08-08-2020, 12:34 PM
2eme ANNEE Septembre : (45 / 70) (Nantes) (fin)
Le réveil est difficile après cette nuit passée à la découverte du corps d’Arnault, Aléxie le regarde encore endormi entre lui et Marc.
Le physique tout en muscle du jeune homme ainsi que son visage viril lui plaît décidément beaucoup et il espère que Marc sera toujours dans les mêmes dispositions que cette nuit et qu’ils pourront à nouveau partager ces moments intenses de sexe tous les trois ensemble.
Arnault sent le regard posé sur lui et entrouvre les yeux, il voit Aléxie le détailler le visage marqué par un sourire satisfait où il peut y lire également l’envie qu’il a de lui.
Envie réciproque d’ailleurs comme il le lui a prouvé cette nuit mémorable où en quelques heures, il a découvert toutes les joies du sexe même celles les moins avouables.
- (Arnault en souriant) Salut ma « couille », bien dormie ?
- (Aléxie) J’aurais bien pris quelques heures de plus mais bon !!
- Il est à quelle heure le train ?
- Quatorze heures si mes souvenirs sont exacts, mais il faut voir ça avec Marc.
Arnault en regardant son réveil.
- Faudrait peut-être voir à se bouger, il est déjà presque onze heures.
- (Aléxie surpris) Hein!! Bordel, tu es sûr ? (Il se lève d’un bond) Secoue Marc pendant que je prends ma douche.
- Ok, grouille un peu « man » Je m’occupe de lui.
Pendant que son ami part se doucher, Arnault revient tout contre Marc et le caresse doucement en en profitant également pour l’embrasser dans le cou.
Il n’en revient toujours pas de pouvoir lui faire ça sans risque car combien de fois il y a pensé dans ses rêves les plus torrides, le bonheur de pouvoir enfin être lui-même avec Marc le fait se serrer encore plus contre son corps tout chaud.
Il capte un mouvement au niveau du bas-ventre qui le fait sourire, le sexe de Marc prend son essor matinal annonçant un réveil imminent de son heureux possesseur.
Il le prend en main pour le sentir grossir entre ses doigts, la sensation pour lui est divine car ce n’est que depuis cette nuit qu’il peut toucher un autre garçon que lui.
Marc en sentant le corps d’Arnault et surtout la caresse sur son sexe, ouvre les yeux et se tend comme un arc pour bien se réveiller. Il n’hésite pas une seconde à embrasser son ami de la meilleure façon qui soit, ses lèvres appuyées contre les siennes en y mêlant sa langue avec celle d’Arnault qui ne demandait pas mieux.
- (Marc) Hum! Voilà un réveil très agréable.
Arnault le visage resplendissant après un tel baiser.
- Pince-moi « Marco » je crois rêver là.
Marc lui prend la peau du ventre avec deux doigts et le pince assez fort pour qu’il réagisse.
- Aïe!!!
- Là, tu vois bien que tu ne rêves pas.
Arnault amusé serre plus fort ses doigts toujours autour du sexe bandé de son ami.
- Aie !! Fais gaffe quand même, si tu l’esquintes c’est sûr que tu vas avoir « Alex » sur le râble d’ici pas longtemps. Au fait ! Il est où ?
- Il prend sa douche et tu ferais bien d’en faire rapidement autant si tu ne veux pas avoir à courir.
Marc prend sa montre sur la table de nuit et sursaute en se levant d’un bond, il attrape ses fringues au passage et file fissa le sexe toujours avec une forme olympique rejoindre Aléxie qui le voit arriver juste au moment où il sort de sous la douche.
C’est la panique à l’étage et en moins d’un quart d’heure, les voilà qui descendent tous les trois en riant bruyamment.
Jean en les voyant arriver dans la cuisine ne peut s’empêcher de sourire à ce tempérament joueur qui il l'a déjà remarqué hier, les prend quand ils sont ensemble.
- À quand même ! Pas trop tôt les garçons ! Un peu tard pour le petit-déjeuner maintenant vous ne croyez pas ?
- On mange quand p’pa ? Je meurs de faim là !
- A oui ? Tiens tu m’étonnes ? Au fait, tu n’as rien à nous dire à ta mère et à moi ?
- Heu, non ! Je ne vois pas de quoi tu parles p’pa.
