07-08-2020, 01:33 PM
1ere ANNEE FAC : (7/8) (Fac premier jour)
- Vous suivrez tous les cours que vous jugerez nécessaire, ceux auxquels vous vous sentirez un besoin d’apprendre. Ensuite toujours dans le même temps, vous devrez vous documenter afin de pouvoir répondre à toutes les questions que vos professeurs vous poseront pour vous tester. C’est un énorme travail, surtout en un seul trimestre, vous en sentez-vous capable ? Si oui je vous ferai accompagner dans un premier temps par un employé de l’université afin d’éviter le stress à la lourde tâche qui vous attend. Si c’est non, dans ce cas vous suivrez une première année comme les autres.
- Alors c’est oui bien sûr, le travail ne me fait pas peur. Quant à la lecture, ce n’est pas un souci car j’ai une très bonne mémoire, d’ailleurs je peux vous le prouver dès maintenant si vous le désirez monsieur.
- Comment cela !!
- (Je lui montre sa bibliothèque derrière lui) J’ai lu presque tous les livres derrière vous, alors si vous voulez m’interroger il vous suffit d’en prendre un au hasard et me lire une phrase. Je vous citerai la phrase suivante.
- (Il se retourne incrédule devant mes paroles et le nombre impressionnant de livres contenus dans sa bibliothèque personnelle) Mais !! C’est impossible !!
- Je ne suis pas un menteur monsieur, essayez cela ne vous coûte rien.
Je vois son sourire dubitatif quand il se lève et prend au hasard deux livres assez épais, il pose le premier et ouvre le second puis commence à lire une phrase située en milieu de page ; puis il lève les yeux vers moi attendant la suite.
- Page deux cent vingt-huit chapitre soixante-douze sur les effets de la médication placebo sur le mental du patient (Je lui cite la phrase exacte suivant la sienne) voilà monsieur, une autre preuve ?
Son sourire s’est vite figé et s’est changé en stupeur, ses yeux pourtant constatant ce que son esprit n’arrive pas à croire.
- Comment est-ce possible !!!!
- J’ai comme je vous l’ai dit une très bonne mémoire, tout ce que je lis est (Je me tape doucement la tempe) mis dans une case pour être plus facilement retrouvée, j’ai comme une espèce de classement à l’intérieur de ma tête avec des mots-clés ; je ne sais pas comment vous expliquer mieux mais ce qui est sûr c’est que je n’oublie rien.
- Et vous lisez beaucoup ?
- Je lis énormément oui, et ça depuis très jeune.
Il prend le deuxième livre et comme pour le précédent l’ouvre au hasard et lit la première phrase tombant sous ses yeux, à la fin de sa lecture il me regarde en étudiant mon visage y cherchant sans doute une trace de concentration qu’il s’étonne de ne pas trouver. Mon sourire n’ayant pas changé car la page qu’il m’a lue est en surimpression dans mon cerveau aussi net que si j’avais le livre devant les yeux.
- Page cent trente-trois chapitre cinquante-huit sur les plantes médicinales de classe quatre (là encore je lui cite mot pour mot la phrase suivante) Cela vous suffit ou il vous faut un autre aperçu ?
- (Son regard revient sur moi essayant de me sonder) vous rendez vous compte de ce que vous venez d’insinuer ? Cela signifierait que vous n’avez plus rien à apprendre sur les théories, ou presque et que le presque, il vous suffirait de le lire une fois !!!
- Et pas qu’en théorie monsieur car beaucoup d’ouvrages sont illustrés sur les différentes pratiques de soins et d’interventions chirurgicales. J’ai également visionné pas mal de films que m’a prêtés le professeur Espinach, films pris en salle d’opération pour les cours supérieurs de spécialisations.
Il ressort un dossier de son tiroir qu’il feuillette y cherchant quelque chose de précis qu’il trouve enfin.
- (Il me montre la photo) Comme ceci ?
- (Je reconnais les points de sutures sur la jambe de Chloé) Par exemple oui !!! Mais j’étais très jeune à ce moment-là et maintenant je ferais sans doute différemment car il n’était pas réellement nécessaire d’en faire autant.
- (Il sursaute sur le « très jeune » et retourne la photo pour y lire la date inscrite) Mille neuf cent quatre-vingt-quatorze ? Il y a six ans ? Mais vous aviez alors !!
- Onze ans monsieur.
- Qu’est-ce que je vais faire de vous moi ?
- (Surpris) Comment ça monsieur ?
- Cette université n’est pas adaptée à votre cas, il vous faudrait des cours particuliers dispenser par les plus éminents professeurs de France et de Navarre ; au lieu de ça vous voilà ici !! C’est un bon établissement je le reconnais volontiers mais il y a beaucoup mieux ailleurs.
