Chapitre 12 - La rentrée (4)
Dimanche 30 août 1964, Interlaken
— Télépathes ? fit Frédéric, ça m’étonnerait, ils ont sûrement vu l’étiquette sur ton sac ou c’est le conducteur qui le leur a dit.
— Vous avec raison, dit Sacha, le conducteur a vu que nous avions des billets pour Grindelwald et il a fait le rapprochement.
— Ça me rassure, dit Koen, mais pourquoi m’avoir joué la comédie ?
— Parce que c’est notre métier, enfin notre futur métier, nous voulons devenir comédiens, jouer la comédie comme vous, vous jouez au médecin. Nous aimons bien l’improvisation.
— N’est-ce pas, Monsieur Grotelul, « étudiant en médecine » ?
— Tu leur as dit que tu es étudiant en médecine, fit Frédéric en riant, tu es gonflé !
— Je lui suis presque. Dans une année.
— Tu dois encore passer ton bac…
— Sans rancune ? demanda Vania.
— Sans rancune, dit Koen, c’était très agréable de jouer au médecin avec vous.
— Pour nous aussi, c’était très agréable de jouer la comédie avec… toi.
— C’était vraiment la première fois que vous étiez avec un autre homme ?
— C’était un mensonge, dit Sacha, nous sommes depuis deux ans dans cette école aussi conviviale que les compartiments pour hommes dans les wagons-lits et les élèves n’ont pas attendu ton arrivée pour baiser comme des lapins.
— Mais nous n’avons jamais fait l’amour les deux ensemble, je veux dire que nous n’avons jamais fait de pénétration.
— Faites ce que vous voulez, dit Frédéric, ce n’est pas à nous de juger si c’est bien ou mal d’avoir des relations sexuelles en famille.
— À propos, dit Koen, ça s’est bien passé l’excursion avec ton père le week-end dernier ?
— Très bien, à part quelques courbatures, je te raconterai un autre jour.
— Que fait-on, maintenant ? demanda Vania. Je crois que le train pour Grindelwald part dans 10 minutes.
— Ma valise est encore à l’hôtel, dit Frédéric, nous prendrons un autre. On ne nous attend pas à l’école avant midi.
— Excellente idée, fit Koen, nous pourrons également déjeuner, je meurs de faim. Tu invites aussi les jumeaux ?
— Je ne peux rien te refuser.
— On pourrait aussi se doucher avant de manger ?
— Je dirai à la réception, tu payeras le supplément d’eau chaude.
— Ce n’est pas nécessaire, nous nous doucherons ensemble.
Les quatre étudiants allèrent à pied jusqu’à l’hôtel Victoria où logeait Frédéric, situé à 20 minutes de la gare de l’est. C’était un imposant bâtiment construit au dix-neuvième siècle. Frédéric informa le concierge qu’il aurait des hôtes dans sa chambre mais qu’ils prendraient le petit déjeuner pour compenser.
— Waouh ! s’exclama Sacha en entrant, quel luxe ! Un lit qui accueillerait facilement trois personnes, un petit salon, un immense balcon avec vue sur les montagnes et une salle de bain avec du marbre.
— Tu dors toujours dans des hôtels cinq étoiles ? demanda Vania.
— C’est la secrétaire de mon père qui a fait la réservation, s’excusa Frédéric, ce n’est pas moi qui ai choisi.
— Nous, on dort plutôt dans les auberges de jeunesse.
— C’est spartiate, même les douches sont collectives.
— Tu as entendu ? fit Koen. On ira dans une auberge de jeunesse lors de notre prochain voyage ?
— Tu n’as pas assez de bites à mater à l’école ? demanda Frédéric.
— Oui, mais ce sont toujours les mêmes, dans une auberge on découvrira chaque jour des nouvelles.
— On en reparlera. Prenez votre douche, je vais commander le petit déjeuner pendant ce temps.
Un quart d’heure plus tard, le garçon d’étage frappa à la porte, il avait une vingtaine d’années, un uniforme rouge avec des boutons dorés ; une plaquette sur sa poche indiquait qu’il s’appelait Lukas. Frédéric pensa qu’il ressemblait à Spirou, il le fit entrer avec le chariot et lui demanda de préparer le repas sur le balcon.
Lorsque Lukas eut terminé et qu’il s’apprêtait à quitter la chambre, Koen sortit de la salle de bain, il était nu et avait le sexe dressé, il cria :
— Frédéric ! Les jumeaux aimeraient voir ta bite !
Il remarque la présence du garçon d’étage et s’excusa :
— Oh ! Je ne savais pas que vous étiez là.
— Pas de souci, je n’ai rien vu, dit Lukas, je ne vois jamais rien.
