Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6

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Tiens donc : y aurait-il le début d'un commencement de "virage de cuti"? Oh oh...ça va quelque peu changer les activités! J'ai bien l'impression qu'il y aura moins de temps passé dans le garage!

[laurentdu51100]

Chapitre 024 : « Rentrée universitaire. »

« Dernier cours de l’après-midi, ce jour-là. »

« Cursus scientifique industriel. »

Louis n’arrive décidemment pas à se concentrer sur le professeur donnant l’emploi du temps du prochain semestre, toute la classe s’en rend bien compte mais personne ne dit mots, le statut social du grand prince n’étant pas ici comme ailleurs quelque chose qu’il faille prendre à la légère.

Marc prend des notes pour eux deux, qu’il photocopiera pour lui en donner un exemplaire, n’ayant pour sa part pas pu lui faire décrocher une parole depuis qu’il a enfin daigné honorer le campus de sa présence.

Pourtant il voit bien les éclairs qui de temps en temps illuminent son regard et qui malgré la fatigue apparente de son copain, prouve qu’il a vécu quelque chose d’inoubliable, ce qui du coup le rend suffisamment jaloux pour qu’il boude sans même s’en rendre compte.

***/***

« Cursus scientifique de physique des fluides, physique quantique et physique nucléaire. »

Charles écoute d’une oreille distraite les paroles du professeur principal, ayant déjà hacker depuis longtemps le programme de sa première année d’étude.

Il a l’œil fixé au cadran de sa montre qui le renseigne sur le nombre de commandes de la journée, surpris du chiffre lui semblant exorbitant qui s’affiche à chaque nouvelle mise à jour.

Bien sur il y a forcement un cumul d’achats des jeux encore suffisamment populaires, d’avec le nouveau à peine sorti de sa boite le matin même, seulement la disproportion de téléchargements par apport à une nouveauté habituelle est tellement hallucinante qu’il pense tout d’abord à un bug de son application de suivit.

Charles du coup ne voit pas l’intérêt porter sur lui par l’ensemble de la classe, professeur inclus et qui du fait de son apparente inattention, le fait déjà passer pour un garçon froid et inaccessible, ce qui quelque part va dans le bon sens pour lui qui ne demande qu’à ce qu’on le laisse tranquille.

***/***

« Cursus d’architecture. »

Ralphy et Daniel sont assis cotes à cotes et suivent avec intérêt ce qui se passe autour d’eux, aussi bien venant des autres étudiants que venant du professeur, tout cela étant suffisamment nouveaux pour eux pour qu’ils en soient autant assidus.

Comme pour Charles, les regards de l’ensemble de la classe se portent régulièrement sur eux deux, mais à l’encontre de ce dernier, ils y répondent par de francs sourires qui désarment celui ou celle qui du coup s’en sentent gênés d’avoir été découvert.

Cette façon de faire ils la connaissent bien et depuis le secondaire a porté ses fruits en guise de tranquillité, solution idéale pour éviter que quelques personnes se sentent privilégiés et pensent qu’ils auront une chance plus que d’autres à faire d’eux plus que des amis.

Ralphy consulte son smartphone et sourit devant le nombre d’identifiants et de numéros de téléphones qu’il a rentré durant la demi-heure de libre entre deux cours.

Un coup de coude à son meilleur ami qui d’un regard comprend ce qu’il en est et lui demande.

- Combien cette fois ?
- Une trentaine et toi ?

Daniel jette un œil rapide sur son téléphone avant de répondre.

- Le double environ.
- Rhaa !! Ce n’est pas juste, je suis plus beau que toi !!
Apparemment ce n’est pas ce que pensent les étudiants ! Hi ! Hi !
- Pffttt !! Garçons ou filles ?
- Moitié moitié je dirai et toi ?
- Pareil mais je n’en suis pas étonné puisque c’est comme ça chaque année durant la première semaine de rentrée scolaire.

Daniel range son smartphone et va pour suivre le cours, quand une question lui passe par la tête.

- C’est la première fois qu’on est séparé d’avec Kai, tu penses qu’il va s’en tirer sans faire d’esclandre ?
- Après cette nuit cela devrait aller, mais il ne faudrait pas non plus qu’il rencontre quelques gros bourrins qui lui feront l’éternel rentre dedans avant de comprendre qu’ils n’ont aucunes chances.
- Oui mais je m’inquiète quand même un peu pour lui.
- Tu veux faire un pari avec moi ?
- Encore un truc bien chelou j’imagine ?
- Oh lui !! Mais non, disons que celui qui gagne devra une faveur à l’autre.
- Ok ! Quel genre de pari alors ?
- Qu’il aura comme chaque année une meute féminine qui ne le quitteront pas d’un pouce, rendant jaloux tous les mecs, soit parce qu’ils comprendront qu’il leurs sera difficiles de se trouver une meuf, soit parce qu’ils ne trouveront pas une seule occasion d’être seuls avec Kai pour tenter de le séduire.
- Tant que cela ne se termine pas comme en terminal !

Les deux copains font la même grimace en repensant à ce qui a bien failli mal, voir très mal se terminer, quand un groupe de garçons à la libido exacerbée ont voulu passer le barrage des amies de Kai et se sont retrouvés de justesse sauvée de graves blessures par l’intervention de quelques surveillants qui avaient vus le coup venir.

- Kai a toujours été le centre d’intérêt sexuel des gens qu’il côtoie, il est assez adulte maintenant pour éviter ce qui a été pour lui plus que de graves blessures morales et physiques, au point de ne plus vouloir apparaitre en public sans son masque, ses lunettes et son éternelle casquette.
- N’a-t-il pas prévu d’être à visage découvert cette fois ci ? c’est ce que j’ai cru comprendre… ou je me trompe.
- C’était bien son intention, juste que cet après-midi il est rentré dans le campus masquer comme à son habitude.
- Bah ! Laissons-lui le temps, de toute façon on connait le résultat d’avance et une fois quelques jours passés, voir tout au plus quelques semaines, ils n’y feront plus aussi attention et finalement, ils s’habitueront à le voir tous les jours.

Daniel fait une moue pas convaincue, connaissant très bien les émotions que ressentent ceux qui sont mit en la présence de Kai, lui-même tout comme Ralphy, après toutes ces années en étant encore et toujours des exemples flagrants.

Leurs chances à tous les deux étant d’avoir pu assouvir et ce dès le début de leur sexualité, cet amour immense qu’ils éprouvent pour Kai et qui par bonheur a connu la réciprocité qui sinon aurait rendu leur amitié très vite invivable.

***/**

« Cursus des arts et médias. »

Kai se gratte l’oreille droite d’une main et se frotte le nez de l’autre en se disant que quelqu’un parle sur lui, ce qui du coup ramène son attention sur ce qui l’entoure et qui le fait hésiter à prendre ce qui pour lui représente un risque majeur.

Les regards d’incompréhension de voir qu’un étudiant se cache sous un masque facial peut se lire sur chaque regard qui se pose sur lui, tout d’abord avec curiosité pour ensuite montrer combien son comportement peut avoir comme effet négatif.

Il sent un doigt lui toucher l’omoplate et se retourne, pour se retrouver devant un jeune garçon incontestablement Estrien et qui tout comme lui défraie la curiosité populaire, certes pas pour les mêmes raisons ou du moins pas celles actuelles à son encontre.

