08-08-2020, 10:27 AM
1ere ANNEE Août : (10 /60) (Paris / Aix / camping) (Le lendemain)
Florian et Thomas sont allongés l’un près de l’autre sur leurs serviettes de plage et somnolent les yeux fermés, la chaleur plus le repas du midi ayant eu raison d’eux. Ils entendent bien la sirène d’une ambulance suivit de près de celle d’un véhicule de police, ce n’est que quand elles continuent à hurler non loin d’eux sans changer de volume qu’ils comprennent qu’il y a quelque chose d’arriver pas très loin et qu’ils se redressent afin de voir ce qu’il se passe.
- (Thomas) Ça m’a l’air de se passer tout près.
- (Je vois des personnes se diriger à notre droite en courant) On dirait bien !!
- (Thomas la mine soucieuse) J’ai un mauvais pressentiment « Flo » !! Marc et « Alex » sont partis dans cette direction-là tout à l’heure et je ne les vois plus.
Je me tourne vers la mer et en effet je vois bien les autres qui barbotent toujours ensemble mais pas de traces de nos deux copains.
- Allons voir si ça peut te rassurer !! Mais je suis sûr que tu te fais de la bile pour rien, ils doivent être à se bécoter dans un coin comme d’habitude.
- Viens, je te dis !! Je suis sûr qu’il s’est passé quelque chose.
Son inquiétude malgré tout est communicative car après seulement quelques pas dans la direction des sirènes, nous accélérons le pas pour finir par courir nous aussi.
Un attroupement retenu par plusieurs policiers et une civière qu’on amène vers l’ambulance nous attire vers le lieu de l’accident, nous sommes sur place au moment où la porte claque et que le véhicule démarre rapidement toujours avec son pin-pon et ses feux bleus clignotants.
J’approche d’une femme d’un certain âge qui a la main plaquée contre sa bouche et les yeux emplis d’horreur, je l’aborde gentiment afin d’essayer de savoir ce qu’il en est.
- Excusez-nous madame, pourriez-vous nous dire ce qu’il se passe ?
- (Elle me regarde le regard encore effrayé de sa vision) Des voyous ont frappé ses deux garçons et les ont laissés inconscients
Elle nous montre du doigt un endroit de la plage où je peux voir un parasol et deux sièges vident, elle reprend la parole d’une voix tremblotante.
- J’étais là-bas avec mon mari et nous avons tout vu, les deux garçons s’embrassaient quand ils leur ont foncé dessus et les ont roués de coups. Mon mari a aussitôt appelé les secours, c’est lui là-bas qui parle avec le policier.
- (Thomas devient livide) Parmi les deux garçons, il n’y en avait pas un tout maigre ?
- Oui c’est ça !! J’avais remarqué son beau visage mais aussi qu’il n’avait que la peau sur les os, pourquoi ? Vous le connaissez ?
- (Je réponds car je vois bien que « Thom » en sera incapable) Ce sont nos amis madame, vous savez s’ils vont bien et où on les emmène ?
- Voyez ça avec les policiers, ils cherchaient justement à savoir si quelqu’un les connaissait.
- Merci madame.
J’attrape Thomas par le bras et l’entraîne vers un homme en uniforme, quand il nous entend approcher, il se retourne et nous regarde l’air stupéfié en nous reconnaissant aussitôt.
- Florian ??? (Il réfléchit quelques secondes) Alors c’est ça ? Je me disais aussi que j’avais déjà vu ces deux garçons quelque part, ce sont vos amis ?
- Oui monsieur, vous pouvez nous dire comment ils vont s’il vous plaît ?
- Pas très fort !! Ils sont toujours inconscients mais d’après le médecin du SAMU qui les a auscultés, ils devraient s’en remettre avec pas mal d’hématomes et quelques côtes cassées.
- Vous savez qui a fait ça ?
- D’après ce couple (Il nous désigne la femme et son mari) ils auraient été agressés par quatre hommes qui leur sont tombés dessus alors qu’ils s’embrassaient. Encore sans doute cette bande d’homophobe qui fait parler d’elle depuis quelques temps dans la région (Il appelle un de ses collègues) Alain ? Tu peux venir ? Nous avons l’identité des deux jeunes gars.