- Je parle de ce que j’ai vu ce matin quand je suis passé dans la chambre pour voir si tout allait bien.
Arnault sans se démonter.
- Ah, ça !! Juste que j’ai fait comme tu m’as dit p’pa, qu’il fallait savoir se sacrifier pour ses amis.
Jean surpris par la réponse en avale de travers et tousse comme un forcené, quand enfin il reprend son souffle, son sourire en dit long sur ce qu’il pense de tout ça.
- Bon ! J’ai bien compris le message et je suis content pour vous trois si c’est comme ça que vous voyez les choses. En attendant il serait quand même bien que vous vous activiez un peu parce que sinon jamais vous arriverez à l’heure pour votre train.
Yvonne visiblement heureuse pour eux également.
- À table ! C’est servi !
C’est pile à l’heure qu’ils montent dans le train direction Paris puis Orléans, pendant tout le trajet Marc et Aléxie racontent comment ils se sont connus et surtout toute la bande d’amis qu’ils sont devenus depuis un an et cela grâce en particulier à Florian.
Ça fait plusieurs fois déjà qu’Arnault entend prononcer ce prénom et sa curiosité devient de plus en plus vive d’en savoir plus sur ce fameux copain que ses amis ont l’air d’apprécier au plus haut point.
Il a entendu la conversation dans le petit salon du manoir et s’étonne que ni l’un ni l’autre de ses copains ne reviennent dessus, pourtant ils ont appris des choses sur le dénommé Florian qui aiguise sa curiosité alors que lui ne sait même pas à quoi il ressemble.
- Dites voir les gars ? Votre Florian si j’ai tout compris est riche comme crésus ?
- (Marc sursaute) Je n’y comprends rien en fait, ou mes parents ont confondu avec une autre famille De Bierne ou Florian n’est au courant de rien.
- (Aléxie songeur) Je pencherais plutôt pour la deuxième solution tu sais ? Déjà parce qu’il y a trop de choses qui collent et puis venant de lui plus rien ne pourrait m’étonner.
- (Arnault curieux) Mais enfin ! Qu’est-ce qu’il a de si exceptionnel ce gars ? À vous entendre on croirait dieu le père ressuscité !
- (Marc sarcastique) Tu ne crois pas si bien dire.
Aléxie en hochant la tête d’assentiment aux paroles de son copain.
- C’est sûr !
Arnault revenant à son idée première.
- Comment peut-on être aussi riche que ça et ne pas le savoir ? Je vous demande un peu.
Marc cherche une explication.
- Comment pourrait-il le savoir si personne ne le lui dit ?
- (Arnault) Mais enfin les gars revenez sur terre ! Ses parents doivent quand même bien vivent dans un certain luxe ?
- (Marc) Ses parents sont morts et il ne les a jamais connus, ce sont ses grands-parents qui l’ont élevé et ils vivent apparemment du peu que j’en sais très simplement.
- (Aléxie) Et s’ils le lui cachaient justement pour qu’il soit ce qu’il est ?
- (Arnault perdu) Tu peux nous la refaire en Français s’il te plaît ? Comment ça, ce qu’il est ? Il est quoi ce gars ?
- (Marc en souriant) Rouquin Hi ! Hi !
Il sort et ouvre son portefeuille pour lui montrer une photo.
- Tiens, comme ça, tu te feras une idée du loustic.
Aléxie s’écroule de rire en voyant la photo.
- Ce n’est pas possible Hi ! Hi ! Où as-tu eu ça ?
- (Marc amusé) C’est une copie que m’a donnée Aurélien d’une photo que son père a prise au jour de l’an.
Arnault ne peut pas détacher son regard de la photo qui montre un magnifique garçon aux cheveux blond bouclé portant un petit rouquin tout grêlé les cheveux en pétard au visage rouge de honte à regarder ses fesses nues toutes blanches sous les mains de celui qui le porte serré contre lui et dont les yeux pleurent de rires.
- C’est lui Florian ?
- (Marc) Oui et ce que tu vois sur cette photo n’est rien à côté du gugusse quand il est déchaîné, ce qui arrive à peu près tout le temps.
- (Arnault) En tous les cas il a l’air super-sympa.
- (Aléxie) Et pas que l’air comme tu auras sans doute l’occasion d’en juger par toi-même, je ne sais pas ce qui me fait dire ça mais j’ai l’impression que vous deux ça ne va pas être triste. Tu en penses quoi Marc ?
