08-08-2020, 10:45 AM
1ere ANNEE Août : (28 / 60) (Une soirée pleine de surprises)
Ce n’est qu’au repas du soir que nous revoyons Raphaël, le sourire qui illumine son visage nous en dit plus que toutes les paroles qu’il pourrait prononcer.
Il s’approche de Florian et l’embrasse en guise de remerciement puis il va s’asseoir à sa place et se jette sur la nourriture avec appétit.
Franck qui a assisté à la scène s’interroge sur le pourquoi de cette embrassade reconnaissante de son « neveu » envers son ami, il est au courant des dernières nouvelles et il a été content d’apprendre qu’Anne soit rentrée aussi rapidement et que les médecins n’aient rien trouvé lors des divers examens qu’ils lui ont fait passer.
D’ailleurs Jean arrive bientôt dans la salle tenant son épouse souriante par le bras et s’installe à une table pour dîner.
Fait suffisamment peu courant pour que Franck aille de suite les accueillir chaleureusement.
- Eh bien dites donc !! Heureux de constater que c’était une fausse alerte, comment tu te sens Anne ?
- (Anne épanouie) Je ne me suis jamais sentie aussi bien depuis très longtemps et je meurs de faim.
- Qu’est ce qui te ferait plaisir ?
- Une bonne grosse grillade bien épaisse avec de la salade.
- Et toi Jean ?
- La même chose et une bonne bouteille de rosé bien fraîche, tu trinqueras bien un petit coup avec nous ?
- Avec joie, je m’occupe des grillades et j’arrive.
Voyant que nous sommes tous tournés vers eux à les regarder, Jean nous fait un grand sourire avec un petit signe de la main.
Le bonheur que nous pouvons lire dans ses yeux nous fait un immense plaisir et ne voulant pas les embêter plus nous reprenons nos conversations à bâtons rompus comme à notre habitude.
Sébastien repense à tout à l’heure et s’adresse à sa sœur jumelle.
- Au fait « Caro » !! Florian a un truc important à te dire.
- (Carole intriguée) Ah oui ? Quoi donc ?
Sébastien reporte son regard vers moi.
- Dis-lui « Flo ».
- En fait tu as le choix, ou on arrête de se faire la bise tous les deux ou tu mets des préservatifs avec le grand.
Un bruit bizarre nous fait nous retourner vers Flavien qui vient de recracher ce qu’il avait dans la bouche.
- (Flavien en toussant) Qu’est-ce que tu racontes là ?
- (Damien écroulé) Il vient de te faire du « Flo » Hi ! Hi ! C’est direct et sans détour, tu n’en as pas une autre « Flo » ? Pendant que tu y es ?
- (Je regarde Raphaël) Tu ferais bien de dire à ton père de faire pareil ce soir si tu ne veux pas ne plus être fils unique toi.
- (Raphaël sidéré) Pourquoi ? Mon paternel te fait la bise ?
- (Sébastien mort de rire) Mais non couillon !! Juste que ce qu’on a donné à boire à ta mère tout à l’heure risque fort d’annuler l’effet de la pilule pendant un certain temps, si c’est ça que prend ta mère comme contraceptif bien sûr.
- (Carole les yeux ronds) Tu veux dire que je ne suis pas protégée ?
- (Je la regarde confus) Hé oui ma vieille, il y a de grandes chances pour que ce soit le cas et c’est pareil pour Chloé et Léa rassure-toi,.
- (Chloé) Et c’est maintenant que tu nous le dis ? Mais c’est sur ta bouche qu’on va le mettre le préso !!
- (Aurélien tranquille) Hé les frangins ? Vous avez idée d’un prénom ? Parce qu’il ne nous manquerait plus d’apprendre que maman est enceinte maintenant !
- (Thomas) Je ne crois pas que ta salive aille à l’encontre de la pilule tu sais ? Sinon il y aurait du monde en marmot dans notre quartier.
- (Éric) C’est vrai ça !! Depuis que « Flo » est tout petit il embrasse tout le monde et nous sommes tous ou presque fils unique.
- (Thomas) Peut être qu’une bise n’est pas suffisante mais pour la mère de « Raph » faudrait faire gaffe quand même, avec tout ce que tu as envoyé dans la bouteille pendant le trajet on ne sait jamais.
- (Raphaël) Explique-moi comment je vais aller dire à mon père de mettre une capote ? J’imagine facilement sa réaction, au mieux il me dit de m’occuper de mes affaires et encore là je suis poli. Au pire il va vouloir savoir pourquoi je lui demande ça.
- (Guillaume) Mettons-les au courant alors !! Ou on laisse faire et tu verras bien si dans quelques mois tu apprends une bonne nouvelle.
- (Raphaël) Tu parles d’une bonne nouvelle !! Mes parents ont la quarantaine et je ne crois pas qu’ils seraient ravis d’apprendre ça.
- (Aléxie) Donc nous n’avons pas le choix, il faut leur dire. Mais comment ? Et jusqu´où peut-on aller dans les confidences ?
- (Je me lève) J’y vais !! C’est en effet la meilleure solution je crois.
- (Damien) Tu vas leur dire ça comment ? À la Florian ? Je veux entendre ça moi Hi ! Hi !
