20-02-2023, 05:39 PM
Tu pourrais aussi embaucher Koen et Frédéric dans une troupe théâtrale. Vocation tardive, mais il pourrait y avoir quelque chose ou quelqu'un qui les y attirerait...
20-02-2023, 05:39 PM
Tu pourrais aussi embaucher Koen et Frédéric dans une troupe théâtrale. Vocation tardive, mais il pourrait y avoir quelque chose ou quelqu'un qui les y attirerait...
20-02-2023, 05:59 PM
(20-02-2023, 05:39 PM)emmanolife a écrit : Tu pourrais aussi embaucher Koen et Frédéric dans une troupe théâtrale. Vocation tardive, mais il pourrait y avoir quelque chose ou quelqu'un qui les y attirerait... Avec Koen et Frédéric, je dois respecter la chronologie et je ne saurais pas à quel moment se situerait ce passage dans une troupe théâtrale. Dans la deuxième partie qui est restée ouverte ? Après leur retour d’Amérique ? Je préférerais utiliser cette idée pour une nouvelle histoire car la répétition d’un spectacle pourrait durer plusieurs mois, alors que les rencontres de ce récit se déroulent toujours sur une période très courte.
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20-02-2023, 10:38 PM
Après ces réflexions fructueuses et avant l’écriture d’un nouveau récit, je continue celui-ci avec un chapitre 3 résolument « touristique » et qui ressemblera beaucoup (trop) aux précédents.
Chapitre 3 - La Grosse Pomme (1) Vendredi 16 juillet 1965, à bord du France Le lendemain matin, au petit déjeuner, Frédéric demanda à Koen : — Tu as passé une bonne soirée ? Tu dormais quand je suis rentré et je n’ai pas voulu te réveiller. — Excellente ! répondit le Néerlandais. L’ami d’Amaury, Pierre, a une belle et longue queue, comme je le pensais après avoir vu la bosse de son slip de bain. — Tu l’as mesurée ? — 17 cm, mais ce n’est qu’une estimation. — Comment as-tu fait pour le convaincre de te la montrer en érection ? — Bah, comme d’habitude, pour mes études scientifiques… — Il t’a cru ? — Non. La réponse de Koen suscita quelques rires. — Alors, continua Frédéric, comment ? — C’est Amaury qui lui a suggéré de me la montrer, pour me remercier de leur avoir prêté la cabine. Pour compenser, je lui ai montré la mienne. — Vous vous êtes branlés ensemble ? — Non, Dom et moi les avons laissés seuls. Je regrette de ne pas m’être promené sur le pont de seconde classe, il devait y avoir plus de beaux gosses qu’en première. Je me rattraperai au retour. — Je t’ai déjà dit que nous rentrerons en avion, fit Frédéric. — Dommage. Et vous, vous avez passé une bonne soirée avec les musiciens ? — Oui, fit Daniel, nous avons parlé de leurs œuvres, comme prévu. Benjamin nous a joué des extraits d’un nouvel opéra au piano. — Rien d’autre ? Ils ne sont pas gays ? — Être gay ne signifie pas obligatoirement coucher avec tout le monde. Oui, ils sont gays, mais en couple depuis très longtemps. Bon, ils ont insisté et nous n’avons pas voulu les décevoir. — Moi aussi je suis en couple avec Frédéric, cela ne m’empêche pas de coucher avec tout le monde. — Tu ne te lasses jamais ? — Non, pourquoi ? — Hier soir, continua Daniel, nous avons pensé que le libertinage devenait banal. — Vous réfléchissez trop, le sexe doit être spontané, comme un instinct animal. L’homme n’est qu’un animal. — Tu préfères la quantité à la qualité ? — Exact, avons-nous le temps ce matin ? — Non, dit Dominique, nous devons préparer nos bagages. Vendredi 16 juillet 1965, New York, NY Après avoir fermé leurs valises, nos quatre voyageurs sortirent sur le pont pour l’entrée dans le port de New York vers 9 heures du matin. — Magnifique, dit Dominique, même si je l’ai vue en photo des dizaines de fois, passer à côté de la Statue de la Liberté me donne des frissons. Et les gratte-ciels de Manhattan se profilent derrière. — Pourtant, nous avons la tour Bel-Air à Lausanne, dit Frédéric en riant, elle est presque