08-08-2020, 12:40 PM
2eme ANNEE Septembre : (47 / 70) (Aix DBIFC)
Thomas quitte de sa première journée de reprise des cours et sort du bahut sous les regards envoûtés des premières années qui fantasment déjà sur lui, comme à son habitude il n’y prête pas attention et regarde droit devant lui en direction de la sortie pour voir s’il n‘y aurait pas un jeune rouquin en train d’attendre.
Florian est déjà là depuis un bon quart d’heure et discute tranquillement avec Raphaël qu’il a emmené avec lui afin qu’il ne reste pas seul, ils se sont promenés tout l’après-midi pour que son ami prenne ses repères dans cette ville qui bien qu’elle soit de taille humaine n’en est pas moins déconcertante pour quelqu’un qui a toujours vécu dans un village.
Ils aperçoivent Thomas qui traverse la cour et ne peuvent s’empêcher de rire à voir les autres élèves le mater avec la discrétion d’un diplodocus dans un poulailler.
- (Raphaël) J’en connais qui ne vont pas tarder à faire la gueule.
- (Je ris) C’est sûr que ça va leur faire un coup à ses demoiselles Hi ! Hi !
Raphaël capte le regard de plusieurs garçons.
- Y a pas qu’elles d’après ce que je vois.
- Ouaih, mais bon ! Ça suffit maintenant, Viens ! On va vite leur faire comprendre que c’est chasse gardée.
Thomas les voit également et presse le pas en souriant, « Flo » et « Raph » lui sautent dessus chacun d’un côté et l’embrassent en riant.
Ils ne manquent pas de jeter un œil sur la cour où la surprise marque tous ceux qui ont suivi le beau blond depuis sa sortie de cours.
- (Thomas surpris de l’accueil) Hé ! C’est quoi ça ?
- J’ai le droit d’embrasser mon chéri quand même ?
- (Raphaël) Putain ! Regardez la tronche qu’ils font derrière !
Thomas se retourne et ne peut que constater qu’il vient de se faire griller et qu’en plus comme si ça ne suffisait pas avec un, ils s’y sont mis à deux.
Raphaël le voyant rougir de gêne.
- Tu ne pourras pas nier que tu kiffes les rouquins « Thom »
- (Thomas) Bonjour la réputation maintenant !!! Merci les gars !
- (Amusé) Manquerait plus qu’Éric arrive Hi ! Hi !
Thomas retrouve le sourire rien qu’à y penser.
- Bah au moins lui, ils ne me reprocheront pas de le laisser coucher dehors.
- (Raphaël) Qu’est-ce que tu racontes ? Qui couche dehors ?
- (Thomas en riant) Mes deux tas de rouilles tiens !!! Hi ! Hi !
- (Raphaël) Wouah, t’es de la balle mec ! Putain ! L’humour de blond, je n’y crois pas !
Ambiance donc au beau fixe comme d’habitude qui les fait délirer pendant un bon moment, jusque près de la « DBIFC » en fait, devant laquelle Thomas s’arrête avec quand même une petite pointe de crainte.
- (Thomas) C’est ici les gars, comme vous pouvez le voir ce n’est pas très grand.
Je regarde le bâtiment en le trouvant déjà assez imposant.
- Bah, si quand même.
- (Raphaël surpris) Ce ne sont que des bureaux ? Vous y faites quoi au juste ?
- (Thomas) De la gestion forestière, nous achetons des coupes de bois rares à des états, nous replantons arbre pour arbre et en contrepartie nous avons des prix privilégiés qui permettent une fois la revente des fûts de dégager des marges bénéficiaires importantes.
- (Curieux, je lui demande) Et vous faites quoi des bénéfices ?
- (Thomas) Eh bien nous achetons encore plus de coupes et nous développons l’entreprise.
- Pourquoi vous n’achetez pas carrément les terrains ?
- (Thomas) Houlà ! « Flo » tu m’en demandes trop là ! Je ne suis qu’un simple apprenti pour l’instant, dans quelques années tu pourras me reposer la question et j’y répondrai en sachant de quoi je parle. En attendant, suivez-moi que je vous fasse visiter.
Nous le suivons donc dans les couloirs, nous croisons quelques personnes ayant l’air affairé mais qui prennent néanmoins le temps d’embrasser ou de serrer chaleureusement la main à Thomas qui nous présente en retour.
Nous arrivons dans une grande salle paysagée où une douzaine de bureaux équipés de l’informatique dernier cri baigne dans le soleil de cette fin d’après-midi, plus de la moitié sont occupés et tous les regards se portent sur nous sitôt entrés dans la pièce.
