08-08-2020, 10:23 AM
1ere ANNEE Août : (4 /60) (Confessions) (suite)
Dorian entièrement d’accord depuis le premier jour va dans son sens.
- Pas de problèmes pour moi, et puis en plus nous n’avons rien découvert sur lui qui pourrait corroborer qu’il est plus que ce qu’il paraît être, non ?
- (Camille) Vous savez ? J’ai parfois honte de leur cacher qui nous sommes réellement, ils ne méritent vraiment pas qu’on leur mente comme nous le faisons. Regardez comment ils nous ont acceptés parmi eux, je suis sûre qu’ils nous considèrent comme des amis et pour moi ils le sont.
- (Léonie) Pour moi aussi ils le sont tu sais.
- (Patrice) C’est vrai que je les considère tous comme tel aussi, peut-être devrions-nous être honnête avec eux et tout leur dire.
Dorian stupéfait que ce soit si simple en fin de compte.
- Oui mais si cela se découvre bonjour notre avenir dans la police !!
- (Patrice) Alors c’est très simple, faisons en sorte que cela ne se sache pas. Quand nos rapports démontreront qu’il n’y a rien de vrai dans ce qu’on lui prête, nos supérieurs finiront bien par nous demander de rentrer et nous pourrons toujours rester amis avec eux et nous revoir par la suite.
- (Camille en levant le bras) Je vote pour !!!
- (Léonie imitant son amie) Moi aussi je vote pour.
- (Patrice lève le bras et regarde Dorian) Moi aussi, il ne reste plus que toi. Qu’est-ce que tu décides ?
- (Dorian soupire de satisfaction et sourit à ses trois collègues et amis) Ma décision est prise depuis que nous sommes ici vous savez.
- (Patrice lui rendant son sourire) Maintenant il ne reste plus qu’à voir leurs réactions quand nous leur dirons la vérité.
- (Dorian en se mordant les lèvres pour ne pas tout leur dire) Je vous promets que leur réponse vous surprendra, ne me demandez pas pourquoi vous le verrez bien par vous-même.
Comprenant qu’il n’en dira pas plus, ils se regardent intrigués du sens des paroles du jeune homme. Ils ne vont d’ailleurs pas tarder à en comprendre la raison car ils aperçoivent leurs nouveaux amis sur la plage et se dirigent vers eux d’un bon pas.
C’est Sébastien qui les voit arriver en premier, un léger coup de coude à Sylvain et en souriant.
- Tiens !! Voilà Dorian et ses potes.
- On va pouvoir commencer la partie c’est cool.
Poignées de mains et embrassades puis quelques minutes plus tard, les voilà tous dans les activités qu’ils avaient prévues ; Camille part avec Chloé et Carole pour sa leçon de natation, Patrice se met légèrement à l’écart avec Flavien et commence à apprendre quelques prises de self-défense qui amène les deux amis dans un corps à corps endiablé.
Léa ne manque pas d’attirer Léonie afin de poursuivre la conversation sur la gent masculine qu’elles avaient débutée la veille, Dorian lui rejoint les garçons pour la partie de volley qu’ils s’étaient promis de mener contre avec Marc, Thomas, et Florian.
L’après-midi passe ainsi en jeux et discussions, trop vite pour tout le monde et c’est vers dix-huit heures quand ils sont tous assis en cercle sur le sable que Patrice décide de prendre la parole pour avouer à ses amis leur principale raison d’être ici.
La chose n’est pas simple à avouer et il se tortille un moment sur ses fesses avant de prendre le taureau par les cornes et d’y aller franchement. Advienne que pourra se dit-il avec quand même une certaine appréhension, son seul vœu c’est qu’ils ne prennent pas cela trop mal et qu’ils ne remettent pas en question l’amitié qui les lie ensemble.
- (Patrice en se raclant la gorge) Les gars nous avons quelque chose à vous dire d’important sur nous, bien sûr nous aurions pu nous taire mais nous pensons que ce ne serait pas la bonne solution car nous tenons tous les quatre très fort à votre amitié.
- (Je souris en sachant très bien de quoi il va nous parler) Avant que tu commences, j’ai quelque chose à vous dire moi aussi. Mon tuteur Philippe a un ami que vous connaissez tous les quatre, il m’a expliqué avant même votre arrivée que vous viendriez pour moi.
