28-02-2022, 09:42 PM
Épisode 18
- Qu’est ce qu… Mais… Vous… J’ai rien vu. Allez faire vos cochonneries ailleurs. Partez !
- On n’est pas viré au moins ? questionna Rudy.
- Bordel ! …
Stéphane réfléchit un instant avant de nous répondre.
- Revenez demain. Mais si jamais vous refaites… Aaarrrhh ! Bref vous m’avez compris. Allez maintenant, FOUTEZ LE CAMP TOUT DE SUITE ! !
Puis il sortit des vestiaires en claquant la porte. Avec Rudy, on se regarda, puis on se mit à pouffer de rire.
- Je crois bien qu’on l’a choqué à vie, dit-il.
- Je crois aussi. Tu as vu sa tête !
Nous rigolions encore de la situation burlesque avant d’adopter une attitude plus sérieuse. J’étais toujours sur Rudy, et je n’avais pas la volonté de changer de place.
Suite à l’irruption de Stéphane, notre émulation était revenue à son plus bas niveau. Mon sexe avait repris une taille presque normale et je sentais la même chose pour mon collègue. Je l’embrassai brièvement quand il m’interrompit.
- Arrête ! Tu as entendu Stéphane. Il ne veut pas de ça.
Encore hypnotisé par le charme de Rudy, les explorations et les tentations à peine entrouvertes, je restai coi. Malgré ce qu’avait dit notre chef, je souhaitais continuer ce que nous avions débuté.
- Tu peux te lever s’il te plaît, me demanda-t-il.
- Oui, répondis-je avec déception.
Rudy se mit debout et il commença à s’habiller promptement. Mon esprit embrouillé, je repartis en direction de la douche pour me laver enfin.
- Eliot ! Qu’est-ce que tu fais ?
- Bah quoi ?
- Tu n’as pas entendu Stéphane. Il nous a dit de dégager tout de suite. Et crois-moi, si tu souhaites garder ton boulot, il vaut mieux ne pas le contredire quand il est dans cet état.
- Et ma douche ?
- On s’en fout de ta douche. Tu la prendras chez moi. Mais si tu veux un travail demain, habille-toi et vite !
- Chez toi ?
- Ouais si tu le veux mais grouille !
Mes neurones se connectèrent à vitesse grand V. Une douche. Chez Rudy. Il m’invitait chez lui ! Mais, il n’y avait aucune minute à perdre.
Comme un gamin que l’on emmène dans un parc d’attraction, j’étais surexcité et je ne perdis aucun instant. En moins d’une minute, je m’étais revêtu et nous sortîmes des vestiaires.
Stéphane n’était pas dans les parages et c’était une bonne nouvelle. Nous n’étions pas vraiment disposés à recroiser sa route dans l’immédiat.
D’un pas pressé, nous regagnâmes l’extérieur de l’entrepôt. Rudy ne prenait habituellement pas le bus car il venait en vélo. Exceptionnellement il le prit avec moi pour rejoindre le centre-ville. J’appréciais son geste qui me permit de ne pas rester seul.
Nous nous installâmes au milieu du véhicule, au niveau des places réservées aux personnes à mobilité réduite afin d’y stocker son VTT. Il n’y avait que de rares personnes à prendre les transports en commun à cette heure. Mais le peu de voyageurs qui se trouvaient à proximité de moi changèrent de place. Ma sueur et l’odeur qu’elle dégageait devait être très incommodante. Malgré tout, Rudy resta à mes côtés.
En chemin, l’ambiance était complètement différente des vestiaires. On ne dit presque aucun mot. Et le peu d’échange qu’il y ait eu, était d’une banalité désobligeante. Je percevais de la colère dans ses yeux. Certainement liée à son travail qu’il avait failli perdre. Mais je distinguais aussi de la tendresse quand il me regardait.
Arrivé à l’arrêt de bus « hôtel de ville », nous descendîmes. Pour se rendre chez lui, nous finîmes la fin du trajet à pied. Je me dirigeais tout droit dans son nid. Lui sera en terrain conquis tandis que je me trouverai dans son univers inconnu et imprévisible. Cela m’angoissait un peu et des questions vinrent se bousculer dans mon esprit. Va-t-il y avoir son frère ? Si oui, ne trouvera-t-il pas étrange que je prenne une douche chez lui ? Rudy fera-t-il semblant qu’il ne s’était rien passé au travail ou reprendra-t-il enfin une attitude normale ? …
Pour apaiser mon esprit, je le questionnai.