- Oui ?
- Je peux m’assoir à côté de toi ? quitte à devenir le point fixe des regards, autant ne pas leurs donnés le torticolis, qu’en penses-tu ?

- Kai en est encore à admirer inconsciemment le regard en amande d’une étrange beauté de ce jeune homme et ne fait pas attention du coup à son geste consistant à passer un doigt sous l’élastique de son masque, tandis que son autre main lui ôte ses lunettes teintées d’un geste si rapide que Kai ne voit le coup venir qu’une fois chose faite.

[KLO7514]

Hou-là, hou-là ! Je crains le pire après ce geste. Maintenant, va savoir : serait-ce, au final, un geste salvateur qui serait suivi d'une sidération telle que Kai se laisserait ainsi faire? Et qui est donc ce nouveau venu, "estrien" manifeste, genre "pays du Soleil Levant"?

[laurentdu51100]

Chapitre 025 : « Rentrée universitaire. »

Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas moi non plus regarder tes yeux, alors que tu fixes les miens de façon quasiment aussi impolie que le reste de la cl…

Le garçon avait commencé à lui ôter également son masque tandis qu’il donnait l’explication à son geste, s’arrêtant net en comprenant le pourquoi d’une telle mascarade et d’un mouvement tout aussi rapide et habile le lui remet, sans que personne n’ait eu le temps de se rendre compte de rien.

- … asse !! Euh… excuse-moi. Je ne sais pas se qui m’a pris soudainement.
- Rends-moi mes lunettes alors !
- Hors de question.
- De quoi ? pour qui te prends tu à la fin ?
- Pour quelqu’un qui comprend ton problème et qui t’aide à le régler. Ton masque et ta casquette sont bien suffisants pour cacher au mieux ton visage, découvre-toi par petites touches et tout se passera bien je t’assure.
- Je n’ai pas besoin d’un père pour me dire ce que j’ai à faire.
- Je ne tiens pas à l’être non plus rassure toi.

La voix du professeur principal s’élève, beaucoup plus forte que depuis le début du cours.

- Vous deux là-bas !! Si mon cours vous dérange, vous n’avez qu’à sortir.

Kai se raidi en reprenant sa position initiale en faisant face au tableau, tandis que l’autre garçon semble s’amuser de la situation et se lève pour répondre au professeur.

- S’il fallait faire sortir tous ceux qui ont les yeux fixés sur nous au lieu de se concentrés sur le cours, il ne resterait pas grand monde dans la classe professeur.

L’enseignant retient de justesse une série de jurons pour détailler l’insolent qui vient de lui répondre, comprenant au final le sens de ses paroles.

- Bien… dans ce cas venez vous présenter une bonne fois pour toute devant vos futurs camarades de classes et qu’on en finisse pour pouvoir passer au but de votre présence ici.

Le garçon se lève et s’avance d’une rangée avant de montrer Kai du doigt, tandis que ce dernier priait désespérément pour qu’on l’oublie.

Un coup d’œil vers le jeune Estrien lui fait comprendre que c’est peine perdue, aussi attend-t-il la suite des évènements en s’y préparant au mieux, se souvenant des précédentes rentrées scolaires et des diverses manières de s’y prendre pour minimiser l’instant et qui tous ont malheureusement pitoyablement capotées.

- Je dois venir seul monsieur, ou…

Il montre Kai du doigt.

- … vous parliez de nous deux ?
- De vous deux, la tenue de votre camarade est inadmissible dans ma classe, j’aime pouvoir lire les expressions des visages pour comprendre si mon cours a ou non eu l’effet escompter.

Kai se sent tirailler par la manche, il tente d’y résister alors que les paroles du professeur lui font comprendre que de toute façon il faudra bien qu’il passe par là pour ensuite pouvoir passer à autre chose.

C’est donc en trainant visiblement la jambe, qu’il se lève et le suit jusqu’à l’estrade, se tenant ensuite en retrait tandis que celui dont il ne connait toujours pas le nom prend la parole, après avoir fait un tour d’horizon sur la classe.

- Bonjour à tous, je me nomme Lee-Rim et comme vous vous en êtes tous apparemment rendu compte, je suis Estrien, vous vous demandez sans doute ce que fait un Estrien dans une faculté Nordienne et bien juste que mon père est l’émissaire permanent de mon oncle auprès de sa majesté le roi François.

Sans avoir à le vérifier de ses propres yeux, il sent bien le raidissement du professeur à comprendre qui il est en réalité ainsi que l’importance de son statut social.

Pourtant ce n’est pas cette gêne soudaine venant du professeur qui le fait se retourner, mais bien le ricanement entêtant venant de l’autre garçon qui est avec lui sur l’estrade.

- Qu’est-ce que j’ai dit de si amusant ?
- Je me disais juste que décidemment le sort s’acharne sur moi depuis mon arrivée à la capitale.

Lee-Rim va pour lui en demander la raison, quand il est interrompu par le professeur qui se place entre eux deux.

- C’est très bien, vous pouvez retourner à votre place, quant à vous jeune homme et à moins d’avoir un statut social qui vous le permet, je ne tolèrerais pas que vous vous moquiez ainsi de façon aussi outrecuidante de votre camarade.
- Est-ce qu’orphelin, c’est assez pour que je puisse continuer à me moquer de l’autre blaireau ? monsieur !

La crise tellement crainte par Daniel et Ralphy, qui normalement à se moment précis seraient intervenus pour calmer tout le monde, arrive ici sans filtres et ne serait-ce Lee-Rim qui intervient au vu de la fureur évidente dans laquelle les paroles du petit gars ont mis le professeur, personne n’aurait pu dire comment cela se serait terminer.

- Ce n’est rien monsieur, pour un Nordien je ne suis qu’un étranger auquel il n’y a pas à prêter attention à sa naissance. J’avoue que le patriotisme Nordien m’a toujours sidéré et j’en ai encore l’exemple devant moi.
- Bien parler blaireau !!

Cette fois encore la classe retient son souffle devant l’affront, mais surtout le manque total de retenu de cet étudiant devant le professeur, alors qu’il vient juste de se prendre un coup de semence.

Lee-Rim contre toute attente sourit et semble s’amuser comme jamais, d’une pichenette il fait alors voler la casquette du petit gars arrogant, mais qu’il trouve aller savoir pourquoi tellement adorable que déjà il sait au plus profond de lui-même, qu’il ne pourra jamais lui en vouloir de quoique ce soit qu’il dise ou fasse contre lui.

La chevelure blonde se dévoile alors à l’ensemble de la classe qui émet un murmure commun d’appréciation devant la rareté d’une telle teinte au naturel et assurément ce qu’ils ont sous les yeux ne peut que l’être tellement elle retient le soleil depuis les grandes baies vitrées de la salle de classe.

Cela plus le regard qui cette fois est entièrement dévoilé et déjà quelques demoiselles sentent leurs poitrines se soulevées sous l’effet des palpitations cardiaques qui soudainement semblent s’affolées.

Du côté des garçons l’intérêt quoique moins violent, n’en est pas moins présent et du coup leurs pensées changent du tout au tout sur cet étudiant qui à prime abord leur avait semblé bizarre.