— Vous pouvez vous joindre à nous, si vous le désirez.
— Jamais pendant le travail.
— Vous avez la pause à quelle heure ?
Frédéric eut l’air contrarié, il dit au garçon en lui tendant un billet :
— Je suis désolé, ce monsieur n’a pas appris les bonnes manières.
— Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas porter plainte pour si peu.
Lukas sortit de la chambre. Frédéric jeta un coup d’oeil dans la salle de bain au moment où les jumeaux laissaient échapper leur semence en même temps sur le sol carrelé.
— Ils pouvaient se voir ce matin, cette expérience ne compte pas, dit Koen en jouissant à son tour.
— Oui, fit Frédéric, n’oubliez pas de nettoyer le sol avec une serviette. Le petit déjeuner est prêt sur le balcon, le café va refroidir, mettez un slip avant de sortir pour éviter de choquer nos voisins.
— Tu pourrais aussi te déshabiller pour qu’on ait tous la même tenue.
Frédéric obéit, il faisait encore chaud ce matin-là. Il avait commandé une bouteille de champagne.
— Encore des bulles, s’étonna Vania, déjà hier soir. Vous fêtez quoi ?
— La fin des vacances, fit Frédéric, la rentrée, le plaisir de passer une année avec vous dans cette belle région, l’amitié entre les peuples ou ce que vous voudrez.
Ils trinquèrent puis mangèrent avec appétit. Ils avaient chacun une assiette avec des rösti, des œufs brouillés, du lard grillé et des saucisses ; une corbeille de croissants et de viennoiseries ; du beurre, du fromage et de la confiture ainsi qu’une salade de fruits.
— C’était excellent, dit Koen, on reviendra dans cet hôtel ?
— Je croyais que tu voulais aller à l’auberge de jeunesse, dit Frédéric.
— Oui… Il faudrait avoir les deux, le luxe et les douches collectives.
— Le train est à quelle heure ? demanda Sacha.
— Nous avons encore trois quarts d’heure avant de quitter l’hôtel, répondit Frédéric en regardant sa montre. J’ai commandé la calèche, cela m’évitera de porter ma valise.
— Tu a le temps de leur montrer ta bite, dit Koen.
Il est décidément incorrigible, se dit Frédéric qui n’avait pas eu le temps de se branler le matin et qui enleva très volontiers son slip après être rentré dans la chambre.
— Tu vois, dit le Néerlandais, tu bandes déjà. Couche-toi sur ton lit et laisse-les faire.
Koen observait le spectacle des jumeaux qui suçaient son ami lorsqu’on frappa à la porte. Il ouvrit, c’était le garçon d’étage.
— Je viens débarrasser le petit déjeuner, dit-il, avez-vous terminé ?
— Oui, entrez.
Lukas passa à côté du lit où s’ébattaient les trois jeunes hommes.
— Je ne vois toujours rien, dit-il.
— Vous avez terminé votre service ? demanda Koen.
— J’ai dit à mon chef que je prendrai ma pause et que j’irai fumer une pipe.
— La fumée est très mauvaise pour la santé, je vous propose une pipe plus saine.
— Je vais mettre l’écriteau « ne pas déranger », c’est plus sûr.
Koen ne perdit pas de temps, il décrocha les boutons dorés, enleva la veste rouge, la casquette, la chemise blanche, puis les pantalons et le slip blanc du garçon d’étage qui n’en demandait pas tant. Il avait une bite longue, épaisse, circoncise et reposant sur de grosses couilles. Koen lui demanda de se coucher sur le canapé pour le sucer.
Frédéric éjacula dans la bouche de Sacha qui avala le sperme jusqu’à la dernière goutte, il se retourna ensuite pour mater Koen et Lukas. Les jumeaux l’imitèrent.
— Il suce bien, ton ami ? demanda Sacha.
— Mieux que nous ? ajouta Vania.
— Je préfère me taire pour ne vexer personne, dit Frédéric.
Koen sentit que Lukas allait juter, il sortit le sexe de sa bouche afin que les spectateurs pussent en profiter car c’était le garçon d’étage qui avait la queue la plus grosse des cinq en érection. Koen alla chercher une serviette pour la nettoyer.
— Ah, si tous les clients étaient comme vous ! fit Lukas.
— Tout le plaisir était pour moi.
— Je pense que vous êtes étudiants à l’école Hinterhoden de Grindelwald.
— On ne peut rien vous cacher.
— J’ai entendu parler des mœurs… dissolues des élèves. Vous êtes certainement Monsieur Grotelul.
— Comment le savez-vous ? Ce n’est pas moi qui ai réservé la chambre.
