monumental dans les quatre royaumes. Les serveurs par sécurité se sont automatiquement coupés durant de longues minutes avant de reprendre progressivement, en envoyant à chaque connecté un message demandant leur compréhension. Notre chaine a décidé de ne pas montrer la vidéo concernée sans l’accord des intervenants, car il parait évident que ce fichier a été envoyé sans leurs permissions, nous venons juste d’apprendre qu’il sera également censuré sur décret royale pour respecter le droit à l’anonymat et à la vie privée. Il est donc demandé à ceux qui auraient une copie de la gardée pour eux et de ne pas la distribuée sur le net, faute de quoi des sanctions à la mesure du préjudice leurs seraient alors appliquées.

Marc éteint le téléviseur d’un geste nerveux.

- De quoi je me mêle, de quel droit peuvent-ils interdire la diffusion de ce clip, je te le demande un peu !
- Il y a sans doute une bonne raison que nous ne connaissons pas encore, mon père n’est pas ce genre de monarque qui use drastiquement de son pouvoir sans y avoir réfléchi par deux fois.
- De toute façon cette vidéo circulera sous le manteau, d’autant plus qu’elle s’est vue interdite, vous n’êtes pas curieux de connaitre le visage de ce type à la voix si prenante, j’en ai encore la chair de poule… brrr !

Marc se frotte les bras des deux mains, tandis que Louis a déjà son smartphone à l’oreille et discute avec une personne qui sans nul doute appartient au palais.

- Merci… je te revaudrai cela !

Il raccroche en souriant, se tournant ensuite vers ses deux amis avec le visage satisfait de celui qui a détourné l’interdiction, pour montrer à ses copains que même sans pouvoirs officiels il n’en demeure pas moins le grand prince du royaume à qui il est difficile, voir impossible de refuser quoique ce soit.

Un son venant de son smartphone le lui fait reprendre en mains et se tourner ensuite vers ses copains.

- Rallume la télé et j’envoie le fichier, nous allons vite pouvoir rassasiés notre curiosité.

Ils sont tous les trois assit sur le canapé, quand la pette vidéo incontestablement amateur apparait à l’écran et les envoient encore cette fois, loin, très loin, dans l’émotion la plus totale, les laissant ensuite muets un long moment alors que l’écran est redevenu noir.

La vidéo montre une petite scène improvisée entourer d’enfants des deux sexes et de tous âges, mais manifestement mineurs, sur laquelle trois jeunes garçons présentent ce qui ressemble à un mini concert pour les divertir.

Les deux premiers sont eux bien visibles, l’un à la guitare et l’autre au clavier, tandis que le troisième est aux trois quarts cacher par une casquette à large visière lui mangeant quasiment entièrement le visage, ainsi que par la semi obscurité venant du fond de scène où il se trouve assit derrière la batterie et qui le rend quasi invisible à celui qui enregistre.

Mais c’est justement ce troisième garçon qui attire l’attention et cela pour deux raisons, la première étant son jeu à la batterie digne des meilleurs musiciens connus des quatre royaumes et la seconde et non la moindre, qu’il est le chanteur du groupe et que c’est venant de lui que s’échappe cette voix à l’écoute de laquelle personne ne peut rester indifférent.

- Wouah !! Le moins qu’on puisse dire c’est que ça arrache un max ! De plus les loustics semblent s’amusés un max et cerise sur le gâteau, ils ne sont pas du tout désagréables à regarder, dommage qu’on ne voit pas grand-chose du batteur, mais j’ai comme l’idée qu’il va faire très vite parler de lui.
- Qui sont tous ces enfants d’après vous ?
- Hum… comment le saurais-je ? un centre de vacances ou quelque chose dans le genre, pourquoi ?
- Juste par curiosité, si nous arrivions à savoir d’où ils viennent, il nous sera ensuite plus facile de connaitre l’identité du groupe.

Charles observe Marc un moment, cherchant à comprendre ses motivations à connaitre ses trois garçons.

- Qu’est-ce que cela te rapportera de plus de le savoir ?

Marc hésite à répondre, ne sachant pas trop lui-même pourquoi il aimerait découvrir leurs identités, c’est Louis qui ne rate jamais l’occasion de chambrer son ami et qui répond à sa place.

- Notre Marco a dû avoir le coup de foudre pour l’un des trois ! Hi ! Hi !
- Coup de foudre mon cul ! Juste de la curiosité et peut-être l’envie d’en savoir un peu plus sur eux, c’est assez rare pour moi de ressentir ce genre d’émotions et qui sait, peut-être que nous pourrions devenir amis avec eux.

Charles soupir devant l’incongruité des paroles de son copain.

- Pffttt !! Faudrait déjà qu’ils soient du royaume et qu’en plus ils vivent à la capitale, beaucoup de conditions alors que nous ne savons absolument rien d’eux, tu ne trouves pas ?
- Tu pourrais faire des recherches !
- Comment ça « je pourrais », expliques toi ?
- Rien de plus facile en fait, le palais doit en savoir plus que tout le monde et rien de plus simple pour toi que de hacker leurs services de sécurités.
- Comment oses tu dire un truc pareil devant moi ?

