08-08-2020, 11:50 AM
2eme ANNEE Septembre : (19 / 70) (Nantes) (suite)
- (Marc amusé) Je reconnais bien là ton parler si pittoresque mon grand
Arnault toujours dans ce qu’il vient de découvrir.
- Ne me dis pas que je me suis planté ? Ça se voit sur ton visage à la façon que tu as de le regarder.
- Et si c’était bien le cas ?
- C’est cool t’inquiète, en plus il est super-bandant ton mec !! T’as frotté le cul de la lampe pour qu’elle t’en sorte un pareil ? Faudra que tu me la prêtes Aladin, je veux le même en meuf Hi ! Hi ! Allez !! Approche mec que je t’en roule une !!
Aléxie craque et se tord à cause du fou rire qui le prend d’un coup, le gars en face de lui est trop de chez trop.
Il s’approche les yeux en pleurs pour lui donner l’accolade, Arnault rapide comme l’éclair vient de se mettre derrière Marc et ne laisse plus apparaître que le bout de son nez.
- Hé !! Aladin !! Referme le couvercle sinon ça va partir en live je le sens, t’as vu comment il me mate ton Rocco ? Rengaine ton « gun » mec ou attends que je sois sorti.
Aléxie toujours en pleine crise de fou rire.
- Il est trop ton pote !! Je comprends pourquoi tu ne m’en as jamais parlé, tu voulais le garder que pour toi c’est ça ?
Marc en secouant la tête faussement exaspéré.
- Arrête de faire ton zouave « nono », soit un peu sérieux pour une fois. Et toi « Alex » ne rentre pas dans son jeu sinon on en n’est pas sortie avec lui.
Aléxie toujours en crise.
- Tu l’imagines avec « Flo » ??
Marc qui part en live à son tour.
- Oh !! Putain !! Manquerait plus que ça Hi ! Hi !
Pendant que les deux amis se retrouvent et discutent sur l’année passée, Aléxie ne peut s’empêcher de détailler des pieds à la tête le fameux Arnault qui déjà il le sent bien deviendra quelqu’un qui compte dans sa vie.
Un mètre soixante-quinze au moins pour un bon soixante-quinze kilos, une vraie force de la nature aux cheveux brun et aux yeux noirs dont il n’arrive pas à différencier l’iris et qui lui donne un regard spécial assez impressionnant.
Le visage au premier regard paraît quelconque, ce n’est qu’après un certain temps d’adaptation que son charme apparaît et qu’un petit il ne saurait dire quoi d’attirant émane de lui.
Il ne fait aucun doute que ce garçon n’a pas besoin de se forcer pour séduire et qu’il est très à l’aise dans sa peau.
Il ne nous quitte que quelques heures plus tard après avoir pris tous ensemble notre petit-déjeuner sous la tonnelle et discuté de leurs vies respectives.
Jean arrive alors toujours tiré à quatre épingles pour leur annoncer que monsieur et madame leur accordent un entretien, Marc se lève et prend la main d’Aléxie avec un petit sourire pâlichon lui signifiant de le suivre sans crainte.
En fait Aléxie n’en mène pas large et n’est pas loin de tourner casaque tellement l’ambiance lui donne des frissons d’appréhension dans le dos, malgré tout il suit son ami d’un pas ferme jusqu’à une pièce immense nommée petit salon.
Il sourit malgré tout en se demandant comment doit être le grand salon et s’il faut prendre un transport en commun pour le traverser, cette idée le fait rire et il se retrouve bêtement à ricaner devant les deux personnes assises confortablement chacune dans un fauteuil d’époque mais ne pas lui demander laquelle car il serait incapable de répondre.
L’homme en costume trois-pièces et chaussures en « croco » est assez impressionnant, il dévisage sans aucune expression les deux garçons qui arrivent devant lui et sa femme comme un maître voit passer des serviteurs.
La femme reste belle malgré la petite cinquantaine et elle aussi est vêtue avec recherche, son visage légèrement plus expressif que celui de son mari leur accorde un très mais vraiment très léger sourire vite disparu derrière un masque d'indifférence.
- (Marc d’une voix neutre) Père ! Mère ! Vous allez bien ?
Jean Philippe le père avec froideur.
- Très bien fils, mais vous n’êtes pas venu seul ?
Marc avec toujours la même voix atone.
- Je vous en avais fait mention lors de mon appel, je vous présente mon ami Aléxie dont j’espère qu’il sera reçu comme mon invité.
- (Anne Laure sa mère) Il va de soi, mais vous pourriez également faire les présentations à votre ami mon fils.
- (Marc) Aléxie je te présente Jean Philippe et Anne Laure De Lamarlière mes parents
Aléxie tique devant la particule.
- Enchanté de faire votre connaissance.
Jean Philippe qui a remarqué son léger sursaut.
- Quelque chose dans notre nom vous surprend peut être ? La particule sans doute ?
