11-03-2022, 05:25 PM
Chapitre 6.
Comme un air de déjà-vu.
Papa me demande de commencer à cuire les viandes : je m’y attelle donc à la cuisson donc. Je suis attentif à bien les faire rôtir de tous les côtés, pour ne pas les brûler, pour qu’elles soient juteuses et à point ! Je n’ai pas entendu le téléphone sonner. C’est au moment où maman s’avance vers moi, le visage défait que je reste coi, planté comme un poteau, sans réaction. J’ai compris au premier coup d’œil que c’est Ben, qu’il lui est arrivé quelque chose. Je tremble de tous mes membres, je ne suis pas bien, je vais tomber, je vais m’étaler sur le sol, des larmes inondent mes joues et je m’étale sur le sol. J’ai comme une impression de déjà vu !
Jean et Papa me relèvent. J’ai mes jambes en coton. Ils me mènent à la terrasse. Je m’assieds sur une chaise. Anne, Amandine et André sont prostrés dans un coin de la terrasse. Maman vient près de moi, elle me couvre de baisers sur le font et les joues. Je m’attends au pire. Je suis dans un état de stress impossible, sans m’en rendre compte je m’urine dessus.
Maman me dit que Ben a été renversé par une voiture alors qu’il venait à la maison. Cela s’est passé au coin de notre rue. Je me souviens alors d’avoir entendu une sirène d’ambulance, mais sans y prêter attention. Je suis là, dans l’attente de savoir quoi pour Ben. Jean me tient par les épaules et tente de me rassurer. Papa a retiré les viandes du barbecue. Je suis comme dans les nuages. Mes larmes redoublent et s’écoulent sur mes joues, mon tee-shirt est mouillé !
Maman m’explique que Ben est en vie ! Je suis à moitié rassuré. Elle me dit qu’il est à l’hôpital et que les examens sont en cours. Je ne sais que penser. André sait très bien que c’est une chose très difficile à vivre, c’est comme ce qui est arrivé à Henri. D’ailleurs cela laisse encore des traces à l’heure actuelle, bien que cela se soit passé il y a plus d’un an !
Maman tente elle aussi de me rassurer. Je veux aller à l’hôpital mais ce n’est pas possible, c’est la place des parents de Ben. Je suis désemparé, je me pose un tas de questions, je veux savoir comment va Ben. Je ne sais même plus depuis combien de temps je suis prostré sur cette chaise. C’est alors André qui vient près de moi. Il me prend dans ses bras et me dit que ça va aller !
Je vois Jean et Amandine qui parlent à voix basse dans le coin de la terrasse avec Anne. Je suis certain qu’ils parlent de ce qui est arrivé à Henri. Je vois que maman rentre dans la maison. Puis ne sachant combien de temps s’est écoulé, je vois Marie et Isabelle arriver près de moi. Marie vient me faire un énorme câlin. Elle me chuchote à l’oreille que ça va aller.
Isabelle est restée en retrait. Jean présente Isabelle à Amandine et il explique qui est Marie. Je n’entends rien de ce qu’il disent, je le suppose seulement. Je suis dans un état second. Puis je me reprends un peu. Je me rends compte que je me suis pissé dessus. J’ai la honte. Marie et Maman me prennent par les bras et elles me conduisent à la salle de bain. Je me rafraîchis.
Une fois plus présentable, je rejoins la terrasse. Isabelle vient me faire un câlin ainsi qu’Amandine. Je suis étonné de voir qu’elle soit venue me faire ce « câlin ». C’est papa qui me signale que Yves a téléphoné pour dire que Ben avait seulement un bras cassé et quelques ecchymoses sur le corps, donc plus de peur que de mal !
Il n’en faut pas plus pour qu’à nouveau des larmes perlent sous mes yeux. J’ai eu si peur, j’ai cru revivre ce qui était arrivé à Henri. Je veux voir Ben, il faut que je voie Ben. Je le crie à qui veut bien l’entendre. C’est maman qui me dit que Ben va sortir de l’hôpital et que je pourrai le voir.