Un petit quart d’heures plus tard, une fois que nous avons donné tous les renseignements demandés, je lui demande où ils ont été emmenés.
- Ils sont partis à Lège-Cap-Ferret, vous voulez que nous nous chargions d’avertir leurs familles ?
- Non merci !! Nous allons nous en occuper et puis je préférerais en savoir un peu plus avant de les mettre dans tous leurs états.
- Ils sont majeurs donc je n’ai rien contre, nous passerons les interroger dès qu’ils seront en état de pouvoir répondre aux questions. Je présume que vous allez vous rendre à l’hôpital sans tarder ?
- Le temps d’avertir nos amis et de prendre les voitures oui.
- (Il sourit) Un conseil quand même, évitez d’y aller tous en même temps et ne refais pas le coup des autographes (amusé à l’idée) Ce serait mal venu là-bas.
1ere ANNEE Août : (11 /60) (Marc et Aléxie)
L’annonce de l’agression de nos amis quand nous retrouvons le reste de la bande met tout le monde dans un état de stress terrible. Les larmes, l’angoisse et la colère sont les expressions les plus marquées sur les visages. L’incompréhension aussi que de tels actes soit encore possible à notre époque, ensuite arrive l’inquiétude sur leurs états de santé et les visages commencent un à un à se tourner vers moi attendant de connaître mes intentions.
Ma décision est vite prise, privilégiant l’amitié à la discrétion et me faisant du souci pour Marc qui n’a pas le physique d’Aléxie et qui doit être dans un état à mon avis beaucoup plus grave.
- Flavien ! Carole ! Faites vite fait un saut à la pharmacie et ramenez-moi les deux plus grosses seringues que vous trouverez, au cas où le pharmacien poserait trop de questions, prenez Dorian avec vous et dites à Patrice et aux filles de nous rejoindre. J’aurais besoin d’eux pour faire diversion, ah oui (Je griffonne quelques mots sur une feuille de mon carnet et je déchire la page pour lui tendre) tiens !! Achète également ses produits s’il te plaît, et arrange-toi pour que Dorian n’entende pas les réflexions du pharmacien s’il devait en faire.
Pendant que le couple s’éloigne, j’envoie les autres nous attendre au camp et j’entraîne Thomas vers le coin de la plage où se trouve toujours le couple de personnes âgés qui a tout vu de l’agression.
- Excusez-moi de vous déranger mais j’aurais une dernière question à vous poser.
- (La dame en souriant tristement) Nous avons tout dit de ce que nous savions à la police mon garçon, j’ai bien peur de ne pas vous servir à grand-chose de plus et comme mon mari est à moitié myope, C’est encore pire pour lui.
- Justement madame, je me demandais si vous ne pourriez pas m’en décrire au moins un ? Je dessine très bien les portraits et cela pourrait aider la police.
- (La femme réfléchit un instant) Pourquoi pas !! Je veux bien essayer.
Elle décrit alors avec une certaine précision l’un des quatre agresseurs, en même temps que je me mets à en croquer le portrait, je cherche dans ma mémoire si j’ai un souvenir quelconque d’une personne qui pourrait ressembler à la description. Une scène me revient alors d’un groupe d’hommes la semaine dernière qui sont passés plusieurs fois devant nous en observant avec curiosité les personnes profitant de la plage ce jour-là.
Un des gars correspondant justement à la description que la brave femme me fait en ce moment, je fais un arrêt sur image dans ma tête et à coups de crayons précis je commence à en faire les portraits.
- Il me semble les avoir déjà croisés par ici, laissez-moi quelques minutes et vous me direz si c’est bien ses personnes qui ont frappé nos amis.
Pendant que je dessine de mémoire sur mon carnet, Thomas regarde par-dessus mon épaule et le couple intrigué en fait bientôt autant. Au bout d’un petit moment le mari s’exclame le visage marquant l’étonnement.
- Ce sont ces gars-là !! Je les reconnais très bien, je ne suis pas aussi myope que tu le dis maman !! Vous êtes un artiste jeune homme, la ressemblance est saisissante.