- Oui mais c’est ici que j’ai envie d’être et pas ailleurs monsieur alors ne vous inquiétez pas, votre proposition de tout à l’heure me convient très bien (Je souris à cet homme dépasser par les évènements) Faites-moi confiance cela va aller.
1ere ANNEE FAC : (8/8) (Premier trimestre)
Au fil des jours et des semaines, mon intégration dans le campus se fait tranquillement, les étudiants commençant à prendre l’habitude de me voir et les explications données lors des premiers courts répondant à la plupart des questions qu’ils se posaient sur moi, ils ne firent bientôt plus trop attention au gamin turbulent et rieur qui fait maintenant partie de leur quotidien. Pour les professeurs il en est de même et donc on peut dire que depuis plusieurs semaines déjà je suis relativement libre et j’en profite un maximum pour assister à tous les cours intéressants en restant le plus discret possible.
Je commence même à me faire quelques ami(e)s parmi les premières années, c’est à la cantine que nous nous retrouvons le plus souvent à la même table ; quand j’arrive ce midi-là il y a déjà les jumeaux qui sont installés et je les rejoins sourire aux lèvres car je les aime déjà beaucoup tous les deux.
- Salut Carole, salut « Seb » ça baigne ?
- (Carole souriante) Salut « Flo » on ne t’a pas vu ce matin ?
- Bah non !! J’étais en bio avec le professeur Malherbe, c’était super-intéressant.
- (Sébastien) Attends !! Ce sont des cours de troisième année ça ?
- Ah oui !! Ça n’empêche que c’était instructif (Je vois deux silhouettes très reconnaissables arriver) Tiens !! Voilà Batman et Robin !!
- (Carole amusée) Si ils t’entendaient !!
- (Je monte sur la chaise) Hé !! On est là !!
Flavien et Marc sourient en me voyant gesticuler au fond de la salle et se dirigent aussitôt vers nous.
- (Flavien une fois devant moi) Tu peux descendre le gnome, on t’a vu.
- (Je lui saute dessus et il me rattrape dans ses bras puissants en souriant) Tu vas voir le gnome !!!
- (Marc voit bien que son ami est aux anges à chaque fois qu’il est près du petit rouquin si chaleureux qu’ils ont rencontré par hasard il y a quelques semaines et qu’il a tout de suite adopté) Il fallait vraiment qu’il y ait un énergumène pareil dans cette fac
- Tu es jaloux fil de fer ?
- (Marc en riant) Oh non!! J’ai failli une fois faire l’avion ça suffit (Il voit aussitôt les yeux de « Flo » briller) « Flav »mon avis qu’il en a envie le petit.
Ni une, ni deux me voilà volant dans les airs en riant aux larmes, je sais que j’ai un rire communicatif aussi je ne suis pas étonné de constater qu’une bonne partie du réfectoire rit également. Comme toute bonne chose a une fin, Flavien me repose sur la chaise et vient s’asseoir près de moi.
Comme à chaque fois que nous sommes ensemble, la bonne humeur est de mise et mes amis oublient leurs petits soucis quotidiens ou leurs problèmes d’études.
Les conversations vont bon train sur tout ce qui nous passe par la tête et comme souvent cela se transforme vite en cacophonie.
Les vacances de noël approchant car les cours arrêtent en fin de semaine, chacun y va de son petit speech sur ce qu’il compte faire pendant les deux semaines qui suivent.
Flavien a invité Marc chez lui et a hâte de retrouver ses parents et son petit frère, Carole part également chez ses parents pour la première fois séparée de son jumeau qui préfère rester à Reims cette fois-ci.
- (Flavien en baissant les yeux vers moi) Et toi la crevette tu vas où pour les fêtes ?
- Chez mes grands-parents bien sûr et j’emmène les trois garçons chez qui j’habite avec moi.
- (Marc curieux) Tu vas aussi retrouver tes amis ? Ils ne te manquent pas trop ?
- (Sans réfléchir) Oh si !! Surtout « Thom » j’ai trop hâte de le revoir
- (Carole qui comme les autres connaît bien ma vie à Aix m’ayant très souvent interrogé curieuse au débit de me voir si jeune et loin de chez moi) Tiens donc !! Juste Thomas ? Pas Chloé ni Éric ?
- (Hésitant avant de répondre car je suis autant étonné qu’elle de ne pas les avoir cités) Ben oui bien sûr!! Eux aussi !!
Le reste du repas je m’interroge sur mes paroles de tout à l’heure, je me rends compte alors que c’est quand même Thomas qui me manque le plus ; ce grand blond frisé aux yeux bleu clair toujours rieurs est très souvent dans mes pensées et mon cœur se serre souvent de tristesse tellement j’aimerais qu’il soit près de moi.
Au point que j’ai dû me confier à son sujet à Damien un jour qu’il m’a vu tout triste dans un coin du salon. Celui-ci m’a écouté sans rien dire m’épancher sur mon besoin de revoir les personnes que j’aime.
