13-02-2022, 06:05 PM
Épisode 3
Rudy enfila ses gants et débuta le déchargement de son camion placé contre le mien. Je l’imitais immédiatement en ayant retenue la phrase « une fois les deux camions déchargés, la journée est terminée ». Autant l’embauche était tôt mais si on est tous les deux efficaces, on pouvait finir rapidement le travail. D’ailleurs, Rudy devait avoir la même philosophie que moi car malgré son corps svelte, il assurait une cadence impressionnante. Ses gestes étaient millimétrés ; chaque caisse posée était directement à la bonne position sur la palette alors que je devais m’y prendre à deux ou trois fois. Il finit sa première palette alors que j’en étais qu’à mon troisième étage. A ce moment, il m’appela :
- Eliot, vient que je te montre comment filmer la palette.
Je me rapproche de lui, il prend un des rouleaux de film plastique posé entre les deux camions, et il m’explique :
- Tu fais un nœud avec le film à un des pieds de la palette. Ensuite, tu fais trois tours à la base pour bien solidifier la base puis tu remontes jusqu’en haut.
Je le regardais avec attention. Aux premiers tours de film, je me suis surpris à regarder ses fesses. Il maitrisait à la perfection les gestes de bas en haut. Malgré sa taille moyenne proche d’un mètre quatre-vingt, il devait presque se mettre sur la pointe des pieds pour filmer jusqu’en haut. Bras tendus vers le haut avec le rouleau en bout de bras, son T-shirt laissait apparaitre l’élastique de son boxer Freegun et même jusqu’à un centimètre en dessous laissant deviner des motifs colorés non identifiables. Malgré que je n’en possède pas, j’aime ce type de sous-vêtements, et je ne peux pas détourner mon regard du bassin de Rudy, n’écoutant plus ces consignes.
- T’as tout compris ? me demanda Rudy en me fixant droit dans les yeux de manière à me faire comprendre que mes yeux n’étaient pas à la bonne place.
Sorti de mes pensées, je mentis en acquiesçant et nous poursuivîmes notre déchargement.
Malgré que je n’aie pas bien écouté les consignes pour enrubanner la palette, j’arrive à me débrouiller et à finir ma première palette quand Rudy débutait sa troisième.
Le travail n’était pas très compliqué, mes gestes gagnaient en assurance et en rapidité et fur et à mesure que les caisses sortaient de la remorque. Mais cela restait un travail très physique. Malgré mes entrainements de rugby, je transpirais assez facilement en ce matin de juillet et j’enlevai rapidement mon sweat. Aucun de nous deux ne disait un mot et cela me laissait pas mal de temps pour penser à tout et rien. Mais quelque chose me trottait dans la tête. Pourquoi avais-je regardé les fesses et le boxer de Rudy. L’avait-il remarqué ? Si oui, comment allait-il me juger ? Après tout, je n’ai rien fait de mal…
Au bout de deux heures de travail, les caisses et les palettes s’étaient enchainées et nous étions tous les deux en nage. Rudy me proposa une pause pour aller boire un coup et prendre un peu d’air frais.
En passant pour aller à l’extérieur, je jetai un coup d’œil au camion de Rudy. Sa remorque était beaucoup plus avancée que la mienne et il m’impressionnait. Ayant un esprit de compétition, et voyant le corps de Rudy moins charpenté que moi j’en étais un peu vexé et je me mis au défi de le rattraper.
Avant de sortir, nous avions pris tous les deux nos bouteilles d’eau à la différence près que j’en avais pris qu’une petite de 50 cL. Je m’aperçus que cela serait trop juste pour tenir tout le déchargement donc j’économisais mes gorgés.
A suivre...
Rudy enfila ses gants et débuta le déchargement de son camion placé contre le mien. Je l’imitais immédiatement en ayant retenue la phrase « une fois les deux camions déchargés, la journée est terminée ». Autant l’embauche était tôt mais si on est tous les deux efficaces, on pouvait finir rapidement le travail. D’ailleurs, Rudy devait avoir la même philosophie que moi car malgré son corps svelte, il assurait une cadence impressionnante. Ses gestes étaient millimétrés ; chaque caisse posée était directement à la bonne position sur la palette alors que je devais m’y prendre à deux ou trois fois. Il finit sa première palette alors que j’en étais qu’à mon troisième étage. A ce moment, il m’appela :
- Eliot, vient que je te montre comment filmer la palette.
Je me rapproche de lui, il prend un des rouleaux de film plastique posé entre les deux camions, et il m’explique :
- Tu fais un nœud avec le film à un des pieds de la palette. Ensuite, tu fais trois tours à la base pour bien solidifier la base puis tu remontes jusqu’en haut.
Je le regardais avec attention. Aux premiers tours de film, je me suis surpris à regarder ses fesses. Il maitrisait à la perfection les gestes de bas en haut. Malgré sa taille moyenne proche d’un mètre quatre-vingt, il devait presque se mettre sur la pointe des pieds pour filmer jusqu’en haut. Bras tendus vers le haut avec le rouleau en bout de bras, son T-shirt laissait apparaitre l’élastique de son boxer Freegun et même jusqu’à un centimètre en dessous laissant deviner des motifs colorés non identifiables. Malgré que je n’en possède pas, j’aime ce type de sous-vêtements, et je ne peux pas détourner mon regard du bassin de Rudy, n’écoutant plus ces consignes.
- T’as tout compris ? me demanda Rudy en me fixant droit dans les yeux de manière à me faire comprendre que mes yeux n’étaient pas à la bonne place.
Sorti de mes pensées, je mentis en acquiesçant et nous poursuivîmes notre déchargement.
Malgré que je n’aie pas bien écouté les consignes pour enrubanner la palette, j’arrive à me débrouiller et à finir ma première palette quand Rudy débutait sa troisième.
Le travail n’était pas très compliqué, mes gestes gagnaient en assurance et en rapidité et fur et à mesure que les caisses sortaient de la remorque. Mais cela restait un travail très physique. Malgré mes entrainements de rugby, je transpirais assez facilement en ce matin de juillet et j’enlevai rapidement mon sweat. Aucun de nous deux ne disait un mot et cela me laissait pas mal de temps pour penser à tout et rien. Mais quelque chose me trottait dans la tête. Pourquoi avais-je regardé les fesses et le boxer de Rudy. L’avait-il remarqué ? Si oui, comment allait-il me juger ? Après tout, je n’ai rien fait de mal…
Au bout de deux heures de travail, les caisses et les palettes s’étaient enchainées et nous étions tous les deux en nage. Rudy me proposa une pause pour aller boire un coup et prendre un peu d’air frais.
En passant pour aller à l’extérieur, je jetai un coup d’œil au camion de Rudy. Sa remorque était beaucoup plus avancée que la mienne et il m’impressionnait. Ayant un esprit de compétition, et voyant le corps de Rudy moins charpenté que moi j’en étais un peu vexé et je me mis au défi de le rattraper.
Avant de sortir, nous avions pris tous les deux nos bouteilles d’eau à la différence près que j’en avais pris qu’une petite de 50 cL. Je m’aperçus que cela serait trop juste pour tenir tout le déchargement donc j’économisais mes gorgés.
A suivre...