20-08-2020, 03:02 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (49 / 150) (Pendant ce temps-là) (fin)
Maurice les regarde s’éloigner avec un sourire affectueux aux lèvres, c’est grâce à eux deux qu’il tient le coup et que sa fonction lui reste supportable alors que des fois il en a plus que marre.
Il soupire et se décide à composer ce numéro qu’il connaît par cœur et qu’il n’a pas mis en mémoire du fait de l’extrême prudence qui le caractérise.
Quand il raccroche quelques minutes plus tard, son humeur reflète ce qu’il vient d’apprendre et les ordres qu’il a reçu.
Priorité à la protection du jeune De Bierne quoi qu’il en coûte, suivre de près cette histoire Russe et enfin mettre en place l’accueil diplomatique de l’émir qui vient d’apprendre l’état de son fils et qui est en route pour le rejoindre avec un des experts médicaux de son pays.
Ordre qui ne lui pose aucun problème pour y obéir étant de toute façon dans la même priorité et les mêmes intentions que ce qu’il comptait faire ne serait-ce cet émir qui vient compliquer encore plus les choses mais dont il comprend parfaitement les motivations.
Il fait un signe à sa femme et son fils qui remontent aussitôt en voiture, Maurice ne peut s’empêcher de sourire en remarquant la curiosité qui anime leurs traits sur leurs visages.
- J’en connais qui aimeraient en savoir un peu plus, non ?
- (Martine) Et comme d’habitude tu ne nous diras rien, n’est-ce pas ?
- (Erwan) Ce qui est bizarre c’est que tu ne changes pas d’itinéraire alors que je pensais que nous allions rentrer chez nous.
Maurice en souriant à son fils :
- Ce qui bien sûr ne t’aurais pas fait vraiment plaisir ?
- (Erwan lui rendant son sourire) C’est clair !!
- (Maurice) Pour une fois que mon travail et tes envies vont dans le même sens, tu devrais en être satisfait fiston.
- (Erwan tilte aussitôt) Ça a un rapport avec « Flo » ? Je veux dire ton boulot actuel ?
- Exact !!
- Il n’est pas en danger rassure moi ?
- Je n’irais pas jusqu’à dire ça, mais il faut être vigilant et c’est ce que je m’évertue à faire.
La voiture reprend sa route et le silence se fait pendant de longues minutes jusqu’au moment où Martine n’y tient plus de lui poser une question qui la perturbe depuis tout à l’heure.
- Peux-tu au moins me dire ce que ce garçon représente pour toi ? Ça fait des années que tu en fais un mystère et je t’avoue que ça commence à me faire me poser tout un tas de questions.
Maurice tourne brièvement la tête vers elle :
- De quel genre ?
- Du genre, que représente-t-il pour toi, qui est-il et surtout quel rapport avec notre famille ?
- (Maurice amusé) Déjà rassure toi sur un point, ce n’est pas un fils que je cache dans mes placards Hi ! Hi ! Même si j’eusse aimé qu’il le soit, car depuis toutes ces années à le surveiller j’ai appris à l’aimer vraiment.
- (Martine ahurie) À ce point-là !!!
- Peut-être pas mais je n’en suis pas loin, demande à ton fils qui ne le connaît que depuis pas longtemps ce qu’il en pense déjà et tu comprendras certainement qu’il y a un quelque chose en ce garçon qui le rend particulièrement et très rapidement attachant. Pas vrai fiston ?
Erwan décroche un énorme sourire à son père qui le regarde dans le rétroviseur :
- Tu verrais le foin qu’il a déjà fait en une semaine avec les militaires Hi ! Hi ! C’est trop de la balle Hi ! Hi ! Ils lui mangent déjà presque tous dans la main, même le général Mathéi en est dingue. C’est simple, il lui donnerait le bon Dieu sans confession Hi ! Hi !
Maurice qui se dit qu’il va falloir qu’il aille y faire un tour rien que pour voir ça.
- Mais toi fiston ? Tu en penses quoi ?
- C’est déjà un super pote et depuis qu’il est retourné à Reims, je n’attends plus que de le revoir pour sa prochaine semaine à Begin.
Martine en se retournant vers son fils.
- À ce point-là ??
- Oh oui m’man !! Mais tu te feras ton opinion toi-même quand je te le présenterai.
- (Maurice) Ça répond déjà un peu à tes questions ? Du moins celles concernant notre famille, pour les autres sachent qu’il est très important pour notre pays et que son intelligence exceptionnelle n’a d’égal que son extrême habileté dans le métier qu’il s’est choisi ce qui en fait quelqu’un avec un énorme potentiel que nous ne pouvons laisser tomber entre de mauvaises mains.