- (Damien) Tes amis doivent être des gens super pour que tu en parles de cette façon.
- Nous n’avons jamais été séparés jusqu’à cette fin d’été tu comprends ? Maintenant qu’ils sont loin je m’aperçois que oui !! Ils me manquent beaucoup.
- Et Thomas tient une place plus particulière encore à la façon dont tu en parles.
- Ah !! Tu crois ? Oui !! Peut-être mais ne m’en demande pas la raison, je serais bien incapable de te la donner.
1ere ANNEE avant NOEL : (1 / 12) (Retour à Aix)
Cette idée de partir tous ensemble à Aix est venue du simple fait que les trois frangins tiraient une tête pas possible à l’idée de me voir y aller seul, aussi c’est tout naturellement que je leur ai proposé de venir avec moi la place ne manquant pas pour les accueillir.
La promesse d’être de retour pour le réveillon du jour de l’an afin de pouvoir le passer avec Frédéric et Annie suffit pour avoir l’accord de leurs parts.
Je n’ai pas voulu donner la date exacte d’arrivée voulant que ce soit une surprise et Philippe m’a promis de n’en rien dire chez moi, répondant à leurs questions par un simple « vous verrez bien quand ils seront là» car il les a quand même prévenus de l’arrivée des trois invités.
Le train arrive en gare d’Aix et nous en descendons chacun tenant une valise à la main sauf Damien qui s’est lui contenté d’un sac à dos, trop content de pouvoir nous narguer avec ses deux mains libres.
Comme je n’ai pas donné de date d’arrivée, bien sûr personne ne nous y attend et nous devons prendre le bus pour nous rendre jusque chez mes grands-parents.
Heureusement celui-ci ne s’arrête pas trop loin de la villa et ce ne sont que quelques dizaines de mètres à pieds qui nous y amènent très rapidement. La maison semble vide quand nous nous en approchons, j’ouvre alors le portail faisant découvrir à mes amis les massifs de bosquets toujours verdoyants que ma grand-mère affectionne.
Une fois la porte du pavillon franchie, j’entends des bruits de voix à l’intérieur et je souris à la surprise qu’ils vont avoir d’ici quelques secondes. Je fais signe à mes amis de ne pas faire de bruit en déposant les valises dans le couloir de l’entrée et à pas de loup nous nous dirigeons vers le salon d’où proviennent les voix très reconnaissables de mes grands-parents en pleine discussion devant le journal télévisé, le commentant à haute voix comme à leur habitude.
C’est Chloé sortant de la cuisine qui nous casse notre surprise en s’exclamant de joie et en se jetant sur moi.
- Florian !!! Quelle surprise !!!
Mes grands-parents entendant mon prénom se lèvent le visage souriant jusqu’aux oreilles, grand moment de retrouvailles où les larmes de joie fusent à satiété.
Mes amis sont également émus de tout cet amour qui remplit la pièce, ils sont aussi fortement étonnés en voyant mes grands-parents en si bonne forme connaissant leurs âges. Ils sont en pleine santé et il ne manquait plus à leurs bonheurs que la présence de leur petit-fils qu’ils serrent tendrement dans leurs bras en cet instant précis.
Chloé regarde les nouveaux venus avec bienveillance car elle lit dans leurs yeux toute l’émotion ressentie dans le salon. En plus ils sont plutôt mignons se dit-elle en les dévisageant de plus près, un peu jeune surtout le dernier mais manifestement très bien fait de leur personne.
Aurélien lui se force désespérément à ne pas la fixer car l’amie de Florian est très à son goût, les deux années d’écart qu’ils ont ne le dérangent pas du tout mais il se doute bien que pour Chloé il doit en être autrement. Que ferait une si ravissante jeune fille avec un gamin tel que lui, malgré ça il ne peut s’empêcher de la trouver jolie et son cœur n’écoute de toute évidence pas sa raison pour taper si fort dans sa poitrine.
L’odeur qui émane de la cuisine fait grogner les estomacs de ses jeunes hommes en plein développement et il ne faut pas leur dire deux fois de venir à table pour qu’ils dévorent de bon cœur la nourriture délicieuse qui leur est servie.
Le partage des chambres et le déballage des valises se fait en un tournemain, Florian prend Damien avec lui et Guillaume partage la chambre d’amis avec Aurélien.
- (Voyant Damien scruter ma chambre avec un seul lit à deux places) Ça ne te dérange pas si on dort ensemble ?
- Bien sûr que non !! Au contraire !! Tu sais « Flo » ? J’ai été déçu quand j’ai vu que tu avais choisi de partager la chambre de Guillaume.
- Comment ça déçut ? Nous ne nous connaissions pas et c’est le hasard comme tu le sais qui en a décidé.
- Oui mais ça n’empêche que j’aurais beaucoup aimé que ça tombe sur moi, pas toi ?
