08-08-2020, 12:22 PM
2eme ANNEE Septembre : (39 / 70) (Retour à Aix)
- (Le jeune garçon brun sourit) C’est ça !! J’étais justement avec le photographe qui me fait travailler maintenant, à l’époque je voulais être mannequin mais il m’a dissuadé de continuer et je ne m’en porte pas plus mal.
Je me tourne vers Thomas.
- Ça me fait penser qu’il faudra qu’on aille nous faire tirer le portrait un de ses quatre, histoire d’avoir un souvenir pour plus tard.
- (Le jeune brun) Je peux vous donner son adresse si vous voulez ? Vous verrez il habite une ancienne chapelle et c’est super-bien agencé.
- (Thomas) Donne toujours !! S’il est si bon que tu le dis alors pourquoi pas.
- (Le jeune brun) Attendez !! Je vais vous montrer comment il travaille, il m’a fait un « book » il n’y a pas longtemps.
Le garçon n’attend pas notre réponse qu’il est déjà parti chercher ses photos, nous nous regardons amuser et c’est Thomas qui soupire le premier.
- Pas mal le garçon non ?
- On dirait Hi ! Hi ! Tu as vu comment il a craqué sur nous ?
- Ouaih !! Comme si on avait besoin de ça, mais bon !! Il n’y est pour rien.
- Et nous non plus je te signale !! Tiens !! Le revoilà !!
Nous admirons mine de rien la souplesse du jeune homme et après cette petite conversation, l’imaginons posant sensuellement et j’avoue qu’il ne me faudrait pas grand-chose pour…
- Tenez !!
Il nous montre alors des photos magnifiques où son corps se dévoile à nous dans toute sa splendeur, j’en ai l’eau à la bouche et je vois bien que pour Thomas c’est pareil car à chaque nouvelle photo il tourne la tête appréciateur vers le jeune gars qui attend nos commentaires avec impatience.
- (Thomas) Pff !!! Ce sont vraiment des photos superbes !!
Je hoche la tête en signe d’accord.
- Tu crois qu’il accepterait d’en faire pour nous ?
Le jeune brun en souriant.
- J’en suis sûr !! Rien qu’en vous voyant, c’est lui qui vous le demandera vous verrez.
- Ah !! Ok !! (Je lui tends la main) Au fait !! Moi c’est Florian et voici mon ami Thomas.
Il me la serre en souriant.
- Enchanté les gars, moi c’est Dante.
- Ce n’est pas courant comme prénom, j’aime beaucoup.
- (Dante) Merci !! Tenez voilà l’adresse d’Akira Minne le photographe
Je sursaute en entendant le nom de famille.
- Je connais un Minne !! Jordan Minne, il est Kiné au CHU de Reims
- (Dante) Faudra lui demander parce que moi je n’en connais pas plus que ça sur lui, à part que c’est un mannequin vedette depuis des années pour certaines grandes marques et qu’il est très doué en photo.
Je me remémore certaines discussions que j’ai entendues au CHU.
- Il n’aurait pas un frère jumeau et un petit copain danseur ?
- (Dante) Pour le jumeau je n’en sais rien mais pour le petit copain chorégraphe oui, il m’en a déjà parlé même qu’il lui est fidèle à un point !!!
Je vois la tête de Dante prendre un air déçu et je crois comprendre.
- Oh toi !! Tu ne serais pas attiré par lui des fois ?
- (Dante en rougissant) C’est vrai mais rien à faire, tout juste on s’est embrassé une fois et après je ne vous raconte pas comment il ne se sentait pas bien.
Il se rend compte d’un coup qu’il vient de nous avouer ses préférences pour les garçons et son visage devient encore plus rouge.
- Oh !!!
Thomas amusé devant sa tête.
- Capté petit gars !! Hi ! Hi !
J’attrape Thomas par la taille.
- Ne t’inquiète pas, nous aussi nous sommes ensemble alors tu n’as pas à en avoir honte devant nous tu sais ?
- (Dante soulagé) Ah !! Ok !! Je me disais aussi !!
- Tu te disais quoi ?
- Bah !! Deux beaux gars comme vous, je vous voyais un peu comme un couple idéal alors c’est cool que vous soyez ensemble.
Thomas qui range l’adresse qu’il vient de noter.
- T’en fais pas !! Tu trouveras aussi la personne qu’il te faut j’en suis sûr, bon !! « Flo » !! Il serait temps d’y aller sinon on va être à la bourre. Je n’ai pas envie de rater le train il est déjà assez tard comme ça.