Apparemment Thomas est très populaire car plusieurs personnes se lèvent à sa rencontre pour le saluer et prendre de ses nouvelles, les autres se contentant d’un sourire cordial accompagné d’un petit geste de la main.
Les présentations faites il nous amène à sa place juste en face d’une petite brunette au regard espiègle qui est au téléphone et qui apparemment a des difficultés avec la personne à l’autre bout du fil.
Je l’écoute en commençant à avoir de plus en plus de mal pour m’empêcher de rire, la personne avec qui elle discute ne doit pas parler français et elle essaie de se faire comprendre dans un anglais des plus approximatif qui bien sûr n’est pas compris par son interlocuteur.
Au bout d’un moment lassée par tout ça, elle s’excuse et raccroche d’un geste sec marquant son énervement. Voyant que je la regarde avec un sourire moqueur, elle me foudroie du regard et prend Thomas à témoin.
- Je voudrais bien le voir à ma place ton copain ! Déjà qu’en anglais je suis limite, mais en plus avec un chinois qui ne le parle pas mieux que moi !!
Thomas avec son sourire spécial beau gosse.
- Calme-toi « Cathy », Florian ne se moquait sûrement pas de toi. Tu aurais dû le passer à un des anciens, Mickael par exemple ! Il parle très bien les langues asiatiques.
2eme ANNEE Septembre : (48 / 70) (Aix DBIFC) (suite)
Catherine en frissonne comme à chaque fois qu’elle a droit à son sourire charmeur.
- Encore faudrait-il qu’il soit là, figure-toi que les anciens sont tous en séminaire à Bordeaux pour deux jours.
Thomas fait semblant d’être étonné.
- Tiens ! C’est nouveau ça !
- (Catherine mal à l’aise) Oui et maintenant je vais me faire engueuler parce que je viens de perdre un gros contrat.
Elle lui tend la feuille qu’elle a sur son bureau.
- Tiens regarde ! Et tout ça parce qu’apparemment il y aurait un problème de je ne sais pas quoi parce que je n’ai rien compris à ce qu’il m’a baragouiné.
Je lui prends la feuille des mains et je lis très rapidement les termes du contrat, je ne mets pas longtemps à me rendre compte de la « coquille » et le la lui montre.
- C’est normal qu’il appelle, regarde ? Ici c’est noté vingt pour cent d’acompte à la commande et dans les chiffres tout en bas vous lui en réclamez vingt-cinq pour cent.
Catherine me reprend la feuille des mains et refait les calculs, l’étonnement marque son visage et ses yeux reviennent vers moi remplis de perplexités.
- C’est exact ! Mais comment tu as fait de tête pour calculer des sommes pareilles ?
- (Thomas tout fier) Mon ami est une bête en math figure toi, rappelle le gars et essaie de rattraper le coup sinon vu la somme c’est sûr que tu vas te faire souffler dans les bronches.
- (Catherine me regarde) Dis voir le génie ? Tu ne parlerais pas anglais par hasard ?
- Je me débrouille oui.
- Tu voudrais bien lui parler ?
- Si tu veux mais qu’est-ce que je dois lui dire ?
- Que nous allons lui renvoyer le contrat en supprimant l’erreur, comme ça, il n’aura plus qu’à nous le renvoyer signé. Mais tu es sûr que tu parles suffisamment bien l’anglais parce que si on se plante !!!
- (Thomas) Si Florian dit qu’il se débrouille fais lui confiance, le mec à l’autre bout va se croire en communication avec un pur british.
Catherine regarde Thomas étonnée, elle voit toute l’assurance du jeune homme et soupire n’ayant de toute façon pas vraiment le choix.
- Bon, ok je le rappelle !
Elle décroche et compose le numéro international, une fois son interlocuteur à l’autre bout du fil elle s’excuse et lui demande de patienter quelques instants.
Elle me tend le combiné en se mordant les lèvres d’anxiété, ses yeux au fur et à mesure de ma discussion avec l’autre personne deviennent vite ronds comme des soucoupes.
Au début je lui parle la langue de Shakespeare mais je me rends très vite compte qu’il ne la connaît pas mieux que Catherine, je lui demande alors de parler dans sa langue et du coup le courant passe tout de suite entre nous.
Je sens très vite qu’il est très satisfait d’avoir enfin quelqu’un qui lui permet de se faire comprendre, il me demande si je suis originaire de chez lui et devant ma réponse négative marque un long moment de silence avant de reprendre.
Je sens bien qu’il a du mal à me croire et quand il commence à employer un dialecte que je reconnais être du Cantonais et que je lui réponds du tac au tac dans la même langue, je crois que là j’ai décroché le pompon car il me demande aussitôt qui je suis et si je ne serais pas intéressé à travailler pour lui.