- (Sa femme) Quelle mémoire !!! C’est incroyable !!! On croirait presque une photo, tenez !! (Elle montre une des quatre têtes du doigt) Celui-là !! C’est celui qui doit être le meneur, je l’ai entendu quand il a dit aux autres que vos amis avaient leurs comptes et qu’il était temps de partir. Vous avez appris à dessiner où pour être aussi doué ?
- (Je referme mon carnet) Il y a longtemps, j’aimais beaucoup ça quand j’étais plus jeune. En fait c’était un peu avant d’apprendre à lire alors vous voyez cela ne vient pas d’hier, je vous remercie et je donnerais ce croquis à la police. Ils viendront sans doute vous voir pour que vous puissiez témoigner que ce sont bien eux, désolé pour tous ses ennuis que cela vous cause.
- (Le mari) Il n’y a pas de mal, si ça permet d’arrêter ses voyous.
Nous les quittons alors pour retourner rejoindre nos amis qui doivent nous attendre aux tentes, Thomas n’arrête pas de m’observer du coin de l’œil l’air bizarre.
- Qu’est-ce que tu as ? J’ai une tache sur le nez ?
- Ce n’est pas ça, juste que je suis surpris de ce que je viens de te voir faire.
- Tu savais pourtant que j’avais une mémoire photographique ?
- Entre le savoir et te voir faire il y a une sacrée différence, dis-moi « Flo » ? Si je me souviens bien tu nous as dit avoir appris à lire vers deux ans ?
- Exact !! Presque trois quand même pourquoi ?
- Mais tu te rends compte que tu as dit à ses gens que tu dessinais avant de savoir lire ?
- C’est vrai mais je ne vois pas ce qu’il y a de bizarre là-dedans ?
- (Thomas s’arrête, me regarde un instant puis soupire en secouant la tête) Si tu le dis !!
Thomas reprend sa marche en suivant son ami, il repense aux dessins que sa mère garde précieusement et qui datent de son enfance. Il revoit les traits grossiers représentant une maison un soleil et un arbre, se souvient de ce que Florian a dessiné il y a quelques minutes à peine devant eux et se repose la dernière question de son ami en souriant malgré lui. « Je ne vois pas ce qu’il y a de bizarre là-dedans ? »………
1ere ANNEE Août : (12 /60) (Marc et Aléxie) (suite)
Marc et Aléxie sont dans la même chambre, le premier toujours inconscient et le second les yeux rivés sur son ami à écouter le bip lancinant de l’appareil électronique surveillant les fonctions vitales de Marc.
Aléxie ne ressent pas la douleur mais les pansements et les bandages dont il est couvert ne le rassurent pas beaucoup sur son état physique, il essaie quelques mouvements des bras et des jambes et déchante très vite car les courbatures sont bien là et la douleur qui va avec aussi.
La porte s’ouvre et un homme d’un certain âge vêtu d’une blouse blanche entre et sans faire attention à Aléxie, se dirige vers Marc et l’ausculte puis le palpe un long moment. Il prend ensuite le temps d’en faire autant sur Aléxie et se veut rassurant.
- Eh bien jeune homme !! On peut dire que vous êtes plus chanceux que votre ami, d’ici à quelques jours il n’y paraîtra plus rien.
- Et pour Marc ?
- Pour votre ami, c’est plus délicat, il faudrait déjà qu’il sorte de son état d’inconscience. Il est d’une stature très fragile et j’ai bien peur qu’il ne garde des séquelles assez graves de cette agression, mais tant qu’il ne se sera pas réveillé c’est difficile à dire.
La porte de la chambre s’ouvre et Aléxie voit apparaître Dorian et Patrice accompagnés de Florian, Flavien et Sylvain qui entrent dans la chambre, Dorian met tout de suite sous le nez du médecin sa carte de police spéciale et lui ordonne de sortir de la pièce.
- (Le médecin en colère) Mais je ne vous permets pas messieurs !!
- (Patrice en lui mettant également sa carte sous le nez) DST !! Sortez immédiatement nous ne le répéterons pas une troisième fois !! Nous devons interroger immédiatement ce jeune homme. (Il s’adresse à « Alex ») Vous sentez-vous capable de répondre à nos questions?
