08-08-2020, 10:37 AM
1ere ANNEE Août : (19 / 60) (Reims)
Les derniers cartons sont enfin montés dans l’appartement, il ne reste plus qu’un dernier voyage pour passer un bon coup de balai dans les trois studios qu’ils abandonnent sans regret.
Un petit détour aux agences immobilières pour y déposer les clés et le trio repart terminer le dernier round de la journée, la mise en place des quelques meubles et le vidage des cartons.
Le mobilier neuf ayant été livré la veille, celui-ci est déjà monté et mis en place.
Ne reste plus que les quelques meubles dont ils ne voulaient pas se séparer pour des raisons propres à chacun, tout cela réalisé assez vite car il n’y en a pas tant que ça non plus et c’est donc peu après vingt-deux heures qu’ils s’affalent tous les trois sur leur nouveau canapé d’angle tenant en mains une boisson fraîche bien méritée.
- (Grégory) Eh bien nous voilà enfin chez nous !!
- (Julien) C’est sûr que ça va nous changer de nos quinze mètres carrés, tu as vraiment trouvé pile-poil ce que nous cherchions.
- (Émilie) C’est vrai qu’on est vraiment bien ici et en plus ça ne nous coûtera pas plus cher à chacun, même moins si on compte les abonnements et les impôts.
- (Grégory) Et j’aurais mes deux chéris à disposition, hum !! Rien qu’à l’idée de dormir dans un vrai lit tous les trois ensemble, je suis déjà excité comme tout moi !!
Julien voyant la bosse qui se forme sur le devant de son short.
- Je vois ça mon cochon, y a pas à dire t’es un vrai nympho.
- (Émilie en souriant) Un nympho qui va aller prendre une douche s’il veut profiter du grand lit parce que les gars bonjour l’odeur.
- (Julien se lève) Bonne idée ça !! Tu viens « Greg » ?
Grégory, remarquant l’état d’excitation qui déforme le pantalon de toile de Julien, sourit et se lève également en s’arrangeant pour qu’Émilie ne puisse pas rater elle non plus la barre qui déforme maintenant le sien.
- (Émilie) Hé !!! J’ai dit une douche alors ne faites pas les cons, gardez vos forces pour tout à l’heure.
Grégory amusé en se massant langoureusement l’entrejambe.
- Dans tes rêves ma vieille !! Mais ne t’inquiète pas, il y a suffisamment de réserves pour quand ce sera ton tour.
Julien avec le même geste sur lui.
- Ouaih !! Mais en attendant ton tour nous allons faire une petite vidange entre hommes et tu les auras toutes les deux toutes propres rien que pour toi. Enfin au début Hi ! Hi !
- (Émilie en riant) Bande d’obsédés !! Méfiez-vous que je ne vienne pas vous y rejoindre moi dans la douche.
- (Grégory) Pour participer ou juste pour mater ?
- (Émilie) Vous verrez bien !! Allez !! Filez bande de chauds lapins.
C’est vrai que l’odeur de transpiration due à la journée passée à monter et descendre les étages chargé comme des bourriques y est pour l’essentiel, ce n’est qu’une fois le premier passage au gel douche réalisé que les deux garçons se rapprochent et commencent à se frotter l’un contre l’autre.
Grégory a trop envie pour s’attarder à de longs préliminaires, il pose une grosse noix de gel sur ses deux doigts de la main droite et de la gauche claque les fesses de Julien pour qu’il se tourne.
Julien capte tout de suite l’envie pressante de son copain et se penche, il cambre les reins les deux mains appuyées sur la faïence de la douche prêt à recevoir le sexe bandé de Grégory avec un plaisir non simulé.
Il aime trop sentir l’excitation de son amant à la vue de son corps nu et exhibé de la sorte dans l’attente d’être pris bien en profondeur, les doigts enduits de gel appuient sur son anus et doucement entrent à l’intérieur lui faisant pousser un soupir de satisfaction.
Grégory s’active quelques secondes et remplace très vite ses doigts par son sexe qui entre sans résistance dans l’intimité de son compagnon, sa main lui attrape la hampe et la secoue tout en le taraudant puissamment.
Il ne faut pas longtemps aux deux garçons pour atteindre le point de non-retour et les coups de reins cessent d’un coup quand Grégory se déverse dans un râle sourd dans le fondement de Julien qui toujours branlé par la main nerveuse de son homme jouit des deux bouts.
Son sexe s’écrase sur la faïence et se vide en longs jets tandis qu’une chaleur et un deuxième orgasme enflent et se déchaîne dans ses intestins toujours investis par ce bâton à plaisir qu’il aime tant.
Émilie est entrée en silence pendant l’étreinte virile des deux garçons, devant autant de déchaînement sexuel sa libido explose également et elle sent sa culotte s’humidifier sous le coup de l’énorme excitation qui la prend soudainement.