- (Patrice la bouche grande ouverte de stupéfaction) Tu sais depuis le début qui nous sommes ?
- Et oui !! Maurice son ami vous a choisis parce qu’il était sûr que cette mission ne vous conviendrait pas et il avait plus ou moins prévu cette discussion que nous avons en ce moment.
- (Camille soufflée par les paroles de Florian) Mais !! Comment pouvait-il savoir ça ?
- À cause de vos dossiers personnels, il y est noté votre grande empathie et votre propension à la justice. Le fait que certaines personnes pourraient m’utiliser contre mon gré, vous est tout autant qu’à moi intolérable et il a choisi votre équipe avec soin. Vous vous rendez bien compte qu’il a délibérément pris le risque de mettre sa carrière en l’air ou tout du moins celui de se mettre en fâcheuse position vis-à-vis de ses supérieurs.
- (Flavien tout sourire) Comme vous êtes en train de le faire vous aussi d’ailleurs, vous y avez pensé ?
- (Léonie) Bien sûr qu’est-ce que tu crois ?
- (Thomas d’une voix douce) Pourquoi aujourd’hui ?
- (Patrice) Parce que nous avons enfin osé en discuter tout à l’heure, mais c’était déjà dans nos têtes depuis un moment tu sais ? Juste que nous avions peur de ne pas être sur la même longueur d’onde que les autres, c’est ce qui nous a fait mettre autant de temps à vous en parler. D’ailleurs Dorian nous a même avoué qu’il le pensait depuis votre première rencontre, pour moi c’est venu petit à petit et je pense que pour les filles aussi.
- (Thomas) C’est bien que vous soyez venus nous en parler tu sais.
- (Camille posant la question qui leur brûle les lèvres) Nous restons amis ? Enfin si nous le sommes un peu pour vous bien sûr !!
- (Je comprends son appréhension) Nous aurions pu nous contenter de vous éviter si nous n’en avions pas eu également envie, s’il y a une chose que je ne sais pas faire c’est bien de feindre l’amitié et pour vous le prouver je vais moi aussi vous avouez quelque chose. Je suis ce qu’on vous a demandé de découvrir sur moi.
1ere ANNEE Août : (5/60) (Reims)
Gregory range la petite chambre qu’il a à la caserne en souriant de satisfaction, sa recherche d’appartements ne s’est pas trop mal passée et il en a retenu deux qu’il doit visiter dans la journée, l’agence immobilière qu’il a contactée ayant justement le genre de logement recherché dans ses disponibilités.
Son métier ainsi que celui des deux autres futurs colocataires répondant aux critères d’acceptation de leur demande, il s’est vu proposer un nombre non négligeable de solutions dont il n’a retenu que celles qui correspondaient le mieux à leurs idéaux.
Son service étant terminé, il dispose de quarante-huit heures de liberté pour prendre une décision et remplir les papiers nécessaires qu’il ne restera plus à Julien et à Émilie de venir contresigner pour prendre possession des lieux.
Son ami « Van » lui a demandé s’il pouvait venir avec lui car il recherche lui aussi mais sans être autant pressé que Grégory un logement pour lui et son ami. Celui-ci étant handicapé, il lui faut trouver un appartement facile d’accès et si possible pas trop éloigné du centre-ville où son compagnon a son emploi.
Pendant qu’ils rejoignent en bus l’agence où les attend la jeune femme qui doit leur faire la visite guidée, ils discutent en toute amitié des derniers événements liés à cette recherche.
- (Vanyel) Alors comme ça, tu as enfin trouvé l’âme sœur ? J’espère que tu ne tarderas pas trop à me la présenter ?
- (Gregory amusé) Pas de soucis « Van » je t’inviterai à pendre la crémaillère et tu pourras les rencontrer.
- (Vanyel étonné sursaute près de son ami et capte son regard) Comment ça !! Les !!
- (Gregory souriant) Je ne fais pas dans la demi-mesure comme tu peux le constater, nous allons faire un ménage à trois et je n’aurai jamais cru que mes rêves les plus fous d’être avec les deux personnes que j’aime se réalisent un jour.
- (Vanyel) J’espère qu’ils feront bon ménage ensemble ?
- (Gregory) Pas de soucis t’inquiète !! Ils s’aiment aussi beaucoup.
- (Vanyel) Ils ? Tu veux dire elles ?
