08-08-2020, 12:10 PM
2eme ANNEE Septembre : (31 / 70) (Reims) (suite) (raideurs du matin)
C’est Damien qui réveille tout le monde vers huit heures du matin en braillant à tue-tête.
- Hé !!! Libérez-moi !!! J’ai envie de pisser !! Debout là-dedans !! Vite !! Ça urge !! Oh !! Oh !!
Annie se lève d’un bond et court dans la chambre de son plus jeune fils, elle ouvre la porte et allume la lumière et le voit toujours allonger sur le dos les membres attachés au lit.
Damien quand il voit que c’est sa mère qui entre.
- Non m’man !! Pas toi!! Sors s’il te plaît !!
Annie sursaute ne s’attendant pas à être vilipendé de la sorte, son regard capte tout de suite ce qui cloche.
- Oh !!!
Elle ressort aussitôt le visage écarlate et retourne dans sa chambre secouer son mari.
- Debout chéri ton fils t’appelle
- Mais je croyais que tu y étais allée ?
- Il n’a pas voulu que je rentre alors lève-toi et va le libérer avant qu’il inonde le lit.
- (Frédéric en baillant) Comment ça, il n’a pas voulu que tu entres ?
- (Le visage toujours rouge) Tu comprendras en y allant !! Allez !! Bouge-toi un peu !!
Frédéric se lève, enfile sa robe de chambre et part pour libérer son cadet et en profiter qu’il soit aux toilettes pour récupérer le caméscope.
Comme sa femme précédemment, il entre dans la pièce et se fait tout comme elle éjecter de la chambre par la voix aiguë de Damien qui en a des frissons partout tellement son envie de pisser devient vive.
- Non p’pa !! Appelle un des garçons s’il te plaît !!
- Mais enfin qu’est ce qui se passe ? Tu veux qu’on te détache ou pas ?
- Oui p’pa !! Mais pas toi !!
Frédéric n’y comprenant rien entre quand même en grognant et se fige devant le spectacle qu’il a sous les yeux.
Damien a le sexe tout bandé qui est sorti du boxer et qui se dresse fièrement comme un étendard, Frédéric sent le fou rire le gagner et ressort de la chambre plié en deux.
Il entre dans celle d’Aurélien, ne se rappelant plus que ce n’est pas lui qui l’occupe ce matin et retombe médusé sur Thomas et Florian nus dans le même état que Damien dormant encore du sommeil du juste.
Il sort encore une fois en se disant que décidément c’est un vrai lever de drapeaux ce matin chez les garçons, dans la troisième chambre il pousse un ouf en voyant que ses deux aînés sont sagement endormis sous leurs couettes.
Il va secouer Guillaume qu’il sait le plus prompte à émerger du sommeil, celui-ci ouvre un œil étonné de tomber nez à nez avec son père.
- P’pa ?? Qu’est ce qui se passe ??
- Rien de grave fiston Hi ! Hi ! Juste que ton petit frère a envie d’aller aux toilettes et qu’il faut que tu ailles le détacher.
- Pourquoi tu ne le fais pas toi ?
- Ne pose pas de questions et vas-y !! Je crois que ça commence à urger pour lui.
Guillaume va pour sortir de sous la couette quand il s’arrête brusquement, il prend un air gêné et regarde son père en s’empourprant.
- J’y vais dans cinq minutes p’pa !!
Frédéric va pour protester quand il comprend en voyant la forme du drap au niveau du bassin de son fils, il tourne la tête vers son aîné et constate que ce n’est pas mieux voir pire car au moins Guillaume conscient essaie d’en cacher un maximum.
- Ah d’accord !! Mais quelle famille !! Je vous jure !! Pas un pour racheter l’autre décidément !! Allez !! File libérer ton frère je ne regarde pas promis.
Guillaume profite que son père lui tourne le dos pour se lever d’un bond et foncer dans la chambre de Damien le sexe dur comme un bout de bois donnant une forme pour le moins comique à sa démarche.
Arrivé dans la chambre de Damien, il sourit et s’esclaffe de rire en comprenant mieux les paroles de son père.
Damien en se contorsionnant pour ne pas pisser dans son froc.
- Vite «Guigui » Grouille !! J’en peux plus là.
Guillaume en lui ôtant ses liens.
- T’avais qu’à pas envoyer papa bouler et tu serais déjà aux chiottes.
Damien en l’aidant à délier ses chevilles.
- Hi ! Hi ! T’aurais vu sa tête !! Et celle de maman !!
- (Guillaume abasourdi) Ah parce que elle aussi elle t’a vu dans cet état ?
Damien libéré saute du lit et fonce le sexe toujours raide et sorti du caleçon.
- Oui Hi ! Hi ! Excuse mais je n’ai pas le temps de te raconter.
