04-03-2022, 10:34 AM
Le petit déjeuner est l’occasion de parler en famille. Je suis chez Ben et c’est comme chez mes parents, nous avons pratiquement le même mode de vie familial. C’est l’ouverture aux autres, c’est de se dire que nous sommes aimés tels que nous sommes. Les autres membres de nos familles sont attentifs à notre état d’âme, à nos soucis mais aussi à nos joies. C’est très important de pourvoir compter les uns sur les autres.
Une fois ce délicieux repas partagé, Ben et moi nous débarrassons la table pour donner un coup de main à Arlette. Nous avons le temps d’aller faire un tour en forêt de Soignes, nous prenons nos vélos et nous nous préparons pour notre balade. C’est au moment où nous partons que nous entendons Christine et Denis crier après nous. Ils sont devant le garage et ils prennent aussi leurs vélos. Nous les attendons. Ils affichent un très beau sourire les deux amoureux. Nous sommes donc quatre en partance pour une balade dans le poumon vert de la capitale. Il fait bon, environ vingt degrés, pas de vent et déjà le soleil illumine les drèves que nous parcourons.
Il est midi quart lorsque nous revenons à la maison. Arlette et Yves ont préparé le repas. Nous voyons que le barbecue est allumé. Nous allons donc manger sur la terrasse où la table est dressée. Je me demande si nous aurons assez temps pour manger car la réunion est prévue vers quatorze heures. C’est à ce moment-là que l’hôtesse des lieux nous signale à Ben et moi que Marc-Antoine a téléphoné pour dire que la réunion est postposée. Arlette nous dit que notre animateur a un empêchement de dernière minute.
Ayant donc tout le temps de profiter du moment présent, Yves demande que nous nous occupions de l’apéritif. Ben va chercher les verres dans le bar, je vais moi de mon côté chercher les bouteilles de bières trappistes qui sont dans le réfrigérateur de la cave. Christine et Denis s’occupent des amuses bouches.
L’apéro et le repas se déroulent à merveille. Nous sommes très heureux de pouvoir ainsi profiter de ce beau temps pour être tranquilles en famille. Je sais que ce soir je vais rentrer à la maison et que durant une semaine je ne verrai pas mon Ben d’amour.
L’après-midi est plus calme, nous restons sur la terrasse et nous jouons ensemble au « Trivial poursuite ». Nous nous amusons ainsi en famille, sans nous prendre la tête mais en rigolant de bon cœur. C’est l’heure de prendre le goûter. Arlette entend que quelqu’un sonne à la porte d’entrée. Elle se lève pour voir qui cela peut bien être. Elle revient trois minutes plus tard, accompagnée de mes parents ainsi que de ma sœur et mon frère. Ils sont chargés de tartes.
C’est incroyable, nos deux familles s’étaient données rendez-vous pour le goûter, car elles savaient que nous n’avions pas de réunion d’équipe cet après-midi. C’est Christine accompagnée de Anne qui s’occupent de faire du café et du cacao. Les papas discutent ensemble du dernier match de foot, les mères elles, discutent de nos familles et des prochaines fêtes de fin d’année, de nos études, etc.
Je suis très heureux d’avoir passé un très bon moment avec nos deux familles. J’en fais part à Ben qui est lui aussi de mon avis. Il va être temps de prendre congé. Nous nous faisons tous la bise, sauf moi et Ben qui nous embrassons sur la bouche, laissant même nos langues se donner un peu de plaisir ! Aucune remarque n’est faite, ils savent tous très bien que nous allons être séparés durant une semaine. C’est le modus vivendi que nous nous sommes fixés.
Une fois à la maison nous restons en famille au salon. C’est Jean qui vient près de moi et il me dit :
Jea : « Alors mon grand frère, tu as l’air en pleine forme !
Moi : Oui Jean, je suis très heureux. Tu ne peux pas t’imaginer comme Ben et moi sommes si bien choyés et aimés par nos deux familles !
Jea : Je le sais Phil, mais vous méritez d’être enfin tranquilles et de pouvoir vivre votre amour sans que cela importune quiconque !
Moi : C’est bien ça Jean, nous pouvons enfin nous aimer sans craindre les répercussions, car nos familles sont unies et qu’elles nous protègent. C’est comme toi mon cher frangin, tu t’inquiètes pour moi et cela me fait chaud au cœur. Tu sais je t’aime mon frérot d’amour !
Jea : Et moi alors, je t’aime mon Philou ! »
Nous tombons dans les bras l’un de l’autre. Nous nous faisons un super grand câlin fraternel. Nos parents ne sont pas dupes, ils savent les liens qui nous unissent, l’attachement qui uni notre famille. Anne se lève de son siège et vient nous rejoindre dans ce gros câlin. Pas de larmes, mais j’ai quand même les yeux humides.
