08-08-2020, 11:56 AM
2eme ANNEE Septembre : (25 / 70) (Reims) (suite)
- Je ne sais pas mais il y a un truc qui me turlupine depuis tout à l’heure et je n’arrive pas à trouver ce que c’est.
- (Thomas) Tu n’as qu’à faire un retour en arrière comme tu sais si bien le faire.
- Bonne idée !!
Je fais comme il dit et lentement je recherche dans ma mémoire le truc qui a éveillé ma curiosité inconsciemment, rien de rien !! J’arrive au point de notre entrée dans la chambre sans remarquer quoi que ce soit d’inhabituel.
Je reprends donc toute la scène dans la chambre et souris amusé à certains passages, j’arrive enfin au moment où je referme la porte juste après avoir éteint la lumière et c’est au moment où je vais abandonner que je tombe dessus.
Une petite lumière rouge à peine perceptible fait une légère trace lumineuse sur le plafond, je me concentre sur l’endroit et reste scotcher devant ce que j’entr’aperçois.
Une petite caméra enregistre tous nos faits et gestes depuis le début, je sursaute et me relève brusquement voulant en avoir le cœur net.
Thomas surpris de ma réaction.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Chut !! Je crois que Frédéric nous a bien eus
- (Thomas) Comment ça ?
- Il a mis une caméra au-dessus de l’armoire pour filmer tout ce que nous ne manquerions pas de faire à Damien une fois attaché sur le lit.
- (Thomas incrédule) Sans déconner !!! Purée !! Tu te rends compte s’ils voient ça ?
- (Amusé) C’est sûr qu’on aurait l’air fin Hi ! Hi ! Viens !! Suis-moi, il n’est pas dit qu’on va le laisser faire. J’ai une idée en espérant que nous aurons le temps de la mettre en pratique et crois-moi si c’est le cas c’est Frédéric qui va en faire une drôle demain.
Thomas regarde son ami avec un air de malice.
- Il n’a pas encore compris qu’il ne faut pas jouer à ça avec toi Hi ! Hi !
- Allez viens !!
Nous retournons à pas de loups vers la chambre de Damien qui dort comme un sonneur et ne s’aperçoit même pas de notre présence dans sa chambre, je montre à « Thom » la caméra et lui fais signe de l’attraper car il est plus grand que moi.
Nous ressortons de la chambre en prenant bien soin d’être le plus silencieux possible et nous entrons dans celle de Guillaume où les deux frangins dorment déjà également.
Je referme derrière nous et allume la lumière, ce qui réveille Aurélien qui nous regarde avec étonnement.
- Qu’est-ce que vous venez faire là les mecs ?
Je mets mon doigt sur mes lèvres pour qu’il parle moins fort.
- Allume ton pc s’il te plaît « Aurel » et surtout pas de bruit, « Thom » ? Réveille Guillaume mais vas-y doucement.
Une fois que nous sommes tous les quatre assis devant l’écran, j’explique très vite de quoi il en retourne et l’idée de vengeance que j’ai en tête.
Une fois terminé, je les vois tout souriant et Aurélien s’empresse de copier le film sur son disque dur.
Une fois l’opération terminée, il nettoie la mini cassette de toutes traces de la soirée et me tend le caméscope les yeux brillants.
- Il ne te reste plus qu’à mettre en place la phase deux de ton plan, j’espère qu’ils dorment sinon…..
- T’inquiète !! Mettez un réveil pour cinq heures du matin et prépare le début du film sur ton pc en utilisant les scènes ou « Dami » est seul sur son lit. Vous venez nous réveiller en faisant attention, d’accord ?
Guillaume qui a du mal à rester sérieux tellement il kiffe la farce.
- Ok « Flo » c’est cool, mais tu as des sacrées idées quand même.
- (Aurélien souriant) J’ai hâte d’être à demain, mais déjà il reste pas mal à faire et quand même de gros risques de se faire capter par les parents.
- (Thomas) Aie confiance, tu ne connais pas encore notre loustic on dirait.
- Bon !! Silence et on fait comme on a dit, toi Thomas tu retournes te pieuter et tu ne t’endors pas surtout !! J’ai besoin de toi pour la suite tu le sais bien.
Thomas devant le sourire égrillard des deux frères pique son petit bol habituel mais ne dit rien et sort de la chambre à pas feutrés.
J’attends quelques minutes dans le couloir et quand j’estime que le silence est total, je mets en œuvre la deuxième partie du plan, une des deux plus difficiles.