Guillaume le suit tranquillement et sourit en l’entendant soupirer d’aise en même temps que le bruit d’un puissant jet lui parvient aux oreilles.
- Hé ben !! Ce n’était pas du chiqué !
- Oh putain oui !! Tu ne peux pas savoir !!
Il aperçoit la porte de la chambre d’Aurel entrouverte et va y jeter un œil, quand il y trouve ses deux amis bandant comme des ânes serrer l’un contre l’autre le « pas un pour racheter l’autre » de son père prend toute sa signification et il referme doucement derrière lui en les laissant finir leurs nuits tranquillement.
Ensuite profitant d’être levé, il entre dans la salle de bains prendre sa douche et en profiter également pour y soulager son envie d’uriner.
Frédéric profite qu’il n’y ait personne pour entrer subrepticement dans la chambre de Damien et pour y récupérer la caméra avec un sourire qui en dit long sur l’amusement qu’il ressent à la tête qu’ils vont tous faire quand il passera le film sur l’écran plat tout à l’heure.
2eme ANNEE Septembre : (32 /70) (Reims) (fin)
C’est vers dix heures qu’ils se retrouvent enfin tous dans la cuisine à prendre leurs petits-déjeuners, les sourires en coins en souvenir des heures précédentes marquent les visages de tous sauf que ce n’est certainement pas pour les mêmes raisons.
Le temps pour chacun de prendre sa douche et de se préparer et il n’est pas loin de midi, n’ayant pas trop envie de cuisiner Annie commande chinois et en attendant la livraison ils s’installent tous dans le salon pour discuter et prendre l’apéro.
- (Frédéric) Vous repartez quand tous les deux ?
- (Thomas) Notre train est à quinze heures.
- (Annie) Ça ne va pas vous faire arriver de bonne heure ça, vous auriez mieux fait de prendre celui de demain matin.
- C’est sûr !! Mais « Thom » doit faire sa rentrée après-demain et il a encore un tas de trucs à voir demain.
- (Aurélien) Vous allez être naze les gars, je vous le dis.
- (Thomas) En plus il paraîtrait que je vais changer de tuteur, c’est pas que ça m’enchante parce que je l’aimais bien.
- (Frédéric) Tu sais comment il s’appelle ?
Thomas ne voulant pas en dire trop.
- Franck je crois.
- (Annie) Ne t’en fais pas une montagne, s’ils te changent de tuteur c’est sans doute pour te faire faire d’autres choses, c’est le but d’une formation en alternance tu sais.
- (Thomas) Oui mais toujours d’après ce que j’en sais, je vais devoir voyager pas mal pendant mes semaines en entreprises.
- (Guillaume) Tu vas apprendre à mieux connaître la France comme ça, c’est plutôt cool.
- (Thomas) Il n’y a que deux autres agences en France, toutes les autres sont à l’étranger: Etats unis, Brésil, Australie, Asie, Afrique, In...
- (Quand Thomas site l’Afrique, mon cœur fait un bond) AH non !!! Hors de question que tu ailles en Afrique !!
Toute la famille sursaute et se tourne vers moi, je me suis levé et mon visage doit exprimer toute l’horreur que j’ai de voir Thomas aller là-bas où sont morts mes parents.
Thomas en me fixant dans les yeux.
- Je n’aurais pas vraiment le choix tu sais, c’est en Afrique qu’il y a notre plus grosse agence.
D’une voix devenant hystérique.
- Alors quitte cette boîte !! Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose dans ce pays, c’est là-bas que mes parents ont eu leur accident et j’ai moi aussi failli ne pas en revenir.
Thomas se lève et va doucement me prendre dans ses bras.
- Allons « Flo » ne dis pas de bêtises, des accidents il y en a partout.
- Alors promets-moi une chose « Thom ».
Thomas essuie d’une main les larmes de détresse qui commençaient à couler sur mon visage.
- Tout ce que tu voudras mais reprends ton calme s’il te plaît.
- Alors promets-moi de ne pas y aller sans moi comme ça s’il arrive quelque chose nous serons tous les deux.
- Mais !! Je ne sais même pas si j’irais ni quand !! Tu ne seras peut-être pas libre et je ne sais pas si j’aurais le droit d’emmener quelqu’un avec moi.
Mes larmes repartent de plus belle quand je plonge dans ses yeux y cherchant refuge car ma détresse de le savoir allez là-bas est trop grande.
- Promets le moi « Thom » !!
Thomas ne se sent pas capable de résister plus longtemps, il pousse un long soupire puis me sourit tendrement.
- Je te le promets « Flo ». Tu me crois ? Alors arrête de te morfondre comme ça, d’accord ?
Je sais qu’il est sincère et je pousse moi aussi un long soupir de soulagement, un sourire réapparaît sur mon visage bientôt accompagné par le sien.
