08-08-2020, 10:42 AM
1ere ANNEE Août : (25 /60) (Un jour comme un autre)
Cet épisode marqua beaucoup les esprits jusqu’au moment où il finit par être accepté comme une énième particularité liée à Florian et que la vie reprit son cours comme si de rien n’était, enfin presque car ici et là les conversations reviennent sur l’aspect « extraordinaire » de cette matinée qui n’est pas près de s’évanouir de leur mémoire.
Patrice est allongé sur le sable cet après-midi-là et regarde Dorian près de lui, il se rappelle de sa conversation avec Gérôme et aussi la façon dont le jeune sergent a pris la main de son collègue au moment où tous tremblaient plus ou moins de peur lors de l’incident du cirque.
Ce simple geste est en parfaite contradiction avec les paroles qu’ils ont eu au commissariat, en souriant Patrice n’attend plus que de voir la suite des événements, si elle va bien dans le sens qu’il pense qu’ils vont aller.
Marc écarte machinalement la ceinture de son maillot de bain, il a dû pense-t-il, mettre la machine à laver sur une température trop importante car il lui semble bien que celui-ci le serre anormalement.
D’ailleurs il n’y a pas que son caleçon de bain qui lui donne cette impression mais aussi quasiment tous ses vêtements et ce depuis déjà plusieurs jours, justement depuis la dernière lessive.
Thomas regarde Florian s’amuser comme un petit fou avec Guillaume et Aléxie, il sourit en le voyant redevenu comme avant car il a eu très peur que son esprit ait sombré lors du choc de l’agression que lui-même a failli subir sur cette même plage.
De le voir aussi joyeux le fait sourire béatement en ne le quittant pas un instant du regard, la peur de le perdre a été si terrible pour lui qu’il le dévore des yeux et éprouve un plaisir indicible à le voir aussi turbulent.
Julien est heureux car il vient d’avoir une longue conversation au téléphone avec son chéri, ils se sont mis d’accord quand à ce qu’il compte faire en rentrant à Reims.
L’idée de quitter aussitôt ses parents le chagrinait et il l’a dit franchement à Maxime qui l’a très bien pris et lui a assuré que ce n’était pas un problème et qu’il s’en doutait un peu.
Damien regarde Mathis jouer avec sa sœur et Chloé, il garde en mémoire les avertissements de Florian quant au besoin de son petit copain de ne pas être sans arrêt collé à lui et leur relation s’en porte à merveille.
Il se rappelle quand il a connu Thomas de la pensée qu’il a eu, de la chance qu’avait Florian d’avoir un garçon aussi magnifique et aussi gentil comme petit ami et qu’il aimerait lui aussi avoir le même, son vœu a été exaucé au-delà de ses espérances en rencontrant Mathis qui non seulement a le même physique que son cousin mais aussi un esprit et une façon d’être qu’il apprécie de plus en plus.
Sylvain vient d’apprendre que ses parents et sa petite sœur vont venir passer une semaine auprès d’eux et qu’ils lui demandent de voir pour leur trouver une location pas trop loin d’où ils sont installés, il compte bien aller voir le père de Raphaël ce soir pour voir ce qu’il peut lui proposer.
Ce serait super s’il restait une caravane à louer, un mobile-home serait trop cher à cette période il s’en rend bien compte.
Sébastien sourit en voyant sa sœur et Flavien en train de se bécoter un peu à l’écart des autres, il sait que leur relation va finir un de ses quatre matins devant monsieur le maire et pourquoi pas également monsieur le curé et il n’en éprouve que de la joie pour eux.
Le grand costaud dont il est devenu ami lui donne parfois envie de faire du sport de façon plus assidue mais il sait très bien que si Flavien est devenu tel qu’il est c’est parce qu’il a commencé très jeune et que ce n’est pas à son âge qu’il va se forger une musculature équivalente à la sienne.
Gérôme se gare à côté des voitures qu’il connaît maintenant par cœur.
Quand il est passé au camping et qu’il ne les a vus ni à leurs emplacements, ni à la piscine, il s’est bien douté qu’il les trouverait ici et le voilà donc serviette de plage sous le bras venir passer quelques heures de détente avec eux tous.
Il a eu le temps de repenser sérieusement à toutes ses choses qui le retiennent à être lui-même et cette introspection s’est terminée par une décision qu’il juge capitale, ce qui le fait sourire maintenant qu’il est près du but et qu’il va l’annoncer au principal intéressé.