aussi haute. — Cette île, demanda Koen, c’est Ellis Island ? Où les immigrants étaient accueillis ? — Je pense, dit Daniel en consultant son guide touristique. — J’ai lu qu’on leur contrôlait la bite en arrivant. Feront-ils la même chose avec nous ? — Ce serait plutôt une fouille au corps pour voir si tu n’as rien caché dans ton rectum, dit Frédéric. Ça te ferait plaisir ? — Si le douanier est sexy, pourquoi pas ? — Je ne te conseille pas, réponds correctement à leurs questions, et j’espère que tu n’importes pas de gouda, c’est interdit, même caché dans ton cul. Le bateau accosta. Une fois la passerelle mise en place, les passagers de première classe sortirent les premiers. L’attente ne fut pas trop longue, une demi-heure, et ils passèrent les contrôles de police sans encombre malgré les fonctionnaires tatillons. Ils retrouvèrent ensuite leurs bagages, chargés sur un chariot poussé par un porteur en uniforme. Seul incident, un douanier sexy demanda à Koen d’ouvrir sa valise pour la fouiller, étalant ses slips à la vue de tous. Comme il ne trouva pas de gouda, il renonça à la fouille au corps. Il eut quand même un sourire narquois en voyant les nombreuses boîtes de préservatifs. — Nous en fabriquons aussi, de très bonne qualité, dit-il en riant. Après la douane, une rangée de chauffeurs attendaient leurs clients, portant un carton avec leurs noms. Urbain était aussi là, avec Séverin, le photographe, qui immortalisa leur arrivée. Leur tenue, jean et chemisette bariolée au col ouvert, contrastait avec les complets noirs des autres chauffeurs. Par plaisanterie, Urbain avait aussi noté le nom des arrivants sur un papier. — Bienvenue aux États-Unis, Messieurs, dit-il, vous avez fait bon voyage ? — Excellent ! dit Koen. Nous avons rencontré des jeunes gens très charmants et ouverts sur le bateau, et vous ? — Difficile de baiser avec le steward ou le pilote dans l’avion. Suivis par le porteur et leurs bagages, ils sortirent du terminal et découvrirent un imposant minibus noir, aux vitres teintées, avec un discret logo de l’entreprise de la famille de Frédéric sur les portes avant. — Voilà notre véhicule, dit Urbain, flambant neuf. Tous les papiers sont en règle, nous avons la traduction officielle de nos permis de conduire. — Ce n’est pas exactement celui que je m’imaginais, dit Dom, j’aurais plutôt vu un minibus Volkswagen déglingué et recouvert de dessins de fleurs. — On ne le lavera pas pendant tout le voyage, il sera recouvert par la poussière du désert et plus discret lorsque nous serons sur la côte ouest. Euh, Dominique, tu as changé de look, tu ne te sens plus une femme ? — Cela dépend, aujourd’hui c’était surtout pour éviter les ennuis à la douane. Et à l’auberge je pense que les chambres ne sont pas mixtes. Le porteur chargea les valises dans le minibus, Frédéric le paya, n’oubliant pas un généreux pourboire, comme c’était l’habitude, puis il monta à l’avant, à côté du chauffeur. Il prit une brochure avec le plan de la ville et l’étudia, Urbain avait noté leur position. — Je te laisse me guider, dit Urbain, j’ai déjà un peu l’habitude puisque nous sommes allés chercher le minibus hier soir, nous avons dormi dans un motel et nous avons trouvé le port ce matin. Nous allons où ? — West Side YMCA, 5 West 63rd Street. Ce n’est pas loin d’ici, nous sommes à la 54ème rue et c’est à la 63ème, à côté de Central Park. Ils trouvèrent rapidement l’auberge, un bâtiment aux formes bizarres, avec des fenêtres en ogive, on aurait dit une sorte de château. Urbain gara le minibus devant l’entrée monumentale. Pas de portier, ils durent décharger eux-mêmes leurs valises. Deux hommes les regardaient faire en souriant. L’un des deux leur dit en français après quelques instants : — Je pense que vous vous êtes trompés, ce n’est pas le Ritz-Carlton ici.