- (Martine éberluée) Rien que ça ???
- Dans ce que je peux te dire ? Oui et c’est déjà beaucoup crois-moi !!
- Ah !! Parce qu’il y a encore autre chose ?
- (Maurice sérieux cette fois) Tu dois bien te douter que ce n’est pas tout, mais je ne peux t’en dire plus sans te révéler des faits qui sont classés « secret-défense » et que très peu de personnes connaissent.
- (Erwan) Tu parles de ses « dons » ?
Maurice donne un coup de volant involontaire tellement il est surpris des paroles de son fils.
- De quoi tu parles ? Quels « dons » ?
Erwan sent qu’il a visé juste et tente un bluff pour tenter d’en savoir plus.
- Il m’a dit certaines choses sur lui, je croyais qu’il plaisantait mais après ce que tu viens de nous dire, je me dis que peut-être ce n’était pas des conneries en fin de compte.
Maurice ne se laisse pas prendre et connaît suffisamment son fils et surtout sait reconnaître les vérités à l’intonation des voix des gens qui les professent pour se laisser avoir aussi facilement.
- Eh bien tu gardes tout ça pour toi surtout et tu n’en parles à personnes Hi ! Hi !
Erwan rougit en comprenant que son père n’est pas dupe.
- Bah !! J’aurais au moins essayé.
Maurice lui fait un clin d’œil dans le rétro.
- C’était bien joué mon fils, mais je ne serais pas ton père si je m’y étais laissé prendre.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (50 / 150) (L’équipe)
La femme de ménage sourit comme à chaque fois qu’elle passe devant cette chambre qui lui donne toutes les difficultés du monde pour y faire ce pourquoi elle est payée.
Encore ce matin-là, les bruits révélateurs qui s’en échappent ne la trompent pas sur l’activité de ces deux jeunes pensionnaires.
Se rappelant les deux magnifiques garçons plein de vie qui l’occupe, elle se dit qu’elle aimerait bien qu’ils lui fassent une petite place pour goûter elle aussi à leurs vigueurs et à leurs beaux corps.
Elle passe donc à la suivante en se promettant d’y revenir plus tard afin de leur changer les draps qui doivent commencer à sentir vue le genre de sport qu’ils subissent plus que régulièrement.
Pendant ce temps-là de l’autre côté de la cloison, Maxime et Julien se prouvent pour la deuxième fois depuis qu’ils sont réveillés combien ils sont contents d’être encore en ce bas monde.
Julien la tête dans l’oreiller et les reins cambrés de façons non équivoques reçoit les ardeurs de son ami qui pousse des « Han » plutôt sonores à chaque fois que son sexe disparaît dans l’intimité de son chéri offert à lui de si excitante manière.
Plus que quelques jours avant que leur « cure » ne prenne fin, faire l’amour sont la seule activité qu’ils ont depuis leur arrivée et ils s’y adonnent sans compter comme si leur retour à la vie n’était que temporaire.
Maxime sort entièrement de cette gaine si chaude et accueillante, il met une petite claque sur les fesses de son compagnon qui comprend qu’il veut en finir et que comme à son habitude, préfère le faire en le regardant et en l’embrassant.
Julien se repositionne donc sur le dos en soulevant ses cuisses avec ses bras pour représenter la chose encore béante sous les yeux brillants d’envie de Maxime qui d’un geste souple et viril reprend ses derniers coups de va-et-vient libérateurs.
Julien n’a que le temps de prendre son membre à pleine main pour lui donner également les dernières secousses qui l’amènent à son tour dans l’orgasme tant attendu.
Leurs semences fusent qui à l’intérieur de cette gaine chaude et soyeuse, qui sur sa poitrine et son cou tellement l’excitation était forte.
Ils n’ont que le temps d’un baiser doux et tendre qu’une sirène de police retentit au loin et se rapproche jusqu’à résonner dans la rue quasiment sous leurs fenêtres.
Ils n’y font bien sûr pas vraiment attention mais quand les portes claquent et que des voix commencent à discuter ferme, ils se lèvent pour aller à la fenêtre voir ce qu’il s’y passe.
- (Maxime curieux) Ils viennent ici apparemment ?
- (Julien) On dirait bien oui !! Tiens regarde !! Ce n’est pas la directrice du centre qui vient leur parler ?
- Si c’est elle !! Sans doute les a-t-elle appelés pour un souci quelconque ?
- Allons voir tu veux bien ?
