Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES)

[fablelionsilencieux]

Photo en cours :


"viking"

[fablelionsilencieux]

Joyeuse fête nationale à tous mes compatriotes en belgitudes !

Autre 21 juillet  d'importance : un américain sur la lune !

Mais il est important de se rappeler que Tintin (Bruxellois pure souche) fut sur le sol lunaire en 1954 alors qu'Armstrong ne fît son premier pas sur la Lune qu'en 1969. 

[lelivredejeremie]

Ô Belgique, ô mère, chérie, A toi nos cœurs, à toi nos bras!
A toi notre sang, ô Patrie! Nous le jurons tous tu vivras!
Tu vivras toujours grande et belle Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle: Le Roi, la Loi, la Liberté!

Il y a aussi une version du Bitu des étudiants de l'ULiège, dont mon Papy m'avait chanté le début, assez tard/tôt à un nouvel-an (il jure maintenant qu'il n'était même pas là), méchamment moins glorieuse.

[Lange128]

Bonne fête nationale aux Belges !

La belgitude que mentionne Fab est-elle dure à porter ?

[fablelionsilencieux]

Ô Belgique, ô mère, chérie, A toi nos cœurs, à toi nos bras!
A toi notre sang, ô Patrie! Nous le jurons tous tu vivras!
Tu vivras toujours grande et belle Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle: Le Roi, la Loi, la Liberté!

Il y a aussi une version du Bitu des étudiants de l'ULiège, dont mon Papy m'avait chanté le début, assez tard/tôt à un nouvel-an (il jure maintenant qu'il n'était même pas là), méchamment moins glorieuse.

Bitu | Chants

Pour les curieux qui voudraient connaître la culture estudiantine...
Et du Papy !

[fablelionsilencieux]

Bonne fête nationale aux Belges !

La belgitude que mentionne Fab est-elle dure à porter ?

NON, cher Daniel,
Personnellement, je la revendique, haut et  fort. L'autodérision et le surréalisme font partie intégrante du peuple belge... et j'aime ça ! 

[stuka132]

bonne fete  nationale à tous mes amis  belgicains.....

Longue vie à ce peuple dont l autoderision n est  plus a narrer ....
Vive la Gelbique!!

[bech]

Effectivement, comme prévu, Fab a eu plus de facilité pour écrire avec les couleurs du drapeau Belge qu'avec celles du drapeau Français.

J'ai apprécié l'allusion au 21 juillet 1969 pour l'atterrissage sur la lune (je n'y aurait pas pensé). Sinon, vers la même période, une chanson parlant d'un certain Léon de Passy évoquait aussi le voyage sur la lune.

Lors du 14 juillet dernier, c'est le lancement d'une fusée Indienne qui doit envoyer un atterrisseur sur la lune que j'ai essayé de suivre en direct. Mais finalement, ce n'est que le soir que j'ai pu voir dans de bonnes conditions le lancement avec quelques heures de retard.

J'ai vu que lelivredejeremie cite les paroles de la partie francophone de l'hymne Belge. J'avais plutôt lu "Noble Belgique" pour le début.
Pour l'occasion, j'aurais découvert la Brabançonne de la putain (je pense que c'est de cette autre chanson qu'il s'est agi). Il reste à en écrire une version homo.

Beaucoup d'hymnes nationaux sont plus ou moins guerriers. Sur ce point l'hymne Belge est loin d'être des pires. Je déteste les paroles de la Marseillaise, chanson que toutefois je ne juge pas pire que celle d'Arabie Saoudite. Entendre après les attentats de Charlie Hebdo des lycéens chanter "aux armes citoyens", pour moi, c'est du n'importe quoi. Je préfère de beaucoup les paroles modifiées de Graeme Allright ou encore celles écrites par des écoliers un peu avant 1900 et reprises de Chanson Plus Bi-Fluorée.