Papa décide de commencer la soirée par un apéro. Il me donne une flûte de mousseux et nous trinquons à la santé de Ben qui s’en sort bien en fin de compte. Nous attendons de ses nouvelles, soit il vient nous retrouver ou alors il rentre chez lui. J’ai tellement envie de le serrer dans mes bras et de l’embrasser. Je suis un peu en dehors du temps, de ce qui se passe, je ne pense qu’à Ben mais j’ai aussi des images de mon cher Henri !
J’entends la sonnette de la porte d’entrée. C’est Jean qui va voir qui c’est ! Deux minutes plus tard je vois Ben et Arlette arriver sur la terrasse. Je me lève d’un bond et je rejoins mon Ben. Je marque un temps d’arrêt de peur de lui faire mal ! Puis, le plus simple, c’est de l’embrasser. Mes lèvres se posent sur les siennes et nous nous embrassons tous les deux laissant nos larmes se mélanger sur nos joues juxtaposées.
Les deux mamans discutent entre elles. Ben s’est assis à côté de moi. Je le regarde dans les yeux je remarque qu’il n’est pas tout à fait remis de ce qui lui est arrivé. Amandine se tient près de Jean, Anne est à côté d‘André, Marie et Isabelle se sont placées de l’autre côté de la table. Ben explique qu’il venait à la maison à vélo et qu’étant arrivé au carrefour avec notre rue, une voiture a fait un écart pour éviter un accident avec un véhicule venant en sens opposé. C’est à cause de cette manœuvre qu’il a été renversé et qu’il est alors tombé dans le filet d’eau et en partie sur la bordure du trottoir. C’est à ce moment-là qu’il a entendu un grand « crac ».
Ben ajoute qu’il est resté avec le conducteur de la voiture en attendant la venue de l’ambulance. Un service de police est arrivé sur ces entrefaites pour faire le constat. L’ambulance l’a pris en charge pour le conduire à l’hôpital. Je raconte mon stress lorsque j’ai entendu la nouvelle. J’ajoute que j’ai eu l’étrange sensation de revivre ce que j’avais vécu lors du décès de mon ami Henri. Je vois que Ben me prend dans ses bras, malgré la douleur qu’il ressent, pour me faire un câlin. Il s’est rendu compte que sa mésaventure avait fait revenir de douloureux souvenirs.
Papa a remis la viande sur le barbecue, après y avoir au préalable remis du charbon de bois pour relancer le feu. Arlette vient me donner un bisou sur le front en me faisant un clin d’œil. Bref nous allons bientôt manger. Papa qui s’occupe de la cuisson avec l’aide d’André. Je présente Ben à Amandine. Je raconte la séance photo au cours de laquelle j’avais montré l’utilisation de mon appareil. Jean prend la parole et raconte leur rencontre grâce au travail qu’ils font pour l’école. Amandine vient faire la bise à Ben en lui souhaitant de vite se remettre.
Finalement la soirée se passe mieux qu’elle n’a commencé. Marie et Isabelle sont restées pour le souper. Anne discute avec Amandine et André parle avec Jean. Ils s’entendent bien. Pour ma part je suis à côté de Ben et je l’aide pour couper sa viande, il est vrai qu’avec un bras dans le plâtre ce n’est pas évident.
La fin de soirée se passe à l’intérieur car il fait un peu frais maintenant : nous sommes mi-septembre et l’automne est proche. Nous écoutons de la musique, d’autres discutent ou bien jouent aux cartes. Marie trouve qu’Amandine est très bien pour Jean, qu’ils se regardent souvent en se dévorant des yeux. Elle me glisse cette réflexion à l’oreille Je lui réponds que je m’en étais aperçu.
Il se fait tard et mes deux amies, Marie et Isabelle s’apprêtent à rentrer chez Marie. C’est Papa qui propose de les reconduire en voiture. Amandine aussi souhaite rentrer, elle salue maman, Anne et André. Elle arrive près de nous et nous donne un bisou sur la joue à chacun. Elle nous souhaite ensuite une bonne nuit et d’être heureux. Ben est interloqué, mais il ne dit rien. Je vais devoir lui expliquer.
