Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 4

[laurentdu51100]

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CHAPITRE 148 : « Royaume de Fram » « Naissance d’un dieu unique 2/2 » (fin)

« Quelques mois plus tard. »

Alexandre se tient en haut de la colline en faisant dos à la mer, son regard porter sur la plaine et les quelques villages nouvellement construits sur les indications précises de celui qui pour eux sera toujours leur maitre.

Villages accueillant tous les membres, qu’ils soient nouveaux nés ou vieillards de l’ancienne organisation marchande, avec en périphérie les immenses greniers à grains qui devraient leur permettre de survivre au froid glacial.

Alexandre refait mentalement la liste que lui a laissé Florian pour s’assurer qu’il n’a rien oublié, que ce soit la nourriture, les fourrures, l'isolation spécifique des cabanons, etc.
Il lève ses yeux embués de larmes vers le ciel, conscient qu’il ne reverra sans doute jamais celui avec qui il a connu ces aventures palpitantes et avec qui un lien inaltérable s’est si vite créé, déjà qu’il ressentait le manque de son ami depuis ces derniers mois alors que tout retour en arrière était encore possible.

Le sol tremble soudainement, lui annonçant que l’heure est venue et qu’il est temps pour lui de rentrer pour alerter toute la population de l’arrivée rapide du premier séisme, avec les effets collatéraux qui vont en découler.

L’envi qu’il ressent réellement dans ses tripes est d’allé rejoindre celui qui pourrait être aussi bien son frère que n’importe quoi d’autre qui lui plaira d’être du moment qu’ils puissent rester ensemble.

Pourtant il sait bien qu’il est trop tard pour ce faire, seule la position privilégiée où ils se sont implantés fait qu’il n’y paraisse encore rien ou pas grand-chose, alors que le chaos doit déjà se propager dans les cinq royaumes.

Il imagine les langues de feu surgissant du sol à la séparation des plaques tectoniques, les rivières se déversant dans ces immenses faillent qui deviendront les océans de demain et sépareront à jamais des terres jusque là proches, créant les futurs continents.

Déjà le soleil s’assombrit autour d’Alexandre qui cette fois s’empresse de rentrer pour laisser passer le plus dur, ce jour spécial marquant le début de la première année d’une nouvelle ère glaciaire.

Les montagnes proches aux cavernes profondes et immenses, qui ont vues leur sol recouvert d’une épaisse couche de terre ainsi qu’un système innovant d’arrosage et d’apport de lumière, le tout absolument nécessaire à la croissance des végétaux et des animaux, qui durant plusieurs centaines de décennies devront nourrir toute la population de la vallée.

Alexandre referme juste l’épaisse porte de bois derrière lui, qu’un sentiment étrange de solitude absolue le prend, le sentiment d’angoisse qui s’en suit le faisant trembler de tous ses membres.

Sir Timan n’a juste que le temps de lui éviter la chute, donnant ses instructions aux différents responsables qui visiblement s’étonnent de voir le nouveau maitre soudainement aussi faible.

- Ce n’est rien, je m’en occupe !! Allez plutôt vérifier que tous suivent les ordres, le plus dur va bientôt nous tomber dessus, vous devez vous tenir prêt à tout.
- Doit-on continuer à chercher Sam ?

Sir Timan hésite avant de répondre par un non de la tête.

- S’il était resté dans la vallée nous l’aurions retrouvé depuis longtemps, je pense pour ma part comme Maitre Ale qu’il n’a pas pu résister au besoin de retrouver son maitre.

Sir Timan fait un geste signifiant que la conversation est terminée, il allonge ensuite sir Ale pour à son tour ressortir vérifier que tout se passe comme suivant la prédiction de son ancien maitre.

Un froid déjà mordant le surprend, son regard se dirige vers le ciel et la vision de cauchemar qu’il a alors sous les yeux l’effraie tellement qu’il ne peut garder son sang froid et retourne s’enfermer dans la cabane en tremblant toujours de tout son corps mais de la plus pure terreur qui soit cette fois.

***/***

« À l’intérieur de la montagne sacrée. »

Sam parcourt en courant les kilomètres de galeries nouvellement creusées à la recherche de celui qui est et qui restera l’amour de sa vie, le cœur tremblant et le souffle court de ne pas le rejoindre à temps pour mourir avec lui.


- Maitre où es-tu !! Flo réponds moi !! s’il te plait attends-moi !!

