14-02-2022, 10:15 AM
Épisode 4
Une fois dehors, l’air frais me fit du bien et la légère brise parcourant mes vêtements humides me rafraichissait. Cela semblait également être le cas pour Rudy, car il fut parcouru d’un frisson et je devinais ses tétons pointer avec la fraicheur du matin. Car oui, il n’était que 08h10.
- Alors t’as l’air de t’en sortir, amorça Rudy
- Oui, c’est assez physique, mais ça va. Heureusement que je vais un peu de sport. Ça m’aide bien.
- Tu fais quoi comme sport.
- Du rugby.
- J’ai jamais fait. T’es bon ?
- Je me débrouille. Je suis dans une équipe qui est en fédéral 2.
- J’y connais rien en rugby. Mais je te crois.
- Et toi, tu vas super vite. Tu fais ce job depuis longtemps ?
- Ça va faire un an.
- Ah ouai, je comprends mieux.
- Qu’est-ce que je dois comprendre ? me répond-il sèchement.
- Rien de mal. Je suis juste impressionné de la vitesse à laquelle tu vas.
- Tu parles, c’est juste l’habitude. Bon allez, fini de parler. On y retourne.
Puis sans attendre de réaction de ma part, il tourne les talons et se dirige vers les remorques et nous enchainons les caisses. N’ayant pas oublié mon défi personnel de rattraper Rudy, je me donne à fond sur le déchargement. Nous enchainons les heures comme deux acharnés et refaisons une pause vers 11h00 pour manger. En nous dirigeant vers les vestiaires pour récupérer nos sandwiches, je constatai l’avancement du camion de mon nouveau collègue. Il avait toujours de l’avance sur moi, mais pas plus qu’auparavant. Moi qui pensais avoir tout déchiré, je suis dégouté. Ce Rudy était très impressionnant. D’autant qu’il ne parait pas trop fatigué alors que je commence à être au bout du rouleau. Je comptais bien sur le repas pour reprendre des forces.
Nous n’allions pas dans le coin repas pour manger et préférions rester en extérieur pour s’aérer. Nous avions tous les deux des sandwiches pour le déjeuner. Par contre, je vis Rudy sortir une canette de soda. Ayant déjà fini ma seule et unique petite bouteille d’eau, je regardais la canette comme un homme qui traversait le désert et qui n’avait pas bu depuis trop longtemps.
- Tiens prend là, me dit Rudy en me passant son soda. Il faut que tu boives pour tenir le coup. Par contre, demain, tu m’en ramène une. Ce n’est pas gratuit.
Sans attendre, j’engloutis la moitié de la canette sous le regard stupéfait de mon nouveau compagnon, enfin je crois. Sentant le malaise, j’arrête de boire et le remercie. Nous mangeons et Rudy amorça une discussion.
- Hé Eliot, selon moi, tu fais du bon boulot et tu as de grandes chances d’être repris demain, donc je peux commencer à m’intéresser à toi.
- Merci même si je ne sais pas trop comment le prendre….
Une fois dehors, l’air frais me fit du bien et la légère brise parcourant mes vêtements humides me rafraichissait. Cela semblait également être le cas pour Rudy, car il fut parcouru d’un frisson et je devinais ses tétons pointer avec la fraicheur du matin. Car oui, il n’était que 08h10.
- Alors t’as l’air de t’en sortir, amorça Rudy
- Oui, c’est assez physique, mais ça va. Heureusement que je vais un peu de sport. Ça m’aide bien.
- Tu fais quoi comme sport.
- Du rugby.
- J’ai jamais fait. T’es bon ?
- Je me débrouille. Je suis dans une équipe qui est en fédéral 2.
- J’y connais rien en rugby. Mais je te crois.
- Et toi, tu vas super vite. Tu fais ce job depuis longtemps ?
- Ça va faire un an.
- Ah ouai, je comprends mieux.
- Qu’est-ce que je dois comprendre ? me répond-il sèchement.
- Rien de mal. Je suis juste impressionné de la vitesse à laquelle tu vas.
- Tu parles, c’est juste l’habitude. Bon allez, fini de parler. On y retourne.
Puis sans attendre de réaction de ma part, il tourne les talons et se dirige vers les remorques et nous enchainons les caisses. N’ayant pas oublié mon défi personnel de rattraper Rudy, je me donne à fond sur le déchargement. Nous enchainons les heures comme deux acharnés et refaisons une pause vers 11h00 pour manger. En nous dirigeant vers les vestiaires pour récupérer nos sandwiches, je constatai l’avancement du camion de mon nouveau collègue. Il avait toujours de l’avance sur moi, mais pas plus qu’auparavant. Moi qui pensais avoir tout déchiré, je suis dégouté. Ce Rudy était très impressionnant. D’autant qu’il ne parait pas trop fatigué alors que je commence à être au bout du rouleau. Je comptais bien sur le repas pour reprendre des forces.
Nous n’allions pas dans le coin repas pour manger et préférions rester en extérieur pour s’aérer. Nous avions tous les deux des sandwiches pour le déjeuner. Par contre, je vis Rudy sortir une canette de soda. Ayant déjà fini ma seule et unique petite bouteille d’eau, je regardais la canette comme un homme qui traversait le désert et qui n’avait pas bu depuis trop longtemps.
- Tiens prend là, me dit Rudy en me passant son soda. Il faut que tu boives pour tenir le coup. Par contre, demain, tu m’en ramène une. Ce n’est pas gratuit.
Sans attendre, j’engloutis la moitié de la canette sous le regard stupéfait de mon nouveau compagnon, enfin je crois. Sentant le malaise, j’arrête de boire et le remercie. Nous mangeons et Rudy amorça une discussion.
- Hé Eliot, selon moi, tu fais du bon boulot et tu as de grandes chances d’être repris demain, donc je peux commencer à m’intéresser à toi.
- Merci même si je ne sais pas trop comment le prendre….