- (Maxime amusé) Enlève d’abord les traces que tu as sur la poitrine sinon ils vont vite comprendre à quoi nous passons nos journées Hi ! Hi !
- Oups !! Tu as raison Hi ! Hi !
Maxime le regarde s’éloigner vers la salle de bains, rit en le rappelant :
- Hé « Ju » !! Essuie-toi le cul aussi pendant que tu y es Hi ! Hi !
Julien se met la main aux fesses et constate qu’il a raison.
- C’est pompier que tu aurais dû faire comme métier toi Hi !!! Avec ce qui sort de ta lance à chaque fois Hi ! Hi !
Maxime sourit comme un niais et finit lui aussi par se ressaisir et prendre ses affaires pour rejoindre son amant insatiable, tout comme lui, il le reconnaît volontiers.
En fait la réelle surprise qu’ils ont, c’est quand ils arrivent en bas de l’escalier et qu’ils voient la directrice les montrer du doigt aux deux gendarmes.
- Ce sont eux que vous cherchez messieurs !
Maxime et Julien se regardent avec étonnement, qu’est-ce que les flics peuvent bien leur vouloir pensent-ils.
Malgré tout sachant très bien qu’ils n’ont rien à se reprocher, ils s’avancent vers eux un pâle sourire aux lèvres dénotant quand même la surprise qu’ils ont qu’ils viennent ici spécialement pour eux.
Le plus âgé des gendarmes esquisse un sourire car il connaît bien l’effet que des hommes en uniformes peuvent faire aux personnes civiles.
- Bonjour messieurs ! Êtes-vous bien les deux infirmiers de l’équipe du docteur De Bierne ?
- (Maxime) Heu oui ! Pourquoi ?
Le gendarme surpris car en les voyant descendre il était sûr qu’ils étaient au courant et qu’ils les attendaient.
- Il ne vous a rien dit ?
- (Maxime) Non ! Dit quoi ?
- Ah !! Je pensais qu’il vous aurait prévenus !!
- (Julien amusé) C’est bien digne de lui ça !! Je suis sûr qu’il doit bien se marrer en imaginant notre tête Hi ! Hi !
Maxime en se promettant une petite vengeance.
- Il nous veut quoi le "docteur" De Bierne ?
- Il a besoin de reconstituer son équipe pour une intervention chirurgicale et nous sommes venus vous chercher, il y a urgence de toute évidence mais nous n’en savons pas plus.
- (Maxime) Dans ce cas messieurs allons-y ! Quand le devoir nous appelle !! Il ne vaut mieux pas le faire attendre.
Julien regarde son copain les yeux ronds d’admiration, il lui dit sous le regard amusé des deux gendarmes.
- Wouah !! Ça, c’est parlé comme un chef !!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (51 / 150) (Le jeune prince) (suite)
Florian et Patricia sont seuls dans une petite pièce qui leur a été spécialement mise à disposition et le jeune garçon examine avec soin les résultats des examens fait à Paris, l’IRM et les radios reçus par fichiers informatiques depuis la Salpêtrière.
Patricia hoche négativement la tête régulièrement montrant par ce simple geste combien tout ce qu’elle voit ou lit depuis tout à l’heure peut être désespérant.
- C’est pas gagné d’avance !! Tu en penses quoi « Pat » ?
- Au mieux, il pourrait rester paraplégique !! Je dis bien au mieux parce que ce n’est même pas sûr qu’il s’en sorte.
Je la regarde fixement.
- Tu crois que je dois faire comme avec « Maxou » et « Ju » ? Pour assurer le coup !!
- La question serait déjà de savoir si tu penses pouvoir faire quelque chose de manière plus orthodoxe, tu en penses quoi ?
- C’est faisable, mais ça va être au millimètre et je pense aussi qu’il lui en restera des séquelles. En plus il va souffrir pendant toute sa rééducation.
- (Patricia sourit) Déjà c’est une bonne chose que tu penses pouvoir lui sauver la vie.
- Oui pour ça il ne devrait pas y avoir de problèmes, du moins s’il est assez fort pour subir l’opération.
- Tu pourrais faire ça en deux temps, qu’est-ce que tu en penses ?
- C’était aussi mon intention figure toi, c’est bien que toi aussi tu y aies pensé. Tu as une bonne analyse des choses et tu feras un super toubib plus tard, tu sais « Pat » ? J’aime beaucoup travailler avec toi !
- C’est réciproque tu le sais bien et j’apprends beaucoup à ton contact.
« Toc ! Toc »
- Oui entrez !!!
La porte s’ouvre et le préfet apparaît devant eux, il tient son éternel téléphone dans la main et semble avoir quelques soucis au vu de son visage fermé par la contrariété.
