Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti)

[Philou0033]

Bonjour cher ami @Philou0033 et merci pour cette nouvelle version.

La description des « ablutions » matinales des animateurs manquait et c’est aussi un moment important d’un camp (du moins dans un récit érotique). Se masturber nu dans la rivière est plus agréable que sous une tente, coincé dans un sac de couchage (les plus « assidus » pouvaient bien sûr le faire une seconde fois le soir avant de s’endormir).

Je te souhaite un bon week-end et t’embrasse.
Daniel

Bonjour mon cher ami Daniel, @Lange128 !
Merci pour ton com!

Oui il y avait eu une confusion dans la suite logique de la dernière suite publiée. C'est corrigé et j'ai donc pu placer le moment intime où Phil et Gaby se masturbent les pieds dans l'eau de la rivière. Puis j'ai aussi peaufiné les explications.

Il est clair que les ados ont besoin de lâcher les soupapes, une fois, deux fois voire trois fois par 24 heures!

Très bon week-end.
Je t'embrasse!
Philou

[bech]

La version modifiée de ce morceau de chapitre est en effet plus claire avec davantage de détails et des indications sur la chronologie.

[Philou0033]

La version modifiée de ce morceau de chapitre est en effet plus claire avec davantage de détails et des indications sur la chronologie.

Bonjour @bech 

Merci pour ton commentaire. Effectivement c'est nettement plus clair depuis que retravaillé le texte du cette suite.

Merci à toi pour tes remarques objectives, ça fait plaisir de savoir que tu es attentif au récit et que tu apporte ta vision des choses.

Je t'embrasse!
Philou

[bech]

Bonne fête Phil.

J'ai appris ça par email, via le site copains d'avant vu qu'un camarade de classe lorsque j'avais 15 ans, que je tenais à revoir et que j'ai retrouvé plus de 30 ans après avait/a le même prénom que toi.

[Philou0033]

Au camp louveteau.

Les enfants sont ravis de se retrouver pour passer dix jours en dehors de la ville et dans un cadre exceptionnel qui est ouvert sur la nature environnante. Il y a des prairies, des bosquets mais aussi des bois de feuillus et de sapins. Dans les environs il y a même deux étangs ainsi qu’une petite rivière peu profonde, idéale pour jouer dans l’eau sans avoir peur de se noyer.

L’après-midi est consacrée à la découverte des environs. Les loups parcourent les lieux en sizaine accompagnés d’un animateur et parfois d’une intendante. Oui les trois mamans se sentent ainsi plus intégrées à la meute et découvrent aussi les loups en petits groupes plus propices à les rencontrer et à discuter avec eux. C’est finalement une oreille « maternelle » qui sera peut-être importante en cas de petits soucis.

Il est évident que Pierric est chouchouté par les louveteaux de sa sizaine, il se sent comme un poisson dans l’eau. C’est l’occasion aussi pour Agnès, la maman de Vincent (Akéla), de voir comment se débrouillent les enfants ainsi que les animateurs, avec ce petit bout en chaise roulante. Elle se rend compte de l’aide qui est apportée à Pierric. Elle sait qu’il est dans de bonnes mains, d’autant que Ben est bien entendu présent avec Michel (Baguera).

C’est le moment tant attendu du goûter, tous les loups sont de retour et s’installent dans la grande salle. C’est un goûter très simple et apprécié par les uns et les autres : soit une bonne gaufre de Liège accompagnée d’un verre de Cécémel (boisson composée de lait chocolaté). Inutile de dire que l’ambiance est au rendez-vous, tous les enfants parlent et discutent de ce qu’ils ont pu voir lors de la petite randonnée. C’est donc Akéla qui demande de baisser un peu le ton car il n’y a plus qu’un brouhaha incroyable et plus personne ne s’entend parler. De fait il y a moins de bruit et chaque enfant comprend très bien qu’il doit faire attention et ne plus crier pour se faire entendre. Les conversations se font pratiquement à voix basses. Agnès est impressionnée de même que les deux autres mamans intendantes.