Il y a malgré tout quelques hymnes nationaux que j'aime bien comme l'hymne suédois qui est un éloge à la nature (tout comme l'est celui de Finlande). L'hymne Népalais est un peu dans le même style. J'aime bien l'esprit de l'hymne de Mongolie lorsqu'il parle de renforcer les liens avec les pays honnêtes du monde. Il y aurait aussi des hymnes africains intéressants, mais je ne les ai pas répertoriés.

Cet après midi, je devrai revoir un contributeur de doctissimo dont Lange128 doit lire de temps en temps les écrits puisqu'il prononce son pseudo F Weu cent nonant'a. C'est l'auteur du contenu de https://phimosis-abc.eu/ alors que je suis son webmaster. En temps normal on habite à quelques 1000 km de distance, mais en été, il vient dans ma région et à présent, j'ai un appartement à quelques centaines de mètres d'une plage qu'il fréquente occasionnellement.

[lelivredejeremie]

... j'aurais découvert la Brabançonne de la putain (je pense que c'est de cette autre chanson qu'il s'est agi). Il reste à en écrire une version homo.

Cet après midi, je devrai revoir un contributeur de doctissimo ... en été, il vient dans ma région et à présent, j'ai un appartement à quelques centaines de mètres d'une plage qu'il fréquente occasionnellement.

Pas sûr qu'il y ait une version homo des chansons d'étudiant, elles semblent dater d'une époque où il n'était pas bienvenu de le dire clairement, et pas bien plus de le chanter  0.0  Après, j'ai essayé, sur les notes de la Brabançonne, mais je ne suis pas Louklouk, mes rimes et le décompte du nombre de pieds sont trèèès douteux... 

Je me souviens d’une époque pas si lointaine,
Mon petit cul était encore virginal,
J’ai souhaité que la soirée ne soit pas vaine,
Et dragouillé un fort et bel animal.
 
Dans les toilettes, sans trop de préparation,
Il m’enfonça sa bite magistrale,
Heureusement fine, jusqu’au coude du côlon,
Et bien trop vite, il envoya sa rafale.
 
J’étais déçu, j’ai poussé ma recherche,
Pour en conclure que les fines ne m’allaient pas,
Que ma prostate voulait un plus gros derche,
Et de me trouver un mec qui serait dans le cas.
 
Un gros nounours, à la queue fort épaisse,
A pris son temps pour occuper mon corps,
Puis pilonner, doucement mais sans cesse,
Mon rectum devenu très avide, alors.
 
Ma jouissance a précédé la sienne,
Répliques incluses, car il y mettait du cœur,
Il a fallu qu’il me baise pour que j’apprenne
Que l’épaisseur vaut mieux que la longueur.
 
C'est nul, je sais… :’/

Sinon, j'imagine que la rencontre avec l'ex-docti était cool, surtout si vous vous connaissiez et collaborez déjà. Les deux que j'ai vécues avaient été gênantes, sur des malentendus, on ne voulait pas la même chose  :/  Et après ma première expérience avec un garçon sur un site, j'ai conclu que les rencontres virtuelles, c'est pas mon trip.

[bech]

To texte est un bon départ. pour les rimes, je ne fais pas mieux. Pour le rythme, c'est à dire le nombre de syllabes, quelque corrections améliorent 'ensemble sans gros changement. Toutefois, une rime disparaît en ne se retrouvant plus en fin de ligne.

Une particularité de la Brabançonne est que les 2 moitiés de chaque version linguistique ne se chantent pas pareil. Au début, j'ai pensé que tu avais écrit tout avec l'air de la première moitié. Il fallait de toutes façon qu'il y ait un nombre pair de groupes de 4 phrases.

En

• mettant une apostrophe pour les e à ne pas prononcer
  
• mettant un - lorsqu'on doit faire une pose sur une syllabe
  
• rajoutant 4 phrases pour compléter la fin
  

ça donne ceci :

______________________________________


Je me souviens d’une époqu' pas si lointain',
Mon p'tit cul é-tait encore virginal,
J’ai souhaité que la soirée ne soit pas vain',
Dragouillé un fort et bel animal.