- D’accord !!
C’est la sonnerie de l’entrée qui nous détourne du sujet au grand soulagement de toute la famille, le repas se passe sans que plus personne n’ait envie de réaborder le sujet et ce n’est qu’après avoir rangé le peu de vaisselle utilisée que Frédéric nous demande de le rejoindre au salon où il vient d’allumer le téléviseur.
Annie sourit à le voir exciter comme un gosse à la farce qu’il se prépare de faire aux garçons, ceux-ci à part Damien qui n’est au courant de rien se regardent en pouffant de rires et c’est très dur pour eux de garder leurs sérieux quand ils arrivent dans la pièce et qu’ils s’assoient tous à leurs places habituelles.
Damien qui voit le caméscope branché sur la télé.
- Qu’est-ce que tu fais p’pa ? Tu veux nous passer un film ?
- Oui !! Un petit souvenir d’une soirée agitée.
- (Damien curieux) A oui ? Laquelle ?
Frédéric avec une énorme envie de rire.
- Attends cinq minutes et tu vas le savoir.
Il met alors en route le caméscope et vient s’asseoir près de sa femme, les deux adultes se regardent et explosent de rires se demandant bien à quoi ils vont assister mais sachant très bien que ça va être encore un truc d’anthologie qu’ils ne seront pas près d’oublier.
Aurélien et Thomas se regardent et retiennent avec peine l’envie de s’écrouler par terre, Guillaume et moi en sommes au même point et Damien finit par le remarquer et nous jette un regard curieux et interrogateur.
Le film commence et quand il se voit allongé sur le lit pieds et poings liés, il comprend tout de suite de quoi il retourne et commence à devenir rouge comme une tomate.
- P’pa !! Tu n’as pas filmé ça !! La honte !!
Frédéric mort de rire car à la tête de son fils il se doute bien que ça ne va pas être à piquer des hannetons, Annie en est au même point que son mari jusqu’au moment où l’image se brouille et qu’elle voit une magnifique paire de fesses qu’elle connaît très bien onduler pendant que deux mains descendent doucement le slip qui les protégeait jusqu’alors.
Annie en mettant sa main devant sa bouche sidérée.
- Mon Dieu !!!
Frédéric devenant blanc comme un linge reconnaît la scène et comprend qu’ils viennent de se faire avoir.
- Mais !!! C’est quoi cette embrouille ???????
Aurélien en se tenant les côtes.
- Ne jamais essayer de faire une farce à Florian P’pa Hi ! Hi ! Oh !! Regarde un peu cette belle paire de fesses Hi ! Hi !
C’est quand son père sur l’écran toujours dans son délire se met de profil.
- Oups !! Hi ! Hi ! Ça devient porno Hi ! Hi ! Allez les gars laissons nos chers parents admirer leurs turpitudes de la nuit Hi ! Hi !
Frédéric pense seulement maintenant à stopper le film et regarde les garçons s’éloigner en riant comme des malades, Damien ne comprend pas tout et se laisse entraîner par ses frères jusque dans leurs chambres où ils lui expliquent comment ils ont tout découvert et ce qu’ils ont mis en place ensuite comme petite vengeance.
- Bah dites donc !! Heureusement que vous avez repéré la caméra!! En tous les cas il tenait la forme le paternel Hi ! Hi !
Aurélien allume son pc et met la vidéo en route.
- C'est sûr que sinon on aurait tous eu l'air fin, tiens mon cochon !! Admire tes œuvres.! Parce que toi aussi tu tenais la forme Hi ! Hi !
2eme ANNEE Septembre : (33 / 70) (Nantes) (suite)
Marc pendant tout le repas du soir dévisage son ami et son petit ami, il les trouve bizarre depuis qu’il est rentré des écuries et se demande bien qu’elle en est la raison.
Aléxie jette des coups d’œil assez appuyés vers Arnault et celui-ci en fait tout autant sur lui ce qui ne manque pas de le surprendre.
Il discute avec Jean et sa femme de son avenir et les rassure sur ses intentions.
- J’entre en deuxième année de médecine et je me sens très bien dans ma peau ne vous en faites pas pour moi.
- (Jean) C’est un très bon métier et je te souhaite de tout mon cœur de réussir.
- (Yvonne) Tu as déjà choisi une spécialisation mon grand?
Marc en souriant à sa nounou.
- J’aimerais bien m’occuper plus particulièrement des enfants.
- (Jean) Pédiatre ? Mais c’est un très bon choix tu sais ? Tu comptes revenir dans la région après tes études
Marc capte le coup d’œil inquiet que lui envoie Arnault.
- Je n’ai encore rien décidé, ça ne dépend pas que de moi, il y a Aléxie et puis aussi mes autres amis et « Nono » alors c’est compliqué mais j’espère trouver une solution qui évitera les crève-cœurs.
