08-08-2020, 01:07 PM
2eme ANNEE Septembre : (65 / 70) (Aix) (Dernière soirée) (suite)
Yuan hésite et finit par accéder à la demande du jeune rouquin qui le regarde dans les yeux en souriant, il s’assoit en face de lui et attend la suite des événements.
Ce qu’ils sont en train de laisser entendre avec une forte conviction, c’est qu’ils vont réussir là où de trop nombreux spécialistes se sont vautrés lamentablement et apparemment ils trouvent ça comme allant de soi.
Tout ceci commence à le troubler et le voilà-t-il pas qu’il commencerait à espérer réellement qu’il en ait le pouvoir, ses membres commencent à trembler et son regard à se faire implorant lui faisant comprendre qu’il ne faut pas qu’il joue avec ses espoirs.
Florian comprend très bien ses réactions et se lève en venant vers lui, une main douce et chaude lui caresse alors le visage à la recherche de traces même infime du mal qui ronge le jeune chinois.
Ne trouvant rien, sa main descend dans son cou et fait frissonner le jeune homme.
Florian ne quitte pas ses yeux et lui envoie un sourire rassurant, les tremblements finissent par s’apaiser quand Yuan trouve enfin la force de parler.
- Qu’est-ce que tu fais ?
Amusé par l’ambiguïté de mes gestes.
- Je profite lâchement d’un très beau jeune homme pourquoi ?
- (Yuan sourit) Ah ! Je me disais aussi.
- En fait je cherche des traces de ta maladie pour faire un essai et voir si ma potion sera efficace comme je le crois.
Yuan se sent à la fois rassuré et déçu.
- Fallait me le demander.
Il se lève et sans aucune pudeur baisse son pantalon, une fois cela fait, il se rassoit et écarte les jambes en montrant bien aux yeux de tous, l’intérieur de ses cuisses.
Ce que voient ses amis leur donne un étrange malaise, à la limite du slip sur chaque cuisse une énorme plaque d’eczéma suinte légèrement.
- Ici ça ne guérit jamais, les frottements de mes vêtements empêchent la cicatrisation et j’ai toujours cette partie-là de mon corps plus ou moins à vif suivant le temps et les efforts que je fais.
Je prends le pot, l’ouvre et en prends une grosse noix avec deux doigts, j’étale doucement en m’attaquant juste à la périphérie des deux plaques préférant avancer lentement au fur et à mesure que la peau devient plus saine afin d’éviter d’en mettre sur les parties à vif.
Une fois que j’ai bien appliqué l’onguent sur les premiers centimètres du pourtour des plaies, je m’arrête et je regarde attentivement la réaction de son épiderme.
Yuan soupire de bien-être et s’en étonne aussitôt, quand il nettoie cette zone habituellement il ressent toujours les picotements malsains du mal qui ne veut pas lâcher prise.
Mais là ce n’est pas du tout pareil, les picotements que ses nerfs envoient à son cerveau lui font du bien et ses yeux s’agrandissent de stupeur de ce qu’il commence à voir.
Sa peau autour de la maladie redevient mate alors que jusque-là elle était blanchâtre, il sent quelque chose d’humide venir frotter à l’endroit précis où a été appliquée la pommade et des petites plaques de croûtes tombent au sol révélant à leurs places une peau irritée mais visiblement beaucoup plus saine.
Florian qui était parti chercher la boîte de lingette, continue à tourner doucement sans frotter sur la zone.
Quand il se rend compte que tout se passe bien, il reprend une grosse noisette de produit et recouvre quelques nouveaux centimètres de chairs infectées.
Maryse et Michel voyant qu’il se passait quelque chose de spécial viennent eux aussi suivre la progression des soins que donne leur petit-fils, ils voient eux aussi la guérison progressive des cuisses du jeune homme et n’en reviennent pas plus que Yuan qui en a les yeux remplis de larmes de joie comprenant que cette fois c’est bien réel et qu’il va enfin être débarrassé de ce terrible mal qui le rongeait aussi bien physiquement que mentalement.
Deux longues heures plus tard, la patience de Florian se révèle être un succès et les deux entrecuisses cuisses de Yuan sont redevenues saines et ma foi fortement désirable.