- (Aléxie rassuré de voir Florian avec eux) Bien sûr !!
- (Dorian au médecin) Vous voyez bien ? Maintenant sortez et prévenez le personnel de ne pas essayer de pénétrer dans cette chambre tant que mes collègues y seront.
- (Le toubib en rage de se voir expulser ainsi) Cela ne se passera pas comme ça !! Vous outrepassez vos droits !! J’en référerais à vos supérieurs !! Soyez en sûr !!
- (Patrice) C’est votre droit, en attendant dehors !! Ou je vous fais arrêter pour entrave à injonction d’un agent de l’état.
Dorian et Patrice comme convenu accompagnent le médecin et restent dans le couloir afin d’éviter que nous soyons dérangés.
Une fois la porte refermée derrière cet homme qui ne méritait vraiment pas d’être traité de la sorte, mais comme tout moyen est bon pour arriver à ses fins, je ne me permets pas de juger le bien-fondé de la façon dont ça a été fait. Ce qui compte c’est le résultat et je me retrouve libre de mettre en œuvre ce que j’ai en tête pour Marc et Aléxie.
Je sors de la ceinture de mon pantalon la première seringue dans laquelle pour faire illusion à mes deux cerbères j’ai mélangé quelques produits sans danger pour l’organisme avec ma salive. J’approche de Marc et je lui soulève les paupières, ses yeux sont révulsés et le blanc a un aspect jaunâtre de mauvais augure.
Je détecte également les côtes fêlées et l’énorme hématome sur son abdomen, tout cela n’étant pas bon signes je m’empresse de lui injecter le produit de ma seringue via le tuyau en plastique du goutte à goutte. La substance légèrement bleutée par l’effet du colorant alimentaire que j’y ai rajouté, circule dans le tuyau et entre doucement dans le corps de mon ami.
Laissant à ma salive le temps de commencer à faire effet, je vais prendre des nouvelles d’Aléxie qui se laisse ausculter en souriant.
- (Moqueur) Alors « docteur » ???
- (Je sors la deuxième seringue en riant) Tourne toi c’est à ton tour, mais comme tu n’es pas perfusé il va me falloir de la mettre en intramusculaire.
- (La vue de l’énorme seringue le raidit d’effroi) Tu déconnes « Flo » !! Tu ne vas pas me piquer le cul avec ça ???
- Flavien ! Sylvain ! J’ai besoin d’un coup de main, empêchez-le de bouger.
- (Aléxie effrayé devant l’aiguille qui s’approche de ses fesses) Ne fais pas ça « Flo » ! Nous sommes amis, non ?
- (Je prends un certain plaisir j’avoue à lui mettre l’énorme seringue sous les yeux) Justement !! C’est à cause de ça que je suis là figure toi, tenez-le bien les gars que l’aiguille ne casse pas s’il bouge.
J’attrape le haut du boxer, le baisse dévoilant ainsi à la vue de tous son mignon petit cul et lui met une bonne claque sur la fesse. Pendant qu’il pousse un léger cri de douleur, j’enfonce l’aiguille dans le muscle et appuie sur le piston en revenant doucement en arrière afin de bien étaler le produit.
- (Je lui caresse un peu la fesse au passage n‘en résistant pas à l’envie) Voilà !! Maintenant repose-toi et nous te sortons d’ici avant ce soir. Fais attention quand même de ne pas paraître en trop grande forme, (En riant) je n’ai pas encore déposé le brevet de ce que je t’ai injecté et pense à prévenir Marc quand il va se réveiller.
- (Sylvain quand même fortement étonné) Tu es sûr que ce sera efficace ? Parce que sinon nous risquons gros tu sais.
Avant de répondre je retourne vers Marc et lui re-soulève la pupille, l’œil s’est remis correctement déjà et son teint commence lui aussi à reprendre des « couleurs ».
- (Amusé) Pas de soucis les gars, il va déjà mieux, je pense que nous pourrons le faire sortir d’ici à demain.
- (Aléxie suppliant) Arrangez-vous pour que je puisse rester cette nuit alors !! Il est hors de question que je le laisse seul ne serait-ce que quelques heures.
