15-02-2022, 08:18 PM
Épisode 5
- Bien, t’inquiète, me répondit-il. C’est juste qu’en un an que je fais ce taf, beaucoup craquent dès la première journée ou ils ne font pas l’affaire. Mais ça fait longtemps que je n’ai pas vu quelqu’un d’aussi efficace dès le premier jour.
- Merci.
- Je peux te demander pourquoi tu fais ce job.
- Je viens d’avoir mon bac, et l’année prochaine je rentre à la fac. Ce boulot, c’est un job d’été qui me permettra de payer mon futur logement étudiant. Et toi ?
- J’ai dû travailler jeune suite à la mort de mes parents dans un accident de voiture. Vu que je n’ai aucun diplôme, je suis là ?
- Désolé pour tes parents, dis-je le plus sincèrement.
- Ne t’inquiète pas, cela fait un an et puis, tu ne pouvais pas savoir.
- Tu as quel âge ? demandais-je.
- 19 et toi ?
- 18. En tout cas tu as l’air de bien t’en sortir.
- On fait ce qu’il faut.
- Du coup, tu vis en famille d’accueil ou un truc du genre ? questionnais-je.
- Non, je suis en HLM.
- Trop bien, tu as un appart pour toi tout seul. Vive l’indépendance !
- Je ne vis pas seul. Allez, fini pour le moment l’interrogatoire, on retourne travailler, me lança-t-il.
- Ok.
Même s’il n’avait pas été long, le repas a bien cassé mon élan et la reprise fut difficile.
Comme je m’en doutais, Rudy fini en premier de décharger sa remorque. Il m’en restait pas mal à décharger. A vue de nez, au moins cinq palettes. Mes muscles commençaient à se tétaniser et mes gestes devenaient de moins en moins précis. La hauteur des caisses à empiler semblait être de plus en plus haute et mes bras avaient du mal à atteindre le sommet de la palette. Heureusement, Rudy vient m’aider à finir de décharger le camion et à 14h30, nous avions terminé.
Stéphane, notre chef vint pour nous remercier du travail accompli. Il m’avoua également m’avoir observé durant la journée et il avait averti l’agence intérim qu’il me reprendrai demain pour le même travail. Ensuite il nous libéra pour la journée.
- Merci sincèrement Stéphane, lui dis-je.
- C’est normal Eliot. Un gars qui fait l’affaire, je le garde. Je dois vous laisser, car j’ai encore du travail qui m’attend. A demain les gars, même heure.
- A demain, répondîmes en cœur.
N’ayant pas prévu de rechange, je salue mon collègue. Rudy rejoignit le vestiaire pour se changer. Je me dirigeai vers la sortie de l’entreprise pour rentrer en bus à la maison dans ma crasse. Sur le chemin du retour, je plaignais mes voisins qui ont dû supporter mon odeur.
- Bien, t’inquiète, me répondit-il. C’est juste qu’en un an que je fais ce taf, beaucoup craquent dès la première journée ou ils ne font pas l’affaire. Mais ça fait longtemps que je n’ai pas vu quelqu’un d’aussi efficace dès le premier jour.
- Merci.
- Je peux te demander pourquoi tu fais ce job.
- Je viens d’avoir mon bac, et l’année prochaine je rentre à la fac. Ce boulot, c’est un job d’été qui me permettra de payer mon futur logement étudiant. Et toi ?
- J’ai dû travailler jeune suite à la mort de mes parents dans un accident de voiture. Vu que je n’ai aucun diplôme, je suis là ?
- Désolé pour tes parents, dis-je le plus sincèrement.
- Ne t’inquiète pas, cela fait un an et puis, tu ne pouvais pas savoir.
- Tu as quel âge ? demandais-je.
- 19 et toi ?
- 18. En tout cas tu as l’air de bien t’en sortir.
- On fait ce qu’il faut.
- Du coup, tu vis en famille d’accueil ou un truc du genre ? questionnais-je.
- Non, je suis en HLM.
- Trop bien, tu as un appart pour toi tout seul. Vive l’indépendance !
- Je ne vis pas seul. Allez, fini pour le moment l’interrogatoire, on retourne travailler, me lança-t-il.
- Ok.
Même s’il n’avait pas été long, le repas a bien cassé mon élan et la reprise fut difficile.
Comme je m’en doutais, Rudy fini en premier de décharger sa remorque. Il m’en restait pas mal à décharger. A vue de nez, au moins cinq palettes. Mes muscles commençaient à se tétaniser et mes gestes devenaient de moins en moins précis. La hauteur des caisses à empiler semblait être de plus en plus haute et mes bras avaient du mal à atteindre le sommet de la palette. Heureusement, Rudy vient m’aider à finir de décharger le camion et à 14h30, nous avions terminé.
Stéphane, notre chef vint pour nous remercier du travail accompli. Il m’avoua également m’avoir observé durant la journée et il avait averti l’agence intérim qu’il me reprendrai demain pour le même travail. Ensuite il nous libéra pour la journée.
- Merci sincèrement Stéphane, lui dis-je.
- C’est normal Eliot. Un gars qui fait l’affaire, je le garde. Je dois vous laisser, car j’ai encore du travail qui m’attend. A demain les gars, même heure.
- A demain, répondîmes en cœur.
N’ayant pas prévu de rechange, je salue mon collègue. Rudy rejoignit le vestiaire pour se changer. Je me dirigeai vers la sortie de l’entreprise pour rentrer en bus à la maison dans ma crasse. Sur le chemin du retour, je plaignais mes voisins qui ont dû supporter mon odeur.