Florian en ressent les effets lors d’une dernière petite caresse qui lui fait monter la tension dans son boxer.
Il se redresse alors quand même un peu gêné et après s’être bien nettoyé les mains, il reprend deux belles noisettes de pommade et en recouvre le visage de Yuan qui redresse à son tour la tête pour lui laisser plus d’aisance et pique un énorme bol en se retrouvant face à la bête qui étant tendu à l’extrême déforme magnifiquement le pantalon de toile du jeune rouquin.
Thomas, Éric et Raphaël constatent la même chose et commencent à glousser comme de vieilles poules, Michel lui aussi a vu se développer le chapiteau et entraîne avec une lueur amusée dans les yeux sa femme vers la cuisine.
- Allez ! Viens maman, je pense que derrière toutes ses émotions les garçons vont avoir une faim de loup.
Thomas regarde Florian et prend l’air étonné.
- Pourquoi ? Il y a des loups en chine ?
- (Éric amusé) Tu le vois bien non ? Regarde un peu notre jeune louveteau comme il semble appétissant maintenant, hein Florian Hi ! Hi !
2eme ANNEE Septembre : (66 /70) (Maxime/Julien) (fin)
Maxime est devant sa fenêtre et surveille l’entrée du parking avec impatience comme à chaque fois qu’il est déjà rentré les soirs où Julien vient passer la nuit chez lui, il vit de plus en plus mal cet éloignement mais ne fera ni ne dira rien car il respecte trop son copain pour lui mettre la pression et préfère attendre que ça vienne de lui.
Bien sûr au début l’idée lui a semblé bonne à lui aussi, mais au quotidien il s’est vite aperçu que le mercredi et les week-ends n’étaient pas forcément une bonne idée étant donné qu’il travaille aussi très souvent ces jours-là.
Il proposerait bien à Julien de venir plutôt en s’adaptant à ses horaires mais il n’ose pas lui demander de peur à ce que ce soit trop galère à gérer pour lui.
Son sourire illumine son visage quand il voit la trois-cent-sept Peugeot arriver, son cœur s’affole et son boxer comme à chaque fois lui donne la nette impression de rétrécir soudainement.
Il aperçoit un beau jeune homme brun en descendre et il commence à ouvrir la fenêtre pour lui faire coucou quand il s’arrête étonné.
Julien se dirige vers son coffre et en sort deux énormes valises qu’il dépose au sol devant lui, il en rapproche une autre et un grand sac qu’il laisse à l’intérieur du coffre et le referme en le claquant sèchement.
Il lève alors le visage vers lui et reste figé entre ses valises les mains refermées sur ses hanches, Maxime à un long moment de bug avant de s’élancer en criant sa joie dans les escaliers de la résidence.
Julien l’entend et commence à rire d’amusement comprenant que son ami vient d’exprimer par là même son acceptation à la surprise qu’il vient de lui faire.
Il ouvre une nouvelle fois son coffre et en sort les deux derniers bagages, quand il le referme une nouvelle fois il se sent soulever de terre et se met à tournoyer dans les bras de Maxime qui est heureux comme un gosse de dix ans.
Une fois reposé au sol, les deux garçons s’enlacent et s’embrassent à la vue de tous sans aucune retenue.
Après une longue minute où plus rien n’existe, ils se lâchent et s’écartent légèrement l’un de l’autre pour se regarder et constater que chacun a les larmes aux yeux.
- (Julien) Eh bien « Max » ? Quel accueil ?
- (Maxime ému) Ça y est alors ? Tu t’es décidé enfin ?
- (Julien taquin) Décidé à quoi ? (Il regarde ses valises) Ah ça ! C’est juste que comme je ne savais pas comment m’habiller demain, j’ai décidé de tout prendre comme ça se sera plus facile.
- (Maxime amusé) Tu vois sur ce coup-là je ne pense pas que je vais te croire.
Julien lui fait un gros clin d’œil.
- Aide-moi plutôt à monter tout ça, on sera mieux à l’appart pour discuter.
Quelques minutes plus tard quand ils sont dans l’appartement tranquillement installés sur le canapé du salon, Julien prend la parole et explique sa soudaine décision à son ami.