- (Oulah !! La question piège) Je vous aime autant tous les trois tu sais, et puis tu es avec moi là ? Alors tu devrais être content.
- (Il sourit) C’est vrai.
b]1ere ANNEE avant NOEL :[/b] (2 / 12) (Chez les Dufour)
Frédéric regarde la Clio partir, c’est la première fois qu’il se sépare de sa sœur mais il ne se sentait pas de quitter Sylvain pendant deux semaines. Rien qu’en pensant à son ami son cœur s’emballe, il repense au premier soir puis à tous ceux qui ont suivi.
Retour en arrière.
Quand ils ont lu chacun le billet de l’autre dévoilant leur attirance réciproque, ils sont restés un long moment assis sur le lit se contentant de se tenir la main en souriant béatement jusqu’à ce que ce soit Carole en frappant et en ouvrant la porte qui les fasse se séparer en sursaut.
- (Carole surprenant leurs paniques à son entrée) Calme les amoureux, ce n’est que moi ; il a fallu cette séparation pour que vous vous décidiez enfin !! Ce n’est pas trop tôt depuis le temps.
- (Sylvain stupéfait) Qu’est-ce que tu dis ?
- (Carole en souriant) Je dis que je suis contente pour vous deux (Elle rit) Nous sommes contentes devrais-je plutôt dire car ta petite sœur attendait ce moment tout autant que moi.
- (Sébastien) Mais c’est impossible !! Moi-même je ne m’en suis rendu compte que le jour où Sylvain est parti, avant je n’y avais jamais pensé.
- (Carole) Consciemment peut-être mais inconsciemment sûrement sinon il y aurait longtemps que tu l’aurais envoyé bouler (Elle regarde Sylvain) Parce qu’il y a des jours où tu étais plutôt lourd mon grand, tous tes prétextes pour être près de mon frère et lui qui souriait à chaque fois comme un gland.
- (Sylvain) J’étais si visible que ça ?
- (Carole) Pour moi et Mélanie oui, après pour les autres je ne crois pas. (Curieuse) Alors ? Vous allez vous mettre ensemble ? C’est sérieux ?
- (Sylvain dévorant du regard Sébastien) Si ton frère est d’accord, pour moi c’est un énorme oui.
- (Sébastien remarque le regard anxieux de Sylvain en attendant sa réponse, un grand sourire éclaire alors son visage) Pourquoi crois-tu que je suis venu ici ? Sûrement pas pour te dire non alors bien sûr que pour moi c’est un énorme oui également.
- (Carole se lève heureuse de constater les liens très forts qu’elle peut déjà lire sur leurs visages) Je vous laisse, ne faites pas trop de bruits ce soir hein !! Je tiens à dormir cette nuit.
Un oreiller vole vers elle ne rencontrant que la porte refermée juste à temps, pendant que Sébastien se lève pour le ramasser, Sylvain repense aux paroles de Carole.
- Je n’en reviens pas que nos deux frangines parlaient de nous deux derrière notre dos.
- Quand j’y réfléchis, Carole n’a pas tort tu sais ; c’est vrai que tu étais plutôt lourd parfois avec tes excuses à la mords-moi le nœud pour me voir tous les jours.
- Tu ne te doutais vraiment de rien ?
- Non, de rien. (Il voit que j’ai des doutes) Je t’assure que c’est vrai !! Il n’y a que quand tu es parti et que j’ai réalisé que c’était pour de bon, ce jour-là j’ai paniqué et mes sentiments pour toi m’ont paru alors évidents ; mais pas avant ça, maintenant tu n’es pas obligé de me croire.
- Et moi qui n’osais pas t’en parler, quel con j’ai fait ; toutes ces années perdues !! Tu te rends compte ?
- (Il sourit tendrement) T’inquiète Sylvain, on va bien se rattraper.
- (Ses yeux brillent dans ceux de son ami) Mais ça ne va pas être simple.
- (Sébastien hausse les sourcils étonné) Comment ça ?
- (En riant) Bah !! Regarde-nous, ça va faire une heure qu’on s’est avoué notre amour et depuis je n’ai même pas eu droit à un baiser.
- (Sébastien rougit jusqu’à la racine des cheveux) Je dois t’avouer un truc mais tu ne ris pas d’accord ?
- Promis !!
- Je n’ai encore jamais eu de relation avec personne alors je t’avoue que même si j’en ai énormément envie, je n’ai pas la moindre idée de comment m’y prendre.
- Moi non plus tu sais !! (Il rit de bon cœur) Le mieux c’est de faire comme si on était des pros de la baise.
- (Sébastien mort de rire) Alors approche beau mec !! Que je te montre comment il se débrouille le pro face aux petits puceaux dans ton genre.
Il approche décidé d’un Sylvain hilare mais qui n’en mène pas large, le prend par la taille et doucement vient coller ses lèvres contre les siennes dans un premier baiser tout en tendresse qui leur fait battre le cœur à l’unisson.
