08-08-2020, 10:29 AM
1ere ANNEE Août : (13 /60) (Marc et Aléxie) (suite) (fin)
Nous quittons la chambre satisfaits, dans le couloir nous récupérons au passage nos deux amis qui retiennent maintenant d’une façon aimable mais autoritaire plusieurs personnes qui manifestent leur désapprobation quant à notre présence imposée.
Dans le hall d’entrée nous sommes interpellés par des agents en uniformes appelés par la direction de l’hôpital, Flavien et Sylvain continuent leur sortie comme s’ils ne faisaient pas partie de notre groupe et miraculeusement ça marche.
Patrice montre ses papiers officiels et engage la conversation avec eux, Gérôme me voit et hausse les sourcils en venant rapidement à ma rencontre.
- Encore toi ? Décidément !!
- (Dorian lui présentant sa carte de police) Lieutenant Dorian Malherbe DST !!
- Sergent Gérôme Lestat police nationale !! Que fait ce garçon avec vous ?
Je décide de répondre ne sachant pas exactement ce que Dorian va pouvoir inventer et ne tenant pas à le mettre plus qu’il ne l’est déjà en porte à faux vis-à-vis de la loi.
- (Je sors mon calepin et le lui tend à la page du croquis) Je suis venu voir comment vont mes amis et leur montrer ceci, c’est le portrait que j’ai fait de mémoire et que m’ont déjà validé les personnes qui ont été témoins de l’agression.
Gérôme me prend le carnet des mains et regarde stupéfait les visages des quatre hommes que j’ai croqués précédemment.
- C’est toi qui as fait ça ?
- Oui sergent, vous pouvez garder la page ce n’est pas un problème. De toute façon je comptais bien vous la porter au commissariat.
Gérôme récupère avec soin le feuillet et le range précautionneusement dans son portefeuille, son regard revient alors vers Patrice et Dorian.
- Ça ne m’explique toujours pas votre présence ni n’excuse la façon cavalière dont vous avez agi ?
-(Patrice le prend à part) Officieusement nous sommes deux amis de Florian mais officiellement nous sommes chargés de le protéger, je ne suis pas autorisé à vous en dire plus mais vous pouvez toujours lancer une requête officielle auprès de nos services.
- (Gérôme) Je sais qui est Florian mais je ne pensais pas qu’il était surveillé d’aussi près, vous n’êtes pas censés lui révéler quoique ce soit et je ne pense pas que vous l’ayez fait. Aussi je vous tire mon chapeau pour être aussi proche de lui sans qu’il ne se doute de rien.
- (Patrice surpris) Comment se fait-il que vous ayez été mis au courant pour ce garçon ?
- Une histoire de vol !! Ils ont été victimes d’une tentative de vol il y a peu de temps et ils ont dû venir au commissariat pour y déposer leurs plaintes.
- (Patrice) Et vous avez voulu en savoir plus sur lui ?
- C’est un peu plus compliqué que ça mais le fait est que nous avons appris qui il est et que vos services sont entrés aussitôt en relation avec le commissaire pour lui demander de ne pas commettre d’impairs à son encontre.
- (Patrice) Je comprends mieux maintenant, connaissez-vous les personnes du portrait-robot qu’il vous a fait ?
- Je pense que ça devrait bien nous aider depuis le temps que nous cherchons des indices sur ses individus.
- Alors c’est très bien !! Pouvons-nous repartir ou voulez-vous que l’on vous suive jusqu’à vos bureaux ?
- (Gérôme en souriant amicalement) Non c’est bon !! Je vais essayer d’arranger le coup pour cette fois mais ne recommencez plus ce genre de western ok ?
- (Patrice souriant) Bien Sheriff !! Si vous passez au camping venez prendre un verre, ce sera de bon cœur.
- (Gérôme en serrant la main au jeune lieutenant) Avec plaisir.
***/***
Il est deux heures du matin quand Aléxie entend un bruit venant du lit d’à côté du sien, il allume aussitôt la veilleuse au-dessus de son lit qui permet de distinguer les choses autour de lui et se tourne vers son ami qu’il trouve assis le fixant incrédule.
- (Marc) Qu’est-ce qu’on fait là « Alex » ?
- Tu ne te rappelles pas ?