Jean souhaite accompagner Amandine chez elle, donc ils parent avec les deux filles et papa comme chauffeur. Je suis fatigué et je vois bien que Ben a son compte. J’espère qu’il parviendra à dormir cette nuit. André et Anne s’installent près de nous de même que maman. C’est André qui prend la parole :
And : « Je suis soulagé de voir que tu vas relativement bien, Ben, après cet accident qui aurait pu être plus grave.
Ben : Merci André, c’est vrai que cela s’est passé en une fraction de seconde et je m’en serais bien passé. Je ne te cache pas que j’ai eu peur !
And : Tu sais, tu n’es pas le seul qui a eu peur. Phil s’est décomposé quand il a appris que tu avais été renversé par une voiture. Je me suis aussi trouvé mal, mais pas comme ton chéri. Phil s’est liquéfié sur place, il a fallu le tenir.
Moi : Je sais André, mais j’ai eu si peur, je ressentais comme une impression de déjà vu et tu sais de quoi je parle. Je me revois encore dans le salon lors de l’annonce de la mort de … ton frère Henri.
J’ai la gorge serrée, je suis une nouvelle fois au bord des larmes, c’est Ben qui me prend dans son bras libre. Il sait très bien ce que j’ai pu ressentir car je lui avais raconté la mort tragique de mon ami Henri.
Ben : Ça va aller Phil, dans six semaines il n’y paraîtra plus. Je crois qu’il vaut mieux aller dormir. Allez viens avec moi, on monte.
Moi : C’est bon Ben, on va se coucher. »
Nous saluons maman, Anne et André. Nous passons à la salle de bain pour nous brosser les dents et nous allons directement nous coucher dans mon lit, non sans avoir aidé Ben à ôter son tee-shirt. Nous sommes nus et nous nous embrassons avant de nous laisser aller dans les bras de Morphée.
Comme un air de déjà-vu.
Papa me demande de commencer à cuire les viandes : je m’y attelle donc à la cuisson donc. Je suis attentif à bien les faire rôtir de tous les côtés, pour ne pas les brûler, pour qu’elles soient juteuses et à point ! Je n’ai pas entendu le téléphone sonner. C’est au moment où maman s’avance vers moi, le visage défait que je reste coi, planté comme un poteau, sans réaction. J’ai compris au premier coup d’œil que c’est Ben, qu’il lui est arrivé quelque chose. Je tremble de tous mes membres, je ne suis pas bien, je vais tomber, je vais m’étaler sur le sol, des larmes inondent mes joues et je m’étale sur le sol. J’ai comme une impression de déjà vu !
Jean et Papa me relèvent. J’ai mes jambes en coton. Ils me mènent à la terrasse. Je m’assieds sur une chaise. Anne, Amandine et André sont prostrés dans un coin de la terrasse. Maman vient près de moi, elle me couvre de baisers sur le font et les joues. Je m’attends au pire. Je suis dans un état de stress impossible, sans m’en rendre compte je m’urine dessus.
Maman me dit que Ben a été renversé par une voiture alors qu’il venait à la maison. Cela s’est passé au coin de notre rue. Je me souviens alors d’avoir entendu une sirène d’ambulance, mais sans y prêter attention. Je suis là, dans l’attente de savoir quoi pour Ben. Jean me tient par les épaules et tente de me rassurer. Papa a retiré les viandes du barbecue. Je suis comme dans les nuages. Mes larmes redoublent et s’écoulent sur mes joues, mon tee-shirt est mouillé !
Maman m’explique que Ben est en vie ! Je suis à moitié rassuré. Elle me dit qu’il est à l’hôpital et que les examens sont en cours. Je ne sais que penser. André sait très bien que c’est une chose très difficile à vivre, c’est comme ce qui est arrivé à Henri. D’ailleurs cela laisse encore des traces à l’heure actuelle, bien que cela se soit passé il y a plus d’un an !