J’entrouvre la porte menant à la chambre des parents et j’écoute leurs respirations régulières montrant qu’ils dorment à poings fermés, j’entre doucement en me guidant par la mémoire que j’ai des lieux et doucement je vais installer le caméscope sur la commode en prenant soin de la cacher du mieux possible derrière des cadres représentant la famille au complet.
Je l’allume en faisant attention de ne pas être enregistré dessus et je ressors en refermant la porte sans faire le moindre bruit.
Une fois dans le couloir, je souffle un grand coup et rentre vite fait dans la chambre où Thomas m’attend assis sur le lit.
- (Thomas à voix basse) Alors ?
- C’est fait !!
- (Thomas en souriant) Et maintenant ?
- Phase trois et tu ne te retiens pas, faut que ça en jette un maximum.
- (Thomas le visage rouge) Je ne sais pas si je pourrais tu sais ? Surtout en sachant qu’ils vont tout entendre.
- T’inquiète mon grand, je vais te faire tellement grimper aux rideaux que tu n’y penseras plus dans quelques minutes.
J’éteins la lumière et me déshabille rapidement, puis entièrement nu je viens me coller à lui et le sens aussitôt réceptif à mon contact au long frisson qui parcourt son corps.
2eme ANNEE Septembre : (26 / 70) (Aix) (suite)
Raphaël reste sans réaction quand Éric libère enfin sa bouche de la sienne, il ne s’attendait vraiment pas à ça surtout devant les parents de son ami.
Il entend en résonance le rire de Monique et la dernière phrase de José, son esprit est ailleurs et les trois personnes près de lui s’en rendent bien compte.
Monique souriante en regardant le jeune homme visiblement troublé.
- Allez !! Oust maintenant !! Vous avez sans doute autre chose à faire que de rester planter ici aujourd’hui, va donc montrer les environs à ton ami et je ne veux pas vous revoir avant ce soir c’est compris ? De toute façon il n’y aura personne car nous avons des rendez-vous dans la journée.
Les garçons ne demandent pas leurs restes et filent avec le sourire, la matinée et l’après-midi passent très vite car Raphaël est curieux de tout et veut tout voir.
C’est déjà assez tard en cette fin d’après-midi qu’ils rentrent complètement fourbus de cette longue journée à traîner dans tous les coins de la ville et des alentours.
Tout juste ils se sont accordés une petite heure pendant midi pour manger quelques sandwiches dans un snack et ils apprécient réellement d’être revenus à la maison.
Monique les voyant arriver en sueur.
- Emmène ton copain se rafraîchir, je crois qu’il en a bien besoin après une journée pareille.
- (Éric rayonnant de bonheur) Allez viens !! Après je te montrerai ma chambre.
- (Monique) Pas trop longtemps si vous voulez manger chaud les garçons, c’est presque prêt et il est déjà suffisamment tard comme ça.
- (Éric déjà dans l’escalier) Raphaël peut rester ce soir m’man ?
- (Monique) Bien sûr !! Ton ami est aussi chez lui ici, je vais juste prévenir Michel et Maryse qu’ils ne l’attendent pas ce soir.
- Merci m’man !!
Il reprend l’ascension des marches et rejoint Raphaël qui l’attend sur le palier de l’étage, une fois après l’avoir laissé dans la salle de bains avec tout ce qu’il faut pour qu’il puisse prendre sa douche, Éric rentre très vite dans sa chambre et soupire de contentement en constatant que sa mère y a fait du nettoyage en profitant de leur absence.
Raphaël prend son temps sous la douche, il se délasse après cette journée passer à marcher et sourit en se disant que de toute évidence il va se plaire beaucoup dans le quartier.
Une fois douché et séché, il enroule une grande serviette autour de sa taille ne voulant pas remettre une fois propre ses affaires de la journée et entre dans la chambre dont la porte était restée ouverte.
Éric le voit et son cœur s’affole, ainsi vêtu il en jette un max son rouquin et il a du mal à se retenir de ne pas lui tomber dessus pour lui faire comprendre combien il le trouve craquant comme tout.
Raphaël s’en aperçoit et en joue un maximum en refermant tranquillement la porte derrière lui et en s’approchant d’une démarche des plus sensuelle vers son ami qui le dévore du regard depuis qu’il est apparu devant l’entrée de la chambre.
Une bise appuyée sur ses lèvres et aussitôt comme Pinder ce sont deux magnifiques chapiteaux qui se redressent attendant l’heure du spectacle.
- (Raphaël en riant) Tu peux me prêter des fringues ? Les miennes sentent trop la transpiration, je les ai laissées dans la douche.