Lee-Rim comprend qu’il ne manque plus grand-chose pour que le blondinet dévoile de lui-même ce que lui n’a aperçu qu’un bref instant et qui pourtant a suffit pour le marquer au fer rouge à un point que cette appellation de « blaireau » sonne plus comme un petit surnom intime que par la représentation de l’animal par lui-même.

- Tu sais ce qu’il te dit le blaireau ?
- Non vas-y, dis-moi !
- Qu’il ne cache pas sa tête de têtard derrière un masque pour ne pas qu’on se moque de lui, voilà ce qu’il te dit le blaireau.

Titiller Kai de cette façon est une chose que ses amis on apprit avec les années et souvent à leurs dépens, mais que cela vienne semble-t-il tout naturellement dès le premier contact et d’un étranger qui plus est, lui font prendre ses paroles au premier degré et sous le coup de la colère il s’arrache lui-même le masque sans autres pensées que de le démentir.

- Alors… répète devant tout le monde que j’ai une tête de têtard si tu l’oses ?
- Et bien soit… j’ai sans doute fait une erreur en ne tenant pas compte de l’âge, en fait c’est plutôt une tête de grenouille que j’ai devant les yeux ! Hi ! Hi !
- …

Les deux garçons continuent à s’envoyer des piques comme s’ils étaient seuls, sans plus faire attention à ce qui les entours jusqu’au moment ou le silence ambiant autour d’eux ne soit chargé d’une sensation qui les ramènent à la réalité et qu’un rapide coup d’œil montre l’effarement et tout le panel d’émotions ressentis dans la classe.

Le professeur est le premier à réagir en leurs montrant leurs sièges vides et en leurs faisant comprendre d’un geste d’aller s’y assoir.

Il se racle ensuite la gorge en jetant un dernier regard vers ce garçon si terriblement mignon, qu’un sourire paternel lui vient à son encontre avant de reprendre là où il en était arrêté d’une voix rester somme toute chevrotante.

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Ouaouff ! on a eu chaud! Pas de crise devant témoins et un nouvel "aficionado" du p'tit père Kai, le fils de l'ambassadeur estrien, envoyé spécial du royaume. Mazette! Ce fils connaît-il l'orphelinat d'où vient Kai? Possède-t-il un smartphone et a-t-il écouté les interprétations du nouveau groupe? Possible, tout cela. Dans quelques jours, si tout va bien côté "publication", nous en saurons plus.
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N.B : Pour "semer", fin avril c'est un peu limite. Alors, préférons «un coup de semOnce» plutôt que de "semEnce". Il faut...veiller au grain !

[laurentdu51100]

Chapitre 026 : « Rentrée universitaire. »

« Fin des cours ce jour-là. »

Daniel et Ralphy sont les premiers à sortir du bâtiment universitaire, attendant le troisième larron qui comme à son habitude ne semble pas presser de quitter le campus.

Ils s’assoient donc sur l’un des bancs jouxtant le portail et discutent de tout et de rien en l’attendant, pourtant quelques échos déjà sont parvenus jusqu’à leurs oreilles, ne se retrouvant du coup pas plus surprit que ça de le voir enfin arriver à visage découvert et suivit de la horde excitée de ses nouvelles admiratrices.

- Cela ressemble à du réchauffer, tu ne trouves pas ?
- Au point qu’on fini par trouver cela d’une banalité affligeante, alors qu’en y réfléchissant un temps soit peu ce soit bien loin de l’être.

Un tour d’horizon de ceux qui gravitent déjà comme des satellites autour d’une étoile et Daniel fronce le front, car cette fois un changement notable loin de lui être agréable lui saute soudainement aux yeux.

- Ce n’est pas qu’une horde de filles, mais regarde !! Il y a quasiment autant de garçons et c’est bien la première fois qu’ils osent se tenir aussi près dès le premier jour.
- Qu’est-ce que tu veux, nous sommes des adultes maintenant et sans doute beaucoup d’entre eux ont déjà franchi le pas d’une relation quelle qu’elle soit, il est donc naturel qu’ils aient prit de l’assurance.
- Je n’aime pas ça du tout !!
- Moi non plus figure toi, mais il faut avoir confiance en Kai, ce n’est pas un garçon facile qui fera n’importe quoi sur une envie ou un coup de tête.
- Tu oublies la nuit dernière avec Louis.
- Je n’oublie rien du tout, le contexte n’était pas le même.

Ralphy soupire en se levant et en agitant son bras pour marquer leur présence, Kai lui renvoyant le même signe avec le sourire en se dirigeant vers eux, suivit par sa foule d’admirateurs.

Ces derniers, filles et garçons confondues, voient bien la direction qu’il prend et beaucoup en voyant les deux garçons commencent à se faire moins d’illusions, du coup petit à petit le groupe de fan essentiellement masculin s’étiole naturellement pour qu’il n’en reste qu’une petite dizaine quand Kai les rejoints.

Pour la plupart des filles rien ne change, ce qui n’étonne pas outre mesure ses amis qui comprennent qu’elles ne les ont pas pris pour de potentiels prétendant et sans doute aussi comme pour les années précédentes, voient-elles en eux un deuxième choix de qualité.

Pourtant Ralphy sent un truc bizarre venant d'un des derniers garçons restant, celui-ci se tenant un poil trop près à son gout sans que pour autant il semble déranger leur copain, ce qui habituellement n’aurait pas manqué d’arriver.

Un coup de coude discret à Daniel.

- He !! Chouf le mec à coté de Kai.
- Hum oui… miam… j’en ferais bien mon « quatre heures ».

Ralphy va pour lui dire se qui lui semble bizarre, quand les deux garçons se retrouvent bien trop près pour qu’il puisse le faire en toute discrétion.

Kai fait un petit signe amical des mains vers la petite dizaine d’étudiantes s’étant arrêter à quelques pas de lui, accompagné d’un sourire dont il a le secret et qui les émeuvent visiblement de la plus belle des façons.

- On se voit demain les filles, je dois y aller avec mes amis, nous avons encore quelques courses à faire pour rentrer ensuite chez nous.

Il attend qu’elles se soient éloignées, renvoyant un sourire dès que l’une d’entre elles se retourne vers lui et ce n’est qu’une fois seul avec ses amis qu’il respire à nouveau, visiblement soulager qu’en fin de compte tout ça ne se soit pas trop mal passer.

Il se tourne ensuite vers le dernier garçon qui lui n'a pas l'air d'avoir l'intention de partir, avec cette fois un sourire qui ne trompe pas quant à son authenticité.

- On se voit demain blaireau ?
- Comme tu voudras la grenouille ! Hi ! Hi !

Lee-Rim hésite en observant les deux autres garçons.

- Ce sont les amis dont tu m’as parlé ? tu ne nous présentes pas ?
- Comme tu veux… les gars voici le blaireau de ma classe et vous savez quoi ? il va se retrouver un temps seul au dortoir parce que les trois autres colocataires ont rendu les clés aujourd’hui ! Hi ! Hi !

Daniel comprend que déjà un bon feeling passe entre les deux garçons et quelque part il doit bien admettre que cela le rassure et que du coup Kai ne sera jamais seul à faire face en cas d’imprévu, de plus le garçon ne manquant et c’est peu de le dire, pas d’intérêt, il cherche alors tout naturellement à en savoir plus sur une rencontre qui n’a pas dû se faire sans quelques anecdotes croustillantes.