Maman tente elle aussi de me rassurer. Je veux aller à l’hôpital mais ce n’est pas possible, c’est la place des parents de Ben. Je suis désemparé, je me pose un tas de questions, je veux savoir comment va Ben. Je ne sais même plus depuis combien de temps je suis prostré sur cette chaise. C’est alors André qui vient près de moi. Il me prend dans ses bras et me dit que ça va aller !
Je vois Jean et Amandine qui parlent à voix basse dans le coin de la terrasse avec Anne. Je suis certain qu’ils parlent de ce qui est arrivé à Henri. Je vois que maman rentre dans la maison. Puis ne sachant combien de temps s’est écoulé, je vois Marie et Isabelle arriver près de moi. Marie vient me faire un énorme câlin. Elle me chuchote à l’oreille que ça va aller.
Isabelle est restée en retrait. Jean présente Isabelle à Amandine et il explique qui est Marie. Je n’entends rien de ce qu’il disent, je le suppose seulement. Je suis dans un état second. Puis je me reprends un peu. Je me rends compte que je me suis pissé dessus. J’ai la honte. Marie et Maman me prennent par les bras et elles me conduisent à la salle de bain. Je me rafraîchis.
Une fois plus présentable, je rejoins la terrasse. Isabelle vient me faire un câlin ainsi qu’Amandine. Je suis étonné de voir qu’elle soit venue me faire ce « câlin ». C’est papa qui me signale que Yves a téléphoné pour dire que Ben avait seulement un bras cassé et quelques ecchymoses sur le corps, donc plus de peur que de mal !
Il n’en faut pas plus pour qu’à nouveau des larmes perlent sous mes yeux. J’ai eu si peur, j’ai cru revivre ce qui était arrivé à Henri. Je veux voir Ben, il faut que je voie Ben. Je le crie à qui veut bien l’entendre. C’est maman qui me dit que Ben va sortir de l’hôpital et que je pourrai le voir.
Papa décide de commencer la soirée par un apéro. Il me donne une flûte de mousseux et nous trinquons à la santé de Ben qui s’en sort bien en fin de compte. Nous attendons de ses nouvelles, soit il vient nous retrouver ou alors il rentre chez lui. J’ai tellement envie de le serrer dans mes bras et de l’embrasser. Je suis un peu en dehors du temps, de ce qui se passe, je ne pense qu’à Ben mais j’ai aussi des images de mon cher Henri !
J’entends la sonnette de la porte d’entrée. C’est Jean qui va voir qui c’est ! Deux minutes plus tard je vois Ben et Arlette arriver sur la terrasse. Je me lève d’un bond et je rejoins mon Ben. Je marque un temps d’arrêt de peur de lui faire mal ! Puis, le plus simple, c’est de l’embrasser. Mes lèvres se posent sur les siennes et nous nous embrassons tous les deux laissant nos larmes se mélanger sur nos joues juxtaposées.
Les deux mamans discutent entre elles. Ben s’est assis à côté de moi. Je le regarde dans les yeux je remarque qu’il n’est pas tout à fait remis de ce qui lui est arrivé. Amandine se tient près de Jean, Anne est à côté d‘André, Marie et Isabelle se sont placées de l’autre côté de la table. Ben explique qu’il venait à la maison à vélo et qu’étant arrivé au carrefour avec notre rue, une voiture a fait un écart pour éviter un accident avec un véhicule venant en sens opposé. C’est à cause de cette manœuvre qu’il a été renversé et qu’il est alors tombé dans le filet d’eau et en partie sur la bordure du trottoir. C’est à ce moment-là qu’il a entendu un grand « crac ».
