08-08-2020, 12:56 PM
2eme ANNEE Septembre : (59 / 70) (Reims) (Fac)
La réunion commence et Alain Dupré demande le silence afin d’en arriver à l’ordre du jour, la salle est pleine car tous sont excités et ont hâte de reprendre les cours.
L’ordre du jour comme en chaque début d’année porte sur le budget alloué, le nombre d’inscrit, la répartition des cours dans les différentes salles ainsi que l’intégration des nouveaux enseignants.
Tout se passe relativement bien car comme d’habitude il va falloir se serrer la vis, rajouter des chaises pour les élèves de plus en plus nombreux, gérer les heures manquantes pour terminer à temps les cursus universitaires, et ainsi de suite comme chaque année.
- (Une voix dans la salle) Si j’ai bien compris, il n’y aura encore pas de remplaçants cette année et nous allons devoir encore une fois donner des cours à un nombre beaucoup trop nombreux d’élèves en cas d’absence de l’un d’entre nous.
- (Une femme) Et pour les cours où il n’y a qu’un seul enseignant ?
- (Alain) Vous connaissez bien tous ces problèmes et les coupes sur les embauches que nous sert chaque année notre administration. Que voulez-vous que j’y fasse ?
- (Un homme se lève) J’aurais bien ma petite idée la dessus, si je comprends bien notre problème, nous recherchons un remplaçant qui pourrait continuer à donner des cours dans n’importe quelle matière sans mettre pour autant les étudiants concernés en retard par rapport aux autres ?
- (Alain) La perle rare en sorte puisque ça voudrait dire qu’il ou elle serait au fait de chaque matière enseignée dans cette faculté. Autant chercher une aiguille dans une meule de foin et vous le savez bien, déjà le fait de gérer deux matières différentes n’est pas évident alors imaginez un peu mes chers confrères ce qu’il en serait de les tenir toutes?
Le même homme en souriant à tous.
- Allons ! N’allez pas me dire que votre mémoire est aussi courte qu’après deux mois de vacances vous ayez tout oublié ? Votre oiseau rare va revenir d’ici quelques jours se nicher en haut de l’hémicycle et vous faire des « cuis » « cuis » qui je n’en doute pas un instant va encore régaler toute l’assistance.
- (Alain ahuri) Florian !!!
- (L’homme) Et oui, Florian. De qui voulez-vous que je parle d’autre ?
Une femme amusée de voir la tête du Doyen.
- Il y a un très grand risque malgré tout et vous en êtes tous conscients, tout du moins je l’espère pour vous.
L’homme qui ne comprend manifestement pas.
- Quel risque ?
La femme en commençant à rire.
- Quel risque ? Vous me demandez quel risque ? Mais enfin mon cher collègue, allons voyons ! Mais le pire de tous, celui d’avoir nos salles de cours complètement désertées par nos étudiants qui voudraient suivre les siens.
Un énorme éclat de rire général remplit la salle pendant quelques longues minutes avant que le silence ne finisse par revenir.
- (L’homme toujours debout) Vous n’exagérez pas un petit peu ma chère collègue ?
- (La femme) J’aimerais bien mais rappelez-vous tous de ce qu’il s’est passé l’année dernière quand il a eu droit aux cours « spéciaux » ? Lequel d’entre vous a-t-il pu continuer son cours à ces moments-là ? Allez ! Levez les mains ? Là vous voyez !!
- (Un deuxième homme) Ce garçon a un fort potentiel et je suis certain qu’il a une approche pédagogique très forte et qu’il apportera beaucoup à cet établissement si nous l’avions parmi notre équipe au lieu de le laisser s’ennuyer à suivre sa deuxième année alors que vous savez tous qu’il en sait au pire autant que nous et que nous n’avons absolument plus rien à lui apprendre.
- (Alain) Si nous passions aux voix ? Ensuite nous réglerons les modalités de suivi des cours par nos étudiants, mais avant tout si nous sommes tous d’accord il nous faudra bien sûr avoir le sien quoique je ne doute pas de sa réponse connaissant le gaillard.
Nouveaux éclats de rire à ses paroles car tous se rappellent trop bien de l’allure pour le moins atypique de celui dont ils parlent depuis maintenant un très long moment.
- (Alain une fois le calme revenu) Bon, alors que ceux qui sont pour lèvent la main.