Gregory connaissant pour l’avoir déjà rencontrer plusieurs fois sait que son ami partage sa vie avec un garçon, aussi il n’éprouve aucune difficulté à lui parler à cœur ouvert.
- Non !! Tu m’as bien entendu, j’aime Julien et Émilie mais tu les as sûrement déjà rencontrés. Ils sont infirmiers au CHU et on les voit souvent aux urgences.
- (Vanyel cherche dans sa mémoire) Ça me dit quelque chose, ce ne serait pas le petit mec aux cheveux courts et la fille avec qui il est tout le temps ?
- Ce sont bien eux oui.
- (Vanyel appréciateur) Eh bien tu as du goût il n’y a pas photo, tu étais avec Émilie depuis déjà quelque temps je crois ?
- (Gregory en hochant affirmativement la tête) Oui depuis plus d’un an et j’étais aussi avec « Juju » depuis à peu près aussi longtemps.
- Tu cachais bien ton jeu mon salaud, et pour eux deux ça s’est fait comment ?
- Ils s’aimaient aussi mais n’osaient pas se l’avouer, c’est quand je suis arrivé au camping que j’ai eu la surprise de les voir ensemble.
- Mais dis-moi « Greg » ? Ils ont dû avoir un choc quand ils ont appris pour toi ?
- Pas vraiment car je ne leur ai jamais caché que je les voyais chacun leur tour et comme je connaissais leur attirance l’un envers l’autre, j’ai fait en sorte qu’ils finissent par se l’avouer et c’est enfin arrivé il y a quelques semaines.
- Quand je vais raconter ça à « Ana » !! Je suis super-content pour toi tu sais et je vous souhaite tout le bonheur du monde.
Ils arrivent enfin à destination et moins d’une heure plus tard, accompagné de la jeune femme de l’agence immobilière, ils visitent le premier appartement. Il se situe dans un quartier calme de la ville non loin de l’hôpital, les chambres sont ensoleillées et l’ensemble a été rénové il n’y a pas longtemps.
Une grande cuisine et une immense pièce à vivre couronnent le tout, c’est quand la jeune femme leur montre la terrasse que Gregory est définitivement conquis.
- (La jeune femme) Alors qu’en pensez-vous messieurs ?
- (Gregory avec un énorme sourire) C’est tout à fait ce que je cherchais (Il regarde par la fenêtre) Et en plus il n’y aura aucune difficulté pour garer les voitures.
- (La jeune femme en inspectant ses fiches) Il y a deux emplacements privatifs de parkings souterrains prévus avec la location.
- (Gregory) C’est parfait alors, le loyer est de combien ?
- Mille deux cents euros charges comprises, il faut rajouter trois mois de garantie et les frais de l’agence qui sont de quatre cents euros. Cela vous va toujours ?
- (Gregory faisant vite les comptes) Pas de problème, c’est dans la fourchette de ce que nous avions prévu.
- (La jeune femme) Vous n’avez pas visité l’autre ?
- Ce n’est pas la peine, celui-ci convient parfaitement.
- Alors il ne reste plus qu’à repasser à l’agence pour remplir les papiers, vous souhaiteriez en prendre procession pour quand ?
- D’ici une semaine, le temps que les autres colocataires rentrent de congé.
- C’est parfait, si vous voulez bien me suivre pour les formulaires à remplir.
- (Gregory franchement enthousiasmé) Ne tardons plus alors !! Allons-y.
C’est quand ils rentrent à la caserne que Gregory appelle ses amis pour leur annoncer la bonne nouvelle et qu’il raccroche quelque temps après la mine souriante et satisfaite devant le regard souriant de son ami qui se dit qu’ils ont bien de la chance et qu’il ne manquera pas d’aller leur rendre souvent visite.
1ere ANNEE Août : (6 /60) (Ce soir-là au campement)
Maxime ne sait pas s’il a fait la boulette du siècle quand il a parlé à Julien de l’équipe de Florian, il est avec lui ce soir-là et s’approche piteusement de Florian qui les regarde venir vers lui d’un drôle d’air, Maxime a la tête de quelqu’un qui va se prendre une remontrance et sur celle de Julien, il peut lire une certaine tristesse qui ne manque pas de l’interpeller.
Il croit d’abord à quelque chose de grave se passant entre les deux garçons et il en est véritablement désolé pour eux.