- Vous suivrez tous les cours que vous jugerez nécessaire, ceux auxquels vous vous sentirez un besoin d’apprendre. Ensuite toujours dans le même temps, vous devrez vous documenter afin de pouvoir répondre à toutes les questions que vos professeurs vous poseront pour vous tester. C’est un énorme travail, surtout en un seul trimestre, vous en sentez-vous capable ? Si oui je vous ferai accompagner dans un premier temps par un employé de l’université afin d’éviter le stress à la lourde tâche qui vous attend. Si c’est non, dans ce cas vous suivrez une première année comme les autres.
- Alors c’est oui bien sûr, le travail ne me fait pas peur. Quant à la lecture, ce n’est pas un souci car j’ai une très bonne mémoire, d’ailleurs je peux vous le prouver dès maintenant si vous le désirez monsieur.
- Comment cela !!
- (Je lui montre sa bibliothèque derrière lui) J’ai lu presque tous les livres derrière vous, alors si vous voulez m’interroger il vous suffit d’en prendre un au hasard et me lire une phrase. Je vous citerai la phrase suivante.
- (Il se retourne incrédule devant mes paroles et le nombre impressionnant de livres contenus dans sa bibliothèque personnelle) Mais !! C’est impossible !!
- Je ne suis pas un menteur monsieur, essayez cela ne vous coûte rien.
Je vois son sourire dubitatif quand il se lève et prend au hasard deux livres assez épais, il pose le premier et ouvre le second puis commence à lire une phrase située en milieu de page ; puis il lève les yeux vers moi attendant la suite.
- Page deux cent vingt-huit chapitre soixante-douze sur les effets de la médication placebo sur le mental du patient (Je lui cite la phrase exacte suivant la sienne) voilà monsieur, une autre preuve ?
Son sourire s’est vite figé et s’est changé en stupeur, ses yeux pourtant constatant ce que son esprit n’arrive pas à croire.
- Comment est-ce possible !!!!
- J’ai comme je vous l’ai dit une très bonne mémoire, tout ce que je lis est (Je me tape doucement la tempe) mis dans une case pour être plus facilement retrouvée, j’ai comme une espèce de classement à l’intérieur de ma tête avec des mots-clés ; je ne sais pas comment vous expliquer mieux mais ce qui est sûr c’est que je n’oublie rien.
- Et vous lisez beaucoup ?
- Je lis énormément oui, et ça depuis très jeune.
Il prend le deuxième livre et comme pour le précédent l’ouvre au hasard et lit la première phrase tombant sous ses yeux, à la fin de sa lecture il me regarde en étudiant mon visage y cherchant sans doute une trace de concentration qu’il s’étonne de ne pas trouver. Mon sourire n’ayant pas changé car la page qu’il m’a lue est en surimpression dans mon cerveau aussi net que si j’avais le livre devant les yeux.
- Page cent trente-trois chapitre cinquante-huit sur les plantes médicinales de classe quatre (là encore je lui cite mot pour mot la phrase suivante) Cela vous suffit ou il vous faut un autre aperçu ?
- (Son regard revient sur moi essayant de me sonder) vous rendez vous compte de ce que vous venez d’insinuer ? Cela signifierait que vous n’avez plus rien à apprendre sur les théories, ou presque et que le presque, il vous suffirait de le lire une fois !!!
- Et pas qu’en théorie monsieur car beaucoup d’ouvrages sont illustrés sur les différentes pratiques de soins et d’interventions chirurgicales. J’ai également visionné pas mal de films que m’a prêtés le professeur Espinach, films pris en salle d’opération pour les cours supérieurs de spécialisations.
Il ressort un dossier de son tiroir qu’il feuillette y cherchant quelque chose de précis qu’il trouve enfin.
- (Il me montre la photo) Comme ceci ?
- (Je reconnais les points de sutures sur la jambe de Chloé) Par exemple oui !!! Mais j’étais très jeune à ce moment-là et maintenant je ferais sans doute différemment car il n’était pas réellement nécessaire d’en faire autant.
- (Il sursaute sur le « très jeune » et retourne la photo pour y lire la date inscrite) Mille neuf cent quatre-vingt-quatorze ? Il y a six ans ? Mais vous aviez alors !!
- Onze ans monsieur.
- Qu’est-ce que je vais faire de vous moi ?
- (Surpris) Comment ça monsieur ?
- Cette université n’est pas adaptée à votre cas, il vous faudrait des cours particuliers dispenser par les plus éminents professeurs de France et de Navarre ; au lieu de ça vous voilà ici !! C’est un bon établissement je le reconnais volontiers mais il y a beaucoup mieux ailleurs.
- Oui mais c’est ici que j’ai envie d’être et pas ailleurs monsieur alors ne vous inquiétez pas, votre proposition de tout à l’heure me convient très bien (Je souris à cet homme dépasser par les évènements) Faites-moi confiance cela va aller.
