08-08-2020, 11:36 AM
2eme ANNEE Septembre : (09/ 70) (Les Lorias / les Lemont)
Bruno attend à la gare d’Orléans que les « enfants » arrivent, leur train est annoncé et ne devrait plus tarder.
Un crissement de freins l’avertit qu’ils sont arrivés et qu’ils ne devraient plus être longs à sortir aussi se met-il de façon à ce qu’ils ne puissent pas le manquer en sortant.
Marc et Aléxie descendent du wagon portant chacun une valise et un sac à dos, ils cherchent du regard un visage connu et sourient en voyant Bruno leur faire des grands signes de la main.
C’est d’un bon pas qu’ils vont à sa rencontre trop content d’être enfin arrivé après un si long voyage.
Bruno les observe et s’étonne trouvant quelque chose de différent dans leurs allures générales, c’est quand Marc est suffisamment près qu’il sursaute en s’apercevant combien le jeune homme a changé.
Il le trouve encore plus beau et comprend d’un seul coup ce qui lui avait semblé bizarre, le garçon a pris en deux mois les quelques kilos qui lui manquaient de façon aussi criante.
- (Bruno souriant) Eh bien dis donc !!! Ces vacances vous ont réussi les gars, heureux de vous voir en si bonne forme.
Aléxie embrasse son père.
- Merci p’pa !! Tu as vu comment Marc s’est remplumé ? L’air de la mer lui a fait du bien, non ?
- Pour sûr !! Te voilà tout transformé et c’est très bien comme ça, maintenant reste à espérer que tu vas les garder.
Marc en l’embrassant également.
- C’est vrai que je me sens beaucoup mieux comme ça.
- (Bruno) C’est Anne qui va être surprise, mettez vos bagages dans le coffre et vous me raconterez tout ça.
- (Aléxie) A la maison plutôt sinon il nous faudra reprendre tout depuis le début avec maman. Juste un truc à te dire, nous repartons demain soir pour deux jours voir les parents de Marc, ça ne te dérange pas ?
- (Bruno) Bien sûr que non, et puis c’est normal (Il se tourne vers Marc) Tu vas leur dire pour vous deux ?
Marc avec une grimace révélatrice de son appréhension.
- Oui bien sûr, quoique je m’attende au pire côté réaction.
Bruno dont les yeux s’assombrissent.
- Tes parents sont homophobes ?
- (Marc tristement) Ce n’est pas le peu que je les connais qui m'en donne la moindre idée, depuis que je suis en âge de faire des études je suis placé dans des pensionnats et je ne les vois quasiment pas.
- (Bruno) Mais ça compte pour toi qu’ils le sachent ? Sinon tu n’es pas obligé de leur dire tout de suite tu sais ?
Marc en haussant les épaules.
- De toute façon ils le sauront un jour et je crains que ce ne soit jamais vraiment le moment alors maintenant ou plus tard cela ne changera rien et je saurai au moins à quoi m’en tenir.
Bruno avec un sourire réconfortant.
- De toute façon tu as une famille maintenant et nous ne te laisserons certainement pas tomber "nous".
Ses paroles venant du cœur brisent la contenance que Marc tentait de garder depuis le début de la discussion et le jeune homme craque devant tant de gentillesse, ses larmes ainsi que sa détresse éclatent au grand jour le laissant comme un petit garçon brisé par le chagrin au grand dam de son petit ami et de son père.
***/***
Il est à peu près la même heure dans la soirée quand Flavien et son petit frère arrivent devant leur appartement, ils sont heureux eux aussi d’être enfin arrivé et le grand frère porte le petit, celui-ci s'endort dans ses bras dans les escaliers et c'est avec un immense sourire que Flavien l’emmène directement dans sa chambre puis le borde sans même le déshabiller.
Un gros bisou sur ses cheveux blonds et une grande main caressante sur sa joue avant qu’il ne referme la porte doucement derrière lui et le laisse dormir en paix.
Les Dufour les ont déposés et ont repris la route car ils leur restent encore trois bonnes heures avant d’être enfin chez eux, Flavien entre dans la cuisine pour se servir à boire et se retrouve nez à nez avec ses parents qui ne l’ont pas entendu rentrer tellement il y a été doucement pour ne pas réveiller Ludovic.
Henriette sursaute et se retient de pousser un cri de surprise face à l’armoire à glace tout souriant qui se trouve maintenant tout à côté d’elle, Bastien sourit à son grand fils et vient lui donner l’accolade trop content de le voir.
Henriette après s’être reprise de sa surprise.
- Tu sais ce que c’est qu’une crise cardiaque ? Oui ? Alors ne me refais jamais ça !!
Flavien en se baissant pour l’embrasser.
- Désoler M’man !! Mais je vous croyais coucher à cette heure-là.
- (Henriette avec douceur) Comment voulais-tu que je dorme en vous sachant sur la route ? Et « Ludo » où est-il ?