- D’accord mais faites attention à Gargamelle cette nuit Hi ! Hi !
Florian et Thomas sont allongés l’un près de l’autre sur leurs serviettes de plage et somnolent les yeux fermés, la chaleur plus le repas du midi ayant eu raison d’eux. Ils entendent bien la sirène d’une ambulance suivit de près de celle d’un véhicule de police, ce n’est que quand elles continuent à hurler non loin d’eux sans changer de volume qu’ils comprennent qu’il y a quelque chose d’arriver pas très loin et qu’ils se redressent afin de voir ce qu’il se passe.
- (Thomas) Ça m’a l’air de se passer tout près.
- (Je vois des personnes se diriger à notre droite en courant) On dirait bien !!
- (Thomas la mine soucieuse) J’ai un mauvais pressentiment « Flo » !! Marc et « Alex » sont partis dans cette direction-là tout à l’heure et je ne les vois plus.
Je me tourne vers la mer et en effet je vois bien les autres qui barbotent toujours ensemble mais pas de traces de nos deux copains.
- Allons voir si ça peut te rassurer !! Mais je suis sûr que tu te fais de la bile pour rien, ils doivent être à se bécoter dans un coin comme d’habitude.
- Viens, je te dis !! Je suis sûr qu’il s’est passé quelque chose.
Son inquiétude malgré tout est communicative car après seulement quelques pas dans la direction des sirènes, nous accélérons le pas pour finir par courir nous aussi.
Un attroupement retenu par plusieurs policiers et une civière qu’on amène vers l’ambulance nous attire vers le lieu de l’accident, nous sommes sur place au moment où la porte claque et que le véhicule démarre rapidement toujours avec son pin-pon et ses feux bleus clignotants.
J’approche d’une femme d’un certain âge qui a la main plaquée contre sa bouche et les yeux emplis d’horreur, je l’aborde gentiment afin d’essayer de savoir ce qu’il en est.
- Excusez-nous madame, pourriez-vous nous dire ce qu’il se passe ?
- (Elle me regarde le regard encore effrayé de sa vision) Des voyous ont frappé ses deux garçons et les ont laissés inconscients
Elle nous montre du doigt un endroit de la plage où je peux voir un parasol et deux sièges vident, elle reprend la parole d’une voix tremblotante.
- J’étais là-bas avec mon mari et nous avons tout vu, les deux garçons s’embrassaient quand ils leur ont foncé dessus et les ont roués de coups. Mon mari a aussitôt appelé les secours, c’est lui là-bas qui parle avec le policier.
- (Thomas devient livide) Parmi les deux garçons, il n’y en avait pas un tout maigre ?
- Oui c’est ça !! J’avais remarqué son beau visage mais aussi qu’il n’avait que la peau sur les os, pourquoi ? Vous le connaissez ?
- (Je réponds car je vois bien que « Thom » en sera incapable) Ce sont nos amis madame, vous savez s’ils vont bien et où on les emmène ?
- Voyez ça avec les policiers, ils cherchaient justement à savoir si quelqu’un les connaissait.
- Merci madame.
J’attrape Thomas par le bras et l’entraîne vers un homme en uniforme, quand il nous entend approcher, il se retourne et nous regarde l’air stupéfié en nous reconnaissant aussitôt.
- Florian ??? (Il réfléchit quelques secondes) Alors c’est ça ? Je me disais aussi que j’avais déjà vu ces deux garçons quelque part, ce sont vos amis ?
- Oui monsieur, vous pouvez nous dire comment ils vont s’il vous plaît ?
- Pas très fort !! Ils sont toujours inconscients mais d’après le médecin du SAMU qui les a auscultés, ils devraient s’en remettre avec pas mal d’hématomes et quelques côtes cassées.
- Vous savez qui a fait ça ?
- D’après ce couple (Il nous désigne la femme et son mari) ils auraient été agressés par quatre hommes qui leur sont tombés dessus alors qu’ils s’embrassaient. Encore sans doute cette bande d’homophobe qui fait parler d’elle depuis quelques temps dans la région (Il appelle un de ses collègues) Alain ? Tu peux venir ? Nous avons l’identité des deux jeunes gars.
