09-03-2022, 12:06 PM
La semaine s’achève, je suis content d’être vendredi fin d’après-midi. Je suis enfin arrivé à la maison. Je goûte avec mon cher frangin et sa nouvelle copine. En effet Jean est revenu à la maison avec Amandine. Ils se regardent tous les deux, ils sont mignons ! Je suis vraiment content pour Jean, il a trouvé une charmante jeune-fille qui a l’air très douce et aussi amoureuse que lui.
Je me souviens qu’il y a une bonne dizaine de jours Amandine me regardait comme si elle savait que je suis gay. J’ai oublié d’en parler avec Jean. Une fois notre goûter terminé, je monte mon sac de cours dans ma chambre. Je mets un disque sur la platine, c’est un disque des Beatles, « let it be ».
A un moment j’entends frapper à la porte, c’est Jean qui entre avec Amandine. Jean me demande si je veux bien leur montrer le fonctionnement de l’appareil photo comme je l’avais promis. Je suis content de leur demande, j’ai le temps et je prends donc le matériel, soit l’appareil, deux objectifs ainsi que le pied. Je propose d’aller dans le jardin pour leur montrer le fonctionnement. Ils sont ravis de pouvoir apprendre le maniement de l’appareil.
Je leur montre donc tout ce qu’ils doivent savoir, l’ouverture du diaphragme en fonction de la luminosité, mention donnée par l’aiguille placée dans le viseur. Je montre également le changement d’objectif, soit un cent trente-cinq millimètres en lieu et place du quarante-cinq millimètres ainsi que le zoom. Ils sont super contents. Ayant un film de vingt-quatre vues, je le place dans l’appareil. C’est donc l’occasion pour eux de commencer à photographier. Je reste en retrait pour leur laisser le champ libre. Je vois parfois Amandine me jeter un coup d’œil, ce qui me rappelle une nouvelle fois que je devais poser la question à Jean en vue de savoir s’il avait prévenu Amandine que je suis gay ! Ils m’appellent de temps en temps pour avoir des précisions complémentaires, mais ils ont vraiment l’air de se débrouiller.
A un moment Amandine regagne la maison, elle doit passer aux toilettes. J’en profite pour parler à Jean :
Moi : « Jean, je souhaite savoir si tu as dit à ta copine Amandine que j’étais gay ?
Jea : Heu, Phil, oui je lui en ai vaguement parlé, je lui ai seulement dis que tu étais « différent » !
Moi : Tu vois Jean, j’ai remarqué qu’elle me regardait parfois avec insistance !
Jea : Je ne sais que te dire Phil. Je vais voir avec elle ce qu’elle a compris !
Moi : Merci Jean, car c’est un peu gênant, comprends-tu !
Jea : Bien sûr Phil.
Amandine revient auprès de nous. Jean lui prend la main et lui fait face. Il lui demande alors :
Jea : Amandine, puis-je te poser une question ?
Ama : Oui, pas de souci. Je t’écoute.
Jea : Voilà, l’autre jour je t’avais parlé de mon frère Phil. Tu t’en souviens ?
Ama : Oui, tu m’as dit qu’il était « différent ». Je n’ai pas de suite compris. Mais je pense que tu voulais dire qu’il était « retardé » or ce n’est pas le cas. Alors je ne sais pas ce que tu voulais me dire !
Jea : Ah, je vois. Phil se demandait pourquoi tu le regardais parfois bizarrement !
Ama : Désolé Phil, mais ce que Jean m’a dit m’a intrigué.
Moi : Ce n’est rien Amandine. Ce que Jean voulait te dire c’est que je suis … gay !
Ama : Tu sais Phil, cela ne change rien pour moi. Tu es super comme mec. Je peux te dire que j’ai un cousin qui est homo lui aussi et que je l’adore.
Moi : Merci Amandine. Je comprends mieux pourquoi tu me regardais comme si j’étais un extraterrestre !
Ama : Je suis désolée Phil. Je ne voulais pas te froisser.
Moi : Pas de souci de mon côté. Au moins les choses sont claires !
Ama : Tu as raison. »
Amandine vient vers moi et elle me donne un bisou sur la joue. Puis elle me fait un clin d’œil. C’est tout en délicatesse avec elle. Je sens bien qu’elle a l’esprit très ouvert. Puis elle va très bien avec mon frérot. Je les laisse avec mon appareil le temps qu’ils se familiarisent avec son fonctionnement.