- Dans son lit, il dormait si bien que je n’ai pas eu le courage de le réveiller.
- (Bastien tout bas) Tu as dû avoir une drôle de surprise en le voyant débouler au camping.
Flavien repensant à ce jour-là.
- Pour ça oui !! Plus que vous pouvez l’imaginer !!
Il leur raconte en quelques phrases la farce que lui a faite Ludovic avec l’aide de Florian, ses parents comprenant et imaginant facilement la tête que leur grand a dû faire sont éclatés de rires.
Bastien en s’essuyant les yeux.
- Ils s’entendent comme larrons en foire ses deux là, au fait en parlant de « Flo », tu lui as parlé pour qu’il enlève sa plaque à "Ludo" ?
- (Flavien) Oui pas de soucis, il vous demande d’entrer en contact avec Frédéric pour organiser ça dans trois ou quatre semaines quand il sera de retour à Reims. En parlant de ça j’ai un truc à vous dire, il va falloir faire attention avec « Ludo » car l’opération réalisée par « Flo » a eu d’autres conséquences que de simplement le sauver.
Henriette inquiète.
- Qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas grave au moins ?
Flavien avec un sourire rassurant.
- Mais non !! Juste qu’il va vous falloir vous faire à l’idée d’avoir un petit génie à la maison, apparemment l’opération aurait activé selon « Flo » des zones de son cerveau qui devraient augmenter assez fortement son intelligence.
Bastien les yeux ronds d’effarement.
- Ses bonnes notes à l’école depuis Pâques c’était donc à cause de ça ? Mais vous !! Comment vous en êtes-vous aperçus ?
Flavien tout fier de son petit frère.
- Les magazines de mots croisés qu’il remplit comme moi je vide le frigo Hi ! Hi ! Tiens en parlant de lui, ça fait un moment que je ne lui ai pas fait un petit coucou à celui la Hi ! Hi ! Je peux ?
- (Henriette en riant) Fais attention qu’il te reconnaisse avant, c'est qu'il n’est plus tellement habitué Hi ! Hi !
2eme ANNEE Septembre : (10/ 70) (Le lendemain matin au CHU)
Florian accompagné de Thomas arrive au CHU après quelques heures de sommeil, ce coup-ci impossible de se la jouer discret et à peine a-t-il franchi le seuil qu’un brouhaha s’entend dans la salle principale et qu’un nombre impressionnant de personnes arrive sur eux.
Le « c’était donc bien vrai, qui tu sais est de retour » se repend à la vitesse d’un concorde à Mach deux.
Il n’y a que l’autorité de René qui renvoie avec force vocalise tout le monde au boulot pour qu’enfin ils puissent envisager d’avancer dans les lieux.
Malgré tout les regards ne les lâchent pas et Thomas n’en revient pas de sentir autant de joies et de voir autant de sourires dirigés vers eux ou plutôt il en est conscient vers « Flo » qui rayonne de bonheur en se retrouvant là où il se sent utile.
René l’embrasse et le porte à bout de bras quelques secondes, ses yeux viennent ensuite admirer le grand blond qu’il reconnaît tout de suite sans l’avoir jamais vu tellement les descriptions qu’il a entendu sur lui étaient encore au-dessous de la vérité.
- Alors Florian ? Content de rentrer au bercail ?
- Et ben dis donc !! Je vous ai manqué tant que ça ??
René fait un grand geste de la main montrant les personnes qui les fixent dans la salle.
- Comme tu peux le voir mon garçon.
- Moi je suis sûr que c’est plus pour « Thom », il fait toujours cet effet-là, tu sais ?
René qui admet qu’il y a sûrement du vrai.
- Alors disons que c’est pour tous les deux. Tu es venu voir ta gentille grand-mère ? Paraîtrait qu’elle va déjà beaucoup mieux ce matin, j’ai appris que tu t’en étais occupé hier soir. Comme d’habitude tes amis peuvent compter sur toi, mais tu dois être crevé pas vrai ?
- Un petit peu mais ça va, j’ai dormi pendant tout le trajet.
- (Thomas amusé) Je confirme !!
René reportant son regard sur le grand blond au sourire ravageur.
- Mais dis-moi « Flo » ? Tu ne me présentes pas ton ami ?
- (Je capte son regard) Hé !! Arrête de le regarder comme ça !! Il ne va pas fondre Hi ! Hi ! Je te présente Thomas mon chéri.
René tend la main et la serre au jeune homme.
- Enchanté Thomas, moi c’est René responsable du service des urgences. On m’avait prévenu que Florian était amoureux d’un beau mec, mais je dois reconnaître que le mot est faible. (Il soupire) Enfin je suis heureux pour vous deux les garçons, vous allez très bien ensemble.
Thomas prend son déguisement préféré, celui d’écrevisse après vingt minutes de cuisson au court-bouillon avant de répondre un timide.
- Merci beaucoup monsieur.
- René !!!
Thomas en souriant cette fois.
- Merci beaucoup René
René s’adressant à Florian cette fois.