Un petit quart d’heures plus tard, une fois que nous avons donné tous les renseignements demandés, je lui demande où ils ont été emmenés.
- Ils sont partis à Lège-Cap-Ferret, vous voulez que nous nous chargions d’avertir leurs familles ?
- Non merci !! Nous allons nous en occuper et puis je préférerais en savoir un peu plus avant de les mettre dans tous leurs états.
- Ils sont majeurs donc je n’ai rien contre, nous passerons les interroger dès qu’ils seront en état de pouvoir répondre aux questions. Je présume que vous allez vous rendre à l’hôpital sans tarder ?
- Le temps d’avertir nos amis et de prendre les voitures oui.
- (Il sourit) Un conseil quand même, évitez d’y aller tous en même temps et ne refais pas le coup des autographes (amusé à l’idée) Ce serait mal venu là-bas.
1ere ANNEE Août : (11 /60) (Marc et Aléxie)
L’annonce de l’agression de nos amis quand nous retrouvons le reste de la bande met tout le monde dans un état de stress terrible. Les larmes, l’angoisse et la colère sont les expressions les plus marquées sur les visages. L’incompréhension aussi que de tels actes soit encore possible à notre époque, ensuite arrive l’inquiétude sur leurs états de santé et les visages commencent un à un à se tourner vers moi attendant de connaître mes intentions.
Ma décision est vite prise, privilégiant l’amitié à la discrétion et me faisant du souci pour Marc qui n’a pas le physique d’Aléxie et qui doit être dans un état à mon avis beaucoup plus grave.
- Flavien ! Carole ! Faites vite fait un saut à la pharmacie et ramenez-moi les deux plus grosses seringues que vous trouverez, au cas où le pharmacien poserait trop de questions, prenez Dorian avec vous et dites à Patrice et aux filles de nous rejoindre. J’aurais besoin d’eux pour faire diversion, ah oui (Je griffonne quelques mots sur une feuille de mon carnet et je déchire la page pour lui tendre) tiens !! Achète également ses produits s’il te plaît, et arrange-toi pour que Dorian n’entende pas les réflexions du pharmacien s’il devait en faire.
Pendant que le couple s’éloigne, j’envoie les autres nous attendre au camp et j’entraîne Thomas vers le coin de la plage où se trouve toujours le couple de personnes âgés qui a tout vu de l’agression.
- Excusez-moi de vous déranger mais j’aurais une dernière question à vous poser.
- (La dame en souriant tristement) Nous avons tout dit de ce que nous savions à la police mon garçon, j’ai bien peur de ne pas vous servir à grand-chose de plus et comme mon mari est à moitié myope, C’est encore pire pour lui.
- Justement madame, je me demandais si vous ne pourriez pas m’en décrire au moins un ? Je dessine très bien les portraits et cela pourrait aider la police.
- (La femme réfléchit un instant) Pourquoi pas !! Je veux bien essayer.
Elle décrit alors avec une certaine précision l’un des quatre agresseurs, en même temps que je me mets à en croquer le portrait, je cherche dans ma mémoire si j’ai un souvenir quelconque d’une personne qui pourrait ressembler à la description. Une scène me revient alors d’un groupe d’hommes la semaine dernière qui sont passés plusieurs fois devant nous en observant avec curiosité les personnes profitant de la plage ce jour-là.
Un des gars correspondant justement à la description que la brave femme me fait en ce moment, je fais un arrêt sur image dans ma tête et à coups de crayons précis je commence à en faire les portraits.
- Il me semble les avoir déjà croisés par ici, laissez-moi quelques minutes et vous me direz si c’est bien ses personnes qui ont frappé nos amis.
Pendant que je dessine de mémoire sur mon carnet, Thomas regarde par-dessus mon épaule et le couple intrigué en fait bientôt autant. Au bout d’un petit moment le mari s’exclame le visage marquant l’étonnement.
- Ce sont ces gars-là !! Je les reconnais très bien, je ne suis pas aussi myope que tu le dis maman !! Vous êtes un artiste jeune homme, la ressemblance est saisissante.