Une nuée de mains se lèvent, Alain amusé leur fait baisser les bras.
- Faisons plus simple, que ceux qui sont contre lèvent la main.
Aucune main ne se lève et tous se regardent avec un éclat dans les yeux qui démontre à quels points ils ont hâte à être quelques semaines voir quelques mois plus tard pour voir ce que tout cela va donner.
La séance se lève donc dans un brouhaha peu commun de discussions partant dans tous les sens mais ayant toutefois une ligne générale commune, voir Florian dans ses œuvres.
Alain Dupré retourne à son bureau et s’y accoude en réfléchissant intensément, il se demande si c’est une bonne idée de mettre ainsi son protégé en première ligne.
Non pas qu’il doute de ses compétences ou des personnes avec qui il travaille, seulement ça va faire vraiment beaucoup de monde qui sera au courant qu’un deuxième année donne des cours de remplacements et ça risque de remonter aux oreilles de gens bien moins attentionnés qu’eux.
Il soupire un grand coup avant de se lever et de ressortir car l’heure est maintenant plus qu’avancée et il ne l’a pas vue passer.
C’est d’un pas lourd toujours marqué par une certaine inquiétude qu’il prend le chemin de sa maison, quand sa femme le voit entrer elle comprend tout de suite qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
- Eh bien chéri on dirait que cette rentrée te pose soucis ?
- (Il l’embrasse) J’ai juste peur d’avoir pris une mauvaise décision et qu’un ami en pâtisse par ma faute.
2eme ANNEE Septembre : (60 / 70) (Reims) (CHU)
Robert Mercier de son côté prépare avec ses confrères l’intégration des nouveaux internes et leur dispatching dans les différents services.
Il a préparé un tableau comme il le fait chaque année où devant chaque service qu’il soit hospitalier ou administratif, il range les fiches du personnel dans l’ordre hiérarchique et par ancienneté.
Une fois affiché son tableau montre clairement les trous organisationnels ainsi que les besoins en personnel et leur niveau de connaissance requis, un autre tableau recense les fiches de chaque candidat avec sa photo et son cursus scolaire.
Robert après un moment de réflexion.
- Mes amis et comme chaque année il va nous être très difficile de choisir parmi toutes ses candidatures, en effet nous avons environ une vingtaine de postes à pourvoir pour plus d’une cinquantaine de demandes d’emploi.
André en levant la main.
- J’ai besoin de deux internes en première année et un en deuxième pour remplacer le jeune Antoine qui a démissionné.
- (Robert) Le service neurologique étant un de nos services prioritaires, tu peux déjà faire une présélection parmi les candidats.
André se pose devant le mur et lit rapidement les fiches qui se trouvent devant lui, au bout d’un assez long moment il en choisit trois et il les range dans son organigramme aux places qu’il leur réserve.
- (André) Je pense que ses jeunes gens feront l’affaire.
- (Robert) De toute façon ce n’est qu’un premier jet, j’ai mis plusieurs fiches par personnes comme ça chacun choisit selon ses convictions et après nous verrons bien, si plusieurs d’entre vous choisissent le même étudiant nous en discuterons jusqu’à nous mettre d’accord.
René à son tour lève la main.
- Moi j’ai besoin de deux premières années, de deux infirmiers plus une femme de salle.
René comme son collègue prend son temps pour trouver les oiseaux rares, il finit par sortir les fiches qui l’intéressent et les place lui aussi dans son organigramme.
Deux heures plus tard, tous les choix sont faits.
Après vérifications André s’aperçoit qu’il y a eu trois choix communs à deux responsables de service et un à trois d’entre eux, il prend la fiche de la jeune étudiante qui a réussi l’exploit d’être réclamé par trois services complètement différents et lit sa fiche ainsi que ses vœux à elle qui sont notés derrière et qui serviront à départager les trois médecins.
- Voyons voir à qui nous avons à faire, Villemin Patricia ! Excellentes notations, major de sa promo ! Eh bien je comprends mieux votre engouement pour cette jeune femme.
André retourne la fiche et lit attentivement les choix que la jeune femme a notés lors de son inscription, il sourit et regarde René qui comprend tout de suite et lui renvoie son sourire.
- (André) Eh bien tu as de la chance René, c’est très rare d’avoir les urgences en premier choix chez des majors de promo ! Je valide donc sa rentrée dans ton équipe.