Je me dirige vers les parents de mon ami qui discutent tranquillement le sourire aux lèvres, Jean qui est face à moi me voit m’approcher près de leur couple et me regarde l’œil interrogateur.
Je prends un siège et m’assois à côté de lui sans attendre qu’il m’y invite et j’attaque tout de suite ce que j’ai à dire avant que les questions ne viennent d’eux.
- Bonsoir madame, vous avez bien bu toute la bouteille qu’on vous a amenée cet après-midi ?
1ere ANNEE Août : (29 / 60) (Une soirée pleine de surprises) (suite)
- (Anne surprise) La bouteille ??? Tu veux parler du sirop que Raphaël m’a obligé à boire ? Oui je l’ai bue pourquoi ?
- (Jean) Comment ça que vous avez amené ?? Vous êtes venus à l’hôpital cet après-midi ?
- Nous vous avons suivis avec quelques amis, il y avait disons….. Un « médicament » de ma conception dans la bouteille et c’est pour ça que « Raph » a autant insisté pour que vous la buviez en entier.
Jean n’en croyant pas ses oreilles.
- Un médicament !!!!
- Parlez moins fort si ça ne vous dérange pas monsieur, je vous expliquerai tout si vous vouliez bien nous rejoindre à notre campement après le repas. J’étais juste venu vous prévenir que ce « médicament » est très puissant comme vous avez dû le remarquer et que s’il vous prenait envie de faire des galipettes ce soir et bien de faire attention car les moyens chimiques de contraceptions ne seront pas efficaces un certain temps.
- (Jean en reste baba) Si c’est un gag, il n’est pas de très bon goût mon garçon.
Je vois une petite marque de naissance sur le dos de sa main, je m’excuse en disant que je reviens et je vais prendre un verre de boisson sur notre table en n’en gardant qu’un tout petit peu dedans.
Ensuite je me retourne pour pas qu’ils me voient et je fais mine de sortir quelque chose de la poche de mon short et d’en verser dans le verre.
En réalité j’y dépose un bon jet de salive devant mes amis qui me couvrent au mieux des éventuels regards de personnes dans la salle.
Je retourne enfin vers eux et me rassois à côté de Jean en lui prenant la main.
- Vous permettez ?
Je verse alors sur la petite marque de naissance un peu du breuvage et je l’étale pendant quelques secondes sur sa marque.
Jean qui me regarde d’un drôle d’air.
- Mais !! Qu’est-ce que tu fais à la fin ??
- Ne dites plus rien surtout !! Regardez bien ce qui va se passer et ce soir je vous expliquerai tout, mais s’il vous plaît essayez de ne rien dire ici. Ce que je viens de faire n’est encore qu’expérimental et je ne voudrais pas que ça s’ébruite pour l’instant.
Jean va pour parler malgré tout car apparemment ma tirade ne l’a pas convaincu du sérieux de ma demande quand sa femme les yeux fixés sur le dos de sa main lui coupe la parole.
- Chéri !! Il a raison, regarde ?
Son mari surpris se tait et fixe le petit grain de beauté qu’il a toujours connu et le voit s’estomper pour finalement disparaître complètement.
Je ne lui laisse pas le temps de parler.
- Là !! Vous voyez !! (Je me lève en souriant) Tout à l’heure si vous le voulez bien, en attendant suivez mon conseil. Sauf bien sûr si vous voulez donner un petit frère à « Raph ».
Une fois de retour près de mes amis, les chuchotements entre eux vont bon train et je vois bien qu’ils meurent d’envies de savoir ce qu’il s’est dit.
Je leur explique brièvement et je termine mon repas car je me doute bien que la curiosité étant trop forte, il ne serait pas prudent de laisser les langues se délier dans un lieu aussi fréquenté qu’en ce moment.
De retour au campement, j’ai le droit à un interrogatoire en règle sur mes intentions.
Je leur explique que comme pour leurs parents au début, j’ai l’intention d’en dire le moins possible laissant libre court à leurs propres conclusions en essayant d’aller le plus possible dans leurs sens.
Raphaël part à leur rencontre afin d’avoir une idée à me transmettre des pensées qu’ils ont sur le petit « miracle » qu’ils viennent de vivre.
Du côté de mes amis les avis sur la question sont mitigés, une partie voudrait me protéger et de ce fait souhaite que j’en dise le moins possible alors que l’autre partie beaucoup moins nombreuse préférerait la version plus honnête de tout leur révéler.
Quand ils arrivent enfin accompagnés de leur fils, nous les faisons s’installer sur un banc et Raphaël l’air de rien m’entraîne à l’extérieur pour me parler.
- Ils n’ont rien dit devant moi « Flo », mais je connais bien mes parents et tu peux leur faire confiance. Maintenant je n’ai jamais eu de secrets pour eux et je n’ai jamais eu à le regretter, à toi de voir tu es le seul juge.
- Merci « Raph », maintenant il serait temps d’aller leur parler car je suis sûr qu’ils doivent trépigner d’impatience.
J’entre à nouveau sous la tente et je vais m’asseoir en face d’eux, leurs regards ne me quittent plus et je les sens à la fois nerveux et curieux de ce que je vais bien pouvoir leur dire, aussi je ne les laisse pas mariner plus longtemps.
- Comment vous sentez-vous madame ?
- (Anne) Très bien jeune homme, le temps que ça durera sera déjà un très grand soulagement pour moi.