Aléxie qui commence à bouillir devant tout ce cinéma.
- Bien sûr que non, mon meilleur ami après Marc en a une aussi.
Anne Laure curieuse malgré tout ne peut s’empêcher de poser la question qui lui vient aux lèvres.
- Ah oui !! Et comment se nomme ce garçon ? Peut-être sommes-nous proches avec sa famille.
- De Bierne madame, mon ami se nomme Florian De Bierne. Nous venons de passer deux mois de vacances avec lui et d’autres amis, il serait étonnant que vous connaissiez ses parents car ils sont décédés quand il n’était encore qu’un bébé.
Aléxie ne s’est pas aperçu de la surprise qu’ont eu les parents de Marc à entendre le patronyme de Florian car il y aurait fallu pour ça avoir l’habitude de fréquenter ces genres de personnes tant ils masquent bien leurs expressions, malgré tout Marc s’en ait rendu compte et enchaîne.
- Connaîtriez-vous les De Bierne mère ?
C’est le père qui répond à son fils.
- En effet si ce sont bien des mêmes personnes dont votre ami fait allusion, c’est une très ancienne famille de la haute noblesse mais qui malgré sa nouvelle grande fortune actuelle est retournée au peuple depuis plusieurs générations. Je suis étonné d’en entendre de nouveau le nom malgré comme je vous l’ai dit qu’ils refont parler d’eux depuis quelques décennies, certains de nos pairs se sont essayés sans résultats à renouer contacts avec cette famille et je crois me souvenir qu’ils se sont fait recevoir d’une façon assez vive par l’aïeul de la famille.
- (Aléxie surpris) Michel ??
Jean Philippe se lève brusquement, se ravise et reprend place dans son fauteuil.
- C’est bien son prénom en effet, alors comme cela vous connaissez l’héritier de la fortune des De Bierne ? Voilà mon fils qui me surprend fort venant de vous.
2eme ANNEE Septembre : (20 / 70) (Aix) (suite)
Un long moment de silence après les paroles de Raphaël avouant sa liaison avec leur fils aux parents d’Éric, le jeune rouquin observe avec curiosité leurs réactions à chaud et analyse rapidement les différents cas de figure se présentant devant lui.
Éric est blême malgré le bronzage de ses deux derniers mois passés au soleil, c’est certain qu’il n’aurait jamais osé présenter les choses d’une manière aussi franche et directe.
Il ressent le besoin de s’asseoir et s’affale sur une chaise le regard posé sur ses parents, rempli d’appréhension.
Monique ne laisse rien paraître de sa surprise, elle se contente de détailler avec circonspection le jeune homme debout en face d’elle et qu’elle ne connaissait pas il y a encore quelques petites minutes si ce n’est par Michel et Maryse lors des quelques barbecues qu’ils ont passés ensemble cet été.
Quelque chose pourtant l’attire vers ce jeune homme à l’allure avenante et aux traits du visage d’une virilité qu’elle ne met pas en doute, l’aspect général lui rappelle Florian qu’elle adore comme une mère mais Monique ne retrouve pas la bille de clown et le regard espiègle du jeune garçon.
L’aveu de Raphaël ne la surprend pas plus que ça car cela fait des années qu’elle ne se pose plus vraiment la question sur les préférences de son fils, déjà avec Thomas et leurs nuits passées ensemble il n’y a encore pas si longtemps.
C’est elle qui s’occupait du vidage de la poubelle le lendemain, poubelle contenant des mouchoirs en papiers à l’odeur si particulière qu’elle ne pouvait s’y tromper quant à leurs utilisations.
Ensuite la morosité d’Éric ses deux dernières années quand les visites de son ami se sont faites plus rares et que Thomas a révélé finalement à tout le monde l’année précédente son attirance et la passion réciproque qu’il a avec Florian, Monique n’est pas folle et elle connaît suffisamment les hommes pour savoir que son fils est très attirant et que malgré ça aucune « amie » n’a jamais passé le pas de la porte.
À part Chloé bien sûr mais avec elle ça n’a toujours été qu’une pure amitié, elle doit reconnaître malgré tout qu’aucun « ami » non plus n’a jamais remplacé Thomas et que Florian tenait lui aussi une place particulière dans le cœur de son fils.
Revenant à la réalité Monique adresse un sourire au jeune rouquin qui attend toujours de savoir comment ses paroles vont être reçues, il répond à son sourire par le sien qui transforme son visage d’une façon magnifique qui ne laisse pas Monique de marbre.
José comme sa femme détaille le jeune homme en même temps que son fils, l’appréhension qui marque le visage d’Éric le dérange beaucoup car il pensait que son garçon les connaissait suffisamment pour ne pas se mettre dans un état pareil.
Raphaël reste très maître de lui et son regard franc passe régulièrement sur les trois personnes près de lui cherchant sans doute à percevoir leurs réactions.