Je passe en caisse et je paye mes livres.
- Donc c’est d’accord ? Je prendrais le reste en revenant dans deux semaines ?
- Pas de soucis Florian, tiens !! Voilà une carte de la boutique comme ça, tu n’auras qu’à me passer un coup de phone.
Nous sortons de la boutique et regagnons vite fait la gare juste au moment où notre train est annoncé, une fois installés dans un wagon presque vide, nous revenons à cette rencontre qui nous a égayés la soirée.
- Mignon le petit Dante, j’espère qu’il se trouvera quelqu’un
Thomas en haussant les épaules.
- Il vit à Paris tu sais et s’il ne trouve personne ici, je ne sais pas où il trouvera.
- Quelqu’un de bien je voulais dire, cette ville est trop inhumaine et il risque de tomber sur des mecs louches s’il n’y prend garde.
Thomas en regardant son ami surpris.
- Tu as l’air de t’y être attaché déjà ? Pourtant il y a peu de chances qu’on puisse le revoir
Je le fixe dans les yeux.
- Je n’y peux rien tu sais, c’est dans ma nature de sentir quand les personnes me plaisent et j’aimerais bien le revoir.
Je souris au haussement de sourcils de mon beau blond.
- Hi ! Hi ! Comme ami c’est tout, ne va pas t’imaginer des choses.
Thomas visiblement rassuré.
- Ouaih !! Eh bien on verra si tu « sens » aussi bien que tu crois, en parlant d’amis !! Il y en a deux que j’ai hâte de revoir, pas toi ?
Avec un grand sourire.
- Oh que si !!!
2eme ANNEE Septembre : (40 / 70) (Nantes) (suite)
Arnault ne sait plus quoi en penser tellement il est surpris par la situation.
Le voilà en pyjama entre d’un côté son meilleur ami, celui qu’il a longtemps considéré comme son grand frère avant de lui vouer un amour secret et de l’autre le petit copain de celui-ci à qui il a avoué ses sentiments les plus intimes.
Il se resserre contre Marc en tremblant, ses yeux brillants d’espoirs captent ceux de Marc qui eux luisent de mille feux.
Aléxie approche ses lèvres de son oreille et lui murmure d’une voix devenue rauque par l’émotion et par l’envie qu’il a de partager ce moment d’intimité avec eux.
- Tu vois, il est d’accord !! En fait il ressentait les mêmes choses que toi, pas vrai « Marco » ?
Marc les yeux toujours rivés dans ceux d’Arnault qui sont devenus noirs comme la nuit la plus profonde frissonne de tout son corps, les années passées près de lui remontent à sa mémoire et il comprend enfin qu’il lui a manqué à lui aussi.
- Tu pourrais enlever ton armure « Nono » comme j’ai enlevé la mienne, je ne te promets rien car maintenant je ne suis plus seul mais nous en avons discuté avec « Alex » et si tu es d’accord nous aimerions que tu ne te sentes plus rejeter et que tu trouves ta place avec nous. Si tu en as envie bien sûr mais je veux que tu saches que je regrette toutes ses années perdues et que tu comptes aussi beaucoup pour moi, Aléxie même s’il ne te connaît pas beaucoup éprouve déjà lui aussi des sentiments très forts envers toi alors maintenant c’est à toi de voir si tu es prêt à accepter notre couple et d’en faire partie toi aussi.
Arnault tourne la tête vers Aléxie et lui sourit, Aléxie craque pris sous le charme du jeune brun à la musculature impressionnante et approche doucement ses lèvres des siennes puis l’embrasse avec une envie non feinte.
Marc les rejoint et mêle ses lèvres aux leurs, sa main se pose d’abord timidement sur le ventre d’Arnault qui sous le coup des émotions qui l’assaillent ferme les yeux et se laisse aller.
Le pyjama vole dans la chambre et les trois garçons prennent un plaisir immense à se découvrir, Aléxie est surpris qu’Arnault se partage autant avec lui qu’avec Marc en passant de l’un à l’autre avec le même bonheur.
Cette nuit-là fut pour eux trois une nuit de découvertes, de leurs corps mais aussi du plaisir que l’on peut avoir à dépasser le stade du couple et de pouvoir donner tout en recevant.
Marc explore le corps tant convoité pendant qu’Aléxie frissonne sous les caresses avides d’Arnault qui pour la première fois éprouve les sensations du contact avec un autre garçon, ses mains sont partout et s’enivrent de la peau douce qu’il parcourt avec avidité.