Aussi se rassoit il sur le banc, en invitant ses amis à en faire autant.

- Je suis trop curieux d’en savoir plus sur vous deux et la façon qui vous a rapproché aussi rapidement.
- Il m’a demandé d’être son petit ami et j’ai dit oui, tout simplement.
- De quoi !!

Ralphy et Daniel se sont levés d’un bond, tandis que Kai pour sa part lève les yeux au ciel en soupirant suffisamment fort pour que tous l’entendent.

- Vous comprenez pourquoi je l’appelle blaireau ? il faut savoir qu’il a passé toute l’après-midi à me charrier devant les professeurs et ceux de notre classe.
- Vous êtes vraiment déjà ensemble ?
- N’importe quoi et puis quoi encore ? tu as vu sa tronche de cake ?
- Justement.

Lee-Rim qui jusque là écoutait, visiblement amuser, redevient attentif en entendant ce « justement » dit de façon si spéciale qu’elle laisse entendre beaucoup de choses et du coup il observe avec un regain d’intérêt les deux copains de celui qu’il doit bien déjà appeler un ami.

Il se fait très vite la remarque que ce « justement » s’adressant incontestablement à lui, irait tout aussi bien de sa part vis-à-vis d’eux et du coup l’envie de mieux les connaitre, le pousse à engager la conversation.

- Alors comme ça, vous êtes les potes d’enfance de la grenouille, dommage que vous ayez rendus l’appartement, du coup je ne sais pas avec qui je vais finalement tomber.
- Tu as l’air tristounet que ce ne soit pas nous, faut dire que tu as devant toi ce qui se fait le mieux en guise de colocataires ! Hi ! Hi ! Je vais faire les présentations comme cela ne semble pas venir naturellement de notre ami, moi s’est Daniel et lui s’est Ralphy, je ne te présente pas Kai puisque vous avez semble-t-il eu le temps pour ça.
- Moi s’est Lee-Rim.
- Le neveu du roi Estrien ? le prince Lee-Rim ?
- Je préfèrerais que cela reste juste Lee-Rim et rien d’autre, je ne suis pas du genre à profiter de mon statut en amenant la gêne à ceux que je rencontre.
- C’est la raison pour laquelle je l’appelle blaireau ! Hi ! Hi !
- Décidemment, le destin semble beaucoup s’amuser avec nous autres pauvres orphelins.

Lee-Rim cherche à comprendre ou il veut en venir, se rappelant déjà une réflexion de la grenouille à ce sujet plus tôt dans l’après-midi.

- Que veux tu dire par là ?

Ralphy coupe Daniel qui allait donner une explication à ses dernières paroles, reconnaissant les trois garçons qui apparaissent au portail et qui vraisemblablement sont venus au-devant d’eux dans le but de rentrer tous ensemble.

- Pas la peine d’user de ta salive, les explications arrivent d’elle-même, regardez qui vient les gars !!

Les trois arrivants qui souriaient jusque là en les ayant aperçus, se figent soudainement en reconnaissant le garçon avec eux, Louis vient alors le premier vers lui en accélérant le pas pour le prendre dans ses bras en lui claquant quelques bises appuyées, visiblement heureux de le revoir.

- Lee !! Qu’est-ce que tu fais ici ? tu aurais pu me prévenir que tu suivais également les cours de cette fac !

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Le hasard fait bien les choses! Et d'ici à ce que Ree-Lim préfère aussi les gars..il n'y a pas loin ! Voir la réaction de Louis. Et qu'un "locataire supplémentaire" vienne s'installer dans la chambre libre,il n'y a pas loin!

[laurentdu51100]

Chapitre 027 : « Rentrée universitaire. »

« Premier weekend ensemble. »

Il n’est pas loin de midi quand la sonnette de l’entrée retentie, faisant se lever Marc pour aller ouvrir avec déjà un grand sourire aux lèvres d’avoir retrouvé l’un de ses rares amis, ami qu’il avait quelque peu perdu de vue depuis que son père avait accepté le poste d’émissaire permanent auprès du roi Nordien.

Lee est après Charles et bien sur Louis, celui vers qui il se sent le mieux, que ce soit pour une simple discussion ou encore comme ici pour le voir venir occuper la dernière chambre de libre.

C’est le lendemain de leurs retrouvailles, quand ils l’ont tous vus tirer une drôle de tête et qu’après leurs avoir expliqués l’origine du problème venant involontairement de ces nouveaux compagnons de dortoirs, l’idée leurs est venue de lui proposer de les rejoindre.

Lee a accepté avec joie en demandant toutefois à ce que cela attende quelques jours, ne voulant pas donner l’impression de s’enfuir à ces trois garçons venant les remplacer, qui malgré tout ne lui ont rien fait de mal si ce n’est d’être désordonnés, bruyant et (il sourit en se rappelant sa grimace) laids comme pas possible.

De se retrouver devant le sourire épanouis de bienvenue de Marc lui fait chaud au cœur, ayant pour sa part passer une nuit blanche à s’imaginer sa nouvelle vie avec ses anciens et nouveaux amis.

- Entre « petit » et bienvenu dans ta nouvelle demeure ! Hi ! Hi !
- Décidemment tu aimes toujours aussi bien me charrier, je ne fais que deux centimètres de moins que toi et…

Il sourit à son tour en revoyant celui qu’il appelle la grenouille.

- … facilement quatre de plus que la grenouille.
- Ce n’est pas cette référence qui te classe parmi les grands ! Hi ! Hi ! Entre donc, mais …

Marc jette un coup d’œil par-dessus l’épaule de Lee.

- …Tu n’as que ces deux valises comme bagages ?
- C’est bien suffisant et puis s’il me manque quelque chose, les magasins ne sont pas faits pour les chiens, pas vrai ?

Marc le laisse entrer en le soulageant d’une de ses valises, il le conduit ensuite jusque-là chambre qui sera la sienne et qu’ils ont du coup eu le temps d’aménagés en la complétant des quelques meubles manquants.

- Wouah c’est cool !!
- Tu aimes ?
- Je veux !! mais, je serai seul dans cette chambre ?
- Pourquoi cette question ?
- Si j’ai bien compté nous sommes sept pour quatre chambres.
- Et donc ?
- C’est donc moi qui suis favorisé, je ne trouve pas cela très juste.
- Louis aussi dort tout seul, je ne vois pas le problème.

Marc voyant l’incompréhension dans le regard de son ami, il lui fait un petit debriefing sur leur façon de vivre depuis qu’ils ont emménagés, ce qui ne date d’ailleurs que de quelques jours.

- Les trois loulous préfèrent rester ensemble, c’est leur droit. Au début je ne comprenais pas trop, mais depuis ce qui s’est passé mercredi soir, je ne me pose plus de questions sur leurs raisons.

Nouveaux yeux ronds d’incompréhension venant de Lee l'oblige à de nouvelles explications qui cette fois amène au jeune Estrien des yeux en soucoupes, ce qui doit être un exploit pour lui les ayant naturellement en amande.