Il arrive à l’entrée de la plage et s’arrête un moment pour les regarder tous s’amuser, nus pour la plupart ce qui ne manque pas d’attirer son regard sur l’anatomie plus qu’appétissante de ses nouveaux amis.
Il sourit appréciateur en voyant la « banane » qui pend entre les jambes du petit rouquin et connaissant les relations qu’il a avec son meilleur ami, il s’amuse à imaginer ce que cela doit donner quand ils sont en plein boum et que le grand blond s’occupe « intérieurement » d’un pareil engin.
Il capte Patrice et Dorian allongés près des autres nus également, la vue de la magnifique paire de fesses toute bronzé du jeune homme ne le laisse pas indifférent et il reprend sa marche vers eux en ne la quittant plus du regard.
Deux petites fossettes de chaque côté de ce postérieur musclé l’obnubilent alors à un tel point qu’il ne voit pas la personne allongée vers laquelle il s’avance et sur laquelle il trébuche et s’étale de tout son long.
- Aïe !! (Confus) Pardon !! Excusez-moi j’avais l’esprit ailleurs
- (La femme en se frottant la hanche) Faites attention tout de même où vous marchez.
- Encore une fois je suis désolé madame.
Bien sûr sa chute n’a pas échappé aux yeux acérés de Patrice qui n’arrive pas à retenir l’éclat de rire qui s’échappe alors de sa gorge, il a bien suivi depuis qu’il l’a aperçu sur quoi le regard du garçon était fixé et la gamelle qu’il a prise ne l’a pas surpris outre mesure car il la voyait venir depuis le début.
1ere ANNEE Août : (26 / 60) (Santé précaire)
Le médecin quitte l’appartement situé au-dessus de l’accueil et redescend les escaliers la mine soucieuse, sa patiente il la connaît bien depuis le temps qu’il la soigne.
Sa santé a toujours été fragile mais les quintes de toux dont il vient d’être témoin l’inquiètent fortement, quand il arrive au bureau où se trouve Jean son mari, il se dirige vers lui et toussote pour l’avertir de sa présence.
- Hum ! Hum !
- (Jean relève les yeux) Ah !! Docteur !! Alors ? De quoi souffre ma femme ? Encore sa bronchite ?
- Je crains que cette fois-ci cela ne soit bien plus grave, j’aimerais l’hospitaliser afin de lui prescrire des examens complémentaires.
- (Jean alarmé) Ce serait quoi d’après vous ?
- Un problème aux poumons peut-être même un début de pneumonie, en tout cas elle en a hélas tous les symptômes mais j’aimerais quand même m’en assurer avant de lui donner les médicaments dont elle aura besoin.
- (Jean livide) Que dois-je faire docteur ?
S’apercevant du début de panique du brave homme.
- Si vous m’y autorisez, je vais m’occuper de prévenir l’hôpital et d’y faire transporter votre femme en ambulance. Cela vous permettra de vous retourner et de trouver quelqu’un pour vous remplacer ici.
- Merci docteur, je vais prévenir mon fils pour qu’il vienne tenir la permanence. Je vous demanderais juste de m’avertir vers quel établissement elle sera transportée.
- C’est un peu loin mais je pense que le CHU de Bordeaux sera le mieux à même de la prendre en charge.
- Entendu si vous pensez que c’est le mieux pour ma femme.
- J’ai un ami pneumologue là-bas, il est très compétent et je pense sincèrement qu’il saura s’en occuper comme il faut.
Pendant que le médecin part s’occuper d’appeler les secours, Jean d’une main tremblante sort son calepin et cherche le numéro de téléphone de Florian que lui a laissé son fils au cas où il aurait besoin de le joindre.
***/***
Raphaël arrive en courant juste après que l’ambulance soit repartie avec sa mère à bord, Éric est avec lui et les autres ne sont pas loin mais préfèrent rester discrets en attendant dehors.
Les deux garçons sont inquiets et la tête que fait Jean en les regardant arriver n’est pas pour les rassurer.
- (Raphaël) Nous avons croisé une ambulance qui sortait d’ici, c’était maman ?
- Oui !! Ils l’emmènent à Bordeaux, tu t’occupes de l’accueil mon fils ? Il faut que j’y aille, je t’appellerai dès que j’en saurai un peu plus.
Éric en posant son bras sur l’épaule de Raphaël.