Le reste de l’après-midi est consacré à l’installation des lits de camps ou des matelas pneumatiques dans les chambres. Ben aidé de Raphaël s’occupe de monter Pierric à l’étage et se sont deux loups de sa sizaine qui montent son fauteuil. L’enfant découvre alors l’endroit où il va dormir avec ses copains louveteaux. Ben et Raphaël installent le lit de Pierric, mettent ses effets personnels dans une armoire. Pierric est ravi et remercie les deux animateurs ainsi que les loups de sa sizaine. Le sizenier vient auprès de Pierric et l’enlace en lui disant qu’il sera choyé par tous les loups de la sizaine. Inutile de dire que des larmes perlent sous les yeux de l’enfant mais aussi sur ceux des loups de la sizaine. Ben retient se larmes de même que Raph. Un silence profond règne dans la pièce. Chacun sait qu’il vient de vivre un moment très fort.

C’est la fin de la veillée. Les loups montent à l’étage et gagnent leurs chambres. Pierric est monté par Ben et Vincent dans sa chambre, sa chaise est montée par Jean-Michel (Baloo). Pierric est préparé pour la nuit par Ben et Raf, il est langé et vêtu de son pyjama. Cela se passe dans une pièce annexe. Les loups se souhaitent à tour de rôle une bonne nuit. Pascal, Le sizenier est placé à côté de Pierric et peut donc s’occuper de lui et prévenir les animateurs en cas de problème.

Les jours passent et les activités se succèdent. Les loups aiment bien les jeux de foulards, les balades dans la nature mais aussi se baigner dans la rivière. Les mamans-intendantes sont elles aussi de la partie, elles s’occupent de veiller à ce que tout se passe au mieux lors de cette activité. En effet il suffit de pas grand-chose pour qu’un accident arrive. Ce que les loups adorent aussi ce sont les veillées, ils aiment chanter mais aussi entendre de courtes histoires ou même faire des jeux de mime.

Les trois jeunes moins valides sont enchantés d’être parmi des jeunes de leur âge. C’est pour eux une bouffée d’oxygène. Tous les loups sont attentifs pour que leurs trois amis soient comblés. Les mamans-intendantes elles aussi sont aux petits soins pour eux.

Un soir, après une belle journée ensoleillée et une veillée forte en émotion les loups montent vers leurs chambres en passant par la salle d’eau pour se laver les dents et se rafraîchir. Comme d’habitude Ben et Raphaël s’occupent de Pierric, ils lui donne un bain pour qu’il se sente à l’aise. Il est revêtu de son lange et de son pyjama. Une fois sur son lit de camp, il remercie les deux assistants de la meute. Pascal, le sizenier se place sur son couchage, juste à côté de Pierric ; il lui fait un clin d’œil sachant bien que ce n’est pas toujours évident de devoir dépendre des autres pour les gestes du quotidien. Ben voit alors deux larmes couler sur les joues de l’enfant, il a été touché par ce simple clin d’œil qui l’a marqué plus que des paroles. Pascal s’en rend compte, il se lève et vient faire un câlin à Pierric. Il n’en faut pas plus pour que Ben lui aussi laisse échapper des larmes. Raphaël comprend alors ce qui vient de passer. Les autres louveteaux de la sizaine ne disent plus rien, on pourrait entendre une mouche voler, c’est un moment de grâce suspendu. Pascal dit quelques mots à l’oreille de Pierric qui d’un coup lui donne une bise sur la joue en affichant un large sourire. Ben n’a pas besoin de savoir ce qu’il lui a dit, il sait que cela fait partie des relations interpersonnelles. Ben se rend compte de l’humanité qui règne dans la sizaine. Pascal reprend sa place et on entend des « bonne nuit » dits à tour de rôle. Ben ponctue alors par « bonne nuit les loups » !

Ben repense à ce qui vient de se passer. Raphaël lui aussi est chamboulé par ce qu’il a vu et entendu. Ils rejoignent les autres animateurs pour le débriefing de fin de journée. Vient alors le tour à Ben de relater ce qu’il a à dire sur le déroulement de la journée. Il parle de la mise au lit des loups de la sizaine de Pascal et de ce qu’il s’est passé avec Pierric. Il est question du ressenti de l’enfant moins valide face aux autres jeunes, face à l’aide qu’il doit solliciter pour toutes les tâches quotidiennes, d’une certaine solitude malgré l’accompagnement, sachant que quand le camp terminé, il aura moins de personnes prêtes à lui venir en aide. C’est peut-être pour cela qu’il a laissé des larmes d’émotion envahir ses joues face à la bienveillance qui lui est apportée tout au long des journées de camp.

[Lange128]

Bonsoir cher ami @Philou0033 et merci pour la suite de ton récit.