Dans les toi-lett's, sans trop de prépara-tion,
M’enfonça sa bite magistral',
Heureus'ment fine, jusqu’au coud' du côlon,
Bien trop vit', il envoya sa rafal'.


J’étais déçu, et j’ai poussé ma recherch',
Pour en conclur' qu' les fines ne m’allaient pas,
Que ma prostate voulait u-un plus gros derche,
Et me trouver un mec dans ce cas.

Un gros nou-nours, à la queue fort é-paisse,
A pris son temps pour occuper
Mon corps, puis pi-lonner, douc'ment mais sans cesse,
Mon rectum devenu très avide, alors.


Ma joui-ssance a précédé la sienne,
Répliques incluses, car il y mettait du cœur,
Il a fallu qu’il me baise pour que j’apprenne
Qu' l’épaisseur vaut bien mieux qu' la longueur.

C'est ainsi, qu'après avoir testé,
Des pines de deux dimensions,
J'en conclue qu'il n'y a pas à hésiter,
Les plus gross's sont fait's pour mon fion.

[bech]

Sinon, celui que j'ai rencontré n'est pas un ex de docti. On y est toujours tous les deux et on s'occupe d'un sujet que tu avais joliment qualifié sur ce forum : la sauvegarde des prépuces sauvages dans leur milieu naturel.

Lui, menacé de circoncision par un médecin scolaire s'il n'arrivait pas à décalotter, il a appris tout seul à le faire en quelques soirées (et en se faisant 2 paraphimosis qu'il a résorbé de lui-même). Maintenant, il renseigne les ados et jeunes hommes sur la manière d'y arriver.

Moi, décalotté pour la première fois par un médecin puis circoncis pour cause de phimosis, j'ai découvert beaucoup plus tard, en étirant ma peau pour refaire un prépuce que coté sensation c'est mieux d'en avoir un et qu'un gland resensibilisé est préférable. Donc, avec un parcours très différent, on aboutit aux mêmes conclusions. Mais je connais plus l'aspect curatif alors que pour lui, c'est l'aspect préventif.

[lelivredejeremie]

C'est ainsi, qu'après avoir testé,
Des pines de deux dimensions,
J'en conclue qu'il n'y a pas à hésiter,
Les plus gross's sont fait's pour mon fion.

Hahaha ! Excellent ! Et merci pour la relecture et correction, ça 'sonne' mieux, en effet ! Et la dernière strophe est juste parfaite    

Et je ne voulais pas dire un 'ex de docti', juste un 'ex-docti', je n'imaginais rien de plus entre vous qu'une rencontre intellectuello-cérébrale   

Sinon, sans savoir, je peux juste imaginer que, dressé, ça ne change pas grand chose aux sensations pour le pass', juste que - je l'ai seulement lu, et ça vaut juste ce que ça vaut - pour l'actif, la peau du gland se durcirait, ce qui permettrait plus d'endurance lors de l'échange, mais ce serait finalement marginal, s'ils peuvent regagner en sensibilité, comme tu l'as fait, OK.

[fablelionsilencieux]

kangourou tardif:

— Nooooooonnn ! Ne me dénonce pas ! Ne me dénonce pas ! Je t'en prie, ne me dénonce pas !

Ou là ! Je devrais faire peu plus attention à ce que je fais ! Après une journée énervante au boulot, j'ai décidé de me changer les idées en allant faire quelques longueurs de piscine. Mais j'avais tellement la tête ailleurs que je n'ai pas fais gaffe que ce déshabilloir était occupé. En poussant la porte un peu fort, j'ai fait sauter la protection anti-suicide de la serrure en je me retrouve en face d'un petit gars en grande panique.

Moi, je suis un mec de grande taille, svelte, assez musclé, mais pas bodybuildé. On dit que je suis un très beau mec. C'est vrai que j'aime bien entretenir mon corps.