- (Marc après un moment) Si je crois !! Pourquoi ils ont fait ça ?
- Si seulement je le savais !! Tu te sens bien ?
- (Marc se palpe le visage et la poitrine, remue ses jambes et ses bras) Oui ça va, et toi ?
- (Aléxie en riant, soulagé de voir que son ami se sent bien) Oui c’est cool, à part le cul.
- (Marc aussitôt paniqué) Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?
- Eux rien mais c’est Florian avec son aiguille à vacciner les chevaux Hi ! Hi ! Je t’avoue que j’ai cent fois préféré sa crème pour le visage Hi ! Hi !
- Si tu m’expliquais tout depuis le début ? On dirait bien que j’ai raté un épisode là.
Aléxie se lève et vient s’asseoir sur le lit près de son compagnon et en quelques phrases lui résume les événements depuis qu’il a repris connaissance.
- J’étais si mal en point que ça ?
- C’est ce que le toubib a dit en tous les cas, d’ailleurs Florian a insisté sur le fait que tu devais faire semblant d’avoir toujours mal. Sinon imagine les questions que les médecins d’ici vont se poser ?
- Tu te rends compte des risques qu’il a pris pour nous ?
- Je sais et je ne suis pas près de l’oublier tu sais, maintenant c’est à la vie à la mort avec lui.
- (Marc) C’est vraiment un chic gamin, il fait tout ça par amitié sans jamais demander quoi que ce soit en retour.
Aléxie fronce soudainement les sourcils et regarde Marc de plus près puis il lève sa main et l’observe attentivement, un ricanement s’échappe alors de ses lèvres remplacer très vite par un rire phénoménal qui surprend Marc au plus haut point se demandant ce qui arrive à son ami.
-(Aléxie mort de rire) Le salaud !!Je sais ce qu’il va me demander en retour moi !! Il va me demander pitié après ce que je vais lui faire subir. Gargamelle !! Je me demandais pourquoi il m’avait dit de faire attention à Gargamelle cette nuit si je restais avec toi !!
- (Marc) Mais de quoi tu parles enfin ?
- Regarde ta peau !!
- (Marc met sa main devant ses yeux et part lui aussi d’un énorme éclat de rire) L’enfoiré !! Il nous a transformés en schtroumfs !!!
1ere ANNEE Août : (14 /60) (Sortie et vengeance)
Ce n’est que le surlendemain après-midi qu’ils ont eu l’autorisation de sortir car la couleur bleutée de leur peau a sérieusement inquiété les médecins et ce n’est que quand elle a entièrement disparu qu’ils ont obtenu leurs droits de sorties.
Bien sûr toute la bande est passée voir le schtroumf nonosse et son schtroumf amoureux, les quolibets n’ont pas manqué surtout le premier jour où la couleur était encore bien visible au grand jour. Florian s’est planqué derrière Flavien quand il est venu les voir et en voyant sa bouille aux yeux pétillants de malice, les deux garçons n’ont pas pu s’empêcher de rires aux éclats.
De retour au campement Marc et Aléxie se sont débarrassé des bandages qui leur donnaient tenaient chauds, ils n’ont plus besoin maintenant qu’ils sont rentrés de feindre la souffrance au moindre geste. Déjà que le médecin les regardait d’un drôle d’œil en les auscultant quand il s’est aperçu que leur rétablissement se faisait beaucoup plus vite que la normale.
Ils n’ont pas de nouvelles de la police quant à l’arrestation des quatre agresseurs et en concluent donc qu’ils n’ont toujours pas été retrouvés. Cela ne les empêche pas de reprendre leurs activités, simplement ils évitent de s’éloigner seul ou en couple trop loin des autres quand ils sont hors du camping.
***/***
Dorian ouvre la porte du mobile-home et sourit à son visiteur, Gérôme entre et lui donne une poignée de mains. Il est en short à carreaux et en chemisette à manches courte ce qui indique clairement à Dorian qu’il n’est pas en service.
- C’est sympa d’être passé !! Surtout pendant ta période de repos, je t’offre quoi ?
- Quelque chose de frais sans alcool s’il te plaît, je me demandais si ça te plairait de venir piquer une tête à la plage avec moi.
