11-02-2022, 10:00 AM
Michel sert une flûte de champagne à chacun, sauf à Kevin qui prend une limonade. Nous trinquons à l’amitié. Nous discutons des scouts ainsi que de mon dernier camp. Je raconte notre chantier, la partie de découverte de la montagne et du glacier. Puis aussi de notre hike d’équipe en montagne et le sauvetage de Gaby. Bien entendu je ne parle pas des scènes qui ne regardent que ceux qui étaient présents. Bref tout se passe pour le mieux.
Geneviève prépare le repas, aidée de Catherine, alors que nous restons au salon. Kevin me pose beaucoup de questions, surtout concernant le hike d’équipe. Je réponds bien entendu à Kevin. C’est le passage où je saute dans l’eau pour attraper Gaby qui l’interpelle. Il se demande comment j’ai pu réagir au quart de seconde. Puis c’est la manière de réchauffer Gaby, en se mettant tous les deux nus, dans le même sac de couchage. Michel confirme qu’il avait entendu parler de cette façon de réchauffer un corps transi de froid.
Nous passons à table. Geneviève nous sert une lasagne maison. Ça sent très bon. Je mange avec appétit et je vois que Raphaël a vraiment l’air plus souriant, cela fait plaisir à voir. Nous buvons de l’eau à table, il n’est pas question de boire autre chose au milieu de la semaine.
Le repas terminé, je souhaite alors une bonne soirée à toute la famille de Raphaël. Je remercie Geneviève pour ce bon repas. C’est elle qui me remercie, elle me dit :
Gen : « C’est moi qui te remercie. Je te remercie de ce que tu fais pour Raphaël. Non seulement je le trouve nettement moins refermé sur lui-même, il est plus souriant. Je ne sais pas te dire depuis combien de temps je ne l’ai plus vu avec le sourire aux lèvres.
Moi : Merci, comme je l’ai dit, c’est en toute amitié que j’ai aidé Raphaël car je voyais bien qu’il n’allait pas bien.
Gen : Je veux ajouter que le fait que tu sois gay ne change rien pour moi. Tu es un jeune très ouvert aux autres et tu as le cœur sur la main. Reste comme tu es.
Moi : Merci.
Gen : Tu seras toujours le bienvenu à la maison.
Geneviève me prend dans ses bras et me fait un câlin. Puis une fois cette étreinte desserrée, elle dépose ses lèvres sur mon front. Je vois que ses yeux sont humides. Je pense qu’elle comprend maintenant tout l’impact qu’a eu ma visite chez eux en cette fin d’après-midi. Je suis sur le pas de la porte, je vais sortir. Je vois Kevin qui viens vers moi et qui me dit :
Kev : Merci pour mon grand frère !
Je ne sais que dire. Je suis ému de voir ce gamin de dix ans me dire ça. Puis il me prend par la taille et me fait lui aussi un câlin !
Catherine et Raphaël sont côte à côte, ils me regardent dans les yeux. Je sens dans leurs regards toute la gratitude qu’ils me témoignent. Cela me fait chaud au cœur. Je sens que des larmes vont bientôt jaillir sur mes joues. Je franchis le seuil et je suis sur le trottoir. Je leur fais signe de la main en prenant le chemin de la maison et en étant de dos par rapport à eux. Des larmes coulent maintenant sur mes joues rosies par l’intensité du moment que je viens de vivre. Je tourne au coin de la rue sans regarder en arrière. Je fulmine aussi, car je m’étais juré de ne pas pleurer comme ça. C’est plus fort que moi, je suis tellement sensible !
En rentrant à la maison je salue papa et maman ainsi que ma sœur et Jean, mon frère. André n’est pas là ce soir. Je rejoins maman et Anne à la cuisine, elles terminent de ranger la vaisselle du souper. Je raconte mon après-midi chez Raphaël. J’explique tout ce qui s’est passé. Maman trouve que j’ai très bien agi. Ma sœur me regarde dans les yeux, j’ai compris qu’elle m’approuve. Je leurs demande de ne rien dire à Ben, car c’est à Raphaël à le dire lui-même. Je suis un peu fatigué et je dois encore revoir un cours pour demain. Je souhaite une bonne nuit à toute la famille.