- Vas-y avec ton père, si vous le permettez je m’occuperai de l’accueil à sa place. De toute façon tel que je le connais il ne va pas arrêter de s’inquiéter et il ne sera bon à rien ici, tenez-nous quand même au courant.
- (Jean avec un pâle sourire) Merci Éric, je vais chercher quelques affaires pendant que Raphaël te montre ce qu’il y a à faire.
Pendant qu’il repart à l’étage, « Raph » montre vite fait les différents cas de figure qu’il pourrait rencontrer.
Le jeune garçon est mort d’inquiétude aussi son ami le réconforte en lui rappelant une chose fondamentale à quoi le jeune rouquin n’a pas l’air d’avoir pensé.
- Si tu sens qu’il y a quelque chose de grave, tu nous appelles ok ? Rappelle-toi que nous avons le meilleur des toubibs parmi nous.
- Ah oui ? Qui ça ?
- Mais Florian voyons !! Tu as déjà oublié tout ce qu’il est capable de faire ?
- (Raphaël en retrouvant le sourire) Mais c’est vrai ça !! Tu crois qu’il serait d’accord ?
Éric abasourdi par sa dernière question.
- Tu es son ami, non ? Je ne pensais pas que tu douterais de lui comme ça. À la moindre embrouille, tu nous appelles et crois-moi quitte à refaire le coup de Marc et Aléxie l’autre jour, il sera là et fera en sorte que ta mère sorte aussi vite de cet hosto qu’elle en sera entrée.
Raphaël essuie la larme qui vient de s’échapper de son œil.
- Je suis con hein ? Mais j’ai la trouille tu comprends ? Ma mère n’a jamais été en bonne santé et nous nous attendions à un coup comme aujourd’hui depuis déjà un bon moment.
Éric en l’embrassant sur le front.
- Allez !! J’entends ton père qui arrive, ne t’inquiètes pas tout se passera bien, fais nous confiance.
Quand Jean et son fils se sont suffisamment éloignés, le reste du groupe entre dans le bureau afin d’avoir les dernières nouvelles.
La mine perturbée d’Éric ne rassure personne et l’inquiétude les gagne en attendant qu’il prenne la parole, Éric regarde Florian dans les yeux avant de parler puis il lâche un profond soupir avant de les mettre au courant de tout ce qu’il sait en terminant par.
- Va peut-être nous falloir trouver une bonne idée pour leur venir en aide, qu’est-ce que tu en penses « Flo » ? Je propose que nous commencions à nous creuser les méninges maintenant.
Je suis surpris qu'ils n'y aient pas pensé.
- C'est pourtant simple et évident, non ?
1ere ANNEE Août : (27 / 60) (L’idée de génie)
Voyant bien que pour eux ce n’est pas si simple ni si évident que ça, je les regarde consterné par ce qui est pour moi d’une telle simplicité.
- Il faut y aller maintenant avant qu’elle ne commence ses examens et si les toubibs s’aperçoivent que ça va mieux, ils penseront certainement à une fausse alerte.
- (Sébastien) Putain !! Maintenant que tu le dis, ça paraît être la meilleure solution. Allez !! On y va ? Je vous emmène en voiture.
- D’accord !! Mais quelqu’un passe chez Franck chercher une bouteille avec de la boisson, genre sirop de grenadine assez sucré pour que ça reste épais.
- (Chloé) J’y vais !! Je vous rejoins au parking les gars.
Sébastien note l’adresse et nous nous retrouvons à la voiture, heureusement qu’il n’y a pas de radars sur la route sinon le permis de « Séb » en aurait pris un sacré coup.
Nous arrivons au CHU quasiment en même temps que l’ambulance, un sourire de Thomas à la femme de l’accueil suffit pour qu’elle nous donne le numéro de la chambre et quand nous prenons l’ascenseur, je peux remarquer qu’elle a toujours les yeux braqués sur lui.
À peine la porte s’ouvre que nous voyons Raphaël dans le couloir avec un gobelet de café fumant à la main, il nous aperçoit et manque de le faire tomber par terre tellement sa surprise de nous trouver ici aussi vite est grande.
- Qu’est-ce que vous venez faire là les gars ? Ça ne fait pas dix minutes que nous sommes arrivés.
Je lui prends son café des mains et je vais le vider dans un pot de fleurs sous ses yeux ahuris, je le lui tends avec la bouteille de sirop et gentiment je le pousse vers la chambre.