Je termine d’expliquer quelques détails concernant l’appareil photo à Amandine et à Jean. Je leur propose de faire une ou deux photos en privilégiant l’avant plan et ensuite l’arrière-plan en fonction du réglage de la netteté voulue, pour le même sujet. Jean est très étonné de ce qu’il y a moyen de faire avec un appareil reflex, il est super enthousiaste. Amandine elle est éberluée de ce qu’elle voit. Je m’aperçois que Jean rayonne de même que sa chère Amandine. Nos deux amoureux ont fini le film photo. Je leur propose bien entendu de le faire développer et d’imprimer les photos. Pour cela, je leur dis que ce sera fait mercredi au labo photo de l’unité scoute, peu avant la réunion des chefs des sections. Jean me remercie de même que sa copine Amandine.
Il est temps de songer à mettre la table, maman et papa vont bientôt rentrer du travail. Je regarde ce qu’il y a dans le frigidaire, des salades sont prêtes ainsi que des pâtes froides. Je remarque qu’il y a des saucisses à cuire, je me demande si ce n’est pas un barbecue qui est prévu. En regardant de plus près, je vois qu’il y a des merguez ainsi que des pilons de poulet. Je me charge alors de préparer le barbecue, Amandine et Jean dressent la table. Je leur rappelle que normalement Anne et André vont venir souper, de même que Ben. Il faut donc dresser la table pour huit personnes.
Je vois que le visage d’Amandine change. Elle pensait que nous ne serions que cinq pour le repas. Elle s’aperçoit que la sœur de son copain sera présente avec son chéri mais aussi Ben, le petit copain de Phil ! Je fais remarquer à mon frérot que sa copine semble décontenancée. Jean me remercie et va trouver Amandine. Il lui explique qu’ils font partie de la famille et qu’elle ne doit pas en avoir peur.
Je lance le barbecue, petit bois, allume-feu, les allumettes et charbon de bois. Tout est prêt, il ne reste plus qu’à mettre le feu. Jean vient me trouver et me demande s’il faut prévoir du vin. Je lui dit que papa aime bien le vin rouge, soit le « grand ordinaire » qui se trouve dans le premier emplacement à droite en entrant dans la cave à vin. Amandine vient ensuite me trouver pour savoir quelles sauces mettre à table. Je lui explique ce qu’elle doit déposer sur la table.
Je viens à peine de mettre le feu au barbecue que je vois arriver Anne et André. Je leur fait la bise et je les préviens que la copine de Jean est présente. Je vérifie que le feu prenne bien. Puis je vois papa qui arrive à son tour. Il me fait la bise et me demande comment ça va. Je lui réponds que tout va bien. Il me félicite d’avoir pris l’initiative de mettre le barbecue en route. Il dit que maman est rentrée et qu’elle a rencontré Amandine et Jean en train de s’embrasser. Je ris d’entendre ça. Puis j’explique à papa ce que j’ai fait avec eux concernant leur travail d’étude avec l’appareil photo. Papa est content de voir que je fasse passer mes passions à mon frère et sa copine.
Je rejoins maman et je lui fais un gros câlin. Elle me regarde et me demande :
Mam : « Ça va Phil, tu es si jovial ?
Moi : Oui maman, je suis content d’avoir pu aider Jean et Amandine pour leur travail.
Mam : J’en suis très heureuse Phil, je te reconnais bien là !
Moi : Je crois, selon ce que papa m’a dit, que tu es tombée sur Jean et Amandine en train de se bécoter !
Mam : Oui, cela ne m’a pas étonnée !
Moi : Tu sais maman, Amandine est super, elle est très ouverte et elle sait pour moi !
Mam : Je suis si heureuse pour toi mais aussi pour Jean que sa petite-amie se soit si bien intégrée à la famille.
Moi : Je ne te cache pas que cela m’a bouleversé !
Mam : C’est bien toi mon cher fils, tu es si sensible ! »
Maman me fait un bisou sur le front. Je vais voir si le feu a bien pris pour que nous puissions commencer la cuisson des viandes. Papa félicite Jean pour avoir prévu le vin qu’il fallait. Je vois qu’il rougit un peu, je suis content pour lui, il est aux anges avec son Amandine auprès de lui. Elle sait que c’est moi qui lui avait suggéré d’aller chercher le vin. Elle me voit et me fait un clin d’œil entendu. Décidément elle m’étonne au plus haut point. Elle me comprend sans même dire un mot. Elle sait que Jean et moi nous nous entendons à merveille. Je ne sais pas si elle est au courant de ce qui s’est passé il y a plus d’un an, cela m’étonnerais, mais elle le saura tôt ou tard.