- (Aléxie) Tu pourrais transformer le manoir ? Ça ferait un magnifique endroit pour soigner des enfants.
- (Marc) Bah tu sais !! D’ici que je puisse en disposer il reste un bail !! Et toi « Nono » ? Tu veux faire quoi plus tard ? Toujours envie d’être militaire?
- (Arnault en souriant) Non plus vraiment, c’était des idées de gosse, j’aimerais bien rester ici à m’occuper du manoir mais papa ne veut pas, il dit que ce n’est plus un métier de nos jours.
- (Jean) Je dis surtout que tu mérites mieux que ça, pourquoi tu ne dis pas à Marc où tu t’es inscrit pour aller en fac ?
- (Arnault) A Orléans en fac de lettres pour être prof de Français
Il voit Marc et Aléxie se regarder et éclater de rires.
- Ben quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit de si drôle ?
- (Aléxie) Rien !! T’inquiète !! C’est juste que c’est à Orléans que je vis et Marc y est souvent lui aussi.
- (Arnault avec un grand sourire) Cool les mecs !!
- (Yvonne) Sauf que monsieur n’a pas encore tout réglé et qu’il a plutôt intérêt à se bouger s’il veut que ça se fasse.
- (Arnault surpris) Comment ça m’man ?
- (Yvonne) Il te reste encore à trouver un logement et au rythme où tu vas c’est sûr que tu ne trouveras plus rien.
- (Aléxie) Tu pourrais venir avec nous demain et nous t’aiderons à chercher, au pire si on ne trouve rien je demanderai à ma tante si elle veut bien que tu prennes la chambre de Flavien. Mon cousin est avec Marc en fac et il n’y verrait pas d’inconvénients je pense.
Arnault les yeux brillants.
- Je peux y aller m’man ?
- (Marc) Ne t’inquiète pas nounou il ne couchera pas dehors, les parents de Flavien et d’Aléxie sont super-gentils et ils ne se la pètent pas comme d’autres que je connais.
- (Yvonne hésitante) Vois ça avec ton père, de toute façon comme tu es décidé à partir d’ici, je n’ai pas vraiment mon mot à dire.
Marc en se levant pour la prendre dans ses bras et la rassurer.
- Il reviendra tu sais, il faut le laisser choisir sa voie et puis s’il devient prof ce sera bien non ?
Arnault en fixant son père.
- P’pa !! Je peux y aller ?
Le brave homme regarde Marc puis Aléxie et reconnaît qu’il préfère savoir son fils avec eux plutôt que de le savoir seul, en plus connaissant le lien très fort qui les unit son fils et Marc, il se dit que ce n’est pas la plus mauvaise idée qu’il soit.
- Bien sûr que tu peux, Marc je te le confie et je sais que tu feras attention à lui.
Marc avec un sourire épanoui.
- Tu sais bien qu’il est comme mon petit frère.
Marc qui surveille toujours Arnault du coin de l’œil est surpris de le voir regarder Aléxie avec amusement, mais aussi de voir qu’il en va de même pour son compagnon et se demande vraiment ce que les deux garçons trament derrière son dos.
- (Jean) Prépare tes affaires ce soir fiston comme ça, tu seras prêt demain et tiens nous au courant surtout, je ferai un aller-retour à Orléans si tout va bien pour t’apporter ce qu’il te manquera.
Arnault saute au cou de ses parents trop content de ce qui lui arrive, quand il s’est inscrit à la fac d’Orléans déjà il n'avait plus que ce choix et il était loin de penser qu’il y trouverait un ami et encore moins qu’il y verrait Marc.
D’un seul coup il se sent plus léger et heureux de vivre, cette année a été très difficile émotionnellement pour lui car Marc lui a vraiment beaucoup manqué.
Il fonce à l’étage en poussant des « Youppiii !!! » qui font éclater de rires les quatre personnes restant à table, Yvonne reporte son regard sur Marc et voit bien qu’il est heureux lui aussi et son inquiétude disparaît comme par miracle en le sachant tout près de son fils tout le long des longues années d’études qui l’attendent encore.
L’annonce qu’Arnault leur avait fait quelques semaines plus tôt de partir si loin d’eux l’avait minée plus qu’elle ne l’aurait cru, maintenant un gros poids vient de disparaître de ses épaules et elle se sent tout d’un coup toute guillerette.
Elle se redresse et prend Marc dans ses bras et le sert très fort en lui déposant un baiser sur les joues, ses yeux sont tout embués de reconnaissance envers ce garçon qu’elle considère comme le sien et qui vient en leur rendant visite de lui soulager son cœur de mère.
- Merci mon doudou !! Tu ne sais pas combien je suis soulagée maintenant que je le sais avec toi (Elle sourit à Aléxie) Avec vous deux !!