- Voilà ! En fait je discutais avec mes parents et l’idée est venue d’eux, plutôt que d’attendre que tu sois de repos les jours que nous nous sommes attribués. Pourquoi pas faire le contraire, j’irais chez mes parents quand tu seras de nuit comme ça, je me partagerai plus équitablement entre toi et eux. Qu’est-ce que tu en penses ?
- Qui ça ? Moi ? Mais c’est super comme idée !
- C’est ce que je me suis dit aussi et me voilà
Maxime en montrant les valises.
- Tu as pris toutes tes affaires ?
- Bah non quand même ! Mais une bonne partie malgré tout, tu es content au moins ?
- Si je suis content ? Comment peux-tu même imaginer le contraire.
- (Julien en souriant) Et puis comme je vais toucher un peu d’argent chaque mois avec mon internat et bien comme ça, je ne serais pas trop une charge pour toi.
- (Maxime légèrement vexé) Mais ! Je ne t’ai rien demandé !
- Je sais mais je trouve ça normal et puis tu sais si ça ne te convient pas et bien mes valises sont encore dans le couloir et nous pouvons continuer comme avant.
- (Maxime étonné) En dirait un ultimatum ?
- (Julien en rougissant) C’est juste que je ne veux pas me sentir à ta charge tu comprends, j’aurais trop l’impression d’être un…
- Ne dis plus rien !!! C’est d’accord, je te comprends finalement car j’aurais été à ta place j’en aurais fait tout autant. Va t’occuper de ranger tes affaires pendant que je prépare le dîner, après tu auras encore le temps de prendre une douche et de te choisir un vêtement sexy pour la soirée.
- (Julien les yeux brillants) Wouah !!! Ça promet, tu m’as l’air chaud comme la braise ce soir.
- (Maxime en riant) File sale engeance ! Sinon les braises n’auront pas le temps de se faire Hi ! Hi !
Maxime passe en cuisine pendant que son compagnon s’active à ranger ses affaires, quand il l’entend entrer dans la salle de bain, il file en douce dans la chambre et en un tournemain enlève ses vêtements et sort de son tiroir en dessous de ses boxers un string ficelle en cuir qu’il met rapidement.
Après s’être admiré dans la glace de l’armoire, il retourne joyeusement en cuisine et s’habille d’un petit tablier qu’il noue amusé derrière son dos.
Doucement sans qu’il l’entende, la porte de la salle d’eau se referme et Julien le sourire aux lèvres regarde son sexe ériger comme un obélisque.
- Je crois que nous allons passer une sacrée soirée, reste plus qu’à te faire tout beau mon « grand ».
2eme ANNEE Septembre : (67 / 70) (Orléans) (Marc) (fin)
Les paroles d’Arnault jettent un froid dans la pièce, Marc et Aléxie se regardent gênés car ils n’avaient vraiment pas pensé qu’il le prendrait comme ça parce que pour eux ce n’était qu’une plaisanterie et jamais ils n’auraient pensé de lui ce qu’il vient de dire.
- (Marc choqué) On n’a jamais dit ou même pensé ça !!
- (Aléxie dans le même état) C’était juste pour plaisanter Arnault, ne te mets pas dans un état pareil.
Arnault conscient qu’il s’est emporté pour rien.
- Excusez-moi les gars mais sur le coup ça m’a fait mal de vous entendre parler de moi comme ça.
Marc en soupirant compte malgré tout que ce ne soit qu’un quiproquo.
- C’est bon alors, oublions ça. Si nous allions voir Flavien avant que nous ne repartions à Reims lui et moi ?
Arnault en retrouve le sourire.
- Bonne idée, en plus j’ai promis à Ludovic de lui apprendre à jouer aux échecs.
- (Aléxie) Houlà !!! Tu vas vite prendre une raclée dès qu’il aura pigé les règles.
- (Arnault surpris) Arrête ! Il n’a pas encore neuf ans alors quand même.
- (Marc tout sourire) Laisse le penser ça « Alex », il va vite déchanter. Allez ! On se magne les gars, si nous voulons profiter du grand assez longtemps.
Le trajet passa très vite et les voilà bientôt devant la porte d’entrée à attendre qu’on leur ouvre. C’est Flavien qui s’y colle et les accueille d’un grand sourire amical.
