15-02-2022, 12:09 PM
Lors de notre présence chez « Gigi », nous avons discuté de nos activités sportives, de nos hobbys, de nos goûts musicaux, etc. J’ai appris que Raph pratiquait le judo ce depuis cet épisode noir de sa vie. Il n’est plus allé au club de judo depuis quelques semaines. Je lui propose de venir dans le club que je fréquente. Raph dit qu’il va en parler à ses parents et qu’il me dira quoi.
Nous nous quittons sur le pas de la porte du glacier. Raph retourne chez lui tandis que Ben et moi nous allons chez les parents de mon amour. Nous y arrivons pile à l’heure de l’apéro. Christine et Denis sont eux aussi présents. Nous discutons de notre réunion d’équipe, des projets d’animation, de la spéléo, puis de notre passage chez « Gigi ».
Le souper est succulent, Arlette a préparé un repas « pain, vin, fromages ». C’est l’occasion de goûter d’autres fromages que ceux consommés habituellement. Yves a choisi un bon vin blanc qui s’accorde à merveille avec les divers fromages proposés. Effectivement il est connu que le vin blanc s’accorde très bien pour accompagner le fromage. Régulièrement la plupart des personnes qui prennent du fromage, boivent du vin rouge, il arrive que cela perturbe le goût et c’est pour cette raison qu’on opte pour du vin blanc !
La soirée en famille est super amusante, nous sortons un jeu de société, le « Monopoly ». Nous nous amusons car nous faisons trois équipes ; les parents : première équipe, Christine et Denis : la seconde équipe et enfin Ben et moi nous sommes la troisième équipe. Nous rions de bon cœur en fonction des passages sur certaines cases, comme la prison, etc.
Il se fait tard, il est passé minuit et toute la famille monte se coucher. Ben et moi passons par la salle de bain après les deux autres couples. Nous prenons vite fait une douche à deux. Nous allons ensuite dans la chambre de mon chéri. A peine la porte fermée, Ben dépose ses lèvres sur les miennes. Nous nous embrassons avec fougue. Nous attendions ce moment où enfin nous allions pouvoir nous étreindre. Nos lèvres s’ouvrent pour laisser nos langues se rencontrer, se toucher l’une l’autre, danser ensemble pour notre plus grande satisfaction. Nos yeux sont mi-clos, nous savourons nos salives, c’est pour nous un délicieux moment. Puis nos bouches se séparent. Ben me prend par la main et me conduit à son grand lit !
Une fois couchés nous reprenons notre baiser. Tous nos sens sont maintenant en éveil. Nos phallus sont eux aussi dressés, plaqués sur nos pubis, serrés l’un contre l’autre. Nos lèvres se séparent une nouvelle fois et je dis :
Moi : « Ben, oh mon amour, je t’aime, je t’aime !
Ben : Oui Phil, moi aussi je t’aime. Tu es mon chéri d’amour !
Moi : Oui Ben, merci d’être là avec moi !
Ben : Je suis heureux de t’avoir auprès de moi.
Moi : Veux-tu que je m’occupe de ton « sucre d’orge » ?
Ben : Oh oui, mais je m’occupe du tien en même temps.
Moi : OK, ça me va ! Je suis partant pour une sucette partagée !