L’aspect physique du jeune rouquin le fait sourire intérieurement car il s’était rendu compte depuis plusieurs années les goûts qu’avait son fils pour les garçons et plus particulièrement pour deux d’entre eux.
Les « découvertes » de sa sexualité avec Thomas n’étaient un secret ni pour lui ni pour sa femme ainsi que les longs moments qu’ils passaient à la fenêtre à observer Florian pendant ses innombrables heures de lectures, assis dans le transat sur la terrasse de sa maison se croyant seul sans jamais remarquer leurs regards portés sur lui.
Il n’y a que lui José qui les voyait souvent en rentrant du travail ainsi posté avec les yeux avides, obnubilés par la plastique de leur ami.
Connaissant donc les goûts de son fils, il n’est pas plus étonné que ça d’avoir ce superbe garçon en face de lui leur avouant les liens qu’il a avec Éric.
Toutes ses pensées n’ont pris que quelques infimes secondes, la pièce semblant stoppée dans le temps.
C’est avec un parfait ensemble qu’ils reviennent tous à la réalité, Monique sourit à Raphaël qui le lui rend tandis que José se lève et prend son fils sous le menton en lui redressant la tête qu’il avait baissée brusquement n’y tenant plus des regards scrutateurs de son père sur lui.
- (José) Aurais-tu honte de ton ami ?
Éric surpris répond d’une voix mal assurée.
- Non !! Pas du tout !!
- (José) Alors pourquoi tu baisses les yeux et tu ne nous regardes pas en face comme Raphaël le fait depuis tout à l’heure ?
Éric en déglutissant bruyamment.
- Bah !! Sans doute par peur de votre réaction.
- (Monique troublée) Tu croyais quoi ? Qu’on allait te mettre dehors à coups de pied aux fesses ?
Éric sourit timidement à sa mère.
- Bah !! Non quand même pas !!
- (José) Sans doute que la franchise de ton ami t’a tout autant surpris que nous ?
Éric reprenant du poil de la bête.
- Pour ça oui !! En plus c’était à moi de vous en parler.
- (Raphaël surpris) Mais ?? C’est toi qui as dit à tes parents que j’avais un truc à leur dire ?
Éric dévorant son petit ami du regard.
- Je ne croyais pas que tu le ferais, c’était pour plaisanter.
Raphaël lui rendant son regard.
- Ah oui ?? Eh bien je suis curieux de savoir comment tu t’y serais pris.
Éric se lève et rejoint Raphaël.
- Il y a d’autres façons tu sais ? Je m’y serais pris autrement c’est sûr.
- (Monique en souriant) Surtout maintenant que tu sais comment nous avons réagi.
- (José curieux) Oui tiens !! Au fait !! J’aimerais bien savoir comment tu t’y serais pris moi ? Je t’écoute monsieur je fais la morale à mon petit copain après coup.
Éric s’approche encore plus de Raphaël, les deux garçons ne se lâchent plus du regard.
- Qui parle de paroles ?
Devant le sursaut de surprise de Raphaël, il l’enlace et l’embrasse avec passion devant ses parents qui n’en reviennent pas.
Monique en riant aux éclats devant la scène.
- C’est sûr que vu comme ça il n’y a pas besoin de paroles d’explications, mais je ne suis pas certaine que tu aurais osé faire une telle chose il y a encore cinq minutes.
- (José amusé) Je ne crois pas, non !!!
2eme ANNEE Septembre : (21 / 70) (Dorian/Gérôme)
Quand ils sortent du commissariat, Dorian et Gérôme respirent le bonheur.
Ils vont pouvoir non seulement vivre ensemble mais en plus faire équipe, ils ont quinze jours pour s’organiser et venir se présenter à leur futur patron qui a ses bureaux en région parisienne.
Le commissaire et le patron de la DST ont été formidables avec eux deux, tout était déjà organisé pour leur nouveau départ dans la vie alors qu’ils se posaient eux tout un tas de questions sur leur avenir ensemble.
Ils rentrent très vite chez eux pour faire le point de tout ça et commencer leur recherche d’appartement, lequel faisant partie de leur mission étant entièrement pris en charge ainsi que les frais annexes et la nourriture par l’administration.
Patrice leur a conseillé de garder l’appartement qu’ils occupent actuellement comme résidence principale afin que tout leur soit remboursé sur notes de frais.
Une fois installé confortablement dans le salon avec une boisson fraîche, ils allument le pc portable de Gérôme et commencent leurs recherches de logements.
Ça leur prend quelques heures plutôt infructueuses étant donné la date tardive de leurs prospections d’un petit appartement, ceux-ci étant déjà retenus pour la plupart par des jeunes en études à Reims.
Gérôme en éteignant son pc nerveusement.
- Quelle poisse !! Va falloir courir les agences maintenant.
- (Dorian dégoûté) Ça aurait été trop beau de trouver du premier coup aussi.