- Ça va les gars ? On dirait qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond entre vous deux, j’espère que ce n’est pas grave ?
- (Julien) Je croyais qu’on était amis toi et moi « Flo » ?
- (Surpris) Bien sûr qu’on est ami !! Qu’est ce qui peut te faire penser le contraire ?
- (Maxime) C’est de ma faute Florian, je croyais qu’il était au courant pour nous. Je veux dire à l’hôpital.
- Tu lui as parlé de l’équipe c’est ça ?
- (Maxime dépité) Oui !! Je lui disais qu’avec un peu de chance comme il entre au CHU comme interne cette année, il pourrait en faire partie et en apprendre beaucoup sur la médecine avec toi.
- (Je regarde Julien et je lui prends la main) Je sais que j’aurais dû t’en parler, excuse-moi, je n’y ai tout simplement pas pensé.
- (Julien ouvre grand les yeux, sidéré) Elle est bien bonne celle-là !! Pas penser ? Comme la première fois qu’on s’est rencontré ? Ou comme mon père qui faisait toujours en sorte de détourner la conversation ? Tu sais ce que je ressens en ce moment ?
- Je m’en doute un peu mais crois-moi tu te fais du mal pour rien, d’ailleurs Thomas a lui aussi été un des derniers à le savoir alors qu’on est ensemble.
- Tu es parfois bizarre tu sais ? Je suis ton ami « Flo » n’en doute jamais mais c’est très dur d’apprendre des choses sur toi par hasard alors qu’apparemment tout le monde est au courant.
- Personne n’en parle comme tu peux le constater et parfois j’en oublie ce que je suis et je pensais que tu en savais autant que les autres depuis le temps.
- Personne n’en parle comme tu dis alors comment veux-tu que je l’apprenne ?
- Tu as raison !! Je t’en dirais une partie tout à l’heure quand Dorian et nos autres amis seront là et quand ils seront repartis je vous expliquerai le reste, très peu parmi vous connaissent tout de moi et je ne veux plus qu’il en soit ainsi. Ce soir vous saurez tout je te le promets et à toi aussi Maxime car ce que tu vas entendre te surprendra crois-moi
- (Maxime surpris) Qu’est-ce que tu nous caches encore ?
- Tout à l’heure « Max » promis !! Quand les parisiens seront partis car il y a des choses sur moi que je ne veux pas encore qu’ils sachent.
- (Julien) Tu ne leur fais pas confiance ? Pourtant ils ont l’air d’être sincère, non ?
- Peut-être oui mais ce sont quand même des policiers et on ne sait jamais, même si je suis persuadé qu’ils sont corrects avec nous et qu’ils nous ont dit la vérité.
- (Maxime) C’est si important que ça ?
- Vous comprendrez tout à l’heure, j’espère juste que ça ne changera pas la vision que vous avez de moi.
- (Julien) C’est si grave que ça ?
- (Je leur souris rassurant) Grave non, du moins pas dans le sens que vous pourriez penser. Disons plutôt pour faire court, extraordinaire. Oui c’est ça « extraordinaire », c’est le mot juste et à part Thomas, ses cousins et les trois frangins personne ne connaît l’entière vérité sur moi. Et vous voyez bien que pour eux rien ne diffère de vous tous envers moi.
- (Maxime) Tu ne peux pas en dire un peu plus ?
- Désolé les gars mais je préfère que vous soyez tous là, ce n’est pas facile à entendre et surtout à croire sauf si je vous fais une démonstration et je ne tiens pas vraiment à la faire plusieurs fois, vous comprendrez pourquoi ce soir.
- (Julien en me souriant timidement) Ce soir alors, promis ?
- Promis, vous saurez tout, en attendant si vous alliez voir où sont les autres, j’ai faim et comme ça risque de durer un moment, il vaut mieux que ce soit le ventre plein. D’ailleurs faites-moi penser à prévenir Raphaël pour qu’il ne pose pas trop de questions tant que les parisiens seront avec nous.
Le repas fut comme à l’ordinaire excellent, les conversations et les rires comme à l’habitude partent dans tous les sens au grand dam des personnes étrangères au groupe qui regardent l’immense tablée que nous formons. Habitués pour certains, intrigués pour d’autres.