- (Sa femme) Quelle mémoire !!! C’est incroyable !!! On croirait presque une photo, tenez !! (Elle montre une des quatre têtes du doigt) Celui-là !! C’est celui qui doit être le meneur, je l’ai entendu quand il a dit aux autres que vos amis avaient leurs comptes et qu’il était temps de partir. Vous avez appris à dessiner où pour être aussi doué ?
- (Je referme mon carnet) Il y a longtemps, j’aimais beaucoup ça quand j’étais plus jeune. En fait c’était un peu avant d’apprendre à lire alors vous voyez cela ne vient pas d’hier, je vous remercie et je donnerais ce croquis à la police. Ils viendront sans doute vous voir pour que vous puissiez témoigner que ce sont bien eux, désolé pour tous ses ennuis que cela vous cause.
- (Le mari) Il n’y a pas de mal, si ça permet d’arrêter ses voyous.
Nous les quittons alors pour retourner rejoindre nos amis qui doivent nous attendre aux tentes, Thomas n’arrête pas de m’observer du coin de l’œil l’air bizarre.
- Qu’est-ce que tu as ? J’ai une tache sur le nez ?
- Ce n’est pas ça, juste que je suis surpris de ce que je viens de te voir faire.
- Tu savais pourtant que j’avais une mémoire photographique ?
- Entre le savoir et te voir faire il y a une sacrée différence, dis-moi « Flo » ? Si je me souviens bien tu nous as dit avoir appris à lire vers deux ans ?
- Exact !! Presque trois quand même pourquoi ?
- Mais tu te rends compte que tu as dit à ses gens que tu dessinais avant de savoir lire ?
- C’est vrai mais je ne vois pas ce qu’il y a de bizarre là-dedans ?
- (Thomas s’arrête, me regarde un instant puis soupire en secouant la tête) Si tu le dis !!
Thomas reprend sa marche en suivant son ami, il repense aux dessins que sa mère garde précieusement et qui datent de son enfance. Il revoit les traits grossiers représentant une maison un soleil et un arbre, se souvient de ce que Florian a dessiné il y a quelques minutes à peine devant eux et se repose la dernière question de son ami en souriant malgré lui. « Je ne vois pas ce qu’il y a de bizarre là-dedans ? »………
1ere ANNEE Août : (12 /60) (Marc et Aléxie) (suite)
Marc et Aléxie sont dans la même chambre, le premier toujours inconscient et le second les yeux rivés sur son ami à écouter le bip lancinant de l’appareil électronique surveillant les fonctions vitales de Marc.
Aléxie ne ressent pas la douleur mais les pansements et les bandages dont il est couvert ne le rassurent pas beaucoup sur son état physique, il essaie quelques mouvements des bras et des jambes et déchante très vite car les courbatures sont bien là et la douleur qui va avec aussi.
La porte s’ouvre et un homme d’un certain âge vêtu d’une blouse blanche entre et sans faire attention à Aléxie, se dirige vers Marc et l’ausculte puis le palpe un long moment. Il prend ensuite le temps d’en faire autant sur Aléxie et se veut rassurant.
- Eh bien jeune homme !! On peut dire que vous êtes plus chanceux que votre ami, d’ici à quelques jours il n’y paraîtra plus rien.
- Et pour Marc ?
- Pour votre ami, c’est plus délicat, il faudrait déjà qu’il sorte de son état d’inconscience. Il est d’une stature très fragile et j’ai bien peur qu’il ne garde des séquelles assez graves de cette agression, mais tant qu’il ne se sera pas réveillé c’est difficile à dire.
La porte de la chambre s’ouvre et Aléxie voit apparaître Dorian et Patrice accompagnés de Florian, Flavien et Sylvain qui entrent dans la chambre, Dorian met tout de suite sous le nez du médecin sa carte de police spéciale et lui ordonne de sortir de la pièce.
- (Le médecin en colère) Mais je ne vous permets pas messieurs !!
- (Patrice en lui mettant également sa carte sous le nez) DST !! Sortez immédiatement nous ne le répéterons pas une troisième fois !! Nous devons interroger immédiatement ce jeune homme. (Il s’adresse à « Alex ») Vous sentez-vous capable de répondre à nos questions?
- (Aléxie rassuré de voir Florian avec eux) Bien sûr !!