Aléxie n’en peut plus et se retourne en prenant en main le sexe chaud de son nouvel ami, il le guide vers ses fesses et s’empale avec en gémissant de plaisir, Arnault en a le cœur qui s’affole et se plaque à lui pendant qu’il sent Marc se positionner pour entrer en lui et le prendre en sandwich.
Il en avait tellement envie qu’il ne ressent quasiment aucune douleur et une énorme bouffée de chaleur lui parcourt le corps quand il commence à mettre des petits coups de reins nerveux qui l’empalent sur son ami et qui font pousser des petits cris des plus excitant à Aléxie qui se fait prendre bien à fond par son sexe qui lui semble avoir pris une dimension exceptionnelle tellement il est exacerbé.
Les libidos se déchaînent et les corps s’échangent, Marc à son tour reçoit avec bonheur le sexe épais qu’il découvre et apprécie pendant qu’Aléxie explore à son tour le fondement chaud et soyeux de son nouveau copain. Arnault prend en main le membre dur et humide de Marc, sa tête explose sous les sensations que ça lui procure et il entame un lent mouvement de va-et-vient sur cette hampe majestueuse qu’il sent palpiter et qui sous ses caresses et ses coups de reins puissants dégorge toute sa sève dans un râle rauque et sensuel.
Les muscles internes de Marc se convulsent sous l’orgasme et enserrent avec force le sexe d’Arnault qui jouit en entraînant Aléxie dans un plaisir qui leur vrille les entrailles et qui les vide de leurs semences dans un orgasme comme ils n’en ont jamais connu.
Combien de fois cette nuit-là ils ont répété cette séance ? Ils n’en ont pas tenu le compte mais le soleil apparaît déjà dans le ciel quand ils s’endorment enfin repus, les sens rassasiés enlacés les uns aux autres.
C’est vers dix heures ce matin-là que Jean inquiet de ne pas les voir descendre pour le petit déjeuner monte pour les réveiller, quand il ouvre la porte l’odeur forte de musc qui se dégage ne lui laisse aucun doute sur les péripéties de la nuit et quand il les aperçoit nus et enlacés son visage marquant d’abord la surprise, s’illumine ensuite d’un sourire ému.
Il referme la porte doucement et redescend à la cuisine où Yvonne prépare déjà le repas de midi. Quand elle le voit entrer, elle remarque aussitôt l’état de son mari et s’approche pour venir se serrer contre lui après avoir essuyé ses mains sur son tablier.
Yvonne d’une voix tremblante d’espoir.
- Alors ?
Jean l’embrasse tendrement avant de répondre.
- Ton fils est heureux maintenant, tu n’as plus à t’inquiéter pour lui.
- Et Aléxie ?
Jean avec un grand sourire.
- Tu n’as doublement plus à t’inquiéter pour lui.
Yvonne fond en larmes dans les bras de son mari, celui-ci comprend ce que ressent sa femme car ils sont tous les deux conscients depuis longtemps de la détresse sentimentale d’Arnault et de l’immense amour qu’il porte à Marc.
De le savoir avec lui maintenant est un vrai bonheur pour ses gens simples qui ne souhaitent qu’une chose dans la vie, le bonheur de leur fils unique.
Aléxie quand ils l’ont vu arriver leur a fait craindre le pire mais c’est avec joie qu’ils constatent que ce pouvait être comme c’est le cas, aussi pour le meilleur.
2eme ANNEE Septembre : (41 / 70) (Grégory)
Grégory est attablé dans une brasserie avec trois de ses amis pompiers, ils ont décidé de se faire une petite soirée entre amis.
Vanyel, Diego et Djemi sont avec lui et il compare avec Vanyel pendant l’apéro celui des deux qui aurait les cheveux les plus longs de la caserne, c’est «Van» qui gagne (d'un cheveu) et donc c’est à lui Grégory de payer la tournée.
Ils sont tous les quatre pompiers depuis quelques années maintenant et ils discutent de la difficulté de trouver une personne qui accepte leurs horaires et leur vie dangereuse, Vanyel comme Diego et Djemi a eu des copines qui n’ont pas compris certaines contraintes.
- (Vanyel) Avec Anatéo, je n’ai aucun problème, pour ça il est génial.
- (Diego en se lamentant) Moi, mon mec a eu tout le temps de me faire cocu.
- (Djemi curieux) Et toi «Greg»? Tu en es où maintenant?