Après une fin de semaine sans rien de particulier, nous nous retrouvons ce samedi après-midi à la réunion d’équipe. Marc-Antoine nous propose de prévoir le planning des prochaines activités. Il y a d’abord l’action « Père Damien » contre la lèpre et la tuberculose. Il s’agit d’une action d’information qui est faite pour tous, y compris pour les plus jeunes. Nous marquons tous notre intérêt à cette action. Nous allons avoir tous les renseignements en vue de préparer et ensuite de présenter cette action aux autres sections de l’unité y compris le clan.
Puis il y a les activités plus sportives telles que la spéléo, le rocher, le kayac, etc. Je regarde les autres, ils ont les yeux grands ouverts. Je pense que la spéléo serait une excellente activité pour fusionner le groupe. J’en ai fait il y a plus d’un an dans mon ancienne unité. Je dois dire que la spéléo et le rocher c’est super à pratiquer. Nous savons que Dominique, John et Grégory s’étaient proposés pour nous initier. Je remarque que Ben semble lui aussi emballé. Gaby est très hésitant, de même qu’Alex, Philippe et Raphaël. Je pense que Marc-Antoine est partant. Finalement nous optons pour cette proposition.
Nous parlons aussi de l’aide à apporter aux autres sections. Nous sommes tous tombés d’accord pour mettre sur pied, avec l’aide du clan, la prochaine fête d’unité. Il est question de marquer le coup pour inviter les anciens aux cinquante ans de l’unité.
Raphaël parle alors de l’opération « récolte des papiers » ! Nous n’en avions pas encore parlé. M-A est content qu’on en parle. Il s’agira pour nous de planifier cette activité avec les sections. Il est urgent de revoir les quartiers qui seront attribués aux sections afin que la charge de travail soit équitable en fonction de l’âge des participants.
Il reste bien entendu le camp d’été. Normalement les membres de l’équipe JER sont dispatchés dans les unités en fonctions des besoins. Il y a les louveteaux, les scouts et les pionniers.
Comme nous sommes assez proche des vacances de Toussaint, M-A se charge de prendre contact avec les trois moniteurs spéléo pour organiser une sortie sous leur égide. J’ai déjà des images qui me reviennent en mémoire. Je suis certains que mes compagnons d’équipe seront très heureux de participer à cette activité.
Cette réunion touche à sa fin. Après avoir passé la porte du local, nous arrivons à la sortie du bâtiment. Ben est près de moi, Gaby aussi. Je vois que Raphaël hésite un moment. Je laisse Ben et Gaby sortir et j’attends Raph. Une fois ensemble je lui demande comment il se sent. Il me répond :
Rap : « Merci Phil pour ton intervention mercredi soir à la maison. Mes parents ont compris que je n’étais pas bien dans ma peau et ils font tout pour que je me sente bien.
Moi : C’est déjà une étape de franchie Raph.
Rap : Oui, c’est vrai. As-tu parlé aux autres de ce que nous avons discutés à la maison ?
Moi : Non, je n’ai rien dit. J’ai seulement dit à Ben que je vous avais rencontrés, tes parents et toi, sans rien ajouter !
Rap : Merci, tu es vraiment un ami !
Moi : Oui je suis ton ami et tu es le seul à décider à qui tu parles de tes problèmes, ce n’est pas à moi à le faire. Bien entendu je peux t’aider et te soutenir dans une démarche que tu souhaites faire vis-à-vis des autres !
Rap : Merci Phil, je savais que tu serais là pour m’aider !
Moi : Tu es le seul à décider Raph !
Rap : Merci. Je te fais signe dès que je pense pouvoir le faire.
Moi : OK, ça marche pour moi !
Nous nous serrons la main en guise de pacte ! Je sors du bâtiment et je retrouve Ben. Gaby lui a poursuivi son chemin. Je prends la main de Ben et nous marchons une dizaine de mètres vers la sortie du parc où sont implantés les locaux. Nous entendons crier derrière nous : « Attendez, attendez s’il vous plait ! » Ben et moi nous nous arrêtons et nous nous retournons. Nous voyons Raphaël courir vers nous. Il nous rejoint.