Marc se tourne vers Louis sans sembler s’inquiété outre mesure, se contentant de lui sourire en lui envoyant un clin d’œil de connivence.

- Pourquoi donc, je suis certain que tu es le plus excité de nous trois rien qu’à l’idée.

Louis reste sérieux durant quelques secondes, avant d’éclater de rire en venant se frotter à son cousin pour obtenir de lui qu’il le fasse.

- S’t’eut plait Charles, tu sais bien qu’ils ne sont pas à la hauteur pour te retrouver.
- Peut-être, mais c’est illégal, le mieux serait de demander directement à ton père ou mieux encore à ton frère, tu n’auras qu’à lui faire les mêmes yeux de merlans frits qu’en se moment pour qu’il t’avoue ses pires secrets !
- Oui sans doute… mais… c’est moins drôle.

La discussion se poursuit encore un long moment, tandis que Marc quitte le salon pour aller mettre en service l’ordinateur surpuissant appartenant à Charles, ne faisant nul doute pour lui pour l’avoir tellement de fois vécues que Louis obtiendrait encore cette fois gain de cause.

***/***

Les différents modes de sécurité du palais ne résistent qu’à peine quelques secondes à Charles qui entre alors dans le serveur sensé être impiratable, mais qui pourtant est maintenant entièrement sous son contrôle.

- Fouilles dans les dossiers du jour, il doit bien y avoir quelque chose dedans motivant la rapidité d’émettre un tel décret royal.

Les différents fichiers s’ouvrent en cascade jusqu’au moment ou apparait le lien rechercher, Charles click dessus et le télécharge en quelques secondes, avant de se déconnecter du réseau privé du palais.

- Qu’est-ce que tu fais ?
- Je ne pouvais pas rester plus longtemps sans risques, mais ce n’est rien puisque j’ai téléchargé les données.
- Il n’y a pas à dire, niveau « chou » personne ne t’arrive à la cheville !!
- Arrête de vouloir le sucer, tu veux bien et laisse le nous montrer ce qu’il a récupéré !

Marc envoi un regard noir vers Louis, dont les expressions pourraient laisser à s’imaginer bien autre chose que ce à quoi il pense en le disant.

- Tu vas voir qui va sucer qui gamin.
- Gamin, tu vas…
- Stop vous deux !! Vous voulez savoir ou pas ? voyons voir… tien ? qu’est-ce que c’est ? orphelinat « bonne aventure » ? tous ces gosses, se sont apparemment des orphelins, du coup cela explique pas mal de choses.
- Mais pas pourquoi père a voulu tout bloquer !
- A nous de le découvrir alors.

Les trois amis se penchent avec un vif intérêt sur la série de fichiers téléchargés, cherchant à percer le mystère de ces trois garçons ayant fait l'exploit d'un bug mondial dès le premier clip.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 24-02-2023

Ah ahhh... l'identité réelle de Kai serait donc sur le point de se révéler... : l'alter ego de Charles! Et que feront les trois lascars-copains-quasi frères losqu'ils seront face à face avec le bel inconnu à la voix si charmeuse faisant fondre toutes les glaces des pôles positif et négatif, voire des pôles de moutons sortant du congélateur? Smile Cool


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 28-02-2023

Chapitre 005 : « Dernier dimanche avant la rentrée universitaire. »

« Sortie de la gare royale centrale, milieu d’après-midi. »

Quelques passant se retournent avec curiosité pour dévisager le petit groupe de copains s’amusant manifestement beaucoup entre eux, la curiosité se porte naturellement sur le plus petit des trois qui a le visage complètement masquer par cette chaleur suffocante.

Pourtant son allure général intrigue, son physique de toute évidence celui d’un sportif en fait déjà quelqu’un qu’on remarque et du haut de son mètre soixante-quatre et de ses soixante kilos de muscles à peine cachés par une petite chemisette et un bermuda lui arrivant aux genoux, pas besoin de le chercher des yeux pour le voir car les regards sont de suites attirées par lui comme s’ils étaient aimantés.

Les deux autres garçons qui l’accompagnent ne sont pas non plus à classés parmi les gars banals, ayant chacun un charme certain, surtout comme en ce moment quand ils sourient.

Bien sur ils sont conscients de tous ces regards portés sur eux, mais n’en font aucun cas, trop heureux que le camouflage de Kai suffise à ce qu’ils ne dégainent pas les appareils photos pour les mitraillés à l’envie, ce qui aurait un effet trop connu d’eux, d’attroupement où ils se retrouveraient à prendre leurs jambes à leurs cous pour y échapper.

Les voilà donc tous les trois à se laisser guider par le GPS du smartphone de Daniel.

- C’est encore loin ?
- D’après ce qu’il m’indique, une heure à pied ou alors nous devrons prendre un bus.
- Marchons, cela nous fera du bien après toutes ces heures assises et surtout cela économisera l’argent.
- En parlant de ça, il va nous falloir trouver une source de revenue, nos bourses couvrent à peine les cours, le logement et la nourriture.
- Nous avons toujours la rente royale d'orphelin jusqu’à notre majorité.
- Qui est dans quelques mois je te rappelle.
- Il y a aussi nos économies, en faisant attention nous devrions pouvoir nous en sortir, t’en penses quoi Kai ?