- (Gérôme) En attendant nous irons à l’hôtel, de toute façon cela ne nous coûtera rien alors pourquoi s’en faire.
- (Dorian) Ouaih mais ce n’est pas cool quand même, prendre tous nos repas au restau ce sont des coups à prendre du lard.
Dorian se lève et prend son téléphone portable puis rejoint son compagnon sur le canapé.
- (Gérôme curieux) Qu’est-ce que tu fais ?
- (Dorian en souriant) Eh bien j’appelle « Flo » !! Peut-être connaît-il quelqu’un qui pourrait nous dépanner, et puis il faut bien le mettre au courant qu’il a maintenant deux flics qui vont lui coller au cul, pour un moment en plus.
- (Gérôme amusé) Tu ne vas pas lui dire que c’est nous ?
- (Dorian en riant) Rappelle-toi qu’il ne faut jamais lui faire de blagues si tu ne veux pas la reprendre dans la gueule Hi ! Hi ! Non je vais lui dire pour nous deux, j’espère que ça va lui faire plaisir.
- Il n’y a pas de raison. Nous faisons partie de ses potes maintenant et tu sais combien il est fidèle en amitié
Dorian en mettant sa main devant la bouche de son ami.
- Chut !! Ça sonne. Allô !! Florian ? C’est Dorian !!
- ………..
- Oui c’est cool !! Il va bien aussi et il t’embrasse.
- ………….
- (Dorian rit) Je n’y manquerai pas t’inquiète.
- ………..
- C’est pour ça que je t’appelle et aussi pour te demander un service.
- …………..
Dorian explique à son ami la journée qu’ils ont eue et ce qui va en suivre quant à leurs carrières et leurs vies communes.
- …………
- Mais non t’es con !! Hi ! Hi ! Je sais bien que tu as déjà « Tic » et « Tac » mais tu te rends compte la chance qu’on a avec « Gégé » ? Rester près de nos amis et qu’en plus ce soit pour le boulot.
- ……….
- C’est une idée de Patrice, il a été génial sur ce coup-là !!
- ………
- D’ici une quinzaine et c’est aussi pour ça que je t’appelle, tu n’aurais pas entendu quelqu’un qui chercherait à louer un petit appart ou je ne sais pas moi !! Une chambre d’hôte ou un truc comme ça ?
- .......
- Quoi !!! Tu peux répéter s’il te plaît ?
- ….…..
- Hi ! Hi ! Mais non je ne suis pas sourd, juste que tu nous sauves la mise là !!
- ……………………
Dorian écoute longuement les explications de son ami et sourit en hochant la tête manifestement ravi de ce qu’il entend.
- Avec Marc et Flavien ? Putain c’est cool !!
- …………….
- Et tu sauras ça quand ?
- …………
- Ok!! C’est super!! Merci « Flo »!!
- ………………..
- (Dorian hésite une seconde) Oui c’est pour la même mission, apparemment il y en a pour un bon moment.
- ………………….
- Hi ! Hi ! J’y comptais bien comme ça, nous serons de vrai fonctionnaire Hi ! Hi !
- ……………….
- C’est exactement ça !! Payés à ne rien faire.
- …………..
- Ok mon pote, j’attends de tes nouvelles demain. Bisous !!
Dorian coupe la communication et range son portable dans sa housse puis se tourne souriant vers Gérôme qui ronge son frein d’impatience car s’il a entendu et compris une bonne partie de la conversation, il a beaucoup de questions qui lui brûlent les lèvres.
- (Gérôme impatient) Alors !! Il t’a dit quoi ?
- (Dorian amusé) Qu’il avait déjà deux gardes du corps !!
- Pff !!! J’avais bien compris !! Qu’est-ce qu’il t’a répondu pour l’appart ?
- Apparemment ce n’est pas un problème, il doit nous rappeler demain pour nous confirmer si c’est ok !!
Gérôme se lève d’un bond et court jusqu’à un placard qu’il ouvre en grand, il en sort un chalumeau devant le regard étonné de Dorian.
- Hé !! Qu’est-ce que tu veux faire avec ça ???
- Te faire parler s’il n’y a que ce moyen !! Allez !! Accouche mon gars ou je te fais passer la « question »
- (Dorian mort de rire) Non !! Pitié !! Je dirais tout je vous le jure monsieur !!
Gérôme pose l’appareil à gaz sur la table basse juste devant le nez de son compagnon.
- Alors vas-y et que je n’ai plus à te le redire c’est compris ?
Dorian mimant la terreur.
- Oui m’sieur !! Nous allons habiter chez une vieille dame de ses amies qui vit seule et qui a une grande maison, en plus il y aura Flavien et Marc si j’ai bien compris.
Gérôme souriant se lève et va ranger le chalumeau dans le placard, il revient s’asseoir à côté de Dorian en soupirant.
- Rhalala !!! Dire qu’il faut employer la menace pour tout savoir avec toi, ça promet !!