- Aucun risque d’être cocu, puisque mon mec me trompe avec ma nana. Hi! Hi!
- (Diego en soupirant) Oh là là!! Que c’est compliqué! Comment tu fais pour gérer un homme et une femme?
- Ça se gère tout seul! Émilie et Julien sont parfaits, c’est tout. Et puis eux aussi ont des horaires de dingues à l’hôpital. Par exemple ce soir, ils travaillent tous les deux. Mais toi Diego? Tu n’as personne en vue?
- (Diego) Non.
- (Vanyel en riant) Ce qu’il ne veut pas dire, c’est qu’il a craqué pour un lycéen!
- (Djemi en le taquinant) Ouuuh! Quel pervers!
- (Diego renfrogné) Te fous pas de moi, ce n’est pas drôle. Je ne peux pas sortir avec un gamin, j’ai le double de son âge et pas du tout les mêmes considérations. Il n’y a rien à en dire.
- (Grégory) On peut toujours essayer de te trouver quelqu’un. Ce doit être possible, de trouver un gay de trente-cinq ans dans cette ville. À moins que tu ne le préfères plus vieux, puisque les gamins ne te plaisent pas.
- (Diego offusqué) Pas besoin de conseiller matrimonial non plus ! Je trouverai quelqu’un quand ce sera le moment.
- (Grégory en riant) Ah bah!! Tu risques de rester célibataire longtemps! Ce n’est pas bon tu sais.
- (Diego) Pour l’instant je suis très bien comme ça. C’est vrai quoi, je n’ai personne pour m’enquiquiner et se plaindre de ne jamais me voir.
- (Vanyel) «Ana» ne se plaint jamais, comme quoi tu peux trouver quelqu’un de bien.
- (Diego amusé) Tu me prêtes ton chéri alors?
- (Vanyel) Faut pas rêver, c’est le mien! Demande à «Greg» de te prêter Julien, il lui restera toujours Émilie
- (Djemi en riant) Finalement, ça a du bon d’être hétéro avec des gays, personne ne convoite ma chérie !
Vanyel en désignant «Greg».
- On est bi ! Méfie-toi quand même.
- (Djemi) Pas touche! Non mais, vous avez déjà ce qu’il vous faut !
Le groupe est plutôt hétéroclite, Djemi est hétéro, Diego gay mais célibataire, Vanyel bisexuel et en couple avec un homme et «Greg» a touché le gros lot : Julien et Émilie et ils vivent ensemble.
Entrecôtes frites pour tous les quatre avec des glaces en dessert, niveau diététique c’est moyen mais c’est loin de leurs préoccupations.
Ils passent tous ensemble un très bon moment en buvant quelques pintes, aucuns soucis d’éthylotest car ils sont tous à pied.
Au bout d’un long moment, ils décident d’aller prendre le café chez Vanyel, la péniche où il habite ayant un certain charme que tous ont appris à apprécier et puis cerise sur le gâteau, c’est lui qui habite le plus près.
Quand ils arrivent, Vanyel leur fait signe de ne pas faire de bruit en descendant dans la cale parce que tout le monde dort, même si les chambres sont paraît-il bien insonorisées.
C’est en allumant la lumière qu’ils découvrent son amoureux endormi sur le canapé, les trois garçons attendent un peu en retrait pendant que «Van» se dirige vers «Ana» qui ouvre lentement les yeux.
Le jeune latino s'agenouille alors près de lui et l’embrasse tendrement.
- (Anatéo étonné) Tu es déjà rentré?
- (Vanyel) Oui, on a préféré finir la soirée ici.
Anatéo en reprenant sa tablette coincée entre ses fesses et le dossier du canapé.
- Je vais me coucher….J’étais en train d’écrire, je me suis endormi.
- (Vanyel) Je t’emmène au lit, à moins que tu ne veuilles rester un peu avec nous?
- (Anatéo) Non, dodo. Je vais vous laisser entre pompier.
- Comme tu voudras.
Il soulève son petit ami dans ses bras puissants et après avoir prévenu qu’il revenait, il porte « Ana » dans sa chambre.
Il l’aide à se déshabiller et à se coucher sous la couette puis fait un aller-retour pour lui amener son fauteuil roulant resté dans la pièce principale.
Une fois de retour au salon, il ôte enfin son blouson en cuir et voit que Diego s’est chargé de faire le café.
Celui-ci ayant passé suffisamment de temps à la péniche pour se le permettre sans avoir à en demander l'autorisation.