Je ris gentiment et lui réponds que je fais des études de médecine et que sa proposition quoique très sympathique de sa part ne m’intéresse pas du tout.
Il rit également en me disant que ça ne coûtait rien d’essayer et me demande combien de langue je parle comme ça sans le moindre accent, je lui réponds que je n’en ai pas la moindre idée mais que j’en connais quand même pas mal.
Pendant ce temps-là, c’est la plus grande stupéfaction autour de moi.
Toutes les personnes présentes à l’agence sont maintenant autour de moi à m’écouter religieusement, Thomas et Raphaël en ont la bouche ouverte et me regardent avec dans les yeux une admiration sans bornes.
Monsieur Ming me teste maintenant en employant un autre dialecte de son pays, c’est du Tibétain et j’ai un instant d’hésitation en cherchant dans ma mémoire.
Plusieurs lectures et émissions culturelles en version originale dont je me souviens me redonnent le ton et la syntaxe, je lui réponds donc dans cette langue et cette fois j’ai réellement l’impression de l’avoir mis sur le cul car c’est à son tour d’avoir un blanc.
Il me redemande mon nom et m’assure qu’à son prochain séjour en France il demandera s’il est possible de nous rencontrer, je lui réponds que si c’est pendant les vacances il n’y aura aucun problème et que je serais enchanté de faire sa connaissance.
Puis en blaguant je lui dis que d’habitude on fait appel à moi pour des contrats somme toute plus important que celui-là, je l’écoute un moment et c’est à mon tour d’être surpris quand il me demande à partir de quelle somme je serais enclin à bien vouloir m’occuper de lui.
Je reprends le contrat des mains de Catherine et le plus sérieusement du monde lui annonce une somme où j’ai tout simplement rajouté un zéro, je l’écoute quelque peu interloquer et je griffonne sur le papier une somme qu’il m’indique alors et qui me semble des plus faramineuses.
Je lui demande bien sûr s’il plaisante car je lui avoue que j’ai dit ça comme ça juste pour m’amuser, il me confirme qu’il est très sérieux aussi je termine ma conversation avec une note de respect qu’il perçoit très bien.
Je m’en rends compte au son de sa voix et avant de prendre congé de lui, je lui donne les coordonnées de Thomas pour qu’il ait une personne de l’entreprise à qui s’adresser.
Je ris franchement ensuite quand il me demande si c’est quelqu’un de ma famille et je lui réponds que j’aimerais bien mais que c’est juste mon petit ami.
Il ne paraît pas s’en offusquer outre mesure et clôt la conversation en me disant qu’il aurait dorénavant uniquement à faire avec lui lors de ses prochains contrats, ce dont quoi je le remercie de tout cœur, lui spécifiant que ça l’aiderait beaucoup pour démarrer sa carrière et après un au revoir très amical je raccroche et me tourne vers Catherine en lui redonnant son contrat.
- Voilà ! Faudra lui renvoyer aujourd’hui en modifiant juste la somme et mettre celle que j’ai notée au crayon.
Elle me le prend des mains et lit les chiffres inscrits, un « oh » de stupeur s’échappe de sa bouche quand elle tend la feuille à Thomas en tremblant.
Thomas toujours souriant jusque-là me regarde maintenant d’un drôle d’air.
- C’est une plaisanterie « Flo » ?
- Bah non !
- Il t’a vraiment dit de noter une somme pareille ?
- Bah oui !
Son regard devient encore plus pénétrant.
- Et tu avais déjà parlé chinois ?
- Bah non ?
Devant mon air comique il retrouve le sourire.
- Et tu connais encore beaucoup de langues comme ça ?
- Bah oui !
Un jeune homme près de Raphaël ne peut s’empêcher de lui poser une question qui lui brûle les lèvres et qui fait sourire le jeune rouquin.
- Mais enfin !!!!! C’est qui ce mec ?
- (Raphaël en riant) Vous m’en demandez trop là Hi ! Hi ! Pour nous c’est « Flo » et ça me suffit.
2eme ANNEE Septembre : (49 / 70) (Aix DBIFC) (fin)
Nous restons encore un petit moment à la « DBIFC », chacun voulant me féliciter et n’en revenant toujours pas du contrat qui vient d’être signé.
J’ai appris par la comptable que c’était à ce jour le deuxième contrat de cette importance depuis qu’elle fait partie de l’entreprise et qu’elle doit en avertir immédiatement son patron bien qu’il ait bien spécifié de ne le déranger sous aucun prétexte.
Nous quittons les lieux tranquillement, une fois dans la rue je comprends que mes deux amis n’attendaient que d’être sortis pour m’assaillir de questions.