Je regarde alors Jean dans les yeux et je lui pose la question :
Moi : « Alors Jean, tu es bien seul ce dimanche !
Jea : Oui, je sais, mais Amandine avait une fête de famille !
Moi : Oh, désolé mon frérot !
Jea : Ne te fait pas de bile, c’est un peu tôt pour que sa famille me présente aux autres tontons, tatas et cousins !
Moi : Oui je vois. Mais ça va toujours vous deux ?
Jea : Oui, ça va bien. Ne t’inquiète pas, nous savons gérer. D’ici peu je ferai les présentations officielles !
Moi : Je vois déjà ça, je te souhaite le meilleur Jean, tu le mérites !
Jea : Je suis certain que ça vient du fond du cœur malgré le ton moqueur que tu viens de prendre.
Moi : Désolé mon Jeannot, je sais que parfois je suis un peu moqueur, tu n’es pas comme ça avec moi, alors je te demande pardon !
Jea : Pas de soucis Phil, je sais que tu n’as pas le fond mauvais, au contraire !
Moi : Merci Jeannot. »
Nous nous faisons un petit câlin. Les autres membres de la famille ne savent pas ce que nous nous sommes dit. Je fais signe à Jean de m’accompagner. Nous allons à la cuisine et nous préparons le souper. Cela évitera à maman d’être de corvée ce soir. Jean met le couvert, je m’occupe de la charcuterie et du fromage. Je cherche le pain et je remarque qu’il y a deux baguettes de pain, l’une blanche et l’autre grise. J’en ai déjà l’eau à la bouche.
La semaine pointe le bout de son nez, il est sept heures et mon réveil vient de sonner. Je me dépêche d’aller à la salle de bain pour prendre une bonne douche. Jean sort déjà de celle-ci. Nous nous faisons la bise comme chaque matin. Je me dis que ça fait plus d’un an que nous nous faisons la bise, depuis la Vendée. Rien que d’y penser j’ai un frisson qui me parcourt l’échine. Je ne laisse rien paraitre à Jean car il va encore se poser des questions.
Une fois habillé je mange un bout avec Maman, Jean et Anne. Anne se prépare elle aussi à faire sa rentrée académique en seconde année. André lui aussi est rentré chez lui pour fait également sa rentrée en école supérieure. Je me dépêche pour ne pas rater mon bus. Je cours vers l’arrêt, juste à temps pour prendre ce grand véhicule déjà rempli à moitié d’étudiants. Je m’installe et à l’arrêt suivant c’est Marie qui monte. Elle s’assied à côté de moi et nous bavardons. Elle me dit qu’Isabelle sera en retard, car elle a un rendez-vous d’urgence chez le dentiste. En effet Marie me dit qu’elle s’est cassé une dent hier midi en mangeant une côte d’agneau au barbecue mais elle a mordu dans un petit os qu’elle n’avait pas vu. Bref le voyage se passe bien. Je raconte mon week-end et notre balade en forêt suivie d’un bon barbecue et de la visite de ma famille chez Ben pour le goûter. Marie me dit qu’elle est super contente de voir que tout va pour le mieux pour Ben et moi et qu’elle est très heureuse de voir que nos deux familles soient si unies. Je dépose un bisou sur sa joue gauche. Elle fait de même avec moi, mais sur la joue droite.
Nous sommes au bahut et nous nous retrouvons auprès de deux ou trois amis. Les cours vont commencer, nous nous mettons en rang à l’emplacement désigné devant l’entrée « est » du bâtiment. Nous avons cours de chimie. Je suis content de commencer par cette matière car j’ai un faible pour cette branche. Ensuite cours de math, ça me botte aussi. Il faut dire que je suis plus scientifique que littéraire.
À midi repas à la cantine, les mêmes têtes autour de la table. C’est le moment aussi de discuter avec Isabelle qui ne peut rien manger, sa bouche est toujours endormie par l’anesthésie buccale. La dentiste a fait ce qu’elle a pu pour tenter de sauver la dent. Apparemment Isabelle a un pansement spécial qui lui englobe la dent. D’autres soins doivent encore être prodigués. Je propose à Isabelle de manger mon yaourt pour avoir au moins pour qu’elle ait quelque chose dans l’estomac. Elle accepte car elle sait que cet aliment passera. Un autre élève de la classe lui propose sa crème vanille, c’est Jean-Christophe, un gars sympa. Marie est heureuse de cette proposition. Je suis très content de voir que dans notre classe il y a de la solidarité !