- J’ai le père du garçon sur la ligne !!
Je ne comprends pas son problème.
- Oui et alors !!
- Il demande qu’on attende et que nous n’intervenions pas sur son fils, il amène un chirurgien avec lui et apparemment il voudrait que ce soit lui qui l’opère.
- Ils arrivent quand ?
- Pas avant demain matin ou très tard dans la nuit je crois !
- Dites-lui que ce sera sans doute trop tard si nous n’intervenons pas plus rapidement.
Il porte l’appareil à son oreille et répète mot pour mot ce que je viens de lui dire, la conversation monte d’un ton et il me tend son téléphone le visage cramoisi de colère retenue.
- Il veut vous parler, il insiste !!
Je soupire d’exaspération mais je lui prends quand même l’appareil des mains.
- Allô !!
- …………..
- Vous arriverez trop tard monsieur !! Il faut prendre votre fils en charge dès son arrivée.
- …………
- Il ne devrait plus tarder maintenant.
- ………..
- On m’a fait venir spécialement pour ça monsieur.
- …………..
- Dix-huit ans, pourquoi ??
- ………..
- Ce n’est pas ce que pensent les gens d’ici vous savez et j’étais à me plonger dans les examens de votre fils quand on m’a demandé de vous prendre au téléphone. Je peux faire quelque chose pour lui et je vous le redis, il ne survivra pas si nous attendons jusqu’à demain.
- …………
- Il les a reçus aussi ? Alors il doit vous faire les mêmes recommandations je pense !!
- …………
- Vous voyez bien que vous n’avez pas le choix !!
- ……….
- D’accord !! Passez le moi !!
- ………
Je lui réponds dans sa langue.
- Pas grave, je parle la vôtre couramment !!
Un blanc de quelques secondes suit mes dernières paroles en Saoudien, le temps qu’il se remette de sa surprise sans doute.
Une autre voix prend la parole dans sa langue cette fois.
- ……..
- Exactement !! Vous avez pu constater comme moi l’étendue de la lésion, j’ai déjà un schéma d’intervention mais je pense qu’il faut déjà dans un premier temps consolider ses fonctions vitales. L’opération serait trop aléatoire sans ça !!
- ……..
J’explique alors en termes techniques les différentes phases que j’envisage pour l’opération du jeune homme, le chirurgien m’écoute attentivement en me posant de temps en temps des questions pièges dans lesquelles bien sûr je ne tombe pas.
Dix minutes facilement plus tard, il repasse le téléphone au père du jeune homme.
Celui-ci continue à parler dans sa langue, soit pour juger de mes connaissances ou encore pour que le praticien près de lui comprenne.
Le jeu des questions-réponses dure encore plusieurs longues minutes jusqu’à ce qu’enfin il me donne l’autorisation tant attendue du bout des lèvres.
J’ai bien senti qu’à la fin de la conversation, il devenait plus amical et surtout plus confiant et c’est avec un sourire de soulagement que je lui repasse le préfet qui me prend le téléphone des mains en me fixant bizarrement.
Quelques minutes de salutations et de formules purement protocolaires et il raccroche enfin, visiblement soulagé de la façon dont les choses ont évolué.
- Eh bien !! Je ne sais pas ce que vous lui avez dit jeune homme, mais apparemment vous l’avez convaincu de vous laisser vous occuper de son fils. Lui parler dans sa langue a dû peser fortement dans la balance, je vais vous laisser car je dois faire mon rapport à mes supérieurs. Je vous ferai prévenir dès que l’hélicoptère sera là, d’ailleurs il ne devrait plus tarder.
Le préfet va pour sortir quand il s’arrête et se retourne une nouvelle fois.
- Je suis curieux là, mais où avez-vous appris à parler aussi bien cette langue ?
- J’ai dû voir un ou deux films quand j’étais plus jeune et puis aussi lire un bouquin ou deux !!
Le préfet hoche la tête en me fixant dans les yeux, il doit y lire que je ne me moque pas de lui et s’en retourne sans rien dire de plus mais avec une expression tellement comique que j’ai du mal à rester sérieux.
Patricia une fois la porte refermée :
- Pourquoi tu ne lui as pas dit où tu avais réellement appris l’arabe ?
- Mais je lui ai dit la vérité !! Pourquoi ? Tu ne me crois pas ? D’ailleurs ce n’est pas de l’arabe même si ça y ressemble beaucoup, c’est du Saoudien. L’arabe est un peu plus facile à parler, je peux te donner des cours si tu veux Hi ! Hi ! Demande à « Ludo » Hi ! Hi !