1ere ANNEE FAC : (8/8) (Premier trimestre)
Au fil des jours et des semaines, mon intégration dans le campus se fait tranquillement, les étudiants commençant à prendre l’habitude de me voir et les explications données lors des premiers courts répondant à la plupart des questions qu’ils se posaient sur moi, ils ne firent bientôt plus trop attention au gamin turbulent et rieur qui fait maintenant partie de leur quotidien. Pour les professeurs il en est de même et donc on peut dire que depuis plusieurs semaines déjà je suis relativement libre et j’en profite un maximum pour assister à tous les cours intéressants en restant le plus discret possible.
Je commence même à me faire quelques ami(e)s parmi les premières années, c’est à la cantine que nous nous retrouvons le plus souvent à la même table ; quand j’arrive ce midi-là il y a déjà les jumeaux qui sont installés et je les rejoins sourire aux lèvres car je les aime déjà beaucoup tous les deux.
- Salut Carole, salut « Seb » ça baigne ?
- (Carole souriante) Salut « Flo » on ne t’a pas vu ce matin ?
- Bah non !! J’étais en bio avec le professeur Malherbe, c’était super-intéressant.
- (Sébastien) Attends !! Ce sont des cours de troisième année ça ?
- Ah oui !! Ça n’empêche que c’était instructif (Je vois deux silhouettes très reconnaissables arriver) Tiens !! Voilà Batman et Robin !!
- (Carole amusée) Si ils t’entendaient !!
- (Je monte sur la chaise) Hé !! On est là !!
Flavien et Marc sourient en me voyant gesticuler au fond de la salle et se dirigent aussitôt vers nous.
- (Flavien une fois devant moi) Tu peux descendre le gnome, on t’a vu.
- (Je lui saute dessus et il me rattrape dans ses bras puissants en souriant) Tu vas voir le gnome !!!
- (Marc voit bien que son ami est aux anges à chaque fois qu’il est près du petit rouquin si chaleureux qu’ils ont rencontré par hasard il y a quelques semaines et qu’il a tout de suite adopté) Il fallait vraiment qu’il y ait un énergumène pareil dans cette fac
- Tu es jaloux fil de fer ?
- (Marc en riant) Oh non!! J’ai failli une fois faire l’avion ça suffit (Il voit aussitôt les yeux de « Flo » briller) « Flav »mon avis qu’il en a envie le petit.
Ni une, ni deux me voilà volant dans les airs en riant aux larmes, je sais que j’ai un rire communicatif aussi je ne suis pas étonné de constater qu’une bonne partie du réfectoire rit également. Comme toute bonne chose a une fin, Flavien me repose sur la chaise et vient s’asseoir près de moi.
Comme à chaque fois que nous sommes ensemble, la bonne humeur est de mise et mes amis oublient leurs petits soucis quotidiens ou leurs problèmes d’études.
Les conversations vont bon train sur tout ce qui nous passe par la tête et comme souvent cela se transforme vite en cacophonie.
Les vacances de noël approchant car les cours arrêtent en fin de semaine, chacun y va de son petit speech sur ce qu’il compte faire pendant les deux semaines qui suivent.
Flavien a invité Marc chez lui et a hâte de retrouver ses parents et son petit frère, Carole part également chez ses parents pour la première fois séparée de son jumeau qui préfère rester à Reims cette fois-ci.
- (Flavien en baissant les yeux vers moi) Et toi la crevette tu vas où pour les fêtes ?
- Chez mes grands-parents bien sûr et j’emmène les trois garçons chez qui j’habite avec moi.
- (Marc curieux) Tu vas aussi retrouver tes amis ? Ils ne te manquent pas trop ?
- (Sans réfléchir) Oh si !! Surtout « Thom » j’ai trop hâte de le revoir
- (Carole qui comme les autres connaît bien ma vie à Aix m’ayant très souvent interrogé curieuse au débit de me voir si jeune et loin de chez moi) Tiens donc !! Juste Thomas ? Pas Chloé ni Éric ?
- (Hésitant avant de répondre car je suis autant étonné qu’elle de ne pas les avoir cités) Ben oui bien sûr!! Eux aussi !!
Le reste du repas je m’interroge sur mes paroles de tout à l’heure, je me rends compte alors que c’est quand même Thomas qui me manque le plus ; ce grand blond frisé aux yeux bleu clair toujours rieurs est très souvent dans mes pensées et mon cœur se serre souvent de tristesse tellement j’aimerais qu’il soit près de moi.
Au point que j’ai dû me confier à son sujet à Damien un jour qu’il m’a vu tout triste dans un coin du salon. Celui-ci m’a écouté sans rien dire m’épancher sur mon besoin de revoir les personnes que j’aime.
- (Damien) Tes amis doivent être des gens super pour que tu en parles de cette façon.