- (Jean) Pourrions-nous avoir de ce médicament en réserve ?
- Non car ce n’est pas la peine, vous êtes guérie madame et ce qui vous a rendue faible toutes ces années quoi que ce soit, ne reviendra plus vous tourmenter soyez en sûr. Juste qu’il va vous falloir me faire confiance et ne rien me demander de plus, en conséquence je vous prierai de n’en parler à personne et ce à qui que ce soit. Me le promettez-vous ?
Jean en regardant sa femme en pleine forme.
- Tu es certain de ce que tu viens de dire ?
- Certain monsieur, Raphaël s’il le désire pourra vous en dire plus mais je tiens au secret le plus absolu de ce qu’il vient de se passer, puis je compter sur vous ?
- (Anne en me souriant) Je te serais toujours redevable mon garçon, je te promets que ça restera entre nous.
- (Jean en me souriant à son tour) Ta confiance en mon fils me va droit au cœur car si j’ai bien compris il connaît ton secret, je ne lui demanderai jamais de le trahir même si tu l’y as autorisé. Plus de monsieur ni de madame entre nous, à partir de maintenant quand tu t’adresseras à nous (Il regarde toute la tablée) Et c’est bon aussi pour vous tous, ce sera Jean et Anne. Compris ?
- (En souriant) Message reçu !! Et moi ce n’est plus mon garçon ou jeune homme mais Florian ou « Flo » D’accord ?
- (Jean amusé) Top là « Flo »
- (En riant) Top là « Jeannot ».
1ere ANNEE Août : (30 / 60) (Une soirée pleine de surprises) (fin)
Il n’est pas encore très tard, aussi comme à leurs habitudes les couples se séparent. Ne reste bientôt plus au campement qu’Éric, Raphaël, Thomas et Florian.
- (Éric) Qu’est-ce qu’on fait les gars ?
Je les regarde tous les trois et de drôles d’envies me passent par la tête, je me rappelle les paroles de Thomas quand il m’a avoué qu’il avait des relations avec Éric et que celui-ci ne rêvait que de me mettre dans son lit.
De plus Raphaël me plaît vraiment beaucoup, bien sûr Thomas est très loin devant eux dans mes pensées mais l’idée d’un câlin collectif m’attire et pimenterait agréablement notre quotidien.
- (Raphaël) J’en sais rien, t’en penses quoi Thomas ?
- (Thomas) Je n’ai pas trop envie de sortir ce soir, peut être un jeu si ça vous dit ?
- (Raphaël) Et toi « Flo » tu dis quoi ?
- (Amusé) Si je vous dis ce qu’il vient de me passer par la tête les gars vous allez me croire malade.
- (Éric) Tu veux retourner au cirque ?
Thomas qui reconnaît la lueur dans les yeux de son copain hausse les sourcils, intrigué il regarde Florian puis ses deux autres amis et comprend d’un seul coup l’idée qu’a dans la tête son petit copain.
- Je ne pense pas qu’il ait pensé à ça non.
- (Raphaël) C’est quoi alors ?
- (Thomas) Ça aurait un rapport avec un « gros service » que tu lui dois que ça ne m’étonnerait pas plus que ça, si tu vois de quoi je parle.
Raphaël comprend très bien le message, il regarde avec un air ahuri Florian qui lui répond par un petit sourire si craquant que son cœur s’emballe d’un coup.
- C’est à ça que tu pensais ?
Je lui fais un petit clin d’œil en haussant les épaules.
- Hé !!!
- (Éric sur le cul) Attends !! Je n’y crois pas !! Tu veux te taper « Raph » ??
Je m’approche d’Éric toujours souriant.
- J’étais moins restrictif dans mes pensées mais bon !! Je vous avais prévenus que j’allais sûrement passer pour un malade à vos yeux.
- (Thomas) Je n’aurais pas cru ça possible venant de toi, tu te sens bien « Flo » ?
Je m’aperçois qu’il semble déçu.
- Ne me dites pas que vous n’avez jamais pensé à ce genre de truc quand même et arrêtez de croire que je suis l’être parfait. Je suis comme tout le monde et j’ai aussi parfois des envies, le seul hic c’est que moi j’ai la franchise de les reconnaître et d’en parler. Maintenant c’est juste pour le fun et le plaisir, ça n’enlève rien aux sentiments que j’éprouve pour toi Thomas.
- (Thomas) Je ne voulais pas dire ça, je te connais suffisamment pour te faire confiance. Juste que je suis surpris que tu ne m’en aies jamais parlé. Tu sais les relations que j’ai eues avec Éric, mais c’était avant qu’on soit ensemble.
Je me rends compte que je n’aurais jamais dû parler de ça et que j’aurais mieux fait de chasser ses idées de mon esprit plutôt que de les étaler au grand jour au risque comme cela vient de se produire de ne pas être compris.
- Excusez-moi les gars, j’espère que vous ne m’en voudrez pas. Comme je l’ai dit c’était juste un délire qui m’était venu en vous voyant et que j’ai eu la mauvaise idée de vous révéler. N’y pensez plus, je vais me coucher et j’espère que demain tout ça sera oublié pour de bon.