- Je l’aime bien ton copain (Il capte mon regard égrillard) T’inquiète Hi ! Hi ! Je ne te le prendrais pas, j’ai déjà ce qu’il faut à la maison Hi ! Hi ! Allez !! Ce n’est pas tout ça, il y a le boulot qui m’attend. Je ne suis pas encore en vacances moi, pas comme certain Hi ! Hi ! Fais la bise à Mireille pour moi.
Il repart au travail et nous nous dirigeons vers le dernier étage où Mireille a sa chambre, il ne nous faut pas moins de trois quarts d’heures pour y arriver étant donné toutes les poignées de mains et les bises sans compter les présentations de Thomas que nous devons faire à tous ceux que nous croisons.
C’est dans le couloir près de la chambre que Thomas s’arrête et me regarde admiratif.
- Eh bien !! Tu es le chouchou de l’hôpital tout entier ma parole !! Je crois que j’ai serré plus de poignées de mains qu’en un an !! Je comprends mieux maintenant pourquoi tu aimes bien ton boulot.
Je l’embrasse pendant que le couloir est vide.
- Hum !! Oui je l’adore et il n’y a pas que lui, tu sais ? Mais toi au fait !! Tu ne me parles jamais du tien, en rentrant faudra que tu m’y emmènes que je vois comment tes collègues et tes chefs te regardent. J’espère que je ne vais pas être trop jaloux.
- (Thomas gêné) Heu !!! Oui bien sûr !! Mais tu sais c’est beaucoup plus petit, nous ne sommes qu’une trentaine à l’agence.
Je vois bien qu’il y a quelque chose qui le dérange, est-ce le fait que je lui ai demandé qu’il me montre où il travaille ou la façon dont il est vis-à-vis de ses collègues.
- On dirait que ça ne te fait pas plaisir ? C’est le fait qu’ils me voient avec toi ? Si tu veux on est pas obligé de leur dire qu’on est ensemble ?
Thomas ferme un instant les yeux puis les rouvre avec le sourire.
- Ils vont être jaloux de me savoir avec un si beau gars, tu sais « Flo » ne pense jamais que je pourrais être gêné ou avoir honte de notre relation.
Hum !! Sa première réaction était bizarre quand même et je n’aurais de cesse d’en connaître la raison même si je suis sûr qu’elle ne concerne pas notre couple.
- Je te crois et je n’ai jamais pensé à une chose pareille, bon !! Tu me montreras alors ?? En attendant entrons que je te présente cette charmante grand-mère, dommage que je n’ai pas pu amener « Tic » et « Tac » mais c’est interdit ici tu comprends ? Je les lui amènerai chez elle quand elle sera rentrée
2eme ANNEE Septembre : (11 /70) (La veille au soir chez les Viala et les Malville)
Julien se gare juste à côté de la porte de la résidence, Aurélien ses frères et les siamois descendent et les garçons déchargent leurs affaires afin de libérer leur ami au plus tôt car il n’a envie que d’une chose « dormir ». Tout ça se fait en silence car l’heure tardive ne se prête guère à la déconnade.
Quand Julien redémarre, il fait un grand signe de la main à ses amis qui déjà s’engagent dans l’entrée.
Une fois devant le palier de l’appartement, pas besoin de sortir les clés que la porte s’ouvre et que les parents tout souriants de les voir rentrer les accueillent avec les embrassades d’usages ne leur laissant pas même le temps de déposer les valises.
« Tic » et « Tac » foncent directement à leurs gamelles boire un bon coup et ressortent ensuite pour partir en chasse de leur nourriture, ils filent juste avant que la porte d’entrée ne se referme et ce en passant entre les jambes de Frédéric, qui les regarde passer en souriant.
- Bah alors !!! On ne dit plus bonjour à papa ???
Damien regarde sa mère en soupirant.
- Et voilà que ça recommence !!!
- (Annie amusée) Et encore tu n’étais pas là !!! Bon !! Les enfants il y a un changement pour cette nuit, Thomas et Florian seront là et donc « Aurél » tu iras dans la chambre de Guillaume et tu prendras le lit de « Flo », tu leur laisseras le tien pour ce soir.
- (Aurélien surpris) Ils devaient aller direct à Aix pourtant ?
- (Guillaume) Tu n’as pas entendu "Ju" quand il nous a dit avoir reçu un coup de téléphone pendant la première pause sur l'autoroute ? Florian lui disait qu'il avait reçu un coup de fil du CHU, une urgence je crois ou un truc comme ça ?
- (Aurélien) Non je ne m’en rappelle pas, mais bon ce n’est pas grave de toute façon.
- (Frédéric) Nous rentrerons certainement très tard alors ne nous attendez pas.
Frédéric leur explique alors la raison de ce changement et que de toute façon Florian et Thomas repartiront le lendemain après-midi ou le surlendemain matin au plus tard pour terminer leurs vacances, tout du moins pour Florian car Thomas reprend dès mardi prochain comme certains d’entre eux d’ailleurs qui feraient bien de commencer à préparer leurs affaires dès le lendemain pour la rentrée scolaire.