- Sers-toi dans les placards pendant que je vais prendre la mienne, fais comme chez toi.
Éric ne peut pas s’empêcher en passant devant son ami de lui soulever la serviette et d’aller y caresser les deux belles fesses musclées qui sont dessous, son geste fait pousser un petit cri de vierge effarouché à Raphaël qui lui donne une tape sur la main en redescendant sa « toge ».
- Eh bien en voilà des façons !!!
- Je n’ai pas pu résister Hi ! Hi !
- File te laver sale pervers !!
- Tu sais quoi mon pote ?
- (Raphaël) Non quoi ?
- Ce soir je vais te faire ton anniversaire.
Raphaël en se mordant la lèvre d’excitation.
- Ah oui !! Méfie-toi que ce ne soit pas moi qui te le fasse.
- Hum !! J’aimerais bien aussi !!
- File sous la douche sinon tu vas finir par te faire rouspéter par ta mère si nous tardons trop, dommage que Thomas et Florian ne sont pas là, j’ai trop envie depuis l’autre jour ou ça a foiré.
- (Éric en riant) Appelle Chloé !! Hi ! Hi !
- Pfff !!! T’es con quand tu t’y mets, j’ai trop eu la honte !! Se faire peloter le cul par une fille comme ça, tu imagines ?
- J’ai bien aimé moi Hi ! Hi ! Mais c’est vrai qu’on s’est bien fait avoir Hi ! Hi ! En plus Florian n’y était pour rien cette fois-ci, bon !! J’y go !! Surtout n’hésite pas à ouvrir les tiroirs pour chercher des fringues.
Pendant qu’Éric part se décrasser, Raphaël fait comme il lui a dit et trouve tout ce qu’il faut dans les vêtements de son ami pour s’habiller et redescendre à la cuisine rejoindre les deux adultes déjà installer à table devant l’apéro et discutant tranquillement.
L’attente n’est pas longue avant qu’Éric ne descende à son tour et se mette à table avec eux, un bon repas et une séance télé plus tard et les voilà s’enfermant à double tour dans la chambre et s’embrassant à pleine bouche jusqu’à ce qu'ils soient obligés d’arrêter pour reprendre leurs respirations.
Les vêtements s’envolent dans la pièce jusqu’au moment où ils se retrouvent nus serrés l’un contre l’autre sous la couette.
2eme ANNEE Septembre : (27 / 70) (Nantes) (suite)
Une fois qu’Aléxie a quitté le petit salon, Marc refait face à ses parents qui le toisent toujours comme quelqu’un qui n’a pas plus d’importance que ça pour eux.
Bien qu’il en soit habitué, une larme de tristesse perle de ses yeux, vite réprimée et ce sont les dents serrées qu’il leur porte l’estocade.
- Une chose que je ne vous ai pas encore dite très chers parents, Aléxie est mon petit ami et nous nous aimons. J’espère que cette annonce ne troublera pas votre sérénité mais comme de toute façon tout ce qui vient de moi vous indiffère !!
- (Jean Philippe) Nous nous attendions au pire de votre part et au moins sur ce point-là vous ne nous aurez pas déçus, cette annonce et la façon dont vous vous plaisez à la porter à notre connaissance sont la preuve du peu de cas que vous faites de nous.
- (Anne Laure pédante) Vous comprendrez également que nous ne vous retenons pas plus longtemps dans notre demeure et qu’il serait de mauvais goût que vous vous y représentiez de nouveau en compagnie de ce garçon.
- (Marc retenant ses émotions) Je ne m’attendais pas à moins de votre part.
- (Jean Philippe) Toutefois nous avons bien entendu les critiques acerbes de votre « compagnon » et nous en tiendrons compte lors du versement de votre pension mensuel, il ne serait pas souhaitable que nos pairs nous reprochent un jour de vous avoir laissé vivre comme un mécréant malgré ce que nous pensons de vos penchants contre nature.
- (Marc prêt à s’effondrer) Nous allons donc vous laisser et soyez certain que vous n’entendrez plus parler de nous si c’est votre souhait.
- (Jean Philippe imperturbable) C’est en effet ce que nous souhaitons, adieu « monsieur ».
N’ayant plus rien à leur dire et se sentant tout juste la force de quitter la pièce sans leur montrer l’immense chagrin qui lui noue l’estomac, Marc tourne le dos à ses parents et sort du petit salon d’un pas raide.