- (Le jeune garçon brun sourit) C’est ça !! J’étais justement avec le photographe qui me fait travailler maintenant, à l’époque je voulais être mannequin mais il m’a dissuadé de continuer et je ne m’en porte pas plus mal.
Je me tourne vers Thomas.
- Ça me fait penser qu’il faudra qu’on aille nous faire tirer le portrait un de ses quatre, histoire d’avoir un souvenir pour plus tard.
- (Le jeune brun) Je peux vous donner son adresse si vous voulez ? Vous verrez il habite une ancienne chapelle et c’est super-bien agencé.
- (Thomas) Donne toujours !! S’il est si bon que tu le dis alors pourquoi pas.
- (Le jeune brun) Attendez !! Je vais vous montrer comment il travaille, il m’a fait un « book » il n’y a pas longtemps.
Le garçon n’attend pas notre réponse qu’il est déjà parti chercher ses photos, nous nous regardons amuser et c’est Thomas qui soupire le premier.
- Pas mal le garçon non ?
- On dirait Hi ! Hi ! Tu as vu comment il a craqué sur nous ?
- Ouaih !! Comme si on avait besoin de ça, mais bon !! Il n’y est pour rien.
- Et nous non plus je te signale !! Tiens !! Le revoilà !!
Nous admirons mine de rien la souplesse du jeune homme et après cette petite conversation, l’imaginons posant sensuellement et j’avoue qu’il ne me faudrait pas grand-chose pour…
- Tenez !!
Il nous montre alors des photos magnifiques où son corps se dévoile à nous dans toute sa splendeur, j’en ai l’eau à la bouche et je vois bien que pour Thomas c’est pareil car à chaque nouvelle photo il tourne la tête appréciateur vers le jeune gars qui attend nos commentaires avec impatience.
- (Thomas) Pff !!! Ce sont vraiment des photos superbes !!
Je hoche la tête en signe d’accord.
- Tu crois qu’il accepterait d’en faire pour nous ?
Le jeune brun en souriant.
- J’en suis sûr !! Rien qu’en vous voyant, c’est lui qui vous le demandera vous verrez.
- Ah !! Ok !! (Je lui tends la main) Au fait !! Moi c’est Florian et voici mon ami Thomas.
Il me la serre en souriant.
- Enchanté les gars, moi c’est Dante.
- Ce n’est pas courant comme prénom, j’aime beaucoup.
- (Dante) Merci !! Tenez voilà l’adresse d’Akira Minne le photographe
Je sursaute en entendant le nom de famille.
- Je connais un Minne !! Jordan Minne, il est Kiné au CHU de Reims
- (Dante) Faudra lui demander parce que moi je n’en connais pas plus que ça sur lui, à part que c’est un mannequin vedette depuis des années pour certaines grandes marques et qu’il est très doué en photo.
Je me remémore certaines discussions que j’ai entendues au CHU.
- Il n’aurait pas un frère jumeau et un petit copain danseur ?
- (Dante) Pour le jumeau je n’en sais rien mais pour le petit copain chorégraphe oui, il m’en a déjà parlé même qu’il lui est fidèle à un point !!!
Je vois la tête de Dante prendre un air déçu et je crois comprendre.
- Oh toi !! Tu ne serais pas attiré par lui des fois ?
- (Dante en rougissant) C’est vrai mais rien à faire, tout juste on s’est embrassé une fois et après je ne vous raconte pas comment il ne se sentait pas bien.
Il se rend compte d’un coup qu’il vient de nous avouer ses préférences pour les garçons et son visage devient encore plus rouge.
- Oh !!!
Thomas amusé devant sa tête.
- Capté petit gars !! Hi ! Hi !
J’attrape Thomas par la taille.
- Ne t’inquiète pas, nous aussi nous sommes ensemble alors tu n’as pas à en avoir honte devant nous tu sais ?
- (Dante soulagé) Ah !! Ok !! Je me disais aussi !!
- Tu te disais quoi ?
- Bah !! Deux beaux gars comme vous, je vous voyais un peu comme un couple idéal alors c’est cool que vous soyez ensemble.
Thomas qui range l’adresse qu’il vient de noter.
- T’en fais pas !! Tu trouveras aussi la personne qu’il te faut j’en suis sûr, bon !! « Flo » !! Il serait temps d’y aller sinon on va être à la bourre. Je n’ai pas envie de rater le train il est déjà assez tard comme ça.