Les deux garçons se regardent et partent ensemble dans un fou rire inextinguible.
- (Marc amusé) Je reconnais bien là ton parler si pittoresque mon grand
Arnault toujours dans ce qu’il vient de découvrir.
- Ne me dis pas que je me suis planté ? Ça se voit sur ton visage à la façon que tu as de le regarder.
- Et si c’était bien le cas ?
- C’est cool t’inquiète, en plus il est super-bandant ton mec !! T’as frotté le cul de la lampe pour qu’elle t’en sorte un pareil ? Faudra que tu me la prêtes Aladin, je veux le même en meuf Hi ! Hi ! Allez !! Approche mec que je t’en roule une !!
Aléxie craque et se tord à cause du fou rire qui le prend d’un coup, le gars en face de lui est trop de chez trop.
Il s’approche les yeux en pleurs pour lui donner l’accolade, Arnault rapide comme l’éclair vient de se mettre derrière Marc et ne laisse plus apparaître que le bout de son nez.
- Hé !! Aladin !! Referme le couvercle sinon ça va partir en live je le sens, t’as vu comment il me mate ton Rocco ? Rengaine ton « gun » mec ou attends que je sois sorti.
Aléxie toujours en pleine crise de fou rire.
- Il est trop ton pote !! Je comprends pourquoi tu ne m’en as jamais parlé, tu voulais le garder que pour toi c’est ça ?
Marc en secouant la tête faussement exaspéré.
- Arrête de faire ton zouave « nono », soit un peu sérieux pour une fois. Et toi « Alex » ne rentre pas dans son jeu sinon on en n’est pas sortie avec lui.
Aléxie toujours en crise.
- Tu l’imagines avec « Flo » ??
Marc qui part en live à son tour.
- Oh !! Putain !! Manquerait plus que ça Hi ! Hi !
Pendant que les deux amis se retrouvent et discutent sur l’année passée, Aléxie ne peut s’empêcher de détailler des pieds à la tête le fameux Arnault qui déjà il le sent bien deviendra quelqu’un qui compte dans sa vie.
Un mètre soixante-quinze au moins pour un bon soixante-quinze kilos, une vraie force de la nature aux cheveux brun et aux yeux noirs dont il n’arrive pas à différencier l’iris et qui lui donne un regard spécial assez impressionnant.
Le visage au premier regard paraît quelconque, ce n’est qu’après un certain temps d’adaptation que son charme apparaît et qu’un petit il ne saurait dire quoi d’attirant émane de lui.
Il ne fait aucun doute que ce garçon n’a pas besoin de se forcer pour séduire et qu’il est très à l’aise dans sa peau.
Il ne nous quitte que quelques heures plus tard après avoir pris tous ensemble notre petit-déjeuner sous la tonnelle et discuté de leurs vies respectives.
Jean arrive alors toujours tiré à quatre épingles pour leur annoncer que monsieur et madame leur accordent un entretien, Marc se lève et prend la main d’Aléxie avec un petit sourire pâlichon lui signifiant de le suivre sans crainte.
En fait Aléxie n’en mène pas large et n’est pas loin de tourner casaque tellement l’ambiance lui donne des frissons d’appréhension dans le dos, malgré tout il suit son ami d’un pas ferme jusqu’à une pièce immense nommée petit salon.
Il sourit malgré tout en se demandant comment doit être le grand salon et s’il faut prendre un transport en commun pour le traverser, cette idée le fait rire et il se retrouve bêtement à ricaner devant les deux personnes assises confortablement chacune dans un fauteuil d’époque mais ne pas lui demander laquelle car il serait incapable de répondre.
L’homme en costume trois-pièces et chaussures en « croco » est assez impressionnant, il dévisage sans aucune expression les deux garçons qui arrivent devant lui et sa femme comme un maître voit passer des serviteurs.
La femme reste belle malgré la petite cinquantaine et elle aussi est vêtue avec recherche, son visage légèrement plus expressif que celui de son mari leur accorde un très mais vraiment très léger sourire vite disparu derrière un masque d'indifférence.
- (Marc d’une voix neutre) Père ! Mère ! Vous allez bien ?
Jean Philippe le père avec froideur.
- Très bien fils, mais vous n’êtes pas venu seul ?
Marc avec toujours la même voix atone.
- Je vous en avais fait mention lors de mon appel, je vous présente mon ami Aléxie dont j’espère qu’il sera reçu comme mon invité.
- (Anne Laure sa mère) Il va de soi, mais vous pourriez également faire les présentations à votre ami mon fils.
- (Marc) Aléxie je te présente Jean Philippe et Anne Laure De Lamarlière mes parents
Aléxie tique devant la particule.
- Enchanté de faire votre connaissance.
Jean Philippe qui a remarqué son léger sursaut.
- Quelque chose dans notre nom vous surprend peut être ? La particule sans doute ?
Aléxie qui commence à bouillir devant tout ce cinéma.