Sa main passe alors à l’intérieur de son sous-vêtement pendant que ses jambes s’écartent pour lui donner accès aux deux lèvres gorgées de sang et à son petit sexe érigé qu’elle titille nerveusement avec deux doigts et qui lui déclenche très vite l’orgasme qui vient la soulager pour un moment de cette faim de sexe qu’elle éprouve depuis que les deux hommes de sa vie sont enfin tout à elle.
1ere ANNEE Août : (20 / 60) (Commissariat / toilettes du camping)
Le commissaire Mattiony referme le dossier qu’il vient de lire et de relire plusieurs fois depuis ce matin, l’affaire des attaques de touristes homosexuels est enfin classée.
Seul l’état des quatre malfrats reste inquiétant et suscite encore des questions pour la justice.
Ce n’est pas qu’il les plaigne car dans son for intérieur il se dit qu’ils ont bien mérité ce qui leur arrive mais voilà !! La loi est la loi !! Et la loi dit qu’il est interdit de se faire justice soi-même à moins d’être en état de légitime défense.
Pour lui et pour son sergent qui a été témoin de l’agression, cela ne fait pas de doute que ce qu’ils ont subi n’est que le juste retour des choses par rapport à l’état de plusieurs de leurs victimes qui ne se sont pas tous aussi bien remis que les deux dernières.
Seulement voilà, l’avocat commis d’office pour la défense des prévenus ne l’entend pas de cette oreille et demande des comptes.
Heureusement que les témoignages sont accablants et qu’il n’y a aucun doute sur leurs intentions d’agresser le jeune Thomas.
Le fait qu’il ait été défendu par deux chats dressés à qui leur maître a ordonné de le suivre et de le protéger, ce qu’ils ont d’ailleurs fait de façons irréprochables si ce n’est la gravité des blessures qu’ils ont infligées avant que quelqu’un pense à les rappeler.
Ce fait donc est déjà suffisamment peu courant pour que les médias s’en mêlent, le danger est grand et le commissaire connaît les risques que le jeune De Bierne court quand à ce qu’il garde son anonymat et surtout qu’il reste dans l’ignorance de qui il est réellement.
***/***
Mathis et Damien surveillent la porte d’entrée des toilettes, sitôt l’homme sorti ils filent à l’intérieur et s’enferment dans la toilette du fond en soupirant très fort.
Cela faisait déjà une bonne demi-heure qu’ils attendaient qu’il n’y ait plus personne dans le local mais à chaque fois manque de pot, il y en avait un nouveau qui arrivait.
Jusqu’à ce moment où enfin le local s’est retrouvé vide et où ils en ont profité pour s’y enfermer à double tour.
Depuis le début de l’après-midi ils se chauffent en paroles portées exclusivement sur le sexe et encore plus précisément sur le leur, l’idée principale du sujet de cette énième discussion est de savoir lequel des deux a le plus beau, le plus gros, le plus long, celui qui jouit le plus loin et ainsi de suite.
Bien sûr à les entendre c’est toujours celui qui parle qui a mieux ou est mieux pourvu que l’autre et cette conversation les a tellement chauffés qu’ils ne tiennent plus à l’envie de se donner du plaisir, en profitant pour comparer encore une fois ce qui a été le sujet des discussions principales entre eux depuis quelques heures.
Bien sûr ils connaissent chacun par cœur le sexe de l’autre mais toute excuse est bonne pour s’organiser les bons petits plans consistant à se dégorger le poireau le plus souvent possible, déjà que le soir dans leur chambre depuis que Damien a fêté ses dix-huit ans ce n’est pas triste non plus, Florian les ayant même appelé l’autre soir en rigolant les deux Kalachnikovs de la bande.
Mais l’âge et la santé faisant qu’ils n’en ont jamais assez, la moindre occasion leur est bonne quitte à comme la semaine précédente avoir le gland en chou-fleur à s’être trop astiqué la bête.
***/***
La honte qu’ils ont eue à aller voir « Flo » pour qu’il les soigne, au début il ne voulait pas en entendre parler arguant que ça leur ferait du bien de se calmer un peu le temps que tout redevienne normal pour eux, l’échauffement qui a créé cette rougeur n’étant pas dangereuse en soi.
Devant la mine attristée des deux gamins, il n’a pas pu rester longtemps dans sa position intransigeante et les a entraînés dans leur chambre pour qu’ils lui montrent les dégâts.
- (Amusé devant leur quéquette au prépuce irrité) Eh bien dis donc !! Ça y a été la pougnette pour vous mettre dans un état pareil.
- (Damien rouge de honte) Ça brûle « Flo » !! S’il te plaît fais quelque chose !!