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21-02-2023, 11:56 AM
Bonjour mon cher Daniel,
belle suite dans la continuité du récit. Koen est un inlassable "baiseur", il ne peut s'empêcher de profiter de toutes les opportunités pour découvrir d'autres bites et de coucher avec leurs propriétaires. Une arrivée à NY en passant à côté de la statue de la Liberté. C'est un classique mais ça reste quand même un beau souvenir! La visite des États-Unis débute par l'arrivée à Manhattan à proximité de Central Park. Merci Daniel pour cette suite. Je t'embrasse! Philou
21-02-2023, 12:36 PM
(21-02-2023, 11:56 AM)Philou0033 a écrit : Bonjour mon cher Daniel, Bonjour mon cher @Philou0033 et merci pour ton commentaire. Oui, Koen est un « baiseur » inlassable qui ne se pose pas trop de questions, peut-être veut-il rappeler à l’auteur qu’une suite de rapports sexuels sans liens affectifs est tout à fait normale (pour lui, en tout cas). Je ne vais pas le priver à New York, il va découvrir d’autres bites, déjà un indice à la fin de cet épisode. Je réserve maintenant une approche plus sensuelle de la sexualité à un autre récit à venir, je pense que c’est la meilleure solution pour ne plus parler de mes états d’âme après chaque publication. Je répondrai évidemment toujours aux critiques, qu'elles soient négatives ou positives. Je t’embrasse. Daniel
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23-02-2023, 09:47 PM
Je me permets de vous signaler mon nouveau récit, vous le trouverez ici :
Au théâtre ce soir
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Chapitre 3 - La Grosse Pomme (2)
Vendredi 16 juillet 1965, New York, NY Frédéric regarda le voucher qu’il tenait à la main, puis l’enseigne à côté de l’entrée, et dit : — Non, nous sommes au bon endroit : West Side YMCA. — Excusez-moi, fit l’homme, avec un tel véhicule je pensais que vous étiez riches. — Nous aurions effectivement les moyens de nous offrir un hôtel plus luxueux, c’est une lubie de mon ami d’avoir choisi cette auberge. — Il est jeune chrétien ? — Non. — Vous êtes européens ? — Oui, nous sommes suisses. — Alors, on va se revoir tout à l’heure, je pense que nous serons dans la même chambre. Tu pourras m’expliquer quelle lubie a eu ton ami. Ils entrèrent dans l’auberge, Séverin avait pris les bagages d’Urbain qui allait garer le minibus dans un parking. En attendant leur tour à la réception, Koen demanda à Frédéric : — Il parlait français ? — Oui, pourquoi ? — Je n’ai rien compris. — Ce sont des Québécois, j’avais aussi un peu de peine à le suivre, à cause de son accent. — Et que t’a-t-il dit ? — Que tu avais eu une drôle d’idée de nous faire dormir ici. Le comptoir se libéra et Frédéric enregistra le groupe, procédure compliquée qui nécessita beaucoup de paperasse et la vérification minutieuse du voucher par le manager on duty, jeune homme mince et plutôt séduisant malgré son costume strict, contrastant avec le col ouvert et la cravate desserrée du réceptionniste. Ils prirent ensuite l’ascenseur jusqu’au quatrième étage, retrouvant les deux Québécois dans la chambre. Celle-ci avait un petit réduit fermé à clef à l’entrée pour y déposer les bagages ; un lavabo ; une seconde porte et huit lits, quatre de chaque côté ; une fenêtre au fond. Il n’y avait ni douche, ni toilettes. — Bienvenue à New York ! dit l’homme qui avait parlé à Frédéric, on nous avait prévenus que nous ne serions pas seuls. Le vol a été bon ? — Nous sommes arrivés sur le paquebot France, dit Dominique, les cabines de première sont bien plus confortables que cette chambre. — J’avais raison, vous devez être pleins aux as. Alors, pourquoi cette auberge ? — J’ose à peine vous le dire, il parait qu’il y a une piscine dans laquelle on se baigne nu. — C’est exact, mais c’est réservé aux hommes, ce n’est pas ici que vous trouverez une blonde. — Le français n’est pas la langue maternelle de Koen, expliqua Frédéric, il a un peu de peine à vous comprendre, je vais donc traduire. Koen, ils désireraient savoir pourquoi tu tenais absolument à visiter cette piscine. — Volontiers, dit celui-ci, je suis journaliste, amateur je le précise, ces piscines naturistes vont bientôt disparaître. Je voulais faire un reportage. — Il faudra demander l’autorisation, je pense, dit l’autre Canadien. Quel journal peut bien s’intéresser à ce sujet assez particulier ? — Un journal destiné aux homosexuels. Koen avait une fois de plus mis les pieds dans le plat en révélant leur orientation sexuelle, c’est d’ailleurs pour cela que Frédéric lui avait cédé la parole. — OK, je comprends. Six hommes sans une seule femme, je m’en serais douté. — Dominique est une femme trans, continua Koen, elle met parfois des habits féminins. — Décidément, vous êtes bizarres les Suisses, traverser l’Atlantique pour mater des hommes nus… Il est vrai que l’YMCA a souvent été un point de rencontre pour les homosexuels. — Nous ne venons pas que pour cela, dit Daniel, nous restons plusieurs semaines en Amérique et nous allons traverser tout le continent. — Allez à la piscine vers 3 heures l’après-midi, c’est