Quelque chose de spécial s’est passé. Mon interprétation est que les différences entre tous les louveteaux et leurs animateurs ont été abolies, ce sont tous des êtres humains qui vivent la même aventure, quel que soit leur état physique ou mental.

J’ai ressenti la même chose en voyant récemment un spectacle joué à la fois par des acteurs d’un théâtre municipal et par des acteurs atteints du syndrome de Down.

Il faudrait que ce que j’appellerais une fusion se produise plus souvent, la réalité n’est hélas pas toujours aussi belle.

Je t’embrasse.
Daniel

[Philou0033]

Bonsoir cher ami @Philou0033 et merci pour la suite de ton récit.

Quelque chose de spécial s’est passé. Mon interprétation est que les différences entre tous les louveteaux et leurs animateurs ont été abolies, ce sont tous des êtres humains qui vivent la même aventure, quel que soit leur état physique ou mental.

J’ai ressenti la même chose en voyant récemment un spectacle joué à la fois par des acteurs d’un théâtre municipal et par des acteurs atteints du syndrome de Down.

Il faudrait que ce que j’appellerais une fusion se produise plus souvent, la réalité n’est hélas pas toujours aussi belle.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour mon cher Daniel @Lange128 !
Merci pour ton com!

Oui quelque chose de spécial s'est passé. Ici c'est bien de l'humanité dont il est question. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de vivre des "moments de grâce suspendus" , comme si le temps s'était arrêté!
J'ai connu des camps scouts où les relations interpersonnelles étaient une chose normale, des moments d'écoute où l'âge, l'orientation sexuelle, le couleur de peau, ...etc où les différences étaient gommées, mais chacun restait unique, avec sa personnalité et avec sa bienveillance.

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!
Philou

[Philou0033]

Au camp scout.

La totémisation.

Le lendemain soir c’est la soirée de totémisation. Ayant déjà mal vécu une « totémisation », soit ma première, (ah oui j’en ai eu deux !) qui n’était qu’une mauvaise blague lors d’un camp de Pâques dans mon ancienne unité, j’avais demandé à Bruno de bien vouloir apporter une attention particulière à la préparation de la « boutroule » (sorte de mélange de divers aliments qui a une odeur désagréable et un gout plus que douteux). En effet pour moi c’était important de ne pas abuser et de prévoir en plus une autre préparation plus digeste, soit une sorte de crème chocolat non sucrée. Bruno accepte sans problème ma suggestion. Il est clair que chacun des jeunes scouts est amené à goûter des deux préparations, en privilégiant la plus soft.

Les jeunes scouts, souvent appelés « cul de pat », sont tous totémisés lors de cette soirée autour du feu. Les épreuves sont devenues plus soft mais le décorum est toujours en place. Pas de méchanceté, mais des épreuves de réflexion, d’observation, …etc. Une fois le totem attribué au scout, comme à chaque fois lors de ce rituel, la troupe chante alors en chœur « Qu’ils sont beaux les totems du grand manitou que nos braves sachems ont choisi pour nous, hou hou hou ! » chacun prononçant ensuite son totem, à tour de rôle, l’un après l’autre, pour terminer par celui du jeune totémisé.

Les scouts plus âgés sont partagés entre les totémisations « anciens système » et celles que nous venons de vivre. Finalement la majorité des scouts approuvent ce qui vient de se passer. Bruno et Ghislain sont eux aussi content de voir qu’il y a moyen de progresser et de ne pas rester englué dans des traditions qui rabaissent les jeunes scouts mais au contraire de les mettre en valeur par des mises en situation plus humaines et valorisantes.

C’est pour les jeunes totémisés l’impression d’être enfin acceptés pleinement en tant que scout. Ils savent qu’ils font vraiment partie de la troupe.

C’est la même chose lorsqu’il s’agit de la promesse, c’est le passage à une certaine forme de sagesse, partagée entre scouts.

Un matin alors que nous arrivons à la fin du camp, je fais le tour des tentes pour réveiller les scouts. Je passe chez les Serpents, Arthur le CP est déjà réveillé. Je donne une dizaine de minutes pour qu’il réveille le reste de sa patrouille. C’est ensuite au tour de la patrouille des Tigres et celle de Ours, auprès desquelles je fais la même remarque. J’arrive à la dernière patrouille, celle des Éléphants. J’entends parler sous la tente et c’est Fabrice et Yvan qui tente de calmer Jean-Philippe qui semble pleurer.

Fab : « Ce n’est pas grave Jean-Philippe, ça peut arriver à tout le monde.