- (Aurélien) Et pour moi P’pa ?? Tu as eu des nouvelles ?
- (Frédéric amusé) Heureusement que je suis là pendant que monsieur était à se faire dorer la pilule. Tu rentres en fac de sport à la mi-septembre. Je me suis renseigné auprès de ton copain pompier et il m’a assuré que c’était le mieux pour toi si tu veux aller dans cette voie, dis-moi ? C’est bien toujours ce que tu veux faire ?
- Oui, je crois que j'ai enfin trouvé un métier qui va me plaire, du coup j'ai encore quinze jours de libre, je pourrais repartir avec « Flo » et « Thom » ?
- (Frédéric très sérieux) Hors de question mon fils !! Tu as beaucoup de choses à faire avant ta rentrée et j'estime que tu as assez profité comme ça, il faut prendre ton avenir au sérieux maintenant.
- (Aurélien déçu) J'aurais au moins essayé !! Mais tu as raison, je déballerai mes affaires demain. Je suis trop crevé là.
- (Annie souriante) Bonne idée!! De toute façon il est déjà tard, chéri ? Si « Flo » et « Thom » ont faim en rentrant cette nuit, il y a ce qu'il faut dans le frigo.
- Merci chérie, bon !! Je dois y aller, c'est que nous avons une grand-mère à soigner.
***/***
Julien arrive chez lui complètement exténué de ce long trajet en voiture, le silence dans l’appartement lui laisse à penser que sa mère dort et que son père est déjà reparti rejoindre Florian et Thomas.
C’est donc avec beaucoup de précautions qu’il circule dans la maison pour quelques ablutions et que, enfin il se retrouve au lit.
Seulement voilà, à peine la tête posée sur l’oreiller, il sent bien que le sommeil ne viendra pas aussi facilement qu’il ne l’aurait pensé. L’image d’un jeune homme souriant le prenant dans ses bras lui en ôte toute velléité et c’est avec un grand sourire et un profond soupire qu’il met ses mains derrière sa tête et s’installe confortablement pour penser à lui.
Plusieurs mises au point de sa part vont être nécessaires, prévenir ses parents ce qui n’est déjà pas une sinécure malgré qu’il ne s’en fasse pas non plus toute une montagne étant donné la façon dont ils ont accepté sans difficultés que Florian ait un petit ami.
Ensuite gérer son emploi du temps afin de pouvoir passer le plus de temps possible avec celui dont l’image est en surimpression quasi permanente dans sa tête.
Il comprend qu’il ne va pas trouver le sommeil et il se lève pour prendre son pantalon et en sortir les clés de l’appartement de Maxime.
Un petit sourire aux lèvres et la décision est vite prise, en un temps record le voilà habillé et montant dans sa voiture.
Miraculeusement la fatigue a disparu et c’est en chantonnant qu’il parcourt le bref trajet qui le sépare de son chéri.
Premier petit problème quand il arrive devant l’immeuble, il ne se rappelle plus du nom de famille ni d’ailleurs s’il l’a jamais entendu.
Il est presque minuit et l’endroit est désert, en hochant les épaules il ouvre la porte d’accès à l’entrée principale et se dirige directement vers les boîtes à lettres.
Coup de chance, les noms accompagnés des prénoms sont tous inscrits proprement avec des étiquettes gravées ce qui lui facilite la tâche.
Comme le prénom de Maxime n’est pas si courant que ça, il a la chance qu’il n’y en ait qu’un et s’empresse de noter le nom et le numéro de l’appartement.
Deuxième étage porte B, il s’empresse de prendre l’ascenseur et arrive devant la porte indiquée, l’ouvre et après avoir cherché l’interrupteur et allumé le couloir referme derrière lui.
Il prend le temps de regarder autour de lui et sourit devant le bordel organisé de son copain, il était prévenu car Maxime ne lui a pas caché que lui et le rangement ne faisaient pas bon ménage mais là il doit reconnaître qu’il a fait fort.
Malgré tout même si l’appartement est encombré, il se doit de constater qu’il est bien tenu et en passant par la cuisine que rien de sale ne traîne dans l’évier à part quelques verres.
Reste deux portes à ouvrir, la première donne sur une salle de bains où un rideau plastifié a été installé au-dessus de la baignoire pour qu’elle serve de douche.
L’autre porte mène à la chambre, il sourit à l’odeur particulière de neuf et comprend qu’il doit en être une des principales causes.
Le fait d’être là lui redonne l’envie de dormir, il sait que Maxime doit être occupé encore un moment avec Florian et qu’il ne rentrera que dans au mieux quelques heures.
Quelques secondes pour se mettre nu et se glisser avec un énorme soupire de satisfaction sous la couette légère, le matelas lui convient parfaitement et l’odeur de son homme dont les draps sont imprégnés le fait plonger aussi sec dans un profond sommeil.