- (Me moquant d’eux) Je pense qu’un petit bisou devrait suffire.
- (Mathis amusé) Quitte à mettre ta bouche dessus, tu as aussi court de nous faire une bonne pipe.
- C’est réservé à Thomas ce genre de chose et puis je n’ai pas vraiment besoin d’avoir un cure-dent dans la bouche.
- (Damien me regarde chagriné) T’es vache de dire ça « Flo » elle a déjà bien grandi depuis quelques temps tu sais ?
- Ouaih !! Bon !! Soyons sérieux et tendez-moi vos mains paumes en haut.
Ils s’exécutent et j’envoie un peu de salive dans chaque main.
- Voilà !! Étalez ça sur vos glands et n’y revenez plus c’est bien compris ?
Les deux jeunes ne se le font pas répéter deux fois et badigeonnent avec soulagement leur sexe respectif, l’effet ne se fait pas attendre et leurs peaux redeviennent rapidement à leur couleur naturelle.
- (Damien soulagé) Merci « Flo » t’es un frère tu sais !!
- (Mathis rigolard) T’es sûr que tu ne veux pas nous faire une gâterie pendant que tu y es ?
- (En riant) Filez bande d’obsédé !!
***/***
Depuis qu'ils sont majeurs, plus rien ne les arrête ou presque car ils n'ont toujours pas fait l'amour ni beaucoup d'autres choses d'ailleurs, se contentant pour l'instant de ses jeux de "gamins" qui les éclatent à chaque fois un maximum.
***/***
Depuis tout va bien et les shorts tombent aux chevilles à peine la porte fermée à double tour, ils se plaquent l’un contre l’autre en s’embrassant avec passion et les reins ondulent pour frotter doucement leur sexe dans leur touffe de poils pubiens.
Les deux mains plaquées aux fesses à se les malaxer avec avidité se rapprochant petit à petit du sillon où ils savent tous les deux que leurs doigts vont très vite investir et terminer leurs visites en s’insérant au bon moment dans leur intimité respective.
La montée du plaisir arrive alors, le long frisson annonciateur de l’orgasme remonte d’une façon excise jusqu’à l’extrémité de leur sexe.
Les doigts inquisiteurs s’attaquent alors au dernier bastion à conquérir et s’immiscent dans leur fourreau qui réagisse aussitôt en leur envoyant l’onde de chaleur salvatrice qui déclenche enfin le frisson libérateur de leurs sèves de grands adolescents.
1ere ANNEE Août : (21 /60) (Dorian)
Cela fait déjà plusieurs fois ce matin que Dorian range avec nervosité son téléphone portable dans sa poche, l’envie d’appeler Gérôme devient de plus en plus pressante bien qu’il sache pertinemment que ce n’est pas la bonne façon de procéder.
Trop longtemps déjà qu’il ne l’a pas vu et ce qu’il avait commencé au début comme une plaisanterie pour s’amuser à ses dépens lui retombe dessus en boomerang, il s’aperçoit qu’en fait il commence à tenir réellement à ce mec et que ça commence même à le travailler sérieusement.
Patrice est au commissariat pour régler avec le commissaire les derniers détails qui éviteront certainement de faire convoquer comme témoin Florian devant un juge.
Il a fallu remonter assez loin dans la hiérarchie pour en arriver là mais il semblerait que quelques personnes influentes soient intervenues dans ce sens.
En redescendant il décide d’aller faire un petit coucou à Gérôme et frappe à la porte de son bureau.
« Toc-toc-toc »
- Oui !! Entrez !!! Ah c’est toi ? Qu’est ce qui t’amène
- Juste quelques papiers, je repartais alors j’ai eu envie de venir te faire un petit coucou et voir comment tu vas. Qu’on ne t’a pas vu depuis l'agression ?
- (Gérôme hésite) Entre s’il te plaît il faut que je te parle, en fait si je ne viens pas c’est pour une bonne raison et ça m’emmerde autant que toi.
- Ah oui ? Laquelle ?
- C’est au sujet de Dorian.
- (Patrice étonné) Qu’est-ce qu’il t’a fait Dorian pour que tu aies pris une décision pareille?
- (Gérôme gêné) C’est assez perturbant pour moi mais je crois qu’il me drague et je ne sais pas si c’est du sérieux ou juste pour me faire marronner.
- (Patrice surpris) Tu es sûr de ton coup là ?? Ça m’étonne de lui quand même, et c’est quoi qui te dérange dans cette affaire ? Qu’il te drague ou que tu ne saches pas s’il se moque de toi ?
- (Gérôme renfrogné) J’ai vingt-huit ans et je sais encore où vont mes préférences quand même !! Je le lui ai dit l’autre jour mais je ne suis pas sûr qu’il l’ait bien compris.