À peine a-t-il refermé la porte derrière lui qu’il s’effondre en larmes sur le marbre du couloir, il s’attendait bien sûr à ce rejet mais de l’entendre de vive voix le brise au plus profond de lui-même et le laisse sans force affalé sur le sol.
C’est Aléxie et Arnault qui le trouvent dans cette position en revenant de la salle de bains, ils le relèvent et l’aident à marcher jusqu’à la petite maison qu’Arnault habite avec ses parents derrière le manoir au fond du parc.
Quand Jean aperçoit son fils et les deux jeunes garçons, il comprend tout de suite le drame qu’il vient de se passer et vient prendre Marc dans ses bras les yeux pleins de larmes.
Il les emmène à l’intérieur et installe doucement Marc brisé par le chagrin sur le canapé, pendant que les garçons lui racontent toute l’histoire ou tout du moins ce qu’ils en ont compris, Jean ramène un grand verre d’eau fraîche qu’il tend à celui qu’il considère depuis toujours comme un second fils.
- Tiens !! Bois mon garçon et remets-toi, tu savais très bien quelles seraient leurs réactions.
Marc d’une voix entrecoupée de larmes.
- Ils m’ont rejeté, tu comprends ? Je n’ai plus de parents maintenant !!
Jean en lui caressant la joue.
- Ne dis pas de sottises allons !! Et nous alors ? On ne compte pas ? Regarde dans quel état tes paroles ont mis Arnault, tu es comme son grand frère et tu ne peux pas t’imaginer combien de fois il nous parle de toi et de combien tu lui manques.
Marc se tourne vers Arnault et voit ses yeux remplis de larmes.
- Excuse-moi « nono », mes paroles ont dépassé mes pensées.
Arnault en s’essuyant les yeux.
- Je le sais bien mais ne redis jamais ça, c’est trop dur à entendre tu sais.
Marc avec un timide sourire se voulant réconfortant.
- Promis !! Je vous aime trop tous les trois avec Yvonne, ça me brise le cœur de ne plus vous voir vous savez.
Jean en le serrant très fort.
- Il ne manquerait plus que ça !! Si tes parents ne veulent plus de toi au manoir, ici nous sommes chez nous et tu y seras toujours le bienvenu avec ton ami. En plus c’est plus dans cette maison que tu as vécu rappelle-toi, je compte bien vous y voir aux prochaines vacances et je n’accepterais pas de refus c’est compris ?
- (Arnault) Sinon c’est moi qui irai te chercher mon gars et je fais du quarante-quatre et ce n’est pas du fillette alors si tu ne veux pas avoir le cul en bouilli, tu as plutôt intérêt à rappliquer ici dare-dare.
Aléxie sensible aux paroles de celui qu’il considère déjà plus qu’un simple ami.
- J’espère bien que toi aussi tu viendras nous voir, on te fera une tite place entre nous deux pour dormir Hi ! Hi !
Arnault voyant le sourire de Marc.
- C’est sûr que ça va déjà mieux Hi ! Hi ! Depuis le temps qu’il veut me mettre dans son lit le « Marco » Hi ! Hi ! OK !! Je viendrais mais ne vous étonnez pas trop si je mets une armure le soir en guise de pyjama, avec vous deux c’est le minimum. C’est que j’y tiens à ma rondelle Hi ! Hi !
Jean suffoqué par les paroles de son fils.
- Arnault !! Ça suffit !! Mais qu’est-ce que c’est que ces paroles ?
Malgré tout il voit bien que Marc commence à se détendre et il finit par sourire, décidément ces deux-là ne changeront pas et son fils n’aura jamais meilleur auditoire à ses âneries qui semblent toujours aussi irrésistibles pour Marc.
- Bon !! Il est hors de questions que vous repartiez ce soir aussi bien que nous ne possédons pas d’armures, vous partagerez la chambre d’Arnault pour cette nuit car la chambre d’ami est en travaux.
Arnault en se tenant les fesses.
- P’pa !! Tu te rends bien compte que tu sacrifies ton fils à ses deux ânes lubriques ?
Jean souriant et voyant que déjà Marc va beaucoup mieux à ses yeux pétillants d’amusement.
- Je m’en rends compte mon fils mais il faut savoir se sacrifier pour ses amis.
- (Arnault rigolard) Bah alors !! Si j’ai la bénédiction du pater.
Il se tape doucement sur les fesses..
- Adieu ma vieille !! Ça va me faire tout drôle de te perdre !! Après tant d'années passées ensemble !! Snif !!
Il sourit les yeux pétillants de malices.