- Tiens ! V’la les pieds nickelés Hi ! Hi ! Entrez les gars, c’est sympa d’être passés.
Marc avec un grand sourire.
- Salut Hulklore !!
Flavien les laisse passer amusé.
- Ça va mon « gros » ?
- (Aléxie en riant) Et toc dans la tronche Hi ! Hi !
Flavien en serrant la main d’Arnault.
- Il était temps que tu arrives, j’en connais un qui n’arrêtait pas de regarder l’heure. Depuis ce matin il tourne devant son jeu d’échec tout neuf, tu devrais aller le voir dans sa chambre.
- (Arnault) Je vais la ratatiner la crevette vous allez voir !
Pendant qu’Arnault frappe deux petits coups à la porte de la chambre et entre en poussant un cri de sioux, les trois amis passent au salon et Marc met au courant son copain de ce qu’ils ont appris sur Florian.
Flavien écoute attentivement et n’en revient pas des révélations que lui fait Marc, quand celui-ci termine ses explications après de longues minutes de paroles dites dans un silence presque total.
Il hoche la tête le regard exprimant une forte stupeur, il reste un moment sans rien dire le temps de digérer les informations.
- Décidément ! Il me surprendra à chaque fois davantage le gnome !
- (Marc) Surtout tu n’en parles pas, d’accord ? Thomas m’a bien prévenu qu’il devait rester ignorant encore quelque temps et que de toute façon c’était à ses grands-parents de prendre la décision de tout lui révéler.
- (Flavien) Bien sûr, je comprends.
Aléxie voulant changer le cours de la conversation.
- Tu pars toujours demain avec Marc ?
- Oui ! (Il regarde Marc) Tu n’oublies pas que nous avons rendez-vous avec « Flo » Dorian et Gérôme pour qu’il nous présente à Mireille ?
- (Marc en souriant) Non bien sûr ! Ça va être cool d’être tous ensemble, au fait ! Il t’a dit ce que ça va nous coûter ? C’est le père d’Aléxie qui me le demandait hier soir.
- (Flavien) Apparemment il n’en a pas encore parlé avec Mireille mais il m’a dit que de toute façon ce ne serait pas plus cher que nos huit mètres carrés à la cité U.
- Et pour le linge, les repas et tout ça ?
- Nous en saurons plus demain, ne t’inquiète pas pour ça tu connais « Flo » ? Il sait parfaitement notre situation financière alors s’il nous a proposé d’y aller c’est que cela ne sera pas exorbitant pour nous.
Ils discutent encore une bonne heure quand un claquement de porte et deux furies déboulent en criant dans le salon, Ludovic mort de rire vient dans les bras de son grand frère et se pelotonne contre lui en faisant semblant d’avoir peur.
Arnault stoppe net quand il le voit faire car il n’est pas encore assez intime avec le géant blond pour oser poursuivre la crevette nichée dans ses bras et qui maintenant se moque de toute évidence de lui.
- (Arnault en riant) Tu ne perds rien pour attendre « Ludo », attends que ton frère ne soit plus là et tu vas voir ce que tu vas voir.
Ludovic en lui tirant la langue toujours mort de rire.
- « Flav » tu l’entends ? Il va profiter que tu ne sois plus là pour me taper dessus.
Flavien voyant bien qu’ils s’entendent comme larrons en foire.
- Eh bien ! Ça promet pour les parents, qu’est-ce qu’ils vous arrivent ?
Arnault essayant de rester sérieux.
- Il m’a traité de bulbe de tulipe rachitique
- (Ludovic) Et lui de faux blond, tout ça parce que je l’ai mis minable aux échecs.
- (Marc amusé) Je t’avais pourtant prévenu « Nono ».
Flavien se lève et pose son petit frère puis se campe devant Arnault en le regardant de « haut » les poings sur les hanches.
- Juste une question, c’est quoi pour toi un vrai blond ?
Arnault sachant très bien que c’est un jeu.
- Heu ! Comment t’expliquer pour que tu comprennes ?
Flavien ne s’attendant pas à celle-là.
- Hein !!
Arnault avec un petit sourire de condescendance.