La journée se termine et nous rentrons chacun chez nous en bus. Arrivant à la maison je vois Jean qui m’attend sur le pas de la porte comme chaque jour d’école. Nous prenons notre goûter avant d’aller faire nos devoirs et étudier dans nos chambres. Une fois la partie studieuse accomplie, je dépose un disque sur le platine de lecture, c’est Niel Young « Harvest ». Je suis allongé sur mon lit et j’écoute ce disque que j’aime bien.
Une fois ce délicieux repas partagé, Ben et moi nous débarrassons la table pour donner un coup de main à Arlette. Nous avons le temps d’aller faire un tour en forêt de Soignes, nous prenons nos vélos et nous nous préparons pour notre balade. C’est au moment où nous partons que nous entendons Christine et Denis crier après nous. Ils sont devant le garage et ils prennent aussi leurs vélos. Nous les attendons. Ils affichent un très beau sourire les deux amoureux. Nous sommes donc quatre en partance pour une balade dans le poumon vert de la capitale. Il fait bon, environ vingt degrés, pas de vent et déjà le soleil illumine les drèves que nous parcourons.
Il est midi quart lorsque nous revenons à la maison. Arlette et Yves ont préparé le repas. Nous voyons que le barbecue est allumé. Nous allons donc manger sur la terrasse où la table est dressée. Je me demande si nous aurons assez temps pour manger car la réunion est prévue vers quatorze heures. C’est à ce moment-là que l’hôtesse des lieux nous signale à Ben et moi que Marc-Antoine a téléphoné pour dire que la réunion est postposée. Arlette nous dit que notre animateur a un empêchement de dernière minute.
Ayant donc tout le temps de profiter du moment présent, Yves demande que nous nous occupions de l’apéritif. Ben va chercher les verres dans le bar, je vais moi de mon côté chercher les bouteilles de bières trappistes qui sont dans le réfrigérateur de la cave. Christine et Denis s’occupent des amuses bouches.
L’apéro et le repas se déroulent à merveille. Nous sommes très heureux de pouvoir ainsi profiter de ce beau temps pour être tranquilles en famille. Je sais que ce soir je vais rentrer à la maison et que durant une semaine je ne verrai pas mon Ben d’amour.
L’après-midi est plus calme, nous restons sur la terrasse et nous jouons ensemble au « Trivial poursuite ». Nous nous amusons ainsi en famille, sans nous prendre la tête mais en rigolant de bon cœur. C’est l’heure de prendre le goûter. Arlette entend que quelqu’un sonne à la porte d’entrée. Elle se lève pour voir qui cela peut bien être. Elle revient trois minutes plus tard, accompagnée de mes parents ainsi que de ma sœur et mon frère. Ils sont chargés de tartes.
C’est incroyable, nos deux familles s’étaient données rendez-vous pour le goûter, car elles savaient que nous n’avions pas de réunion d’équipe cet après-midi. C’est Christine accompagnée de Anne qui s’occupent de faire du café et du cacao. Les papas discutent ensemble du dernier match de foot, les mères elles, discutent de nos familles et des prochaines fêtes de fin d’année, de nos études, etc.
Je suis très heureux d’avoir passé un très bon moment avec nos deux familles. J’en fais part à Ben qui est lui aussi de mon avis. Il va être temps de prendre congé. Nous nous faisons tous la bise, sauf moi et Ben qui nous embrassons sur la bouche, laissant même nos langues se donner un peu de plaisir ! Aucune remarque n’est faite, ils savent tous très bien que nous allons être séparés durant une semaine. C’est le modus vivendi que nous nous sommes fixés.
Une fois à la maison nous restons en famille au salon. C’est Jean qui vient près de moi et il me dit :
Jea : « Alors mon grand frère, tu as l’air en pleine forme !
Moi : Oui Jean, je suis très heureux. Tu ne peux pas t’imaginer comme Ben et moi sommes si bien choyés et aimés par nos deux familles !
Jea : Je le sais Phil, mais vous méritez d’être enfin tranquilles et de pouvoir vivre votre amour sans que cela importune quiconque !
Moi : C’est bien ça Jean, nous pouvons enfin nous aimer sans craindre les répercussions, car nos familles sont unies et qu’elles nous protègent. C’est comme toi mon cher frangin, tu t’inquiètes pour moi et cela me fait chaud au cœur. Tu sais je t’aime mon frérot d’amour !
Jea : Et moi alors, je t’aime mon Philou ! »
Nous tombons dans les bras l’un de l’autre. Nous nous faisons un super grand câlin fraternel. Nos parents ne sont pas dupes, ils savent les liens qui nous unissent, l’attachement qui uni notre famille. Anne se lève de son siège et vient nous rejoindre dans ce gros câlin. Pas de larmes, mais j’ai quand même les yeux humides.
Je regarde alors Jean dans les yeux et je lui pose la question :
Moi : « Alors Jean, tu es bien seul ce dimanche !
Jea : Oui, je sais, mais Amandine avait une fête de famille !