- Jus de fruit ? Soda ? Oui pourquoi pas !! En plus j’y pensais aussi et je m’apprêtais à rejoindre les autres, si tu veux te joindre à nous c’est cool.
- Jus de fruit !! D’accord, quand tu dis les autres tu parles de tes collègues ou de Florian et sa troupe de potes ?
- (Dorian amène un verre de jus d’orange) Tiens !! Je parlais des deux, ce sont des amis maintenant et j’avoue que c’est le pied pour nous. Nous sommes payés à nous dorer la pilule et à surveiller des potes, qui dit mieux ?
- (Gérôme en souriant au jeune homme) Profite en ça ne durera pas, mais au fait ? Tu es seul ? Tu attendais peut-être quelqu’un ?
- (Dorian lui rend son sourire) En fait je suis une vraie gonzesse quand il s’agit de me préparer et les autres sont partis devant, d’ailleurs si cela ne te dérange pas je vais m’habiller pendant que tu bois ton verre.
- Vas-y !! Te gêne pas pour moi.
Gérôme s’installe confortablement son verre à la main et regarde Dorian qui entre dans la chambre en face de lui et qui commence à se dévêtir sans en avoir refermé la porte. Il voit ses fesses toutes bronzées et s’étonne de ne pas y voir de marques.
- Tiens !! Tu vas sur une plage naturiste ?
Dorian se retourne et expose son service trois pièces sans aucune pudeur, Gérôme peut voir un sexe assez long avec les deux testicules pendant légèrement derrière. Le pubis entretenu et le ventre plat aux muscles doucement marqués démontrant l’aspect sportif du jeune homme.
- C’est en suivant Florian au tout début de notre arrivée que nous avons découvert cette plage où les touristes ne viennent quasiment jamais et où les gens du coin en profitent pour faire un peu de bronzage intégral. Ça ne te gêne pas au moins ?
- Pas du tout !! Ça te va très bien en plus.
Dorian se retourne et prend un short qu’il enfile rapidement sans rien en dessous puis met un tee-shirt qui moule son torse et son ventre, une fois habillé il rejoint son invité et s’assoit près de lui.
- Je te plais ?
Gérôme sursaute à la question dont il ne s’attendait pas, ses yeux se fixent sur ceux du jeune homme. Deux magnifiques yeux verts qui brillent d’amusement dans l’attente de sa réponse.
- Comment ça ?
Dorian sourit au garçon, il s’amuse de l’ambiguïté de sa question qu’il a posée en toute connaissance de cause et observe le visage viril du jeune homme brun taillé assez court et aux yeux marron toujours fixés dans les siens.
- Juste pour savoir, parce que toi tu me plais beaucoup.
1ere ANNEE Août : (15 / 60) (Sortie et vengeance) (suite)
Gérôme se trouve soudainement très mal à l’aise, oui il lui plaît beaucoup aussi mais comme un ami et rien d’autre et il a peur de comprendre que Dorian le voit autrement.
C’est la première fois pour lui qu’il se trouve dans une telle situation et il ne sait honnêtement pas comment répondre sans mettre à mal le début d’amitié qu’il ressent envers Dorian.
- (La gorge sèche) Heu !! Je t’aime bien oui mais peut-être pas comme tu le voudrais, si ta question est purement amicale alors c’est un oui sans détour mais si c’est plus disons, sexuel alors je suis désolé de te décevoir mais ce n’est pas du tout mon truc.
Dorian ne se départissant pas de son sourire.
- Alors soyons amis Gérôme (Il se lève) Tu viens ? On y va sinon les autres vont finir par se demander ce que je fais pour être aussi long.
Une fois sortis et la porte refermée, ils avancent d’un bon pas vers le parking pour prendre la voiture.
Gérôme ressasse dans sa tête leur conversation tout en regardant son nouvel ami, il n’a pas eu la réponse qu’il souhaitait et sa curiosité reste entière quant aux sentiments de Dorian à son sujet.
- Tu poses souvent ce genre de questions ?
- (Dorian) Quelles questions ? Ah ça !! Non pourquoi ? Pour tout te dire c’est la première fois.
- Pourquoi à moi alors ?
Dorian s’arrête et le regarde dans les yeux.