Sur ses paroles, je les laisse et je rentre dans notre chambre où après un déshabillage rapide, je me couche et je cherche le sommeil en me disant que malgré tout Raphaël et Éric sont de tous mes amis les seuls avec qui j’ai ses idées cochonnes et que ça ne va pas aller en s’arrangeant.
Dans l’autre tente Thomas et ses deux amis restent un moment assis sans rien dire, essayant de comprendre ce qu’il vient de se passer avec Florian.
- (Raphaël gêné) Je ne sais plus quoi dire les gars, ce qui est sûr c’est que je ne lui en veux pas car j’ai eu les mêmes pensées que lui.
- (Éric amusé) Quant à moi ce n’est pas d’hier alors c’est clair que si je dois lui en vouloir, c’est de me l’avoir reproché à un moment alors que maintenant c’est à son tour d’en avoir envie.
- (Thomas) Il t’a juste reproché la façon dont tu en parlais et quelque chose me dit que si ça n’avait pas été vous deux, il n’en aurait jamais fait allusion ce soir ni même eu l’idée.
- (Éric) Tu insinues quoi là ?
- (Thomas) Je n’insinue rien je vous dis ce que je pense c’est tout, j’ai déjà remarqué l’intérêt de « Flo » sur Raphaël et toi Éric ce n’est pas d’hier qu’il t’aime beaucoup et tu le sais très bien. Seulement voilà quelque chose a changé en lui depuis tous ses événements et je crois qu’il a mûri et qu’il commence à ressentir des pulsions comme nous en avons tous.
- (Raphaël) Tu veux dire par là qu’il nous kiffe et que les autres ne lui font pas le même effet ?
- (Thomas en souriant) C’est ce que je pense oui, tu sais il y a des choses qui arrivent et que nous avons du mal à contrôler. Je pense que chacun de nous est attiré sexuellement par un type bien particulier de personne que ce soit garçon ou fille, ensuite il y a des préférences au niveau entente avec ces personnes et enfin il y a l’attachement ou l’amour qu’on éprouve pour l’une d’entre elles en particulier. Je vais peut-être vous surprendre car je suis assez réservé quand il s’agit de parler de sexe, avec Florian j’éprouve les trois étapes et avec vous deux les deux premières.
- (Éric agréablement surpris) Je comprends !! En gros ce que tu essaies de nous dire c’est que si tu n’avais pas connu Florian, tu serais tombé amoureux d’un de nous deux parce que nous sommes ton type de mec et que tu nous aimes beaucoup.
- (Thomas) Tu le sais bien sinon nous n’aurions jamais fait ce que nous avons fait ensemble étant plus jeune et Raphaël ressemble tellement à « Flo » qu’il doit bien le comprendre aussi.
- (Raphaël) Honnêtement je reconnais que j’ai flashé direct sur Éric et que Florian dans votre bande était celui qui me plaisait le plus après lui, pour toi « Thom » j’ai tout de suite vu que tu étais un beau mec mais c’est seulement avec le temps que j’ai appris à t’apprécier. Je ne saurais dire pourquoi au début je n’accrochais pas, sans doute parce que tu étais trop top et que j’en éprouvais sans le reconnaître une certaine jalousie.
- (Éric en riant brusquement) Après tout ce que je viens d’entendre, je me demande bien pourquoi on a envoyé bouler « Flo » parce que si je fais la synthèse de tout ça. Je dirais que nous en avons tous les trois au moins autant envie que lui.
- (Raphaël) Pourquoi ne pas le reconnaître franchement alors ?
- (Thomas) Tout simplement parce qu’on a chacun peur de blesser l’autre et de foutre son couple en l’air, voilà pourquoi !!
- (Éric) Mais c’est con !! C’est pas que tu aies tort dans ton analyse mais prends nous deux par exemple ? Tu ne crois pas que si nous sommes aussi complices c’est aussi parce que nous avons découvert notre sexualité ou du moins une partie ensemble ? - Te l’aies-tu reproché une seule fois ?
- (Thomas) Bien sûr que non tu le sais bien.
- (Éric) Ah !! Tu vois ?
- (Raphaël amusé) Vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de faire les gars ? Vous vous cherchez une excuse alors qu’il suffirait de reconnaître simplement que vous crevez d’envie d’aller rejoindre « Flo » et de vous éclater tous ensemble.
- (Éric prenant Raphaël par la taille) Comment ça vous ? J’ai cru comprendre que tu étais dans le même état d’esprit, ou alors je me trompe du tout au tout ?
- (Raphaël en l’embrassant) Tu ne te trompes absolument pas.
- (Thomas) Si vous êtes d’accord, j’aimerais qu’on attende que Florian oublie un peu et lui faire la surprise au moment où il s’y attendra le moins.
- (Éric) Méfiez-vous les gars car d’habitude les farces que nous voulons lui faire se retournent systématiquement contre nous.
- (Raphaël en riant) Demain je le coince dans les douches et je lui fais du rentre-dedans, dès qu’il est chaud je trouve un prétexte et je le laisse.
- (Thomas) Méfie-toi de ce que vient de dire Éric !! Tu risques de te faire prendre à ton propre jeu, c’est très difficile de lui résister quand il s’y met.
- (Raphaël) Après ce qu’il a dit tout à l’heure, il va venir me manger dans la main le garçon vous verrez.
- (Thomas et Éric se regardent en souriant) C’est ça oui !! Dans tes rêves!! Nous verrons bien qui mangera dans la main de l'autre.