à ce moment-là que les étudiants d’un camp de vacances viennent apprendre à nager, une partie du bassin leur est réservée. — Nous nous sommes baignés hier à ce moment-là, fit l’autre Québécois en riant, cela valait le détour, il semble que nous ayons certains… points communs. Quelle impolitesse, nous ne nous somme pas présentés. Je m’appelle Alexis. — Et moi Robert. Nous sommes cheminots sur la ligne Montréal/Deux Montagnes, je suis conducteur et mon ami est contrôleur. Les Suisses se présentèrent également et ils se serrèrent la main. — Vous venez manger un morceau avec nous ? demanda ensuite Alexis. — Volontiers, dit Dom, que nous proposez-vous ? — Vous devez être gavés de foie gras et de langoustines, que diriez-vous de restauration rapide ? Vous avez le choix : McDonald’s, Burger King, Kentucky Fried Chicken, Pizza Hut. Dom proposa le KFC et les autres acquiescèrent. Ils attendirent le retour d’Urbain puis marchèrent une quinzaine de minutes jusqu’au restaurant le plus proche, les yeux rivés vers le ciel, impressionnés par les buildings qui les écrasaient. Séverin photographiait sans répit les immeubles les plus intéressants du point de vue architectural. — Tu as pris assez de pellicule ? lui demanda Daniel. — Pas de souci, j’en rachèterai, nous sommes dans la patrie de Kodak. Au KFC, Alexis les aida à faire leur choix parmi les multiples menus et il se retrouvèrent chacun avec un plateau couvert de portions XXL de frites et de poulet, ainsi qu’un gobelet rempli de glace et de Pepsi. Ils prirent ensuite des cookies pour le dessert. — C’est mal parti, dit Dom. Combien de kilos en plus au retour ? — Ici vous n’aurez que des livres en plus. Ils veulent introduire le système métrique chez nous, mais ça prendra des années pour s’habituer. — Et pour les longueurs ? demanda Koen qui s’habituait à l’accent québécois. — Des pouces, des pieds. — 16 cm, ça fait combien de pouces ? Daniel sortit son guide touristique, regarda la table de conversion et calcula : — Un pouce fait 2,54 cm ; 16 cm c’est un peu plus de 6 pouces. — C’est la longueur de ta bizoune ? demanda Robert. — Je ne connais pas ce mot, mais, si je devine, la mienne fait entre 6 et 7 pouces, et les vôtres ? Les deux Canadiens éclatèrent de rire. — Au temps pour moi, j’ai été trop curieux. Je ne vais pas te dire maintenant. On jouera au docteur pour comparer. — Excellente idée, c’est ma vocation. — Vous venez aussi au Québec durant votre périple ? demanda Alexis. — Nous avons des visas, dit Frédéric, mais nous n’avons pas encore établi l’itinéraire. — On vous laissera notre adresse et notre téléphone, n’hésitez pas à nous contacter. On vous fera visiter la région. — On pourrait même déjà fixer une date, dit Robert, cela permettra éventuellement de modifier nos horaires de travail pour vous accueillir. — C’est très sympathique de votre part, nous nous connaissons à peine. — Nous avons quelques jours pour faire connaissance, il semble que Koen a très envie d’en savoir plus sur une certaine partie de notre anatomie. Ils firent ensuite une promenade digestive dans Central Park, le temps était beau, pas trop chaud. Koen était impatient de rentrer à l’auberge pour comparer.
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01-03-2023, 09:38 PM
Bonsoir mon cher Daniel,
Voilà que nos amis font la connaissance de deux canadiens, plus précisément de deux québécois ! Ils vont être logés dans la même chambre. Les échangent sont assez franc et Koen se présente comme étant journaliste amateur qui fait un reportage sur les piscines ouvertes au naturisme! La conversation va bon train et on parle à demi-mot de longueur de "bizoune" ! Il est évident que ça promet pour la suite. Nous saurons si les deux québécois sont gays ou pas. Merci Daniel pour cette suite. Je t'embrasse! Philou
01-03-2023, 10:09 PM
(01-03-2023, 09:38 PM)Philou0033 a écrit : Bonsoir mon cher Daniel, Bonsoir mon cher @Philou0033 et merci pour ton commentaire. Je continue ce récit « touristique » sur le même principe que jusqu’à présent avec des rencontres successives et cette fois ce sont des Québécois. Ce n’est pas encore sûr que Koen ait l’autorisation de faire son reportage, mais on peut trouver des photos de ces piscines naturistes aux États-Unis. D’après une recherche rapide, c’était obligatoire à l’YMCA jusqu’en 1965, soit l’année où se déroule ce récit. J’imagine que les étudiants, comme ceux que j’ai mentionnés, n’avaient pas vraiment le choix, alors que le naturisme chez nous est volontaire. Koen va devoir modifier ses unités de mesure, mais je pense qu’il s’adaptera sans aucun problème pour faire les conversions. Je t’embrasse. Daniel
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J’ai fait une petite modification dans l’épisode précédent : ce ne sont plus les étudiants d’une école voisine qui viennent à la piscine, mais plutôt ceux d’un camp de vacances, j’avais oublié que c’était la période des vacances scolaires. Il va de soi que tous ces jeunes gens ont l’âge minimum (et maximum) requis pour figurer dans les récits de ce site.