Marc en riant franchement.
- Je ne sais pas si c’est une bonne idée de les faire se rencontrer ses deux là, déjà un c’est pas triste alors imagine mon pote s’ils se mettent à deux !!!!!
Arnault regardant toujours la photo.
- Et le deuxième gars, c‘est qui ?
- (Aléxie) C’est Thomas son chéri, il en jette hein !!
- (Arnault surpris) J’y crois pas, ils sont ensemble ?
- (Marc) Oui et crois-moi c’est l’amour fou entre ses deux-là.
Aléxie revenant au sujet du départ.
- Et qu’est-ce qu’on fait pour « Flo » ? Je veux dire sur sa possible fortune ?
- (Marc) Rien ou alors on en parle à Thomas pour savoir si lui est au courant et ce que nous pouvons dire devant Florian, il doit y avoir une bonne raison pour qu’il ne sache rien et ce n’est pas à nous de vendre la mèche.
- (Aléxie) Entièrement d’accord la dessus
Un haut-parleur leur annonce l’arrivée prochaine à Orléans, ils commencent à rassembler les valises d’Arnault ainsi que leurs sacs à dos et lentement se dirigent vers la porte.
Marc aperçoit le père d’Aléxie sur le quai et lui fait un grand signe à travers la vitre, le voir lui fait penser d’un seul coup qu’ils ont oublié un truc important.
- Merde !! On a oublié de prévenir tes parents pour Arnault.
2eme ANNEE Septembre : (46 / 70) (Aix Thomas/Michel)
Thomas profite que tout le monde dort encore pour aller rendre visite à Michel, l’idée de Florian de venir avec lui à la «DBIFC» ne le rassure pas et il aimerait avoir son avis avant de prendre sa décision de l’emmener ou pas.
Il trouve le vieil homme déjà occupé dans son jardin et le rejoint aussitôt pour lui parler.
Michel sourit en le voyant arriver et après la double bise, il lui demande surpris ce qui lui vaut le plaisir de le voir si tôt et surtout sans Florian.
- Il dort encore et c’est pour ça que j’en profite pour venir te parler, il m’a demandé de lui faire visiter l’endroit où je travaille et je ne sais pas comment faire pour le dissuader.
Michel songeur.
- Tu as prévu ça pour quand ?
Thomas étonné.
- Ah !! Parce que tu es d’accord ?
- Ecoute Thomas, Florian est beaucoup de choses mais surtout pas bête et s’il sent que tu as la moindre réticence à l’emmener à ton travail, soit sûr qu’il trouvera ça bizarre et qu’il ne lâchera pas le morceau sans savoir ce qu’il se trame.
- Mais s’il apprend tout ?
Michel pose une main affectueuse sur l’épaule du jeune homme.
- Laisse-moi faire, tu me fais confiance ? Il faut juste que je sache à quel moment tu comptes l’emmener là-bas.
- Le mieux serait demain, je commence par mes deux semaines d’école alors je pourrais aller avec lui y faire un petit coucou après les cours.
- Entendu comme ça alors, j’appelle Franck pour qu’il fasse en sorte qu’il n’y ait pas d’anciens de la boîte demain qui pourraient faire le rapprochement avec lui.
- J’espère que ça va aller parce que tu sais que je ne veux pas lui mentir ?
- Une omission n’est pas un mensonge Thomas, et puis rappelle-toi que pour toi il a fallu plusieurs mois pour que tu connaisses la vérité sur l’entreprise. Le nom des « De Bierne » n’y est inscrit nulle part, j’y ai toujours fait très attention justement au cas où Florian ou quelqu’un qui aurait pu le connaître irait fouiner par là et fasse le lien avec notre famille. En plus à part trois ou quatre personnes qui sont là depuis le début, pour les autres le prénom de Florian est inconnu et ce serait bien le diable qu’il y en ait un qui fasse un rapprochement quelconque avec lui.
- Tu es sûr ?
- Certain ! Alors ne t’inquiète pas et surtout sois comme d’habitude avec « Flo », tu le connais ! Si jamais il te sent tendu et qu’il se doute d’un truc pas net c’est sûr que là c’est cuit.
- D’accord, je ferais comme tu m’as dit.