- Nous n’avons jamais été séparés jusqu’à cette fin d’été tu comprends ? Maintenant qu’ils sont loin je m’aperçois que oui !! Ils me manquent beaucoup.
- Et Thomas tient une place plus particulière encore à la façon dont tu en parles.
- Ah !! Tu crois ? Oui !! Peut-être mais ne m’en demande pas la raison, je serais bien incapable de te la donner.
1ere ANNEE avant NOEL : (1 / 12) (Retour à Aix)
Cette idée de partir tous ensemble à Aix est venue du simple fait que les trois frangins tiraient une tête pas possible à l’idée de me voir y aller seul, aussi c’est tout naturellement que je leur ai proposé de venir avec moi la place ne manquant pas pour les accueillir.
La promesse d’être de retour pour le réveillon du jour de l’an afin de pouvoir le passer avec Frédéric et Annie suffit pour avoir l’accord de leurs parts.
Je n’ai pas voulu donner la date exacte d’arrivée voulant que ce soit une surprise et Philippe m’a promis de n’en rien dire chez moi, répondant à leurs questions par un simple « vous verrez bien quand ils seront là» car il les a quand même prévenus de l’arrivée des trois invités.
Le train arrive en gare d’Aix et nous en descendons chacun tenant une valise à la main sauf Damien qui s’est lui contenté d’un sac à dos, trop content de pouvoir nous narguer avec ses deux mains libres.
Comme je n’ai pas donné de date d’arrivée, bien sûr personne ne nous y attend et nous devons prendre le bus pour nous rendre jusque chez mes grands-parents.
Heureusement celui-ci ne s’arrête pas trop loin de la villa et ce ne sont que quelques dizaines de mètres à pieds qui nous y amènent très rapidement. La maison semble vide quand nous nous en approchons, j’ouvre alors le portail faisant découvrir à mes amis les massifs de bosquets toujours verdoyants que ma grand-mère affectionne.
Une fois la porte du pavillon franchie, j’entends des bruits de voix à l’intérieur et je souris à la surprise qu’ils vont avoir d’ici quelques secondes. Je fais signe à mes amis de ne pas faire de bruit en déposant les valises dans le couloir de l’entrée et à pas de loup nous nous dirigeons vers le salon d’où proviennent les voix très reconnaissables de mes grands-parents en pleine discussion devant le journal télévisé, le commentant à haute voix comme à leur habitude.
C’est Chloé sortant de la cuisine qui nous casse notre surprise en s’exclamant de joie et en se jetant sur moi.
- Florian !!! Quelle surprise !!!
Mes grands-parents entendant mon prénom se lèvent le visage souriant jusqu’aux oreilles, grand moment de retrouvailles où les larmes de joie fusent à satiété.
Mes amis sont également émus de tout cet amour qui remplit la pièce, ils sont aussi fortement étonnés en voyant mes grands-parents en si bonne forme connaissant leurs âges. Ils sont en pleine santé et il ne manquait plus à leurs bonheurs que la présence de leur petit-fils qu’ils serrent tendrement dans leurs bras en cet instant précis.
Chloé regarde les nouveaux venus avec bienveillance car elle lit dans leurs yeux toute l’émotion ressentie dans le salon. En plus ils sont plutôt mignons se dit-elle en les dévisageant de plus près, un peu jeune surtout le dernier mais manifestement très bien fait de leur personne.
Aurélien lui se force désespérément à ne pas la fixer car l’amie de Florian est très à son goût, les deux années d’écart qu’ils ont ne le dérangent pas du tout mais il se doute bien que pour Chloé il doit en être autrement. Que ferait une si ravissante jeune fille avec un gamin tel que lui, malgré ça il ne peut s’empêcher de la trouver jolie et son cœur n’écoute de toute évidence pas sa raison pour taper si fort dans sa poitrine.
L’odeur qui émane de la cuisine fait grogner les estomacs de ses jeunes hommes en plein développement et il ne faut pas leur dire deux fois de venir à table pour qu’ils dévorent de bon cœur la nourriture délicieuse qui leur est servie.
Le partage des chambres et le déballage des valises se fait en un tournemain, Florian prend Damien avec lui et Guillaume partage la chambre d’amis avec Aurélien.
- (Voyant Damien scruter ma chambre avec un seul lit à deux places) Ça ne te dérange pas si on dort ensemble ?
- Bien sûr que non !! Au contraire !! Tu sais « Flo » ? J’ai été déçu quand j’ai vu que tu avais choisi de partager la chambre de Guillaume.
- Comment ça déçut ? Nous ne nous connaissions pas et c’est le hasard comme tu le sais qui en a décidé.
- Oui mais ça n’empêche que j’aurais beaucoup aimé que ça tombe sur moi, pas toi ?
- (Oulah !! La question piège) Je vous aime autant tous les trois tu sais, et puis tu es avec moi là ? Alors tu devrais être content.