Chapitre 3 - La Grosse Pomme (3) Vendredi 16 juillet 1965, New York, NY Dans le parc, ils passèrent à côté d’un groupe de hippies, assis dans l’herbe autour d’un guitariste et fumant un joint. Par terre, trois pancartes, l’une avec l’emblème « Peace and Love », les deux autres avec les inscriptions « Non à la guerre du Vietnam » et « Légalisez le LSD ». Un homme leur donna des tracts ronéotypés les invitant à participer à une manifestation pour la paix. — Vous prenez aussi de la drogue ? demanda Robert. — Non, fit Koen, pourquoi en prendrions-nous ? — Vous me faites penser à des hippies, mais des hippies bourgeois et bien élevés, pas très authentiques, profitant de l’argent de papa pour se donner un frisson de liberté. — Tu as raison, fit Frédéric en riant, notre seule drogue est le sexe. — Tu oublies l’alcool, ajouta Dominique. — Et vous, demanda Koen, vous vous droguez ? — Non, nous tenons à notre job, répondit Robert, ils font des contrôles à l’improviste à la compagnie de chemin de fer. — Comment font-ils ces contrôles ? — On doit faire pipi dans un bocal, sous les yeux d’un infirmier. — Je suis sûr que Koen rêvait de faire ce métier quand il était petit, dit Frédéric, au lieu d’être conducteur de locomotive comme tous les garçons. Au bout d’un quart d’heure, Koen fit remarquer qu’ils marchaient dans un parc alors qu’ils auraient des choses bien plus intéressantes à faire dans cette ville. — Qu’aimerais-tu faire ? lui demanda Daniel. — Aller à l’auberge pour voir la piscine. — Tout aussi banal que de se promener dans un parc. Dom et moi désirons visiter le MoMA, le musée d’art moderne. Tu viens avec nous ? — Bof, l’art moderne, les bites stylisées et bariolées. Je préfère les représentations plus réalistes, je suis resté bloqué aux antiquités grecques. — Je viens avec vous, dit Frédéric. — Nous, dit Alexis, nous avons déjà vu les jeunes hier à l’auberge, nous préférons, comment dire, des hommes plus âgés et qu’on peut toucher. Nous allons visiter d’autres bains très connus, lieu de rencontre pour les homosexuels. — Ça m’intéresserait aussi, dit Koen. — Je ne savais pas que tu avais un don d’ubiquité, fit Frédéric, mais, avec tous les dons que tu as, cela ne m’étonnerait pas. — On te racontera, dit Alexis, tu pourras y aller demain si ça te tente. — Je ne vais pas te laisser tomber, dit Séverin à Koen, nous verrons si nos cartes de presse nous ouvrent des portes. Urbain préféra accompagner les Canadiens. — Ton ami te laisse baisouiller sans lui ? lui demanda Richard. — Pas de souci, et vous ? Vous sortez toujours ensemble ? — Oui, nous préférons partager ces découvertes, ce qui n’exclut pas des échanges de partenaires. Arrivés à l’auberge, Koen et Séverin présentèrent leurs cartes de presse au manager on duty, celui-ci eut l’air intéressé, il leur demanda pour quel journal ils désiraient faire un reportage. Ils jouèrent cartes sur table et lui montrèrent un exemplaire du Ring. — Dommage que je ne comprenne pas l’allemand, dit l’employé, cela me semble passionnant. La liberté de la presse est très importante chez nous, vous devez seulement vous engager à envoyer un exemplaire de la publication à la direction. Je vais vous faire signer un papier. Koen remplit et signa le formulaire sans lire les deux pages de petits caractères, il y avait de fortes chances qu’aucun article ne parût jamais. Le manager leur donna une copie puis ajouta : — Je vous demanderais de ne pas prendre de photos en gros plan, à moins qu’on vous le demande, et de ne pas insister si quelqu’un refuse. Je vais venir avec vous pour vous donner des explications, c’est calme cet après-midi et cela me donnera l’occasion de faire un tour à la piscine. Et d’y mater les garçons, pensa Séverin. Ils passèrent dans leur chambre chercher leur matériel : le photographe mit son boitier, un téléobjectif et d’autres optiques dans une sacoche ; Koen prit un carnet pour y