27-02-2022, 01:24 AM
Au début, avec les prénoms, j'ai pensé aux deux jumeaux de l'histoire inachevée des "cadets de l'espace" qui se retrouvaient tous les ans au sanatorium sans qu'on sache de quoi ils étaient malades, à part leur stérilité. Mais après vérification, ils s'appelaient Sacha et Kolia.
Avec l'avertissement en préambule, lorsque l'infirmière vient les voir, on se doute de quel genre de décision il s'agit.
En France, on a eu notre scandale de l'acharnement thérapeutique avec l'affaire Vincent Lambert.
Pour ma part, j'ai été content le jour où j'ai appris que ce Vincent que je ne connaissais pas a pu être "libéré de son corps".
Autant j'aurai compris la réaction de ses parents s'il étaient totalement agnostiques (s'il n'y a rien après la mort, on s'attache à ce qui reste), autant de la part de chrétiens (ou de toute autre personne croyant à une suite après la mort terrestre), je n'ai pas compris leur démarche et assimile ce qu'ils ont fait à leur fils à de la torture.
Déjà en 2012, ma mère avait rédigé une lettre précisant son opposition à des actes qui n'auraient pour seul effet que la prolongation artificielle de sa vie et demandant qu'on soulage efficacement ses souffrances, même si cela a pour effet secondaire d'abréger sa vie.
C'est une démarche connue de sa famille et de ses médecins (confirmée en 2015 puis 2019) que j'approuve pleinement, même si je n'en ai pas encore fait de similaire pour moi-même.
Dans le cas du texte toutefois, c'est le patient qui se donnerait la mort (quoique dans le cas des jumeaux, chacun la donne à l'autre). Ça m'a un peu surpris que ce ne soit pas un médecin qui la provoque. A titre personnel faire ça moi-même serait contraire à mes convictions et d'après mes croyances, parmi les bébés qui ne vivent pas longtemps, il doit y avoir d'anciens malades incurables qui ont volontairement précipité une mort avant terme.
Avec l'avertissement en préambule, lorsque l'infirmière vient les voir, on se doute de quel genre de décision il s'agit.
En France, on a eu notre scandale de l'acharnement thérapeutique avec l'affaire Vincent Lambert.
Pour ma part, j'ai été content le jour où j'ai appris que ce Vincent que je ne connaissais pas a pu être "libéré de son corps".
Autant j'aurai compris la réaction de ses parents s'il étaient totalement agnostiques (s'il n'y a rien après la mort, on s'attache à ce qui reste), autant de la part de chrétiens (ou de toute autre personne croyant à une suite après la mort terrestre), je n'ai pas compris leur démarche et assimile ce qu'ils ont fait à leur fils à de la torture.
Déjà en 2012, ma mère avait rédigé une lettre précisant son opposition à des actes qui n'auraient pour seul effet que la prolongation artificielle de sa vie et demandant qu'on soulage efficacement ses souffrances, même si cela a pour effet secondaire d'abréger sa vie.
C'est une démarche connue de sa famille et de ses médecins (confirmée en 2015 puis 2019) que j'approuve pleinement, même si je n'en ai pas encore fait de similaire pour moi-même.
Dans le cas du texte toutefois, c'est le patient qui se donnerait la mort (quoique dans le cas des jumeaux, chacun la donne à l'autre). Ça m'a un peu surpris que ce ne soit pas un médecin qui la provoque. A titre personnel faire ça moi-même serait contraire à mes convictions et d'après mes croyances, parmi les bébés qui ne vivent pas longtemps, il doit y avoir d'anciens malades incurables qui ont volontairement précipité une mort avant terme.