Nous nous plaçons têtes bêches et mon visage est à la hauteur du pubis de mon Ben. Son bâton d’amour est toujours aussi dur et dressé. Son gland dépasse en partie du prépuce. Déjà un peu de liquide perle au niveau du méat. Je dépose mes lèvres sur le gland et je commence à le lécher. Je sens que Ben se son côté avale mon sexe tendu. Je décide d’y aller doucement, je parcours avec la langue toute la longueur de cette hampe dressée, allant des pommes d’amour en direction du gland qui est décalotté cette fois. Après quelques passages le long de cette tige dressée, je prends cette queue frémissante en bouche. Je sens bien que Ben s’occupe parfaitement de mon membre en le laissant coulisser entre ses lèvres. Il exerce diverses pressions pour me faire ressentir toute l’ardeur qu’il place en vue de me faire entrer dans une bulle, sa bulle, non, notre bulle. Je m’applique alors à le faire monter lui aussi au septième ciel. Les mouvements entre mes lèvres sont de plus en plus appliqués, la pression est aussi alternée en vue d’offrir un aller vers la jouissance. J’entends Ben qui commence à râler de plaisir. Moi de mon côté je ne suis pas en reste. Je ressens de plus en plus de sensation tout au long de ma tige d’amour. Déjà des chatouillements au niveau de mon bas ventre m’électrisent. Ben lui aussi exprime par saccades et qui va augmentant par petites lampées. Nous nous appliquons pour que nos mouvements soient synchronisés. Nous aimons particulièrement nous donner du plaisir en nous livrant à une fellation partagée et mutuelle. Je sens bien que la chaleur envahit tout le corps de mon Ben d’amour. Je suis aussi au bord de la rupture. Je ralentis de mon côté l’activité au niveau de la barre de chair de mon amour ! Ben a lui aussi compris que nous allions peut-être un peu vite. Nos sensations partagées nous permettent de savoir et de connaître le moment où il faut soit, accélérer ou ralentir l’intensité de nos mouvements le long de nos membres dressés. Après quelques minutes d’accalmie, nous reprenons de concert nos succions et nous savons que nous allons pouvoir enfin nous libérer. Nous allons lâcher notre sperme au font de la gorge de l’être aimé. C’est l’extase qui est au bout de cette façon de nous procurer du plaisir, nous allons déverser notre nectar en guise de réponse à notre amour, à l’amour qui nous uni, qui est le moteur de notre fusion ainsi ressentie dans notre bulle, dans notre univers secret, partagé par deux être en parfait accord tant physique que psychique. Oh, ahhhh, ouiiiii ! Nous nous libérons en même temps, nous jouissons dans la bouche de notre amour ! Oui nous sommes encore et pour un moment, unis, dans ce « Nirvana » rempli de bonheur et d’amour. C’est alors que nous nous séparons pour échanger dans un doux, merveilleux et langoureux baiser, nos semences unies et mélangées par nos langues dansant une sarabande charnelle orchestrée et ardemment attendue.
Nous nous affalons côte à côte, haletants, ivres de bonheur et comblés par l’amour qui nous unit. Nous sommes encore en apesanteur, dans notre bulle, dans ce monde particulier où seul l’amour et le bonheur sont Rois !
Nous nous sommes réveillés en entendant qu’Yves rentre d’être allé chercher les pistolets (petits-pains) et les croissants à la boulangerie. Nous allons directement à la salle de bain pour prendre notre douche. En sortant de la douche nous croisons Christine et Denis qui sont dans la même tenue que nous, soit nus. C’est une habitude dans la famille, même avec le compagnon et la compagne, d’être nus au lit et dans la maison.
Le petit déjeuner se passe à merveille. La journée est ponctuée par des balades en forêt des Soignes. Le repas de midi est succulent, soit un très bon couscous. Au soir, avant le souper je quitte la famille de mon amour. Je dois réviser une leçon pour le lendemain, car nous allons avoir une interro. En rentrant, je salue mes parents ainsi que ma sœur Anne et son ami André. Jean est là en compagnie d’Amandine. J’embrasse cette charmante fille, la désormais copine de mon cher frangin.
Maman met la table aidée par Anne et Amandine. Je suis super heureux de voir que mon jeune frère ait trouvé une très charmante fille. Ils vont très bien ensemble. En ce qui concerne ma sœur, je sais que André sera toujours attentif à son bien-être. Maman a préparé des crêpes comme souper. J’aime bien ce genre de repas qui est, somme toute, très convivial. Les crêpes sont accompagnées de sucre, de cassonade, de miel, de confiture, de sirop de Liège, et autres ingrédients sucrés.
Le repas terminé, je monte dans ma chambre pour revoir mes cours mais principalement celui de chimie. Je mets une musique de fond, soit un disque, les « Quatre saisons » de Vivaldi.
Ce lundi matin je ne suis pas très en forme. J’ai eu du mal à m’endormir. J’ai pensé à Ben, ce qui est normal, mais aussi à Raphaël, à Christophe : le nouveau copain de Gaby, à Michaël, le garçon boucher que j’ai rencontré lors de mon job d’étudiant, etc. Je ne sais pas pour quelle raison j’ai pensé à eux. Bref je suis quand même d’attaque pour l’interro.
Nous sommes déjà mardi fin de journée, il est dix-huit heures et dans une demi-heure je dois être au cours de judo. Je me demande si Raphaël viendra comme je lui avais dit. Je prends mon sac et je pars en vue de pratiquer mon sport. Je suis certain que ça me donne du courage et de l’aplomb en cas de souci avec des homophobes. C’est un peu pour cette raison que je continue le judo, sachant très bien que je n’aime pas me battre, mais en cas de nécessité...
En arrivant devant l’entrée de la salle des sports, je devine que Raphaël m’attend à proximité. J’avance, je le reconnais. Il me voit lui aussi. Nous nous saluons de loin et enfin nous entrons dans le hall. Nous allons vers le vestiaire réservé pour les judokas. J’entre, suivi de Raph. Nous nous changeons et mettons notre judogi. Raph ceint alors sa ceinture bleue.