Je passe en caisse et je paye mes livres.
- Donc c’est d’accord ? Je prendrais le reste en revenant dans deux semaines ?
- Pas de soucis Florian, tiens !! Voilà une carte de la boutique comme ça, tu n’auras qu’à me passer un coup de phone.
Nous sortons de la boutique et regagnons vite fait la gare juste au moment où notre train est annoncé, une fois installés dans un wagon presque vide, nous revenons à cette rencontre qui nous a égayés la soirée.
- Mignon le petit Dante, j’espère qu’il se trouvera quelqu’un
Thomas en haussant les épaules.
- Il vit à Paris tu sais et s’il ne trouve personne ici, je ne sais pas où il trouvera.
- Quelqu’un de bien je voulais dire, cette ville est trop inhumaine et il risque de tomber sur des mecs louches s’il n’y prend garde.
Thomas en regardant son ami surpris.
- Tu as l’air de t’y être attaché déjà ? Pourtant il y a peu de chances qu’on puisse le revoir
Je le fixe dans les yeux.
- Je n’y peux rien tu sais, c’est dans ma nature de sentir quand les personnes me plaisent et j’aimerais bien le revoir.
Je souris au haussement de sourcils de mon beau blond.
- Hi ! Hi ! Comme ami c’est tout, ne va pas t’imaginer des choses.
Thomas visiblement rassuré.
- Ouaih !! Eh bien on verra si tu « sens » aussi bien que tu crois, en parlant d’amis !! Il y en a deux que j’ai hâte de revoir, pas toi ?
Avec un grand sourire.
- Oh que si !!!
2eme ANNEE Septembre : (40 / 70) (Nantes) (suite)
Arnault ne sait plus quoi en penser tellement il est surpris par la situation.
Le voilà en pyjama entre d’un côté son meilleur ami, celui qu’il a longtemps considéré comme son grand frère avant de lui vouer un amour secret et de l’autre le petit copain de celui-ci à qui il a avoué ses sentiments les plus intimes.
Il se resserre contre Marc en tremblant, ses yeux brillants d’espoirs captent ceux de Marc qui eux luisent de mille feux.
Aléxie approche ses lèvres de son oreille et lui murmure d’une voix devenue rauque par l’émotion et par l’envie qu’il a de partager ce moment d’intimité avec eux.
- Tu vois, il est d’accord !! En fait il ressentait les mêmes choses que toi, pas vrai « Marco » ?
Marc les yeux toujours rivés dans ceux d’Arnault qui sont devenus noirs comme la nuit la plus profonde frissonne de tout son corps, les années passées près de lui remontent à sa mémoire et il comprend enfin qu’il lui a manqué à lui aussi.
- Tu pourrais enlever ton armure « Nono » comme j’ai enlevé la mienne, je ne te promets rien car maintenant je ne suis plus seul mais nous en avons discuté avec « Alex » et si tu es d’accord nous aimerions que tu ne te sentes plus rejeter et que tu trouves ta place avec nous. Si tu en as envie bien sûr mais je veux que tu saches que je regrette toutes ses années perdues et que tu comptes aussi beaucoup pour moi, Aléxie même s’il ne te connaît pas beaucoup éprouve déjà lui aussi des sentiments très forts envers toi alors maintenant c’est à toi de voir si tu es prêt à accepter notre couple et d’en faire partie toi aussi.
Arnault tourne la tête vers Aléxie et lui sourit, Aléxie craque pris sous le charme du jeune brun à la musculature impressionnante et approche doucement ses lèvres des siennes puis l’embrasse avec une envie non feinte.
Marc les rejoint et mêle ses lèvres aux leurs, sa main se pose d’abord timidement sur le ventre d’Arnault qui sous le coup des émotions qui l’assaillent ferme les yeux et se laisse aller.
Le pyjama vole dans la chambre et les trois garçons prennent un plaisir immense à se découvrir, Aléxie est surpris qu’Arnault se partage autant avec lui qu’avec Marc en passant de l’un à l’autre avec le même bonheur.
Cette nuit-là fut pour eux trois une nuit de découvertes, de leurs corps mais aussi du plaisir que l’on peut avoir à dépasser le stade du couple et de pouvoir donner tout en recevant.
Marc explore le corps tant convoité pendant qu’Aléxie frissonne sous les caresses avides d’Arnault qui pour la première fois éprouve les sensations du contact avec un autre garçon, ses mains sont partout et s’enivrent de la peau douce qu’il parcourt avec avidité.