Ben ajoute qu’il est resté avec le conducteur de la voiture en attendant la venue de l’ambulance. Un service de police est arrivé sur ces entrefaites pour faire le constat. L’ambulance l’a pris en charge pour le conduire à l’hôpital. Je raconte mon stress lorsque j’ai entendu la nouvelle. J’ajoute que j’ai eu l’étrange sensation de revivre ce que j’avais vécu lors du décès de mon ami Henri. Je vois que Ben me prend dans ses bras, malgré la douleur qu’il ressent, pour me faire un câlin. Il s’est rendu compte que sa mésaventure avait fait revenir de douloureux souvenirs.
Papa a remis la viande sur le barbecue, après y avoir au préalable remis du charbon de bois pour relancer le feu. Arlette vient me donner un bisou sur le front en me faisant un clin d’œil. Bref nous allons bientôt manger. Papa qui s’occupe de la cuisson avec l’aide d’André. Je présente Ben à Amandine. Je raconte la séance photo au cours de laquelle j’avais montré l’utilisation de mon appareil. Jean prend la parole et raconte leur rencontre grâce au travail qu’ils font pour l’école. Amandine vient faire la bise à Ben en lui souhaitant de vite se remettre.
Finalement la soirée se passe mieux qu’elle n’a commencé. Marie et Isabelle sont restées pour le souper. Anne discute avec Amandine et André parle avec Jean. Ils s’entendent bien. Pour ma part je suis à côté de Ben et je l’aide pour couper sa viande, il est vrai qu’avec un bras dans le plâtre ce n’est pas évident.
La fin de soirée se passe à l’intérieur car il fait un peu frais maintenant : nous sommes mi-septembre et l’automne est proche. Nous écoutons de la musique, d’autres discutent ou bien jouent aux cartes. Marie trouve qu’Amandine est très bien pour Jean, qu’ils se regardent souvent en se dévorant des yeux. Elle me glisse cette réflexion à l’oreille Je lui réponds que je m’en étais aperçu.
Il se fait tard et mes deux amies, Marie et Isabelle s’apprêtent à rentrer chez Marie. C’est Papa qui propose de les reconduire en voiture. Amandine aussi souhaite rentrer, elle salue maman, Anne et André. Elle arrive près de nous et nous donne un bisou sur la joue à chacun. Elle nous souhaite ensuite une bonne nuit et d’être heureux. Ben est interloqué, mais il ne dit rien. Je vais devoir lui expliquer.
Jean souhaite accompagner Amandine chez elle, donc ils parent avec les deux filles et papa comme chauffeur. Je suis fatigué et je vois bien que Ben a son compte. J’espère qu’il parviendra à dormir cette nuit. André et Anne s’installent près de nous de même que maman. C’est André qui prend la parole :
And : « Je suis soulagé de voir que tu vas relativement bien, Ben, après cet accident qui aurait pu être plus grave.
Ben : Merci André, c’est vrai que cela s’est passé en une fraction de seconde et je m’en serais bien passé. Je ne te cache pas que j’ai eu peur !
And : Tu sais, tu n’es pas le seul qui a eu peur. Phil s’est décomposé quand il a appris que tu avais été renversé par une voiture. Je me suis aussi trouvé mal, mais pas comme ton chéri. Phil s’est liquéfié sur place, il a fallu le tenir.
Moi : Je sais André, mais j’ai eu si peur, je ressentais comme une impression de déjà vu et tu sais de quoi je parle. Je me revois encore dans le salon lors de l’annonce de la mort de … ton frère Henri.
J’ai la gorge serrée, je suis une nouvelle fois au bord des larmes, c’est Ben qui me prend dans son bras libre. Il sait très bien ce que j’ai pu ressentir car je lui avais raconté la mort tragique de mon ami Henri.
Ben : Ça va aller Phil, dans six semaines il n’y paraîtra plus. Je crois qu’il vaut mieux aller dormir. Allez viens avec moi, on monte.
Moi : C’est bon Ben, on va se coucher. »
Nous saluons maman, Anne et André. Nous passons à la salle de bain pour nous brosser les dents et nous allons directement nous coucher dans mon lit, non sans avoir aidé Ben à ôter son tee-shirt. Nous sommes nus et nous nous embrassons avant de nous laisser aller dans les bras de Morphée.