Je vois que Raphaël est anxieux, je pense qu’il souhaite nous parler à Ben et moi. Je laisse à Raph le temps de se remettre. Il est déjà moins stressé. Je lui fait un clin d’œil. Il se détend et nous dit :
Rap : Ben, je sais que Phil t’as dit que nous nous sommes rencontrés mercredi chez moi. Je sais qu’il ne t’a rien dit sur ce qui s’est passé.
Ben : Oui, c’est vrai, je sais qu’il t’a vu, car il me l’avait annoncé. Depuis tu peux être sûr et certain, je ne sais pas ce que vous vous êtes raconté. La seule chose que je sais, c’est qu’il voulait t’aider !
Rap : Merci Ben. Si tu as quelques minutes à me consacrer, je souhaite t’expliquer ce qui m’est arrivé. Je dois dire que j’ai bien conscience que toi et Phil vous êtes de supers gars en qui je peux avoir confiance !
Ben : Pas de problème, j’ai tout mon temps.
Nous nous sommes assis sur un banc dans le parc. J’ai laissé Raphaël raconter sa mésaventure lors de ses vacances au camping. Je n’ai presque pas dû intervenir. Raphaël savait que je le soutenais du regard. Ben écoutait sans interrompre Raph. Maintenant nous étions deux à connaître cet épisode de la vie de Raphaël et les incidences que cela pouvait avoir dans sa vie de tous les jours. J’ai senti Raphaël encore plus délivré que mercredi soir. Ben l’a regardé droit dans les yeux pour lui dire :
Ben : Oh Raph, je n’ose imaginer ce qu’est ta vie depuis cette attaque. Je comprends mieux tes réactions. Sache que je suis à tes côtés et que si tu as besoin d’aide, je suis là pour toi, tout comme Phil te l’a proposé !
Rap : Merci Ben. Je savais que Phil m’avait parlé en bien de toi et que vous étiez tous les deux de supers amis pour ceux qui ont besoin d’aide !
Ben : C’est tout à fait ça Raph. Tu pourras compter sur nous et je suis certain que Gaby te dira la même chose.
Rap : Merci à vous deux, vous êtes supers.
Moi : Dis Raph, tu viens avec nous manger une glace chez « Gigi » ?
Rap : Oh c’est super de m’inviter, oui bien sûr ! »
Nous partons tous les trois à pied en direction du glacier « Gigi ». Je sais que c’est une excellente idée pour se détendre et de parler de choses plus légères que des soucis des uns et des autres ! Comme je suis heureux de voir que Raph va un peu mieux et qu’il ait osé parler à Ben !
Geneviève prépare le repas, aidée de Catherine, alors que nous restons au salon. Kevin me pose beaucoup de questions, surtout concernant le hike d’équipe. Je réponds bien entendu à Kevin. C’est le passage où je saute dans l’eau pour attraper Gaby qui l’interpelle. Il se demande comment j’ai pu réagir au quart de seconde. Puis c’est la manière de réchauffer Gaby, en se mettant tous les deux nus, dans le même sac de couchage. Michel confirme qu’il avait entendu parler de cette façon de réchauffer un corps transi de froid.
Nous passons à table. Geneviève nous sert une lasagne maison. Ça sent très bon. Je mange avec appétit et je vois que Raphaël a vraiment l’air plus souriant, cela fait plaisir à voir. Nous buvons de l’eau à table, il n’est pas question de boire autre chose au milieu de la semaine.
Le repas terminé, je souhaite alors une bonne soirée à toute la famille de Raphaël. Je remercie Geneviève pour ce bon repas. C’est elle qui me remercie, elle me dit :
Gen : « C’est moi qui te remercie. Je te remercie de ce que tu fais pour Raphaël. Non seulement je le trouve nettement moins refermé sur lui-même, il est plus souriant. Je ne sais pas te dire depuis combien de temps je ne l’ai plus vu avec le sourire aux lèvres.
Moi : Merci, comme je l’ai dit, c’est en toute amitié que j’ai aidé Raphaël car je voyais bien qu’il n’allait pas bien.
Gen : Je veux ajouter que le fait que tu sois gay ne change rien pour moi. Tu es un jeune très ouvert aux autres et tu as le cœur sur la main. Reste comme tu es.
Moi : Merci.
Gen : Tu seras toujours le bienvenu à la maison.