Moi : Oh, désolé mon frérot !
Jea : Ne te fait pas de bile, c’est un peu tôt pour que sa famille me présente aux autres tontons, tatas et cousins !
Moi : Oui je vois. Mais ça va toujours vous deux ?
Jea : Oui, ça va bien. Ne t’inquiète pas, nous savons gérer. D’ici peu je ferai les présentations officielles !
Moi : Je vois déjà ça, je te souhaite le meilleur Jean, tu le mérites !
Jea : Je suis certain que ça vient du fond du cœur malgré le ton moqueur que tu viens de prendre.
Moi : Désolé mon Jeannot, je sais que parfois je suis un peu moqueur, tu n’es pas comme ça avec moi, alors je te demande pardon !
Jea : Pas de soucis Phil, je sais que tu n’as pas le fond mauvais, au contraire !
Moi : Merci Jeannot. »
Nous nous faisons un petit câlin. Les autres membres de la famille ne savent pas ce que nous nous sommes dit. Je fais signe à Jean de m’accompagner. Nous allons à la cuisine et nous préparons le souper. Cela évitera à maman d’être de corvée ce soir. Jean met le couvert, je m’occupe de la charcuterie et du fromage. Je cherche le pain et je remarque qu’il y a deux baguettes de pain, l’une blanche et l’autre grise. J’en ai déjà l’eau à la bouche.
La semaine pointe le bout de son nez, il est sept heures et mon réveil vient de sonner. Je me dépêche d’aller à la salle de bain pour prendre une bonne douche. Jean sort déjà de celle-ci. Nous nous faisons la bise comme chaque matin. Je me dis que ça fait plus d’un an que nous nous faisons la bise, depuis la Vendée. Rien que d’y penser j’ai un frisson qui me parcourt l’échine. Je ne laisse rien paraitre à Jean car il va encore se poser des questions.
Une fois habillé je mange un bout avec Maman, Jean et Anne. Anne se prépare elle aussi à faire sa rentrée académique en seconde année. André lui aussi est rentré chez lui pour fait également sa rentrée en école supérieure. Je me dépêche pour ne pas rater mon bus. Je cours vers l’arrêt, juste à temps pour prendre ce grand véhicule déjà rempli à moitié d’étudiants. Je m’installe et à l’arrêt suivant c’est Marie qui monte. Elle s’assied à côté de moi et nous bavardons. Elle me dit qu’Isabelle sera en retard, car elle a un rendez-vous d’urgence chez le dentiste. En effet Marie me dit qu’elle s’est cassé une dent hier midi en mangeant une côte d’agneau au barbecue mais elle a mordu dans un petit os qu’elle n’avait pas vu. Bref le voyage se passe bien. Je raconte mon week-end et notre balade en forêt suivie d’un bon barbecue et de la visite de ma famille chez Ben pour le goûter. Marie me dit qu’elle est super contente de voir que tout va pour le mieux pour Ben et moi et qu’elle est très heureuse de voir que nos deux familles soient si unies. Je dépose un bisou sur sa joue gauche. Elle fait de même avec moi, mais sur la joue droite.
Nous sommes au bahut et nous nous retrouvons auprès de deux ou trois amis. Les cours vont commencer, nous nous mettons en rang à l’emplacement désigné devant l’entrée « est » du bâtiment. Nous avons cours de chimie. Je suis content de commencer par cette matière car j’ai un faible pour cette branche. Ensuite cours de math, ça me botte aussi. Il faut dire que je suis plus scientifique que littéraire.
À midi repas à la cantine, les mêmes têtes autour de la table. C’est le moment aussi de discuter avec Isabelle qui ne peut rien manger, sa bouche est toujours endormie par l’anesthésie buccale. La dentiste a fait ce qu’elle a pu pour tenter de sauver la dent. Apparemment Isabelle a un pansement spécial qui lui englobe la dent. D’autres soins doivent encore être prodigués. Je propose à Isabelle de manger mon yaourt pour avoir au moins pour qu’elle ait quelque chose dans l’estomac. Elle accepte car elle sait que cet aliment passera. Un autre élève de la classe lui propose sa crème vanille, c’est Jean-Christophe, un gars sympa. Marie est heureuse de cette proposition. Je suis très content de voir que dans notre classe il y a de la solidarité !
La journée se termine et nous rentrons chacun chez nous en bus. Arrivant à la maison je vois Jean qui m’attend sur le pas de la porte comme chaque jour d’école. Nous prenons notre goûter avant d’aller faire nos devoirs et étudier dans nos chambres. Une fois la partie studieuse accomplie, je dépose un disque sur le platine de lecture, c’est Niel Young « Harvest ». Je suis allongé sur mon lit et j’écoute ce disque que j’aime bien.