- Fais en boire le plus possible à ta mère, elle va trouver ça trop sucré mais tu t’en fous et tu insistes pour qu’elle termine la bouteille.
Raphaël regarde ses amis et les voit hocher la tête en souriant, il me fixe dans les yeux et comprend enfin de quoi il retourne aussi il me prend la bouteille et le gobelet des mains les yeux brillants de gratitude.
- Merci « Flo » je te revaudrai ça promis.
- (Amusé) J’espère bien !! Tu me devras un gros service, ne l’oublies pas Hi ! Hi !
- Tout ce que tu veux.
- (Je fixe son entrejambe en rigolant) Vraiment tout ? Miam !! (Le voyant piquer son bol) Allez !! Pour l’instant c’est ta mère qui prime, le reste nous aurons tout le temps de voir Hi ! Hi !
Raphaël entre dans la chambre et referme la porte derrière nous, je sens les regards de Sébastien, de Thomas et de Chloé se poser sur moi et je me retourne vers eux le sourire toujours aux lèvres.
- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a encore ?
- (Chloé) Tu as vraiment l’intention de lui demander de faire ça ?
- (Sébastien) Tu t’es bien foutu de sa gueule, maintenant il ne va plus arrêter de se poser des questions le pauvre.
Thomas qui n’avait aucun doute la dessus.
- Ne t’étonne pas si un jour il déboule dans notre lit hi ! Hi !
Chloé comprenant enfin que c’était encore une de mes farces me sourit gentiment.
- Y a pas !! Faut toujours que tu déconnes, même dans les pires moments.
Je l’embrasse sur la joue, s’il savait !!.
- Quels pires moments ? Dans deux heures sa mère sera rentrée chez elle et si tout va comme je le pense, s’en est fini de ses maladies chroniques. C’est plutôt Jean qui devra faire attention maintenant.
- (Sébastien) Pourquoi donc ?
- (En riant) Il risque de faire un petit frère ou une petite sœur à « Raph » cette nuit s’il ne fait pas gaffe.
- (Chloé amusée) Je ne pense pas qu’ils feraient ça sans qu’elle prenne un moyen de contraception, il y a la pilule tu sais ? Même si pour vous les garçons il n’y en a pas besoin.
- (Je la regarde moqueur) Et tu crois qu’avec ce qu’elle va boire ça sera vraiment efficace ?
Chloé comprenant de quoi je parle.
- Mon Dieu !!! Carole !! Elle m’a dit qu’elle se l’était fait prescrire au cas où avec Flavien ça deviendrait plus sérieux.
- (Sébastien inquiet) Tu crois qu’ils en sont déjà là tous les deux ?
- (Chloé) Non je ne pense pas, elle m’en aurait parlé mais il va quand même falloir la prévenir car personne n’a pensé à ça. Et c’est seulement maintenant que tu nous dis ça toi ?
- (Je la regarde étonné) Parce que tu crois que j’y avais pensé avant ? Bon !! Il serait temps de partir avant que quelqu’un nous remarque, moins ils nous verront et moins il y aura de risques que quelqu’un fasse le rapprochement au cas où.
- (Thomas) Pas bête ça !! Partons vite d’ici alors !!
Nous reprenons donc le chemin inverse, devant l’accueil la femme refixe Thomas avec insistance un léger sourire aux lèvres montrant bien l’intérêt qu’elle porte au beau blond devant elle.
Une fois dans la voiture nous éclatons tous de rires en le regardant.
- (Thomas) Eh bien quoi ?
- (Sébastien) T’as eu une touche mon gars, cela ne fait pas de doute.
Thomas amusé fait semblant de sortir de l’auto.
- Attendez-moi alors, je n’ai même pas son numéro de téléphone.
Je le regarde avec un grand sourire.
- Tu as déjà le mien cela ne te suffit pas ?
Thomas fait celui qui hésite puis se recale au fond du siège.
- En fait tu as raison, tu serais capable de te venger et d’aller avec « Raph »
- (Chloé amusée) Heureusement qu’on vous connaît tous les deux, pas vrai « Séb » ?
Sébastien nous regarde dans le rétro.
- Vos yeux disent le contraire de vos paroles les gars, en tout cas en repensant à la mère de « Raph » je dis chapeau !! Super-idée que tu as eu « Flo », je t’avouerai que je nous voyais encore embringuer dans une sacrée affaire sans cela.