Florian alors qu’il a déjà enclencher le processus de destruction, entend comme en écho les cris se rapprochant de la salle principale et reconnait celui qui les pousse avec autant de désespoir, s’élançant alors sans réfléchir pour le rejoindre.

Ce n’est qu’une fois serrant Sam dans ses bras qu’il réalise l’énorme erreur qu’il vient de faire en se rendant précisément dans cette salle destinée seule à résister à l’explosion.

Son premier reflexe est de prendre Sam pour l’emmener avec lui, préférant pour lui une mort rapide à celle qui lui serait réservée s’il restait.

- Tu es fou !! Pourquoi être revenu ??
- Je ne veux pas vivre sans toi !!

Un faible sourire illumine le visage de Florian alors que son cœur bat toujours la chamade, tandis qu’il le sert encore plus fort, oubliant l’imminence du danger et lorsque l’explosion arrive, ils s'en retrouvent tous deux piégés.


Pourtant et contre toute attente, un énorme bloc de roche se détache de la voute en ensevelissant les deux amis sous un monceau de pierre, Florian sent la mort lui prendre Sam et sur un dernier regain d’énergie et de pouvoir, fait en sorte qu’ils se retrouvent un jour, exprimant dans un dernier souffle cette pensée par un... « nous nous reverrons un jour je te le promets ».

Le grondement assourdissant se tari après plusieurs longues heures, laissant les deux corps sous des tonnes de gravats au beau milieu de la salle qui devait servir de reliquaire aux générations futures capables de la retrouvée.

***/***

« Dans un futur lointain. »

L’anthropologue/archéologue Pietro Petitjean rentre chez lui en claquant brusquement la porte, faisant sursauter aussi bien son épouse que son fils ainsi que son neveu déjà à table.

Henrietta une fois l’effet de surprise passer le reprend vertement.

- Chéri qu’est ce donc que ces façons !!

Elle comprend vite qu’il faudra attendre pour les explications, alors que son mari sans même paraitre l’avoir entendu s’enferme déjà dans son antre où il y reste parfois des semaines sans en sortir tellement prit par sa passion.

Henrietta se tourne vers les deux garçons après un soupire d’exaspération, s’adressant alors à son neveu pour qui brille la même passion que son mari pour l’anthropologie ainsi que pour l’archéologie et qui déjà a le postérieur relever de sa chaise, montrant bien son intention de rejoindre au plus vite son oncle.

- Hors de question de sortir de table sans avoir terminer le repas, tu m’as bien compris… Samuel !!

Le garçon prend l’air penaud qui ne trompe d’ailleurs personne et fait même sourire son cousin, le connaissant trop bien pour ne pas avoir anticiper sa réaction, réaction qui fera comme d’habitude lâcher prise à sa tante qui l’aime comme son propre fils, depuis qu’ils l’ont recueillis encore bébé à la mort tragique de ses deux parents.

- Je voulais juste apporter le repas à mon oncle avant qu’il ne refroidisse, qui sait quand il va sortir de son bureau si personne ne s’occupe de lui ?
- Et bien entendu comme il n’y a que toi qu’il accepte à l’intérieur, tu te dis que je vais céder une fois de plus ?
- Oui !!... Euh… je voulais dire… non ma tante !!

Le regard de Samuel diriger vers sa tante la fait craquer une fois de plus, impossible pour elle de résister à cette bouille si craquante respirant l’intelligence en plus de sa beauté naturelle, la malignité d’un regard pétillant mais aussi et surtout, l’immense affectif qu’il éprouve pour ceux qui sont devenus son unique famille.

- C’est bon !! Tu as encore gagné, apporte le repas à ton oncle avec le tien et qu’il ne reste rien, si tu ne veux pas être de corvée toute la semaine, c’est bien compris ??

FIN DU LIVRE QUATRE TOME QUATRE (à suivre livre quatre tome cinq)

Encore un tome qui se termine des histoires de Florian, le prochain sera sans doute le dernier du fait de la désafection des lecteurs qui depuis la fermeture de doctissimo ne sont jamais revenus en nombre.

le décés de mon correcteur et ami Janou, avec qui nous corrigions ensemble les erreurs et qui me donnait son avi sur chaque chapitre m'a fichu un coup également et je suis triste à me dire qu'il ne connaitra jamais la fin de cette saga qu'il apprèciait par dessus tout.

Merci aux lecteurs fidèles et à ceux peu nombreux qui m'encouragent par leurs coms.

Laurent.V