Maurice les regarde s’éloigner avec un sourire affectueux aux lèvres, c’est grâce à eux deux qu’il tient le coup et que sa fonction lui reste supportable alors que des fois il en a plus que marre.
Il soupire et se décide à composer ce numéro qu’il connaît par cœur et qu’il n’a pas mis en mémoire du fait de l’extrême prudence qui le caractérise.
Quand il raccroche quelques minutes plus tard, son humeur reflète ce qu’il vient d’apprendre et les ordres qu’il a reçu.
Priorité à la protection du jeune De Bierne quoi qu’il en coûte, suivre de près cette histoire Russe et enfin mettre en place l’accueil diplomatique de l’émir qui vient d’apprendre l’état de son fils et qui est en route pour le rejoindre avec un des experts médicaux de son pays.
Ordre qui ne lui pose aucun problème pour y obéir étant de toute façon dans la même priorité et les mêmes intentions que ce qu’il comptait faire ne serait-ce cet émir qui vient compliquer encore plus les choses mais dont il comprend parfaitement les motivations.
Il fait un signe à sa femme et son fils qui remontent aussitôt en voiture, Maurice ne peut s’empêcher de sourire en remarquant la curiosité qui anime leurs traits sur leurs visages.
- J’en connais qui aimeraient en savoir un peu plus, non ?
- (Martine) Et comme d’habitude tu ne nous diras rien, n’est-ce pas ?
- (Erwan) Ce qui est bizarre c’est que tu ne changes pas d’itinéraire alors que je pensais que nous allions rentrer chez nous.
Maurice en souriant à son fils :
- Ce qui bien sûr ne t’aurais pas fait vraiment plaisir ?
- (Erwan lui rendant son sourire) C’est clair !!
- (Maurice) Pour une fois que mon travail et tes envies vont dans le même sens, tu devrais en être satisfait fiston.
- (Erwan tilte aussitôt) Ça a un rapport avec « Flo » ? Je veux dire ton boulot actuel ?
- Exact !!
- Il n’est pas en danger rassure moi ?
- Je n’irais pas jusqu’à dire ça, mais il faut être vigilant et c’est ce que je m’évertue à faire.
La voiture reprend sa route et le silence se fait pendant de longues minutes jusqu’au moment où Martine n’y tient plus de lui poser une question qui la perturbe depuis tout à l’heure.
- Peux-tu au moins me dire ce que ce garçon représente pour toi ? Ça fait des années que tu en fais un mystère et je t’avoue que ça commence à me faire me poser tout un tas de questions.
Maurice tourne brièvement la tête vers elle :
- De quel genre ?
- Du genre, que représente-t-il pour toi, qui est-il et surtout quel rapport avec notre famille ?
- (Maurice amusé) Déjà rassure toi sur un point, ce n’est pas un fils que je cache dans mes placards Hi ! Hi ! Même si j’eusse aimé qu’il le soit, car depuis toutes ces années à le surveiller j’ai appris à l’aimer vraiment.
- (Martine ahurie) À ce point-là !!!
- Peut-être pas mais je n’en suis pas loin, demande à ton fils qui ne le connaît que depuis pas longtemps ce qu’il en pense déjà et tu comprendras certainement qu’il y a un quelque chose en ce garçon qui le rend particulièrement et très rapidement attachant. Pas vrai fiston ?
Erwan décroche un énorme sourire à son père qui le regarde dans le rétroviseur :
- Tu verrais le foin qu’il a déjà fait en une semaine avec les militaires Hi ! Hi ! C’est trop de la balle Hi ! Hi ! Ils lui mangent déjà presque tous dans la main, même le général Mathéi en est dingue. C’est simple, il lui donnerait le bon Dieu sans confession Hi ! Hi !
Maurice qui se dit qu’il va falloir qu’il aille y faire un tour rien que pour voir ça.
- Mais toi fiston ? Tu en penses quoi ?
- C’est déjà un super pote et depuis qu’il est retourné à Reims, je n’attends plus que de le revoir pour sa prochaine semaine à Begin.
Martine en se retournant vers son fils.
- À ce point-là ??
- Oh oui m’man !! Mais tu te feras ton opinion toi-même quand je te le présenterai.
- (Maurice) Ça répond déjà un peu à tes questions ? Du moins celles concernant notre famille, pour les autres sachent qu’il est très important pour notre pays et que son intelligence exceptionnelle n’a d’égal que son extrême habileté dans le métier qu’il s’est choisi ce qui en fait quelqu’un avec un énorme potentiel que nous ne pouvons laisser tomber entre de mauvaises mains.