- C’est aussi bien de le faire tout de suite parce que d’ici la fin de la semaine ton changement de situation dans l’entreprise sera annoncé officiellement et je préfère qu’il ne soit pas au courant tout de suite. Tu ne lui en as pas parlé j’espère ?
- Bien sûr que non, juste que je lui ai dit que j’allais changer de tuteur et que je serais amené plus souvent à voyager avec le nouveau. D’ailleurs en parlant de ça, il a eu une drôle de réaction. Quand j’ai cité les pays que je risquais de visiter, il s’est mis à hurler quand j’ai parlé de l’Afrique, comme quoi il ne voulait pas que j’aille là-bas.
Michel attristé.
- Ses parents sont morts dans ce pays mais il ne devrait normalement pas réagir comme ça, c’était un accident.
- C’est ce que je lui ai répondu, il n’a rien voulu savoir jusqu’au moment où il m’a fait promettre de ne pas y aller sans lui.
- Tu ne lui as quand même pas promis une chose pareille ?
- Ben si ! J’aurais bien voulu t’y voir moi, il pleurait et tremblait tellement que c’était le seul moyen pour le calmer.
- Et je présume que tu as l’intention de tenir cette promesse ?
Thomas regarde Michel dans les yeux.
- Oui !
Michel en soupirant devant autant de franchise.
- Je m’en doutais un peu tu me diras, bon ! Donc tu n’auras plus qu’à la tenir parce qu’il te sera nécessaire d‘aller là-bas puisque nous y faisons plus de soixante pour cent de notre chiffre d’affaires.
- Et ses cours de fac ?
Michel en riant.
- Tu crois vraiment qu’il serait recalé s’il manquait quelques semaines de cours ?
Thomas en riant également.
- C’est vrai, mais dis-moi ? Pourquoi personne ne pense jamais qu’il est autrement que les autres ? Ce n’est pas la première fois que je me fais la remarque.
Michel pensif.
- Je me rappelle à ses quatre ans quand nous l’avons emmené pour la première fois voir Philippe, quand après être resté un moment seul avec Florian et qu’il nous a dit qu’il n’avait rien juste qu’il était très en avance sur les autres enfants de son âge. Ce jour-là nous avons été étonnés Maryse et moi de l’entendre nous dire ça alors qu’en y réfléchissant bien nous le savions depuis toujours, alors peut-être est-ce une autre de ses nombreuses particularités qui sait.
Thomas en souriant.
- Il a toujours fait tout pour ne pas se faire remarquer, tout le monde l’aime bien et le voit comme un gars super-sympa qui aime blaguer et faire le clown mais je n’entends quasiment jamais parler de ses dons alors que pourtant il y aurait de quoi en dire.
Michel curieux.
- Même entre vous ?
- Oui même entre nous ! Nous venons de passer deux mois à plus de vingt personnes toujours ensemble pendant les repas et jamais nous ne parlions de Florian dans ses choses extraordinaires pourtant où il excelle. Au point qu’il lui a fallu lui-même mettre au courant ses amis alors qu’il était persuadé pourtant qu’ils y étaient déjà.
Michel très sérieux.
- Je ne sais pas ce qu’il s’est réellement passé lors de l’accident mais ce ne doit pas être quelque chose de naturel, mon vœu le plus cher et que tout ceci finisse bien pour nous tous.
- C’est le mien aussi tu sais, j’ai juste une crainte qui me vient subitement à l’esprit. C’est que le fait de l’emmener où tout ça s’est passé ne déclenche pas quelque chose d’encore plus bizarre.
- Espérons-le !!!
Thomas qui poursuit son idée.
- D’autant plus que depuis quelques semaines j’ai l’impression que les choses nouvelles arrivent de plus en plus vite, l’histoire des tigres au cirque et l’attirance sexuelle de plus en plus forte que nous éprouvons dès qu’il a une forte poussée de libido.
Michel souriant.
- J’ai vu rentrer Raphaël au radar cette nuit, je présume que c’est de ça que tu veux parler ?
Thomas affirmatif.
- Et pas que « Raph », Éric n’était pas mieux, tu sais ?
Michel en dévisageant le jeune homme.
- Et toi ?
Thomas les yeux brillants.
- J’ai l’impression que je deviens comme lui en fait, dans ces cas-là c’est très… trop…
Michel voyant bien qu’il ne trouve pas les mots nécessaires.
- J’ai compris mon grand, et bien ! Ça promet, non ?
Thomas en riant.