- Là ! Tu vois ? C’est bien ce que je disais Hi ! Hi !
Yuan hésite et finit par accéder à la demande du jeune rouquin qui le regarde dans les yeux en souriant, il s’assoit en face de lui et attend la suite des événements.
Ce qu’ils sont en train de laisser entendre avec une forte conviction, c’est qu’ils vont réussir là où de trop nombreux spécialistes se sont vautrés lamentablement et apparemment ils trouvent ça comme allant de soi.
Tout ceci commence à le troubler et le voilà-t-il pas qu’il commencerait à espérer réellement qu’il en ait le pouvoir, ses membres commencent à trembler et son regard à se faire implorant lui faisant comprendre qu’il ne faut pas qu’il joue avec ses espoirs.
Florian comprend très bien ses réactions et se lève en venant vers lui, une main douce et chaude lui caresse alors le visage à la recherche de traces même infime du mal qui ronge le jeune chinois.
Ne trouvant rien, sa main descend dans son cou et fait frissonner le jeune homme.
Florian ne quitte pas ses yeux et lui envoie un sourire rassurant, les tremblements finissent par s’apaiser quand Yuan trouve enfin la force de parler.
- Qu’est-ce que tu fais ?
Amusé par l’ambiguïté de mes gestes.
- Je profite lâchement d’un très beau jeune homme pourquoi ?
- (Yuan sourit) Ah ! Je me disais aussi.
- En fait je cherche des traces de ta maladie pour faire un essai et voir si ma potion sera efficace comme je le crois.
Yuan se sent à la fois rassuré et déçu.
- Fallait me le demander.
Il se lève et sans aucune pudeur baisse son pantalon, une fois cela fait, il se rassoit et écarte les jambes en montrant bien aux yeux de tous, l’intérieur de ses cuisses.
Ce que voient ses amis leur donne un étrange malaise, à la limite du slip sur chaque cuisse une énorme plaque d’eczéma suinte légèrement.
- Ici ça ne guérit jamais, les frottements de mes vêtements empêchent la cicatrisation et j’ai toujours cette partie-là de mon corps plus ou moins à vif suivant le temps et les efforts que je fais.
Je prends le pot, l’ouvre et en prends une grosse noix avec deux doigts, j’étale doucement en m’attaquant juste à la périphérie des deux plaques préférant avancer lentement au fur et à mesure que la peau devient plus saine afin d’éviter d’en mettre sur les parties à vif.
Une fois que j’ai bien appliqué l’onguent sur les premiers centimètres du pourtour des plaies, je m’arrête et je regarde attentivement la réaction de son épiderme.
Yuan soupire de bien-être et s’en étonne aussitôt, quand il nettoie cette zone habituellement il ressent toujours les picotements malsains du mal qui ne veut pas lâcher prise.
Mais là ce n’est pas du tout pareil, les picotements que ses nerfs envoient à son cerveau lui font du bien et ses yeux s’agrandissent de stupeur de ce qu’il commence à voir.
Sa peau autour de la maladie redevient mate alors que jusque-là elle était blanchâtre, il sent quelque chose d’humide venir frotter à l’endroit précis où a été appliquée la pommade et des petites plaques de croûtes tombent au sol révélant à leurs places une peau irritée mais visiblement beaucoup plus saine.
Florian qui était parti chercher la boîte de lingette, continue à tourner doucement sans frotter sur la zone.
Quand il se rend compte que tout se passe bien, il reprend une grosse noisette de produit et recouvre quelques nouveaux centimètres de chairs infectées.
Maryse et Michel voyant qu’il se passait quelque chose de spécial viennent eux aussi suivre la progression des soins que donne leur petit-fils, ils voient eux aussi la guérison progressive des cuisses du jeune homme et n’en reviennent pas plus que Yuan qui en a les yeux remplis de larmes de joie comprenant que cette fois c’est bien réel et qu’il va enfin être débarrassé de ce terrible mal qui le rongeait aussi bien physiquement que mentalement.
Deux longues heures plus tard, la patience de Florian se révèle être un succès et les deux entrecuisses cuisses de Yuan sont redevenues saines et ma foi fortement désirable.
Florian en ressent les effets lors d’une dernière petite caresse qui lui fait monter la tension dans son boxer.