- (Martine éberluée) Rien que ça ???
- Dans ce que je peux te dire ? Oui et c’est déjà beaucoup crois-moi !!
- Ah !! Parce qu’il y a encore autre chose ?
- (Maurice sérieux cette fois) Tu dois bien te douter que ce n’est pas tout, mais je ne peux t’en dire plus sans te révéler des faits qui sont classés « secret-défense » et que très peu de personnes connaissent.
- (Erwan) Tu parles de ses « dons » ?
Maurice donne un coup de volant involontaire tellement il est surpris des paroles de son fils.
- De quoi tu parles ? Quels « dons » ?
Erwan sent qu’il a visé juste et tente un bluff pour tenter d’en savoir plus.
- Il m’a dit certaines choses sur lui, je croyais qu’il plaisantait mais après ce que tu viens de nous dire, je me dis que peut-être ce n’était pas des conneries en fin de compte.
Maurice ne se laisse pas prendre et connaît suffisamment son fils et surtout sait reconnaître les vérités à l’intonation des voix des gens qui les professent pour se laisser avoir aussi facilement.
- Eh bien tu gardes tout ça pour toi surtout et tu n’en parles à personnes Hi ! Hi !
Erwan rougit en comprenant que son père n’est pas dupe.
- Bah !! J’aurais au moins essayé.
Maurice lui fait un clin d’œil dans le rétro.
- C’était bien joué mon fils, mais je ne serais pas ton père si je m’y étais laissé prendre.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (50 / 150) (L’équipe)
La femme de ménage sourit comme à chaque fois qu’elle passe devant cette chambre qui lui donne toutes les difficultés du monde pour y faire ce pourquoi elle est payée.
Encore ce matin-là, les bruits révélateurs qui s’en échappent ne la trompent pas sur l’activité de ces deux jeunes pensionnaires.
Se rappelant les deux magnifiques garçons plein de vie qui l’occupe, elle se dit qu’elle aimerait bien qu’ils lui fassent une petite place pour goûter elle aussi à leurs vigueurs et à leurs beaux corps.
Elle passe donc à la suivante en se promettant d’y revenir plus tard afin de leur changer les draps qui doivent commencer à sentir vue le genre de sport qu’ils subissent plus que régulièrement.
Pendant ce temps-là de l’autre côté de la cloison, Maxime et Julien se prouvent pour la deuxième fois depuis qu’ils sont réveillés combien ils sont contents d’être encore en ce bas monde.
Julien la tête dans l’oreiller et les reins cambrés de façons non équivoques reçoit les ardeurs de son ami qui pousse des « Han » plutôt sonores à chaque fois que son sexe disparaît dans l’intimité de son chéri offert à lui de si excitante manière.
Plus que quelques jours avant que leur « cure » ne prenne fin, faire l’amour sont la seule activité qu’ils ont depuis leur arrivée et ils s’y adonnent sans compter comme si leur retour à la vie n’était que temporaire.
Maxime sort entièrement de cette gaine si chaude et accueillante, il met une petite claque sur les fesses de son compagnon qui comprend qu’il veut en finir et que comme à son habitude, préfère le faire en le regardant et en l’embrassant.
Julien se repositionne donc sur le dos en soulevant ses cuisses avec ses bras pour représenter la chose encore béante sous les yeux brillants d’envie de Maxime qui d’un geste souple et viril reprend ses derniers coups de va-et-vient libérateurs.
Julien n’a que le temps de prendre son membre à pleine main pour lui donner également les dernières secousses qui l’amènent à son tour dans l’orgasme tant attendu.
Leurs semences fusent qui à l’intérieur de cette gaine chaude et soyeuse, qui sur sa poitrine et son cou tellement l’excitation était forte.
Ils n’ont que le temps d’un baiser doux et tendre qu’une sirène de police retentit au loin et se rapproche jusqu’à résonner dans la rue quasiment sous leurs fenêtres.
Ils n’y font bien sûr pas vraiment attention mais quand les portes claquent et que des voix commencent à discuter ferme, ils se lèvent pour aller à la fenêtre voir ce qu’il s’y passe.
- (Maxime curieux) Ils viennent ici apparemment ?
- (Julien) On dirait bien oui !! Tiens regarde !! Ce n’est pas la directrice du centre qui vient leur parler ?
- Si c’est elle !! Sans doute les a-t-elle appelés pour un souci quelconque ?
- Allons voir tu veux bien ?
- (Maxime amusé) Enlève d’abord les traces que tu as sur la poitrine sinon ils vont vite comprendre à quoi nous passons nos journées Hi ! Hi !