Cet épisode marqua beaucoup les esprits jusqu’au moment où il finit par être accepté comme une énième particularité liée à Florian et que la vie reprit son cours comme si de rien n’était, enfin presque car ici et là les conversations reviennent sur l’aspect « extraordinaire » de cette matinée qui n’est pas près de s’évanouir de leur mémoire.
Patrice est allongé sur le sable cet après-midi-là et regarde Dorian près de lui, il se rappelle de sa conversation avec Gérôme et aussi la façon dont le jeune sergent a pris la main de son collègue au moment où tous tremblaient plus ou moins de peur lors de l’incident du cirque.
Ce simple geste est en parfaite contradiction avec les paroles qu’ils ont eu au commissariat, en souriant Patrice n’attend plus que de voir la suite des événements, si elle va bien dans le sens qu’il pense qu’ils vont aller.
Marc écarte machinalement la ceinture de son maillot de bain, il a dû pense-t-il, mettre la machine à laver sur une température trop importante car il lui semble bien que celui-ci le serre anormalement.
D’ailleurs il n’y a pas que son caleçon de bain qui lui donne cette impression mais aussi quasiment tous ses vêtements et ce depuis déjà plusieurs jours, justement depuis la dernière lessive.
Thomas regarde Florian s’amuser comme un petit fou avec Guillaume et Aléxie, il sourit en le voyant redevenu comme avant car il a eu très peur que son esprit ait sombré lors du choc de l’agression que lui-même a failli subir sur cette même plage.
De le voir aussi joyeux le fait sourire béatement en ne le quittant pas un instant du regard, la peur de le perdre a été si terrible pour lui qu’il le dévore des yeux et éprouve un plaisir indicible à le voir aussi turbulent.
Julien est heureux car il vient d’avoir une longue conversation au téléphone avec son chéri, ils se sont mis d’accord quand à ce qu’il compte faire en rentrant à Reims.
L’idée de quitter aussitôt ses parents le chagrinait et il l’a dit franchement à Maxime qui l’a très bien pris et lui a assuré que ce n’était pas un problème et qu’il s’en doutait un peu.
Damien regarde Mathis jouer avec sa sœur et Chloé, il garde en mémoire les avertissements de Florian quant au besoin de son petit copain de ne pas être sans arrêt collé à lui et leur relation s’en porte à merveille.
Il se rappelle quand il a connu Thomas de la pensée qu’il a eu, de la chance qu’avait Florian d’avoir un garçon aussi magnifique et aussi gentil comme petit ami et qu’il aimerait lui aussi avoir le même, son vœu a été exaucé au-delà de ses espérances en rencontrant Mathis qui non seulement a le même physique que son cousin mais aussi un esprit et une façon d’être qu’il apprécie de plus en plus.
Sylvain vient d’apprendre que ses parents et sa petite sœur vont venir passer une semaine auprès d’eux et qu’ils lui demandent de voir pour leur trouver une location pas trop loin d’où ils sont installés, il compte bien aller voir le père de Raphaël ce soir pour voir ce qu’il peut lui proposer.
Ce serait super s’il restait une caravane à louer, un mobile-home serait trop cher à cette période il s’en rend bien compte.
Sébastien sourit en voyant sa sœur et Flavien en train de se bécoter un peu à l’écart des autres, il sait que leur relation va finir un de ses quatre matins devant monsieur le maire et pourquoi pas également monsieur le curé et il n’en éprouve que de la joie pour eux.
Le grand costaud dont il est devenu ami lui donne parfois envie de faire du sport de façon plus assidue mais il sait très bien que si Flavien est devenu tel qu’il est c’est parce qu’il a commencé très jeune et que ce n’est pas à son âge qu’il va se forger une musculature équivalente à la sienne.
Gérôme se gare à côté des voitures qu’il connaît maintenant par cœur.
Quand il est passé au camping et qu’il ne les a vus ni à leurs emplacements, ni à la piscine, il s’est bien douté qu’il les trouverait ici et le voilà donc serviette de plage sous le bras venir passer quelques heures de détente avec eux tous.
Il a eu le temps de repenser sérieusement à toutes ses choses qui le retiennent à être lui-même et cette introspection s’est terminée par une décision qu’il juge capitale, ce qui le fait sourire maintenant qu’il est près du but et qu’il va l’annoncer au principal intéressé.