Aléxie n’en peut plus et se retourne en prenant en main le sexe chaud de son nouvel ami, il le guide vers ses fesses et s’empale avec en gémissant de plaisir, Arnault en a le cœur qui s’affole et se plaque à lui pendant qu’il sent Marc se positionner pour entrer en lui et le prendre en sandwich.
Il en avait tellement envie qu’il ne ressent quasiment aucune douleur et une énorme bouffée de chaleur lui parcourt le corps quand il commence à mettre des petits coups de reins nerveux qui l’empalent sur son ami et qui font pousser des petits cris des plus excitant à Aléxie qui se fait prendre bien à fond par son sexe qui lui semble avoir pris une dimension exceptionnelle tellement il est exacerbé.
Les libidos se déchaînent et les corps s’échangent, Marc à son tour reçoit avec bonheur le sexe épais qu’il découvre et apprécie pendant qu’Aléxie explore à son tour le fondement chaud et soyeux de son nouveau copain. Arnault prend en main le membre dur et humide de Marc, sa tête explose sous les sensations que ça lui procure et il entame un lent mouvement de va-et-vient sur cette hampe majestueuse qu’il sent palpiter et qui sous ses caresses et ses coups de reins puissants dégorge toute sa sève dans un râle rauque et sensuel.
Les muscles internes de Marc se convulsent sous l’orgasme et enserrent avec force le sexe d’Arnault qui jouit en entraînant Aléxie dans un plaisir qui leur vrille les entrailles et qui les vide de leurs semences dans un orgasme comme ils n’en ont jamais connu.
Combien de fois cette nuit-là ils ont répété cette séance ? Ils n’en ont pas tenu le compte mais le soleil apparaît déjà dans le ciel quand ils s’endorment enfin repus, les sens rassasiés enlacés les uns aux autres.
C’est vers dix heures ce matin-là que Jean inquiet de ne pas les voir descendre pour le petit déjeuner monte pour les réveiller, quand il ouvre la porte l’odeur forte de musc qui se dégage ne lui laisse aucun doute sur les péripéties de la nuit et quand il les aperçoit nus et enlacés son visage marquant d’abord la surprise, s’illumine ensuite d’un sourire ému.
Il referme la porte doucement et redescend à la cuisine où Yvonne prépare déjà le repas de midi. Quand elle le voit entrer, elle remarque aussitôt l’état de son mari et s’approche pour venir se serrer contre lui après avoir essuyé ses mains sur son tablier.
Yvonne d’une voix tremblante d’espoir.
- Alors ?
Jean l’embrasse tendrement avant de répondre.
- Ton fils est heureux maintenant, tu n’as plus à t’inquiéter pour lui.
- Et Aléxie ?
Jean avec un grand sourire.
- Tu n’as doublement plus à t’inquiéter pour lui.
Yvonne fond en larmes dans les bras de son mari, celui-ci comprend ce que ressent sa femme car ils sont tous les deux conscients depuis longtemps de la détresse sentimentale d’Arnault et de l’immense amour qu’il porte à Marc.
De le savoir avec lui maintenant est un vrai bonheur pour ses gens simples qui ne souhaitent qu’une chose dans la vie, le bonheur de leur fils unique.
Aléxie quand ils l’ont vu arriver leur a fait craindre le pire mais c’est avec joie qu’ils constatent que ce pouvait être comme c’est le cas, aussi pour le meilleur.
2eme ANNEE Septembre : (41 / 70) (Grégory)
Grégory est attablé dans une brasserie avec trois de ses amis pompiers, ils ont décidé de se faire une petite soirée entre amis.
Vanyel, Diego et Djemi sont avec lui et il compare avec Vanyel pendant l’apéro celui des deux qui aurait les cheveux les plus longs de la caserne, c’est «Van» qui gagne (d'un cheveu) et donc c’est à lui Grégory de payer la tournée.
Ils sont tous les quatre pompiers depuis quelques années maintenant et ils discutent de la difficulté de trouver une personne qui accepte leurs horaires et leur vie dangereuse, Vanyel comme Diego et Djemi a eu des copines qui n’ont pas compris certaines contraintes.
- (Vanyel) Avec Anatéo, je n’ai aucun problème, pour ça il est génial.
- (Diego en se lamentant) Moi, mon mec a eu tout le temps de me faire cocu.
- (Djemi curieux) Et toi «Greg»? Tu en es où maintenant?