Yva : Tu sais j’ai déjà eu par deux fois ce problème lors de mon premier camp.

J-Ph : Mais j’ai honte, je ne sais pas ce qui s’est passé.

Je me doute alors bien que Jean-Philippe a fait pipi en dormant et qu’il a donc mouillé son sac de couchage et son pyjama. J’entends que Fabrice et Yvan sont aux petits soins avec Jean-Philippe. Les autres scouts de la patrouille ne disent rien.

Yva : Ce qui s’est passé restera entre nous, car je ne veux pas que les autres patrouilles l’apprennent pour que tu ne sois pas la risée de la troupe.

J-Ph : Merci Yvan, mais j’ai honte. Je suis désolé les gars, je suis gêné, vous ne pouvez pas savoir.

C’est alors le moment de me montrer. Je dis alors :

Moi : Bonjour les gars.

Tous : Bonjour Phil.

Moi : Je vous ai entendu, cela restera entre nous. Tu sais Jean-Philippe, comme Yvan vient de le dire, ça peut arriver à n’importe qui d’entre nous. J’ai moi aussi été victime d’un pipi au lit lors de mon premier camp scout. Tu n’as donc pas à avoir honte.

J-Ph : Merci, mais ça me désole !

Fab : Ne soit pas désolé Moustique (c’est le totem de Jean-Philippe), nous sommes solidaires et donc personne n’en parlera au reste de la troupe ; pas vrai les gars !

Tous : Motus et bouche cousue.

Moi : Vous êtes supers les garçons, vous avez un très bon esprit de patrouille. Je vous félicite !

Tous : Merci chef !

Moi : De rien les Éléphants ! On vous attend dans dix minutes pour la gym. Pour ce qui est de tes affaires Jean-Philippe, on s’en occupe après le petit déjeuner.

J-Ph : OK, merci Phil.

Fab : Allez, debout les gars ! »

Je suis très étonné de voir comme les garçons de cette patrouille sont solidaires. Fabrice est un CP qui sait mener sa barque et il est très bien secondé par Yvan. J’avais déjà pu le voir lors du camp précédant lorsque Jean-Philippe est tombé du pont de singe dans la rivière. Décidément ils m’étonnent positivement les scouts de cette patrouille. Les autres garçons des autres patrouilles sont aussi solidaires : c’est ça l’esprit scout.

De retour auprès du staff, je fais part de ce qui s’est passé avec Jean-Philippe. Bruno me remercie de l’avoir mis au courant et demande de ne pas ébruiter l’affaire. Le chef de troupe est content de voir que rien ne lui est caché, que tout ce qui se passe dans le camp est rapporté, pour le bien de l’ensemble des scouts et de la troupe.

L’incident de Jean-Philippe est passé inaperçu par le reste de la troupe. Je me suis arrangé avec Fabrice et Jean-Philippe pour mettre à sécher le duvet et les vêtements lavés, dans la forêt, à un endroit discret non visible du camp. Jean-Philippe n’arrête pas de me remercier ainsi que Fabrice pour l’aide apportée.

Le reste du camp se passe au mieux, pas de souci particulier, pas de blessé non plus, à part quelques ampoules aux pieds pour certains scouts. Nous sommes réunis entre animateurs pour déjà tirer les enseignements sur les activités et l’ambiance du camp. A part l’un ou l’autre petits points sans gravité, la balance pour le camp est nettement positive. Bruno remercie également Gaby, Alex et moi, jeunes animateurs, pour notre investissement auprès de la troupe et des scouts.

[Bouffondelalune]

Bonjour mon cher ami Philou,
je suis désolé, mais la vie a ses imprévus qui font que je n'ai pas pu te suivre depuis quelques semaines déjà.
Deux super belles suites. Quelle entente entre les les loups de la sizaine. On peut dire que les trois enfants moins valides ont été choyés.
Pierric est tellement sensible qu'il est envahi par un sentiment très intense, un simple clin d’œil a suffit pour le bouleverser.
Chez les scouts, c'est le passage dans la vie scoute dans sa plénitude. Cette totémisation est en fait l'intégration définitive des jeunes scouts au sein de la troupe. Phil sait qu'il est important de ne pas brutaliser les jeunes, mais bien de montrer leur potentiel positif pour eux-même mais aussi pour les autres membres de la troupe!
Quel bel esprit scout dans la patrouille des Éléphants où Jean-Philippe est confronté à un pipi au lit, disons dans le sac de couchage.
Phil a compris qu'il doit informer le reste du staff de troupe de ce qui s'est passé.
Je suis admiratif de voir comment tu nous fait voyager chez les scouts. cela me rappelle de très bon souvenir.
Merci Philou pour ces deux suites.
Je t'embrasse
Philippe

[Lange128]

Bonjour mon cher @Philou0033 et merci pour cette suite.