- Je te l’ai dit, tu me plais. Mais oublie ça, tu m’as donné ta réponse et je ne t’ennuierai plus avec ça, j’ai bien compris que tu voulais bien être ami avec moi et c’est déjà beaucoup.
- Tu es sûr ?
- Oui t’inquiète !! (Dorian éclate de rire) En plus rien ne dis qu’un jour tu ne changeras pas d’avis.
Gérôme en secouant la tête, amusé.
- Tu ferais mieux de te chercher quelqu’un d’autre si tu ne veux pas finir vieux garçon, parce que là tu risques d’attendre longtemps.
Dorian en s’asseyant sur le siège passager.
- Mais j’ai tout mon temps tu sais ? Et puis quand tu me connaîtras mieux tu t’apercevras que quand j’ai une idée derrière la tête, je ne l’ai pas ailleurs. Tu devrais être flatté qu’un beau gosse comme moi s’intéresse à toi à ce point, non ?
Gérôme fait démarrer la voiture et répond en riant.
- Si tu le dis, « beau gosse ».
***/***
Florian somnole sur la plage, allongé sur le dos, « Tic » et « Tac » la tête posée sur son ventre, ronronnent de plaisir.
Thomas les regarde et sourit tendrement devant le tableau qu’il a sous les yeux.
Leur nudité est maintenant toute dorée par le hâle de ce soleil d’été, plus aucune trace ne délimite l’habituel emplacement du slip de bain sur leur corps.
Thomas a envie de bouger et décide d’aller faire un tour un peu plus loin et de ramener des glaces qui seront, il en est certain, les bienvenues quand il les apportera, il se lève donc et part d’un pas tranquille après avoir renfilé un vêtement quand Florian s’en aperçoit et le regarde s’éloigner.
- « Tic » ! « Tac » ! (Il leur montre son ami du doigt) Garde !!
Les deux félins se redressent aussitôt et partent à toute allure dans la direction qu’a prise le garçon.
Comme ils l’ont appris, ils restent suffisamment en retrait pour pouvoir le surveiller discrètement.
Thomas ne se rend compte de rien et continue son chemin d’un bon pas, il aperçoit au loin la jeune fille avec sa glacière qui passe lentement entre les personnes allongées sur la plage pour leur proposer ses rafraîchissements.
Les quatre hommes le voient et se regardent l’air dégoûté et haineux marquant leur visage, ils l’ont vu avec le petit rouquin en train de s’embrasser et sont bien décidés à lui faire sa fête comme ils l’ont fait il y a quelques jours aux deux autres tapettes qui se croyaient tout permis sur leur plage.
Bien sûr Thomas ne pense pas qu’il puisse risquer quoi que ce soit et s’approche de la jeune fille pour y prendre les glaces dont il a envie, il se choisit un cône chocolat vanille pour lui et vanille pistache pour « Flo » puis après avoir réglé ses achats, il reprend le chemin inverse pour rejoindre son petit ami avant que le soleil ne les fasse fondre.
Les quatre hommes sont maintenant debout et attendent qu’il arrive dans la zone plus déserte qu’ils ont choisie pour y commettre leurs méfaits.
- On va lui arranger comme il faut sa petite gueule de minet à celui-là !! Mon avis qu’il va y regarder à deux fois avant de s’admirer dans une glace après qu’on se soit occupé de lui.
- T’as raison !! Il ne va plus longtemps jouer le play-boy après ce qu’on lui réserve.
- Il arrive les gars !! On lui fout une bonne rouste et on se casse avant qu’il y ait trop de monde qui vienne à la rescousse.
Thomas n’est plus qu’à quelques mètres d’eux quand il les voit, il reconnaît aussitôt les visages que Florian a croqués d’une façon si réaliste.
Son cœur cogne très fort dans sa poitrine et une coulée de sueur lui couvre les yeux tant la peur lui embrume le cerveau, il lâche ses glaces qui tombent dans le sable et commence à courir quand il les voit lui couper la route, il sait bien qu’il ne pourra leur échapper et quand le premier arrive sur lui les poings levés il tente de se protéger en mettant ses mains devant son visage.
L’homme a un rictus de satisfaction quand il le sent à sa merci, son poing est prêt à partir pour éclater la belle gueule du garçon quand il ressent dans son dos au niveau des reins un impact suivit d’une douleur terrible qui lui arrache un cri inhumain.