Il s’adresse alors aux deux chefs de service qui avaient également choisi la jeune femme.
- Messieurs! Ils ne vous restent plus qu’à choisir quelqu’un d’autre.
Le reste de l’après-midi passe ainsi à se mettre d’accord et à transiger entre eux pour enfin boucher tous les trous dans le tableau, les jeunes des fiches restantes n’ayant pas été retenues seront rapidement convoqués afin qu’ils aient le temps de faire leur demande ailleurs s’ils n’ont pas pensé à s’inscrire dans plusieurs endroits différents.
Denis Malville s’étonne de ne pas avoir vu la fiche de son fils, pourtant il était convaincu que celui-ci avait déposé un curriculum vitæ dans l’établissement.
Il toussote afin de se faire remarquer et voit le regard curieux d’André qui se demande ce qui lui arrive.
- (Denis) Je croyais que mon fils avait postulé ici pour son internat ? Mais apparemment ce n’est pas le cas ou je n’ai pas fait attention à sa fiche.
- (René en souriant) C’est normal puisqu’elle n’était pas sur le tableau, ton fiston s’est bien inscrit au CHU mais quelqu’un l’avait déjà prévu dans son équipe alors comme il ne pouvait pas être présent pour le « choix » et comme il ne réclamait que Julien, André a accepté exceptionnellement et lui a attribué ton fils par dérogation spéciale.
- (Denis surpris) Mais ça ne se fait pas ! C’est du favoritisme !
- (André en souriant) Exactement ! Mais je ne pouvais pas faire autrement, il paraît que sinon cela aurait séparé un couple d’amoureux.
Denis comprend d’un coup et sourit également.
- Maxime ! Vous êtes au courant alors ?
- (René en riant) Ce n’est pas toi qui as « Max » sur le dos en ce moment, ça se voit Hi ! Hi ! Et les « Florian serait content si Julien faisait partie de son équipe », les « Tu sais René ! Ils sont amis alors comme ça rien ne sortira du bloc ! » Même Florian qui me téléphone en disant qu’il ne veut pas séparer les amoureux, alors tu vois ? Je n’avais vraiment pas le choix Hi ! Hi !
- (Denis est aux anges) Ouf ! Vous me rassurez, donc il va intégrer l’équipe à Florian ? Et le reste du temps ?
- (René) Ils sont avec moi quand « Flo » n’est pas dispos et crois-moi Maxime, Julien et Émilie sont super-efficaces alors je pense que ton fiston sera entre de bonnes mains et qu’il va vite devenir quelqu’un qui compte ici.
2eme ANNEE Septembre : (61 / 70) (Reims) (Chez les Viala)
Frédéric ramène la bouteille de lait dans le frigo sous l’œil amusé de sa femme, depuis que « Tic » et « Tac » sont rentrés c’est devenu son premier travail du matin juste après avoir été aux toilettes.
Ils ont dû déménager les siamois et les mettre dans le salon parce que Damien n’en pouvait plus de voir son père entrer à tout bout de champs dans sa chambre.
***/***
Aurélien se réveille tranquillement car il ne commence ses cours que la semaine prochaine et encore, vu que c’est un jeudi ça lui laisse presque une semaine à faire du lard.
Il se redresse et s’assoit sur son lit pour se regarder dans la glace de l’armoire, il est surpris de sa chevelure presque blonde sous l’effet prolongé du soleil et se trouve pas mal.
Il s’octroie alors un petit sourire et ses mains empoignent le devant de son boxer et repoussent son sexe raide dans un frisson de bien-être.
Deux semaines quasiment qu’il a quitté Chloé, le temps commence à lui paraître long et il sait pertinemment que ce matin il va falloir qu’il fasse la fête à la bête en rut qui lui envoie de plus en plus de pulsions dans le bas-ventre.
Il soupire d’amusement car l’envie de jouir est bien là et en baissant son boxer d’un geste souple jusqu’à ses chevilles, il continue à s’admirer dans la glace et un sourire satisfait marque de nouveau son visage.
Il ne saurait dire pourquoi ce matin-là plutôt qu’un autre, il pense subitement à une conversation qu’il a eu avec Florian, Damien et Guillaume sur le plaisir qu’un garçon peut éprouver de son côté « face ».