La conversation entre Ralphy et Daniel s’arrête après cette interrogation, tandis que leurs regards se portent sur le dernier larron.

Kai en entendant son prénom quitte l’écran de son smartphone, lisant avec curiosité les encarts des différents médias relatant le bug des serveurs et des décisions prises les concernant.

- Oui… tu disais ?
- Merci d’écouter les copains ! Je disais que…

Kai écoute cette fois les inquiétudes de ses amis, ne comprenant pas vraiment pourquoi ils en font tout un plat.

- Nous pourrons trouver un emploi à mi-temps, après tout nous sommes dans la plus grande ville du royaume, pas dans notre cambrousse.

Il voit bien ses deux copains se regardés comme s’il avait proféré les pires insanités, aussi commence-t-il à hausser le ton pour montrer son début d’agacement.

- Quoi encore… qu’est-ce que j’ai dit qui me fait penser à vous regarder que je ne suis pas sain d’esprit ?
- Mais enfin Kai… comme si tu ne le savais pas !
- Fait chier merde ! Je ne vais quand même pas vivre toute ma vie en me cachant de tous, il va bien falloir un jour que je m’affirme comme je suis en public.
- Ok mec, mais pas avant la fin de nos études si tu veux bien, sinon ce sera une vraie galère à gérer, déjà que ce n’est pas simple.
- Vous tournez en boucle les gars, j’ai déjà entendu ce refrain des milliers de fois ! Tien en parlant de refrain, ça m’a donné une idée pour nous faire du blé.

Ralphy croit comprendre et s’exclame alors.

- N’y pense même pas, c’est hors de question !
- Tu râles déjà que tu ne sais pas à quoi je pense.
- Tu veux que nous nous produisions genre dans la rue en faisant la manche.
- Pffttt !!! T’es complètement à côté de la plaque mon gars ! Quoique tu ais en parti raison, je pensais à ouvrir une chaine payante sur le net et de nous y produire par de petits clips réguliers, vu le tintamarre de tout à l’heure je ne doute pas que nos problèmes d’argent se résolvent comme par miracle, de plus je pourrais rester à visage cacher et du coup nous serions tranquilles au campus.
- Sauf que nous on se fera repérer dès le premier jour.
- Comme si vous ne l’étiez pas déjà les gars ! Vous croyez qu’ils vont oublier vos visages aussi rapidement après ce qui vient d’arriver ? déjà je suis quasiment sûr que parmi tous ces gens qu’on croise, il y en a déjà qui ont fait le rapprochement.
- Alors pourquoi ne pas le faire en live dans ce cas-là ?
- Tu veux nous faire lyncher ma parole ! Je n’ai pas envi d’y laisser ma chemise.
- Si ce n’est que ta chemise cela ira encore ! Hi ! Hi !

***/***

« Trois quart d’heures plus tard environ. »

La discussion sur le sujet se termine enfin par un accord tacite entre les trois copains, le groupe se produira sur internet avec le chant et à l’occasion dans la rue juste pour le plaisir d’avoir un public autour d’eux, mais cette fois en ne restant qu’instrumental et sur d’autres variétés musicales pour ne pas être reconnus trop vite.

Daniel qui jusque là était resté discret dans la discussion, se sent soudainement l’envie de jouer et profite de l’accord récent entre eux pour proposer à ses deux copains de s’installés près de la place qu’ils ne vont pas tarder à traverser et voir si l’idée est bonne, ce qui permettrait déjà de pouvoir manger les prochains jours sans entamer leur pécule et ce avant l’ouverture de la cantine le mercredi qui vient, premier jour de cours.

Ils s’adossent alors devant une fontaine à l’ombre de cette dernière, pour sortir les guitares et clavier portatif qu’ils ont emporté avec eux, étant leurs seuls véritables trésors d’orphelins.

Déjà rien qu’à les voir se préparer attire le chaland, des personnes de tout âge se faisant de plus en plus nombreuses à s’approcher pour mieux voir ses beaux garçons aux visages souriants et leur compagnon qui déjà à lui seul attise la curiosité du fait que son visage reste entièrement cacher par le masque qu’il porte et la casquette à large rebord qui termine le tout, ne laissant apparaitre qu’une petite partie d’une tignasse couleur de blé murs.

***/***

Marc est avec Louis à faire les dernières courses, Charles étant rester plonger dans ses éternelles recherches et ils marchent tous deux d’un bon pas en cherchant l’ombre pour gagner un peu de fraicheur.

Ils terminent leurs courses quand un air de musique les font dresser l’oreille, Louis écoute un petit moment avant d’attraper son copain par la manche en se dirigeant vers le son musical.

- Eh ! Qu’est-ce que tu fais ?
- Vient ! Allons voir !

Les voilà partis tous les deux en direction d’où vient le son, jusqu’à une grande place où ils découvrent les trois musiciens entourés d’une foule déjà non négligeable.

Marc reconnait de suite les deux garçons non masqués et du coup reporte son attention sur le troisième, ce dernier jouant du synthétiseur à la perfection en parfaite harmonie avec les guitares.