- Oups !! Tu as raison Hi ! Hi !
Maxime le regarde s’éloigner vers la salle de bains, rit en le rappelant :
- Hé « Ju » !! Essuie-toi le cul aussi pendant que tu y es Hi ! Hi !
Julien se met la main aux fesses et constate qu’il a raison.
- C’est pompier que tu aurais dû faire comme métier toi Hi !!! Avec ce qui sort de ta lance à chaque fois Hi ! Hi !
Maxime sourit comme un niais et finit lui aussi par se ressaisir et prendre ses affaires pour rejoindre son amant insatiable, tout comme lui, il le reconnaît volontiers.
En fait la réelle surprise qu’ils ont, c’est quand ils arrivent en bas de l’escalier et qu’ils voient la directrice les montrer du doigt aux deux gendarmes.
- Ce sont eux que vous cherchez messieurs !
Maxime et Julien se regardent avec étonnement, qu’est-ce que les flics peuvent bien leur vouloir pensent-ils.
Malgré tout sachant très bien qu’ils n’ont rien à se reprocher, ils s’avancent vers eux un pâle sourire aux lèvres dénotant quand même la surprise qu’ils ont qu’ils viennent ici spécialement pour eux.
Le plus âgé des gendarmes esquisse un sourire car il connaît bien l’effet que des hommes en uniformes peuvent faire aux personnes civiles.
- Bonjour messieurs ! Êtes-vous bien les deux infirmiers de l’équipe du docteur De Bierne ?
- (Maxime) Heu oui ! Pourquoi ?
Le gendarme surpris car en les voyant descendre il était sûr qu’ils étaient au courant et qu’ils les attendaient.
- Il ne vous a rien dit ?
- (Maxime) Non ! Dit quoi ?
- Ah !! Je pensais qu’il vous aurait prévenus !!
- (Julien amusé) C’est bien digne de lui ça !! Je suis sûr qu’il doit bien se marrer en imaginant notre tête Hi ! Hi !
Maxime en se promettant une petite vengeance.
- Il nous veut quoi le "docteur" De Bierne ?
- Il a besoin de reconstituer son équipe pour une intervention chirurgicale et nous sommes venus vous chercher, il y a urgence de toute évidence mais nous n’en savons pas plus.
- (Maxime) Dans ce cas messieurs allons-y ! Quand le devoir nous appelle !! Il ne vaut mieux pas le faire attendre.
Julien regarde son copain les yeux ronds d’admiration, il lui dit sous le regard amusé des deux gendarmes.
- Wouah !! Ça, c’est parlé comme un chef !!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (51 / 150) (Le jeune prince) (suite)
Florian et Patricia sont seuls dans une petite pièce qui leur a été spécialement mise à disposition et le jeune garçon examine avec soin les résultats des examens fait à Paris, l’IRM et les radios reçus par fichiers informatiques depuis la Salpêtrière.
Patricia hoche négativement la tête régulièrement montrant par ce simple geste combien tout ce qu’elle voit ou lit depuis tout à l’heure peut être désespérant.
- C’est pas gagné d’avance !! Tu en penses quoi « Pat » ?
- Au mieux, il pourrait rester paraplégique !! Je dis bien au mieux parce que ce n’est même pas sûr qu’il s’en sorte.
Je la regarde fixement.
- Tu crois que je dois faire comme avec « Maxou » et « Ju » ? Pour assurer le coup !!
- La question serait déjà de savoir si tu penses pouvoir faire quelque chose de manière plus orthodoxe, tu en penses quoi ?
- C’est faisable, mais ça va être au millimètre et je pense aussi qu’il lui en restera des séquelles. En plus il va souffrir pendant toute sa rééducation.
- (Patricia sourit) Déjà c’est une bonne chose que tu penses pouvoir lui sauver la vie.
- Oui pour ça il ne devrait pas y avoir de problèmes, du moins s’il est assez fort pour subir l’opération.
- Tu pourrais faire ça en deux temps, qu’est-ce que tu en penses ?
- C’était aussi mon intention figure toi, c’est bien que toi aussi tu y aies pensé. Tu as une bonne analyse des choses et tu feras un super toubib plus tard, tu sais « Pat » ? J’aime beaucoup travailler avec toi !
- C’est réciproque tu le sais bien et j’apprends beaucoup à ton contact.
« Toc ! Toc »
- Oui entrez !!!
La porte s’ouvre et le préfet apparaît devant eux, il tient son éternel téléphone dans la main et semble avoir quelques soucis au vu de son visage fermé par la contrariété.