C’est Damien qui réveille tout le monde vers huit heures du matin en braillant à tue-tête.
- Hé !!! Libérez-moi !!! J’ai envie de pisser !! Debout là-dedans !! Vite !! Ça urge !! Oh !! Oh !!
Annie se lève d’un bond et court dans la chambre de son plus jeune fils, elle ouvre la porte et allume la lumière et le voit toujours allonger sur le dos les membres attachés au lit.
Damien quand il voit que c’est sa mère qui entre.
- Non m’man !! Pas toi!! Sors s’il te plaît !!
Annie sursaute ne s’attendant pas à être vilipendé de la sorte, son regard capte tout de suite ce qui cloche.
- Oh !!!
Elle ressort aussitôt le visage écarlate et retourne dans sa chambre secouer son mari.
- Debout chéri ton fils t’appelle
- Mais je croyais que tu y étais allée ?
- Il n’a pas voulu que je rentre alors lève-toi et va le libérer avant qu’il inonde le lit.
- (Frédéric en baillant) Comment ça, il n’a pas voulu que tu entres ?
- (Le visage toujours rouge) Tu comprendras en y allant !! Allez !! Bouge-toi un peu !!
Frédéric se lève, enfile sa robe de chambre et part pour libérer son cadet et en profiter qu’il soit aux toilettes pour récupérer le caméscope.
Comme sa femme précédemment, il entre dans la pièce et se fait tout comme elle éjecter de la chambre par la voix aiguë de Damien qui en a des frissons partout tellement son envie de pisser devient vive.
- Non p’pa !! Appelle un des garçons s’il te plaît !!
- Mais enfin qu’est ce qui se passe ? Tu veux qu’on te détache ou pas ?
- Oui p’pa !! Mais pas toi !!
Frédéric n’y comprenant rien entre quand même en grognant et se fige devant le spectacle qu’il a sous les yeux.
Damien a le sexe tout bandé qui est sorti du boxer et qui se dresse fièrement comme un étendard, Frédéric sent le fou rire le gagner et ressort de la chambre plié en deux.
Il entre dans celle d’Aurélien, ne se rappelant plus que ce n’est pas lui qui l’occupe ce matin et retombe médusé sur Thomas et Florian nus dans le même état que Damien dormant encore du sommeil du juste.
Il sort encore une fois en se disant que décidément c’est un vrai lever de drapeaux ce matin chez les garçons, dans la troisième chambre il pousse un ouf en voyant que ses deux aînés sont sagement endormis sous leurs couettes.
Il va secouer Guillaume qu’il sait le plus prompte à émerger du sommeil, celui-ci ouvre un œil étonné de tomber nez à nez avec son père.
- P’pa ?? Qu’est ce qui se passe ??
- Rien de grave fiston Hi ! Hi ! Juste que ton petit frère a envie d’aller aux toilettes et qu’il faut que tu ailles le détacher.
- Pourquoi tu ne le fais pas toi ?
- Ne pose pas de questions et vas-y !! Je crois que ça commence à urger pour lui.
Guillaume va pour sortir de sous la couette quand il s’arrête brusquement, il prend un air gêné et regarde son père en s’empourprant.
- J’y vais dans cinq minutes p’pa !!
Frédéric va pour protester quand il comprend en voyant la forme du drap au niveau du bassin de son fils, il tourne la tête vers son aîné et constate que ce n’est pas mieux voir pire car au moins Guillaume conscient essaie d’en cacher un maximum.
- Ah d’accord !! Mais quelle famille !! Je vous jure !! Pas un pour racheter l’autre décidément !! Allez !! File libérer ton frère je ne regarde pas promis.
Guillaume profite que son père lui tourne le dos pour se lever d’un bond et foncer dans la chambre de Damien le sexe dur comme un bout de bois donnant une forme pour le moins comique à sa démarche.
Arrivé dans la chambre de Damien, il sourit et s’esclaffe de rire en comprenant mieux les paroles de son père.
Damien en se contorsionnant pour ne pas pisser dans son froc.
- Vite «Guigui » Grouille !! J’en peux plus là.
Guillaume en lui ôtant ses liens.
- T’avais qu’à pas envoyer papa bouler et tu serais déjà aux chiottes.
Damien en l’aidant à délier ses chevilles.
- Hi ! Hi ! T’aurais vu sa tête !! Et celle de maman !!
- (Guillaume abasourdi) Ah parce que elle aussi elle t’a vu dans cet état ?
Damien libéré saute du lit et fonce le sexe toujours raide et sorti du caleçon.
- Oui Hi ! Hi ! Excuse mais je n’ai pas le temps de te raconter.