Patrice voyant bien que la question perturbe réellement le garçon en face de lui, cherche à en connaître la raison qui n’a pas l’air d’être aussi simple qu’il le dit.
- Envoie le bouler alors et ne t’occupe plus de lui, tu veux que je lui en parle ?
- Non ! Laisse ! Je le ferais moi-même, je l’aime bien et c’est ça qui me trouble le plus. J’aimerais réellement que nous soyons amis mais ce ne sera pas possible s’il dit à tout le monde qu’il veut me mettre dans son lit, tu comprends ?
- Je comprends surtout que tes sentiments ne sont pas si simples qu’ils y paraissent, tu ne serais pas plutôt bloqué sur la question ? Je ne sais pas moi ! Un tabou ? Une expérience mal vécue ? Un problème familial sur le sujet ? Je ne veux pas défendre Dorian ni le juger mais s’il t’a révélé une chose pareille c’est que cela doit être sérieux pour lui et je ne pense pas qu’il s’amuserait à ce genre de chose sur ton dos.
- (Gérôme en s’énervant légèrement) Je ne veux qu’être ami avec lui rien de plus bordel !!
- Bah !! Si tu le dis !! Parle-lui en une bonne fois pour toutes alors, je me sauve j’espère que tu passeras bientôt nous voir, bonne fin de journée « Gégé » (Il éclate de rire) Il est plutôt mignon pourtant notre Dorian, vous iriez bien ensemble tous les deux Hi ! Hi !
Patrice reste un moment sur le trottoir à réfléchir sur cette conversation, étrange tout de même de la part de Gérôme d’en avoir abordé le sujet à peine était-il entré dans son bureau pour lui dire bonjour.
Ses cours de psychologie étant encore très frais dans sa mémoire, il sourit amusé en se disant que cette histoire était loin d’être terminé et qu’il ne se passerait pas longtemps avant qu’il n’en entende reparler.
Lui n’a pas ce genre de questions existentielles car il aime depuis toujours celle avec qui il partage sa vie quand il n’est pas en mission, en pensant à sa petite amie justement, il se dit qu’il ferait bien de l’inviter à venir le rejoindre car tous ses petits couples autour de lui commencent à lui donner de grosses envies et qu’à son âge il ne serait pas bon d’en revenir trop souvent aux bonnes vieilles méthodes comme c’est le cas en ce moment.
Gérôme depuis que Patrice a quitté la pièce n’a pas bougé d’un cheveu, il cherche à comprendre le sens caché des dernières phrases qu’il lui a dit.
Un tabou ? C’est sûr que l’éducation qu’il a eu de ses parents a été faite en sorte de toujours éviter les sujets de ce genre.
Une expérience mal vécue ? Là il ne voit pas où il aurait pu l’avoir, sauf peut-être la fois au lycée en sport où un garçon l’a regardé d’une drôle de façon et qu’il a senti son sexe réagir, mais c’était il y a si longtemps et cela n’a duré que quelques secondes et ça ne voulait rien dire.
Un problème familial ? Si le fait d’entendre son père depuis toujours traiter de tous les noms les personnes qu’ils soient garçons ou filles du même sexe qui s’embrassent ou se caressent à la télévision ou dans la rue est un problème familial, alors oui il en a vécu un toute sa vie jusqu’à ce qu’il les quitte à vingt-quatre ans après ses études pour vivre dans son propre appartement.
Patrice avait l’air d’être sûr également que Dorian ne plaisanterait pas sur un sujet pareil et que donc même si cela avait l’air de beaucoup l’étonner que son collègue s’intéresse aux garçons, celui-ci ne pouvait qu’être sérieux dans ses propos.
Un sourire amusé lui vient alors adoucir son visage jusque-là plutôt soucieux quand il repense au rire de Patrice en lui disant que Dorian était plutôt mignon et qu’ils iraient bien ensemble.
Il serait difficile pour lui de nier cette évidence, du moins pour la première partie de la phrase car il a tout de suite été charmé par ce jeune homme et c’est d’ailleurs cette première impression qui a fait qu’il souhaitait et qu’il souhaite toujours devenir son ami.
Quant au fait qu’ils iraient bien ensemble, c’est une autre paire de manches qu’il n’est pas prêt à accepter du moins pas encore.
Le encore résonne dans sa tête et le fait sourire, déjà quand ils se sont tenus par la main sur la plage il n’a rien fait pour s’en dégager tellement cela lui a alors semblé naturel.
Quelque chose se passe dans la tête de Gérôme, une compréhension de ce qu’il n’a jusqu’à ce jour jamais voulu voir et encore moins admettre.
Il sort son portable de son étui et cherche dans son répertoire un numéro qu’il y a récemment inscrit, il hésite quelques secondes, sourit béatement de ce qu’il s’apprête à faire et va pour appuyer sur la touche verte.