- Oui c’est sûr Hi ! Hi !
Le réveil est difficile après cette nuit passée à la découverte du corps d’Arnault, Aléxie le regarde encore endormi entre lui et Marc.
Le physique tout en muscle du jeune homme ainsi que son visage viril lui plaît décidément beaucoup et il espère que Marc sera toujours dans les mêmes dispositions que cette nuit et qu’ils pourront à nouveau partager ces moments intenses de sexe tous les trois ensemble.
Arnault sent le regard posé sur lui et entrouvre les yeux, il voit Aléxie le détailler le visage marqué par un sourire satisfait où il peut y lire également l’envie qu’il a de lui.
Envie réciproque d’ailleurs comme il le lui a prouvé cette nuit mémorable où en quelques heures, il a découvert toutes les joies du sexe même celles les moins avouables.
- (Arnault en souriant) Salut ma « couille », bien dormie ?
- (Aléxie) J’aurais bien pris quelques heures de plus mais bon !!
- Il est à quelle heure le train ?
- Quatorze heures si mes souvenirs sont exacts, mais il faut voir ça avec Marc.
Arnault en regardant son réveil.
- Faudrait peut-être voir à se bouger, il est déjà presque onze heures.
- (Aléxie surpris) Hein!! Bordel, tu es sûr ? (Il se lève d’un bond) Secoue Marc pendant que je prends ma douche.
- Ok, grouille un peu « man » Je m’occupe de lui.
Pendant que son ami part se doucher, Arnault revient tout contre Marc et le caresse doucement en en profitant également pour l’embrasser dans le cou.
Il n’en revient toujours pas de pouvoir lui faire ça sans risque car combien de fois il y a pensé dans ses rêves les plus torrides, le bonheur de pouvoir enfin être lui-même avec Marc le fait se serrer encore plus contre son corps tout chaud.
Il capte un mouvement au niveau du bas-ventre qui le fait sourire, le sexe de Marc prend son essor matinal annonçant un réveil imminent de son heureux possesseur.
Il le prend en main pour le sentir grossir entre ses doigts, la sensation pour lui est divine car ce n’est que depuis cette nuit qu’il peut toucher un autre garçon que lui.
Marc en sentant le corps d’Arnault et surtout la caresse sur son sexe, ouvre les yeux et se tend comme un arc pour bien se réveiller. Il n’hésite pas une seconde à embrasser son ami de la meilleure façon qui soit, ses lèvres appuyées contre les siennes en y mêlant sa langue avec celle d’Arnault qui ne demandait pas mieux.
- (Marc) Hum! Voilà un réveil très agréable.
Arnault le visage resplendissant après un tel baiser.
- Pince-moi « Marco » je crois rêver là.
Marc lui prend la peau du ventre avec deux doigts et le pince assez fort pour qu’il réagisse.
- Aïe!!!
- Là, tu vois bien que tu ne rêves pas.
Arnault amusé serre plus fort ses doigts toujours autour du sexe bandé de son ami.
- Aie !! Fais gaffe quand même, si tu l’esquintes c’est sûr que tu vas avoir « Alex » sur le râble d’ici pas longtemps. Au fait ! Il est où ?
- Il prend sa douche et tu ferais bien d’en faire rapidement autant si tu ne veux pas avoir à courir.
Marc prend sa montre sur la table de nuit et sursaute en se levant d’un bond, il attrape ses fringues au passage et file fissa le sexe toujours avec une forme olympique rejoindre Aléxie qui le voit arriver juste au moment où il sort de sous la douche.
C’est la panique à l’étage et en moins d’un quart d’heure, les voilà qui descendent tous les trois en riant bruyamment.
Jean en les voyant arriver dans la cuisine ne peut s’empêcher de sourire à ce tempérament joueur qui il l'a déjà remarqué hier, les prend quand ils sont ensemble.
- À quand même ! Pas trop tôt les garçons ! Un peu tard pour le petit-déjeuner maintenant vous ne croyez pas ?
- On mange quand p’pa ? Je meurs de faim là !
- A oui ? Tiens tu m’étonnes ? Au fait, tu n’as rien à nous dire à ta mère et à moi ?
- Heu, non ! Je ne vois pas de quoi tu parles p’pa.
- Je parle de ce que j’ai vu ce matin quand je suis passé dans la chambre pour voir si tout allait bien.