Le camp scout se poursuite avec la totémisation qui ne doit pas être confondue avec un bizutage, les épreuves étant devenues plus soft. C’est malgré tout un moment important et qui doit laisser un bon souvenir pour les nouveaux.

Petit incident pour Jean-Philippe qui a décidément toujours de la malchance dans ton récit, heureusement qu’il peut compter sur l’aide de Phil (je remarque qu’ils ont une partie du prénom en commun, est-ce un hasard ou pas ?).

Je t’embrasse.
Daniel

[Philou0033]

Bonjour mon cher ami Philou,
je suis désolé, mais la vie a ses imprévus qui font que je n'ai pas pu te suivre depuis quelques semaines déjà.
Deux super belles suites. Quelle entente entre les les loups de la sizaine. On peut dire que les trois enfants moins valides ont été choyés.
Pierric est tellement sensible qu'il est envahi par un sentiment très intense, un simple clin d’œil a suffit pour le bouleverser.
Chez les scouts, c'est le passage dans la vie scoute dans sa plénitude. Cette totémisation est en fait l'intégration définitive des jeunes scouts au sein de la troupe. Phil sait qu'il est important de ne pas brutaliser les jeunes, mais bien de montrer leur potentiel positif pour eux-même mais aussi pour les autres membres de la troupe!
Quel bel esprit scout dans la patrouille des Éléphants où Jean-Philippe est confronté à un pipi au lit, disons dans le sac de couchage.
Phil a compris qu'il doit informer le reste du staff de troupe de ce qui s'est passé.
Je suis admiratif de voir comment tu nous fait voyager chez les scouts. cela me rappelle de très bon souvenir.
Merci Philou pour ces deux suites.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour mon cher ami Philippe @Bouffondelalune !
Merci pour ton com !

Tu as très bien résumé les deux suites.

Pour les louveteaux Ben est présent pour aider Pierric. Ben se rend compte que Pierric est choyé par les loups de sa sizaine. Le sizenier est très attentif et il le montre d'un clin d'oeil. On sent toute l'humanité qui est présente dans les relations entre tous les enfants, mobiles et moins mobiles.

Pour les scouts, c'est la totémisation, soit l'entrée dans la troupe avec un toem qui représente souvent le caractère du jeune. Bien entendu ici il n'est pas question de bizutage, au contraire c'est de mettre le jeune dans une position qui lui permet de montrer sa valeur.
Un incident de vessie pour Jean-Philippe. On voit que les scouts de la patrouille sont aux petits soins pour l'infortuné Jean-Philippe. Aucune remarque, mais bien des paroles réconfortantes. Phil est aussi très pédagogue avec les jeunes, on voit qu'il prend ses marques.
Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire régulièrement!

Je t'embrasse!
Philou

[Philou0033]

Bonjour mon cher @Philou0033 et merci pour cette suite.

Le camp scout se poursuite avec la totémisation qui ne doit pas être confondue avec un bizutage, les épreuves étant devenues plus soft. C’est malgré tout un moment important et qui doit laisser un bon souvenir pour les nouveaux.

Petit incident pour Jean-Philippe qui a décidément toujours de la malchance dans ton récit, heureusement qu’il peut compter sur l’aide de Phil (je remarque qu’ils ont une partie du prénom en commun, est-ce un hasard ou pas ?).

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour mon cher Daniel @Lange128 !
Merci pour ton com !

Comme tu le dis si bien, la totémisation n'est pas un bizutage. Les mœurs ont évolué, ici il est question de mettre en valeur les qualités des jeunes qui entrent de plein pied dans la troupe en obtenant leur totem et le qualif.

Oui un incident pour Jean-Philippe, un incident de vessie durant la nuit. Bien entendu l'infortuné garçon peut recevoir de l'aide de Phil mais aussi des scouts de sa patrouille qui le réconfortent.
Peut-être un hasard dans le prénom, ou pas, chacun le prendra comme il le souhaite!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!
Philou

[bech]

Content que tu aies repris l'écriture de ce récit.