Les derniers cartons sont enfin montés dans l’appartement, il ne reste plus qu’un dernier voyage pour passer un bon coup de balai dans les trois studios qu’ils abandonnent sans regret.
Un petit détour aux agences immobilières pour y déposer les clés et le trio repart terminer le dernier round de la journée, la mise en place des quelques meubles et le vidage des cartons.
Le mobilier neuf ayant été livré la veille, celui-ci est déjà monté et mis en place.
Ne reste plus que les quelques meubles dont ils ne voulaient pas se séparer pour des raisons propres à chacun, tout cela réalisé assez vite car il n’y en a pas tant que ça non plus et c’est donc peu après vingt-deux heures qu’ils s’affalent tous les trois sur leur nouveau canapé d’angle tenant en mains une boisson fraîche bien méritée.
- (Grégory) Eh bien nous voilà enfin chez nous !!
- (Julien) C’est sûr que ça va nous changer de nos quinze mètres carrés, tu as vraiment trouvé pile-poil ce que nous cherchions.
- (Émilie) C’est vrai qu’on est vraiment bien ici et en plus ça ne nous coûtera pas plus cher à chacun, même moins si on compte les abonnements et les impôts.
- (Grégory) Et j’aurais mes deux chéris à disposition, hum !! Rien qu’à l’idée de dormir dans un vrai lit tous les trois ensemble, je suis déjà excité comme tout moi !!
Julien voyant la bosse qui se forme sur le devant de son short.
- Je vois ça mon cochon, y a pas à dire t’es un vrai nympho.
- (Émilie en souriant) Un nympho qui va aller prendre une douche s’il veut profiter du grand lit parce que les gars bonjour l’odeur.
- (Julien se lève) Bonne idée ça !! Tu viens « Greg » ?
Grégory, remarquant l’état d’excitation qui déforme le pantalon de toile de Julien, sourit et se lève également en s’arrangeant pour qu’Émilie ne puisse pas rater elle non plus la barre qui déforme maintenant le sien.
- (Émilie) Hé !!! J’ai dit une douche alors ne faites pas les cons, gardez vos forces pour tout à l’heure.
Grégory amusé en se massant langoureusement l’entrejambe.
- Dans tes rêves ma vieille !! Mais ne t’inquiète pas, il y a suffisamment de réserves pour quand ce sera ton tour.
Julien avec le même geste sur lui.
- Ouaih !! Mais en attendant ton tour nous allons faire une petite vidange entre hommes et tu les auras toutes les deux toutes propres rien que pour toi. Enfin au début Hi ! Hi !
- (Émilie en riant) Bande d’obsédés !! Méfiez-vous que je ne vienne pas vous y rejoindre moi dans la douche.
- (Grégory) Pour participer ou juste pour mater ?
- (Émilie) Vous verrez bien !! Allez !! Filez bande de chauds lapins.
C’est vrai que l’odeur de transpiration due à la journée passée à monter et descendre les étages chargé comme des bourriques y est pour l’essentiel, ce n’est qu’une fois le premier passage au gel douche réalisé que les deux garçons se rapprochent et commencent à se frotter l’un contre l’autre.
Grégory a trop envie pour s’attarder à de longs préliminaires, il pose une grosse noix de gel sur ses deux doigts de la main droite et de la gauche claque les fesses de Julien pour qu’il se tourne.
Julien capte tout de suite l’envie pressante de son copain et se penche, il cambre les reins les deux mains appuyées sur la faïence de la douche prêt à recevoir le sexe bandé de Grégory avec un plaisir non simulé.
Il aime trop sentir l’excitation de son amant à la vue de son corps nu et exhibé de la sorte dans l’attente d’être pris bien en profondeur, les doigts enduits de gel appuient sur son anus et doucement entrent à l’intérieur lui faisant pousser un soupir de satisfaction.
Grégory s’active quelques secondes et remplace très vite ses doigts par son sexe qui entre sans résistance dans l’intimité de son compagnon, sa main lui attrape la hampe et la secoue tout en le taraudant puissamment.
Il ne faut pas longtemps aux deux garçons pour atteindre le point de non-retour et les coups de reins cessent d’un coup quand Grégory se déverse dans un râle sourd dans le fondement de Julien qui toujours branlé par la main nerveuse de son homme jouit des deux bouts.
Son sexe s’écrase sur la faïence et se vide en longs jets tandis qu’une chaleur et un deuxième orgasme enflent et se déchaîne dans ses intestins toujours investis par ce bâton à plaisir qu’il aime tant.
Émilie est entrée en silence pendant l’étreinte virile des deux garçons, devant autant de déchaînement sexuel sa libido explose également et elle sent sa culotte s’humidifier sous le coup de l’énorme excitation qui la prend soudainement.