Florian ne s’est pas dégonflé ce jour-là à leur raconter ce qu’il ressent quand Thomas lui fait l’amour, les yeux brillants de Damien leur faisant comprendre qu’il était entièrement raccord avec ce que racontait son ami.
Aurélien en repensant à tout ça continue à s’admirer dans la glace et se penche en arrière pour apercevoir son petit trou enfui dans son sillon recouvert de poils, une de ses mains attrape son paquet et le soulève pour lui permettre de mieux voir et l’index de son autre main passe doucement dessus lui envoyant aussitôt un long frisson très agréable.
Il s’allonge encore plus sur son lit face à l’armoire et lève les jambes en les écartant au maximum, son doigt devient alors encore plus inquisiteur et frotte plus rudement sa rondelle jusqu’à lui envoyer des ondes puissantes de plaisir.
Sa main droite commence une masturbation toute en finesse sur son sexe bandé à l’extrême, son doigt pénètre d’une phalange dans son intimité et un râle rauque sort de sa gorge tellement la sensation est trop forte.
Sa masturbation s’accélère en même temps que sa respiration et son cœur s’affolent, son doigt entre encore plus profondément bientôt suivit d’un deuxième qui lui arrache cette fois-ci un cri de surprise et de plaisir mélangé.
La sueur commence à couler sur son front et ses tempes, ses deux doigts l’investissent maintenant à fond et atteigne un endroit particulièrement sensible qui lui amène une énorme bouffée de chaleur.
Sa main droite s’affole et son sexe se gorge de sang, son gland devient cramoisi et son corps tout entier se tétanise quand il expulse son plaisir en longs jets qui viennent s’écraser sur sa poitrine.
Il tombe complètement en arrière vaincu par la force de l’orgasme et reste ainsi un long moment, le temps de retrouver une respiration normale et de laisser passer les cognements féroces de son cœur dans sa poitrine.
C’est à ce moment-là que Damien entre dans la chambre, prêt pour partir au lycée et venant juste faire un petit coucou à son grand frère alors que Guillaume l’attend avec impatience dans le couloir.
La vue de son grand frère avachi sur son lit nu comme un ver et les doigts enserrant encore son sexe qui commence à débander tranquillement lui fait pousser un petit cri de surprise.
- Oh !!! Pardon !!
Aurélien sursaute, ce qui pour lui est déjà un exploit et voit son jeune frère l’observer avec surprise et un début d’hilarité qu’il a du mal à contenir.
- Tu pourrais frapper avant d’entrer quand même !!
Damien voit la poitrine maculée de sperme d’Aurélien et rigole de bon cœur, il n’a pas souvent l’occasion de le prendre en flag et là il jubile et cherche un truc à pas piquer des hannetons à lui sortir histoire de lui mettre les boules.
Seulement voilà ! Il ne trouve rien et reste lui aussi figé devant l’attitude alanguie et virile de son grand frère qui apparemment vient juste de reprendre ses esprits après s’être donné son petit plaisir solitaire.
Aurélien amusé devant la trombine de Damien.
- Ça y est ? Tu en as assez vu ? Allez oust !! Décampe, tu vas être en retard
Guillaume venant voir ce qui se passe.
- Alors «Dami» tu grouilles ? Oh !!! Eh bien «Aurél» on dirait que Chloé te manque Hi ! Hi !
Aurélien attrape ses deux oreillers et leur lance en pleine figure.
- Mais vous allez ficher le camp oui !! Ce n’est pas possible des voyeurs pareils.
Guillaume attrape Damien par l’épaule et le tire en riant hors de la chambre.
- Allez viens « Dami », laisse le jouer avec sa petite bite.
Ils sortent de la chambre en riant comme des fous et une fois dans le couloir Aurélien entend Damien dire à Guillaume.
- Tu vois qu’il est comme nous ? Je te l’avais dit, tu n’as pas voulu qu’on lui demande hier soir. Si ça tombe il aurait été content de le faire avec nous.
- (Guillaume) Chut ! Parle moins fort il pourrait nous entendre.
Aurélien sourit en se disant que décidément quand Damien a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs.
Il s’étonne quand même de la complicité qu’il a avec Guillaume sur ces choses-là, il se verrait mal d’accepter de faire devant eux ce qu’il trouve être un acte trop intime pour être partagé.