Il arrive à l’entrée de la plage et s’arrête un moment pour les regarder tous s’amuser, nus pour la plupart ce qui ne manque pas d’attirer son regard sur l’anatomie plus qu’appétissante de ses nouveaux amis.
Il sourit appréciateur en voyant la « banane » qui pend entre les jambes du petit rouquin et connaissant les relations qu’il a avec son meilleur ami, il s’amuse à imaginer ce que cela doit donner quand ils sont en plein boum et que le grand blond s’occupe « intérieurement » d’un pareil engin.
Il capte Patrice et Dorian allongés près des autres nus également, la vue de la magnifique paire de fesses toute bronzé du jeune homme ne le laisse pas indifférent et il reprend sa marche vers eux en ne la quittant plus du regard.
Deux petites fossettes de chaque côté de ce postérieur musclé l’obnubilent alors à un tel point qu’il ne voit pas la personne allongée vers laquelle il s’avance et sur laquelle il trébuche et s’étale de tout son long.
- Aïe !! (Confus) Pardon !! Excusez-moi j’avais l’esprit ailleurs
- (La femme en se frottant la hanche) Faites attention tout de même où vous marchez.
- Encore une fois je suis désolé madame.
Bien sûr sa chute n’a pas échappé aux yeux acérés de Patrice qui n’arrive pas à retenir l’éclat de rire qui s’échappe alors de sa gorge, il a bien suivi depuis qu’il l’a aperçu sur quoi le regard du garçon était fixé et la gamelle qu’il a prise ne l’a pas surpris outre mesure car il la voyait venir depuis le début.
1ere ANNEE Août : (26 / 60) (Santé précaire)
Le médecin quitte l’appartement situé au-dessus de l’accueil et redescend les escaliers la mine soucieuse, sa patiente il la connaît bien depuis le temps qu’il la soigne.
Sa santé a toujours été fragile mais les quintes de toux dont il vient d’être témoin l’inquiètent fortement, quand il arrive au bureau où se trouve Jean son mari, il se dirige vers lui et toussote pour l’avertir de sa présence.
- Hum ! Hum !
- (Jean relève les yeux) Ah !! Docteur !! Alors ? De quoi souffre ma femme ? Encore sa bronchite ?
- Je crains que cette fois-ci cela ne soit bien plus grave, j’aimerais l’hospitaliser afin de lui prescrire des examens complémentaires.
- (Jean alarmé) Ce serait quoi d’après vous ?
- Un problème aux poumons peut-être même un début de pneumonie, en tout cas elle en a hélas tous les symptômes mais j’aimerais quand même m’en assurer avant de lui donner les médicaments dont elle aura besoin.
- (Jean livide) Que dois-je faire docteur ?
S’apercevant du début de panique du brave homme.
- Si vous m’y autorisez, je vais m’occuper de prévenir l’hôpital et d’y faire transporter votre femme en ambulance. Cela vous permettra de vous retourner et de trouver quelqu’un pour vous remplacer ici.
- Merci docteur, je vais prévenir mon fils pour qu’il vienne tenir la permanence. Je vous demanderais juste de m’avertir vers quel établissement elle sera transportée.
- C’est un peu loin mais je pense que le CHU de Bordeaux sera le mieux à même de la prendre en charge.
- Entendu si vous pensez que c’est le mieux pour ma femme.
- J’ai un ami pneumologue là-bas, il est très compétent et je pense sincèrement qu’il saura s’en occuper comme il faut.
Pendant que le médecin part s’occuper d’appeler les secours, Jean d’une main tremblante sort son calepin et cherche le numéro de téléphone de Florian que lui a laissé son fils au cas où il aurait besoin de le joindre.
***/***
Raphaël arrive en courant juste après que l’ambulance soit repartie avec sa mère à bord, Éric est avec lui et les autres ne sont pas loin mais préfèrent rester discrets en attendant dehors.
Les deux garçons sont inquiets et la tête que fait Jean en les regardant arriver n’est pas pour les rassurer.
- (Raphaël) Nous avons croisé une ambulance qui sortait d’ici, c’était maman ?
- Oui !! Ils l’emmènent à Bordeaux, tu t’occupes de l’accueil mon fils ? Il faut que j’y aille, je t’appellerai dès que j’en saurai un peu plus.
Éric en posant son bras sur l’épaule de Raphaël.