Il se redresse alors quand même un peu gêné et après s’être bien nettoyé les mains, il reprend deux belles noisettes de pommade et en recouvre le visage de Yuan qui redresse à son tour la tête pour lui laisser plus d’aisance et pique un énorme bol en se retrouvant face à la bête qui étant tendu à l’extrême déforme magnifiquement le pantalon de toile du jeune rouquin.
Thomas, Éric et Raphaël constatent la même chose et commencent à glousser comme de vieilles poules, Michel lui aussi a vu se développer le chapiteau et entraîne avec une lueur amusée dans les yeux sa femme vers la cuisine.
- Allez ! Viens maman, je pense que derrière toutes ses émotions les garçons vont avoir une faim de loup.
Thomas regarde Florian et prend l’air étonné.
- Pourquoi ? Il y a des loups en chine ?
- (Éric amusé) Tu le vois bien non ? Regarde un peu notre jeune louveteau comme il semble appétissant maintenant, hein Florian Hi ! Hi !
2eme ANNEE Septembre : (66 /70) (Maxime/Julien) (fin)
Maxime est devant sa fenêtre et surveille l’entrée du parking avec impatience comme à chaque fois qu’il est déjà rentré les soirs où Julien vient passer la nuit chez lui, il vit de plus en plus mal cet éloignement mais ne fera ni ne dira rien car il respecte trop son copain pour lui mettre la pression et préfère attendre que ça vienne de lui.
Bien sûr au début l’idée lui a semblé bonne à lui aussi, mais au quotidien il s’est vite aperçu que le mercredi et les week-ends n’étaient pas forcément une bonne idée étant donné qu’il travaille aussi très souvent ces jours-là.
Il proposerait bien à Julien de venir plutôt en s’adaptant à ses horaires mais il n’ose pas lui demander de peur à ce que ce soit trop galère à gérer pour lui.
Son sourire illumine son visage quand il voit la trois-cent-sept Peugeot arriver, son cœur s’affole et son boxer comme à chaque fois lui donne la nette impression de rétrécir soudainement.
Il aperçoit un beau jeune homme brun en descendre et il commence à ouvrir la fenêtre pour lui faire coucou quand il s’arrête étonné.
Julien se dirige vers son coffre et en sort deux énormes valises qu’il dépose au sol devant lui, il en rapproche une autre et un grand sac qu’il laisse à l’intérieur du coffre et le referme en le claquant sèchement.
Il lève alors le visage vers lui et reste figé entre ses valises les mains refermées sur ses hanches, Maxime à un long moment de bug avant de s’élancer en criant sa joie dans les escaliers de la résidence.
Julien l’entend et commence à rire d’amusement comprenant que son ami vient d’exprimer par là même son acceptation à la surprise qu’il vient de lui faire.
Il ouvre une nouvelle fois son coffre et en sort les deux derniers bagages, quand il le referme une nouvelle fois il se sent soulever de terre et se met à tournoyer dans les bras de Maxime qui est heureux comme un gosse de dix ans.
Une fois reposé au sol, les deux garçons s’enlacent et s’embrassent à la vue de tous sans aucune retenue.
Après une longue minute où plus rien n’existe, ils se lâchent et s’écartent légèrement l’un de l’autre pour se regarder et constater que chacun a les larmes aux yeux.
- (Julien) Eh bien « Max » ? Quel accueil ?
- (Maxime ému) Ça y est alors ? Tu t’es décidé enfin ?
- (Julien taquin) Décidé à quoi ? (Il regarde ses valises) Ah ça ! C’est juste que comme je ne savais pas comment m’habiller demain, j’ai décidé de tout prendre comme ça se sera plus facile.
- (Maxime amusé) Tu vois sur ce coup-là je ne pense pas que je vais te croire.
Julien lui fait un gros clin d’œil.
- Aide-moi plutôt à monter tout ça, on sera mieux à l’appart pour discuter.
Quelques minutes plus tard quand ils sont dans l’appartement tranquillement installés sur le canapé du salon, Julien prend la parole et explique sa soudaine décision à son ami.