- Ça va être chaud cette nuit les gars et vous avez intérêt à assumer c’est moi qui vous le dis sinon……
- Je ne sais pas mais il y a un truc qui me turlupine depuis tout à l’heure et je n’arrive pas à trouver ce que c’est.
- (Thomas) Tu n’as qu’à faire un retour en arrière comme tu sais si bien le faire.
- Bonne idée !!
Je fais comme il dit et lentement je recherche dans ma mémoire le truc qui a éveillé ma curiosité inconsciemment, rien de rien !! J’arrive au point de notre entrée dans la chambre sans remarquer quoi que ce soit d’inhabituel.
Je reprends donc toute la scène dans la chambre et souris amusé à certains passages, j’arrive enfin au moment où je referme la porte juste après avoir éteint la lumière et c’est au moment où je vais abandonner que je tombe dessus.
Une petite lumière rouge à peine perceptible fait une légère trace lumineuse sur le plafond, je me concentre sur l’endroit et reste scotcher devant ce que j’entr’aperçois.
Une petite caméra enregistre tous nos faits et gestes depuis le début, je sursaute et me relève brusquement voulant en avoir le cœur net.
Thomas surpris de ma réaction.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Chut !! Je crois que Frédéric nous a bien eus
- (Thomas) Comment ça ?
- Il a mis une caméra au-dessus de l’armoire pour filmer tout ce que nous ne manquerions pas de faire à Damien une fois attaché sur le lit.
- (Thomas incrédule) Sans déconner !!! Purée !! Tu te rends compte s’ils voient ça ?
- (Amusé) C’est sûr qu’on aurait l’air fin Hi ! Hi ! Viens !! Suis-moi, il n’est pas dit qu’on va le laisser faire. J’ai une idée en espérant que nous aurons le temps de la mettre en pratique et crois-moi si c’est le cas c’est Frédéric qui va en faire une drôle demain.
Thomas regarde son ami avec un air de malice.
- Il n’a pas encore compris qu’il ne faut pas jouer à ça avec toi Hi ! Hi !
- Allez viens !!
Nous retournons à pas de loups vers la chambre de Damien qui dort comme un sonneur et ne s’aperçoit même pas de notre présence dans sa chambre, je montre à « Thom » la caméra et lui fais signe de l’attraper car il est plus grand que moi.
Nous ressortons de la chambre en prenant bien soin d’être le plus silencieux possible et nous entrons dans celle de Guillaume où les deux frangins dorment déjà également.
Je referme derrière nous et allume la lumière, ce qui réveille Aurélien qui nous regarde avec étonnement.
- Qu’est-ce que vous venez faire là les mecs ?
Je mets mon doigt sur mes lèvres pour qu’il parle moins fort.
- Allume ton pc s’il te plaît « Aurel » et surtout pas de bruit, « Thom » ? Réveille Guillaume mais vas-y doucement.
Une fois que nous sommes tous les quatre assis devant l’écran, j’explique très vite de quoi il en retourne et l’idée de vengeance que j’ai en tête.
Une fois terminé, je les vois tout souriant et Aurélien s’empresse de copier le film sur son disque dur.
Une fois l’opération terminée, il nettoie la mini cassette de toutes traces de la soirée et me tend le caméscope les yeux brillants.
- Il ne te reste plus qu’à mettre en place la phase deux de ton plan, j’espère qu’ils dorment sinon…..
- T’inquiète !! Mettez un réveil pour cinq heures du matin et prépare le début du film sur ton pc en utilisant les scènes ou « Dami » est seul sur son lit. Vous venez nous réveiller en faisant attention, d’accord ?
Guillaume qui a du mal à rester sérieux tellement il kiffe la farce.
- Ok « Flo » c’est cool, mais tu as des sacrées idées quand même.
- (Aurélien souriant) J’ai hâte d’être à demain, mais déjà il reste pas mal à faire et quand même de gros risques de se faire capter par les parents.
- (Thomas) Aie confiance, tu ne connais pas encore notre loustic on dirait.
- Bon !! Silence et on fait comme on a dit, toi Thomas tu retournes te pieuter et tu ne t’endors pas surtout !! J’ai besoin de toi pour la suite tu le sais bien.
Thomas devant le sourire égrillard des deux frères pique son petit bol habituel mais ne dit rien et sort de la chambre à pas feutrés.
J’attends quelques minutes dans le couloir et quand j’estime que le silence est total, je mets en œuvre la deuxième partie du plan, une des deux plus difficiles.