Il sourit car il rectifie dans sa tête aussitôt, sauf avec Chloé bien sûr.
La réunion commence et Alain Dupré demande le silence afin d’en arriver à l’ordre du jour, la salle est pleine car tous sont excités et ont hâte de reprendre les cours.
L’ordre du jour comme en chaque début d’année porte sur le budget alloué, le nombre d’inscrit, la répartition des cours dans les différentes salles ainsi que l’intégration des nouveaux enseignants.
Tout se passe relativement bien car comme d’habitude il va falloir se serrer la vis, rajouter des chaises pour les élèves de plus en plus nombreux, gérer les heures manquantes pour terminer à temps les cursus universitaires, et ainsi de suite comme chaque année.
- (Une voix dans la salle) Si j’ai bien compris, il n’y aura encore pas de remplaçants cette année et nous allons devoir encore une fois donner des cours à un nombre beaucoup trop nombreux d’élèves en cas d’absence de l’un d’entre nous.
- (Une femme) Et pour les cours où il n’y a qu’un seul enseignant ?
- (Alain) Vous connaissez bien tous ces problèmes et les coupes sur les embauches que nous sert chaque année notre administration. Que voulez-vous que j’y fasse ?
- (Un homme se lève) J’aurais bien ma petite idée la dessus, si je comprends bien notre problème, nous recherchons un remplaçant qui pourrait continuer à donner des cours dans n’importe quelle matière sans mettre pour autant les étudiants concernés en retard par rapport aux autres ?
- (Alain) La perle rare en sorte puisque ça voudrait dire qu’il ou elle serait au fait de chaque matière enseignée dans cette faculté. Autant chercher une aiguille dans une meule de foin et vous le savez bien, déjà le fait de gérer deux matières différentes n’est pas évident alors imaginez un peu mes chers confrères ce qu’il en serait de les tenir toutes?
Le même homme en souriant à tous.
- Allons ! N’allez pas me dire que votre mémoire est aussi courte qu’après deux mois de vacances vous ayez tout oublié ? Votre oiseau rare va revenir d’ici quelques jours se nicher en haut de l’hémicycle et vous faire des « cuis » « cuis » qui je n’en doute pas un instant va encore régaler toute l’assistance.
- (Alain ahuri) Florian !!!
- (L’homme) Et oui, Florian. De qui voulez-vous que je parle d’autre ?
Une femme amusée de voir la tête du Doyen.
- Il y a un très grand risque malgré tout et vous en êtes tous conscients, tout du moins je l’espère pour vous.
L’homme qui ne comprend manifestement pas.
- Quel risque ?
La femme en commençant à rire.
- Quel risque ? Vous me demandez quel risque ? Mais enfin mon cher collègue, allons voyons ! Mais le pire de tous, celui d’avoir nos salles de cours complètement désertées par nos étudiants qui voudraient suivre les siens.
Un énorme éclat de rire général remplit la salle pendant quelques longues minutes avant que le silence ne finisse par revenir.
- (L’homme toujours debout) Vous n’exagérez pas un petit peu ma chère collègue ?
- (La femme) J’aimerais bien mais rappelez-vous tous de ce qu’il s’est passé l’année dernière quand il a eu droit aux cours « spéciaux » ? Lequel d’entre vous a-t-il pu continuer son cours à ces moments-là ? Allez ! Levez les mains ? Là vous voyez !!
- (Un deuxième homme) Ce garçon a un fort potentiel et je suis certain qu’il a une approche pédagogique très forte et qu’il apportera beaucoup à cet établissement si nous l’avions parmi notre équipe au lieu de le laisser s’ennuyer à suivre sa deuxième année alors que vous savez tous qu’il en sait au pire autant que nous et que nous n’avons absolument plus rien à lui apprendre.
- (Alain) Si nous passions aux voix ? Ensuite nous réglerons les modalités de suivi des cours par nos étudiants, mais avant tout si nous sommes tous d’accord il nous faudra bien sûr avoir le sien quoique je ne doute pas de sa réponse connaissant le gaillard.
Nouveaux éclats de rire à ses paroles car tous se rappellent trop bien de l’allure pour le moins atypique de celui dont ils parlent depuis maintenant un très long moment.
- (Alain une fois le calme revenu) Bon, alors que ceux qui sont pour lèvent la main.
Une nuée de mains se lèvent, Alain amusé leur fait baisser les bras.