Nous avons invité les parisiens, aussi une autre table a été rajoutée exceptionnellement pour ce dîner, Raphaël mis au courant que ce soir des révélations seront faites me regarde intrigué. Je lui souris amicalement en me disant qu’il aurait été dommage de ne pas le rencontrer, déjà parce qu’il a permis à Éric d’être enfin lui-même mais aussi parce que tout simplement je l’aime beaucoup.
Dorian entièrement d’accord depuis le premier jour va dans son sens.
- Pas de problèmes pour moi, et puis en plus nous n’avons rien découvert sur lui qui pourrait corroborer qu’il est plus que ce qu’il paraît être, non ?
- (Camille) Vous savez ? J’ai parfois honte de leur cacher qui nous sommes réellement, ils ne méritent vraiment pas qu’on leur mente comme nous le faisons. Regardez comment ils nous ont acceptés parmi eux, je suis sûre qu’ils nous considèrent comme des amis et pour moi ils le sont.
- (Léonie) Pour moi aussi ils le sont tu sais.
- (Patrice) C’est vrai que je les considère tous comme tel aussi, peut-être devrions-nous être honnête avec eux et tout leur dire.
Dorian stupéfait que ce soit si simple en fin de compte.
- Oui mais si cela se découvre bonjour notre avenir dans la police !!
- (Patrice) Alors c’est très simple, faisons en sorte que cela ne se sache pas. Quand nos rapports démontreront qu’il n’y a rien de vrai dans ce qu’on lui prête, nos supérieurs finiront bien par nous demander de rentrer et nous pourrons toujours rester amis avec eux et nous revoir par la suite.
- (Camille en levant le bras) Je vote pour !!!
- (Léonie imitant son amie) Moi aussi je vote pour.
- (Patrice lève le bras et regarde Dorian) Moi aussi, il ne reste plus que toi. Qu’est-ce que tu décides ?
- (Dorian soupire de satisfaction et sourit à ses trois collègues et amis) Ma décision est prise depuis que nous sommes ici vous savez.
- (Patrice lui rendant son sourire) Maintenant il ne reste plus qu’à voir leurs réactions quand nous leur dirons la vérité.
- (Dorian en se mordant les lèvres pour ne pas tout leur dire) Je vous promets que leur réponse vous surprendra, ne me demandez pas pourquoi vous le verrez bien par vous-même.
Comprenant qu’il n’en dira pas plus, ils se regardent intrigués du sens des paroles du jeune homme. Ils ne vont d’ailleurs pas tarder à en comprendre la raison car ils aperçoivent leurs nouveaux amis sur la plage et se dirigent vers eux d’un bon pas.
C’est Sébastien qui les voit arriver en premier, un léger coup de coude à Sylvain et en souriant.
- Tiens !! Voilà Dorian et ses potes.
- On va pouvoir commencer la partie c’est cool.
Poignées de mains et embrassades puis quelques minutes plus tard, les voilà tous dans les activités qu’ils avaient prévues ; Camille part avec Chloé et Carole pour sa leçon de natation, Patrice se met légèrement à l’écart avec Flavien et commence à apprendre quelques prises de self-défense qui amène les deux amis dans un corps à corps endiablé.
Léa ne manque pas d’attirer Léonie afin de poursuivre la conversation sur la gent masculine qu’elles avaient débutée la veille, Dorian lui rejoint les garçons pour la partie de volley qu’ils s’étaient promis de mener contre avec Marc, Thomas, et Florian.
L’après-midi passe ainsi en jeux et discussions, trop vite pour tout le monde et c’est vers dix-huit heures quand ils sont tous assis en cercle sur le sable que Patrice décide de prendre la parole pour avouer à ses amis leur principale raison d’être ici.
La chose n’est pas simple à avouer et il se tortille un moment sur ses fesses avant de prendre le taureau par les cornes et d’y aller franchement. Advienne que pourra se dit-il avec quand même une certaine appréhension, son seul vœu c’est qu’ils ne prennent pas cela trop mal et qu’ils ne remettent pas en question l’amitié qui les lie ensemble.
- (Patrice en se raclant la gorge) Les gars nous avons quelque chose à vous dire d’important sur nous, bien sûr nous aurions pu nous taire mais nous pensons que ce ne serait pas la bonne solution car nous tenons tous les quatre très fort à votre amitié.