- Bien sûr que non, mon meilleur ami après Marc en a une aussi.
Anne Laure curieuse malgré tout ne peut s’empêcher de poser la question qui lui vient aux lèvres.
- Ah oui !! Et comment se nomme ce garçon ? Peut-être sommes-nous proches avec sa famille.
- De Bierne madame, mon ami se nomme Florian De Bierne. Nous venons de passer deux mois de vacances avec lui et d’autres amis, il serait étonnant que vous connaissiez ses parents car ils sont décédés quand il n’était encore qu’un bébé.
Aléxie ne s’est pas aperçu de la surprise qu’ont eu les parents de Marc à entendre le patronyme de Florian car il y aurait fallu pour ça avoir l’habitude de fréquenter ces genres de personnes tant ils masquent bien leurs expressions, malgré tout Marc s’en ait rendu compte et enchaîne.
- Connaîtriez-vous les De Bierne mère ?
C’est le père qui répond à son fils.
- En effet si ce sont bien des mêmes personnes dont votre ami fait allusion, c’est une très ancienne famille de la haute noblesse mais qui malgré sa nouvelle grande fortune actuelle est retournée au peuple depuis plusieurs générations. Je suis étonné d’en entendre de nouveau le nom malgré comme je vous l’ai dit qu’ils refont parler d’eux depuis quelques décennies, certains de nos pairs se sont essayés sans résultats à renouer contacts avec cette famille et je crois me souvenir qu’ils se sont fait recevoir d’une façon assez vive par l’aïeul de la famille.
- (Aléxie surpris) Michel ??
Jean Philippe se lève brusquement, se ravise et reprend place dans son fauteuil.
- C’est bien son prénom en effet, alors comme cela vous connaissez l’héritier de la fortune des De Bierne ? Voilà mon fils qui me surprend fort venant de vous.
2eme ANNEE Septembre : (20 / 70) (Aix) (suite)
Un long moment de silence après les paroles de Raphaël avouant sa liaison avec leur fils aux parents d’Éric, le jeune rouquin observe avec curiosité leurs réactions à chaud et analyse rapidement les différents cas de figure se présentant devant lui.
Éric est blême malgré le bronzage de ses deux derniers mois passés au soleil, c’est certain qu’il n’aurait jamais osé présenter les choses d’une manière aussi franche et directe.
Il ressent le besoin de s’asseoir et s’affale sur une chaise le regard posé sur ses parents, rempli d’appréhension.
Monique ne laisse rien paraître de sa surprise, elle se contente de détailler avec circonspection le jeune homme debout en face d’elle et qu’elle ne connaissait pas il y a encore quelques petites minutes si ce n’est par Michel et Maryse lors des quelques barbecues qu’ils ont passés ensemble cet été.
Quelque chose pourtant l’attire vers ce jeune homme à l’allure avenante et aux traits du visage d’une virilité qu’elle ne met pas en doute, l’aspect général lui rappelle Florian qu’elle adore comme une mère mais Monique ne retrouve pas la bille de clown et le regard espiègle du jeune garçon.
L’aveu de Raphaël ne la surprend pas plus que ça car cela fait des années qu’elle ne se pose plus vraiment la question sur les préférences de son fils, déjà avec Thomas et leurs nuits passées ensemble il n’y a encore pas si longtemps.
C’est elle qui s’occupait du vidage de la poubelle le lendemain, poubelle contenant des mouchoirs en papiers à l’odeur si particulière qu’elle ne pouvait s’y tromper quant à leurs utilisations.
Ensuite la morosité d’Éric ses deux dernières années quand les visites de son ami se sont faites plus rares et que Thomas a révélé finalement à tout le monde l’année précédente son attirance et la passion réciproque qu’il a avec Florian, Monique n’est pas folle et elle connaît suffisamment les hommes pour savoir que son fils est très attirant et que malgré ça aucune « amie » n’a jamais passé le pas de la porte.
À part Chloé bien sûr mais avec elle ça n’a toujours été qu’une pure amitié, elle doit reconnaître malgré tout qu’aucun « ami » non plus n’a jamais remplacé Thomas et que Florian tenait lui aussi une place particulière dans le cœur de son fils.
Revenant à la réalité Monique adresse un sourire au jeune rouquin qui attend toujours de savoir comment ses paroles vont être reçues, il répond à son sourire par le sien qui transforme son visage d’une façon magnifique qui ne laisse pas Monique de marbre.
José comme sa femme détaille le jeune homme en même temps que son fils, l’appréhension qui marque le visage d’Éric le dérange beaucoup car il pensait que son garçon les connaissait suffisamment pour ne pas se mettre dans un état pareil.
Raphaël reste très maître de lui et son regard franc passe régulièrement sur les trois personnes près de lui cherchant sans doute à percevoir leurs réactions.