Le camp des louveteau commence par une visite de la nature environnante. Elle se fait par sizaine avec un animateur. les mamans intendantes participent aussi et celle de Vincent voit que Pierric est bien encadré par sa sizaine.

Au retour il y a un goûter pendant lequel chacun parle de ce qu'il a vu. Akéla demande aux louveteaux de baisser le son et finalement en parlant tous à voix basse, ils arrivent autant à discuter.

Ensuite, installation des lits de camp et des matelas pneumatiques. Il n'est pas dit s'ils les gonflent à la bouche ou à la pompe, sachant que même dans le 2ème cas, Pierric peut le faire avec un peu d'aide. C'est Ben et Raphaël qui installent le lit de Pierric et mettent se affaires dans une armoire. Pierric apprécie les attentions dont il est l'objet tant des animateurs que des louveteaux de sa sizaine.

Le camp se passe bien avec des jeux de foulards, des balades dans la nature et des baignades dans la rivière. Les mamans intendantes surveillent les jeunes.

Le soir, c'est Ben et Raphaël qui s'occupent de Pierric pour la toilette. Un soir, Pascal qui couche à côté de lui lui fait un clin d'œil et Pierric en est très ému. Du coup, Pascal vient faire un câlin à Pierric et après quelques mots échangés à l'oreille, Pierric lui fait un bisou.

Ben et Raphaël qui ont vu ça en parlent à la réunion des animateurs. Ils pensent que quand le camp sera terminé, Pierric trouvera moins de personnes prêtes à lui venir en aide.


Au camp scout, il y a la totémisation. Phil propose de préparer 2 versions de la boutroule dont une plus facilement mangeable. Les scouts goûteront les deux. Tous sont totémisés durant la soirée.

Certains sont partagés par rapport aux épreuves plus faciles, mais la majorité approuve le changement.

Un matin vers la fin du camp, Jean-Philippe a une fois de plus fait pipi pendant la nuit. Fabrice et Yvan le réconfortent. Phil est du même avis quand il se montre. Ceux de sa patrouille sont d'accord pour ne pas ébruiter l'incident auprès des autres.

Le reste du camp se passe très bien et Bruno est content des animateurs.

Bonne fin de semaine.

[Philou0033]

Content que tu aies repris l'écriture de ce récit.

Le camp des louveteau commence par une visite de la nature environnante. Elle se fait par sizaine avec un animateur. les mamans intendantes participent aussi et celle de Vincent voit que Pierric est bien encadré par sa sizaine.

Au retour il y a un goûter pendant lequel chacun parle de ce qu'il a vu. Akéla demande aux louveteaux de baisser le son et finalement en parlant tous à voix basse, ils arrivent autant à discuter.

Ensuite, installation des lits de camp et des matelas pneumatiques. Il n'est pas dit s'ils les gonflent à la bouche ou à la pompe, sachant que même dans le 2ème cas, Pierric peut le faire avec un peu d'aide. C'est Ben et Raphaël qui installent le lit de Pierric et mettent se affaires dans une armoire. Pierric apprécie les attentions dont il est l'objet tant des animateurs que des louveteaux de sa sizaine.

Le camp se passe bien avec des jeux de foulards, des balades dans la nature et des baignades dans la rivière. Les mamans intendantes surveillent les jeunes.

Le soir, c'est Ben et Raphaël qui s'occupent de Pierric pour la toilette. Un soir, Pascal qui couche à côté de lui lui fait un clin d'œil et Pierric en est très ému. Du coup, Pascal vient faire un câlin à Pierric et après quelques mots échangés à l'oreille, Pierric lui fait un bisou.

Ben et Raphaël qui ont vu ça en parlent à la réunion des animateurs. Ils pensent que quand le camp sera terminé, Pierric trouvera moins de personnes prêtes à lui venir en aide.


Au camp scout, il y a la totémisation. Phil propose de préparer 2 versions de la boutroule dont une plus facilement mangeable. Les scouts goûteront les deux. Tous sont totémisés durant la soirée.

Certains sont partagés par rapport aux épreuves plus faciles, mais la majorité approuve le changement.

Un matin vers la fin du camp, Jean-Philippe a une fois de plus fait pipi pendant la nuit. Fabrice et Yvan le réconfortent. Phil est du même avis quand il se montre. Ceux de sa patrouille sont d'accord pour ne pas ébruiter l'incident auprès des autres.

Le reste du camp se passe très bien et Bruno est content des animateurs.