Geneviève me prend dans ses bras et me fait un câlin. Puis une fois cette étreinte desserrée, elle dépose ses lèvres sur mon front. Je vois que ses yeux sont humides. Je pense qu’elle comprend maintenant tout l’impact qu’a eu ma visite chez eux en cette fin d’après-midi. Je suis sur le pas de la porte, je vais sortir. Je vois Kevin qui viens vers moi et qui me dit :
Kev : Merci pour mon grand frère !
Je ne sais que dire. Je suis ému de voir ce gamin de dix ans me dire ça. Puis il me prend par la taille et me fait lui aussi un câlin !
Catherine et Raphaël sont côte à côte, ils me regardent dans les yeux. Je sens dans leurs regards toute la gratitude qu’ils me témoignent. Cela me fait chaud au cœur. Je sens que des larmes vont bientôt jaillir sur mes joues. Je franchis le seuil et je suis sur le trottoir. Je leur fais signe de la main en prenant le chemin de la maison et en étant de dos par rapport à eux. Des larmes coulent maintenant sur mes joues rosies par l’intensité du moment que je viens de vivre. Je tourne au coin de la rue sans regarder en arrière. Je fulmine aussi, car je m’étais juré de ne pas pleurer comme ça. C’est plus fort que moi, je suis tellement sensible !
En rentrant à la maison je salue papa et maman ainsi que ma sœur et Jean, mon frère. André n’est pas là ce soir. Je rejoins maman et Anne à la cuisine, elles terminent de ranger la vaisselle du souper. Je raconte mon après-midi chez Raphaël. J’explique tout ce qui s’est passé. Maman trouve que j’ai très bien agi. Ma sœur me regarde dans les yeux, j’ai compris qu’elle m’approuve. Je leurs demande de ne rien dire à Ben, car c’est à Raphaël à le dire lui-même. Je suis un peu fatigué et je dois encore revoir un cours pour demain. Je souhaite une bonne nuit à toute la famille.
Après une fin de semaine sans rien de particulier, nous nous retrouvons ce samedi après-midi à la réunion d’équipe. Marc-Antoine nous propose de prévoir le planning des prochaines activités. Il y a d’abord l’action « Père Damien » contre la lèpre et la tuberculose. Il s’agit d’une action d’information qui est faite pour tous, y compris pour les plus jeunes. Nous marquons tous notre intérêt à cette action. Nous allons avoir tous les renseignements en vue de préparer et ensuite de présenter cette action aux autres sections de l’unité y compris le clan.
Puis il y a les activités plus sportives telles que la spéléo, le rocher, le kayac, etc. Je regarde les autres, ils ont les yeux grands ouverts. Je pense que la spéléo serait une excellente activité pour fusionner le groupe. J’en ai fait il y a plus d’un an dans mon ancienne unité. Je dois dire que la spéléo et le rocher c’est super à pratiquer. Nous savons que Dominique, John et Grégory s’étaient proposés pour nous initier. Je remarque que Ben semble lui aussi emballé. Gaby est très hésitant, de même qu’Alex, Philippe et Raphaël. Je pense que Marc-Antoine est partant. Finalement nous optons pour cette proposition.
Nous parlons aussi de l’aide à apporter aux autres sections. Nous sommes tous tombés d’accord pour mettre sur pied, avec l’aide du clan, la prochaine fête d’unité. Il est question de marquer le coup pour inviter les anciens aux cinquante ans de l’unité.
Raphaël parle alors de l’opération « récolte des papiers » ! Nous n’en avions pas encore parlé. M-A est content qu’on en parle. Il s’agira pour nous de planifier cette activité avec les sections. Il est urgent de revoir les quartiers qui seront attribués aux sections afin que la charge de travail soit équitable en fonction de l’âge des participants.
Il reste bien entendu le camp d’été. Normalement les membres de l’équipe JER sont dispatchés dans les unités en fonctions des besoins. Il y a les louveteaux, les scouts et les pionniers.
Comme nous sommes assez proche des vacances de Toussaint, M-A se charge de prendre contact avec les trois moniteurs spéléo pour organiser une sortie sous leur égide. J’ai déjà des images qui me reviennent en mémoire. Je suis certains que mes compagnons d’équipe seront très heureux de participer à cette activité.