- Ce sont les mecs du clip !!
- Tu es sur ?
- Si je te le dis ! Vient, essayons de nous rapprocher !
- Tu dois faire erreur, sinon tous ces gens les auraient reconnus.
- Tout le monde n’a pas vu leurs visages.
- Oups, oui c’est vrai.

Louis suit alors son ami en dévisageant les deux garçons, un sourire lui vient avec l’idée qui s’est présentée à lui sur l’instant.

- Marc, il ne faut pas les laisser partir sans qu’on leurs parle !


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 28-02-2023

Un accord en vue? La chose semble très probable entre les deux "groupuscules" bien spéciaux. Il va y avoir aussi de la "reconnaissance" dans l'air lorsque les renseignements issus des fichiers confidentiels de la Sécurité royale seront rapprochés de l'histoire des trois «orphelins». Et puis, pour le "relationnel", je vois d'ici, gros comme un pâté de gratte-ciels, que des suites "particulières" se profilent également...


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 01-03-2023

Chapitre 006 : « Dernier dimanche avant la rentrée universitaire. »

Le spectacle qu’offrent les trois amis dure environ une petite demi-heure, mais semble largement suffisant pour récolter plus d’argent qu’ils n’auraient espéré, le public de toute évidence ravi ayant été particulièrement généreux avec eux.

C’est donc entièrement satisfait de leur première expérience en public, qu’ils rangent leurs instruments dans leurs housses avant de reprendre le chemin des dortoirs de la fac.

Daniel compte l’argent récolté, tandis que Kai discute joyeusement avec Ralphy.

- Je pense que notre idée sera la bonne, je me demande même s’il sera vraiment utile d’ouvrir cette chaine sur le net.
- Pourquoi non ? comme c’est parti nous pourrions même faire fortune.
- Hum… !!
- Pourquoi je te sens indécis sur ce coup ?
- Parce que cela pourrait perturber nos études, rappelle-toi de ce que nous avons décidé avant de faire nos valises pour venir ici.
- Je le sais bien moi, pourquoi tu es réticent.
- Alors si tu le sais si bien pourquoi cherches-tu à m’exposer, j’ai choisi une école d’art parce que je veux être dessinateur de cartoon, alors que vous deux c’est pour rentrer dans l’industrie du spectacle.

Daniel referme la pochette avec l’argent récolté en soupirant de les entendre une fois de plus ergotés sur leurs futurs à tous les trois, sachant très bien que de toute façon ils resteront ensemble quoi qu’il advienne.

- Arrêter vous deux, vous êtes chiants à la fin !! Kai a raison et nos études sont ce qui prime, nous n’auront pas à refaire la manche avant un moment avec déjà ce que nous avons récoltés.
- Sauf si on veut vivre ailleurs qu’au dortoir de la fac.
- Pourquoi devrions-nous faire ça, alors que cela ne nous coute rien ?
- Comment autrement produire nos clips, mais surtout faire de la musique en toute discrétion, j’imagine que vous n’envisagés pas d’arrêter ce qui est notre passion depuis toujours, sinon pourquoi avoir emmener nos instruments ?
- Combien on a récolté ?
- Cinq cent couronnes !
- Hein… !! Tant que ça ?

Les trois amis traversent la place, quand ils se retrouvent face à deux garçons qui leurs barres de toute évidence le trottoir.

Ralphy pousse un profond soupire.

- Pffttt !!! C’était trop beau pour durer, voilà les premières emmerdes qui commencent !

Pourtant alors qu’il donne son ressenti à haute voix, son attention se porte plus attentivement sur les deux personnages et sa pensée étrangement, va dans une tout autre direction que ses paroles.

En fait il doit bien reconnaitre que les garçons qui d’ailleurs n’ont pas bougé d’un cil depuis qu’ils leurs barrent le chemin, ne sont pas et loin s’en faut, du genre devant lesquels on passe sans les remarquer.

Les deux sont de tailles moyennes, légèrement plus petits que Daniel et lui, mais nettement plus grands que Kai, ce qui n’est pas vraiment une surprise en soit.

Du coup c’est d’un ton plus avenant, qu’il s’adresse à eux d’une manière ce voulant humoristique.

- Si vous voulez un autographe, pourquoi ne pas simplement le demander au lieu de nous barrer le passage ?
- Qui veut un autographe ?
- Si ce n’est pas le but, alors pourquoi nous empêchez-vous d’avancer ?
- C’est vous les gars du bug, pas vrai ?
- Je ne sais pas de quoi vous voulez parler, à mon avis vous nous prenez pour quelqu’un d’autre.

Ils se rendent vite compte qu’un nouvel attroupement commence à ce faire et autant Ralphy que Marc, ne tiennent pas à tenir le haut du pavé devant tout ce monde, aussi se dernier baisse-t-il d’un ton.

- Pourrions nous discuter ailleurs qu’ici, dans un endroit plus discret par exemple ?
- Discuter de quoi d’abord ?
- Allons-y, suivons-les !

Ralphy se retourne vers celui qui vient de parler, alors que les deux inconnus le fixent déjà d’une manière étrange, surpris également qu’il soit intervenu.