Guillaume le suit tranquillement et sourit en l’entendant soupirer d’aise en même temps que le bruit d’un puissant jet lui parvient aux oreilles.
- Hé ben !! Ce n’était pas du chiqué !
- Oh putain oui !! Tu ne peux pas savoir !!
Il aperçoit la porte de la chambre d’Aurel entrouverte et va y jeter un œil, quand il y trouve ses deux amis bandant comme des ânes serrer l’un contre l’autre le « pas un pour racheter l’autre » de son père prend toute sa signification et il referme doucement derrière lui en les laissant finir leurs nuits tranquillement.
Ensuite profitant d’être levé, il entre dans la salle de bains prendre sa douche et en profiter également pour y soulager son envie d’uriner.
Frédéric profite qu’il n’y ait personne pour entrer subrepticement dans la chambre de Damien et pour y récupérer la caméra avec un sourire qui en dit long sur l’amusement qu’il ressent à la tête qu’ils vont tous faire quand il passera le film sur l’écran plat tout à l’heure.
2eme ANNEE Septembre : (32 /70) (Reims) (fin)
C’est vers dix heures qu’ils se retrouvent enfin tous dans la cuisine à prendre leurs petits-déjeuners, les sourires en coins en souvenir des heures précédentes marquent les visages de tous sauf que ce n’est certainement pas pour les mêmes raisons.
Le temps pour chacun de prendre sa douche et de se préparer et il n’est pas loin de midi, n’ayant pas trop envie de cuisiner Annie commande chinois et en attendant la livraison ils s’installent tous dans le salon pour discuter et prendre l’apéro.
- (Frédéric) Vous repartez quand tous les deux ?
- (Thomas) Notre train est à quinze heures.
- (Annie) Ça ne va pas vous faire arriver de bonne heure ça, vous auriez mieux fait de prendre celui de demain matin.
- C’est sûr !! Mais « Thom » doit faire sa rentrée après-demain et il a encore un tas de trucs à voir demain.
- (Aurélien) Vous allez être naze les gars, je vous le dis.
- (Thomas) En plus il paraîtrait que je vais changer de tuteur, c’est pas que ça m’enchante parce que je l’aimais bien.
- (Frédéric) Tu sais comment il s’appelle ?
Thomas ne voulant pas en dire trop.
- Franck je crois.
- (Annie) Ne t’en fais pas une montagne, s’ils te changent de tuteur c’est sans doute pour te faire faire d’autres choses, c’est le but d’une formation en alternance tu sais.
- (Thomas) Oui mais toujours d’après ce que j’en sais, je vais devoir voyager pas mal pendant mes semaines en entreprises.
- (Guillaume) Tu vas apprendre à mieux connaître la France comme ça, c’est plutôt cool.
- (Thomas) Il n’y a que deux autres agences en France, toutes les autres sont à l’étranger: Etats unis, Brésil, Australie, Asie, Afrique, In...
- (Quand Thomas site l’Afrique, mon cœur fait un bond) AH non !!! Hors de question que tu ailles en Afrique !!
Toute la famille sursaute et se tourne vers moi, je me suis levé et mon visage doit exprimer toute l’horreur que j’ai de voir Thomas aller là-bas où sont morts mes parents.
Thomas en me fixant dans les yeux.
- Je n’aurais pas vraiment le choix tu sais, c’est en Afrique qu’il y a notre plus grosse agence.
D’une voix devenant hystérique.
- Alors quitte cette boîte !! Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose dans ce pays, c’est là-bas que mes parents ont eu leur accident et j’ai moi aussi failli ne pas en revenir.
Thomas se lève et va doucement me prendre dans ses bras.
- Allons « Flo » ne dis pas de bêtises, des accidents il y en a partout.
- Alors promets-moi une chose « Thom ».
Thomas essuie d’une main les larmes de détresse qui commençaient à couler sur mon visage.
- Tout ce que tu voudras mais reprends ton calme s’il te plaît.
- Alors promets-moi de ne pas y aller sans moi comme ça s’il arrive quelque chose nous serons tous les deux.
- Mais !! Je ne sais même pas si j’irais ni quand !! Tu ne seras peut-être pas libre et je ne sais pas si j’aurais le droit d’emmener quelqu’un avec moi.
Mes larmes repartent de plus belle quand je plonge dans ses yeux y cherchant refuge car ma détresse de le savoir allez là-bas est trop grande.
- Promets le moi « Thom » !!
Thomas ne se sent pas capable de résister plus longtemps, il pousse un long soupire puis me sourit tendrement.
- Je te le promets « Flo ». Tu me crois ? Alors arrête de te morfondre comme ça, d’accord ?
Je sais qu’il est sincère et je pousse moi aussi un long soupir de soulagement, un sourire réapparaît sur mon visage bientôt accompagné par le sien.
- D’accord !!