Arnault sans se démonter.
- Ah, ça !! Juste que j’ai fait comme tu m’as dit p’pa, qu’il fallait savoir se sacrifier pour ses amis.
Jean surpris par la réponse en avale de travers et tousse comme un forcené, quand enfin il reprend son souffle, son sourire en dit long sur ce qu’il pense de tout ça.
- Bon ! J’ai bien compris le message et je suis content pour vous trois si c’est comme ça que vous voyez les choses. En attendant il serait quand même bien que vous vous activiez un peu parce que sinon jamais vous arriverez à l’heure pour votre train.
Yvonne visiblement heureuse pour eux également.
- À table ! C’est servi !
C’est pile à l’heure qu’ils montent dans le train direction Paris puis Orléans, pendant tout le trajet Marc et Aléxie racontent comment ils se sont connus et surtout toute la bande d’amis qu’ils sont devenus depuis un an et cela grâce en particulier à Florian.
Ça fait plusieurs fois déjà qu’Arnault entend prononcer ce prénom et sa curiosité devient de plus en plus vive d’en savoir plus sur ce fameux copain que ses amis ont l’air d’apprécier au plus haut point.
Il a entendu la conversation dans le petit salon du manoir et s’étonne que ni l’un ni l’autre de ses copains ne reviennent dessus, pourtant ils ont appris des choses sur le dénommé Florian qui aiguise sa curiosité alors que lui ne sait même pas à quoi il ressemble.
- Dites voir les gars ? Votre Florian si j’ai tout compris est riche comme crésus ?
- (Marc sursaute) Je n’y comprends rien en fait, ou mes parents ont confondu avec une autre famille De Bierne ou Florian n’est au courant de rien.
- (Aléxie songeur) Je pencherais plutôt pour la deuxième solution tu sais ? Déjà parce qu’il y a trop de choses qui collent et puis venant de lui plus rien ne pourrait m’étonner.
- (Arnault curieux) Mais enfin ! Qu’est-ce qu’il a de si exceptionnel ce gars ? À vous entendre on croirait dieu le père ressuscité !
- (Marc sarcastique) Tu ne crois pas si bien dire.
Aléxie en hochant la tête d’assentiment aux paroles de son copain.
- C’est sûr !
Arnault revenant à son idée première.
- Comment peut-on être aussi riche que ça et ne pas le savoir ? Je vous demande un peu.
Marc cherche une explication.
- Comment pourrait-il le savoir si personne ne le lui dit ?
- (Arnault) Mais enfin les gars revenez sur terre ! Ses parents doivent quand même bien vivent dans un certain luxe ?
- (Marc) Ses parents sont morts et il ne les a jamais connus, ce sont ses grands-parents qui l’ont élevé et ils vivent apparemment du peu que j’en sais très simplement.
- (Aléxie) Et s’ils le lui cachaient justement pour qu’il soit ce qu’il est ?
- (Arnault perdu) Tu peux nous la refaire en Français s’il te plaît ? Comment ça, ce qu’il est ? Il est quoi ce gars ?
- (Marc en souriant) Rouquin Hi ! Hi !
Il sort et ouvre son portefeuille pour lui montrer une photo.
- Tiens, comme ça, tu te feras une idée du loustic.
Aléxie s’écroule de rire en voyant la photo.
- Ce n’est pas possible Hi ! Hi ! Où as-tu eu ça ?
- (Marc amusé) C’est une copie que m’a donnée Aurélien d’une photo que son père a prise au jour de l’an.
Arnault ne peut pas détacher son regard de la photo qui montre un magnifique garçon aux cheveux blond bouclé portant un petit rouquin tout grêlé les cheveux en pétard au visage rouge de honte à regarder ses fesses nues toutes blanches sous les mains de celui qui le porte serré contre lui et dont les yeux pleurent de rires.
- C’est lui Florian ?
- (Marc) Oui et ce que tu vois sur cette photo n’est rien à côté du gugusse quand il est déchaîné, ce qui arrive à peu près tout le temps.
- (Arnault) En tous les cas il a l’air super-sympa.
- (Aléxie) Et pas que l’air comme tu auras sans doute l’occasion d’en juger par toi-même, je ne sais pas ce qui me fait dire ça mais j’ai l’impression que vous deux ça ne va pas être triste. Tu en penses quoi Marc ?
Marc en riant franchement.