En face de moi, il y a un autre mec dont la tête arrive en haut de mes épaules. Il n'a plus comme vêtement qu'un boxer en dessous des genoux. Il est mince et bien bâti, un look assez craquant. Mais suite à mon irruption, il s'est mis à trembler et à sangloter. Il a même laissé échapper un petit jet d'urine avant de se contrôler. D'une main, il cache son entrejambe alors que de l'autre, il récupère dans son blouson un objet bien connu. Il semble si désemparé que sans réfléchir, je le prends dans mes bras. Il se laisse faire et blottit sa tête contre ma poitrine tout en continuant à sangloter. Je lui caresse la nuque d'une main et le dos de l'autre. Ça semble l'apaiser. Il tremble déjà un peu moins.

— Mon gars, d'abord repose ton payphone et dis moi à qui crains tu que je te dénonce ?
— À la brigade des ... bonnes ... mœurs !
— Et pourquoi je ferai çà ?
— Tu m'a vu ... nu.

C'est donc pour ça qu'il panique à mort, et c'est entièrement de ma faute.

— Écoute mon gars, tu ne faisais rien de mal. Te te déshabillais pour mettre ta combinaison de bain et c'est moi qui t'ai surpris en ouvrant la porte.
— Oui, tu as du forcer pas mal sur la serrure !
— Je n'ai pas fait gaffe, mais certains disent que ne ne connais pas ma force.

Bon, le gars est apaisé, et moi, je remets en place la serrure. Comme ce n'est pas la première fois que j'en fais sauter une par inadvertance, je connais le mécanisme.

— Voilà, la porte est de nouveau fermée.
— Et maintenant que tu es là, tu peux te changer ici.

Surpris de sa remarque, je choisis d'en plaisanter.

— Oui ... mais à une condition !
— Laquelle ?
— Tu ne dois pas me dénoncer à la brigade des bonnes mœurs.
— Hi, hi !

Voilà, je l'ai fait rire à propos des craintes qu'il avait tout à l'heure. Le courant passe entre nous. Il à juste quitté son boxer et préfère m'observer plutôt que d'enfiler de suite sa combinaison de bain. Je me déssape donc et il en profite pour mater le beau gars qu'il a en face.

— Hé mec, je peux te dire un truc ?

À son visage devenu écarlate, je me doute de ce dont il veut parler. Mais j'obéis à son geste de la main et me baisse pour qu'il puisse chuchoter quelque-chose à mon oreille.

— Tu as une belle bite !

En réponse, je lui fais un sourire, puis je vais prendre délicatement sa main pour l'emmener en contact avec mon pénis en érection. Lui s'est mis à bander pendant que, blotti contre moi, je le caressais. En réaction, je me suis mis à bander aussi à ce moment là. J'ai un peu débandé pendant que je m'occupais de la serrure, mais me voyant observé pendant mon déshabillage, mon érection a repris.

Il commence à me palper timidement les testicules, puis se met à faire coulisser lentement mon prépuce tout en prenant de l'assurance.

Je lui fais un signe de la main qu'il approuve d'un hochement de tête avec un léger sourire et c'est à mon tour de prendre les choses en main, si on peut dire. Cependant, il me fait remarquer :

— Dis, on pourrait quand même profiter de la piscine avant la fin du créneau, puis trouver un endroit sécurisé pour remettre ça.
— Oui, tu as raison, je peux t'inviter chez moi.
— Tu habites ou ?
— 22 avenue de ...
— Super, c'est même pas à 100 mètres de chez moi. Ça marche !

En effet, il reste un peu moins d'une heure avant le créneau de 3 heures réservé aux femmes et ensuite, un dernier créneau masculin clôture la soirée. Nous enfilons donc nos combinaisons de bain qui ne laissent voir que les pieds, les mains et l'avant du visage. Puis passage quasi obligatoire devant les urinoirs. Il ne faudrait surtout pas s'aviser de profiter de la douche pour faire pipi. Des détecteurs repèrent les contrevenants qui sont immédiatement réprimandés et expulsés. Quant à l'idée de pisser dans la piscine, en plus de la forte amende, c'est l'exclusion pendant un an de toutes les piscines du pays et aussi à l'étranger si une convention hygiène et sécurité a été signée.