Nous quittons la chambre satisfaits, dans le couloir nous récupérons au passage nos deux amis qui retiennent maintenant d’une façon aimable mais autoritaire plusieurs personnes qui manifestent leur désapprobation quant à notre présence imposée.
Dans le hall d’entrée nous sommes interpellés par des agents en uniformes appelés par la direction de l’hôpital, Flavien et Sylvain continuent leur sortie comme s’ils ne faisaient pas partie de notre groupe et miraculeusement ça marche.
Patrice montre ses papiers officiels et engage la conversation avec eux, Gérôme me voit et hausse les sourcils en venant rapidement à ma rencontre.
- Encore toi ? Décidément !!
- (Dorian lui présentant sa carte de police) Lieutenant Dorian Malherbe DST !!
- Sergent Gérôme Lestat police nationale !! Que fait ce garçon avec vous ?
Je décide de répondre ne sachant pas exactement ce que Dorian va pouvoir inventer et ne tenant pas à le mettre plus qu’il ne l’est déjà en porte à faux vis-à-vis de la loi.
- (Je sors mon calepin et le lui tend à la page du croquis) Je suis venu voir comment vont mes amis et leur montrer ceci, c’est le portrait que j’ai fait de mémoire et que m’ont déjà validé les personnes qui ont été témoins de l’agression.
Gérôme me prend le carnet des mains et regarde stupéfait les visages des quatre hommes que j’ai croqués précédemment.
- C’est toi qui as fait ça ?
- Oui sergent, vous pouvez garder la page ce n’est pas un problème. De toute façon je comptais bien vous la porter au commissariat.
Gérôme récupère avec soin le feuillet et le range précautionneusement dans son portefeuille, son regard revient alors vers Patrice et Dorian.
- Ça ne m’explique toujours pas votre présence ni n’excuse la façon cavalière dont vous avez agi ?
-(Patrice le prend à part) Officieusement nous sommes deux amis de Florian mais officiellement nous sommes chargés de le protéger, je ne suis pas autorisé à vous en dire plus mais vous pouvez toujours lancer une requête officielle auprès de nos services.
- (Gérôme) Je sais qui est Florian mais je ne pensais pas qu’il était surveillé d’aussi près, vous n’êtes pas censés lui révéler quoique ce soit et je ne pense pas que vous l’ayez fait. Aussi je vous tire mon chapeau pour être aussi proche de lui sans qu’il ne se doute de rien.
- (Patrice surpris) Comment se fait-il que vous ayez été mis au courant pour ce garçon ?
- Une histoire de vol !! Ils ont été victimes d’une tentative de vol il y a peu de temps et ils ont dû venir au commissariat pour y déposer leurs plaintes.
- (Patrice) Et vous avez voulu en savoir plus sur lui ?
- C’est un peu plus compliqué que ça mais le fait est que nous avons appris qui il est et que vos services sont entrés aussitôt en relation avec le commissaire pour lui demander de ne pas commettre d’impairs à son encontre.
- (Patrice) Je comprends mieux maintenant, connaissez-vous les personnes du portrait-robot qu’il vous a fait ?
- Je pense que ça devrait bien nous aider depuis le temps que nous cherchons des indices sur ses individus.
- Alors c’est très bien !! Pouvons-nous repartir ou voulez-vous que l’on vous suive jusqu’à vos bureaux ?
- (Gérôme en souriant amicalement) Non c’est bon !! Je vais essayer d’arranger le coup pour cette fois mais ne recommencez plus ce genre de western ok ?
- (Patrice souriant) Bien Sheriff !! Si vous passez au camping venez prendre un verre, ce sera de bon cœur.
- (Gérôme en serrant la main au jeune lieutenant) Avec plaisir.
***/***
Il est deux heures du matin quand Aléxie entend un bruit venant du lit d’à côté du sien, il allume aussitôt la veilleuse au-dessus de son lit qui permet de distinguer les choses autour de lui et se tourne vers son ami qu’il trouve assis le fixant incrédule.
- (Marc) Qu’est-ce qu’on fait là « Alex » ?
- Tu ne te rappelles pas ?
- (Marc après un moment) Si je crois !! Pourquoi ils ont fait ça ?