- Vas-y avec ton père, si vous le permettez je m’occuperai de l’accueil à sa place. De toute façon tel que je le connais il ne va pas arrêter de s’inquiéter et il ne sera bon à rien ici, tenez-nous quand même au courant.
- (Jean avec un pâle sourire) Merci Éric, je vais chercher quelques affaires pendant que Raphaël te montre ce qu’il y a à faire.
Pendant qu’il repart à l’étage, « Raph » montre vite fait les différents cas de figure qu’il pourrait rencontrer.
Le jeune garçon est mort d’inquiétude aussi son ami le réconforte en lui rappelant une chose fondamentale à quoi le jeune rouquin n’a pas l’air d’avoir pensé.
- Si tu sens qu’il y a quelque chose de grave, tu nous appelles ok ? Rappelle-toi que nous avons le meilleur des toubibs parmi nous.
- Ah oui ? Qui ça ?
- Mais Florian voyons !! Tu as déjà oublié tout ce qu’il est capable de faire ?
- (Raphaël en retrouvant le sourire) Mais c’est vrai ça !! Tu crois qu’il serait d’accord ?
Éric abasourdi par sa dernière question.
- Tu es son ami, non ? Je ne pensais pas que tu douterais de lui comme ça. À la moindre embrouille, tu nous appelles et crois-moi quitte à refaire le coup de Marc et Aléxie l’autre jour, il sera là et fera en sorte que ta mère sorte aussi vite de cet hosto qu’elle en sera entrée.
Raphaël essuie la larme qui vient de s’échapper de son œil.
- Je suis con hein ? Mais j’ai la trouille tu comprends ? Ma mère n’a jamais été en bonne santé et nous nous attendions à un coup comme aujourd’hui depuis déjà un bon moment.
Éric en l’embrassant sur le front.
- Allez !! J’entends ton père qui arrive, ne t’inquiètes pas tout se passera bien, fais nous confiance.
Quand Jean et son fils se sont suffisamment éloignés, le reste du groupe entre dans le bureau afin d’avoir les dernières nouvelles.
La mine perturbée d’Éric ne rassure personne et l’inquiétude les gagne en attendant qu’il prenne la parole, Éric regarde Florian dans les yeux avant de parler puis il lâche un profond soupir avant de les mettre au courant de tout ce qu’il sait en terminant par.
- Va peut-être nous falloir trouver une bonne idée pour leur venir en aide, qu’est-ce que tu en penses « Flo » ? Je propose que nous commencions à nous creuser les méninges maintenant.
Je suis surpris qu'ils n'y aient pas pensé.
- C'est pourtant simple et évident, non ?
1ere ANNEE Août : (27 / 60) (L’idée de génie)
Voyant bien que pour eux ce n’est pas si simple ni si évident que ça, je les regarde consterné par ce qui est pour moi d’une telle simplicité.
- Il faut y aller maintenant avant qu’elle ne commence ses examens et si les toubibs s’aperçoivent que ça va mieux, ils penseront certainement à une fausse alerte.
- (Sébastien) Putain !! Maintenant que tu le dis, ça paraît être la meilleure solution. Allez !! On y va ? Je vous emmène en voiture.
- D’accord !! Mais quelqu’un passe chez Franck chercher une bouteille avec de la boisson, genre sirop de grenadine assez sucré pour que ça reste épais.
- (Chloé) J’y vais !! Je vous rejoins au parking les gars.
Sébastien note l’adresse et nous nous retrouvons à la voiture, heureusement qu’il n’y a pas de radars sur la route sinon le permis de « Séb » en aurait pris un sacré coup.
Nous arrivons au CHU quasiment en même temps que l’ambulance, un sourire de Thomas à la femme de l’accueil suffit pour qu’elle nous donne le numéro de la chambre et quand nous prenons l’ascenseur, je peux remarquer qu’elle a toujours les yeux braqués sur lui.
À peine la porte s’ouvre que nous voyons Raphaël dans le couloir avec un gobelet de café fumant à la main, il nous aperçoit et manque de le faire tomber par terre tellement sa surprise de nous trouver ici aussi vite est grande.
- Qu’est-ce que vous venez faire là les gars ? Ça ne fait pas dix minutes que nous sommes arrivés.
Je lui prends son café des mains et je vais le vider dans un pot de fleurs sous ses yeux ahuris, je le lui tends avec la bouteille de sirop et gentiment je le pousse vers la chambre.