noter ses observations et se donner l’air d’être un journaliste. Le manager les attendait à l’entrée de la piscine. Il leur présenta un homme dans la cinquantaine, musclé malgré un début d’embonpoint, vêtu d’un tee-shirt et de shorts blancs. — Voici Luke, dit le manager, c’est lui qui est le responsable de la piscine. Le maitre-nageur leur broya les mains. — Bonjour messieurs, vous pouvez m’appeler par mon prénom. Je pense que Matthew vous a expliqué les règles concernant les photos. — Oui, il l’a fait, dit Koen. — Il y a encore une autre règle : il faut être nu pour entrer, enfin seulement les hommes car les femmes peuvent mettre un maillot de bain. — Je pensais que ce n’était pas mixte. — Les idées évoluent et même les hommes devront aussi en mettre un prochainement. Aujourd’hui, les jeunes qui ont passé leur camp de vacances ici ont la compétition finale. Comme ils habitent pour la plupart dans la région, leurs mères sont venues pour les encourager et voir si leurs zizis s’étaient bien développés. — Nous devrons aussi être nus ? s’inquiéta Koen. — Bien sûr ! Tu ne te déshabilles jamais devant ta petite amie ? — Tu pourrais faire une exception pour eux, dit le manager au maitre-nageur, je pense qu’il n’a pas de petite amie. — Non, le règlement est strict, seul le personnel peut être habillé. Mais si tu veux être solidaire avec eux, tu peux enlever ton costard. Séverin eut l’impression que Luke avait fait un clin d’œil à son collègue. Celui-ci soupira et conduisit les deux Européens au vestiaire, une salle avec des armoires grillagées vétustes, qui pouvaient se fermer avec une clef accrochée à un bracelet. Luke les suivit accompagné d’un autre maitre-nageur, un nommé Jeffrey. Koen commença à se déshabiller et à accrocher ses habits, tout en disant à Matthew : — Cela ne nous dérange pas du tout si vous vous dénudez aussi. — Je m’en doute, lorsqu’on est pseudo-journaliste dans un magazine gay. Je crains juste de perdre un peu de mon autorité si Luke et les autres maitres-nageurs me voient à poil. — Vous avez une trop petite bite ?
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13-03-2023, 11:59 AM
Bonjour mon cher Daniel.
Une suite qui m'a fait sourire. Des traits d'humour comme tu en as l'habitude. Une balade dans le parc qui semble fort ennuyeuse pour certains. Les promeneurs se séparent et vont faire d'autres activités. Koen est donc bien tombé, il va pouvoir observer les jeunes vacanciers à la piscine de l'auberge. Palabre entre les membres du personnel pour savoir si les deux pseudo-journalistes devaient être eux aussi nus ou pas. Koen n'a rien à cacher, il se dévêt sans souci. Il me tarde de lire la suite! Je t'embrasse! Philou (13-03-2023, 11:59 AM)Philou0033 a écrit : Bonjour mon cher Daniel. Bonjour mon cher @Philou0033 et merci pour ton commentaire. Je suis toujours en mode « comédie » pour ce récit. Koen n’a pas vraiment le choix s’il veut entrer dans la piscine, ce n’est pas la première fois qu’il se déshabille dans ce récit, ni la dernière… Je pense que le manager a deviné qu’ils n’étaient pas de vrais journalistes et qu’ils voulaient mater les vacanciers, ou surtout les photographier. À cette époque, internet n’existait pas encore et ce ne devait pas être facile de trouver des photos d’hommes nus, contrairement à l’époque actuelle. Je ne sais pas si un magazine confidentiel pour homosexuels osait, à ce moment-là, publier des nus. Le manager et le maitre-nageur se sont certainement mis d’accord pour forcer les deux curieux à se dénuder, peut-être pour une raison que j’ai déjà souvent évoquée et qui reviendra également très souvent dans le contexte des États-Unis de cette époque. Je t’embrasse. Daniel
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13-03-2023, 11:20 PM
NDA Petite correction dans l’épisode précédent : Luke, le maitre-nageur, les suit au vestiaire, accompagné d’un collègue, un nommé Jeffrey.