L’aspect physique du jeune rouquin le fait sourire intérieurement car il s’était rendu compte depuis plusieurs années les goûts qu’avait son fils pour les garçons et plus particulièrement pour deux d’entre eux.
Les « découvertes » de sa sexualité avec Thomas n’étaient un secret ni pour lui ni pour sa femme ainsi que les longs moments qu’ils passaient à la fenêtre à observer Florian pendant ses innombrables heures de lectures, assis dans le transat sur la terrasse de sa maison se croyant seul sans jamais remarquer leurs regards portés sur lui.
Il n’y a que lui José qui les voyait souvent en rentrant du travail ainsi posté avec les yeux avides, obnubilés par la plastique de leur ami.
Connaissant donc les goûts de son fils, il n’est pas plus étonné que ça d’avoir ce superbe garçon en face de lui leur avouant les liens qu’il a avec Éric.
Toutes ses pensées n’ont pris que quelques infimes secondes, la pièce semblant stoppée dans le temps.
C’est avec un parfait ensemble qu’ils reviennent tous à la réalité, Monique sourit à Raphaël qui le lui rend tandis que José se lève et prend son fils sous le menton en lui redressant la tête qu’il avait baissée brusquement n’y tenant plus des regards scrutateurs de son père sur lui.
- (José) Aurais-tu honte de ton ami ?
Éric surpris répond d’une voix mal assurée.
- Non !! Pas du tout !!
- (José) Alors pourquoi tu baisses les yeux et tu ne nous regardes pas en face comme Raphaël le fait depuis tout à l’heure ?
Éric en déglutissant bruyamment.
- Bah !! Sans doute par peur de votre réaction.
- (Monique troublée) Tu croyais quoi ? Qu’on allait te mettre dehors à coups de pied aux fesses ?
Éric sourit timidement à sa mère.
- Bah !! Non quand même pas !!
- (José) Sans doute que la franchise de ton ami t’a tout autant surpris que nous ?
Éric reprenant du poil de la bête.
- Pour ça oui !! En plus c’était à moi de vous en parler.
- (Raphaël surpris) Mais ?? C’est toi qui as dit à tes parents que j’avais un truc à leur dire ?
Éric dévorant son petit ami du regard.
- Je ne croyais pas que tu le ferais, c’était pour plaisanter.
Raphaël lui rendant son regard.
- Ah oui ?? Eh bien je suis curieux de savoir comment tu t’y serais pris.
Éric se lève et rejoint Raphaël.
- Il y a d’autres façons tu sais ? Je m’y serais pris autrement c’est sûr.
- (Monique en souriant) Surtout maintenant que tu sais comment nous avons réagi.
- (José curieux) Oui tiens !! Au fait !! J’aimerais bien savoir comment tu t’y serais pris moi ? Je t’écoute monsieur je fais la morale à mon petit copain après coup.
Éric s’approche encore plus de Raphaël, les deux garçons ne se lâchent plus du regard.
- Qui parle de paroles ?
Devant le sursaut de surprise de Raphaël, il l’enlace et l’embrasse avec passion devant ses parents qui n’en reviennent pas.
Monique en riant aux éclats devant la scène.
- C’est sûr que vu comme ça il n’y a pas besoin de paroles d’explications, mais je ne suis pas certaine que tu aurais osé faire une telle chose il y a encore cinq minutes.
- (José amusé) Je ne crois pas, non !!!
2eme ANNEE Septembre : (21 / 70) (Dorian/Gérôme)
Quand ils sortent du commissariat, Dorian et Gérôme respirent le bonheur.
Ils vont pouvoir non seulement vivre ensemble mais en plus faire équipe, ils ont quinze jours pour s’organiser et venir se présenter à leur futur patron qui a ses bureaux en région parisienne.
Le commissaire et le patron de la DST ont été formidables avec eux deux, tout était déjà organisé pour leur nouveau départ dans la vie alors qu’ils se posaient eux tout un tas de questions sur leur avenir ensemble.
Ils rentrent très vite chez eux pour faire le point de tout ça et commencer leur recherche d’appartement, lequel faisant partie de leur mission étant entièrement pris en charge ainsi que les frais annexes et la nourriture par l’administration.
Patrice leur a conseillé de garder l’appartement qu’ils occupent actuellement comme résidence principale afin que tout leur soit remboursé sur notes de frais.
Une fois installé confortablement dans le salon avec une boisson fraîche, ils allument le pc portable de Gérôme et commencent leurs recherches de logements.
Ça leur prend quelques heures plutôt infructueuses étant donné la date tardive de leurs prospections d’un petit appartement, ceux-ci étant déjà retenus pour la plupart par des jeunes en études à Reims.
Gérôme en éteignant son pc nerveusement.
- Quelle poisse !! Va falloir courir les agences maintenant.
- (Dorian dégoûté) Ça aurait été trop beau de trouver du premier coup aussi.
- (Gérôme) En attendant nous irons à l’hôtel, de toute façon cela ne nous coûtera rien alors pourquoi s’en faire.