Dimanche 30 août 1964, Interlaken
— Télépathes ? fit Frédéric, ça m’étonnerait, ils ont sûrement vu l’étiquette sur ton sac ou c’est le conducteur qui le leur a dit.
— Vous avec raison, dit Sacha, le conducteur a vu que nous avions des billets pour Grindelwald et il a fait le rapprochement.
— Ça me rassure, dit Koen, mais pourquoi m’avoir joué la comédie ?
— Parce que c’est notre métier, enfin notre futur métier, nous voulons devenir comédiens, jouer la comédie comme vous, vous jouez au médecin. Nous aimons bien l’improvisation.
— N’est-ce pas, Monsieur Grotelul, « étudiant en médecine » ?
— Tu leur as dit que tu es étudiant en médecine, fit Frédéric en riant, tu es gonflé !
— Je lui suis presque. Dans une année.
— Tu dois encore passer ton bac…
— Sans rancune ? demanda Vania.
— Sans rancune, dit Koen, c’était très agréable de jouer au médecin avec vous.
— Pour nous aussi, c’était très agréable de jouer la comédie avec… toi.
— C’était vraiment la première fois que vous étiez avec un autre homme ?
— C’était un mensonge, dit Sacha, nous sommes depuis deux ans dans cette école aussi conviviale que les compartiments pour hommes dans les wagons-lits et les élèves n’ont pas attendu ton arrivée pour baiser comme des lapins.
— Mais nous n’avons jamais fait l’amour les deux ensemble, je veux dire que nous n’avons jamais fait de pénétration.
— Faites ce que vous voulez, dit Frédéric, ce n’est pas à nous de juger si c’est bien ou mal d’avoir des relations sexuelles en famille.
— À propos, dit Koen, ça s’est bien passé l’excursion avec ton père le week-end dernier ?
— Très bien, à part quelques courbatures, je te raconterai un autre jour.
— Que fait-on, maintenant ? demanda Vania. Je crois que le train pour Grindelwald part dans 10 minutes.
— Ma valise est encore à l’hôtel, dit Frédéric, nous prendrons un autre. On ne nous attend pas à l’école avant midi.
— Excellente idée, fit Koen, nous pourrons également déjeuner, je meurs de faim. Tu invites aussi les jumeaux ?
— Je ne peux rien te refuser.
— On pourrait aussi se doucher avant de manger ?
— Je dirai à la réception, tu payeras le supplément d’eau chaude.
— Ce n’est pas nécessaire, nous nous doucherons ensemble.
Les quatre étudiants allèrent à pied jusqu’à l’hôtel Victoria où logeait Frédéric, situé à 20 minutes de la gare de l’est. C’était un imposant bâtiment construit au dix-neuvième siècle. Frédéric informa le concierge qu’il aurait des hôtes dans sa chambre mais qu’ils prendraient le petit déjeuner pour compenser.
— Waouh ! s’exclama Sacha en entrant, quel luxe ! Un lit qui accueillerait facilement trois personnes, un petit salon, un immense balcon avec vue sur les montagnes et une salle de bain avec du marbre.
— Tu dors toujours dans des hôtels cinq étoiles ? demanda Vania.
— C’est la secrétaire de mon père qui a fait la réservation, s’excusa Frédéric, ce n’est pas moi qui ai choisi.
— Nous, on dort plutôt dans les auberges de jeunesse.
— C’est spartiate, même les douches sont collectives.
— Tu as entendu ? fit Koen. On ira dans une auberge de jeunesse lors de notre prochain voyage ?
— Tu n’as pas assez de bites à mater à l’école ? demanda Frédéric.
— Oui, mais ce sont toujours les mêmes, dans une auberge on découvrira chaque jour des nouvelles.
— On en reparlera. Prenez votre douche, je vais commander le petit déjeuner pendant ce temps.
Un quart d’heure plus tard, le garçon d’étage frappa à la porte, il avait une vingtaine d’années, un uniforme rouge avec des boutons dorés ; une plaquette sur sa poche indiquait qu’il s’appelait Lukas. Frédéric pensa qu’il ressemblait à Spirou, il le fit entrer avec le chariot et lui demanda de préparer le repas sur le balcon.
Lorsque Lukas eut terminé et qu’il s’apprêtait à quitter la chambre, Koen sortit de la salle de bain, il était nu et avait le sexe dressé, il cria :
— Frédéric ! Les jumeaux aimeraient voir ta bite !
Il remarque la présence du garçon d’étage et s’excusa :
— Oh ! Je ne savais pas que vous étiez là.
— Pas de souci, je n’ai rien vu, dit Lukas, je ne vois jamais rien.