- (Dorian au médecin) Vous voyez bien ? Maintenant sortez et prévenez le personnel de ne pas essayer de pénétrer dans cette chambre tant que mes collègues y seront.
- (Le toubib en rage de se voir expulser ainsi) Cela ne se passera pas comme ça !! Vous outrepassez vos droits !! J’en référerais à vos supérieurs !! Soyez en sûr !!
- (Patrice) C’est votre droit, en attendant dehors !! Ou je vous fais arrêter pour entrave à injonction d’un agent de l’état.
Dorian et Patrice comme convenu accompagnent le médecin et restent dans le couloir afin d’éviter que nous soyons dérangés.
Une fois la porte refermée derrière cet homme qui ne méritait vraiment pas d’être traité de la sorte, mais comme tout moyen est bon pour arriver à ses fins, je ne me permets pas de juger le bien-fondé de la façon dont ça a été fait. Ce qui compte c’est le résultat et je me retrouve libre de mettre en œuvre ce que j’ai en tête pour Marc et Aléxie.
Je sors de la ceinture de mon pantalon la première seringue dans laquelle pour faire illusion à mes deux cerbères j’ai mélangé quelques produits sans danger pour l’organisme avec ma salive. J’approche de Marc et je lui soulève les paupières, ses yeux sont révulsés et le blanc a un aspect jaunâtre de mauvais augure.
Je détecte également les côtes fêlées et l’énorme hématome sur son abdomen, tout cela n’étant pas bon signes je m’empresse de lui injecter le produit de ma seringue via le tuyau en plastique du goutte à goutte. La substance légèrement bleutée par l’effet du colorant alimentaire que j’y ai rajouté, circule dans le tuyau et entre doucement dans le corps de mon ami.
Laissant à ma salive le temps de commencer à faire effet, je vais prendre des nouvelles d’Aléxie qui se laisse ausculter en souriant.
- (Moqueur) Alors « docteur » ???
- (Je sors la deuxième seringue en riant) Tourne toi c’est à ton tour, mais comme tu n’es pas perfusé il va me falloir de la mettre en intramusculaire.
- (La vue de l’énorme seringue le raidit d’effroi) Tu déconnes « Flo » !! Tu ne vas pas me piquer le cul avec ça ???
- Flavien ! Sylvain ! J’ai besoin d’un coup de main, empêchez-le de bouger.
- (Aléxie effrayé devant l’aiguille qui s’approche de ses fesses) Ne fais pas ça « Flo » ! Nous sommes amis, non ?
- (Je prends un certain plaisir j’avoue à lui mettre l’énorme seringue sous les yeux) Justement !! C’est à cause de ça que je suis là figure toi, tenez-le bien les gars que l’aiguille ne casse pas s’il bouge.
J’attrape le haut du boxer, le baisse dévoilant ainsi à la vue de tous son mignon petit cul et lui met une bonne claque sur la fesse. Pendant qu’il pousse un léger cri de douleur, j’enfonce l’aiguille dans le muscle et appuie sur le piston en revenant doucement en arrière afin de bien étaler le produit.
- (Je lui caresse un peu la fesse au passage n‘en résistant pas à l’envie) Voilà !! Maintenant repose-toi et nous te sortons d’ici avant ce soir. Fais attention quand même de ne pas paraître en trop grande forme, (En riant) je n’ai pas encore déposé le brevet de ce que je t’ai injecté et pense à prévenir Marc quand il va se réveiller.
- (Sylvain quand même fortement étonné) Tu es sûr que ce sera efficace ? Parce que sinon nous risquons gros tu sais.
Avant de répondre je retourne vers Marc et lui re-soulève la pupille, l’œil s’est remis correctement déjà et son teint commence lui aussi à reprendre des « couleurs ».
- (Amusé) Pas de soucis les gars, il va déjà mieux, je pense que nous pourrons le faire sortir d’ici à demain.
- (Aléxie suppliant) Arrangez-vous pour que je puisse rester cette nuit alors !! Il est hors de question que je le laisse seul ne serait-ce que quelques heures.
- D’accord mais faites attention à Gargamelle cette nuit Hi ! Hi !
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