Cette réunion touche à sa fin. Après avoir passé la porte du local, nous arrivons à la sortie du bâtiment. Ben est près de moi, Gaby aussi. Je vois que Raphaël hésite un moment. Je laisse Ben et Gaby sortir et j’attends Raph. Une fois ensemble je lui demande comment il se sent. Il me répond :
Rap : « Merci Phil pour ton intervention mercredi soir à la maison. Mes parents ont compris que je n’étais pas bien dans ma peau et ils font tout pour que je me sente bien.
Moi : C’est déjà une étape de franchie Raph.
Rap : Oui, c’est vrai. As-tu parlé aux autres de ce que nous avons discutés à la maison ?
Moi : Non, je n’ai rien dit. J’ai seulement dit à Ben que je vous avais rencontrés, tes parents et toi, sans rien ajouter !
Rap : Merci, tu es vraiment un ami !
Moi : Oui je suis ton ami et tu es le seul à décider à qui tu parles de tes problèmes, ce n’est pas à moi à le faire. Bien entendu je peux t’aider et te soutenir dans une démarche que tu souhaites faire vis-à-vis des autres !
Rap : Merci Phil, je savais que tu serais là pour m’aider !
Moi : Tu es le seul à décider Raph !
Rap : Merci. Je te fais signe dès que je pense pouvoir le faire.
Moi : OK, ça marche pour moi !
Nous nous serrons la main en guise de pacte ! Je sors du bâtiment et je retrouve Ben. Gaby lui a poursuivi son chemin. Je prends la main de Ben et nous marchons une dizaine de mètres vers la sortie du parc où sont implantés les locaux. Nous entendons crier derrière nous : « Attendez, attendez s’il vous plait ! » Ben et moi nous nous arrêtons et nous nous retournons. Nous voyons Raphaël courir vers nous. Il nous rejoint.
Je vois que Raphaël est anxieux, je pense qu’il souhaite nous parler à Ben et moi. Je laisse à Raph le temps de se remettre. Il est déjà moins stressé. Je lui fait un clin d’œil. Il se détend et nous dit :
Rap : Ben, je sais que Phil t’as dit que nous nous sommes rencontrés mercredi chez moi. Je sais qu’il ne t’a rien dit sur ce qui s’est passé.
Ben : Oui, c’est vrai, je sais qu’il t’a vu, car il me l’avait annoncé. Depuis tu peux être sûr et certain, je ne sais pas ce que vous vous êtes raconté. La seule chose que je sais, c’est qu’il voulait t’aider !
Rap : Merci Ben. Si tu as quelques minutes à me consacrer, je souhaite t’expliquer ce qui m’est arrivé. Je dois dire que j’ai bien conscience que toi et Phil vous êtes de supers gars en qui je peux avoir confiance !
Ben : Pas de problème, j’ai tout mon temps.
Nous nous sommes assis sur un banc dans le parc. J’ai laissé Raphaël raconter sa mésaventure lors de ses vacances au camping. Je n’ai presque pas dû intervenir. Raphaël savait que je le soutenais du regard. Ben écoutait sans interrompre Raph. Maintenant nous étions deux à connaître cet épisode de la vie de Raphaël et les incidences que cela pouvait avoir dans sa vie de tous les jours. J’ai senti Raphaël encore plus délivré que mercredi soir. Ben l’a regardé droit dans les yeux pour lui dire :
Ben : Oh Raph, je n’ose imaginer ce qu’est ta vie depuis cette attaque. Je comprends mieux tes réactions. Sache que je suis à tes côtés et que si tu as besoin d’aide, je suis là pour toi, tout comme Phil te l’a proposé !
Rap : Merci Ben. Je savais que Phil m’avait parlé en bien de toi et que vous étiez tous les deux de supers amis pour ceux qui ont besoin d’aide !
Ben : C’est tout à fait ça Raph. Tu pourras compter sur nous et je suis certain que Gaby te dira la même chose.
Rap : Merci à vous deux, vous êtes supers.
Moi : Dis Raph, tu viens avec nous manger une glace chez « Gigi » ?
Rap : Oh c’est super de m’inviter, oui bien sûr ! »
Nous partons tous les trois à pied en direction du glacier « Gigi ». Je sais que c’est une excellente idée pour se détendre et de parler de choses plus légères que des soucis des uns et des autres ! Comme je suis heureux de voir que Raph va un peu mieux et qu’il ait osé parler à Ben !