Nous allons tous les deux à un urinoir pour personne de corpulence normale. L'accès mesure 60 cm de large et est fermé des deux cotés par un paravent suffisamment profond pour qu'on ne puisse pas voir ses voisins. Il y a aussi des urinoirs pour garçons moins hauts avec un passage de 40 cm de large et un pour les personnes corpulentes d'un mètre de large accessible seulement après pesée aux personnes dépassant les 100 kg. Il ne faut pas s'aviser d'arriver en biais pour partager le même urinoir. Des caméras de surveillance sont là pour dissuader et repérer les contrevenants. On ne rigole pas avec les bonnes mœurs.

Après ça, la douche obligatoire puis la piscine. Au moment de partir pour laisser la place aux femmes, nous prenons chacun un déshabilloir pour ne pas nous faire remarquer. On a eu du bol, surtout moi, de ne pas s'être fait repérer à l'arrivée.

Sur le trajet retour, on évite de se tenir la main, bien que ce n'est pas l'envie qui manque. Et nous voici enfin chez moi, en sécurité.

Il faut dire que, si au début du siècle quelques grands sites internet appartenant tous à des sociétés américaines ont réussi, en pratiquant la censure, à imposer la pudibonderie américaine comme norme mondiale, par la suite, l'assimilation des populations musulmanes a encore plus restreint la liste des comportements acceptables. Toutefois, les musulmans ont la particularité d'être allergiques à la prise de photographies ou de vidéos. Aussi, le compromis trouvé a été de ne pas mettre de caméras de surveillance dans les domiciles. On peut donc s'y lâcher sans craindre la surveillance de la brigade des bonnes mœurs.

À peine la porte refermée, on s'enlace pour se rouler une pelle bien baveuse. Puis, on avance dans mon appartement et le petit gars remarque un vieux modèle d'ordinateur qui appartenait à mon grand-père.

— Tu collectionnes les antiquités ?
— C'était un ordinateur de mon grand-père, l'un des derniers modèles qui pouvait fonctionner sans être connecté au réseau. Dessus, il y a des vidéos un peu osées même pour l'époque. Des gars se filmaient en train de pisser, de chier ou de vomir, puis diffusaient ces vidéos sur youtube.
— Youtube ? Le site de l'église de la félicité du 6ème jour ? Il a diffusé ce genre de choses ?
— Au début du siècle, youtube était juste un site pour stocker et publier des vidéos et effectivement, il y avait des vidéos de ce genre. Plus tard, youtube a été racheté par google qui s'est mis à censurer de plus en plus. Des vidéos ont été censurées et des comptes utilisateur cloturés pour infraction à leur réglementation concernant la nudité et le caractère sexuel, même lorsque les vidéos ne montraient ni l'un ni l'autre au sens que l'on donne à ces mots en Europe. Finalement, en dehors des documentaires, les seules vidéos acceptables sur youtube devaient pouvoir être vues par de jeunes enfants ou par des femmes coincées membres d'une communauté religieuse. C'est dans ces circonstances que youtube a été racheté par la congrégation que tu connais.
— Hé bien, je suis curieux de voir ce que les gens diffusaient à l'époque !
— On va voir ça, je l'allume. Il y a aussi des photos. Il y en a une qui amusait beaucoup mon grand-père quand il était jeune. Tien, la voila !
— Ils n'avaient pas d'habits pour le kangourou, alors ils ont trafiqué l'image pour ne pas montrer certains détails ?
— Si tu lis le texte, tu as quelques explications.
— C'est du charabia ! Ça semble provenir d'un traducteur automatique vraiment défectueux, mais peut-être qu'ils étaient comme ça à l'époque. Et le texte semble considérer bizarre qu'on ait voulu masquer les parties génitales du kangourou.
— En effet. Jusqu'au début du siècle, on n'habillait pas les animaux pour cacher des parties de leur corps. Par exemple, des vaches laitières gardaient leurs mamelles à l'air libre entre deux traites. Seuls les humains devaient cacher la partie de leur corps au niveau de l'entrejambe et les femmes et jeunes filles pubères devaient cacher en plus le milieu de leur poitrine. Mais il y avait même des endroits où la nudité complète était autorisée.
— Les gens, à cette époque étaient un peu moins stupides, même si ce n'était pas parfait.
— C'est sûr !