- (Je souris en sachant très bien de quoi il va nous parler) Avant que tu commences, j’ai quelque chose à vous dire moi aussi. Mon tuteur Philippe a un ami que vous connaissez tous les quatre, il m’a expliqué avant même votre arrivée que vous viendriez pour moi.
- (Patrice la bouche grande ouverte de stupéfaction) Tu sais depuis le début qui nous sommes ?
- Et oui !! Maurice son ami vous a choisis parce qu’il était sûr que cette mission ne vous conviendrait pas et il avait plus ou moins prévu cette discussion que nous avons en ce moment.
- (Camille soufflée par les paroles de Florian) Mais !! Comment pouvait-il savoir ça ?
- À cause de vos dossiers personnels, il y est noté votre grande empathie et votre propension à la justice. Le fait que certaines personnes pourraient m’utiliser contre mon gré, vous est tout autant qu’à moi intolérable et il a choisi votre équipe avec soin. Vous vous rendez bien compte qu’il a délibérément pris le risque de mettre sa carrière en l’air ou tout du moins celui de se mettre en fâcheuse position vis-à-vis de ses supérieurs.
- (Flavien tout sourire) Comme vous êtes en train de le faire vous aussi d’ailleurs, vous y avez pensé ?
- (Léonie) Bien sûr qu’est-ce que tu crois ?
- (Thomas d’une voix douce) Pourquoi aujourd’hui ?
- (Patrice) Parce que nous avons enfin osé en discuter tout à l’heure, mais c’était déjà dans nos têtes depuis un moment tu sais ? Juste que nous avions peur de ne pas être sur la même longueur d’onde que les autres, c’est ce qui nous a fait mettre autant de temps à vous en parler. D’ailleurs Dorian nous a même avoué qu’il le pensait depuis votre première rencontre, pour moi c’est venu petit à petit et je pense que pour les filles aussi.
- (Thomas) C’est bien que vous soyez venus nous en parler tu sais.
- (Camille posant la question qui leur brûle les lèvres) Nous restons amis ? Enfin si nous le sommes un peu pour vous bien sûr !!
- (Je comprends son appréhension) Nous aurions pu nous contenter de vous éviter si nous n’en avions pas eu également envie, s’il y a une chose que je ne sais pas faire c’est bien de feindre l’amitié et pour vous le prouver je vais moi aussi vous avouez quelque chose. Je suis ce qu’on vous a demandé de découvrir sur moi.
1ere ANNEE Août : (5/60) (Reims)
Gregory range la petite chambre qu’il a à la caserne en souriant de satisfaction, sa recherche d’appartements ne s’est pas trop mal passée et il en a retenu deux qu’il doit visiter dans la journée, l’agence immobilière qu’il a contactée ayant justement le genre de logement recherché dans ses disponibilités.
Son métier ainsi que celui des deux autres futurs colocataires répondant aux critères d’acceptation de leur demande, il s’est vu proposer un nombre non négligeable de solutions dont il n’a retenu que celles qui correspondaient le mieux à leurs idéaux.
Son service étant terminé, il dispose de quarante-huit heures de liberté pour prendre une décision et remplir les papiers nécessaires qu’il ne restera plus à Julien et à Émilie de venir contresigner pour prendre possession des lieux.
Son ami « Van » lui a demandé s’il pouvait venir avec lui car il recherche lui aussi mais sans être autant pressé que Grégory un logement pour lui et son ami. Celui-ci étant handicapé, il lui faut trouver un appartement facile d’accès et si possible pas trop éloigné du centre-ville où son compagnon a son emploi.
Pendant qu’ils rejoignent en bus l’agence où les attend la jeune femme qui doit leur faire la visite guidée, ils discutent en toute amitié des derniers événements liés à cette recherche.
- (Vanyel) Alors comme ça, tu as enfin trouvé l’âme sœur ? J’espère que tu ne tarderas pas trop à me la présenter ?
- (Gregory amusé) Pas de soucis « Van » je t’inviterai à pendre la crémaillère et tu pourras les rencontrer.
- (Vanyel étonné sursaute près de son ami et capte son regard) Comment ça !! Les !!
- (Gregory souriant) Je ne fais pas dans la demi-mesure comme tu peux le constater, nous allons faire un ménage à trois et je n’aurai jamais cru que mes rêves les plus fous d’être avec les deux personnes que j’aime se réalisent un jour.