Sa main passe alors à l’intérieur de son sous-vêtement pendant que ses jambes s’écartent pour lui donner accès aux deux lèvres gorgées de sang et à son petit sexe érigé qu’elle titille nerveusement avec deux doigts et qui lui déclenche très vite l’orgasme qui vient la soulager pour un moment de cette faim de sexe qu’elle éprouve depuis que les deux hommes de sa vie sont enfin tout à elle.
1ere ANNEE Août : (20 / 60) (Commissariat / toilettes du camping)
Le commissaire Mattiony referme le dossier qu’il vient de lire et de relire plusieurs fois depuis ce matin, l’affaire des attaques de touristes homosexuels est enfin classée.
Seul l’état des quatre malfrats reste inquiétant et suscite encore des questions pour la justice.
Ce n’est pas qu’il les plaigne car dans son for intérieur il se dit qu’ils ont bien mérité ce qui leur arrive mais voilà !! La loi est la loi !! Et la loi dit qu’il est interdit de se faire justice soi-même à moins d’être en état de légitime défense.
Pour lui et pour son sergent qui a été témoin de l’agression, cela ne fait pas de doute que ce qu’ils ont subi n’est que le juste retour des choses par rapport à l’état de plusieurs de leurs victimes qui ne se sont pas tous aussi bien remis que les deux dernières.
Seulement voilà, l’avocat commis d’office pour la défense des prévenus ne l’entend pas de cette oreille et demande des comptes.
Heureusement que les témoignages sont accablants et qu’il n’y a aucun doute sur leurs intentions d’agresser le jeune Thomas.
Le fait qu’il ait été défendu par deux chats dressés à qui leur maître a ordonné de le suivre et de le protéger, ce qu’ils ont d’ailleurs fait de façons irréprochables si ce n’est la gravité des blessures qu’ils ont infligées avant que quelqu’un pense à les rappeler.
Ce fait donc est déjà suffisamment peu courant pour que les médias s’en mêlent, le danger est grand et le commissaire connaît les risques que le jeune De Bierne court quand à ce qu’il garde son anonymat et surtout qu’il reste dans l’ignorance de qui il est réellement.
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Mathis et Damien surveillent la porte d’entrée des toilettes, sitôt l’homme sorti ils filent à l’intérieur et s’enferment dans la toilette du fond en soupirant très fort.
Cela faisait déjà une bonne demi-heure qu’ils attendaient qu’il n’y ait plus personne dans le local mais à chaque fois manque de pot, il y en avait un nouveau qui arrivait.
Jusqu’à ce moment où enfin le local s’est retrouvé vide et où ils en ont profité pour s’y enfermer à double tour.
Depuis le début de l’après-midi ils se chauffent en paroles portées exclusivement sur le sexe et encore plus précisément sur le leur, l’idée principale du sujet de cette énième discussion est de savoir lequel des deux a le plus beau, le plus gros, le plus long, celui qui jouit le plus loin et ainsi de suite.
Bien sûr à les entendre c’est toujours celui qui parle qui a mieux ou est mieux pourvu que l’autre et cette conversation les a tellement chauffés qu’ils ne tiennent plus à l’envie de se donner du plaisir, en profitant pour comparer encore une fois ce qui a été le sujet des discussions principales entre eux depuis quelques heures.
Bien sûr ils connaissent chacun par cœur le sexe de l’autre mais toute excuse est bonne pour s’organiser les bons petits plans consistant à se dégorger le poireau le plus souvent possible, déjà que le soir dans leur chambre depuis que Damien a fêté ses dix-huit ans ce n’est pas triste non plus, Florian les ayant même appelé l’autre soir en rigolant les deux Kalachnikovs de la bande.
Mais l’âge et la santé faisant qu’ils n’en ont jamais assez, la moindre occasion leur est bonne quitte à comme la semaine précédente avoir le gland en chou-fleur à s’être trop astiqué la bête.
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La honte qu’ils ont eue à aller voir « Flo » pour qu’il les soigne, au début il ne voulait pas en entendre parler arguant que ça leur ferait du bien de se calmer un peu le temps que tout redevienne normal pour eux, l’échauffement qui a créé cette rougeur n’étant pas dangereuse en soi.
Devant la mine attristée des deux gamins, il n’a pas pu rester longtemps dans sa position intransigeante et les a entraînés dans leur chambre pour qu’ils lui montrent les dégâts.
- (Amusé devant leur quéquette au prépuce irrité) Eh bien dis donc !! Ça y a été la pougnette pour vous mettre dans un état pareil.
- (Damien rouge de honte) Ça brûle « Flo » !! S’il te plaît fais quelque chose !!
- (Me moquant d’eux) Je pense qu’un petit bisou devrait suffire.