Nous nous approchons du dojo. A l’entrée de celui-ci je vois Tony qui patiente en attendant les judokas. Je salue Tony et je lui présente alors Raphaël. Mon ami se présente et explique son cheminement en judo. Tony accepte que Raphaël participe au cours.
Le cours se passe très bien. Raphaël a même un meilleur niveau de moi. Cela ne me dérange pas, que du contraire cela me fait plaisir pour lui. Valentin travaille avec Raph. Ils ont à peu près la même force, ce qui donne de beaux randoris entre eux. C’est Timothée qui regarde Raphaël, je pense qu’il se pose des questions. Il pense probablement que c’est mon « petit-ami », du moins c’est ce qu’il laisse penser.
Le cours se termine et nous nous retrouvons dans les vestiaires. Valentin discute avec Raph, le courant semble bien passer entre les deux ados. Timothée s’approche de moi. Je sais qu’il souhaite savoir qui est Raphaël. Il attend car il y a encore assez bien de judokas à proximité. Je prends moi aussi mon temps. Je me dirige vers les douches, suivi de Timothée. Raphaël et Valentin suivent. Bref nous ne sommes plus que huit sous les pommeaux de douche. Nous nous savonnons après cette séance d’entraînement, ça fait du bien car il est vrai que nous avons beaucoup sué.
Nous nous essuyons ensuite. C’est à ce moment-là que Timothée me demande :
Tim : « Dis-moi Phil, Raphaël c’est ton ami ?
Moi : C’est un ami, scout, qui a des problèmes.
Tim : Il est gay ?
Moi : Non, absolument pas. Je t’expliquerai sommairement, mais pas ici !
Tim : OK, j’ai craint que tu ne m’aies pas écouté l’autre jour.
Moi : Non Timothée, ne t’inquiète pas, il n’est pas gay et il est super sympa.
Tim : Je te fais confiance, mais pas d’entourloupe, c’est assez spécial dans ce monde assez macho qu’est le judo !
Moi : Ne t’inquiète pas. »
Nous finissons de nous rhabiller. Nous nous saluons avant de quitter la salle des sports. Je salue Raphaël et je lui donne rendez-vous à dimanche. Nous repartons chacun de notre côté. Je sais que Timothée et Valentin nous ont observé et peut-être d’autres judokas dont je n’ai pas remarqués la présence à l’extérieur.
Nous nous quittons sur le pas de la porte du glacier. Raph retourne chez lui tandis que Ben et moi nous allons chez les parents de mon amour. Nous y arrivons pile à l’heure de l’apéro. Christine et Denis sont eux aussi présents. Nous discutons de notre réunion d’équipe, des projets d’animation, de la spéléo, puis de notre passage chez « Gigi ».
Le souper est succulent, Arlette a préparé un repas « pain, vin, fromages ». C’est l’occasion de goûter d’autres fromages que ceux consommés habituellement. Yves a choisi un bon vin blanc qui s’accorde à merveille avec les divers fromages proposés. Effectivement il est connu que le vin blanc s’accorde très bien pour accompagner le fromage. Régulièrement la plupart des personnes qui prennent du fromage, boivent du vin rouge, il arrive que cela perturbe le goût et c’est pour cette raison qu’on opte pour du vin blanc !
La soirée en famille est super amusante, nous sortons un jeu de société, le « Monopoly ». Nous nous amusons car nous faisons trois équipes ; les parents : première équipe, Christine et Denis : la seconde équipe et enfin Ben et moi nous sommes la troisième équipe. Nous rions de bon cœur en fonction des passages sur certaines cases, comme la prison, etc.
Il se fait tard, il est passé minuit et toute la famille monte se coucher. Ben et moi passons par la salle de bain après les deux autres couples. Nous prenons vite fait une douche à deux. Nous allons ensuite dans la chambre de mon chéri. A peine la porte fermée, Ben dépose ses lèvres sur les miennes. Nous nous embrassons avec fougue. Nous attendions ce moment où enfin nous allions pouvoir nous étreindre. Nos lèvres s’ouvrent pour laisser nos langues se rencontrer, se toucher l’une l’autre, danser ensemble pour notre plus grande satisfaction. Nos yeux sont mi-clos, nous savourons nos salives, c’est pour nous un délicieux moment. Puis nos bouches se séparent. Ben me prend par la main et me conduit à son grand lit !