- Tu es fou Kai !! Tu ne sais pas où cela va nous entrainer.
- Toi non plus, alors ne voit pas déjà tout en noir.

Kai s’approche du plus petit des deux inconnus, pointant un doigt sur sa poitrine.

- Toi je te connais, je t’ai déjà vu plusieurs fois à la télé.

Louis baisse les yeux vers ceux du petit gars qui le fixe à son tour, ressentant une émotion inhabituelle en croisant se regard d’un vert étrange quasiment semblable à celui de Charles et qu’il n’a jamais remarqué avant chez personne d’autre.

Marc ne rate rien à la scène et se retient avec peine d’avoir un bon mot qui ferait assurément rougir son copain.

- C’est tant mieux si tu sais qui est mon copain, sache juste qu’ici il est comme toi et moi, alors ne va pas lui faire péter son anonymat devant tous ces gens.

Daniel s’avance en prenant par le cou Kai et Ralphy par la taille, montrant le trottoir derrière eux aux deux gars qu’il a jugé de confiance dès le premier coup d’œil sans pouvoir l’expliquer de façon logique.

Louis et Marc font alors demi-tour pour traverser la rue et faire la petite centaine de mètres qui les séparent de leur appartement.

Ce n’est qu’une fois dans l’immense ascenseur que la discussion reprend, c’est Ralphy qui interroge Kai sur ses dernières paroles pleines de mystères.

- Qui est ce gars ? je ne me rappelle pas l’avoir déjà vu, mais c’est vrai que je n’ai pas ta mémoire non plus.

Kai fixe cette fois Marc, en lui pointant à son tour le doigt sur la poitrine.

- Toi aussi je sais qui tu es et du coup je connais également la personne qui doit vivre à tous les coups avec vous deux.

Bien entendu ses paroles ont l’effet d’une bombe pour Marc et Louis, comprenant que le petit gars à côté d’eux est sans doute encore moins banale que ce à quoi ils pensaient déjà.

Cette fois c’est Louis qui semble le plus curieux.

- Comment peux-tu savoir ça sur nous, alors qu’on n’en a jamais parlé à personne.
- Vous non, mais là d’où nous venons beaucoup de nobles nous ont rendu visites, il suffisait d’être curieux et d’entendre leurs discussions, beaucoup semblaient jaloux de l’amitié indéfectible du grand prince Louis pour son cousin Charles et leur ami commun Marc, ayant déjà vu le grand prince à la télé ainsi que Charles qui est l’héritier avec un grand « H » que tout le monde envie d’avoir un jour comme gendre, j’en déduis que tu es Marc le fils du glaciologue qui a découvert l’artefact extra-terrestre.
- Wouaouhhh !! Il est toujours comme ça votre copain ?
- On peut dire ça oui, à voir vos têtes à tout les deux j’imagine qu’il a tapé encore une fois dans le mille.

L’ascenseur s’arrête et les garçons se retrouvent dans un couloir pavé de marbre, Louis prenant les devant pour se diriger vers l’une des deux portes d’entrées aux appartements.

Il l’ouvre en les invitant à passer devant et referme derrière eux, montrant le dressing pour qu’ils tombent leurs vestes, leurs chaussures et leurs valises.

Louis toujours lui qui décidemment semble particulièrement attirer par Kai s’adresse alors à lui.

- Ici tu peux faire tomber la casquette et le masque, pas de danger qu’on te reconnaisse.

Kai s’approche du grand prince à presque le coller, relevant imperceptiblement la visière de sa casquette alors que Marc voit bien ses deux copains retenir leurs souffles, comme s’ils craignaient une surréaction de leurs parts à la découverte du vrai visage de leur ami.

- Je veux bien me découvrir devant vous, mais ne venez pas me reprocher ensuite d’avoir approché de près la crise cardiaque ! Hi ! Hi !


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 01-03-2023

Alors, attention : qui va tomber de l'armoire? Huh J'espère que la moquette est très épaisse ou alors, comme les Geishas, ils ont prévu un petit coussin sous leur fondement...Attention les gars : à la une...à la deux...à la trois...BOUM, sur les fesses les trois loulous! un sosie de Charles! Exclamation Exclamation


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 03-03-2023

Chapitre 007 : « Dernier dimanche avant la rentrée universitaire. »

Marc et Louis se regardent avec les yeux pétillants d’amusements, déjà conquis par l’humour de ce petit blond qui les observent de dessous sa large visière d’un regard pétillant de malice.

Pourtant l’un comme l’autre, ils voient bien l’aspect surprotecteur de ses deux copains et du coup prennent ses dernières paroles avec une certaine curiosité.

C’est donc à eux que Marc s’adresse le sourire aux lèvres.

- Il ne manque pas d’air le nain de jardin, à l’en croire il serait soit d’une beauté à couper le souffle, soit d’une laideur à donner des cauchemars. Je ne… Eh !! Où tu vas comme ça ?

L’exclamation de Marc vient du fait que le fameux "nain de jardin" remet ses chaussures en reprenant son instrument et sa valise, sortant en claquant la porte avec fureur derrière lui.

Marc ne sait plus trop quoi dire tellement il a été surpris par cette réaction, s’adressant cette fois aux deux autres garçons.