- Remarque que nous sommes samedi et depuis mercredi ils ne l’ont plus refait, au grand dam de Louis qui semble le regretter.
- Tu es sûr que c’était bien de ça qu'il s'agit, ce n’est pas juste le fruit de ton imagination ?
- Hum ! Oui, tu comprendras mieux quand ils remettront le couvert, les bruits sortant de la chambre ne laissent aucune place au doute.
- Et bien ça alors !!
Mais ne t’inquiètes pas, ils n'en font jamais allusions ni n’en parlent devant personne. C’est d’ailleurs cela qui m’étonne le plus, en dehors de cette nuit ou plutôt devrais-je dire cette matinée là vue l’heure où nous sommes rentrés, il n’y a eu aucun geste ou autre signe montrant qu’ils ont une relation ensemble.
- Tu t’es surement fait un film alors.
- Pour ça non, d’ailleurs Louis me l’a confirmé du bout des lèvres.

Les deux amis continuent leur discussion en parlant de tout et de rien suivant ce qui leurs passent par la tête, jusqu’à ce qu’un bruit de porte les alertes de la venue d’au moins un autre occupant de l’appartement.

- Ha !! Je vois que le blaireau est arrivé… Wouah ! cool la chambre, ça donne envie d’emménager avec lui ! Hi ! Hi !
- Rien ne t’en empêche !!

Kai semble surpris par la réponse de Lee, s’attendant plus à être renvoyer dans ses quinze mètres, avec en prime un mot d’humour comme il a appris à en entendre depuis qu’il le connait et ce rien que pour se moquer de lui.

- Je retiens la proposition.
- Tu déconnes ?

Cette fois s’est Marc qui n’en revient pas, connaissant la façon inséparable dont il mène sa vie avec ses deux amis.

- Pourquoi je déconnerai ? justement nous avons envisagés de changer l’ameublement de notre chambre avec un seul grand lit et du coup nous pourrions réaménager celle là en en rajoutant un, le deuxième restera dans la nôtre et le dernier ira dans celle de Louis, comme ça tout trouvera sa place.
- Tu viendrais squatter chez moi du coup ?
- A l’occasion pourquoi pas, ou Daniel avec Louis.
- Pourquoi eux deux en particulier ?
- Parce qu’ils se kiffes déjà grave ! Hi ! Hi !

Lee ne rate pas l’occasion trop belle d’envoyer une vanne au petit blond qui le sciera toujours avec son franc parler, qui cette fois encore le laisse sans voix.

- Pourquoi cela serait toi qui viendrait coucher dans ma chambre et pas Ralphy ?
- Parce que Ralphy sera avec Marc pardi !

Une quinte de toux vient l’interrompre et leurs regards convergent vers Marc qui est devenu rouge pivoine en ne s’attendant certes pas à cette réponse.

Kai ne s’arrête pas pour autant dans ses explications, car bien décider à dire ce qu’il a à dire pour bien mettre les pendules à l’heure avec le blaireau, blaireau qu’il kiffe chaque jour d’avantage au point d’en faire une fixette et de ne plus voir que lui jusque dans son sommeil.

- De plus je suis sûr que tu en as envie au moins autant que moi.
- Tu te fais des films là, va te falloir aller consulter !!

Marc voit de suite le visage déjà naturellement blanc de Kai devenir crayeux, il comprend alors que son copain reçoit sans doute la première rebuffade de sa vie.

Il en aurait presque envie de rire si ce n’est la façon dont Kai leur tourne le dos, pour s’en retourner dans sa chambre en claquant la porte de façon montrant bien son désarroi.

- Qu’est-ce qu’il lui prend ?
- Je pense que c’est le premier refus du genre qu’il se prend en face si tu veux tout savoir.
- Il s’attendait à quoi donc ? que je baisse mon pantalon devant lui en lui disant qu’il pouvait entrer quand il voulait ? ces choses là se décident à deux il me semble, pas juste avec l’assurance d’être irrésistible et qu’on ne te refusera rien.

Marc se pince les lèvres en essayant de déchiffrer les mimiques de Lee, mimiques qui lui font se poser des questions.

- Mais tu l’apprécie déjà beaucoup, pas vrai ?
- Et alors même si s'était le cas ? cela n’a rien à voir, il va lui falloir apprendre à dire les choses convenablement et non pas comme si le monde ne tournait qu’autour de lui.

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Petite leçon de savoir vivre : il en faut, de temps en temps!

[laurentdu51100]

Chapitre 028 : « Rentrée universitaire. »

« Dimanche matin. »

Lee se réveil en s’étirant d’aise, il a étonnamment bien dormi pour une première nuit dans un nouvel environnement et c’est d’un mouvement énergique, qu’il met les pieds au sol en se levant d’un bond souple.

Un nouvel étirement lui amène un soupire de bien être, enfilant dans la foulée une robe de chambre légère car la canicule est encore bien présente et se fait durement ressentir à la longue.

Pourtant l’idée ne lui viendrait pas de se présenter en sous vêtement devant les autres locataires, n’ayant absolument pas l’idée à ce à quoi il doit s’attendre d’ici pas longtemps.

Il prend le temps de refaire son lit, avant de se présenter dans l’immense pièce à vivre où Charles l’accueil chaleureusement.

- Bien dormi ? viens t’assoir, pour une fois que je ne prendrais pas mon petit-déjeuner tout seul.
- Les autres dorment encore ?
- N’oublie pas que c’est dimanche, déjà qu’en semaine ce n’est pas de la tarte pour les faire se levés.

Charles fait seulement attention à ce moment précis des vêtements que Lee a sur le dos.

- Tu n’as pas trop chaud avec ça ? il fait déjà vingt-cinq degrés dans l’appartement

Du coup Lee détail son ami qui n’est lui vêtu que d’un marcel à larges mailles et d’un caleçon ample, revoyant alors à la baisse ses préjugés sur la question.

- Je ne savais pas trop quoi mettre le matin pour me présenter devant vous.
- Bah ! Tu vas vite te faire à notre vie en communauté, je t’avouerai que cela ne fait pas longtemps que je privilégie le confort au qu’en dira-ton, mais comment dire… j’ai été mis devant le fait accomplie et ma fois cela n’est pas plus mal, de plus on a droit au spectacle qui vaut son pesant de cacahouètes ! Hi ! Hi !

Pas le temps de donner plus d’explications, ni d’en demander, que le dis « spectacle » se présente à eux comme à son habitude et sans filtres, faisant avaler de travers et recracher la gorgée de café que Lee venait tout juste de prendre en bouche.

Les trois inséparables viennent vers eux avec juste un petit slip moulant des plus minimaliste, dont l’un semble bien en peine pour ne pas recracher ce qu’il contient du fait que le dis contenu se trouve dans une forme dite olympique, mais qui n’a rien à voir avec les olympiades.

Louis arrive à son tour et Lee remarque immédiatement où va directement son regard, se demandant bien la raison de cette lueur soudaine d’espoir qui brille dans ses yeux.

Il se rappelle la conversation de la veille d’avec Marc et du coup s’en amuse ouvertement.