Nous regardons les vidéos. L'une d'elle est un scénario. Un petit arabe qui s'exprime en verlan dit avoir une folle envie de sépi. Mais chaque fois qu'il trouve un endroit pour le faire, il rencontre la même personne. Dans une réplique, la similitude de 2 mots nous fait bien rire.
- Tu ne vas tout de même pas pisser dans ma piscine !
— Par tiépi, laisse-moi sépi !
— Petit con !

Les vidéos s'enchaînent. Nous avons commencé assis l'un à coté de l'autre. Assez rapidement, chacun a passé une main derrière le dos de son voisin et nos têtes sont très proches. Petit à petit, on se met à l'aise, c'est à dire que nos vêtements finissent par terre. Comme mon grand père avait aussi du matériel de tournage, avec l'accord de mon compagnon d'un soir, je mets plusieurs caméras en route. On pourra garder des souvenirs de cette soirée. Bien entendu, pas question de mettre ça sur le réseau, c'est trop risqué. Mais en gardant les images sur l'ordinateur non connecté, on pourra revoir plus tard le bon moment qu'on est en train de passer ensemble.

On passe à des vidéos montrant l'amour entre mecs et on imite les gars qu'on voie à l'écran. On s'éclate bien. J'ai quelques bouteilles en stock qu'on s'occupe de vider petit à petit, ce qui nous rend encore plus euphorique.

Finalement, après plus de 5 heures alors qu'on a vu quelques centaines de vidéos, pendant qu'on se regarde, on émet tous les deux un très long bâillement dont la synchronicité nous fait éclater de rire.
— Je crois qu'il vaudra mieux que tu dormes ici avec moi.
— Je le pense aussi, même pour moins de 100 mètres, pas sûr que je sois en état de rentrer chez moi.
— Et si je t'accompagnais, pas sûr que j'arriverai à revenir.

Donc, direction la douche pour un dernier gros pipi, en partie dans le bac, mais surtout sur le mur carrelé qui l'entoure. On a encore eu la présence d'esprit d'éviter d'aller faire ça par terre à coté du WC et sur la faïence du WC, vu que nous demander de viser l'intérieur aurait été trop exigeant. Il y a quelques heures, après avoir vu une vidéo, nous avons nous aussi envoyé notre jet sur le plafond de la douche. Les gars du début du siècle avaient des idées sympa. Ensuite, on a rincé le plafond avec la douchette.

Voila, à présent, on rejoint mon lit. On se cale l'un contre l'autre. La tête de mon compagnon d'un soir est blottie contre ma poitrine. La bande sonore de la caméra toujours en route attestera que nous ne nous sommes pas souhaité une bonne nuit. Il nous aurait fallu rester éveillés un peu plus longtemps pour le faire.

Quelqu'un a bougé. Je ne sais pas si c'est moi ou lui. Mais en réaction, comme nous sommes toujours dans les bras l'un de l'autre, nous bougeons tous les deux, ce qui nous fait émerger du sommeil. Il va bientôt être midi. En ce samedi, on n'a pas de contrainte horaire. Nos pénis ont une superbe érection. En guise de petit dej, j'aurai bien envie de commencer par un verre de lait bien crémeux récupéré à la source. J'en parle à mon voisin qui répond qu'il pensait à ça aussi. On se positionne en conséquence pour pouvoir enfourner le pénis de notre nouveau pote.