- (Mathis amusé) Quitte à mettre ta bouche dessus, tu as aussi court de nous faire une bonne pipe.
- C’est réservé à Thomas ce genre de chose et puis je n’ai pas vraiment besoin d’avoir un cure-dent dans la bouche.
- (Damien me regarde chagriné) T’es vache de dire ça « Flo » elle a déjà bien grandi depuis quelques temps tu sais ?
- Ouaih !! Bon !! Soyons sérieux et tendez-moi vos mains paumes en haut.
Ils s’exécutent et j’envoie un peu de salive dans chaque main.
- Voilà !! Étalez ça sur vos glands et n’y revenez plus c’est bien compris ?
Les deux jeunes ne se le font pas répéter deux fois et badigeonnent avec soulagement leur sexe respectif, l’effet ne se fait pas attendre et leurs peaux redeviennent rapidement à leur couleur naturelle.
- (Damien soulagé) Merci « Flo » t’es un frère tu sais !!
- (Mathis rigolard) T’es sûr que tu ne veux pas nous faire une gâterie pendant que tu y es ?
- (En riant) Filez bande d’obsédé !!
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Depuis qu'ils sont majeurs, plus rien ne les arrête ou presque car ils n'ont toujours pas fait l'amour ni beaucoup d'autres choses d'ailleurs, se contentant pour l'instant de ses jeux de "gamins" qui les éclatent à chaque fois un maximum.
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Depuis tout va bien et les shorts tombent aux chevilles à peine la porte fermée à double tour, ils se plaquent l’un contre l’autre en s’embrassant avec passion et les reins ondulent pour frotter doucement leur sexe dans leur touffe de poils pubiens.
Les deux mains plaquées aux fesses à se les malaxer avec avidité se rapprochant petit à petit du sillon où ils savent tous les deux que leurs doigts vont très vite investir et terminer leurs visites en s’insérant au bon moment dans leur intimité respective.
La montée du plaisir arrive alors, le long frisson annonciateur de l’orgasme remonte d’une façon excise jusqu’à l’extrémité de leur sexe.
Les doigts inquisiteurs s’attaquent alors au dernier bastion à conquérir et s’immiscent dans leur fourreau qui réagisse aussitôt en leur envoyant l’onde de chaleur salvatrice qui déclenche enfin le frisson libérateur de leurs sèves de grands adolescents.
1ere ANNEE Août : (21 /60) (Dorian)
Cela fait déjà plusieurs fois ce matin que Dorian range avec nervosité son téléphone portable dans sa poche, l’envie d’appeler Gérôme devient de plus en plus pressante bien qu’il sache pertinemment que ce n’est pas la bonne façon de procéder.
Trop longtemps déjà qu’il ne l’a pas vu et ce qu’il avait commencé au début comme une plaisanterie pour s’amuser à ses dépens lui retombe dessus en boomerang, il s’aperçoit qu’en fait il commence à tenir réellement à ce mec et que ça commence même à le travailler sérieusement.
Patrice est au commissariat pour régler avec le commissaire les derniers détails qui éviteront certainement de faire convoquer comme témoin Florian devant un juge.
Il a fallu remonter assez loin dans la hiérarchie pour en arriver là mais il semblerait que quelques personnes influentes soient intervenues dans ce sens.
En redescendant il décide d’aller faire un petit coucou à Gérôme et frappe à la porte de son bureau.
« Toc-toc-toc »
- Oui !! Entrez !!! Ah c’est toi ? Qu’est ce qui t’amène
- Juste quelques papiers, je repartais alors j’ai eu envie de venir te faire un petit coucou et voir comment tu vas. Qu’on ne t’a pas vu depuis l'agression ?
- (Gérôme hésite) Entre s’il te plaît il faut que je te parle, en fait si je ne viens pas c’est pour une bonne raison et ça m’emmerde autant que toi.
- Ah oui ? Laquelle ?
- C’est au sujet de Dorian.
- (Patrice étonné) Qu’est-ce qu’il t’a fait Dorian pour que tu aies pris une décision pareille?
- (Gérôme gêné) C’est assez perturbant pour moi mais je crois qu’il me drague et je ne sais pas si c’est du sérieux ou juste pour me faire marronner.
- (Patrice surpris) Tu es sûr de ton coup là ?? Ça m’étonne de lui quand même, et c’est quoi qui te dérange dans cette affaire ? Qu’il te drague ou que tu ne saches pas s’il se moque de toi ?
- (Gérôme renfrogné) J’ai vingt-huit ans et je sais encore où vont mes préférences quand même !! Je le lui ai dit l’autre jour mais je ne suis pas sûr qu’il l’ait bien compris.