- He bien Louis qu’est-ce qui t’arrive, à te voir on croirait que tu t’apprête à repasser un bon moment avec tes trois petits copains.
- Qu’il dit le gars qui n’a rien d’autre à dire qu’à répéter ce qu’il a entendu sans en connaitre le vrai du faux.
- Pour l’instant tout ce qu’il voit le gars, c’est apparemment le même genre de situation qui a value cette fameuse nuit que Louis semble avoir envie de répéter.

Daniel et Ralphy restent muets et viennent s’assoir chacun d’un côté de Louis, tandis que le petit blond va direct sur les genoux de Lee en lui faisant face et en s’appuyant suffisamment pour que ce dernier ressente bien la dureté de la chose rouler sur son ventre.

Les yeux de Kai viennent prendre ceux de Lee en otage, un sourire à la fois sentimental et carnassier ourle ses lèvres, alors qu’il prend une voix toute sucrée pour lui demander.

- Comment a été ta nuit mon copain ? tu n’as pas trop rêvé de moi ?

Une étrange et soudaine sensation de chaleur aux joues désarme complètement Lee alors qu’il cherchait de quoi répondre, se sentant d’un coup complètement perdu à ne plus savoir comment réagir à ce qui, convenant le, n’est pas ce qu’on qualifierait de banale.

Pourtant quelqu’un lui vient en aide et ce quelqu’un rabroue ouvertement et vertement le petit blond.

- Ça suffit comme ça Kai !! Tu ne peux pas faire ce qui te passe par la tête sans penser que tu n’es pas tout seul, à l’avenir arrange toi pour soulager ta tension matinale avant de te présenter devant tout le monde et nous ne nous en porterons tous que mieux. Nous allons devoir vivre ensemble durant plusieurs années et j’estime qu’un minima de sens pudique doit rester de mise, nous ne sommes plus que tout les trois maintenant, il faut penser aussi aux autres qui n’ont pas l’habitude de tes levées de drapeaux autant que nous qui n’y faisons plus attention depuis longtemps.

Alors que Charles hoche la tête en montrant son accord, Kai n’en continu pas moins à se frotter sur Lee encore quelques secondes, avant de se relever en dévoilant la trace humide d’excitation qui est apparue sur le devant de son sous vêtement durant ce petit frotti improviser.

Pourtant quand son regard croise celui impassible et réprobateur de Daniel, son visage marque alors la honte.

- Pas la peine de te fâcher pour ça, j’ai entendu le message et excusez-moi, mais je dois aller aux toilettes pour… enfin pour me calmer quoi.

Pourtant sa vraie nature reprend vite le dessus, sur la leçon qui n’est pas la première et ne sera sans doute pas non plus la dernière.

Il se place de profil pour bien montrer de quoi il parle et s’adresse ensuite à Lee d’une petite voix cajoleuse, alors que ses yeux pétillent d’amusement.

- Tu m’accompagnes ?

Devant la non réponse, il baisse la tête en faisant le malheureux pour se rendre sans ne plus rien dire vers les toilettes, afin très certainement de mettre en œuvre le seul moyen d’apaiser rapidement la « tension » qui est toujours de mise à l’intérieur de son sous vêtement.

- Excusez-le, il finira par s’habituer.
- Ou alors ce sera nous autres qui le ferons ! Hi ! Hi ! J’avoue que pour ma part cela ne me dérange pas plus que ça et d’ailleurs maintenant que j’y pense, je dois moi aussi allez aux toilettes.

Après ces bonnes paroles, Louis se lève à son tour pour prendre la même direction que Kai et le rejoindre sans plus d’explications devenues au demeurant inutiles.

- Qui m’avait dit que c’était le plus timide de vous trois ?

Charles lève les yeux vers Ralphy qui suit toujours le jeune prince du regard.

- Crois-moi que j’en suis le premier étonner, depuis qu’il vous a rencontré ce n’est plus du tout le même, sans doute un effet d’émulation.

Lee quant à lui se remet juste de ce à quoi il a été acteur, sans trouver la force ni d’ailleurs l’envie de repousser le blondinet durant toute la durée du contact physique qui ne l’a pas laissé insensible loin de là et du coup il est bien content d’avoir cette robe de chambre qui le cache à la vue des autres.

- Il n’est quand même pas parti le rejoindre ? si ?
- Va savoir ! Hi ! Hi !

Charles fronce les sourcils à l’idée qui vient de lui passer par la tête, la situation étant suffisamment similaire à celle du mercredi à leurs retours tardifs dans la nuit avec pourtant un tout autre dénouement.

- N’était-ce pas ce qui avait déclenché ce que Marc m’a raconté comme des moments de folies sexuelles, alors pourquoi là maintenant vous n’êtes plus raccord ?

Ralphy jette un bref coup d’œil vers Daniel avant de donner une explication en demi-teinte, n’étant pas près à révéler leur secret.

- Si les « tensions » de Kai étaient les seuls éléments déclencheurs de nos moments de folies comme le dit Marc, dans ce cas nous ne verrions que rarement la lumière du jour.

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Kaï va-t-il se retrouver au...LEE plus vite que prévu? Il y a bien le Muscadet sur lie . Pourquoi pas, alors, un caille sur lie voire un Kaï sur Lee le tout...sur lit? J'ai bien l'impression que ces deux-là ne vont pas manquer de se mesurer ou de mesurer aussi certains organes de manière réciproque.

[laurentdu51100]

Chapitre 029 : « Rentrée universitaire. »

« Une heure environ plus tard, toujours à l’appartement. »

Charles s’installe avec son ordinateur portable et quelques documents, qu’il pose sur la grande table une fois cette dernière débarrassée des restes du petit-déjeuner.

Après quelques manipulations informatiques et un rapide trie des photocopies sorties de l’imprimante, Il fait signe à Marc que c’est le moment de rassembler la troupe, ce que se dernier exécute d’une voix tonitruante.

- Il est demandé à tout le monde de nous rejoindre dans la salle principale, pour une discussion importante !!

Charles s’amuse à les voir arrivés venant de toute part, prit sans doute dans des occupations privées et ce n’est qu’une fois tous assis à attendre la suite, qu’il leurs fait part de la raison de sa demande.

- Plusieurs choses on besoins d’une mise au point en fait, déjà…

Il désigne les trois orphelins du doigt.

- … pour vous trois, voici votre part sur le téléchargement de notre dernier jeu après avoir payer la taxe royale de façon à ce que nos comptes restent anonyme, ce qui évitera que des personnes trop curieuses s’intéressent de trop près à l’état de vos finances.

Daniel tend la main pour prendre la carte bancaire et le relever de compte, il va directement au solde sans s’occuper du reste et pousse un cri de surprise devant la somme qui lui semble énorme.

- Deux-cent-cinquante-mille couronnes !! Wouah… nous voilà riches tout d’un coup !!
- Ce n’est qu’une minuscule avance après seulement quatre jours de ventes, de plus le but de cette réunion est aussi de convenir de la suite à donner, puisqu’il semble s’avérer que l’idée de base plait aux acheteurs.
- Vous avez dû vous faire une fortune depuis que vous créez vos jeux en ligne !!
- Une petite partie a servie pour payer l’appartement.
- Petite ?? mais il doit valoir au bas mot plusieurs millions de couronnes.
- En fait, une quinzaine avec le box du sous-sol.
- Nous allons devenir si riches que ça ?
- Si on s’entend toujours aussi bien, alors c’est bien parti pour en effet.