- (Vanyel) J’espère qu’ils feront bon ménage ensemble ?
- (Gregory) Pas de soucis t’inquiète !! Ils s’aiment aussi beaucoup.
- (Vanyel) Ils ? Tu veux dire elles ?
Gregory connaissant pour l’avoir déjà rencontrer plusieurs fois sait que son ami partage sa vie avec un garçon, aussi il n’éprouve aucune difficulté à lui parler à cœur ouvert.
- Non !! Tu m’as bien entendu, j’aime Julien et Émilie mais tu les as sûrement déjà rencontrés. Ils sont infirmiers au CHU et on les voit souvent aux urgences.
- (Vanyel cherche dans sa mémoire) Ça me dit quelque chose, ce ne serait pas le petit mec aux cheveux courts et la fille avec qui il est tout le temps ?
- Ce sont bien eux oui.
- (Vanyel appréciateur) Eh bien tu as du goût il n’y a pas photo, tu étais avec Émilie depuis déjà quelque temps je crois ?
- (Gregory en hochant affirmativement la tête) Oui depuis plus d’un an et j’étais aussi avec « Juju » depuis à peu près aussi longtemps.
- Tu cachais bien ton jeu mon salaud, et pour eux deux ça s’est fait comment ?
- Ils s’aimaient aussi mais n’osaient pas se l’avouer, c’est quand je suis arrivé au camping que j’ai eu la surprise de les voir ensemble.
- Mais dis-moi « Greg » ? Ils ont dû avoir un choc quand ils ont appris pour toi ?
- Pas vraiment car je ne leur ai jamais caché que je les voyais chacun leur tour et comme je connaissais leur attirance l’un envers l’autre, j’ai fait en sorte qu’ils finissent par se l’avouer et c’est enfin arrivé il y a quelques semaines.
- Quand je vais raconter ça à « Ana » !! Je suis super-content pour toi tu sais et je vous souhaite tout le bonheur du monde.
Ils arrivent enfin à destination et moins d’une heure plus tard, accompagné de la jeune femme de l’agence immobilière, ils visitent le premier appartement. Il se situe dans un quartier calme de la ville non loin de l’hôpital, les chambres sont ensoleillées et l’ensemble a été rénové il n’y a pas longtemps.
Une grande cuisine et une immense pièce à vivre couronnent le tout, c’est quand la jeune femme leur montre la terrasse que Gregory est définitivement conquis.
- (La jeune femme) Alors qu’en pensez-vous messieurs ?
- (Gregory avec un énorme sourire) C’est tout à fait ce que je cherchais (Il regarde par la fenêtre) Et en plus il n’y aura aucune difficulté pour garer les voitures.
- (La jeune femme en inspectant ses fiches) Il y a deux emplacements privatifs de parkings souterrains prévus avec la location.
- (Gregory) C’est parfait alors, le loyer est de combien ?
- Mille deux cents euros charges comprises, il faut rajouter trois mois de garantie et les frais de l’agence qui sont de quatre cents euros. Cela vous va toujours ?
- (Gregory faisant vite les comptes) Pas de problème, c’est dans la fourchette de ce que nous avions prévu.
- (La jeune femme) Vous n’avez pas visité l’autre ?
- Ce n’est pas la peine, celui-ci convient parfaitement.
- Alors il ne reste plus qu’à repasser à l’agence pour remplir les papiers, vous souhaiteriez en prendre procession pour quand ?
- D’ici une semaine, le temps que les autres colocataires rentrent de congé.
- C’est parfait, si vous voulez bien me suivre pour les formulaires à remplir.
- (Gregory franchement enthousiasmé) Ne tardons plus alors !! Allons-y.
C’est quand ils rentrent à la caserne que Gregory appelle ses amis pour leur annoncer la bonne nouvelle et qu’il raccroche quelque temps après la mine souriante et satisfaite devant le regard souriant de son ami qui se dit qu’ils ont bien de la chance et qu’il ne manquera pas d’aller leur rendre souvent visite.
1ere ANNEE Août : (6 /60) (Ce soir-là au campement)
Maxime ne sait pas s’il a fait la boulette du siècle quand il a parlé à Julien de l’équipe de Florian, il est avec lui ce soir-là et s’approche piteusement de Florian qui les regarde venir vers lui d’un drôle d’air, Maxime a la tête de quelqu’un qui va se prendre une remontrance et sur celle de Julien, il peut lire une certaine tristesse qui ne manque pas de l’interpeller.