Anne et André terminent de déposer sur la table les derniers verres, les sauces et autres ingrédients pour le repas. Je suis étonné que Ben ne soit pas encore là. Je demande à maman l’heure qu’il est, soit dix-huit heures cinquante. Mais où est Ben. Je suis inquiet, mais il a peut-être eu du retard. Je vais lui téléphoner. J’appelle, pas de réponse chez lui !
Je me souviens qu’il y a une bonne dizaine de jours Amandine me regardait comme si elle savait que je suis gay. J’ai oublié d’en parler avec Jean. Une fois notre goûter terminé, je monte mon sac de cours dans ma chambre. Je mets un disque sur la platine, c’est un disque des Beatles, « let it be ».
A un moment j’entends frapper à la porte, c’est Jean qui entre avec Amandine. Jean me demande si je veux bien leur montrer le fonctionnement de l’appareil photo comme je l’avais promis. Je suis content de leur demande, j’ai le temps et je prends donc le matériel, soit l’appareil, deux objectifs ainsi que le pied. Je propose d’aller dans le jardin pour leur montrer le fonctionnement. Ils sont ravis de pouvoir apprendre le maniement de l’appareil.
Je leur montre donc tout ce qu’ils doivent savoir, l’ouverture du diaphragme en fonction de la luminosité, mention donnée par l’aiguille placée dans le viseur. Je montre également le changement d’objectif, soit un cent trente-cinq millimètres en lieu et place du quarante-cinq millimètres ainsi que le zoom. Ils sont super contents. Ayant un film de vingt-quatre vues, je le place dans l’appareil. C’est donc l’occasion pour eux de commencer à photographier. Je reste en retrait pour leur laisser le champ libre. Je vois parfois Amandine me jeter un coup d’œil, ce qui me rappelle une nouvelle fois que je devais poser la question à Jean en vue de savoir s’il avait prévenu Amandine que je suis gay ! Ils m’appellent de temps en temps pour avoir des précisions complémentaires, mais ils ont vraiment l’air de se débrouiller.
A un moment Amandine regagne la maison, elle doit passer aux toilettes. J’en profite pour parler à Jean :
Moi : « Jean, je souhaite savoir si tu as dit à ta copine Amandine que j’étais gay ?
Jea : Heu, Phil, oui je lui en ai vaguement parlé, je lui ai seulement dis que tu étais « différent » !
Moi : Tu vois Jean, j’ai remarqué qu’elle me regardait parfois avec insistance !
Jea : Je ne sais que te dire Phil. Je vais voir avec elle ce qu’elle a compris !
Moi : Merci Jean, car c’est un peu gênant, comprends-tu !
Jea : Bien sûr Phil.
Amandine revient auprès de nous. Jean lui prend la main et lui fait face. Il lui demande alors :
Jea : Amandine, puis-je te poser une question ?
Ama : Oui, pas de souci. Je t’écoute.
Jea : Voilà, l’autre jour je t’avais parlé de mon frère Phil. Tu t’en souviens ?
Ama : Oui, tu m’as dit qu’il était « différent ». Je n’ai pas de suite compris. Mais je pense que tu voulais dire qu’il était « retardé » or ce n’est pas le cas. Alors je ne sais pas ce que tu voulais me dire !
Jea : Ah, je vois. Phil se demandait pourquoi tu le regardais parfois bizarrement !
Ama : Désolé Phil, mais ce que Jean m’a dit m’a intrigué.
Moi : Ce n’est rien Amandine. Ce que Jean voulait te dire c’est que je suis … gay !
Ama : Tu sais Phil, cela ne change rien pour moi. Tu es super comme mec. Je peux te dire que j’ai un cousin qui est homo lui aussi et que je l’adore.
Moi : Merci Amandine. Je comprends mieux pourquoi tu me regardais comme si j’étais un extraterrestre !
Ama : Je suis désolée Phil. Je ne voulais pas te froisser.
Moi : Pas de souci de mon côté. Au moins les choses sont claires !
Ama : Tu as raison. »
Amandine vient vers moi et elle me donne un bisou sur la joue. Puis elle me fait un clin d’œil. C’est tout en délicatesse avec elle. Je sens bien qu’elle a l’esprit très ouvert. Puis elle va très bien avec mon frérot. Je les laisse avec mon appareil le temps qu’ils se familiarisent avec son fonctionnement.
Je termine d’expliquer quelques détails concernant l’appareil photo à Amandine et à Jean. Je leur propose de faire une ou deux photos en privilégiant l’avant plan et ensuite l’arrière-plan en fonction du réglage de la netteté voulue, pour le même sujet. Jean est très étonné de ce qu’il y a moyen de faire avec un appareil reflex, il est super enthousiaste. Amandine elle est éberluée de ce qu’elle voit. Je m’aperçois que Jean rayonne de même que sa chère Amandine. Nos deux amoureux ont fini le film photo. Je leur propose bien entendu de le faire développer et d’imprimer les photos. Pour cela, je leur dis que ce sera fait mercredi au labo photo de l’unité scoute, peu avant la réunion des chefs des sections. Jean me remercie de même que sa copine Amandine.