- Fais en boire le plus possible à ta mère, elle va trouver ça trop sucré mais tu t’en fous et tu insistes pour qu’elle termine la bouteille.
Raphaël regarde ses amis et les voit hocher la tête en souriant, il me fixe dans les yeux et comprend enfin de quoi il retourne aussi il me prend la bouteille et le gobelet des mains les yeux brillants de gratitude.
- Merci « Flo » je te revaudrai ça promis.
- (Amusé) J’espère bien !! Tu me devras un gros service, ne l’oublies pas Hi ! Hi !
- Tout ce que tu veux.
- (Je fixe son entrejambe en rigolant) Vraiment tout ? Miam !! (Le voyant piquer son bol) Allez !! Pour l’instant c’est ta mère qui prime, le reste nous aurons tout le temps de voir Hi ! Hi !
Raphaël entre dans la chambre et referme la porte derrière nous, je sens les regards de Sébastien, de Thomas et de Chloé se poser sur moi et je me retourne vers eux le sourire toujours aux lèvres.
- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a encore ?
- (Chloé) Tu as vraiment l’intention de lui demander de faire ça ?
- (Sébastien) Tu t’es bien foutu de sa gueule, maintenant il ne va plus arrêter de se poser des questions le pauvre.
Thomas qui n’avait aucun doute la dessus.
- Ne t’étonne pas si un jour il déboule dans notre lit hi ! Hi !
Chloé comprenant enfin que c’était encore une de mes farces me sourit gentiment.
- Y a pas !! Faut toujours que tu déconnes, même dans les pires moments.
Je l’embrasse sur la joue, s’il savait !!.
- Quels pires moments ? Dans deux heures sa mère sera rentrée chez elle et si tout va comme je le pense, s’en est fini de ses maladies chroniques. C’est plutôt Jean qui devra faire attention maintenant.
- (Sébastien) Pourquoi donc ?
- (En riant) Il risque de faire un petit frère ou une petite sœur à « Raph » cette nuit s’il ne fait pas gaffe.
- (Chloé amusée) Je ne pense pas qu’ils feraient ça sans qu’elle prenne un moyen de contraception, il y a la pilule tu sais ? Même si pour vous les garçons il n’y en a pas besoin.
- (Je la regarde moqueur) Et tu crois qu’avec ce qu’elle va boire ça sera vraiment efficace ?
Chloé comprenant de quoi je parle.
- Mon Dieu !!! Carole !! Elle m’a dit qu’elle se l’était fait prescrire au cas où avec Flavien ça deviendrait plus sérieux.
- (Sébastien inquiet) Tu crois qu’ils en sont déjà là tous les deux ?
- (Chloé) Non je ne pense pas, elle m’en aurait parlé mais il va quand même falloir la prévenir car personne n’a pensé à ça. Et c’est seulement maintenant que tu nous dis ça toi ?
- (Je la regarde étonné) Parce que tu crois que j’y avais pensé avant ? Bon !! Il serait temps de partir avant que quelqu’un nous remarque, moins ils nous verront et moins il y aura de risques que quelqu’un fasse le rapprochement au cas où.
- (Thomas) Pas bête ça !! Partons vite d’ici alors !!
Nous reprenons donc le chemin inverse, devant l’accueil la femme refixe Thomas avec insistance un léger sourire aux lèvres montrant bien l’intérêt qu’elle porte au beau blond devant elle.
Une fois dans la voiture nous éclatons tous de rires en le regardant.
- (Thomas) Eh bien quoi ?
- (Sébastien) T’as eu une touche mon gars, cela ne fait pas de doute.
Thomas amusé fait semblant de sortir de l’auto.
- Attendez-moi alors, je n’ai même pas son numéro de téléphone.
Je le regarde avec un grand sourire.
- Tu as déjà le mien cela ne te suffit pas ?
Thomas fait celui qui hésite puis se recale au fond du siège.
- En fait tu as raison, tu serais capable de te venger et d’aller avec « Raph »
- (Chloé amusée) Heureusement qu’on vous connaît tous les deux, pas vrai « Séb » ?
Sébastien nous regarde dans le rétro.
- Vos yeux disent le contraire de vos paroles les gars, en tout cas en repensant à la mère de « Raph » je dis chapeau !! Super-idée que tu as eu « Flo », je t’avouerai que je nous voyais encore embringuer dans une sacrée affaire sans cela.
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