Bonne fin de semaine.

Bonsoir mon cher @bech !
Merci pour ton com !

Tu as très bien résumé les deux parties, soit les deux camps.

Pour les loups on se rend compte qu'il y a une certaine "humanité" entre eux. Ils sont prêts à venir en aide aux plus faibles!
Pierric est désolé de devoir demander de l'aide, mais il est super heureux d'en trouver auprès des loups de sa sizaine. Il est vrai que Pascal prend son rôle à cœur et qu'une certaine amitié se soit développée pour Pierric.

Pour les scouts, c'est la totémisation avec un variante proposée par Phil concernant la "boutroule" lors des totémisations. Tout se passe dans une très bonne ambiance sans violence et en respect de tous!
Jean-Philippe a une nouvelle fuite urinaire durant la nuit. Finalement les scouts de sa patrouille vont gérer l'incident entre eux sans en parler aux autres patrouilles. Phil qui a tout entendu, les félicite pour leur solidarité.

Merci Bech de suivre le récit et de laisser un commentaire!

Très bon long week-end.
Je t'embrasse!
Philou

[Philou0033]

C’est bientôt la fin du camp donc il ne faut pas oublier qu’il y a le concours de cuisine. Pour celui-ci chaque patrouille dispose d’un budget pour une entrée, un plat et un dessert. Parfois il arrive que les membres de la patrouille puisent dans leur argent de poche pour ajouter quelque chose de plus, qui selon eux, fera la différence et ainsi tenter de gagner le concours.

Chaque patrouille dresse la liste des ingrédients à acheter pour concocter leur menu. Ils savent qu’il faut prévoir environ un ration supplémentaire pour que les deux animateurs puissent goûter les plats. C’est ensuite aux intendants d’aller faire les achats pour ce moment culinaire. Il est évident que les scouts sont conscients de choisir des mets de saison mais aussi en faisant attention de ne pas exagérer en demandant des ingrédients hors de prix. C’est donc l’ensemble des quatre menus qui sont validés par Bruno.

Le coucous débute en fin d’après-midi, les repas doivent être prêts Les scouts se sont réparti le travail dans chaque patrouille. Chacun sait ce qu’il doit faire en fonction de sa dextérité. Tout semble aller comme sur des roulettes, chacune des quatre patrouilles s’active pour que tout soit parfait. C’est de loin que les animateurs et les deux intendants observent la préparation des denrées. Il va bientôt être temps de débuter le dégustation. Les animateurs et les intendants se sont rendus par deux dans chaque patrouille, ayant été invités au préalable. Comme de fait, c’est Jean-Philippe (Moustique) qui invite Patrick et Phil pour prendre le repas avec la patrouille des Éléphants.

C’est une découverte pour Patrick et moi, la table de la patrouille est décorée avec de multiples fleurs que les scouts ont cueillies. Tout est impeccablement disposé, assiettes et couverts. Même des feuilles de papier absorbant sont disposés à côté des assiettes en guise de serviettes. Ce qu’on peut dire c’est que ça sent très bon. Nous félicitons déjà les scouts de la patrouille pour la déco de la table.

Nous nous installons, chacun à un bout de la table. Nous nous laissons servir et nous sommes étonnés de voir comme ils se sont investis dans ce concours. En guise d’entrée nous avons droit à une tomate crevette. Le dosage avec la mayonnaise est bien respecté. Ensuite, c’est le plat principal. C’est avec étonnement que je reçois sur mon assiette un morceau de filet de cabillaud, accompagné de pommes de terre vapeur, salade et d’une sauce hollandaise. Le poisson est cuit comme il faut. Je suis vraiment surpris, car sur un feu de bois cela n’a pas été évident. Décidément ils ont tout prévu, nous avons droit à un verre de vin blanc, à température ambiante, mais l’intention y est. Nous nous régalons tous. En guise de dessert c’est une macédoine de fruits qui nous est présentée. Inutile de dire que Patrick et moi-même nous avons été choyés, les scouts étant logés à la même enseigne, se sont aussi régalés avec ce très bon repas.

Patrick les remercie, de mon côté je les félicite pour nous avoir régalé les papilles avec leur menu à la hauteur, je suis scotché, c’est un repas digne d’un restaurant ! Nous rejoignons alors le reste des animateurs ainsi que Roger, l’autre intendant, pour faire le bilan de ce concours et débattre afin de connaître la patrouille gagnante.