Il est temps de songer à mettre la table, maman et papa vont bientôt rentrer du travail. Je regarde ce qu’il y a dans le frigidaire, des salades sont prêtes ainsi que des pâtes froides. Je remarque qu’il y a des saucisses à cuire, je me demande si ce n’est pas un barbecue qui est prévu. En regardant de plus près, je vois qu’il y a des merguez ainsi que des pilons de poulet. Je me charge alors de préparer le barbecue, Amandine et Jean dressent la table. Je leur rappelle que normalement Anne et André vont venir souper, de même que Ben. Il faut donc dresser la table pour huit personnes.
Je vois que le visage d’Amandine change. Elle pensait que nous ne serions que cinq pour le repas. Elle s’aperçoit que la sœur de son copain sera présente avec son chéri mais aussi Ben, le petit copain de Phil ! Je fais remarquer à mon frérot que sa copine semble décontenancée. Jean me remercie et va trouver Amandine. Il lui explique qu’ils font partie de la famille et qu’elle ne doit pas en avoir peur.
Je lance le barbecue, petit bois, allume-feu, les allumettes et charbon de bois. Tout est prêt, il ne reste plus qu’à mettre le feu. Jean vient me trouver et me demande s’il faut prévoir du vin. Je lui dit que papa aime bien le vin rouge, soit le « grand ordinaire » qui se trouve dans le premier emplacement à droite en entrant dans la cave à vin. Amandine vient ensuite me trouver pour savoir quelles sauces mettre à table. Je lui explique ce qu’elle doit déposer sur la table.
Je viens à peine de mettre le feu au barbecue que je vois arriver Anne et André. Je leur fait la bise et je les préviens que la copine de Jean est présente. Je vérifie que le feu prenne bien. Puis je vois papa qui arrive à son tour. Il me fait la bise et me demande comment ça va. Je lui réponds que tout va bien. Il me félicite d’avoir pris l’initiative de mettre le barbecue en route. Il dit que maman est rentrée et qu’elle a rencontré Amandine et Jean en train de s’embrasser. Je ris d’entendre ça. Puis j’explique à papa ce que j’ai fait avec eux concernant leur travail d’étude avec l’appareil photo. Papa est content de voir que je fasse passer mes passions à mon frère et sa copine.
Je rejoins maman et je lui fais un gros câlin. Elle me regarde et me demande :
Mam : « Ça va Phil, tu es si jovial ?
Moi : Oui maman, je suis content d’avoir pu aider Jean et Amandine pour leur travail.
Mam : J’en suis très heureuse Phil, je te reconnais bien là !
Moi : Je crois, selon ce que papa m’a dit, que tu es tombée sur Jean et Amandine en train de se bécoter !
Mam : Oui, cela ne m’a pas étonnée !
Moi : Tu sais maman, Amandine est super, elle est très ouverte et elle sait pour moi !
Mam : Je suis si heureuse pour toi mais aussi pour Jean que sa petite-amie se soit si bien intégrée à la famille.
Moi : Je ne te cache pas que cela m’a bouleversé !
Mam : C’est bien toi mon cher fils, tu es si sensible ! »
Maman me fait un bisou sur le front. Je vais voir si le feu a bien pris pour que nous puissions commencer la cuisson des viandes. Papa félicite Jean pour avoir prévu le vin qu’il fallait. Je vois qu’il rougit un peu, je suis content pour lui, il est aux anges avec son Amandine auprès de lui. Elle sait que c’est moi qui lui avait suggéré d’aller chercher le vin. Elle me voit et me fait un clin d’œil entendu. Décidément elle m’étonne au plus haut point. Elle me comprend sans même dire un mot. Elle sait que Jean et moi nous nous entendons à merveille. Je ne sais pas si elle est au courant de ce qui s’est passé il y a plus d’un an, cela m’étonnerais, mais elle le saura tôt ou tard.
Anne et André terminent de déposer sur la table les derniers verres, les sauces et autres ingrédients pour le repas. Je suis étonné que Ben ne soit pas encore là. Je demande à maman l’heure qu’il est, soit dix-huit heures cinquante. Mais où est Ben. Je suis inquiet, mais il a peut-être eu du retard. Je vais lui téléphoner. J’appelle, pas de réponse chez lui !