- J’ai le père du garçon sur la ligne !!
Je ne comprends pas son problème.
- Oui et alors !!
- Il demande qu’on attende et que nous n’intervenions pas sur son fils, il amène un chirurgien avec lui et apparemment il voudrait que ce soit lui qui l’opère.
- Ils arrivent quand ?
- Pas avant demain matin ou très tard dans la nuit je crois !
- Dites-lui que ce sera sans doute trop tard si nous n’intervenons pas plus rapidement.
Il porte l’appareil à son oreille et répète mot pour mot ce que je viens de lui dire, la conversation monte d’un ton et il me tend son téléphone le visage cramoisi de colère retenue.
- Il veut vous parler, il insiste !!
Je soupire d’exaspération mais je lui prends quand même l’appareil des mains.
- Allô !!
- …………..
- Vous arriverez trop tard monsieur !! Il faut prendre votre fils en charge dès son arrivée.
- …………
- Il ne devrait plus tarder maintenant.
- ………..
- On m’a fait venir spécialement pour ça monsieur.
- …………..
- Dix-huit ans, pourquoi ??
- ………..
- Ce n’est pas ce que pensent les gens d’ici vous savez et j’étais à me plonger dans les examens de votre fils quand on m’a demandé de vous prendre au téléphone. Je peux faire quelque chose pour lui et je vous le redis, il ne survivra pas si nous attendons jusqu’à demain.
- …………
- Il les a reçus aussi ? Alors il doit vous faire les mêmes recommandations je pense !!
- …………
- Vous voyez bien que vous n’avez pas le choix !!
- ……….
- D’accord !! Passez le moi !!
- ………
Je lui réponds dans sa langue.
- Pas grave, je parle la vôtre couramment !!
Un blanc de quelques secondes suit mes dernières paroles en Saoudien, le temps qu’il se remette de sa surprise sans doute.
Une autre voix prend la parole dans sa langue cette fois.
- ……..
- Exactement !! Vous avez pu constater comme moi l’étendue de la lésion, j’ai déjà un schéma d’intervention mais je pense qu’il faut déjà dans un premier temps consolider ses fonctions vitales. L’opération serait trop aléatoire sans ça !!
- ……..
J’explique alors en termes techniques les différentes phases que j’envisage pour l’opération du jeune homme, le chirurgien m’écoute attentivement en me posant de temps en temps des questions pièges dans lesquelles bien sûr je ne tombe pas.
Dix minutes facilement plus tard, il repasse le téléphone au père du jeune homme.
Celui-ci continue à parler dans sa langue, soit pour juger de mes connaissances ou encore pour que le praticien près de lui comprenne.
Le jeu des questions-réponses dure encore plusieurs longues minutes jusqu’à ce qu’enfin il me donne l’autorisation tant attendue du bout des lèvres.
J’ai bien senti qu’à la fin de la conversation, il devenait plus amical et surtout plus confiant et c’est avec un sourire de soulagement que je lui repasse le préfet qui me prend le téléphone des mains en me fixant bizarrement.
Quelques minutes de salutations et de formules purement protocolaires et il raccroche enfin, visiblement soulagé de la façon dont les choses ont évolué.
- Eh bien !! Je ne sais pas ce que vous lui avez dit jeune homme, mais apparemment vous l’avez convaincu de vous laisser vous occuper de son fils. Lui parler dans sa langue a dû peser fortement dans la balance, je vais vous laisser car je dois faire mon rapport à mes supérieurs. Je vous ferai prévenir dès que l’hélicoptère sera là, d’ailleurs il ne devrait plus tarder.
Le préfet va pour sortir quand il s’arrête et se retourne une nouvelle fois.
- Je suis curieux là, mais où avez-vous appris à parler aussi bien cette langue ?
- J’ai dû voir un ou deux films quand j’étais plus jeune et puis aussi lire un bouquin ou deux !!
Le préfet hoche la tête en me fixant dans les yeux, il doit y lire que je ne me moque pas de lui et s’en retourne sans rien dire de plus mais avec une expression tellement comique que j’ai du mal à rester sérieux.
Patricia une fois la porte refermée :
- Pourquoi tu ne lui as pas dit où tu avais réellement appris l’arabe ?
- Mais je lui ai dit la vérité !! Pourquoi ? Tu ne me crois pas ? D’ailleurs ce n’est pas de l’arabe même si ça y ressemble beaucoup, c’est du Saoudien. L’arabe est un peu plus facile à parler, je peux te donner des cours si tu veux Hi ! Hi ! Demande à « Ludo » Hi ! Hi !
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