Une fois couchés nous reprenons notre baiser. Tous nos sens sont maintenant en éveil. Nos phallus sont eux aussi dressés, plaqués sur nos pubis, serrés l’un contre l’autre. Nos lèvres se séparent une nouvelle fois et je dis :
Moi : « Ben, oh mon amour, je t’aime, je t’aime !
Ben : Oui Phil, moi aussi je t’aime. Tu es mon chéri d’amour !
Moi : Oui Ben, merci d’être là avec moi !
Ben : Je suis heureux de t’avoir auprès de moi.
Moi : Veux-tu que je m’occupe de ton « sucre d’orge » ?
Ben : Oh oui, mais je m’occupe du tien en même temps.
Moi : OK, ça me va ! Je suis partant pour une sucette partagée !
Nous nous plaçons têtes bêches et mon visage est à la hauteur du pubis de mon Ben. Son bâton d’amour est toujours aussi dur et dressé. Son gland dépasse en partie du prépuce. Déjà un peu de liquide perle au niveau du méat. Je dépose mes lèvres sur le gland et je commence à le lécher. Je sens que Ben se son côté avale mon sexe tendu. Je décide d’y aller doucement, je parcours avec la langue toute la longueur de cette hampe dressée, allant des pommes d’amour en direction du gland qui est décalotté cette fois. Après quelques passages le long de cette tige dressée, je prends cette queue frémissante en bouche. Je sens bien que Ben s’occupe parfaitement de mon membre en le laissant coulisser entre ses lèvres. Il exerce diverses pressions pour me faire ressentir toute l’ardeur qu’il place en vue de me faire entrer dans une bulle, sa bulle, non, notre bulle. Je m’applique alors à le faire monter lui aussi au septième ciel. Les mouvements entre mes lèvres sont de plus en plus appliqués, la pression est aussi alternée en vue d’offrir un aller vers la jouissance. J’entends Ben qui commence à râler de plaisir. Moi de mon côté je ne suis pas en reste. Je ressens de plus en plus de sensation tout au long de ma tige d’amour. Déjà des chatouillements au niveau de mon bas ventre m’électrisent. Ben lui aussi exprime par saccades et qui va augmentant par petites lampées. Nous nous appliquons pour que nos mouvements soient synchronisés. Nous aimons particulièrement nous donner du plaisir en nous livrant à une fellation partagée et mutuelle. Je sens bien que la chaleur envahit tout le corps de mon Ben d’amour. Je suis aussi au bord de la rupture. Je ralentis de mon côté l’activité au niveau de la barre de chair de mon amour ! Ben a lui aussi compris que nous allions peut-être un peu vite. Nos sensations partagées nous permettent de savoir et de connaître le moment où il faut soit, accélérer ou ralentir l’intensité de nos mouvements le long de nos membres dressés. Après quelques minutes d’accalmie, nous reprenons de concert nos succions et nous savons que nous allons pouvoir enfin nous libérer. Nous allons lâcher notre sperme au font de la gorge de l’être aimé. C’est l’extase qui est au bout de cette façon de nous procurer du plaisir, nous allons déverser notre nectar en guise de réponse à notre amour, à l’amour qui nous uni, qui est le moteur de notre fusion ainsi ressentie dans notre bulle, dans notre univers secret, partagé par deux être en parfait accord tant physique que psychique. Oh, ahhhh, ouiiiii ! Nous nous libérons en même temps, nous jouissons dans la bouche de notre amour ! Oui nous sommes encore et pour un moment, unis, dans ce « Nirvana » rempli de bonheur et d’amour. C’est alors que nous nous séparons pour échanger dans un doux, merveilleux et langoureux baiser, nos semences unies et mélangées par nos langues dansant une sarabande charnelle orchestrée et ardemment attendue.
Nous nous affalons côte à côte, haletants, ivres de bonheur et comblés par l’amour qui nous unit. Nous sommes encore en apesanteur, dans notre bulle, dans ce monde particulier où seul l’amour et le bonheur sont Rois !
Nous nous sommes réveillés en entendant qu’Yves rentre d’être allé chercher les pistolets (petits-pains) et les croissants à la boulangerie. Nous allons directement à la salle de bain pour prendre notre douche. En sortant de la douche nous croisons Christine et Denis qui sont dans la même tenue que nous, soit nus. C’est une habitude dans la famille, même avec le compagnon et la compagne, d’être nus au lit et dans la maison.