Bruno attend à la gare d’Orléans que les « enfants » arrivent, leur train est annoncé et ne devrait plus tarder.
Un crissement de freins l’avertit qu’ils sont arrivés et qu’ils ne devraient plus être longs à sortir aussi se met-il de façon à ce qu’ils ne puissent pas le manquer en sortant.
Marc et Aléxie descendent du wagon portant chacun une valise et un sac à dos, ils cherchent du regard un visage connu et sourient en voyant Bruno leur faire des grands signes de la main.
C’est d’un bon pas qu’ils vont à sa rencontre trop content d’être enfin arrivé après un si long voyage.
Bruno les observe et s’étonne trouvant quelque chose de différent dans leurs allures générales, c’est quand Marc est suffisamment près qu’il sursaute en s’apercevant combien le jeune homme a changé.
Il le trouve encore plus beau et comprend d’un seul coup ce qui lui avait semblé bizarre, le garçon a pris en deux mois les quelques kilos qui lui manquaient de façon aussi criante.
- (Bruno souriant) Eh bien dis donc !!! Ces vacances vous ont réussi les gars, heureux de vous voir en si bonne forme.
Aléxie embrasse son père.
- Merci p’pa !! Tu as vu comment Marc s’est remplumé ? L’air de la mer lui a fait du bien, non ?
- Pour sûr !! Te voilà tout transformé et c’est très bien comme ça, maintenant reste à espérer que tu vas les garder.
Marc en l’embrassant également.
- C’est vrai que je me sens beaucoup mieux comme ça.
- (Bruno) C’est Anne qui va être surprise, mettez vos bagages dans le coffre et vous me raconterez tout ça.
- (Aléxie) A la maison plutôt sinon il nous faudra reprendre tout depuis le début avec maman. Juste un truc à te dire, nous repartons demain soir pour deux jours voir les parents de Marc, ça ne te dérange pas ?
- (Bruno) Bien sûr que non, et puis c’est normal (Il se tourne vers Marc) Tu vas leur dire pour vous deux ?
Marc avec une grimace révélatrice de son appréhension.
- Oui bien sûr, quoique je m’attende au pire côté réaction.
Bruno dont les yeux s’assombrissent.
- Tes parents sont homophobes ?
- (Marc tristement) Ce n’est pas le peu que je les connais qui m'en donne la moindre idée, depuis que je suis en âge de faire des études je suis placé dans des pensionnats et je ne les vois quasiment pas.
- (Bruno) Mais ça compte pour toi qu’ils le sachent ? Sinon tu n’es pas obligé de leur dire tout de suite tu sais ?
Marc en haussant les épaules.
- De toute façon ils le sauront un jour et je crains que ce ne soit jamais vraiment le moment alors maintenant ou plus tard cela ne changera rien et je saurai au moins à quoi m’en tenir.
Bruno avec un sourire réconfortant.
- De toute façon tu as une famille maintenant et nous ne te laisserons certainement pas tomber "nous".
Ses paroles venant du cœur brisent la contenance que Marc tentait de garder depuis le début de la discussion et le jeune homme craque devant tant de gentillesse, ses larmes ainsi que sa détresse éclatent au grand jour le laissant comme un petit garçon brisé par le chagrin au grand dam de son petit ami et de son père.
***/***
Il est à peu près la même heure dans la soirée quand Flavien et son petit frère arrivent devant leur appartement, ils sont heureux eux aussi d’être enfin arrivé et le grand frère porte le petit, celui-ci s'endort dans ses bras dans les escaliers et c'est avec un immense sourire que Flavien l’emmène directement dans sa chambre puis le borde sans même le déshabiller.
Un gros bisou sur ses cheveux blonds et une grande main caressante sur sa joue avant qu’il ne referme la porte doucement derrière lui et le laisse dormir en paix.
Les Dufour les ont déposés et ont repris la route car ils leur restent encore trois bonnes heures avant d’être enfin chez eux, Flavien entre dans la cuisine pour se servir à boire et se retrouve nez à nez avec ses parents qui ne l’ont pas entendu rentrer tellement il y a été doucement pour ne pas réveiller Ludovic.
Henriette sursaute et se retient de pousser un cri de surprise face à l’armoire à glace tout souriant qui se trouve maintenant tout à côté d’elle, Bastien sourit à son grand fils et vient lui donner l’accolade trop content de le voir.
Henriette après s’être reprise de sa surprise.
- Tu sais ce que c’est qu’une crise cardiaque ? Oui ? Alors ne me refais jamais ça !!
Flavien en se baissant pour l’embrasser.
- Désoler M’man !! Mais je vous croyais coucher à cette heure-là.
- (Henriette avec douceur) Comment voulais-tu que je dorme en vous sachant sur la route ? Et « Ludo » où est-il ?
- Dans son lit, il dormait si bien que je n’ai pas eu le courage de le réveiller.