Ce n’est pas évident de coter les menus, certains critères sont donc mis en place pour pouvoir évaluer. Il faut tenir compte de l’accueil, de la présentation, du repas avec tous les aspects qu’il représente ; soit le goût, la cuisson et bien entendu la difficulté de cuire sur un feu de bois. Les quatre patrouilles s’en sont bien sorties, les quatre menus étaient très bons selon les « goûteurs ». Il reste à faire l’addition des points et en fin de compte deux patrouilles se retrouvent ex-æquo, les deux dernières ne sont pas loin du tout des premières. En fait les Éléphants et les Serpents sont les deux premières patrouilles, les tigres et les Ours ne sont qu’à respectivement, quatre points et cinq points des premiers.

Pendant que les animateurs évaluent les menus, les scouts se sont activés pour préparer le feu de camp pour la veillée. Les chansonniers sont disponibles, les deux guitares sont elles aussi prêtes dans leur étui. Il ne reste plus qu’à siffler le rassemblement. Les quatre patrouilles accourent et une fois complète, chacune lance son cri. Le chef de troupe crie alors « Scouts » les scouts répondent « toujours prêts ».

Après le premier chant le chef de troupe fait la proclamation des résultats du concours. Il précise bien que les points obtenus par les patrouilles sont très proches les uns des autres. Il félicite les quatre patrouilles pour leurs initiatives et les supers menus présentés. Il annonce les points des Ours, ensuite ceux des Tigres, puis il mentionne que les animateurs n’ont pu départager les deux autres patrouilles et que celles-ci sont toutes les deux gagnantes, soit premières du concours. Un salve d’applaudissements se fait entendre. De toute manière, les scouts sont très heureux d’avoir passé un bon moment pour préparer et ensuite manger les plats qu’ils ont concoctés. Le veillée se poursuit avec les chants choisis par les patrouilles, une sorte de playlist ayant été établie en concertation. On peut voir des étoiles briller tant dans les yeux que dans le ciel. La veillée s’achève avec le « Cantique des Patrouilles ».

Les jeunes regagnent leurs tentes après s’être brossé les dents. Pas beaucoup de bruits, simplement quelques chuchotements sans plus. Bruno, Phil et Alex font le tour des tentes pour souhaiter une bonne nuit aux scouts déjà installés dans leur duvet. C’est alors au tour du staff de prendre ses quartiers dans leurs tentes. La journée a été riche en émotion, le repas a été apprécié par tout un chacun, les scouts étaient réceptifs et heureux d’être ensemble pour la veillée.


Au camp louveteau.

Le camp arrive à son terme. Les loups ont passé une dizaine de jours ensemble, dans une atmosphère positive. Chacun avait sa place parmi les sizaines et la meute. Les trois enfants moins valides, eux aussi, se sont sentis portés par les autres loups. Il reste une nuit à passer, les jeunes sont surexcités. Akéla tente de les calmer, la seule chose qui fonctionne c’est de faire une dernière balade dans les environs. Effectivement les enfants sont plus calmes, ils vont pouvoir assister à la dernière veillée du camp.

Toute la meute est installée dans la grande salle, les animateurs sont présents de même que les trois dames de l’intendance. Elles ont été cordialement invitées pour cette dernière soirée afin d’être remerciées pour tout le travail accompli pour la meute ; elles ne sont pas au courant de ce qui va se passer. En effet les enfants se sont attelés à préparer un cadeau façon bricolage pour chacune des trois dames. C’est donc lors de cette dernière veillée que les présents sont remis. L’un d’eux est présenté à Agnès, la maman d’Akéla, par Pierric. Ben remarque alors des larmes perler tant sur les joues d’Agnès que sur celles de l’enfant. Inutile de dire que l’émotion est au rendez-vous. Agnès se penche et prend Pierric et l’enlace. Des applaudissements fusent de toutes parts. Les deux autres intendantes reçoivent tour à tour leur cadeau fait main. Des yeux humides sont à nouveau présents. En guise de remerciements, les trois intendantes ont préparé des galettes lorsque les loups étaient partis en balade, elles les apportent pour le plus grand bonheur des enfants.

La veillée se poursuit avec des chants et des mimes. Tous sont ravis de passer ensemble ces derniers moments. Les visages sont lumineux, des sourires ornent ceux-ci. Les animateurs sont eux aussi très heureux de voir le bonheur ressenti par les loups. Ce camp est une nouvelle fois une très belle réussite.