Ralphy qui écoutait d’une oreille tandis qu’il avait prit le relevé de comptes des mains de Daniel, revient sur la partie sonnante et trébuchante, pour avoir la réponse qui lui manque.

- En partageant avec nous du coup vous allez gagner beaucoup moins, non ?
- Au début très certainement, mais je pense qu’une fois de notoriété publique que le groupe Kai/toon offrira un clip nouveau à chaque jeu en bonus, les ventes alors devraient largement augmenter et c’est sans compter sur ceux qui paieront plusieurs fois le même téléchargement rien que pour le plaisir de vous réécouter à nouveau.

Devant les regards interrogatifs de certains de ses amis, pas encore vraiment au courant de ses dernières modifications lors de l’encodage de son nouveau jeu, il explique alors de manière rapide, mais compréhensible pour tous, le pourquoi de l’obligation de rachat par ceux qui veulent juste avoir une nouvelle fois accès au bonus.

- Wouah !! C’est chiadé ton truc, t’es vraiment un as de l’informatique !
- J’ai aussi pensé à d’autres possibilités pour renforcer nos revenus, cette fois ci elles vous concernent tous les trois en priorité et nous verrons comment partager les rentrées d’argent en y tenant compte.
- Vous ferez de la même façon qu’aujourd’hui, je devine un peu l’idée que tu as eu et ton travail sera tout aussi important que notre prestation à proprement parler.

Kai curieux donne un coup de coude à Daniel.

- Explique ce que tu as compris, je dormirai moins bête cette nuit.
- C’est possible ça ?
- Qui t’as parlé blaireau ?
- Arrêtez vous deux, vous n’allez pas remettre ça comme ce matin !!

Daniel explique alors ce qu’il a comprit des idées de Charles.

- Nous pourrions enregistrés des mini-concerts que Charles et Louis transformeraient en cartoon et qui pourront être téléchargés par nos fans, avec son système chiader d’anticopie ça devrait cartonner grave.
- C’était mon idée en effet, mais pas la seule. Je pensais également à réserver la salle où nous allons enregistré les différents bonus, disons une fois par mois au début pour une représentation VIP sur invitation uniquement et à un prix beaucoup plus rémunérateur, vous resteriez bien entendu masqués pour garder votre anonymat.

Devant l’engouement certain à ses paroles, Charles sourit en calculant mentalement les recettes qu’une fois tout mit bout à bout ils pourraient engrangées.

La somme lui donne à la fois le tournis, mais aussi l’espoir de pouvoir enfin avoir les moyens nécessaires aux financements des recherches technologiques de pointes dont les schémas emplissent de plus en plus sa tête.

Seul Marc est dans la confidence depuis toujours et Charles sait combien son ami peut-être une tombe quand il s’agit de garder un secret.

Il en est là dans ses pensées personnelles, quand du coin de l’œil il capte la grimace que fait Ralphy et du coup se souvient de quoi il était question.

- Quelque chose semble te poser problème Ralphy.
- Non… enfin si, mais…
- Nous sommes tous là pour résoudre les éventuelles difficultés, alors c’est le moment ou jamais de parler, personne ne te tiendra rigueur même si c’est sans intérêt.
- Je pensais juste à cette idée de concerts, jusque là nous faisions de la musique juste pour notre plaisir et celui des enfants de l’orphelinat, mais comment dire… nous restons bien trop limités dans nos compositions musicales.
- Comment cela, explique-toi, je ne vois pas où tu veux en venir.

Voyant que son copain cherche les mots qui vont bien et pour sa part ayant parfaitement compris ou il voulait en venir, c’est Daniel qui donne les explications nécessaires.

- En fait nous sommes naturellement limités par notre nombre, ou plutôt pour être tout à fait exacte par nos instruments.
- Voilà seulement que vous vous en rendez compte ! Hi ! Hi !

Tous se tournent vers "Lee" qui du coup baisse la tête, sa boutade ayant manifestement fait un magnifique floppe auprès de ses amis.

- Très drôle vraiment !!
- N’y fait pas attention, il commence à déteindre sur le nain niveau blagues à deux balles.
- C’est qui le nain ??

Charles soupire d’exaspération, mais aussi il doit bien le reconnaitre d’un certain amusement, se disant qu’en ayant accepté de loger les trois loulous, ils n’avaient jamais envisagé que cela bousculerait à ce point leur petite vie jusque-là des plus tranquille.

- J’aimerais que tout le monde garde son sérieux, surtout quand on parle d’argent et si je comprends bien, votre problème créatif n’est pas le manque d’idées, mais le manque d’un ou de plusieurs instruments.
- C’est exactement ça, nous jouons chacun de deux instruments mais à part, la guitare, la batterie et le clavier, il nous manque un instrument à vent et un bassiste pour jouer ce que nous aimerions réellement. Difficile de composé de nouvelles musiques avec seulement trois instruments, du coup on a déjà fait le tour et cela restera vite insuffisant pour du long terme surtout devant un public.
- Vous êtes prêt à partagés vos gains si vous trouviez un trompettiste et un bassiste ?
- Pourquoi tu demandes ça blaireau, tu te proposes ? je pourrais te payer aussi bien en « nature » si tu veux ! Hi ! Hi !

C’est de Marc que vient la réponse, son cri les surprends tous au point de les faire sursautés.

- He merde… j’avais complètement zappé que "Lee" était lui aussi musicien !!
- Oups… idem pour moi, tu pourrais les rejoindre pour faire un essai et les laissés décidés s’ils t’acceptent ou pas dans leur groupe, je me rappelle maintenant que Marc en parle, que tu es un bon musicien et en plus tu as le look qui va bien avec le leur pour ne pas dénaturer le groupe,
- Où tu as vu ça toi ?

Kai se lève pour faire lever à son tour "Lee" et se positionner à ses côtés face à ses autres copains.

- Vous trouvez qu’il a le look qui va bien vous ?

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Look-look...Bin voyons! un "relookage" est toujours possible mais il faudra le faire "at home" afin de ne pas laisser de traces en s'adressant à l'extérieur, par exemple un esthéticien curieux qui se rappellerait le visage d'un client...et en ferait part à la presse locale.

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Chapitre 030 : « Rentrée universitaire. »

Alors qu’il réitère sa question plusieurs fois devant un auditoire apparemment sourd d’oreille, ne voulant ni le contrarié, ni révéler précisément leurs pensées à ce sujet, Kai commence à s’énerver, ce qui bien entendu amuse Lee-Rim.

- Je ne pense pas que ce soit moi qui dénature le groupe ! Hi ! Hi ! Tes amis n’osent juste pas te dire ce qu’ils en pensent réellement tellement tu as un caractère de vache.

Kai le fusille tout d’abord du regard, avant que son visage n’exprime la peine qu’il ressent à devoir toujours se bagarrer avec celui qui de plus en plus lui fait ressentir un panel de sentiments affectifs jusque-là encore inconnus de lui.

Pourtant il sait bien qu’au départ le tort vient exclusivement de son fait, qui dés les premières paroles l’a baptisé et cela sans raisons explicables, de blaireau, son physique n’ayant absolument rien à voir avec le dit animal.

- Puisqu’il en est ainsi et bien ne te gène surtout pas et tu prends ma place !!