- Je ne sais pas si c’est une bonne idée de les faire se rencontrer ses deux là, déjà un c’est pas triste alors imagine mon pote s’ils se mettent à deux !!!!!
Arnault regardant toujours la photo.
- Et le deuxième gars, c‘est qui ?
- (Aléxie) C’est Thomas son chéri, il en jette hein !!
- (Arnault surpris) J’y crois pas, ils sont ensemble ?
- (Marc) Oui et crois-moi c’est l’amour fou entre ses deux-là.
Aléxie revenant au sujet du départ.
- Et qu’est-ce qu’on fait pour « Flo » ? Je veux dire sur sa possible fortune ?
- (Marc) Rien ou alors on en parle à Thomas pour savoir si lui est au courant et ce que nous pouvons dire devant Florian, il doit y avoir une bonne raison pour qu’il ne sache rien et ce n’est pas à nous de vendre la mèche.
- (Aléxie) Entièrement d’accord la dessus
Un haut-parleur leur annonce l’arrivée prochaine à Orléans, ils commencent à rassembler les valises d’Arnault ainsi que leurs sacs à dos et lentement se dirigent vers la porte.
Marc aperçoit le père d’Aléxie sur le quai et lui fait un grand signe à travers la vitre, le voir lui fait penser d’un seul coup qu’ils ont oublié un truc important.
- Merde !! On a oublié de prévenir tes parents pour Arnault.
2eme ANNEE Septembre : (46 / 70) (Aix Thomas/Michel)
Thomas profite que tout le monde dort encore pour aller rendre visite à Michel, l’idée de Florian de venir avec lui à la «DBIFC» ne le rassure pas et il aimerait avoir son avis avant de prendre sa décision de l’emmener ou pas.
Il trouve le vieil homme déjà occupé dans son jardin et le rejoint aussitôt pour lui parler.
Michel sourit en le voyant arriver et après la double bise, il lui demande surpris ce qui lui vaut le plaisir de le voir si tôt et surtout sans Florian.
- Il dort encore et c’est pour ça que j’en profite pour venir te parler, il m’a demandé de lui faire visiter l’endroit où je travaille et je ne sais pas comment faire pour le dissuader.
Michel songeur.
- Tu as prévu ça pour quand ?
Thomas étonné.
- Ah !! Parce que tu es d’accord ?
- Ecoute Thomas, Florian est beaucoup de choses mais surtout pas bête et s’il sent que tu as la moindre réticence à l’emmener à ton travail, soit sûr qu’il trouvera ça bizarre et qu’il ne lâchera pas le morceau sans savoir ce qu’il se trame.
- Mais s’il apprend tout ?
Michel pose une main affectueuse sur l’épaule du jeune homme.
- Laisse-moi faire, tu me fais confiance ? Il faut juste que je sache à quel moment tu comptes l’emmener là-bas.
- Le mieux serait demain, je commence par mes deux semaines d’école alors je pourrais aller avec lui y faire un petit coucou après les cours.
- Entendu comme ça alors, j’appelle Franck pour qu’il fasse en sorte qu’il n’y ait pas d’anciens de la boîte demain qui pourraient faire le rapprochement avec lui.
- J’espère que ça va aller parce que tu sais que je ne veux pas lui mentir ?
- Une omission n’est pas un mensonge Thomas, et puis rappelle-toi que pour toi il a fallu plusieurs mois pour que tu connaisses la vérité sur l’entreprise. Le nom des « De Bierne » n’y est inscrit nulle part, j’y ai toujours fait très attention justement au cas où Florian ou quelqu’un qui aurait pu le connaître irait fouiner par là et fasse le lien avec notre famille. En plus à part trois ou quatre personnes qui sont là depuis le début, pour les autres le prénom de Florian est inconnu et ce serait bien le diable qu’il y en ait un qui fasse un rapprochement quelconque avec lui.
- Tu es sûr ?
- Certain ! Alors ne t’inquiète pas et surtout sois comme d’habitude avec « Flo », tu le connais ! Si jamais il te sent tendu et qu’il se doute d’un truc pas net c’est sûr que là c’est cuit.
- D’accord, je ferais comme tu m’as dit.
- C’est aussi bien de le faire tout de suite parce que d’ici la fin de la semaine ton changement de situation dans l’entreprise sera annoncé officiellement et je préfère qu’il ne soit pas au courant tout de suite. Tu ne lui en as pas parlé j’espère ?