C’est la sonnerie de l’entrée qui nous détourne du sujet au grand soulagement de toute la famille, le repas se passe sans que plus personne n’ait envie de réaborder le sujet et ce n’est qu’après avoir rangé le peu de vaisselle utilisée que Frédéric nous demande de le rejoindre au salon où il vient d’allumer le téléviseur.
Annie sourit à le voir exciter comme un gosse à la farce qu’il se prépare de faire aux garçons, ceux-ci à part Damien qui n’est au courant de rien se regardent en pouffant de rires et c’est très dur pour eux de garder leurs sérieux quand ils arrivent dans la pièce et qu’ils s’assoient tous à leurs places habituelles.
Damien qui voit le caméscope branché sur la télé.
- Qu’est-ce que tu fais p’pa ? Tu veux nous passer un film ?
- Oui !! Un petit souvenir d’une soirée agitée.
- (Damien curieux) A oui ? Laquelle ?
Frédéric avec une énorme envie de rire.
- Attends cinq minutes et tu vas le savoir.
Il met alors en route le caméscope et vient s’asseoir près de sa femme, les deux adultes se regardent et explosent de rires se demandant bien à quoi ils vont assister mais sachant très bien que ça va être encore un truc d’anthologie qu’ils ne seront pas près d’oublier.
Aurélien et Thomas se regardent et retiennent avec peine l’envie de s’écrouler par terre, Guillaume et moi en sommes au même point et Damien finit par le remarquer et nous jette un regard curieux et interrogateur.
Le film commence et quand il se voit allongé sur le lit pieds et poings liés, il comprend tout de suite de quoi il retourne et commence à devenir rouge comme une tomate.
- P’pa !! Tu n’as pas filmé ça !! La honte !!
Frédéric mort de rire car à la tête de son fils il se doute bien que ça ne va pas être à piquer des hannetons, Annie en est au même point que son mari jusqu’au moment où l’image se brouille et qu’elle voit une magnifique paire de fesses qu’elle connaît très bien onduler pendant que deux mains descendent doucement le slip qui les protégeait jusqu’alors.
Annie en mettant sa main devant sa bouche sidérée.
- Mon Dieu !!!
Frédéric devenant blanc comme un linge reconnaît la scène et comprend qu’ils viennent de se faire avoir.
- Mais !!! C’est quoi cette embrouille ???????
Aurélien en se tenant les côtes.
- Ne jamais essayer de faire une farce à Florian P’pa Hi ! Hi ! Oh !! Regarde un peu cette belle paire de fesses Hi ! Hi !
C’est quand son père sur l’écran toujours dans son délire se met de profil.
- Oups !! Hi ! Hi ! Ça devient porno Hi ! Hi ! Allez les gars laissons nos chers parents admirer leurs turpitudes de la nuit Hi ! Hi !
Frédéric pense seulement maintenant à stopper le film et regarde les garçons s’éloigner en riant comme des malades, Damien ne comprend pas tout et se laisse entraîner par ses frères jusque dans leurs chambres où ils lui expliquent comment ils ont tout découvert et ce qu’ils ont mis en place ensuite comme petite vengeance.
- Bah dites donc !! Heureusement que vous avez repéré la caméra!! En tous les cas il tenait la forme le paternel Hi ! Hi !
Aurélien allume son pc et met la vidéo en route.
- C'est sûr que sinon on aurait tous eu l'air fin, tiens mon cochon !! Admire tes œuvres.! Parce que toi aussi tu tenais la forme Hi ! Hi !
2eme ANNEE Septembre : (33 / 70) (Nantes) (suite)
Marc pendant tout le repas du soir dévisage son ami et son petit ami, il les trouve bizarre depuis qu’il est rentré des écuries et se demande bien qu’elle en est la raison.
Aléxie jette des coups d’œil assez appuyés vers Arnault et celui-ci en fait tout autant sur lui ce qui ne manque pas de le surprendre.
Il discute avec Jean et sa femme de son avenir et les rassure sur ses intentions.
- J’entre en deuxième année de médecine et je me sens très bien dans ma peau ne vous en faites pas pour moi.
- (Jean) C’est un très bon métier et je te souhaite de tout mon cœur de réussir.
- (Yvonne) Tu as déjà choisi une spécialisation mon grand?
Marc en souriant à sa nounou.
- J’aimerais bien m’occuper plus particulièrement des enfants.
- (Jean) Pédiatre ? Mais c’est un très bon choix tu sais ? Tu comptes revenir dans la région après tes études
Marc capte le coup d’œil inquiet que lui envoie Arnault.
- Je n’ai encore rien décidé, ça ne dépend pas que de moi, il y a Aléxie et puis aussi mes autres amis et « Nono » alors c’est compliqué mais j’espère trouver une solution qui évitera les crève-cœurs.