Chapitre 3 - La Grosse Pomme (4) Vendredi 16 juillet 1965, New York, NY Séverin fut surpris par la question impertinente de Koen, il ne le connaissait pas assez pour savoir que c’était habituel pour lui de poser ce genre de questions. — C’est justement pour cela que je désire voir Matthew à poil, intervint Luke, j’ai fait un pari avec mon collègue Jeffrey. — Et qu’avez-vous parié ? demanda Koen. — Qu’il en avait une petite. — Comment définissez-vous une petite bite et une grosse bite ? — À l’œil, j’en vois toute la journée. — Ce n’est pas très scientifique. Je viens d’inventer une nouvelle formule, que je vais appeler l’indice K. On mesure la longueur et la circonférence au repos, puis en érection, on additionne les quatre valeurs, on regarde ensuite si le résultat est au-dessous ou au-dessus de la moyenne. Je dois encore réfléchir s’il faut une pondération entre la longueur et la circonférence, entre le repos et l’érection. — Cela me paraît assez compliqué, dit Jeffrey, je retiens qu’il faut avoir une érection. — Ce n’est pas un problème, le sujet d’étude peut se masturber. — Ouais, mais pas ici, fit Luke, le règlement est strict : pas de branlettes à la piscine, et pas dans les vestiaires non plus puisqu’il n’y a pas de cabines. — Et si quelqu’un a une érection incontrôlée ? demanda Koen. — Je ferme les yeux. — Dis plutôt que tu les ouvre, rétorqua Jeffrey. — Exact, bon, assez bavardé, désapez-vous. Je suis aussi curieux de voir des bites européennes. Koen était déjà en slip, il le baissa et présenta son pénis au maitre-nageur en disant : — Voilà, elle vous plaît ? — Ouais, en fait si je voulais la voir c’est parce que je pensais que tu avais toujours la peau sur le gland et je ne me suis pas trompé. Luke prit le pénis dans sa main et fit coulisser le prépuce plusieurs fois. — C’est rare, ici tout le monde est circoncis, dit Jeffrey en touchant à son tour la bite de Koen. — Je sais, répondit Koen, je m’attends à ce qu’on me fasse la remarque sans arrêt pendant mon séjour aux États-Unis. — Si ça te dérange, tu peux te faire couper, fit Luke, je te donnerai l’adresse d’une clinique où j’ai un ami qui travaille, dis-lui que tu viens de ma part, il te fera un rabais. — Je n’y tiens pas du tout et nous avons aussi des bons médecins en Europe. Je vais bander si vous continuez à me tripoter et vous avez dit que c’est interdit. — Ouais, on peut faire des exceptions pour les touristes qui ne connaissent pas les usages locaux et elle est déjà dure. Passons à Matthew, qu’attends-tu ? De guerre lasse, le manager enleva son complet, sa chemise puis ses sous-vêtements. Il était maigre et avait une très longue queue avec un petit gland pointu. — Shit ! fit Luke, j’ai perdu mon pari, même sans calculer ton indice K. — Quel gage avez-vous convenu pour celui qui perd le pari ? demanda Séverin. — Il doit montrer sa bite à Matthew. — Comment savez-vous qu’il apprécie de voir des bites ? — Il ne serait pas venu avec vous, il serait resté dans son bureau pour faire les mots croisés du New York Times, sa principale occupation. Luke regarda que personne ne vînt, puis il baissa rapidement son short, dégageant sa queue courte et massive, avant de le remonter. — Tu es content ? demanda-t-il ensuite à Jeffrey, j’ai rempli les termes du pari ? — Tu devrais plutôt questionner Matthew, savoir si lui est content. — Oui, répondit celui-ci, je suis très satisfait. — Bon, alors fais ta visite touristique avec tes clients, dit Luke, les trésors cachés de Manhattan. — Attendez, fit Koen, le client est roi, dit-on. — Ouais, on nous raconte ça aux cours de marketing, que désire Sa Majesté ? — Si ça ne vous dérange pas, j’aimerais aussi voir la queue de votre collègue. — Tu ne serais pas un peu pédé sur les bords ? — Et vous ? fit Koen, vexé par la remarque, il me semble que c’est vous qui avez joué avec ma bite et pas l’inverse. — Ne t’offusque pas, dit Jeffrey en riant, on est tous pédés dans cette piscine. Qui d’autre accepterait de voir des hommes nus toute la journée en étant si mal payé ? Il baissa aussi son short, à la plus grande joie de Koen. Les deux maitres-nageurs retournèrent ensuite surveiller les baigneurs. Séverin, qui avait mis une pellicule noir-blanc très sensible dans son appareil, demanda s’il pourrait photographier Matthew dans le vestiaire, la lumière qui provenait d’un vasistas lui semblant parfaite pour éclairer le corps nu devant un arrière-plan sombre. Celui-ci refusa et c’est finalement Koen qui dut poser en maugréant, la bite toujours