Ce n’est qu’au repas du soir que nous revoyons Raphaël, le sourire qui illumine son visage nous en dit plus que toutes les paroles qu’il pourrait prononcer.
Il s’approche de Florian et l’embrasse en guise de remerciement puis il va s’asseoir à sa place et se jette sur la nourriture avec appétit.
Franck qui a assisté à la scène s’interroge sur le pourquoi de cette embrassade reconnaissante de son « neveu » envers son ami, il est au courant des dernières nouvelles et il a été content d’apprendre qu’Anne soit rentrée aussi rapidement et que les médecins n’aient rien trouvé lors des divers examens qu’ils lui ont fait passer.
D’ailleurs Jean arrive bientôt dans la salle tenant son épouse souriante par le bras et s’installe à une table pour dîner.
Fait suffisamment peu courant pour que Franck aille de suite les accueillir chaleureusement.
- Eh bien dites donc !! Heureux de constater que c’était une fausse alerte, comment tu te sens Anne ?
- (Anne épanouie) Je ne me suis jamais sentie aussi bien depuis très longtemps et je meurs de faim.
- Qu’est ce qui te ferait plaisir ?
- Une bonne grosse grillade bien épaisse avec de la salade.
- Et toi Jean ?
- La même chose et une bonne bouteille de rosé bien fraîche, tu trinqueras bien un petit coup avec nous ?
- Avec joie, je m’occupe des grillades et j’arrive.
Voyant que nous sommes tous tournés vers eux à les regarder, Jean nous fait un grand sourire avec un petit signe de la main.
Le bonheur que nous pouvons lire dans ses yeux nous fait un immense plaisir et ne voulant pas les embêter plus nous reprenons nos conversations à bâtons rompus comme à notre habitude.
Sébastien repense à tout à l’heure et s’adresse à sa sœur jumelle.
- Au fait « Caro » !! Florian a un truc important à te dire.
- (Carole intriguée) Ah oui ? Quoi donc ?
Sébastien reporte son regard vers moi.
- Dis-lui « Flo ».
- En fait tu as le choix, ou on arrête de se faire la bise tous les deux ou tu mets des préservatifs avec le grand.
Un bruit bizarre nous fait nous retourner vers Flavien qui vient de recracher ce qu’il avait dans la bouche.
- (Flavien en toussant) Qu’est-ce que tu racontes là ?
- (Damien écroulé) Il vient de te faire du « Flo » Hi ! Hi ! C’est direct et sans détour, tu n’en as pas une autre « Flo » ? Pendant que tu y es ?
- (Je regarde Raphaël) Tu ferais bien de dire à ton père de faire pareil ce soir si tu ne veux pas ne plus être fils unique toi.
- (Raphaël sidéré) Pourquoi ? Mon paternel te fait la bise ?
- (Sébastien mort de rire) Mais non couillon !! Juste que ce qu’on a donné à boire à ta mère tout à l’heure risque fort d’annuler l’effet de la pilule pendant un certain temps, si c’est ça que prend ta mère comme contraceptif bien sûr.
- (Carole les yeux ronds) Tu veux dire que je ne suis pas protégée ?
- (Je la regarde confus) Hé oui ma vieille, il y a de grandes chances pour que ce soit le cas et c’est pareil pour Chloé et Léa rassure-toi,.
- (Chloé) Et c’est maintenant que tu nous le dis ? Mais c’est sur ta bouche qu’on va le mettre le préso !!
- (Aurélien tranquille) Hé les frangins ? Vous avez idée d’un prénom ? Parce qu’il ne nous manquerait plus d’apprendre que maman est enceinte maintenant !
- (Thomas) Je ne crois pas que ta salive aille à l’encontre de la pilule tu sais ? Sinon il y aurait du monde en marmot dans notre quartier.
- (Éric) C’est vrai ça !! Depuis que « Flo » est tout petit il embrasse tout le monde et nous sommes tous ou presque fils unique.
- (Thomas) Peut être qu’une bise n’est pas suffisante mais pour la mère de « Raph » faudrait faire gaffe quand même, avec tout ce que tu as envoyé dans la bouteille pendant le trajet on ne sait jamais.
- (Raphaël) Explique-moi comment je vais aller dire à mon père de mettre une capote ? J’imagine facilement sa réaction, au mieux il me dit de m’occuper de mes affaires et encore là je suis poli. Au pire il va vouloir savoir pourquoi je lui demande ça.
- (Guillaume) Mettons-les au courant alors !! Ou on laisse faire et tu verras bien si dans quelques mois tu apprends une bonne nouvelle.
- (Raphaël) Tu parles d’une bonne nouvelle !! Mes parents ont la quarantaine et je ne crois pas qu’ils seraient ravis d’apprendre ça.
- (Aléxie) Donc nous n’avons pas le choix, il faut leur dire. Mais comment ? Et jusqu´où peut-on aller dans les confidences ?
- (Je me lève) J’y vais !! C’est en effet la meilleure solution je crois.
- (Damien) Tu vas leur dire ça comment ? À la Florian ? Je veux entendre ça moi Hi ! Hi !
Je me dirige vers les parents de mon ami qui discutent tranquillement le sourire aux lèvres, Jean qui est face à moi me voit m’approcher près de leur couple et me regarde l’œil interrogateur.