- (Aléxie) Tu pourrais transformer le manoir ? Ça ferait un magnifique endroit pour soigner des enfants.
- (Marc) Bah tu sais !! D’ici que je puisse en disposer il reste un bail !! Et toi « Nono » ? Tu veux faire quoi plus tard ? Toujours envie d’être militaire?
- (Arnault en souriant) Non plus vraiment, c’était des idées de gosse, j’aimerais bien rester ici à m’occuper du manoir mais papa ne veut pas, il dit que ce n’est plus un métier de nos jours.
- (Jean) Je dis surtout que tu mérites mieux que ça, pourquoi tu ne dis pas à Marc où tu t’es inscrit pour aller en fac ?
- (Arnault) A Orléans en fac de lettres pour être prof de Français
Il voit Marc et Aléxie se regarder et éclater de rires.
- Ben quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit de si drôle ?
- (Aléxie) Rien !! T’inquiète !! C’est juste que c’est à Orléans que je vis et Marc y est souvent lui aussi.
- (Arnault avec un grand sourire) Cool les mecs !!
- (Yvonne) Sauf que monsieur n’a pas encore tout réglé et qu’il a plutôt intérêt à se bouger s’il veut que ça se fasse.
- (Arnault surpris) Comment ça m’man ?
- (Yvonne) Il te reste encore à trouver un logement et au rythme où tu vas c’est sûr que tu ne trouveras plus rien.
- (Aléxie) Tu pourrais venir avec nous demain et nous t’aiderons à chercher, au pire si on ne trouve rien je demanderai à ma tante si elle veut bien que tu prennes la chambre de Flavien. Mon cousin est avec Marc en fac et il n’y verrait pas d’inconvénients je pense.
Arnault les yeux brillants.
- Je peux y aller m’man ?
- (Marc) Ne t’inquiète pas nounou il ne couchera pas dehors, les parents de Flavien et d’Aléxie sont super-gentils et ils ne se la pètent pas comme d’autres que je connais.
- (Yvonne hésitante) Vois ça avec ton père, de toute façon comme tu es décidé à partir d’ici, je n’ai pas vraiment mon mot à dire.
Marc en se levant pour la prendre dans ses bras et la rassurer.
- Il reviendra tu sais, il faut le laisser choisir sa voie et puis s’il devient prof ce sera bien non ?
Arnault en fixant son père.
- P’pa !! Je peux y aller ?
Le brave homme regarde Marc puis Aléxie et reconnaît qu’il préfère savoir son fils avec eux plutôt que de le savoir seul, en plus connaissant le lien très fort qui les unit son fils et Marc, il se dit que ce n’est pas la plus mauvaise idée qu’il soit.
- Bien sûr que tu peux, Marc je te le confie et je sais que tu feras attention à lui.
Marc avec un sourire épanoui.
- Tu sais bien qu’il est comme mon petit frère.
Marc qui surveille toujours Arnault du coin de l’œil est surpris de le voir regarder Aléxie avec amusement, mais aussi de voir qu’il en va de même pour son compagnon et se demande vraiment ce que les deux garçons trament derrière son dos.
- (Jean) Prépare tes affaires ce soir fiston comme ça, tu seras prêt demain et tiens nous au courant surtout, je ferai un aller-retour à Orléans si tout va bien pour t’apporter ce qu’il te manquera.
Arnault saute au cou de ses parents trop content de ce qui lui arrive, quand il s’est inscrit à la fac d’Orléans déjà il n'avait plus que ce choix et il était loin de penser qu’il y trouverait un ami et encore moins qu’il y verrait Marc.
D’un seul coup il se sent plus léger et heureux de vivre, cette année a été très difficile émotionnellement pour lui car Marc lui a vraiment beaucoup manqué.
Il fonce à l’étage en poussant des « Youppiii !!! » qui font éclater de rires les quatre personnes restant à table, Yvonne reporte son regard sur Marc et voit bien qu’il est heureux lui aussi et son inquiétude disparaît comme par miracle en le sachant tout près de son fils tout le long des longues années d’études qui l’attendent encore.
L’annonce qu’Arnault leur avait fait quelques semaines plus tôt de partir si loin d’eux l’avait minée plus qu’elle ne l’aurait cru, maintenant un gros poids vient de disparaître de ses épaules et elle se sent tout d’un coup toute guillerette.
Elle se redresse et prend Marc dans ses bras et le sert très fort en lui déposant un baiser sur les joues, ses yeux sont tout embués de reconnaissance envers ce garçon qu’elle considère comme le sien et qui vient en leur rendant visite de lui soulager son cœur de mère.
- Merci mon doudou !! Tu ne sais pas combien je suis soulagée maintenant que je le sais avec toi (Elle sourit à Aléxie) Avec vous deux !!
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