- Faisons plus simple, que ceux qui sont contre lèvent la main.
Aucune main ne se lève et tous se regardent avec un éclat dans les yeux qui démontre à quels points ils ont hâte à être quelques semaines voir quelques mois plus tard pour voir ce que tout cela va donner.
La séance se lève donc dans un brouhaha peu commun de discussions partant dans tous les sens mais ayant toutefois une ligne générale commune, voir Florian dans ses œuvres.
Alain Dupré retourne à son bureau et s’y accoude en réfléchissant intensément, il se demande si c’est une bonne idée de mettre ainsi son protégé en première ligne.
Non pas qu’il doute de ses compétences ou des personnes avec qui il travaille, seulement ça va faire vraiment beaucoup de monde qui sera au courant qu’un deuxième année donne des cours de remplacements et ça risque de remonter aux oreilles de gens bien moins attentionnés qu’eux.
Il soupire un grand coup avant de se lever et de ressortir car l’heure est maintenant plus qu’avancée et il ne l’a pas vue passer.
C’est d’un pas lourd toujours marqué par une certaine inquiétude qu’il prend le chemin de sa maison, quand sa femme le voit entrer elle comprend tout de suite qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
- Eh bien chéri on dirait que cette rentrée te pose soucis ?
- (Il l’embrasse) J’ai juste peur d’avoir pris une mauvaise décision et qu’un ami en pâtisse par ma faute.
2eme ANNEE Septembre : (60 / 70) (Reims) (CHU)
Robert Mercier de son côté prépare avec ses confrères l’intégration des nouveaux internes et leur dispatching dans les différents services.
Il a préparé un tableau comme il le fait chaque année où devant chaque service qu’il soit hospitalier ou administratif, il range les fiches du personnel dans l’ordre hiérarchique et par ancienneté.
Une fois affiché son tableau montre clairement les trous organisationnels ainsi que les besoins en personnel et leur niveau de connaissance requis, un autre tableau recense les fiches de chaque candidat avec sa photo et son cursus scolaire.
Robert après un moment de réflexion.
- Mes amis et comme chaque année il va nous être très difficile de choisir parmi toutes ses candidatures, en effet nous avons environ une vingtaine de postes à pourvoir pour plus d’une cinquantaine de demandes d’emploi.
André en levant la main.
- J’ai besoin de deux internes en première année et un en deuxième pour remplacer le jeune Antoine qui a démissionné.
- (Robert) Le service neurologique étant un de nos services prioritaires, tu peux déjà faire une présélection parmi les candidats.
André se pose devant le mur et lit rapidement les fiches qui se trouvent devant lui, au bout d’un assez long moment il en choisit trois et il les range dans son organigramme aux places qu’il leur réserve.
- (André) Je pense que ses jeunes gens feront l’affaire.
- (Robert) De toute façon ce n’est qu’un premier jet, j’ai mis plusieurs fiches par personnes comme ça chacun choisit selon ses convictions et après nous verrons bien, si plusieurs d’entre vous choisissent le même étudiant nous en discuterons jusqu’à nous mettre d’accord.
René à son tour lève la main.
- Moi j’ai besoin de deux premières années, de deux infirmiers plus une femme de salle.
René comme son collègue prend son temps pour trouver les oiseaux rares, il finit par sortir les fiches qui l’intéressent et les place lui aussi dans son organigramme.
Deux heures plus tard, tous les choix sont faits.
Après vérifications André s’aperçoit qu’il y a eu trois choix communs à deux responsables de service et un à trois d’entre eux, il prend la fiche de la jeune étudiante qui a réussi l’exploit d’être réclamé par trois services complètement différents et lit sa fiche ainsi que ses vœux à elle qui sont notés derrière et qui serviront à départager les trois médecins.
- Voyons voir à qui nous avons à faire, Villemin Patricia ! Excellentes notations, major de sa promo ! Eh bien je comprends mieux votre engouement pour cette jeune femme.
André retourne la fiche et lit attentivement les choix que la jeune femme a notés lors de son inscription, il sourit et regarde René qui comprend tout de suite et lui renvoie son sourire.
- (André) Eh bien tu as de la chance René, c’est très rare d’avoir les urgences en premier choix chez des majors de promo ! Je valide donc sa rentrée dans ton équipe.