- Voilà ! En fait je discutais avec mes parents et l’idée est venue d’eux, plutôt que d’attendre que tu sois de repos les jours que nous nous sommes attribués. Pourquoi pas faire le contraire, j’irais chez mes parents quand tu seras de nuit comme ça, je me partagerai plus équitablement entre toi et eux. Qu’est-ce que tu en penses ?
- Qui ça ? Moi ? Mais c’est super comme idée !
- C’est ce que je me suis dit aussi et me voilà
Maxime en montrant les valises.
- Tu as pris toutes tes affaires ?
- Bah non quand même ! Mais une bonne partie malgré tout, tu es content au moins ?
- Si je suis content ? Comment peux-tu même imaginer le contraire.
- (Julien en souriant) Et puis comme je vais toucher un peu d’argent chaque mois avec mon internat et bien comme ça, je ne serais pas trop une charge pour toi.
- (Maxime légèrement vexé) Mais ! Je ne t’ai rien demandé !
- Je sais mais je trouve ça normal et puis tu sais si ça ne te convient pas et bien mes valises sont encore dans le couloir et nous pouvons continuer comme avant.
- (Maxime étonné) En dirait un ultimatum ?
- (Julien en rougissant) C’est juste que je ne veux pas me sentir à ta charge tu comprends, j’aurais trop l’impression d’être un…
- Ne dis plus rien !!! C’est d’accord, je te comprends finalement car j’aurais été à ta place j’en aurais fait tout autant. Va t’occuper de ranger tes affaires pendant que je prépare le dîner, après tu auras encore le temps de prendre une douche et de te choisir un vêtement sexy pour la soirée.
- (Julien les yeux brillants) Wouah !!! Ça promet, tu m’as l’air chaud comme la braise ce soir.
- (Maxime en riant) File sale engeance ! Sinon les braises n’auront pas le temps de se faire Hi ! Hi !
Maxime passe en cuisine pendant que son compagnon s’active à ranger ses affaires, quand il l’entend entrer dans la salle de bain, il file en douce dans la chambre et en un tournemain enlève ses vêtements et sort de son tiroir en dessous de ses boxers un string ficelle en cuir qu’il met rapidement.
Après s’être admiré dans la glace de l’armoire, il retourne joyeusement en cuisine et s’habille d’un petit tablier qu’il noue amusé derrière son dos.
Doucement sans qu’il l’entende, la porte de la salle d’eau se referme et Julien le sourire aux lèvres regarde son sexe ériger comme un obélisque.
- Je crois que nous allons passer une sacrée soirée, reste plus qu’à te faire tout beau mon « grand ».
2eme ANNEE Septembre : (67 / 70) (Orléans) (Marc) (fin)
Les paroles d’Arnault jettent un froid dans la pièce, Marc et Aléxie se regardent gênés car ils n’avaient vraiment pas pensé qu’il le prendrait comme ça parce que pour eux ce n’était qu’une plaisanterie et jamais ils n’auraient pensé de lui ce qu’il vient de dire.
- (Marc choqué) On n’a jamais dit ou même pensé ça !!
- (Aléxie dans le même état) C’était juste pour plaisanter Arnault, ne te mets pas dans un état pareil.
Arnault conscient qu’il s’est emporté pour rien.
- Excusez-moi les gars mais sur le coup ça m’a fait mal de vous entendre parler de moi comme ça.
Marc en soupirant compte malgré tout que ce ne soit qu’un quiproquo.
- C’est bon alors, oublions ça. Si nous allions voir Flavien avant que nous ne repartions à Reims lui et moi ?
Arnault en retrouve le sourire.
- Bonne idée, en plus j’ai promis à Ludovic de lui apprendre à jouer aux échecs.
- (Aléxie) Houlà !!! Tu vas vite prendre une raclée dès qu’il aura pigé les règles.
- (Arnault surpris) Arrête ! Il n’a pas encore neuf ans alors quand même.
- (Marc tout sourire) Laisse le penser ça « Alex », il va vite déchanter. Allez ! On se magne les gars, si nous voulons profiter du grand assez longtemps.
Le trajet passa très vite et les voilà bientôt devant la porte d’entrée à attendre qu’on leur ouvre. C’est Flavien qui s’y colle et les accueille d’un grand sourire amical.