- Si seulement je le savais !! Tu te sens bien ?
- (Marc se palpe le visage et la poitrine, remue ses jambes et ses bras) Oui ça va, et toi ?
- (Aléxie en riant, soulagé de voir que son ami se sent bien) Oui c’est cool, à part le cul.
- (Marc aussitôt paniqué) Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?
- Eux rien mais c’est Florian avec son aiguille à vacciner les chevaux Hi ! Hi ! Je t’avoue que j’ai cent fois préféré sa crème pour le visage Hi ! Hi !
- Si tu m’expliquais tout depuis le début ? On dirait bien que j’ai raté un épisode là.
Aléxie se lève et vient s’asseoir sur le lit près de son compagnon et en quelques phrases lui résume les événements depuis qu’il a repris connaissance.
- J’étais si mal en point que ça ?
- C’est ce que le toubib a dit en tous les cas, d’ailleurs Florian a insisté sur le fait que tu devais faire semblant d’avoir toujours mal. Sinon imagine les questions que les médecins d’ici vont se poser ?
- Tu te rends compte des risques qu’il a pris pour nous ?
- Je sais et je ne suis pas près de l’oublier tu sais, maintenant c’est à la vie à la mort avec lui.
- (Marc) C’est vraiment un chic gamin, il fait tout ça par amitié sans jamais demander quoi que ce soit en retour.
Aléxie fronce soudainement les sourcils et regarde Marc de plus près puis il lève sa main et l’observe attentivement, un ricanement s’échappe alors de ses lèvres remplacer très vite par un rire phénoménal qui surprend Marc au plus haut point se demandant ce qui arrive à son ami.
-(Aléxie mort de rire) Le salaud !!Je sais ce qu’il va me demander en retour moi !! Il va me demander pitié après ce que je vais lui faire subir. Gargamelle !! Je me demandais pourquoi il m’avait dit de faire attention à Gargamelle cette nuit si je restais avec toi !!
- (Marc) Mais de quoi tu parles enfin ?
- Regarde ta peau !!
- (Marc met sa main devant ses yeux et part lui aussi d’un énorme éclat de rire) L’enfoiré !! Il nous a transformés en schtroumfs !!!
1ere ANNEE Août : (14 /60) (Sortie et vengeance)
Ce n’est que le surlendemain après-midi qu’ils ont eu l’autorisation de sortir car la couleur bleutée de leur peau a sérieusement inquiété les médecins et ce n’est que quand elle a entièrement disparu qu’ils ont obtenu leurs droits de sorties.
Bien sûr toute la bande est passée voir le schtroumf nonosse et son schtroumf amoureux, les quolibets n’ont pas manqué surtout le premier jour où la couleur était encore bien visible au grand jour. Florian s’est planqué derrière Flavien quand il est venu les voir et en voyant sa bouille aux yeux pétillants de malice, les deux garçons n’ont pas pu s’empêcher de rires aux éclats.
De retour au campement Marc et Aléxie se sont débarrassé des bandages qui leur donnaient tenaient chauds, ils n’ont plus besoin maintenant qu’ils sont rentrés de feindre la souffrance au moindre geste. Déjà que le médecin les regardait d’un drôle d’œil en les auscultant quand il s’est aperçu que leur rétablissement se faisait beaucoup plus vite que la normale.
Ils n’ont pas de nouvelles de la police quant à l’arrestation des quatre agresseurs et en concluent donc qu’ils n’ont toujours pas été retrouvés. Cela ne les empêche pas de reprendre leurs activités, simplement ils évitent de s’éloigner seul ou en couple trop loin des autres quand ils sont hors du camping.
***/***
Dorian ouvre la porte du mobile-home et sourit à son visiteur, Gérôme entre et lui donne une poignée de mains. Il est en short à carreaux et en chemisette à manches courte ce qui indique clairement à Dorian qu’il n’est pas en service.
- C’est sympa d’être passé !! Surtout pendant ta période de repos, je t’offre quoi ?
- Quelque chose de frais sans alcool s’il te plaît, je me demandais si ça te plairait de venir piquer une tête à la plage avec moi.
- Jus de fruit ? Soda ? Oui pourquoi pas !! En plus j’y pensais aussi et je m’apprêtais à rejoindre les autres, si tu veux te joindre à nous c’est cool.