- Qu’est-ce qui lui prend ? je plaisantais juste !

Ralphy qui est lui aussi près à partir, se retourne pour s’approcher de Marc en le fixant dans les yeux.

- Ce genre de plaisanterie ne fera pas de toi un ami pour Kai, ni pour nous autres d’ailleurs, tient…

Ralphy fouille un instant dans son sac à dos, avant de tendre une feuille de papier pliée en quatre à Marc qui la lui prend des mains par simple reflexe.

- Regarde à l’intérieur quand nous serons partis, tu comprendras que lui au moins ne plaisantait pas. Aller vient Daniel, nous sommes restés suffisamment longtemps avec ces gans qui nous prennent de haut juste parce que nous ne sommes que des roturiers.
- Mais… je n’ai…

Louis attrape la manche de Marc en lui faisant signe que non de la tête, comprenant bien qu’insister ne ferait qu’aggraver les choses et étrangement ce n’est pas du tout ce qu’il souhaite, sans encore en comprendre la cause.

- Laisse-les partir, je comprends leurs colères, après tout ne sommes nous pas des nobles qui viennent de se moquer d’un des leurs, ce qu’ils auraient très certainement acceptés venant de gens de leurs statuts social, comment veux tu qu’ils le prennent venant de nous.
- Pourquoi alors n’y a-t-il que le petit qui se soit énervé ?
- Parce que lui seul pour le moment sait qui nous sommes, car malgré qu’il l’ait révélé peu de temps avant, je suis certain que ses potes n’ont pas percuté sur le coup.
- Comment peux-tu dire ça ?
- Tout simplement parce qu’ils n’ont eu aucune réaction en apprenant qui j’étais, n’importe qui en prenant conscience aurait eu à minima une formule toute faite de politesse.

Dans cet entrefaite la porte du salon s’ouvre et Charles fait son apparition, visiblement curieux d’entendre tous ces bruits venant de l’entrée sans que personne ne vienne le rejoindre.

- C’est quoi ces messes basses les gars !!

Marc explique en quelques phrases, tandis que Louis lui prend la feuille de papier des mains, la déplie et reste un long moment songeur avant d’avoir la moindre réaction.

Il se tourne encore fortement troubler vers ses deux copains, en leurs mettant la feuille déplier sous le nez.

- Je pense qu’il ne plaisantait pas mais qu’au contraire il était très sérieux, rien que de voir cette photo m'a laissé sans voix, j’imagine bien le voir de visu l’impression que cela m’aurait fait.

Marc tout comme Charles semblent à leurs tours pris dans la même émotion que Louis quelques secondes plus tôt, n’arrivant pas à détacher les yeux de cette photo montrant les trois garçons sur scène avec un sourire épanouis, saluant sans aucun doute un auditoire quelconque.

Louis attrape Marc par le bras en faisant en sorte d’attirer son attention.

- Hein… quoi… oui ?
- Si c’est ça ton nain de jardin, je l’achète à n’importe quel prix ! Hi ! Hi !

Charles a écouté Marc et son histoire sur cette étrange rencontre, moins impliquer il n’en est pas moins affecté par les traits d’une beauté peu commune de ce garçon, beauté qui le touche alors que son esprit plus cartésien lui fait se poser une question toute autre.

- Pourquoi donc les avez-vous interceptés dans la rue ?
- En fait on les a reconnus par le son de leur musique bien avant de les voir, je m’étais dis que c’est justement ce genre de musique qu’il nous faudrait intégrer à nos nouvelles créations de jeux.
- Une sorte de récompense pour ceux qui iraient jusqu’au bout ?

Louis fixe un moment Marc en cherchant à comprendre de quoi il parle, car son intention était au contraire de créé un fond sonore permanent à leurs jeux pour IPhone.

- Ce n’était pas là l’idée première, mais j’avoue que la tienne est tout autant intéressante, sous condition qu’il chante de la même façon que ce clip que nous avons entendus dans la journée.
- Vous êtes certains que c’était bien eux ?
- Certain !! D’ailleurs ils ne l’ont pas nié !!
- Dommage alors !

Cette fois c’est vers Charles que les regards se tournent, tandis qu’il replis lentement et avec soin la feuille de papier, la tendant à Marc pour qu’il la reprenne.

- Pourquoi ce regard ? c’est plutôt mal barré maintenant que monsieur Marc a voulu plaisanter sur la petite taille de… Comment déjà ?
- Kai !
- Oui c’est ça… Kai !
- J’ai merdé mais ce n’était pas pour être méchant, juste que je n’imaginais pas…

Marc triture la feuille en faisant bien comprendre de quoi il parle.

- C’est fait de toute façon, mais je ne pense pas que ce soit si grave que cela, juste je vais aller m’excuser auprès d’eux.
- Où cela s’il te plait ?

La question de Louis amuse autant Marc que Charles et comme de bien entendu il ne manque pas de s’en apercevoir.