Au début, je commence à gober son gland et à faire tourner ma langue autour. Puis petit à petit, je prends de plus en plus profondément en bouche le tuyau qui va devoir m'abreuver. On fait à peu près les mêmes mouvements, ce qui fait qu'on ressent sur notre pénis ce qu'on est en train de faire sur celui de son pote. Je suce celui que j'ai dans la bouche de plus en plus goulûment et je sens que le mien, dans la bouche de mon pote bénéficie du même traitement.

Je sens que mon lait crémeux est en train de monter. Tu vas être servi mon pote !
— AAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaa !
Oui, je sais, il ne faudrait pas crier la bouche pleine. Mais on n'a pas pu se retenir et on a émit des vocalises ensemble.

Notre onomatopée est survenue au moment où je me suis mis à abreuver mon pote d'une bonne dose de lait crémeux alors qu'au même moment, j'en recevais tout autant dans ma bouche. Pas évident de crier et d'avaler en même temps et vu la dose, on a laissé déborder. Donc, on part à la pêche de tout ce qu'on a laissé se répandre, y compris dans les poils qu'on nettoie consciencieusement. Puis on se remet à téter un peu la source qui nous a abreuvé, pour s'apercevoir rapidement qu'elle s'est tarie.

Je me redresse, il se redresse. Il affiche un sourire rayonnant, mais vu le bonheur que je ressens, il doit en être de même pour moi. À présent, ce sont nos bouches qui se rejoignent alors que nos mains enserrent nos deux corps et prodiguent des caresses. Nous sommes vraiment bien ensemble.

Mais après la boisson, il faudrait manger quelque-chose. J'ai justement des croissants. Chacun commence par mordre une corne du même et on se met à la grignoter jusqu'à ce que nos bouche se rejoignent et qu'on partage notre nourriture. Plusieurs croissants seront partagés de cette manière.

Dans l'après-midi, il m'invite chez lui. On mange un peu, à son tour, il partage sa (petite) réserve de boissons et on passe la soirée à discuter et à se câliner. Son lit ne fait que 90 cm de large, mais c'est finalement suffisant et on ne se sent pas d'abandonner l'autre pour aller dormir chacun de son coté.

Dimanche matin. Un truc s'impose comme une évidence, nous sommes tellement bien ensemble qu'il serait dommage de continuer à vivre chacun de son coté. Le mieux est qu'il déménage à mon appartement. Son logement étant meublé, il y aura peu d'affaires personnelles à déplacer, et ce sera sur quelque 70 m dont une traversée de carrefour puisque nos deux rues se croisent.

Il faut tout de même avertir les propriétaires, mais mon pote a aussi un copain de fac qui cherche à vivre ailleurs que chez ses parents qu'ils trouve de plus en plus envahissants. Le copain de fac est ravi de la proposition. Les propriétaires qui habitent la ville ne voient pas de problème à un changement de locataire dès ce dimanche. Les parents du copain de fac non plus. Ils veulent bien se porter caution et ne plus entendre leur fils râler après eux chaque soir.

Donc, état des lieux sortant et entrant simultané avec les propriétaires. Il est temps de rentrer à mon appartement. Mon pote échange quelques derniers mots avec le nouveau locataire.
— Il faut te dire un truc. Comme la décision de déménager s'est faite super vite, on n'a pas eu le temps de laver les draps alors que hier soir on les a un peu salis...
L'autre se met à sourire.
— T'en fait pas pour ça. Maintenant que j'ai un chez moi vraiment perso, je pense les salir aussi sans chercher à cacher certaines causes de salissures, comme je le faisais avec mes parents.