- Au fait, il va y avoir ton frère chez toi ?
- Qu’est ce qu… Mais… Vous… J’ai rien vu. Allez faire vos cochonneries ailleurs. Partez !
- On n’est pas viré au moins ? questionna Rudy.
- Bordel ! …
Stéphane réfléchit un instant avant de nous répondre.
- Revenez demain. Mais si jamais vous refaites… Aaarrrhh ! Bref vous m’avez compris. Allez maintenant, FOUTEZ LE CAMP TOUT DE SUITE ! !
Puis il sortit des vestiaires en claquant la porte. Avec Rudy, on se regarda, puis on se mit à pouffer de rire.
- Je crois bien qu’on l’a choqué à vie, dit-il.
- Je crois aussi. Tu as vu sa tête !
Nous rigolions encore de la situation burlesque avant d’adopter une attitude plus sérieuse. J’étais toujours sur Rudy, et je n’avais pas la volonté de changer de place.
Suite à l’irruption de Stéphane, notre émulation était revenue à son plus bas niveau. Mon sexe avait repris une taille presque normale et je sentais la même chose pour mon collègue. Je l’embrassai brièvement quand il m’interrompit.
- Arrête ! Tu as entendu Stéphane. Il ne veut pas de ça.
Encore hypnotisé par le charme de Rudy, les explorations et les tentations à peine entrouvertes, je restai coi. Malgré ce qu’avait dit notre chef, je souhaitais continuer ce que nous avions débuté.
- Tu peux te lever s’il te plaît, me demanda-t-il.
- Oui, répondis-je avec déception.
Rudy se mit debout et il commença à s’habiller promptement. Mon esprit embrouillé, je repartis en direction de la douche pour me laver enfin.
- Eliot ! Qu’est-ce que tu fais ?
- Bah quoi ?
- Tu n’as pas entendu Stéphane. Il nous a dit de dégager tout de suite. Et crois-moi, si tu souhaites garder ton boulot, il vaut mieux ne pas le contredire quand il est dans cet état.
- Et ma douche ?
- On s’en fout de ta douche. Tu la prendras chez moi. Mais si tu veux un travail demain, habille-toi et vite !
- Chez toi ?
- Ouais si tu le veux mais grouille !
Mes neurones se connectèrent à vitesse grand V. Une douche. Chez Rudy. Il m’invitait chez lui ! Mais, il n’y avait aucune minute à perdre.
Comme un gamin que l’on emmène dans un parc d’attraction, j’étais surexcité et je ne perdis aucun instant. En moins d’une minute, je m’étais revêtu et nous sortîmes des vestiaires.
Stéphane n’était pas dans les parages et c’était une bonne nouvelle. Nous n’étions pas vraiment disposés à recroiser sa route dans l’immédiat.
D’un pas pressé, nous regagnâmes l’extérieur de l’entrepôt. Rudy ne prenait habituellement pas le bus car il venait en vélo. Exceptionnellement il le prit avec moi pour rejoindre le centre-ville. J’appréciais son geste qui me permit de ne pas rester seul.
Nous nous installâmes au milieu du véhicule, au niveau des places réservées aux personnes à mobilité réduite afin d’y stocker son VTT. Il n’y avait que de rares personnes à prendre les transports en commun à cette heure. Mais le peu de voyageurs qui se trouvaient à proximité de moi changèrent de place. Ma sueur et l’odeur qu’elle dégageait devait être très incommodante. Malgré tout, Rudy resta à mes côtés.
En chemin, l’ambiance était complètement différente des vestiaires. On ne dit presque aucun mot. Et le peu d’échange qu’il y ait eu, était d’une banalité désobligeante. Je percevais de la colère dans ses yeux. Certainement liée à son travail qu’il avait failli perdre. Mais je distinguais aussi de la tendresse quand il me regardait.
Arrivé à l’arrêt de bus « hôtel de ville », nous descendîmes. Pour se rendre chez lui, nous finîmes la fin du trajet à pied. Je me dirigeais tout droit dans son nid. Lui sera en terrain conquis tandis que je me trouverai dans son univers inconnu et imprévisible. Cela m’angoissait un peu et des questions vinrent se bousculer dans mon esprit. Va-t-il y avoir son frère ? Si oui, ne trouvera-t-il pas étrange que je prenne une douche chez lui ? Rudy fera-t-il semblant qu’il ne s’était rien passé au travail ou reprendra-t-il enfin une attitude normale ? …
Pour apaiser mon esprit, je le questionnai.
- Au fait, il va y avoir ton frère chez toi ?