J’entrouvre la porte menant à la chambre des parents et j’écoute leurs respirations régulières montrant qu’ils dorment à poings fermés, j’entre doucement en me guidant par la mémoire que j’ai des lieux et doucement je vais installer le caméscope sur la commode en prenant soin de la cacher du mieux possible derrière des cadres représentant la famille au complet.
Je l’allume en faisant attention de ne pas être enregistré dessus et je ressors en refermant la porte sans faire le moindre bruit.
Une fois dans le couloir, je souffle un grand coup et rentre vite fait dans la chambre où Thomas m’attend assis sur le lit.
- (Thomas à voix basse) Alors ?
- C’est fait !!
- (Thomas en souriant) Et maintenant ?
- Phase trois et tu ne te retiens pas, faut que ça en jette un maximum.
- (Thomas le visage rouge) Je ne sais pas si je pourrais tu sais ? Surtout en sachant qu’ils vont tout entendre.
- T’inquiète mon grand, je vais te faire tellement grimper aux rideaux que tu n’y penseras plus dans quelques minutes.
J’éteins la lumière et me déshabille rapidement, puis entièrement nu je viens me coller à lui et le sens aussitôt réceptif à mon contact au long frisson qui parcourt son corps.
2eme ANNEE Septembre : (26 / 70) (Aix) (suite)
Raphaël reste sans réaction quand Éric libère enfin sa bouche de la sienne, il ne s’attendait vraiment pas à ça surtout devant les parents de son ami.
Il entend en résonance le rire de Monique et la dernière phrase de José, son esprit est ailleurs et les trois personnes près de lui s’en rendent bien compte.
Monique souriante en regardant le jeune homme visiblement troublé.
- Allez !! Oust maintenant !! Vous avez sans doute autre chose à faire que de rester planter ici aujourd’hui, va donc montrer les environs à ton ami et je ne veux pas vous revoir avant ce soir c’est compris ? De toute façon il n’y aura personne car nous avons des rendez-vous dans la journée.
Les garçons ne demandent pas leurs restes et filent avec le sourire, la matinée et l’après-midi passent très vite car Raphaël est curieux de tout et veut tout voir.
C’est déjà assez tard en cette fin d’après-midi qu’ils rentrent complètement fourbus de cette longue journée à traîner dans tous les coins de la ville et des alentours.
Tout juste ils se sont accordés une petite heure pendant midi pour manger quelques sandwiches dans un snack et ils apprécient réellement d’être revenus à la maison.
Monique les voyant arriver en sueur.
- Emmène ton copain se rafraîchir, je crois qu’il en a bien besoin après une journée pareille.
- (Éric rayonnant de bonheur) Allez viens !! Après je te montrerai ma chambre.
- (Monique) Pas trop longtemps si vous voulez manger chaud les garçons, c’est presque prêt et il est déjà suffisamment tard comme ça.
- (Éric déjà dans l’escalier) Raphaël peut rester ce soir m’man ?
- (Monique) Bien sûr !! Ton ami est aussi chez lui ici, je vais juste prévenir Michel et Maryse qu’ils ne l’attendent pas ce soir.
- Merci m’man !!
Il reprend l’ascension des marches et rejoint Raphaël qui l’attend sur le palier de l’étage, une fois après l’avoir laissé dans la salle de bains avec tout ce qu’il faut pour qu’il puisse prendre sa douche, Éric rentre très vite dans sa chambre et soupire de contentement en constatant que sa mère y a fait du nettoyage en profitant de leur absence.
Raphaël prend son temps sous la douche, il se délasse après cette journée passer à marcher et sourit en se disant que de toute évidence il va se plaire beaucoup dans le quartier.
Une fois douché et séché, il enroule une grande serviette autour de sa taille ne voulant pas remettre une fois propre ses affaires de la journée et entre dans la chambre dont la porte était restée ouverte.
Éric le voit et son cœur s’affole, ainsi vêtu il en jette un max son rouquin et il a du mal à se retenir de ne pas lui tomber dessus pour lui faire comprendre combien il le trouve craquant comme tout.
Raphaël s’en aperçoit et en joue un maximum en refermant tranquillement la porte derrière lui et en s’approchant d’une démarche des plus sensuelle vers son ami qui le dévore du regard depuis qu’il est apparu devant l’entrée de la chambre.
Une bise appuyée sur ses lèvres et aussitôt comme Pinder ce sont deux magnifiques chapiteaux qui se redressent attendant l’heure du spectacle.
- (Raphaël en riant) Tu peux me prêter des fringues ? Les miennes sentent trop la transpiration, je les ai laissées dans la douche.