Patrice voyant bien que la question perturbe réellement le garçon en face de lui, cherche à en connaître la raison qui n’a pas l’air d’être aussi simple qu’il le dit.
- Envoie le bouler alors et ne t’occupe plus de lui, tu veux que je lui en parle ?
- Non ! Laisse ! Je le ferais moi-même, je l’aime bien et c’est ça qui me trouble le plus. J’aimerais réellement que nous soyons amis mais ce ne sera pas possible s’il dit à tout le monde qu’il veut me mettre dans son lit, tu comprends ?
- Je comprends surtout que tes sentiments ne sont pas si simples qu’ils y paraissent, tu ne serais pas plutôt bloqué sur la question ? Je ne sais pas moi ! Un tabou ? Une expérience mal vécue ? Un problème familial sur le sujet ? Je ne veux pas défendre Dorian ni le juger mais s’il t’a révélé une chose pareille c’est que cela doit être sérieux pour lui et je ne pense pas qu’il s’amuserait à ce genre de chose sur ton dos.
- (Gérôme en s’énervant légèrement) Je ne veux qu’être ami avec lui rien de plus bordel !!
- Bah !! Si tu le dis !! Parle-lui en une bonne fois pour toutes alors, je me sauve j’espère que tu passeras bientôt nous voir, bonne fin de journée « Gégé » (Il éclate de rire) Il est plutôt mignon pourtant notre Dorian, vous iriez bien ensemble tous les deux Hi ! Hi !
Patrice reste un moment sur le trottoir à réfléchir sur cette conversation, étrange tout de même de la part de Gérôme d’en avoir abordé le sujet à peine était-il entré dans son bureau pour lui dire bonjour.
Ses cours de psychologie étant encore très frais dans sa mémoire, il sourit amusé en se disant que cette histoire était loin d’être terminé et qu’il ne se passerait pas longtemps avant qu’il n’en entende reparler.
Lui n’a pas ce genre de questions existentielles car il aime depuis toujours celle avec qui il partage sa vie quand il n’est pas en mission, en pensant à sa petite amie justement, il se dit qu’il ferait bien de l’inviter à venir le rejoindre car tous ses petits couples autour de lui commencent à lui donner de grosses envies et qu’à son âge il ne serait pas bon d’en revenir trop souvent aux bonnes vieilles méthodes comme c’est le cas en ce moment.
Gérôme depuis que Patrice a quitté la pièce n’a pas bougé d’un cheveu, il cherche à comprendre le sens caché des dernières phrases qu’il lui a dit.
Un tabou ? C’est sûr que l’éducation qu’il a eu de ses parents a été faite en sorte de toujours éviter les sujets de ce genre.
Une expérience mal vécue ? Là il ne voit pas où il aurait pu l’avoir, sauf peut-être la fois au lycée en sport où un garçon l’a regardé d’une drôle de façon et qu’il a senti son sexe réagir, mais c’était il y a si longtemps et cela n’a duré que quelques secondes et ça ne voulait rien dire.
Un problème familial ? Si le fait d’entendre son père depuis toujours traiter de tous les noms les personnes qu’ils soient garçons ou filles du même sexe qui s’embrassent ou se caressent à la télévision ou dans la rue est un problème familial, alors oui il en a vécu un toute sa vie jusqu’à ce qu’il les quitte à vingt-quatre ans après ses études pour vivre dans son propre appartement.
Patrice avait l’air d’être sûr également que Dorian ne plaisanterait pas sur un sujet pareil et que donc même si cela avait l’air de beaucoup l’étonner que son collègue s’intéresse aux garçons, celui-ci ne pouvait qu’être sérieux dans ses propos.
Un sourire amusé lui vient alors adoucir son visage jusque-là plutôt soucieux quand il repense au rire de Patrice en lui disant que Dorian était plutôt mignon et qu’ils iraient bien ensemble.
Il serait difficile pour lui de nier cette évidence, du moins pour la première partie de la phrase car il a tout de suite été charmé par ce jeune homme et c’est d’ailleurs cette première impression qui a fait qu’il souhaitait et qu’il souhaite toujours devenir son ami.
Quant au fait qu’ils iraient bien ensemble, c’est une autre paire de manches qu’il n’est pas prêt à accepter du moins pas encore.
Le encore résonne dans sa tête et le fait sourire, déjà quand ils se sont tenus par la main sur la plage il n’a rien fait pour s’en dégager tellement cela lui a alors semblé naturel.
Quelque chose se passe dans la tête de Gérôme, une compréhension de ce qu’il n’a jusqu’à ce jour jamais voulu voir et encore moins admettre.
Il sort son portable de son étui et cherche dans son répertoire un numéro qu’il y a récemment inscrit, il hésite quelques secondes, sourit béatement de ce qu’il s’apprête à faire et va pour appuyer sur la touche verte.
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