Je prends un siège et m’assois à côté de lui sans attendre qu’il m’y invite et j’attaque tout de suite ce que j’ai à dire avant que les questions ne viennent d’eux.
- Bonsoir madame, vous avez bien bu toute la bouteille qu’on vous a amenée cet après-midi ?
1ere ANNEE Août : (29 / 60) (Une soirée pleine de surprises) (suite)
- (Anne surprise) La bouteille ??? Tu veux parler du sirop que Raphaël m’a obligé à boire ? Oui je l’ai bue pourquoi ?
- (Jean) Comment ça que vous avez amené ?? Vous êtes venus à l’hôpital cet après-midi ?
- Nous vous avons suivis avec quelques amis, il y avait disons….. Un « médicament » de ma conception dans la bouteille et c’est pour ça que « Raph » a autant insisté pour que vous la buviez en entier.
Jean n’en croyant pas ses oreilles.
- Un médicament !!!!
- Parlez moins fort si ça ne vous dérange pas monsieur, je vous expliquerai tout si vous vouliez bien nous rejoindre à notre campement après le repas. J’étais juste venu vous prévenir que ce « médicament » est très puissant comme vous avez dû le remarquer et que s’il vous prenait envie de faire des galipettes ce soir et bien de faire attention car les moyens chimiques de contraceptions ne seront pas efficaces un certain temps.
- (Jean en reste baba) Si c’est un gag, il n’est pas de très bon goût mon garçon.
Je vois une petite marque de naissance sur le dos de sa main, je m’excuse en disant que je reviens et je vais prendre un verre de boisson sur notre table en n’en gardant qu’un tout petit peu dedans.
Ensuite je me retourne pour pas qu’ils me voient et je fais mine de sortir quelque chose de la poche de mon short et d’en verser dans le verre.
En réalité j’y dépose un bon jet de salive devant mes amis qui me couvrent au mieux des éventuels regards de personnes dans la salle.
Je retourne enfin vers eux et me rassois à côté de Jean en lui prenant la main.
- Vous permettez ?
Je verse alors sur la petite marque de naissance un peu du breuvage et je l’étale pendant quelques secondes sur sa marque.
Jean qui me regarde d’un drôle d’air.
- Mais !! Qu’est-ce que tu fais à la fin ??
- Ne dites plus rien surtout !! Regardez bien ce qui va se passer et ce soir je vous expliquerai tout, mais s’il vous plaît essayez de ne rien dire ici. Ce que je viens de faire n’est encore qu’expérimental et je ne voudrais pas que ça s’ébruite pour l’instant.
Jean va pour parler malgré tout car apparemment ma tirade ne l’a pas convaincu du sérieux de ma demande quand sa femme les yeux fixés sur le dos de sa main lui coupe la parole.
- Chéri !! Il a raison, regarde ?
Son mari surpris se tait et fixe le petit grain de beauté qu’il a toujours connu et le voit s’estomper pour finalement disparaître complètement.
Je ne lui laisse pas le temps de parler.
- Là !! Vous voyez !! (Je me lève en souriant) Tout à l’heure si vous le voulez bien, en attendant suivez mon conseil. Sauf bien sûr si vous voulez donner un petit frère à « Raph ».
Une fois de retour près de mes amis, les chuchotements entre eux vont bon train et je vois bien qu’ils meurent d’envies de savoir ce qu’il s’est dit.
Je leur explique brièvement et je termine mon repas car je me doute bien que la curiosité étant trop forte, il ne serait pas prudent de laisser les langues se délier dans un lieu aussi fréquenté qu’en ce moment.
De retour au campement, j’ai le droit à un interrogatoire en règle sur mes intentions.
Je leur explique que comme pour leurs parents au début, j’ai l’intention d’en dire le moins possible laissant libre court à leurs propres conclusions en essayant d’aller le plus possible dans leurs sens.
Raphaël part à leur rencontre afin d’avoir une idée à me transmettre des pensées qu’ils ont sur le petit « miracle » qu’ils viennent de vivre.
Du côté de mes amis les avis sur la question sont mitigés, une partie voudrait me protéger et de ce fait souhaite que j’en dise le moins possible alors que l’autre partie beaucoup moins nombreuse préférerait la version plus honnête de tout leur révéler.
Quand ils arrivent enfin accompagnés de leur fils, nous les faisons s’installer sur un banc et Raphaël l’air de rien m’entraîne à l’extérieur pour me parler.
- Ils n’ont rien dit devant moi « Flo », mais je connais bien mes parents et tu peux leur faire confiance. Maintenant je n’ai jamais eu de secrets pour eux et je n’ai jamais eu à le regretter, à toi de voir tu es le seul juge.
- Merci « Raph », maintenant il serait temps d’aller leur parler car je suis sûr qu’ils doivent trépigner d’impatience.
J’entre à nouveau sous la tente et je vais m’asseoir en face d’eux, leurs regards ne me quittent plus et je les sens à la fois nerveux et curieux de ce que je vais bien pouvoir leur dire, aussi je ne les laisse pas mariner plus longtemps.
- Comment vous sentez-vous madame ?
- (Anne) Très bien jeune homme, le temps que ça durera sera déjà un très grand soulagement pour moi.