- Sers-toi dans les placards pendant que je vais prendre la mienne, fais comme chez toi.
Éric ne peut pas s’empêcher en passant devant son ami de lui soulever la serviette et d’aller y caresser les deux belles fesses musclées qui sont dessous, son geste fait pousser un petit cri de vierge effarouché à Raphaël qui lui donne une tape sur la main en redescendant sa « toge ».
- Eh bien en voilà des façons !!!
- Je n’ai pas pu résister Hi ! Hi !
- File te laver sale pervers !!
- Tu sais quoi mon pote ?
- (Raphaël) Non quoi ?
- Ce soir je vais te faire ton anniversaire.
Raphaël en se mordant la lèvre d’excitation.
- Ah oui !! Méfie-toi que ce ne soit pas moi qui te le fasse.
- Hum !! J’aimerais bien aussi !!
- File sous la douche sinon tu vas finir par te faire rouspéter par ta mère si nous tardons trop, dommage que Thomas et Florian ne sont pas là, j’ai trop envie depuis l’autre jour ou ça a foiré.
- (Éric en riant) Appelle Chloé !! Hi ! Hi !
- Pfff !!! T’es con quand tu t’y mets, j’ai trop eu la honte !! Se faire peloter le cul par une fille comme ça, tu imagines ?
- J’ai bien aimé moi Hi ! Hi ! Mais c’est vrai qu’on s’est bien fait avoir Hi ! Hi ! En plus Florian n’y était pour rien cette fois-ci, bon !! J’y go !! Surtout n’hésite pas à ouvrir les tiroirs pour chercher des fringues.
Pendant qu’Éric part se décrasser, Raphaël fait comme il lui a dit et trouve tout ce qu’il faut dans les vêtements de son ami pour s’habiller et redescendre à la cuisine rejoindre les deux adultes déjà installer à table devant l’apéro et discutant tranquillement.
L’attente n’est pas longue avant qu’Éric ne descende à son tour et se mette à table avec eux, un bon repas et une séance télé plus tard et les voilà s’enfermant à double tour dans la chambre et s’embrassant à pleine bouche jusqu’à ce qu'ils soient obligés d’arrêter pour reprendre leurs respirations.
Les vêtements s’envolent dans la pièce jusqu’au moment où ils se retrouvent nus serrés l’un contre l’autre sous la couette.
2eme ANNEE Septembre : (27 / 70) (Nantes) (suite)
Une fois qu’Aléxie a quitté le petit salon, Marc refait face à ses parents qui le toisent toujours comme quelqu’un qui n’a pas plus d’importance que ça pour eux.
Bien qu’il en soit habitué, une larme de tristesse perle de ses yeux, vite réprimée et ce sont les dents serrées qu’il leur porte l’estocade.
- Une chose que je ne vous ai pas encore dite très chers parents, Aléxie est mon petit ami et nous nous aimons. J’espère que cette annonce ne troublera pas votre sérénité mais comme de toute façon tout ce qui vient de moi vous indiffère !!
- (Jean Philippe) Nous nous attendions au pire de votre part et au moins sur ce point-là vous ne nous aurez pas déçus, cette annonce et la façon dont vous vous plaisez à la porter à notre connaissance sont la preuve du peu de cas que vous faites de nous.
- (Anne Laure pédante) Vous comprendrez également que nous ne vous retenons pas plus longtemps dans notre demeure et qu’il serait de mauvais goût que vous vous y représentiez de nouveau en compagnie de ce garçon.
- (Marc retenant ses émotions) Je ne m’attendais pas à moins de votre part.
- (Jean Philippe) Toutefois nous avons bien entendu les critiques acerbes de votre « compagnon » et nous en tiendrons compte lors du versement de votre pension mensuel, il ne serait pas souhaitable que nos pairs nous reprochent un jour de vous avoir laissé vivre comme un mécréant malgré ce que nous pensons de vos penchants contre nature.
- (Marc prêt à s’effondrer) Nous allons donc vous laisser et soyez certain que vous n’entendrez plus parler de nous si c’est votre souhait.
- (Jean Philippe imperturbable) C’est en effet ce que nous souhaitons, adieu « monsieur ».
N’ayant plus rien à leur dire et se sentant tout juste la force de quitter la pièce sans leur montrer l’immense chagrin qui lui noue l’estomac, Marc tourne le dos à ses parents et sort du petit salon d’un pas raide.
À peine a-t-il refermé la porte derrière lui qu’il s’effondre en larmes sur le marbre du couloir, il s’attendait bien sûr à ce rejet mais de l’entendre de vive voix le brise au plus profond de lui-même et le laisse sans force affalé sur le sol.