- (Bastien tout bas) Tu as dû avoir une drôle de surprise en le voyant débouler au camping.
Flavien repensant à ce jour-là.
- Pour ça oui !! Plus que vous pouvez l’imaginer !!
Il leur raconte en quelques phrases la farce que lui a faite Ludovic avec l’aide de Florian, ses parents comprenant et imaginant facilement la tête que leur grand a dû faire sont éclatés de rires.
Bastien en s’essuyant les yeux.
- Ils s’entendent comme larrons en foire ses deux là, au fait en parlant de « Flo », tu lui as parlé pour qu’il enlève sa plaque à "Ludo" ?
- (Flavien) Oui pas de soucis, il vous demande d’entrer en contact avec Frédéric pour organiser ça dans trois ou quatre semaines quand il sera de retour à Reims. En parlant de ça j’ai un truc à vous dire, il va falloir faire attention avec « Ludo » car l’opération réalisée par « Flo » a eu d’autres conséquences que de simplement le sauver.
Henriette inquiète.
- Qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas grave au moins ?
Flavien avec un sourire rassurant.
- Mais non !! Juste qu’il va vous falloir vous faire à l’idée d’avoir un petit génie à la maison, apparemment l’opération aurait activé selon « Flo » des zones de son cerveau qui devraient augmenter assez fortement son intelligence.
Bastien les yeux ronds d’effarement.
- Ses bonnes notes à l’école depuis Pâques c’était donc à cause de ça ? Mais vous !! Comment vous en êtes-vous aperçus ?
Flavien tout fier de son petit frère.
- Les magazines de mots croisés qu’il remplit comme moi je vide le frigo Hi ! Hi ! Tiens en parlant de lui, ça fait un moment que je ne lui ai pas fait un petit coucou à celui la Hi ! Hi ! Je peux ?
- (Henriette en riant) Fais attention qu’il te reconnaisse avant, c'est qu'il n’est plus tellement habitué Hi ! Hi !
2eme ANNEE Septembre : (10/ 70) (Le lendemain matin au CHU)
Florian accompagné de Thomas arrive au CHU après quelques heures de sommeil, ce coup-ci impossible de se la jouer discret et à peine a-t-il franchi le seuil qu’un brouhaha s’entend dans la salle principale et qu’un nombre impressionnant de personnes arrive sur eux.
Le « c’était donc bien vrai, qui tu sais est de retour » se repend à la vitesse d’un concorde à Mach deux.
Il n’y a que l’autorité de René qui renvoie avec force vocalise tout le monde au boulot pour qu’enfin ils puissent envisager d’avancer dans les lieux.
Malgré tout les regards ne les lâchent pas et Thomas n’en revient pas de sentir autant de joies et de voir autant de sourires dirigés vers eux ou plutôt il en est conscient vers « Flo » qui rayonne de bonheur en se retrouvant là où il se sent utile.
René l’embrasse et le porte à bout de bras quelques secondes, ses yeux viennent ensuite admirer le grand blond qu’il reconnaît tout de suite sans l’avoir jamais vu tellement les descriptions qu’il a entendu sur lui étaient encore au-dessous de la vérité.
- Alors Florian ? Content de rentrer au bercail ?
- Et ben dis donc !! Je vous ai manqué tant que ça ??
René fait un grand geste de la main montrant les personnes qui les fixent dans la salle.
- Comme tu peux le voir mon garçon.
- Moi je suis sûr que c’est plus pour « Thom », il fait toujours cet effet-là, tu sais ?
René qui admet qu’il y a sûrement du vrai.
- Alors disons que c’est pour tous les deux. Tu es venu voir ta gentille grand-mère ? Paraîtrait qu’elle va déjà beaucoup mieux ce matin, j’ai appris que tu t’en étais occupé hier soir. Comme d’habitude tes amis peuvent compter sur toi, mais tu dois être crevé pas vrai ?
- Un petit peu mais ça va, j’ai dormi pendant tout le trajet.
- (Thomas amusé) Je confirme !!
René reportant son regard sur le grand blond au sourire ravageur.
- Mais dis-moi « Flo » ? Tu ne me présentes pas ton ami ?
- (Je capte son regard) Hé !! Arrête de le regarder comme ça !! Il ne va pas fondre Hi ! Hi ! Je te présente Thomas mon chéri.
René tend la main et la serre au jeune homme.
- Enchanté Thomas, moi c’est René responsable du service des urgences. On m’avait prévenu que Florian était amoureux d’un beau mec, mais je dois reconnaître que le mot est faible. (Il soupire) Enfin je suis heureux pour vous deux les garçons, vous allez très bien ensemble.
Thomas prend son déguisement préféré, celui d’écrevisse après vingt minutes de cuisson au court-bouillon avant de répondre un timide.
- Merci beaucoup monsieur.
- René !!!
Thomas en souriant cette fois.
- Merci beaucoup René
René s’adressant à Florian cette fois.