décalottée et bandée. Pendant ce temps, deux jeunes gens étaient entrés et regardaient la pose avec intérêt. L’un des deux, un Noir, dit à l’autre, un Blanc : — Je t’avais bien dit, Dennis, qu’on pouvait se branler en cachette dans le vestiaire. — Tu avais raison, Gary, mais eux ils ne le font même pas en cachette. Matthew, qui les avait entendus, se rapprocha. — Je suis le manager, dit-il, c’est formellement interdit de se masturber ici sous peine d’être expulsé. — Mais, Monsieur, objecta Dennis, pourquoi lui il a le droit de bander ? — Ce sont des journalistes qui ont une autorisation spéciale de… euh, de faire des photos et des interviews. — Ils pourraient aussi nous interviewer et nous photographier à poil, fit Gary, on ose leur demander, Monsieur ? — Bien sûr. Koen, qui avait retrouvé un aspect plus décent, prit son carnet et un crayon. — Bonjour Messieurs, dit-il, je suis grand reporter au journal Der Ring et je fais un reportage au sujet des piscines de l’YMCA. Je serais ravi de vous poser quelques questions et le photographe le sera encore plus de vous immortaliser dans le plus simple appareil. Il leur demanda leurs noms, puis d’où ils venaient. Gary répondit : — Nous habitons la ville de New York, nos parents n’ont pas assez d’argent pour partir en voyage, c’est donc une aubaine qu’il y ait ce camp ici pour nous occuper pendant les vacances. — Et les jeunes de toutes les communautés se rapprochent, ajouta Dennis, cela favorise une bonne entente. — Ça ne vous gêne pas de nager nus ? — Pourquoi serions-nous gênés ? fit Dennis en regardant l’entrejambe de Koen. Nous avons l’habitude et toutes les queues se ressemblent, enfin, presque toutes, celle de Gary est plus grosse que la mienne. — Savez-vous pourquoi cette piscine est naturiste ? — Non. — C’était pour des questions d’hygiène, expliqua Matthew, autrefois les maillots de bains n’étaient pas faits dans un tissu qui séchait facilement. Ce n’est plus un problème maintenant. — Vous logez dans l’auberge ? continua Koen. — Oui, dit Dennis, c’est agréable de quitter l’appartement de nos parents de temps en temps. — Les nuits sont-elles agitées ? — Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Dans ma chambre il y en a un qui ronfle. — Dans la mienne aussi, ajouta Gary en riant. — Vous n’êtes pas dans la même chambre ? — Non, malheureusement, c’est pour cela que nous cherchions un coin tranquille pour faire… ce que vous devinez. Vous pourrez nous donner les photos ? — Nous habitons l’Europe, dit Séverin, je pourrais vous les envoyer, mais je dois d’abord développer les films moi-même. Je n’ose pas confier ce genre de photos à un laboratoire ici. — Il ne faudrait pas que nos parents interceptent l’enveloppe et l’ouvrent, dit Gary, ils ne savent pas que nous sommes gays. — Et ton Polaroïd ? suggéra Koen.
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16-03-2023, 04:50 PM
(Modification du message : 16-03-2023, 04:50 PM par Philou0033.)
Bonjour mon cher Daniel, @Lange128
Grande discussion sur les us et coutumes de la piscine de l'auberge YMCA. Les maîtres nageurs et même le manager Matthew se montre nu en exhibant son pénis pour la satisfaction des uns et des autres et de Koen bien entendu. Koen peut apprendre que les lieux sont fréquentés par des gays essentiellement. Ils ont l'habitude de la nudité mais pas question de bander et de se branler au niveau de la piscine et des vestiaires. Au point de vue photos des deux jeunes New-yorkais, pas question d'envoyer les photos prises depuis l'Europe, les parents pourraient les intercepter. Il est vrai qu'avec un polaroid, la question est réglée. Merci Daniel pour cette suite. Je t'embrasse! Philou (16-03-2023, 04:50 PM)Philou0033 a écrit : Bonjour mon cher Daniel, @Lange128 Bonjour mon cher @Philou0033 et merci pour ton commentaire. C’est une piscine accessible à tout le monde, il faut évidemment respecter les usages, à part peut-être une érection, j’en ai déjà vu dans des bains naturistes, érections qui n’étaient pas toujours spontanées… À cette époque, les appareils Polaroïd permettaient de faire des « selfies » et, par hasard, Séverin en a un (le hasard fait toujours bien les choses lorsqu’on peut l’influencer). En tout cas, les deux jeunes New-Yorkais ne semblent pas du tout gênés de servir de modèles. Cela fera deux « portraits » de plus dans ce récit qui ressemble un peu à la visite d’un musée : on passe distraitement d’un tableau à un autre. Je t’embrasse Daniel
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