— Vous pouvez vous joindre à nous, si vous le désirez.
— Jamais pendant le travail.
— Vous avez la pause à quelle heure ?
Frédéric eut l’air contrarié, il dit au garçon en lui tendant un billet :
— Je suis désolé, ce monsieur n’a pas appris les bonnes manières.
— Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas porter plainte pour si peu.
Lukas sortit de la chambre. Frédéric jeta un coup d’oeil dans la salle de bain au moment où les jumeaux laissaient échapper leur semence en même temps sur le sol carrelé.
— Ils pouvaient se voir ce matin, cette expérience ne compte pas, dit Koen en jouissant à son tour.
— Oui, fit Frédéric, n’oubliez pas de nettoyer le sol avec une serviette. Le petit déjeuner est prêt sur le balcon, le café va refroidir, mettez un slip avant de sortir pour éviter de choquer nos voisins.
— Tu pourrais aussi te déshabiller pour qu’on ait tous la même tenue.
Frédéric obéit, il faisait encore chaud ce matin-là. Il avait commandé une bouteille de champagne.
— Encore des bulles, s’étonna Vania, déjà hier soir. Vous fêtez quoi ?
— La fin des vacances, fit Frédéric, la rentrée, le plaisir de passer une année avec vous dans cette belle région, l’amitié entre les peuples ou ce que vous voudrez.
Ils trinquèrent puis mangèrent avec appétit. Ils avaient chacun une assiette avec des rösti, des œufs brouillés, du lard grillé et des saucisses ; une corbeille de croissants et de viennoiseries ; du beurre, du fromage et de la confiture ainsi qu’une salade de fruits.
— C’était excellent, dit Koen, on reviendra dans cet hôtel ?
— Je croyais que tu voulais aller à l’auberge de jeunesse, dit Frédéric.
— Oui… Il faudrait avoir les deux, le luxe et les douches collectives.
— Le train est à quelle heure ? demanda Sacha.
— Nous avons encore trois quarts d’heure avant de quitter l’hôtel, répondit Frédéric en regardant sa montre. J’ai commandé la calèche, cela m’évitera de porter ma valise.
— Tu a le temps de leur montrer ta bite, dit Koen.
Il est décidément incorrigible, se dit Frédéric qui n’avait pas eu le temps de se branler le matin et qui enleva très volontiers son slip après être rentré dans la chambre.
— Tu vois, dit le Néerlandais, tu bandes déjà. Couche-toi sur ton lit et laisse-les faire.
Koen observait le spectacle des jumeaux qui suçaient son ami lorsqu’on frappa à la porte. Il ouvrit, c’était le garçon d’étage.
— Je viens débarrasser le petit déjeuner, dit-il, avez-vous terminé ?
— Oui, entrez.
Lukas passa à côté du lit où s’ébattaient les trois jeunes hommes.
— Je ne vois toujours rien, dit-il.
— Vous avez terminé votre service ? demanda Koen.
— J’ai dit à mon chef que je prendrai ma pause et que j’irai fumer une pipe.
— La fumée est très mauvaise pour la santé, je vous propose une pipe plus saine.
— Je vais mettre l’écriteau « ne pas déranger », c’est plus sûr.
Koen ne perdit pas de temps, il décrocha les boutons dorés, enleva la veste rouge, la casquette, la chemise blanche, puis les pantalons et le slip blanc du garçon d’étage qui n’en demandait pas tant. Il avait une bite longue, épaisse, circoncise et reposant sur de grosses couilles. Koen lui demanda de se coucher sur le canapé pour le sucer.
Frédéric éjacula dans la bouche de Sacha qui avala le sperme jusqu’à la dernière goutte, il se retourna ensuite pour mater Koen et Lukas. Les jumeaux l’imitèrent.
— Il suce bien, ton ami ? demanda Sacha.
— Mieux que nous ? ajouta Vania.
— Je préfère me taire pour ne vexer personne, dit Frédéric.
Koen sentit que Lukas allait juter, il sortit le sexe de sa bouche afin que les spectateurs pussent en profiter car c’était le garçon d’étage qui avait la queue la plus grosse des cinq en érection. Koen alla chercher une serviette pour la nettoyer.
— Ah, si tous les clients étaient comme vous ! fit Lukas.
— Tout le plaisir était pour moi.
— Je pense que vous êtes étudiants à l’école Hinterhoden de Grindelwald.
— On ne peut rien vous cacher.
— J’ai entendu parler des mœurs… dissolues des élèves. Vous êtes certainement Monsieur Grotelul.
— Comment le savez-vous ? Ce n’est pas moi qui ai réservé la chambre.
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