- Jus de fruit !! D’accord, quand tu dis les autres tu parles de tes collègues ou de Florian et sa troupe de potes ?
- (Dorian amène un verre de jus d’orange) Tiens !! Je parlais des deux, ce sont des amis maintenant et j’avoue que c’est le pied pour nous. Nous sommes payés à nous dorer la pilule et à surveiller des potes, qui dit mieux ?
- (Gérôme en souriant au jeune homme) Profite en ça ne durera pas, mais au fait ? Tu es seul ? Tu attendais peut-être quelqu’un ?
- (Dorian lui rend son sourire) En fait je suis une vraie gonzesse quand il s’agit de me préparer et les autres sont partis devant, d’ailleurs si cela ne te dérange pas je vais m’habiller pendant que tu bois ton verre.
- Vas-y !! Te gêne pas pour moi.
Gérôme s’installe confortablement son verre à la main et regarde Dorian qui entre dans la chambre en face de lui et qui commence à se dévêtir sans en avoir refermé la porte. Il voit ses fesses toutes bronzées et s’étonne de ne pas y voir de marques.
- Tiens !! Tu vas sur une plage naturiste ?
Dorian se retourne et expose son service trois pièces sans aucune pudeur, Gérôme peut voir un sexe assez long avec les deux testicules pendant légèrement derrière. Le pubis entretenu et le ventre plat aux muscles doucement marqués démontrant l’aspect sportif du jeune homme.
- C’est en suivant Florian au tout début de notre arrivée que nous avons découvert cette plage où les touristes ne viennent quasiment jamais et où les gens du coin en profitent pour faire un peu de bronzage intégral. Ça ne te gêne pas au moins ?
- Pas du tout !! Ça te va très bien en plus.
Dorian se retourne et prend un short qu’il enfile rapidement sans rien en dessous puis met un tee-shirt qui moule son torse et son ventre, une fois habillé il rejoint son invité et s’assoit près de lui.
- Je te plais ?
Gérôme sursaute à la question dont il ne s’attendait pas, ses yeux se fixent sur ceux du jeune homme. Deux magnifiques yeux verts qui brillent d’amusement dans l’attente de sa réponse.
- Comment ça ?
Dorian sourit au garçon, il s’amuse de l’ambiguïté de sa question qu’il a posée en toute connaissance de cause et observe le visage viril du jeune homme brun taillé assez court et aux yeux marron toujours fixés dans les siens.
- Juste pour savoir, parce que toi tu me plais beaucoup.
1ere ANNEE Août : (15 / 60) (Sortie et vengeance) (suite)
Gérôme se trouve soudainement très mal à l’aise, oui il lui plaît beaucoup aussi mais comme un ami et rien d’autre et il a peur de comprendre que Dorian le voit autrement.
C’est la première fois pour lui qu’il se trouve dans une telle situation et il ne sait honnêtement pas comment répondre sans mettre à mal le début d’amitié qu’il ressent envers Dorian.
- (La gorge sèche) Heu !! Je t’aime bien oui mais peut-être pas comme tu le voudrais, si ta question est purement amicale alors c’est un oui sans détour mais si c’est plus disons, sexuel alors je suis désolé de te décevoir mais ce n’est pas du tout mon truc.
Dorian ne se départissant pas de son sourire.
- Alors soyons amis Gérôme (Il se lève) Tu viens ? On y va sinon les autres vont finir par se demander ce que je fais pour être aussi long.
Une fois sortis et la porte refermée, ils avancent d’un bon pas vers le parking pour prendre la voiture.
Gérôme ressasse dans sa tête leur conversation tout en regardant son nouvel ami, il n’a pas eu la réponse qu’il souhaitait et sa curiosité reste entière quant aux sentiments de Dorian à son sujet.
- Tu poses souvent ce genre de questions ?
- (Dorian) Quelles questions ? Ah ça !! Non pourquoi ? Pour tout te dire c’est la première fois.
- Pourquoi à moi alors ?
Dorian s’arrête et le regarde dans les yeux.
- Je te l’ai dit, tu me plais. Mais oublie ça, tu m’as donné ta réponse et je ne t’ennuierai plus avec ça, j’ai bien compris que tu voulais bien être ami avec moi et c’est déjà beaucoup.