- Aucun risque d’être cocu, puisque mon mec me trompe avec ma nana. Hi! Hi!
- (Diego en soupirant) Oh là là!! Que c’est compliqué! Comment tu fais pour gérer un homme et une femme?
- Ça se gère tout seul! Émilie et Julien sont parfaits, c’est tout. Et puis eux aussi ont des horaires de dingues à l’hôpital. Par exemple ce soir, ils travaillent tous les deux. Mais toi Diego? Tu n’as personne en vue?
- (Diego) Non.
- (Vanyel en riant) Ce qu’il ne veut pas dire, c’est qu’il a craqué pour un lycéen!
- (Djemi en le taquinant) Ouuuh! Quel pervers!
- (Diego renfrogné) Te fous pas de moi, ce n’est pas drôle. Je ne peux pas sortir avec un gamin, j’ai le double de son âge et pas du tout les mêmes considérations. Il n’y a rien à en dire.
- (Grégory) On peut toujours essayer de te trouver quelqu’un. Ce doit être possible, de trouver un gay de trente-cinq ans dans cette ville. À moins que tu ne le préfères plus vieux, puisque les gamins ne te plaisent pas.
- (Diego offusqué) Pas besoin de conseiller matrimonial non plus ! Je trouverai quelqu’un quand ce sera le moment.
- (Grégory en riant) Ah bah!! Tu risques de rester célibataire longtemps! Ce n’est pas bon tu sais.
- (Diego) Pour l’instant je suis très bien comme ça. C’est vrai quoi, je n’ai personne pour m’enquiquiner et se plaindre de ne jamais me voir.
- (Vanyel) «Ana» ne se plaint jamais, comme quoi tu peux trouver quelqu’un de bien.
- (Diego amusé) Tu me prêtes ton chéri alors?
- (Vanyel) Faut pas rêver, c’est le mien! Demande à «Greg» de te prêter Julien, il lui restera toujours Émilie
- (Djemi en riant) Finalement, ça a du bon d’être hétéro avec des gays, personne ne convoite ma chérie !
Vanyel en désignant «Greg».
- On est bi ! Méfie-toi quand même.
- (Djemi) Pas touche! Non mais, vous avez déjà ce qu’il vous faut !
Le groupe est plutôt hétéroclite, Djemi est hétéro, Diego gay mais célibataire, Vanyel bisexuel et en couple avec un homme et «Greg» a touché le gros lot : Julien et Émilie et ils vivent ensemble.
Entrecôtes frites pour tous les quatre avec des glaces en dessert, niveau diététique c’est moyen mais c’est loin de leurs préoccupations.
Ils passent tous ensemble un très bon moment en buvant quelques pintes, aucuns soucis d’éthylotest car ils sont tous à pied.
Au bout d’un long moment, ils décident d’aller prendre le café chez Vanyel, la péniche où il habite ayant un certain charme que tous ont appris à apprécier et puis cerise sur le gâteau, c’est lui qui habite le plus près.
Quand ils arrivent, Vanyel leur fait signe de ne pas faire de bruit en descendant dans la cale parce que tout le monde dort, même si les chambres sont paraît-il bien insonorisées.
C’est en allumant la lumière qu’ils découvrent son amoureux endormi sur le canapé, les trois garçons attendent un peu en retrait pendant que «Van» se dirige vers «Ana» qui ouvre lentement les yeux.
Le jeune latino s'agenouille alors près de lui et l’embrasse tendrement.
- (Anatéo étonné) Tu es déjà rentré?
- (Vanyel) Oui, on a préféré finir la soirée ici.
Anatéo en reprenant sa tablette coincée entre ses fesses et le dossier du canapé.
- Je vais me coucher….J’étais en train d’écrire, je me suis endormi.
- (Vanyel) Je t’emmène au lit, à moins que tu ne veuilles rester un peu avec nous?
- (Anatéo) Non, dodo. Je vais vous laisser entre pompier.
- Comme tu voudras.
Il soulève son petit ami dans ses bras puissants et après avoir prévenu qu’il revenait, il porte « Ana » dans sa chambre.
Il l’aide à se déshabiller et à se coucher sous la couette puis fait un aller-retour pour lui amener son fauteuil roulant resté dans la pièce principale.
Une fois de retour au salon, il ôte enfin son blouson en cuir et voit que Diego s’est chargé de faire le café.
Celui-ci ayant passé suffisamment de temps à la péniche pour se le permettre sans avoir à en demander l'autorisation.
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