Il s’adresse alors aux deux chefs de service qui avaient également choisi la jeune femme.
- Messieurs! Ils ne vous restent plus qu’à choisir quelqu’un d’autre.
Le reste de l’après-midi passe ainsi à se mettre d’accord et à transiger entre eux pour enfin boucher tous les trous dans le tableau, les jeunes des fiches restantes n’ayant pas été retenues seront rapidement convoqués afin qu’ils aient le temps de faire leur demande ailleurs s’ils n’ont pas pensé à s’inscrire dans plusieurs endroits différents.
Denis Malville s’étonne de ne pas avoir vu la fiche de son fils, pourtant il était convaincu que celui-ci avait déposé un curriculum vitæ dans l’établissement.
Il toussote afin de se faire remarquer et voit le regard curieux d’André qui se demande ce qui lui arrive.
- (Denis) Je croyais que mon fils avait postulé ici pour son internat ? Mais apparemment ce n’est pas le cas ou je n’ai pas fait attention à sa fiche.
- (René en souriant) C’est normal puisqu’elle n’était pas sur le tableau, ton fiston s’est bien inscrit au CHU mais quelqu’un l’avait déjà prévu dans son équipe alors comme il ne pouvait pas être présent pour le « choix » et comme il ne réclamait que Julien, André a accepté exceptionnellement et lui a attribué ton fils par dérogation spéciale.
- (Denis surpris) Mais ça ne se fait pas ! C’est du favoritisme !
- (André en souriant) Exactement ! Mais je ne pouvais pas faire autrement, il paraît que sinon cela aurait séparé un couple d’amoureux.
Denis comprend d’un coup et sourit également.
- Maxime ! Vous êtes au courant alors ?
- (René en riant) Ce n’est pas toi qui as « Max » sur le dos en ce moment, ça se voit Hi ! Hi ! Et les « Florian serait content si Julien faisait partie de son équipe », les « Tu sais René ! Ils sont amis alors comme ça rien ne sortira du bloc ! » Même Florian qui me téléphone en disant qu’il ne veut pas séparer les amoureux, alors tu vois ? Je n’avais vraiment pas le choix Hi ! Hi !
- (Denis est aux anges) Ouf ! Vous me rassurez, donc il va intégrer l’équipe à Florian ? Et le reste du temps ?
- (René) Ils sont avec moi quand « Flo » n’est pas dispos et crois-moi Maxime, Julien et Émilie sont super-efficaces alors je pense que ton fiston sera entre de bonnes mains et qu’il va vite devenir quelqu’un qui compte ici.
2eme ANNEE Septembre : (61 / 70) (Reims) (Chez les Viala)
Frédéric ramène la bouteille de lait dans le frigo sous l’œil amusé de sa femme, depuis que « Tic » et « Tac » sont rentrés c’est devenu son premier travail du matin juste après avoir été aux toilettes.
Ils ont dû déménager les siamois et les mettre dans le salon parce que Damien n’en pouvait plus de voir son père entrer à tout bout de champs dans sa chambre.
***/***
Aurélien se réveille tranquillement car il ne commence ses cours que la semaine prochaine et encore, vu que c’est un jeudi ça lui laisse presque une semaine à faire du lard.
Il se redresse et s’assoit sur son lit pour se regarder dans la glace de l’armoire, il est surpris de sa chevelure presque blonde sous l’effet prolongé du soleil et se trouve pas mal.
Il s’octroie alors un petit sourire et ses mains empoignent le devant de son boxer et repoussent son sexe raide dans un frisson de bien-être.
Deux semaines quasiment qu’il a quitté Chloé, le temps commence à lui paraître long et il sait pertinemment que ce matin il va falloir qu’il fasse la fête à la bête en rut qui lui envoie de plus en plus de pulsions dans le bas-ventre.
Il soupire d’amusement car l’envie de jouir est bien là et en baissant son boxer d’un geste souple jusqu’à ses chevilles, il continue à s’admirer dans la glace et un sourire satisfait marque de nouveau son visage.
Il ne saurait dire pourquoi ce matin-là plutôt qu’un autre, il pense subitement à une conversation qu’il a eu avec Florian, Damien et Guillaume sur le plaisir qu’un garçon peut éprouver de son côté « face ».