- Tu es sûr ?
- Oui t’inquiète !! (Dorian éclate de rire) En plus rien ne dis qu’un jour tu ne changeras pas d’avis.
Gérôme en secouant la tête, amusé.
- Tu ferais mieux de te chercher quelqu’un d’autre si tu ne veux pas finir vieux garçon, parce que là tu risques d’attendre longtemps.
Dorian en s’asseyant sur le siège passager.
- Mais j’ai tout mon temps tu sais ? Et puis quand tu me connaîtras mieux tu t’apercevras que quand j’ai une idée derrière la tête, je ne l’ai pas ailleurs. Tu devrais être flatté qu’un beau gosse comme moi s’intéresse à toi à ce point, non ?
Gérôme fait démarrer la voiture et répond en riant.
- Si tu le dis, « beau gosse ».
***/***
Florian somnole sur la plage, allongé sur le dos, « Tic » et « Tac » la tête posée sur son ventre, ronronnent de plaisir.
Thomas les regarde et sourit tendrement devant le tableau qu’il a sous les yeux.
Leur nudité est maintenant toute dorée par le hâle de ce soleil d’été, plus aucune trace ne délimite l’habituel emplacement du slip de bain sur leur corps.
Thomas a envie de bouger et décide d’aller faire un tour un peu plus loin et de ramener des glaces qui seront, il en est certain, les bienvenues quand il les apportera, il se lève donc et part d’un pas tranquille après avoir renfilé un vêtement quand Florian s’en aperçoit et le regarde s’éloigner.
- « Tic » ! « Tac » ! (Il leur montre son ami du doigt) Garde !!
Les deux félins se redressent aussitôt et partent à toute allure dans la direction qu’a prise le garçon.
Comme ils l’ont appris, ils restent suffisamment en retrait pour pouvoir le surveiller discrètement.
Thomas ne se rend compte de rien et continue son chemin d’un bon pas, il aperçoit au loin la jeune fille avec sa glacière qui passe lentement entre les personnes allongées sur la plage pour leur proposer ses rafraîchissements.
Les quatre hommes le voient et se regardent l’air dégoûté et haineux marquant leur visage, ils l’ont vu avec le petit rouquin en train de s’embrasser et sont bien décidés à lui faire sa fête comme ils l’ont fait il y a quelques jours aux deux autres tapettes qui se croyaient tout permis sur leur plage.
Bien sûr Thomas ne pense pas qu’il puisse risquer quoi que ce soit et s’approche de la jeune fille pour y prendre les glaces dont il a envie, il se choisit un cône chocolat vanille pour lui et vanille pistache pour « Flo » puis après avoir réglé ses achats, il reprend le chemin inverse pour rejoindre son petit ami avant que le soleil ne les fasse fondre.
Les quatre hommes sont maintenant debout et attendent qu’il arrive dans la zone plus déserte qu’ils ont choisie pour y commettre leurs méfaits.
- On va lui arranger comme il faut sa petite gueule de minet à celui-là !! Mon avis qu’il va y regarder à deux fois avant de s’admirer dans une glace après qu’on se soit occupé de lui.
- T’as raison !! Il ne va plus longtemps jouer le play-boy après ce qu’on lui réserve.
- Il arrive les gars !! On lui fout une bonne rouste et on se casse avant qu’il y ait trop de monde qui vienne à la rescousse.
Thomas n’est plus qu’à quelques mètres d’eux quand il les voit, il reconnaît aussitôt les visages que Florian a croqués d’une façon si réaliste.
Son cœur cogne très fort dans sa poitrine et une coulée de sueur lui couvre les yeux tant la peur lui embrume le cerveau, il lâche ses glaces qui tombent dans le sable et commence à courir quand il les voit lui couper la route, il sait bien qu’il ne pourra leur échapper et quand le premier arrive sur lui les poings levés il tente de se protéger en mettant ses mains devant son visage.
L’homme a un rictus de satisfaction quand il le sent à sa merci, son poing est prêt à partir pour éclater la belle gueule du garçon quand il ressent dans son dos au niveau des reins un impact suivit d’une douleur terrible qui lui arrache un cri inhumain.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li