- (Dorian) Ouaih mais ce n’est pas cool quand même, prendre tous nos repas au restau ce sont des coups à prendre du lard.
Dorian se lève et prend son téléphone portable puis rejoint son compagnon sur le canapé.
- (Gérôme curieux) Qu’est-ce que tu fais ?
- (Dorian en souriant) Eh bien j’appelle « Flo » !! Peut-être connaît-il quelqu’un qui pourrait nous dépanner, et puis il faut bien le mettre au courant qu’il a maintenant deux flics qui vont lui coller au cul, pour un moment en plus.
- (Gérôme amusé) Tu ne vas pas lui dire que c’est nous ?
- (Dorian en riant) Rappelle-toi qu’il ne faut jamais lui faire de blagues si tu ne veux pas la reprendre dans la gueule Hi ! Hi ! Non je vais lui dire pour nous deux, j’espère que ça va lui faire plaisir.
- Il n’y a pas de raison. Nous faisons partie de ses potes maintenant et tu sais combien il est fidèle en amitié
Dorian en mettant sa main devant la bouche de son ami.
- Chut !! Ça sonne. Allô !! Florian ? C’est Dorian !!
- ………..
- Oui c’est cool !! Il va bien aussi et il t’embrasse.
- ………….
- (Dorian rit) Je n’y manquerai pas t’inquiète.
- ………..
- C’est pour ça que je t’appelle et aussi pour te demander un service.
- …………..
Dorian explique à son ami la journée qu’ils ont eue et ce qui va en suivre quant à leurs carrières et leurs vies communes.
- …………
- Mais non t’es con !! Hi ! Hi ! Je sais bien que tu as déjà « Tic » et « Tac » mais tu te rends compte la chance qu’on a avec « Gégé » ? Rester près de nos amis et qu’en plus ce soit pour le boulot.
- ……….
- C’est une idée de Patrice, il a été génial sur ce coup-là !!
- ………
- D’ici une quinzaine et c’est aussi pour ça que je t’appelle, tu n’aurais pas entendu quelqu’un qui chercherait à louer un petit appart ou je ne sais pas moi !! Une chambre d’hôte ou un truc comme ça ?
- .......
- Quoi !!! Tu peux répéter s’il te plaît ?
- ….…..
- Hi ! Hi ! Mais non je ne suis pas sourd, juste que tu nous sauves la mise là !!
- ……………………
Dorian écoute longuement les explications de son ami et sourit en hochant la tête manifestement ravi de ce qu’il entend.
- Avec Marc et Flavien ? Putain c’est cool !!
- …………….
- Et tu sauras ça quand ?
- …………
- Ok!! C’est super!! Merci « Flo »!!
- ………………..
- (Dorian hésite une seconde) Oui c’est pour la même mission, apparemment il y en a pour un bon moment.
- ………………….
- Hi ! Hi ! J’y comptais bien comme ça, nous serons de vrai fonctionnaire Hi ! Hi !
- ……………….
- C’est exactement ça !! Payés à ne rien faire.
- …………..
- Ok mon pote, j’attends de tes nouvelles demain. Bisous !!
Dorian coupe la communication et range son portable dans sa housse puis se tourne souriant vers Gérôme qui ronge son frein d’impatience car s’il a entendu et compris une bonne partie de la conversation, il a beaucoup de questions qui lui brûlent les lèvres.
- (Gérôme impatient) Alors !! Il t’a dit quoi ?
- (Dorian amusé) Qu’il avait déjà deux gardes du corps !!
- Pff !!! J’avais bien compris !! Qu’est-ce qu’il t’a répondu pour l’appart ?
- Apparemment ce n’est pas un problème, il doit nous rappeler demain pour nous confirmer si c’est ok !!
Gérôme se lève d’un bond et court jusqu’à un placard qu’il ouvre en grand, il en sort un chalumeau devant le regard étonné de Dorian.
- Hé !! Qu’est-ce que tu veux faire avec ça ???
- Te faire parler s’il n’y a que ce moyen !! Allez !! Accouche mon gars ou je te fais passer la « question »
- (Dorian mort de rire) Non !! Pitié !! Je dirais tout je vous le jure monsieur !!
Gérôme pose l’appareil à gaz sur la table basse juste devant le nez de son compagnon.
- Alors vas-y et que je n’ai plus à te le redire c’est compris ?
Dorian mimant la terreur.
- Oui m’sieur !! Nous allons habiter chez une vieille dame de ses amies qui vit seule et qui a une grande maison, en plus il y aura Flavien et Marc si j’ai bien compris.
Gérôme souriant se lève et va ranger le chalumeau dans le placard, il revient s’asseoir à côté de Dorian en soupirant.
- Rhalala !!! Dire qu’il faut employer la menace pour tout savoir avec toi, ça promet !!
Les deux garçons se regardent et partent ensemble dans un fou rire inextinguible.
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