- Je l’aime bien ton copain (Il capte mon regard égrillard) T’inquiète Hi ! Hi ! Je ne te le prendrais pas, j’ai déjà ce qu’il faut à la maison Hi ! Hi ! Allez !! Ce n’est pas tout ça, il y a le boulot qui m’attend. Je ne suis pas encore en vacances moi, pas comme certain Hi ! Hi ! Fais la bise à Mireille pour moi.
Il repart au travail et nous nous dirigeons vers le dernier étage où Mireille a sa chambre, il ne nous faut pas moins de trois quarts d’heures pour y arriver étant donné toutes les poignées de mains et les bises sans compter les présentations de Thomas que nous devons faire à tous ceux que nous croisons.
C’est dans le couloir près de la chambre que Thomas s’arrête et me regarde admiratif.
- Eh bien !! Tu es le chouchou de l’hôpital tout entier ma parole !! Je crois que j’ai serré plus de poignées de mains qu’en un an !! Je comprends mieux maintenant pourquoi tu aimes bien ton boulot.
Je l’embrasse pendant que le couloir est vide.
- Hum !! Oui je l’adore et il n’y a pas que lui, tu sais ? Mais toi au fait !! Tu ne me parles jamais du tien, en rentrant faudra que tu m’y emmènes que je vois comment tes collègues et tes chefs te regardent. J’espère que je ne vais pas être trop jaloux.
- (Thomas gêné) Heu !!! Oui bien sûr !! Mais tu sais c’est beaucoup plus petit, nous ne sommes qu’une trentaine à l’agence.
Je vois bien qu’il y a quelque chose qui le dérange, est-ce le fait que je lui ai demandé qu’il me montre où il travaille ou la façon dont il est vis-à-vis de ses collègues.
- On dirait que ça ne te fait pas plaisir ? C’est le fait qu’ils me voient avec toi ? Si tu veux on est pas obligé de leur dire qu’on est ensemble ?
Thomas ferme un instant les yeux puis les rouvre avec le sourire.
- Ils vont être jaloux de me savoir avec un si beau gars, tu sais « Flo » ne pense jamais que je pourrais être gêné ou avoir honte de notre relation.
Hum !! Sa première réaction était bizarre quand même et je n’aurais de cesse d’en connaître la raison même si je suis sûr qu’elle ne concerne pas notre couple.
- Je te crois et je n’ai jamais pensé à une chose pareille, bon !! Tu me montreras alors ?? En attendant entrons que je te présente cette charmante grand-mère, dommage que je n’ai pas pu amener « Tic » et « Tac » mais c’est interdit ici tu comprends ? Je les lui amènerai chez elle quand elle sera rentrée
2eme ANNEE Septembre : (11 /70) (La veille au soir chez les Viala et les Malville)
Julien se gare juste à côté de la porte de la résidence, Aurélien ses frères et les siamois descendent et les garçons déchargent leurs affaires afin de libérer leur ami au plus tôt car il n’a envie que d’une chose « dormir ». Tout ça se fait en silence car l’heure tardive ne se prête guère à la déconnade.
Quand Julien redémarre, il fait un grand signe de la main à ses amis qui déjà s’engagent dans l’entrée.
Une fois devant le palier de l’appartement, pas besoin de sortir les clés que la porte s’ouvre et que les parents tout souriants de les voir rentrer les accueillent avec les embrassades d’usages ne leur laissant pas même le temps de déposer les valises.
« Tic » et « Tac » foncent directement à leurs gamelles boire un bon coup et ressortent ensuite pour partir en chasse de leur nourriture, ils filent juste avant que la porte d’entrée ne se referme et ce en passant entre les jambes de Frédéric, qui les regarde passer en souriant.
- Bah alors !!! On ne dit plus bonjour à papa ???
Damien regarde sa mère en soupirant.
- Et voilà que ça recommence !!!
- (Annie amusée) Et encore tu n’étais pas là !!! Bon !! Les enfants il y a un changement pour cette nuit, Thomas et Florian seront là et donc « Aurél » tu iras dans la chambre de Guillaume et tu prendras le lit de « Flo », tu leur laisseras le tien pour ce soir.
- (Aurélien surpris) Ils devaient aller direct à Aix pourtant ?
- (Guillaume) Tu n’as pas entendu "Ju" quand il nous a dit avoir reçu un coup de téléphone pendant la première pause sur l'autoroute ? Florian lui disait qu'il avait reçu un coup de fil du CHU, une urgence je crois ou un truc comme ça ?
- (Aurélien) Non je ne m’en rappelle pas, mais bon ce n’est pas grave de toute façon.
- (Frédéric) Nous rentrerons certainement très tard alors ne nous attendez pas.
Frédéric leur explique alors la raison de ce changement et que de toute façon Florian et Thomas repartiront le lendemain après-midi ou le surlendemain matin au plus tard pour terminer leurs vacances, tout du moins pour Florian car Thomas reprend dès mardi prochain comme certains d’entre eux d’ailleurs qui feraient bien de commencer à préparer leurs affaires dès le lendemain pour la rentrée scolaire.