- Bien sûr que non, juste que je lui ai dit que j’allais changer de tuteur et que je serais amené plus souvent à voyager avec le nouveau. D’ailleurs en parlant de ça, il a eu une drôle de réaction. Quand j’ai cité les pays que je risquais de visiter, il s’est mis à hurler quand j’ai parlé de l’Afrique, comme quoi il ne voulait pas que j’aille là-bas.
Michel attristé.
- Ses parents sont morts dans ce pays mais il ne devrait normalement pas réagir comme ça, c’était un accident.
- C’est ce que je lui ai répondu, il n’a rien voulu savoir jusqu’au moment où il m’a fait promettre de ne pas y aller sans lui.
- Tu ne lui as quand même pas promis une chose pareille ?
- Ben si ! J’aurais bien voulu t’y voir moi, il pleurait et tremblait tellement que c’était le seul moyen pour le calmer.
- Et je présume que tu as l’intention de tenir cette promesse ?
Thomas regarde Michel dans les yeux.
- Oui !
Michel en soupirant devant autant de franchise.
- Je m’en doutais un peu tu me diras, bon ! Donc tu n’auras plus qu’à la tenir parce qu’il te sera nécessaire d‘aller là-bas puisque nous y faisons plus de soixante pour cent de notre chiffre d’affaires.
- Et ses cours de fac ?
Michel en riant.
- Tu crois vraiment qu’il serait recalé s’il manquait quelques semaines de cours ?
Thomas en riant également.
- C’est vrai, mais dis-moi ? Pourquoi personne ne pense jamais qu’il est autrement que les autres ? Ce n’est pas la première fois que je me fais la remarque.
Michel pensif.
- Je me rappelle à ses quatre ans quand nous l’avons emmené pour la première fois voir Philippe, quand après être resté un moment seul avec Florian et qu’il nous a dit qu’il n’avait rien juste qu’il était très en avance sur les autres enfants de son âge. Ce jour-là nous avons été étonnés Maryse et moi de l’entendre nous dire ça alors qu’en y réfléchissant bien nous le savions depuis toujours, alors peut-être est-ce une autre de ses nombreuses particularités qui sait.
Thomas en souriant.
- Il a toujours fait tout pour ne pas se faire remarquer, tout le monde l’aime bien et le voit comme un gars super-sympa qui aime blaguer et faire le clown mais je n’entends quasiment jamais parler de ses dons alors que pourtant il y aurait de quoi en dire.
Michel curieux.
- Même entre vous ?
- Oui même entre nous ! Nous venons de passer deux mois à plus de vingt personnes toujours ensemble pendant les repas et jamais nous ne parlions de Florian dans ses choses extraordinaires pourtant où il excelle. Au point qu’il lui a fallu lui-même mettre au courant ses amis alors qu’il était persuadé pourtant qu’ils y étaient déjà.
Michel très sérieux.
- Je ne sais pas ce qu’il s’est réellement passé lors de l’accident mais ce ne doit pas être quelque chose de naturel, mon vœu le plus cher et que tout ceci finisse bien pour nous tous.
- C’est le mien aussi tu sais, j’ai juste une crainte qui me vient subitement à l’esprit. C’est que le fait de l’emmener où tout ça s’est passé ne déclenche pas quelque chose d’encore plus bizarre.
- Espérons-le !!!
Thomas qui poursuit son idée.
- D’autant plus que depuis quelques semaines j’ai l’impression que les choses nouvelles arrivent de plus en plus vite, l’histoire des tigres au cirque et l’attirance sexuelle de plus en plus forte que nous éprouvons dès qu’il a une forte poussée de libido.
Michel souriant.
- J’ai vu rentrer Raphaël au radar cette nuit, je présume que c’est de ça que tu veux parler ?
Thomas affirmatif.
- Et pas que « Raph », Éric n’était pas mieux, tu sais ?
Michel en dévisageant le jeune homme.
- Et toi ?
Thomas les yeux brillants.
- J’ai l’impression que je deviens comme lui en fait, dans ces cas-là c’est très… trop…
Michel voyant bien qu’il ne trouve pas les mots nécessaires.
- J’ai compris mon grand, et bien ! Ça promet, non ?
Thomas en riant.
- Oui c’est sûr Hi ! Hi !
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