C’est Aléxie et Arnault qui le trouvent dans cette position en revenant de la salle de bains, ils le relèvent et l’aident à marcher jusqu’à la petite maison qu’Arnault habite avec ses parents derrière le manoir au fond du parc.
Quand Jean aperçoit son fils et les deux jeunes garçons, il comprend tout de suite le drame qu’il vient de se passer et vient prendre Marc dans ses bras les yeux pleins de larmes.
Il les emmène à l’intérieur et installe doucement Marc brisé par le chagrin sur le canapé, pendant que les garçons lui racontent toute l’histoire ou tout du moins ce qu’ils en ont compris, Jean ramène un grand verre d’eau fraîche qu’il tend à celui qu’il considère depuis toujours comme un second fils.
- Tiens !! Bois mon garçon et remets-toi, tu savais très bien quelles seraient leurs réactions.
Marc d’une voix entrecoupée de larmes.
- Ils m’ont rejeté, tu comprends ? Je n’ai plus de parents maintenant !!
Jean en lui caressant la joue.
- Ne dis pas de sottises allons !! Et nous alors ? On ne compte pas ? Regarde dans quel état tes paroles ont mis Arnault, tu es comme son grand frère et tu ne peux pas t’imaginer combien de fois il nous parle de toi et de combien tu lui manques.
Marc se tourne vers Arnault et voit ses yeux remplis de larmes.
- Excuse-moi « nono », mes paroles ont dépassé mes pensées.
Arnault en s’essuyant les yeux.
- Je le sais bien mais ne redis jamais ça, c’est trop dur à entendre tu sais.
Marc avec un timide sourire se voulant réconfortant.
- Promis !! Je vous aime trop tous les trois avec Yvonne, ça me brise le cœur de ne plus vous voir vous savez.
Jean en le serrant très fort.
- Il ne manquerait plus que ça !! Si tes parents ne veulent plus de toi au manoir, ici nous sommes chez nous et tu y seras toujours le bienvenu avec ton ami. En plus c’est plus dans cette maison que tu as vécu rappelle-toi, je compte bien vous y voir aux prochaines vacances et je n’accepterais pas de refus c’est compris ?
- (Arnault) Sinon c’est moi qui irai te chercher mon gars et je fais du quarante-quatre et ce n’est pas du fillette alors si tu ne veux pas avoir le cul en bouilli, tu as plutôt intérêt à rappliquer ici dare-dare.
Aléxie sensible aux paroles de celui qu’il considère déjà plus qu’un simple ami.
- J’espère bien que toi aussi tu viendras nous voir, on te fera une tite place entre nous deux pour dormir Hi ! Hi !
Arnault voyant le sourire de Marc.
- C’est sûr que ça va déjà mieux Hi ! Hi ! Depuis le temps qu’il veut me mettre dans son lit le « Marco » Hi ! Hi ! OK !! Je viendrais mais ne vous étonnez pas trop si je mets une armure le soir en guise de pyjama, avec vous deux c’est le minimum. C’est que j’y tiens à ma rondelle Hi ! Hi !
Jean suffoqué par les paroles de son fils.
- Arnault !! Ça suffit !! Mais qu’est-ce que c’est que ces paroles ?
Malgré tout il voit bien que Marc commence à se détendre et il finit par sourire, décidément ces deux-là ne changeront pas et son fils n’aura jamais meilleur auditoire à ses âneries qui semblent toujours aussi irrésistibles pour Marc.
- Bon !! Il est hors de questions que vous repartiez ce soir aussi bien que nous ne possédons pas d’armures, vous partagerez la chambre d’Arnault pour cette nuit car la chambre d’ami est en travaux.
Arnault en se tenant les fesses.
- P’pa !! Tu te rends bien compte que tu sacrifies ton fils à ses deux ânes lubriques ?
Jean souriant et voyant que déjà Marc va beaucoup mieux à ses yeux pétillants d’amusement.
- Je m’en rends compte mon fils mais il faut savoir se sacrifier pour ses amis.
- (Arnault rigolard) Bah alors !! Si j’ai la bénédiction du pater.
Il se tape doucement sur les fesses..
- Adieu ma vieille !! Ça va me faire tout drôle de te perdre !! Après tant d'années passées ensemble !! Snif !!
Il sourit les yeux pétillants de malices.
- Ça va être chaud cette nuit les gars et vous avez intérêt à assumer c’est moi qui vous le dis sinon……
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