- Tiens ! V’la les pieds nickelés Hi ! Hi ! Entrez les gars, c’est sympa d’être passés.
Marc avec un grand sourire.
- Salut Hulklore !!
Flavien les laisse passer amusé.
- Ça va mon « gros » ?
- (Aléxie en riant) Et toc dans la tronche Hi ! Hi !
Flavien en serrant la main d’Arnault.
- Il était temps que tu arrives, j’en connais un qui n’arrêtait pas de regarder l’heure. Depuis ce matin il tourne devant son jeu d’échec tout neuf, tu devrais aller le voir dans sa chambre.
- (Arnault) Je vais la ratatiner la crevette vous allez voir !
Pendant qu’Arnault frappe deux petits coups à la porte de la chambre et entre en poussant un cri de sioux, les trois amis passent au salon et Marc met au courant son copain de ce qu’ils ont appris sur Florian.
Flavien écoute attentivement et n’en revient pas des révélations que lui fait Marc, quand celui-ci termine ses explications après de longues minutes de paroles dites dans un silence presque total.
Il hoche la tête le regard exprimant une forte stupeur, il reste un moment sans rien dire le temps de digérer les informations.
- Décidément ! Il me surprendra à chaque fois davantage le gnome !
- (Marc) Surtout tu n’en parles pas, d’accord ? Thomas m’a bien prévenu qu’il devait rester ignorant encore quelque temps et que de toute façon c’était à ses grands-parents de prendre la décision de tout lui révéler.
- (Flavien) Bien sûr, je comprends.
Aléxie voulant changer le cours de la conversation.
- Tu pars toujours demain avec Marc ?
- Oui ! (Il regarde Marc) Tu n’oublies pas que nous avons rendez-vous avec « Flo » Dorian et Gérôme pour qu’il nous présente à Mireille ?
- (Marc en souriant) Non bien sûr ! Ça va être cool d’être tous ensemble, au fait ! Il t’a dit ce que ça va nous coûter ? C’est le père d’Aléxie qui me le demandait hier soir.
- (Flavien) Apparemment il n’en a pas encore parlé avec Mireille mais il m’a dit que de toute façon ce ne serait pas plus cher que nos huit mètres carrés à la cité U.
- Et pour le linge, les repas et tout ça ?
- Nous en saurons plus demain, ne t’inquiète pas pour ça tu connais « Flo » ? Il sait parfaitement notre situation financière alors s’il nous a proposé d’y aller c’est que cela ne sera pas exorbitant pour nous.
Ils discutent encore une bonne heure quand un claquement de porte et deux furies déboulent en criant dans le salon, Ludovic mort de rire vient dans les bras de son grand frère et se pelotonne contre lui en faisant semblant d’avoir peur.
Arnault stoppe net quand il le voit faire car il n’est pas encore assez intime avec le géant blond pour oser poursuivre la crevette nichée dans ses bras et qui maintenant se moque de toute évidence de lui.
- (Arnault en riant) Tu ne perds rien pour attendre « Ludo », attends que ton frère ne soit plus là et tu vas voir ce que tu vas voir.
Ludovic en lui tirant la langue toujours mort de rire.
- « Flav » tu l’entends ? Il va profiter que tu ne sois plus là pour me taper dessus.
Flavien voyant bien qu’ils s’entendent comme larrons en foire.
- Eh bien ! Ça promet pour les parents, qu’est-ce qu’ils vous arrivent ?
Arnault essayant de rester sérieux.
- Il m’a traité de bulbe de tulipe rachitique
- (Ludovic) Et lui de faux blond, tout ça parce que je l’ai mis minable aux échecs.
- (Marc amusé) Je t’avais pourtant prévenu « Nono ».
Flavien se lève et pose son petit frère puis se campe devant Arnault en le regardant de « haut » les poings sur les hanches.
- Juste une question, c’est quoi pour toi un vrai blond ?
Arnault sachant très bien que c’est un jeu.
- Heu ! Comment t’expliquer pour que tu comprennes ?
Flavien ne s’attendant pas à celle-là.
- Hein !!
Arnault avec un petit sourire de condescendance.
- Là ! Tu vois ? C’est bien ce que je disais Hi ! Hi !
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