Le petit déjeuner se passe à merveille. La journée est ponctuée par des balades en forêt des Soignes. Le repas de midi est succulent, soit un très bon couscous. Au soir, avant le souper je quitte la famille de mon amour. Je dois réviser une leçon pour le lendemain, car nous allons avoir une interro. En rentrant, je salue mes parents ainsi que ma sœur Anne et son ami André. Jean est là en compagnie d’Amandine. J’embrasse cette charmante fille, la désormais copine de mon cher frangin.
Maman met la table aidée par Anne et Amandine. Je suis super heureux de voir que mon jeune frère ait trouvé une très charmante fille. Ils vont très bien ensemble. En ce qui concerne ma sœur, je sais que André sera toujours attentif à son bien-être. Maman a préparé des crêpes comme souper. J’aime bien ce genre de repas qui est, somme toute, très convivial. Les crêpes sont accompagnées de sucre, de cassonade, de miel, de confiture, de sirop de Liège, et autres ingrédients sucrés.
Le repas terminé, je monte dans ma chambre pour revoir mes cours mais principalement celui de chimie. Je mets une musique de fond, soit un disque, les « Quatre saisons » de Vivaldi.
Ce lundi matin je ne suis pas très en forme. J’ai eu du mal à m’endormir. J’ai pensé à Ben, ce qui est normal, mais aussi à Raphaël, à Christophe : le nouveau copain de Gaby, à Michaël, le garçon boucher que j’ai rencontré lors de mon job d’étudiant, etc. Je ne sais pas pour quelle raison j’ai pensé à eux. Bref je suis quand même d’attaque pour l’interro.
Nous sommes déjà mardi fin de journée, il est dix-huit heures et dans une demi-heure je dois être au cours de judo. Je me demande si Raphaël viendra comme je lui avais dit. Je prends mon sac et je pars en vue de pratiquer mon sport. Je suis certain que ça me donne du courage et de l’aplomb en cas de souci avec des homophobes. C’est un peu pour cette raison que je continue le judo, sachant très bien que je n’aime pas me battre, mais en cas de nécessité...
En arrivant devant l’entrée de la salle des sports, je devine que Raphaël m’attend à proximité. J’avance, je le reconnais. Il me voit lui aussi. Nous nous saluons de loin et enfin nous entrons dans le hall. Nous allons vers le vestiaire réservé pour les judokas. J’entre, suivi de Raph. Nous nous changeons et mettons notre judogi. Raph ceint alors sa ceinture bleue.
Nous nous approchons du dojo. A l’entrée de celui-ci je vois Tony qui patiente en attendant les judokas. Je salue Tony et je lui présente alors Raphaël. Mon ami se présente et explique son cheminement en judo. Tony accepte que Raphaël participe au cours.
Le cours se passe très bien. Raphaël a même un meilleur niveau de moi. Cela ne me dérange pas, que du contraire cela me fait plaisir pour lui. Valentin travaille avec Raph. Ils ont à peu près la même force, ce qui donne de beaux randoris entre eux. C’est Timothée qui regarde Raphaël, je pense qu’il se pose des questions. Il pense probablement que c’est mon « petit-ami », du moins c’est ce qu’il laisse penser.
Le cours se termine et nous nous retrouvons dans les vestiaires. Valentin discute avec Raph, le courant semble bien passer entre les deux ados. Timothée s’approche de moi. Je sais qu’il souhaite savoir qui est Raphaël. Il attend car il y a encore assez bien de judokas à proximité. Je prends moi aussi mon temps. Je me dirige vers les douches, suivi de Timothée. Raphaël et Valentin suivent. Bref nous ne sommes plus que huit sous les pommeaux de douche. Nous nous savonnons après cette séance d’entraînement, ça fait du bien car il est vrai que nous avons beaucoup sué.
Nous nous essuyons ensuite. C’est à ce moment-là que Timothée me demande :
Tim : « Dis-moi Phil, Raphaël c’est ton ami ?
Moi : C’est un ami, scout, qui a des problèmes.
Tim : Il est gay ?
Moi : Non, absolument pas. Je t’expliquerai sommairement, mais pas ici !
Tim : OK, j’ai craint que tu ne m’aies pas écouté l’autre jour.
Moi : Non Timothée, ne t’inquiète pas, il n’est pas gay et il est super sympa.
Tim : Je te fais confiance, mais pas d’entourloupe, c’est assez spécial dans ce monde assez macho qu’est le judo !
Moi : Ne t’inquiète pas. »
Nous finissons de nous rhabiller. Nous nous saluons avant de quitter la salle des sports. Je salue Raphaël et je lui donne rendez-vous à dimanche. Nous repartons chacun de notre côté. Je sais que Timothée et Valentin nous ont observé et peut-être d’autres judokas dont je n’ai pas remarqués la présence à l’extérieur.