- (Aurélien) Et pour moi P’pa ?? Tu as eu des nouvelles ?
- (Frédéric amusé) Heureusement que je suis là pendant que monsieur était à se faire dorer la pilule. Tu rentres en fac de sport à la mi-septembre. Je me suis renseigné auprès de ton copain pompier et il m’a assuré que c’était le mieux pour toi si tu veux aller dans cette voie, dis-moi ? C’est bien toujours ce que tu veux faire ?
- Oui, je crois que j'ai enfin trouvé un métier qui va me plaire, du coup j'ai encore quinze jours de libre, je pourrais repartir avec « Flo » et « Thom » ?
- (Frédéric très sérieux) Hors de question mon fils !! Tu as beaucoup de choses à faire avant ta rentrée et j'estime que tu as assez profité comme ça, il faut prendre ton avenir au sérieux maintenant.
- (Aurélien déçu) J'aurais au moins essayé !! Mais tu as raison, je déballerai mes affaires demain. Je suis trop crevé là.
- (Annie souriante) Bonne idée!! De toute façon il est déjà tard, chéri ? Si « Flo » et « Thom » ont faim en rentrant cette nuit, il y a ce qu'il faut dans le frigo.
- Merci chérie, bon !! Je dois y aller, c'est que nous avons une grand-mère à soigner.
***/***
Julien arrive chez lui complètement exténué de ce long trajet en voiture, le silence dans l’appartement lui laisse à penser que sa mère dort et que son père est déjà reparti rejoindre Florian et Thomas.
C’est donc avec beaucoup de précautions qu’il circule dans la maison pour quelques ablutions et que, enfin il se retrouve au lit.
Seulement voilà, à peine la tête posée sur l’oreiller, il sent bien que le sommeil ne viendra pas aussi facilement qu’il ne l’aurait pensé. L’image d’un jeune homme souriant le prenant dans ses bras lui en ôte toute velléité et c’est avec un grand sourire et un profond soupire qu’il met ses mains derrière sa tête et s’installe confortablement pour penser à lui.
Plusieurs mises au point de sa part vont être nécessaires, prévenir ses parents ce qui n’est déjà pas une sinécure malgré qu’il ne s’en fasse pas non plus toute une montagne étant donné la façon dont ils ont accepté sans difficultés que Florian ait un petit ami.
Ensuite gérer son emploi du temps afin de pouvoir passer le plus de temps possible avec celui dont l’image est en surimpression quasi permanente dans sa tête.
Il comprend qu’il ne va pas trouver le sommeil et il se lève pour prendre son pantalon et en sortir les clés de l’appartement de Maxime.
Un petit sourire aux lèvres et la décision est vite prise, en un temps record le voilà habillé et montant dans sa voiture.
Miraculeusement la fatigue a disparu et c’est en chantonnant qu’il parcourt le bref trajet qui le sépare de son chéri.
Premier petit problème quand il arrive devant l’immeuble, il ne se rappelle plus du nom de famille ni d’ailleurs s’il l’a jamais entendu.
Il est presque minuit et l’endroit est désert, en hochant les épaules il ouvre la porte d’accès à l’entrée principale et se dirige directement vers les boîtes à lettres.
Coup de chance, les noms accompagnés des prénoms sont tous inscrits proprement avec des étiquettes gravées ce qui lui facilite la tâche.
Comme le prénom de Maxime n’est pas si courant que ça, il a la chance qu’il n’y en ait qu’un et s’empresse de noter le nom et le numéro de l’appartement.
Deuxième étage porte B, il s’empresse de prendre l’ascenseur et arrive devant la porte indiquée, l’ouvre et après avoir cherché l’interrupteur et allumé le couloir referme derrière lui.
Il prend le temps de regarder autour de lui et sourit devant le bordel organisé de son copain, il était prévenu car Maxime ne lui a pas caché que lui et le rangement ne faisaient pas bon ménage mais là il doit reconnaître qu’il a fait fort.
Malgré tout même si l’appartement est encombré, il se doit de constater qu’il est bien tenu et en passant par la cuisine que rien de sale ne traîne dans l’évier à part quelques verres.
Reste deux portes à ouvrir, la première donne sur une salle de bains où un rideau plastifié a été installé au-dessus de la baignoire pour qu’elle serve de douche.
L’autre porte mène à la chambre, il sourit à l’odeur particulière de neuf et comprend qu’il doit en être une des principales causes.
Le fait d’être là lui redonne l’envie de dormir, il sait que Maxime doit être occupé encore un moment avec Florian et qu’il ne rentrera que dans au mieux quelques heures.
Quelques secondes pour se mettre nu et se glisser avec un énorme soupire de satisfaction sous la couette légère, le matelas lui convient parfaitement et l’odeur de son homme dont les draps sont imprégnés le fait plonger aussi sec dans un profond sommeil.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li