- Qu’est-ce que j’ai dit encore de drôle ?
- Juste que tu as parlé sans réfléchir, pas besoin de les chercher, il nous suffit d’attendre que les cours débutent et nous saurons vite où les retrouver.
- Comment ça ?
- Tu le fais exprès ou tu es encore troublé par la photo ?
- Je… ah… j’ai compris ! Attendons jusqu’au weekend prochain alors et d’ici là, souhaitons qu’ils se soient calmés.

Charles sourit tout en frottant son menton du pouce et de l’index de la main droite, signe chez lui d’une intense réflexion.

- Je pense qu’ils seront heureux de nous ou plutôt devrais je dire, de "vous" revoir, surtout si d’ici là nous n’avons pas de nouvelles à notre recherche de colocataires.
- Parce que tu penses qu’ils accepteront si on le leur propose ?
- Auront-ils seulement le choix, j’imagine que deux ou trois nuits dans les dortoirs leurs auront déjà donné l’envie de déménager.
- Pourquoi donc feraient-ils une chose pareille, ils paraissaient désargentés alors quoi de mieux que les dortoirs gratuits de la fac ?

Charles pose son doigt sur la feuille de papier que Marc tient toujours.

- Si tu tiens compte de l’émotion que nous venons de ressentir à la seule vue de cette photo, imagine un peu en réel au milieu des plusieurs centaines d’étudiants la pression qu’ils vont avoir, ils n’auront qu’un souhait c’est celui de pouvoir passé au moins leurs nuits tranquilles.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 04-03-2023

Oui, bien sûr, en attendant quelques jours, peut-être que les nuits collectives feront changer d'avis les trois garçons et qu'ils seront bien aise de trouver un refuge dans un endroit plus cool que ces dortoirs où s'entassent des gens que l'on ne connaît pas et qui deviendraient vite trop intéressés par le trio...


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 06-03-2023

Chapitre 008 : « Dernier dimanche avant la rentrée universitaire. »

« Bureau privé de sa majesté, ce même jour. »

François repose d’un geste brusque le rapport privé qu’il vient de recevoir d’André, son ami depuis les bancs de l’école et accessoirement son plus habile enquêteur.

Le rapport lui rapportant le départ des trois garçons de l’orphelina bonne aventure en direction de la capitale, expliquant qu’ils avaient obtenus chacun une bourse d’étude venant à point nommé pour eux puisqu’en âge d’entrer à l’université.

Le risque qu’il a toujours voulu éviter, celui que les deux garçons nés dans l’hexagone extra-terrestre se rencontrent un jour et qui jusque maintenant était vraiment minime, voir quasi inexistant et devenu en quelques heures des plus probables.

Il cherche comment pouvoir éviter se qu’il craint le pire depuis bientôt dix-huit ans, sans pour autant prendre le rôle du méchant envers des jeunes hommes qui n’ont non seulement jamais fais parler d’eux en mal, mais dont l’un d’eux est considéré par lui comme l'équivalent d'un fils.

François ouvre un fichier sur son ordinateur, ce dernier contenant quelques centaines de photos prises depuis leurs naissances et durant toutes ces années passées à l’orphelinat, les faisant défilées en diaporama assez rapidement tout en réfléchissant à un nouveau plan.

Il sait pertinemment depuis toujours lequel des trois garçons n’est pas ce que l'on peut appeler humain, les visites médicales périodiques qu’il leurs a fait passer depuis leurs plus jeunes âges ne peuvent mentir, quoiqu’elles aient amené une incompréhension totale aux éminents spécialistes et scientifiques médicaux de l’académie royale.

En effet alors qu’ils s’attendaient tous à retrouver les mêmes données génétiques extraordinaires que celles découvertes lors des diverses analyses sur Charles, celles du garçon prouverait qu’ils n’ont quasiment aucuns liens aussi bien entre eux qu’avec l’humanité de ce monde.

Pourtant l’ADN des deux garçons est compatible à quatre-vingt-quinze pour cent avec celui du commun des mortels de cette planète, néanmoins les cinq pour cent marquant la différence ne sont pas du tout similaires pour les deux jeunes hommes, prouvant par ce simple fait qu’ils ne sont pas apparentés à un même monde, ce qui depuis lui amène des sueurs froides à essayer d’en comprendre la raison.

Depuis maintenant plus de dix-sept années, les spécialistes les plus reconnus des quatre royaumes planchent à tenter de déchiffrer ce qui depuis tout ce temps reste une énigme à part entière.

Qu’apportent ou qu’apporteront à un certain moment de leurs vies tous ces chainons supplémentaires de leurs génomes respectifs, voilà la grande question à laquelle il n’a toujours pas reçu de réponses claires.

Certains y voient là une amélioration physique ou intellectuelle pouvant les amener jusqu’à une vie beaucoup plus riche et surtout plus longue, tandis que d’autres y voient un danger potentiel à les voir prendre le dessus sur la race humaine d’une façon qu’ils extrapolent toujours, mais les amenant bien trop souvent vers une catastrophe.

- Pffttt !!! Que dois-je faire à présent ? Charles est un garçon attachant et brillant, d’une intelligence encore jamais atteinte et l’autre garçon reste tout aussi attachant sur bien des points, avec une intelligence également reconnue quoique sous une forme nettement plus artistique. Aucun des deux n’a jamais donné à penser qu’il pourrait pour quelque raison que ce soit devenir une menace pour nos royaumes, bien au contraire.