- (Il sourit) C’est vrai.
b]1ere ANNEE avant NOEL :[/b] (2 / 12) (Chez les Dufour)
Frédéric regarde la Clio partir, c’est la première fois qu’il se sépare de sa sœur mais il ne se sentait pas de quitter Sylvain pendant deux semaines. Rien qu’en pensant à son ami son cœur s’emballe, il repense au premier soir puis à tous ceux qui ont suivi.
Retour en arrière.
Quand ils ont lu chacun le billet de l’autre dévoilant leur attirance réciproque, ils sont restés un long moment assis sur le lit se contentant de se tenir la main en souriant béatement jusqu’à ce que ce soit Carole en frappant et en ouvrant la porte qui les fasse se séparer en sursaut.
- (Carole surprenant leurs paniques à son entrée) Calme les amoureux, ce n’est que moi ; il a fallu cette séparation pour que vous vous décidiez enfin !! Ce n’est pas trop tôt depuis le temps.
- (Sylvain stupéfait) Qu’est-ce que tu dis ?
- (Carole en souriant) Je dis que je suis contente pour vous deux (Elle rit) Nous sommes contentes devrais-je plutôt dire car ta petite sœur attendait ce moment tout autant que moi.
- (Sébastien) Mais c’est impossible !! Moi-même je ne m’en suis rendu compte que le jour où Sylvain est parti, avant je n’y avais jamais pensé.
- (Carole) Consciemment peut-être mais inconsciemment sûrement sinon il y aurait longtemps que tu l’aurais envoyé bouler (Elle regarde Sylvain) Parce qu’il y a des jours où tu étais plutôt lourd mon grand, tous tes prétextes pour être près de mon frère et lui qui souriait à chaque fois comme un gland.
- (Sylvain) J’étais si visible que ça ?
- (Carole) Pour moi et Mélanie oui, après pour les autres je ne crois pas. (Curieuse) Alors ? Vous allez vous mettre ensemble ? C’est sérieux ?
- (Sylvain dévorant du regard Sébastien) Si ton frère est d’accord, pour moi c’est un énorme oui.
- (Sébastien remarque le regard anxieux de Sylvain en attendant sa réponse, un grand sourire éclaire alors son visage) Pourquoi crois-tu que je suis venu ici ? Sûrement pas pour te dire non alors bien sûr que pour moi c’est un énorme oui également.
- (Carole se lève heureuse de constater les liens très forts qu’elle peut déjà lire sur leurs visages) Je vous laisse, ne faites pas trop de bruits ce soir hein !! Je tiens à dormir cette nuit.
Un oreiller vole vers elle ne rencontrant que la porte refermée juste à temps, pendant que Sébastien se lève pour le ramasser, Sylvain repense aux paroles de Carole.
- Je n’en reviens pas que nos deux frangines parlaient de nous deux derrière notre dos.
- Quand j’y réfléchis, Carole n’a pas tort tu sais ; c’est vrai que tu étais plutôt lourd parfois avec tes excuses à la mords-moi le nœud pour me voir tous les jours.
- Tu ne te doutais vraiment de rien ?
- Non, de rien. (Il voit que j’ai des doutes) Je t’assure que c’est vrai !! Il n’y a que quand tu es parti et que j’ai réalisé que c’était pour de bon, ce jour-là j’ai paniqué et mes sentiments pour toi m’ont paru alors évidents ; mais pas avant ça, maintenant tu n’es pas obligé de me croire.
- Et moi qui n’osais pas t’en parler, quel con j’ai fait ; toutes ces années perdues !! Tu te rends compte ?
- (Il sourit tendrement) T’inquiète Sylvain, on va bien se rattraper.
- (Ses yeux brillent dans ceux de son ami) Mais ça ne va pas être simple.
- (Sébastien hausse les sourcils étonné) Comment ça ?
- (En riant) Bah !! Regarde-nous, ça va faire une heure qu’on s’est avoué notre amour et depuis je n’ai même pas eu droit à un baiser.
- (Sébastien rougit jusqu’à la racine des cheveux) Je dois t’avouer un truc mais tu ne ris pas d’accord ?
- Promis !!
- Je n’ai encore jamais eu de relation avec personne alors je t’avoue que même si j’en ai énormément envie, je n’ai pas la moindre idée de comment m’y prendre.
- Moi non plus tu sais !! (Il rit de bon cœur) Le mieux c’est de faire comme si on était des pros de la baise.
- (Sébastien mort de rire) Alors approche beau mec !! Que je te montre comment il se débrouille le pro face aux petits puceaux dans ton genre.
Il approche décidé d’un Sylvain hilare mais qui n’en mène pas large, le prend par la taille et doucement vient coller ses lèvres contre les siennes dans un premier baiser tout en tendresse qui leur fait battre le cœur à l’unisson.
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