Sitôt ses paroles prononcées, il quitte le salon pour s’enfermer dans sa chambre en claquant la porte, laissant les autres garçons dans l’expectative à chercher à comprendre ce qui vient exactement d’arriver et seul apparemment Daniel s’en inquiète sur le coup, connaissant depuis toujours le caractère entier et surtout ombrageux de son copain, qui de plus ne revient que très rarement en arrière sur une décision qu’il a prise.

- Bravo les gars !! Vous avez gagné le jackpot, sans Kai notre groupe n’a plus lieu d’être, j’espère que vous en avez conscience ?
- Qu’est-ce qui lui a pris aussi ? il n’y aurait que lui qui pourrait se permettre d’envoyer des vannes aux autres ?
- Reconnait qu’entre vous deux cela n’arrête jamais, à se demander si vous ne seriez pas amoureux l’un de l’autre.
- Je ne vois pas ce qui te fait dire un truc pareil ?

Un coup assez violent sur la table les font taire, tous se tournant vers Charles qui visiblement ne supporte plus l’atmosphère actuelle.

« Vlan !! »

- Ça suffit les gars !! Vous allez me faire regretter de vous avoir proposer de vivre avec nous si cela continu !! Il va falloir que chacun mette de l’eau dans son vin sinon je vous le dis, je vais vite y remettre de l’ordre et pas certain que cela plaise à tout le monde ici.

Lee-Rim se sent soudainement viser par les reproches à peine voilés de Charles.

- Je pense que je suis le responsable de tout cela, ne vous inquiétez pas de votre future relation à tous les six et dès demain, je vais chercher un logement pour ne plus vous dérangez.
- De quoi ??

Tous sursautent de cette voix s’exclamant derrière leurs dos, Kai réapparaissant comme par miracle en attrapant au passage la manche de Lee-Rim pour l’entrainer avec lui dans la foulée jusqu’à la chambre de ce dernier, la porte claquant derrière eux en amenant soudainement un silence oppressant.

Les secondes passent jusqu’au moment ou tout semble reprendre vie dans la pièce, Daniel arborant un sourire que les autres ne trouvent pas forcement de circonstance en s’en apercevant.

Marc lui fait un signe de tête signifiant qu’il s’explique, ce que fait Daniel en gardant son sourire.

- J’avoue que j’étais inquiet de la façon dont Kai avait quitté la pièce, ses décisions sont quasiment toujours gravées une bonne fois pour toute dans le marbre une fois qu’il en prend une et j’avoue que je respire bien mieux de ce qui vient de se passer tout de suite, pour qu’il réapparaisse aussi vite c’est assurément qu’il a écouté notre conversation et sa réaction irait dans le sens de sentiments qu’ils ressentiraient l’un pour l’autre.
- Tu crois ? il ne va pas plutôt se battre avec Lee ?

Daniel prend le temps de faire une moue amusée, avant de répondre à Marc qui lui posait la question.

- Hum… cela dépend comment tu vois la chose, j’avoue que je serai tenté de croire que c’est le genre de bagarre que j’aimerais avoir plus souvent.

Cette fois c’est Ralphy qui monte sur ses grands chevaux, ses paroles alors surprennent les autres garçons qui du coup en apprennent un peu plus sur les trois inséparables.

- C’est pourtant toi qui nous limites à une fois par semaines, alors que nous aimerions avec Kai le faire plus souvent, à t’entendre on pourrait croire que c’est l’inverse.
- Ce n’est pas ce que je voulais dire.
- Pourtant c’est ce que j’ai entendu.

Cette fois encore c’est Charles qui n’en peut plus et frappe une nouvelle fois de la paume de la main sur la table, en poussant un profond soupire d’exaspération.

« Vlan !! »

- Pffttt !! Mais ce n’est pas un peu fini, oui !! Il n’y en a pas un pour racheter l’autre dans votre bande ma parole, allez…

D’un signe de mains il leurs demande de déguerpirent.

- … oust !! Allez dans votre chambre pour vous réconciliés, cela nous fera des vacances à nous autres.

Ralphy ne se le fait pas répéter deux fois, que déjà ses yeux luisent d’excitation quand il prend Daniel par la main dans la ferme intention de suivre les ordres de Charles.

Pourtant il n’a pas fait deux pas que déjà il s’arrête et fait marche arrière en entrainant toujours avec lui son copain, attrapant de son autre main Louis qui loin de s’en offusquer bien au contraire, en a un sourire jusqu’aux oreilles en comprenant qu’ils vont "enfin" remettre le couvert, ce qu’il attendait sans oser le leurs demander depuis la première fois.

Marc et Charles suivent des yeux le manège jusqu’au moment ou la porte de leur chambre se referme derrière eux, Marc s’exprimant alors d’une voix hésitante et d’un ton qu’on pourrait qualifier d’envieux visant son copain.

- Louis m’étonnera toujours depuis que nous les avons rencontrés ces trois-là.
- Bah… nous connaissions son penchant pour les garçons, ce n’est pas comme si nous le découvrions aujourd’hui.
- Sans doute oui… mais quand même.
- Honnêtement Marc, tu crois qu’il aurait pu trouver mieux qu’eux ?
- Ce n’est pas là mon propos, juste que je trouve cela très, pour ne pas dire trop rapide et…

Le regard de Marc dévie vers la porte de la chambre de Lee-Rim.

- ...C’est pareil pour celui-là.
- Je trouve que tu vas un peu vite à les mettre ensemble, après tout rien ne prouve qu’ils fassent ce que tu sembles croire.

Des sons leurs arrivant aux oreilles et venant de la chambre où se sont enfermés les trois garçons attirent son regard.

- Tandis que pour eux il n’y a pas le moindre doute, purée qu’est-ce qu’ils se mettent !!
- Pourquoi tu ne les rejoins pas ? de plus je sais que tu en meurs d’envie, alors c’est le moment ou jamais.

Alors qu’il disait cela pour faire marronner son copain, Charles n’en revient pas de le voir faire point par point ce qu’il vient de lui conseiller et il se retrouve bientôt seul perplexe à tendre l’oreille, alors que les sons s’étaient interrompus à l’ouverture de la porte.

Il ne faut pas cinq minutes pour qu’ils reprennent de plus bels avec cette fois un participant de plus, obligeant Charles à se lever pour prendre quelques affaires et descendre plus tôt que prévu jusqu’au box pour travailler dans un silence relatif.

***/***

« Pendant ce temps là dans la chambre de Lee-Rim. »

Le jeune Estrien se laisse trainer de force jusqu’à sa chambre, n’ayant pas eu le réflexe de se défendre devant ce qui l’a surpris au plus haut point par sa rapidité.

Kai le relâche aussi brusquement qu’il l’avait précédemment attrapé au vol, tout en lui donnant une poussée qui le fait s’étaler à plat dos sur le lit.

- Il faut qu’on parle sérieusement avant de faire quelque chose que toi et moi on regrettera à coup surs !!

[KLO7514]

Hé bé, ça se "minettise" de plus en plus chez ces chers petits! On croirait presque des histoires de nénettes en folie...Perso, je n'en reviens pas. Il y en a encore pour longtemps à s'envoyer des "douceurs" de cet acabit?