Le fait de parler tout seul arrive à lui faire retrouver son calme et sourire devant les photos, dont certaines des plus comiques qui défilent toujours sur son écran.

- Deux beaux garçons qui ne devaient jamais se rencontrés, quels seraient leurs réactions s’ils le faisaient ? attirance mutuelle ? instinct de compétition ? haine ? indifférence ? jalousie ? quoi d’autre encore ?

Le roi continue son monologue sans s’apercevoir que quelqu’un est entré depuis un moment déjà dans la pièce et l’écoute depuis lors avec une impression de surprise qui n’étonnerait personne devant ce à quoi il assiste.

C’est justement en terminant d’énumérer ses interrogations, que François s’aperçoit enfin de sa présence et s’en retrouve fortement contrarié, cherchant à se souvenir de quelles informations il aurait pu involontairement laisser échapper.

- Comment ce fait-il que tu sois rentrer dans mon bureau sans prévenir ?
- Mais royale père, j’ai frappé plusieurs fois et j’entendais bien qu’il y avait quelqu’un, je vous ai trouvé à arpenter la pièce en parlant seul, aussi je n’ai pas osé vous interrompre.

François comprend par les paroles toutes protocolaires de son fils, que ce dernier a été choqué par l’accueil on ne peut plus froid qu’il vient de recevoir de sa part, ce comportant alors comme le prince héritier du royaume faisant face à son monarque et non comme le fils aimant qu’il est resté en privé.

Ce simple constat attriste François, qui ébauche alors un sourire en retournant s’assoir à son bureau.

- Je me suis laissé emporter, excuse-moi mon fils, je suis juste quelque peu contrarié par un rapport que je viens de recevoir.

François remarque de suite le regard remplis de curiosité de son fils et préfère mettre sans plus tarder les choses à leurs places avec lui.

- Cela ne te concerne pas pour le moment, quand le temps sera venu pour toi d’en connaitre la teneur je te le ferai savoir, alors excuse ton père s’il préfère garder pour lui un sujet qui pour le moment n’apporte aucune inquiétude au bienêtre et à la sécurité du, voir, des royaumes.
- Mais qui pourrait ?
- En dernier recourt… Hum !! Sans doute, mais nous sommes loin d’en être là.
- S’agit-il de Charles ?

Le prince Henri voit bien qu’il vient de frapper juste au visage soudainement devenu livide de son illustre père, aussi prévoyant la suite de sa réaction, il préfère donner une version vraie, mais quelque peu tronquée de ce qu’il en sait déjà sur la question de son cousin.

- L’intelligence de mon cousin n’est pas ordinaire, tout le monde au palais en parle et est d’accord sur ce sujet, ce qui est suffisamment rare pour le noter, d’habitude les factions ne pensent qu’à se couper l’herbe sous le pied.

Henri voit bien que ses paroles on fait mouche et que son père reprend des couleurs, sans doute s’attendait-il à entendre autre chose venant de sa part et du coup, s’est maintenant sa propre curiosité qui le pousse à en savoir plus.

Heureusement l’éducation qu’il a reçue lui tempère suffisamment son impétuosité pour qu’il garde la retenue suffisante et attendre déjà en premier lieu ce que son père a à dire.

- Comment ce fait-il que de m’entendre te fait penser à Charles ?
- N’est-ce pas la raison de toutes ces interrogations, de savoir comment sera reçu mon cousin par ces professeurs et surtout par les autres étudiants ? jalousie, compétition, haine, attirance sexuelle ! n’est-ce pas là les craintes que tu as pour ses futures années universitaires ? je comprends bien les interrogations de père, moi-même j’avoue avoir déjà ressenti quelques-unes d’entre elles vis-à-vis de Charles. Heureusement mon amitié pour lui et l’affection que mon jeune frère lui porte m’ont ouvert les yeux et fait tout de suite regretter d’avoir eu de telles pensées.
- As-tu eu des pensées d’ordre sexuelle envers ton cousin ?
- Qui n’en aurait pas en étant confronter à son exceptionnelle beauté, ce n’est pas pour cela que j’ai éprouvé l’envie d’avoir ce genre de rapport avec lui.

Le roi se relève et reprend sa marche de long en large du bureau, plonger une nouvelle fois dans ses pensées par la réponse honnête que vient de lui donner son fils.

Henri se tient tranquillement à sa place en le laissant cogiter et en espérant qu’il lâchera involontairement quelques informations, aussi n’est-il pas déçu quand, à un moment donné, une phrase sibylline sort de la bouche du roi et lui donne encore plus l’envie de découvrir le véritable secret sur toute cette histoire.

- Le physique de Charles était déjà amplement suffisant pour créer des problèmes une fois son arriver à la capitale, comment vont bien pouvoir tourner les choses maintenant qu’ils se retrouvent tous les deux au même endroit ?
- Tu disais père ?
- Je… Oh ! Tu es encore là !
- Seraient-ils deux comme Charles ? ou plutôt non, une autre personne qui soit d’apparence comme mon cousin, c’est ce que j’ai cru comprendre de tes paroles.