- (Raphaël) Où tu as appris à parler chinois toi ? Anglais, je veux bien comprendre et encore ! À la façon dont tu le parles on croirait que tu as passé ta vie là-bas.
- J’aime bien les VO au ciné et à la télé et puis je préfère lire les livres dans la langue de l’auteur, tu sais les traductions ne sont pas toujours aussi fidèles que l’on pourrait le croire.
Thomas que plus rien n’étonne vraiment.
- Moi c’est pareil, tiens par exemple !
Nous nous arrêtons et le regardons un long moment, je reste perplexe car il ne dit rien et je vois bien que pour « Raphi » c’est pareil.
- Qu’est-ce que tu nous fais là ?
- (Thomas fier de lui) Alors qu’est-ce que vous en dites les gars ? Je suis plutôt doué non ?
- (Raphaël ahuri) T’as rien dit ?
- (Thomas hilare) Pourtant moi aussi je regarde certains films en VO, vous avez vu la rapidité avec laquelle j’apprends les langues ? Scotché sur ce coup-là, hein ! Avouez !
- (Je ris avec lui) C’est sûr qu’avec les films muets t’es super-doué Hi ! Hi !
Raphaël qui comprend enfin éclate de rire à son tour.
- Oh le blond !!!!
Thomas en reprenant son sérieux content de lui malgré tout.
- Non sans déconner « Flo » ? Pourquoi tu ne nous as jamais dit que tu étais multilingue ?
- Vous ne me l’avez jamais demandé non plus et comme je ne connais que des français !!!
- (Raphaël) Oui, ok ! Mais au bahut tu avais bien des cours de langues vivantes ?
- Bien sûr comme tout le monde.
- (Raphaël perplexe) Et tes profs ne t’ont jamais rien dit ?
- Comment ça ?
- (Raphaël) Mais enfin je ne sais pas moi ! Que tu parlais sans accent et sûrement mieux qu’eux à ce que j’en ai entendu tout à l’heure.
Thomas me voit rougir et comprend.
- Ah d’accord !! C’est comme pour tes moyennes en classes ? Tu faisais exprès de faire des erreurs ?
- Tu sais très bien pourquoi « Thom », je ne voulais pas passer pour quelqu’un qui se la pète.
- (Raphaël) Et tu en as encore beaucoup des comme ça à sortir de ton chapeau ?
- Mais je n’en sais rien ! Les choses me viennent quand j’en ai besoin c’est tout, là comme ça, je ne trouve rien d’autre à vous raconter crois-moi.
***/***
- Il a fait quoi ?
- …………………..
- Non !!! Eh bien ça alors !!
- …………………
- Tu sais bien qu’il ne voit que la médecine. Peut-être qu’une fois qu’il saura tout, il acceptera de temps en temps de donner un coup de main à Thomas.
- ………………..
- Tu vois !!! Il lui a déjà trouvé son premier gros client.
- ………………
- D’accord nous en reparlerons, tu passes nous voir quand ?
- …………………
- Non désolé ! Il sera déjà reparti en fac.
- ……………….
- Non! C’est encore trop tôt ! Laisse-lui encore du temps.
- ………………..
- On verra ça, peut-être d’ici cet été. Il faut que j’y réfléchisse, on en reparle la prochaine fois que tu passes nous voir.
- ………..
- Allez ! Je te laisse Franck, à bientôt.
- ……..
Michel raccroche stupéfait de ce qu’il vient d’apprendre, il se dirige vers le bar et se sert un double whisky qu’il sirote lentement en regagnant son fauteuil.
Maryse pointe le bout de son nez de la cuisine et le regarde étonnée de le voir boire de l’alcool si tôt dans la journée.
- Un problème chéri ?
- Pas vraiment non, juste que je viens d’avoir Franck au téléphone et qu’il vient de m’apprendre la dernière de ton petit-fils.
Maryse entre dans le salon, anxieuse elle demande.
- Sa visite à l’agence s’est mal passée ?
- Je ne dirais pas ça non, figure-toi maman qu’il vient de conclure le contrat du siècle avec un de nos plus gros clients chinois.
Maryse s’assied près de lui.
- Non ! Raconte ?
Michel lui relate la conversation qu’il vient d’avoir avec leur ami Franck, sa femme l’écoute subjuguée par l’histoire incroyable et n’en croit pas ses oreilles.
- Il est si important que ça, ce contrat ?
Michel en lui faisant un gros clin d’œil.
- Hé !! Une bagatelle de trois cents millions de dollars.
- Ah, quand même !
- Et tiens-toi bien, tu ne connais pas la meilleure : tout ça au téléphone et en chinois.
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