__________________________________________________

Les décennies ont passé. Nous vivons toujours ensemble. Il y a 5 ans, le soir du 31 décembre nous avons fait une grande fête. Pour l'occasion, nous avons abusé de boissons euphorisantes. Autant le dire, nous nous sommes rendu bien malades et ce n'est que quelques jours après, la forme revenue que nous avons passé du temps à nettoyer notre belle maison. Mais d'après les actualités, d'autres se sont lâché encore plus à cette occasion et malgré les progrès de la médecine, quelques milliers de personnes n'ont pas survécu au changement de siècle.

Cela fait quelques années que la combinaison de bain est passée de mode. Les gens ont fini par redécouvrir qu'il est bien plus agréable de se baigner nu. Du coup, les déshabilloirs dans les piscines sont devenus publics. Il est toujours vivement déconseillé de pisser pendant la baignade dans une piscine couverte. Les enfants dans les écoles apprennent que c'est pour limiter la pollution de l'eau par la création de chloramines. Avant la baignade, il est nécessaire de bien se laver, savonner et shampooingner avec des produits bio sélectionnés pour leur innocuité chimique qui sont mis à disposition. On a de nouveau le droit de faire pipi pendant la douche et les gars ne s'en privent pas, au milieu d'autres gars qui font de même. Le tout à la fin est de se rincer avec soin afin de polluer le moins possible l'eau de la piscine pour limiter son entretien.

Pour l'instant, il y a toujours des créneaux horaires de piscine pour les hommes, garçons et petits garçons et d'autres pour les femmes, filles et petites filles. Mais il commence à être question d'autoriser tout le monde à se baigner en même temps. Du temps de la jeunesse de mon grand-père, ça se faisait.

À présent des systèmes existent pour relire les archives informatiques du passé. On a récupéré les vidéos de youtube, celle faite durant la soirée de notre première rencontre, et l'image du kangourou pixélisé avec le commentaire en charabia franglais. Cette image publiée sur le réseau a gagné quelques centaine de millions de pouces en l'air. Certains à titre d'encouragement versent quelques centaines ou milliers d'euros à notre intention. Ces petites sommes accumulées pourront constituer un complément de revenu toujours bon à prendre lorsque dans quelques mois, Gaël aura droit à la retraite pour ses 70 ans. En attendant, je continue de travailler moi aussi pour accumuler des annuités.

La brigade des bonnes mœurs existe toujours, mais ce n'est plus qu'une organisation fantôme qu'il est question de dissoudre officiellement pour lors du 80ème anniversaire de sa création, ce qui devrait donner lieu à des festivités.

Depuis deux étés, dans les grandes villes, il y a des processions de gars qui défilent torse nu, vêtus d'un seul boxer ou caleçon. Beaucoup avancent avec une main sur une fesse de leur pote et assez souvent, la main est glissée à l'intérieur du sous-vêtement. Nous y allons aussi et de temps en temps, nous n'hésitons pas à nous arrêter pour nous rouler des pelles sous le regard bienveillant des tous ces jeunes et beaux gars, comme nous l'étions à leur âge, qui apprécient de voir des gens de notre génération participer aussi.

Finalement, nos grands parents ont connu des restes de liberté. À présent, la jeune génération est en train de la reconquérir et nous sommes de tout cœur avec eux.

[lelivredejeremie]

De drôles d’expressions m’ont fait penser à un auteur québécois, mais des caméras de surveillance dans les toilettes et une exclusion d’un an si on pisse dans la piscine, des conventions hygiène internationales, des combis de bain aussi couvrantes que des combis de plongée, sérieux ? Ca se passe où ? Et surtout quand ? C’est Orwellien :’/

Heureusement, il y a le régulier effet de balancier autorise à nouveau presque tout, ils auront dû attendre l’âge de la retraite pour le voir… ¯\_(ツ)_/¯

[KLO7514]

"Si non e vero, e ben trovato" disent nos frères (et sœurs) transalpins. Bon courage et bonne fête nationale (très en retard...sorry!)aux begissimes amis d'Outre-Quiévrain.
KLO.