- (Jean) Pourrions-nous avoir de ce médicament en réserve ?
- Non car ce n’est pas la peine, vous êtes guérie madame et ce qui vous a rendue faible toutes ces années quoi que ce soit, ne reviendra plus vous tourmenter soyez en sûr. Juste qu’il va vous falloir me faire confiance et ne rien me demander de plus, en conséquence je vous prierai de n’en parler à personne et ce à qui que ce soit. Me le promettez-vous ?
Jean en regardant sa femme en pleine forme.
- Tu es certain de ce que tu viens de dire ?
- Certain monsieur, Raphaël s’il le désire pourra vous en dire plus mais je tiens au secret le plus absolu de ce qu’il vient de se passer, puis je compter sur vous ?
- (Anne en me souriant) Je te serais toujours redevable mon garçon, je te promets que ça restera entre nous.
- (Jean en me souriant à son tour) Ta confiance en mon fils me va droit au cœur car si j’ai bien compris il connaît ton secret, je ne lui demanderai jamais de le trahir même si tu l’y as autorisé. Plus de monsieur ni de madame entre nous, à partir de maintenant quand tu t’adresseras à nous (Il regarde toute la tablée) Et c’est bon aussi pour vous tous, ce sera Jean et Anne. Compris ?
- (En souriant) Message reçu !! Et moi ce n’est plus mon garçon ou jeune homme mais Florian ou « Flo » D’accord ?
- (Jean amusé) Top là « Flo »
- (En riant) Top là « Jeannot ».
1ere ANNEE Août : (30 / 60) (Une soirée pleine de surprises) (fin)
Il n’est pas encore très tard, aussi comme à leurs habitudes les couples se séparent. Ne reste bientôt plus au campement qu’Éric, Raphaël, Thomas et Florian.
- (Éric) Qu’est-ce qu’on fait les gars ?
Je les regarde tous les trois et de drôles d’envies me passent par la tête, je me rappelle les paroles de Thomas quand il m’a avoué qu’il avait des relations avec Éric et que celui-ci ne rêvait que de me mettre dans son lit.
De plus Raphaël me plaît vraiment beaucoup, bien sûr Thomas est très loin devant eux dans mes pensées mais l’idée d’un câlin collectif m’attire et pimenterait agréablement notre quotidien.
- (Raphaël) J’en sais rien, t’en penses quoi Thomas ?
- (Thomas) Je n’ai pas trop envie de sortir ce soir, peut être un jeu si ça vous dit ?
- (Raphaël) Et toi « Flo » tu dis quoi ?
- (Amusé) Si je vous dis ce qu’il vient de me passer par la tête les gars vous allez me croire malade.
- (Éric) Tu veux retourner au cirque ?
Thomas qui reconnaît la lueur dans les yeux de son copain hausse les sourcils, intrigué il regarde Florian puis ses deux autres amis et comprend d’un seul coup l’idée qu’a dans la tête son petit copain.
- Je ne pense pas qu’il ait pensé à ça non.
- (Raphaël) C’est quoi alors ?
- (Thomas) Ça aurait un rapport avec un « gros service » que tu lui dois que ça ne m’étonnerait pas plus que ça, si tu vois de quoi je parle.
Raphaël comprend très bien le message, il regarde avec un air ahuri Florian qui lui répond par un petit sourire si craquant que son cœur s’emballe d’un coup.
- C’est à ça que tu pensais ?
Je lui fais un petit clin d’œil en haussant les épaules.
- Hé !!!
- (Éric sur le cul) Attends !! Je n’y crois pas !! Tu veux te taper « Raph » ??
Je m’approche d’Éric toujours souriant.
- J’étais moins restrictif dans mes pensées mais bon !! Je vous avais prévenus que j’allais sûrement passer pour un malade à vos yeux.
- (Thomas) Je n’aurais pas cru ça possible venant de toi, tu te sens bien « Flo » ?
Je m’aperçois qu’il semble déçu.
- Ne me dites pas que vous n’avez jamais pensé à ce genre de truc quand même et arrêtez de croire que je suis l’être parfait. Je suis comme tout le monde et j’ai aussi parfois des envies, le seul hic c’est que moi j’ai la franchise de les reconnaître et d’en parler. Maintenant c’est juste pour le fun et le plaisir, ça n’enlève rien aux sentiments que j’éprouve pour toi Thomas.
- (Thomas) Je ne voulais pas dire ça, je te connais suffisamment pour te faire confiance. Juste que je suis surpris que tu ne m’en aies jamais parlé. Tu sais les relations que j’ai eues avec Éric, mais c’était avant qu’on soit ensemble.
Je me rends compte que je n’aurais jamais dû parler de ça et que j’aurais mieux fait de chasser ses idées de mon esprit plutôt que de les étaler au grand jour au risque comme cela vient de se produire de ne pas être compris.
- Excusez-moi les gars, j’espère que vous ne m’en voudrez pas. Comme je l’ai dit c’était juste un délire qui m’était venu en vous voyant et que j’ai eu la mauvaise idée de vous révéler. N’y pensez plus, je vais me coucher et j’espère que demain tout ça sera oublié pour de bon.
Sur ses paroles, je les laisse et je rentre dans notre chambre où après un déshabillage rapide, je me couche et je cherche le sommeil en me disant que malgré tout Raphaël et Éric sont de tous mes amis les seuls avec qui j’ai ses idées cochonnes et que ça ne va pas aller en s’arrangeant.