Florian ne s’est pas dégonflé ce jour-là à leur raconter ce qu’il ressent quand Thomas lui fait l’amour, les yeux brillants de Damien leur faisant comprendre qu’il était entièrement raccord avec ce que racontait son ami.
Aurélien en repensant à tout ça continue à s’admirer dans la glace et se penche en arrière pour apercevoir son petit trou enfui dans son sillon recouvert de poils, une de ses mains attrape son paquet et le soulève pour lui permettre de mieux voir et l’index de son autre main passe doucement dessus lui envoyant aussitôt un long frisson très agréable.
Il s’allonge encore plus sur son lit face à l’armoire et lève les jambes en les écartant au maximum, son doigt devient alors encore plus inquisiteur et frotte plus rudement sa rondelle jusqu’à lui envoyer des ondes puissantes de plaisir.
Sa main droite commence une masturbation toute en finesse sur son sexe bandé à l’extrême, son doigt pénètre d’une phalange dans son intimité et un râle rauque sort de sa gorge tellement la sensation est trop forte.
Sa masturbation s’accélère en même temps que sa respiration et son cœur s’affolent, son doigt entre encore plus profondément bientôt suivit d’un deuxième qui lui arrache cette fois-ci un cri de surprise et de plaisir mélangé.
La sueur commence à couler sur son front et ses tempes, ses deux doigts l’investissent maintenant à fond et atteigne un endroit particulièrement sensible qui lui amène une énorme bouffée de chaleur.
Sa main droite s’affole et son sexe se gorge de sang, son gland devient cramoisi et son corps tout entier se tétanise quand il expulse son plaisir en longs jets qui viennent s’écraser sur sa poitrine.
Il tombe complètement en arrière vaincu par la force de l’orgasme et reste ainsi un long moment, le temps de retrouver une respiration normale et de laisser passer les cognements féroces de son cœur dans sa poitrine.
C’est à ce moment-là que Damien entre dans la chambre, prêt pour partir au lycée et venant juste faire un petit coucou à son grand frère alors que Guillaume l’attend avec impatience dans le couloir.
La vue de son grand frère avachi sur son lit nu comme un ver et les doigts enserrant encore son sexe qui commence à débander tranquillement lui fait pousser un petit cri de surprise.
- Oh !!! Pardon !!
Aurélien sursaute, ce qui pour lui est déjà un exploit et voit son jeune frère l’observer avec surprise et un début d’hilarité qu’il a du mal à contenir.
- Tu pourrais frapper avant d’entrer quand même !!
Damien voit la poitrine maculée de sperme d’Aurélien et rigole de bon cœur, il n’a pas souvent l’occasion de le prendre en flag et là il jubile et cherche un truc à pas piquer des hannetons à lui sortir histoire de lui mettre les boules.
Seulement voilà ! Il ne trouve rien et reste lui aussi figé devant l’attitude alanguie et virile de son grand frère qui apparemment vient juste de reprendre ses esprits après s’être donné son petit plaisir solitaire.
Aurélien amusé devant la trombine de Damien.
- Ça y est ? Tu en as assez vu ? Allez oust !! Décampe, tu vas être en retard
Guillaume venant voir ce qui se passe.
- Alors «Dami» tu grouilles ? Oh !!! Eh bien «Aurél» on dirait que Chloé te manque Hi ! Hi !
Aurélien attrape ses deux oreillers et leur lance en pleine figure.
- Mais vous allez ficher le camp oui !! Ce n’est pas possible des voyeurs pareils.
Guillaume attrape Damien par l’épaule et le tire en riant hors de la chambre.
- Allez viens « Dami », laisse le jouer avec sa petite bite.
Ils sortent de la chambre en riant comme des fous et une fois dans le couloir Aurélien entend Damien dire à Guillaume.
- Tu vois qu’il est comme nous ? Je te l’avais dit, tu n’as pas voulu qu’on lui demande hier soir. Si ça tombe il aurait été content de le faire avec nous.
- (Guillaume) Chut ! Parle moins fort il pourrait nous entendre.
Aurélien sourit en se disant que décidément quand Damien a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs.
Il s’étonne quand même de la complicité qu’il a avec Guillaume sur ces choses-là, il se verrait mal d’accepter de faire devant eux ce qu’il trouve être un acte trop intime pour être partagé.
Il sourit car il rectifie dans sa tête aussitôt, sauf avec Chloé bien sûr.
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