Dans l’autre tente Thomas et ses deux amis restent un moment assis sans rien dire, essayant de comprendre ce qu’il vient de se passer avec Florian.
- (Raphaël gêné) Je ne sais plus quoi dire les gars, ce qui est sûr c’est que je ne lui en veux pas car j’ai eu les mêmes pensées que lui.
- (Éric amusé) Quant à moi ce n’est pas d’hier alors c’est clair que si je dois lui en vouloir, c’est de me l’avoir reproché à un moment alors que maintenant c’est à son tour d’en avoir envie.
- (Thomas) Il t’a juste reproché la façon dont tu en parlais et quelque chose me dit que si ça n’avait pas été vous deux, il n’en aurait jamais fait allusion ce soir ni même eu l’idée.
- (Éric) Tu insinues quoi là ?
- (Thomas) Je n’insinue rien je vous dis ce que je pense c’est tout, j’ai déjà remarqué l’intérêt de « Flo » sur Raphaël et toi Éric ce n’est pas d’hier qu’il t’aime beaucoup et tu le sais très bien. Seulement voilà quelque chose a changé en lui depuis tous ses événements et je crois qu’il a mûri et qu’il commence à ressentir des pulsions comme nous en avons tous.
- (Raphaël) Tu veux dire par là qu’il nous kiffe et que les autres ne lui font pas le même effet ?
- (Thomas en souriant) C’est ce que je pense oui, tu sais il y a des choses qui arrivent et que nous avons du mal à contrôler. Je pense que chacun de nous est attiré sexuellement par un type bien particulier de personne que ce soit garçon ou fille, ensuite il y a des préférences au niveau entente avec ces personnes et enfin il y a l’attachement ou l’amour qu’on éprouve pour l’une d’entre elles en particulier. Je vais peut-être vous surprendre car je suis assez réservé quand il s’agit de parler de sexe, avec Florian j’éprouve les trois étapes et avec vous deux les deux premières.
- (Éric agréablement surpris) Je comprends !! En gros ce que tu essaies de nous dire c’est que si tu n’avais pas connu Florian, tu serais tombé amoureux d’un de nous deux parce que nous sommes ton type de mec et que tu nous aimes beaucoup.
- (Thomas) Tu le sais bien sinon nous n’aurions jamais fait ce que nous avons fait ensemble étant plus jeune et Raphaël ressemble tellement à « Flo » qu’il doit bien le comprendre aussi.
- (Raphaël) Honnêtement je reconnais que j’ai flashé direct sur Éric et que Florian dans votre bande était celui qui me plaisait le plus après lui, pour toi « Thom » j’ai tout de suite vu que tu étais un beau mec mais c’est seulement avec le temps que j’ai appris à t’apprécier. Je ne saurais dire pourquoi au début je n’accrochais pas, sans doute parce que tu étais trop top et que j’en éprouvais sans le reconnaître une certaine jalousie.
- (Éric en riant brusquement) Après tout ce que je viens d’entendre, je me demande bien pourquoi on a envoyé bouler « Flo » parce que si je fais la synthèse de tout ça. Je dirais que nous en avons tous les trois au moins autant envie que lui.
- (Raphaël) Pourquoi ne pas le reconnaître franchement alors ?
- (Thomas) Tout simplement parce qu’on a chacun peur de blesser l’autre et de foutre son couple en l’air, voilà pourquoi !!
- (Éric) Mais c’est con !! C’est pas que tu aies tort dans ton analyse mais prends nous deux par exemple ? Tu ne crois pas que si nous sommes aussi complices c’est aussi parce que nous avons découvert notre sexualité ou du moins une partie ensemble ? - Te l’aies-tu reproché une seule fois ?
- (Thomas) Bien sûr que non tu le sais bien.
- (Éric) Ah !! Tu vois ?
- (Raphaël amusé) Vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de faire les gars ? Vous vous cherchez une excuse alors qu’il suffirait de reconnaître simplement que vous crevez d’envie d’aller rejoindre « Flo » et de vous éclater tous ensemble.
- (Éric prenant Raphaël par la taille) Comment ça vous ? J’ai cru comprendre que tu étais dans le même état d’esprit, ou alors je me trompe du tout au tout ?
- (Raphaël en l’embrassant) Tu ne te trompes absolument pas.
- (Thomas) Si vous êtes d’accord, j’aimerais qu’on attende que Florian oublie un peu et lui faire la surprise au moment où il s’y attendra le moins.
- (Éric) Méfiez-vous les gars car d’habitude les farces que nous voulons lui faire se retournent systématiquement contre nous.
- (Raphaël en riant) Demain je le coince dans les douches et je lui fais du rentre-dedans, dès qu’il est chaud je trouve un prétexte et je le laisse.
- (Thomas) Méfie-toi de ce que vient de dire Éric !! Tu risques de te faire prendre à ton propre jeu, c’est très difficile de lui résister quand il s’y met.
- (Raphaël) Après ce qu’il a dit tout à l’heure, il va venir me manger dans la main le garçon vous verrez.
- (Thomas et Éric se regardent en souriant) C’est ça oui !! Dans tes rêves!! Nous verrons bien qui mangera dans la main de l'autre.
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