Il croit d’abord à quelque chose de grave se passant entre les deux garçons et il en est véritablement désolé pour eux.
- Ça va les gars ? On dirait qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond entre vous deux, j’espère que ce n’est pas grave ?
- (Julien) Je croyais qu’on était amis toi et moi « Flo » ?
- (Surpris) Bien sûr qu’on est ami !! Qu’est ce qui peut te faire penser le contraire ?
- (Maxime) C’est de ma faute Florian, je croyais qu’il était au courant pour nous. Je veux dire à l’hôpital.
- Tu lui as parlé de l’équipe c’est ça ?
- (Maxime dépité) Oui !! Je lui disais qu’avec un peu de chance comme il entre au CHU comme interne cette année, il pourrait en faire partie et en apprendre beaucoup sur la médecine avec toi.
- (Je regarde Julien et je lui prends la main) Je sais que j’aurais dû t’en parler, excuse-moi, je n’y ai tout simplement pas pensé.
- (Julien ouvre grand les yeux, sidéré) Elle est bien bonne celle-là !! Pas penser ? Comme la première fois qu’on s’est rencontré ? Ou comme mon père qui faisait toujours en sorte de détourner la conversation ? Tu sais ce que je ressens en ce moment ?
- Je m’en doute un peu mais crois-moi tu te fais du mal pour rien, d’ailleurs Thomas a lui aussi été un des derniers à le savoir alors qu’on est ensemble.
- Tu es parfois bizarre tu sais ? Je suis ton ami « Flo » n’en doute jamais mais c’est très dur d’apprendre des choses sur toi par hasard alors qu’apparemment tout le monde est au courant.
- Personne n’en parle comme tu peux le constater et parfois j’en oublie ce que je suis et je pensais que tu en savais autant que les autres depuis le temps.
- Personne n’en parle comme tu dis alors comment veux-tu que je l’apprenne ?
- Tu as raison !! Je t’en dirais une partie tout à l’heure quand Dorian et nos autres amis seront là et quand ils seront repartis je vous expliquerai le reste, très peu parmi vous connaissent tout de moi et je ne veux plus qu’il en soit ainsi. Ce soir vous saurez tout je te le promets et à toi aussi Maxime car ce que tu vas entendre te surprendra crois-moi
- (Maxime surpris) Qu’est-ce que tu nous caches encore ?
- Tout à l’heure « Max » promis !! Quand les parisiens seront partis car il y a des choses sur moi que je ne veux pas encore qu’ils sachent.
- (Julien) Tu ne leur fais pas confiance ? Pourtant ils ont l’air d’être sincère, non ?
- Peut-être oui mais ce sont quand même des policiers et on ne sait jamais, même si je suis persuadé qu’ils sont corrects avec nous et qu’ils nous ont dit la vérité.
- (Maxime) C’est si important que ça ?
- Vous comprendrez tout à l’heure, j’espère juste que ça ne changera pas la vision que vous avez de moi.
- (Julien) C’est si grave que ça ?
- (Je leur souris rassurant) Grave non, du moins pas dans le sens que vous pourriez penser. Disons plutôt pour faire court, extraordinaire. Oui c’est ça « extraordinaire », c’est le mot juste et à part Thomas, ses cousins et les trois frangins personne ne connaît l’entière vérité sur moi. Et vous voyez bien que pour eux rien ne diffère de vous tous envers moi.
- (Maxime) Tu ne peux pas en dire un peu plus ?
- Désolé les gars mais je préfère que vous soyez tous là, ce n’est pas facile à entendre et surtout à croire sauf si je vous fais une démonstration et je ne tiens pas vraiment à la faire plusieurs fois, vous comprendrez pourquoi ce soir.
- (Julien en me souriant timidement) Ce soir alors, promis ?
- Promis, vous saurez tout, en attendant si vous alliez voir où sont les autres, j’ai faim et comme ça risque de durer un moment, il vaut mieux que ce soit le ventre plein. D’ailleurs faites-moi penser à prévenir Raphaël pour qu’il ne pose pas trop de questions tant que les parisiens seront avec nous.
Le repas fut comme à l’ordinaire excellent, les conversations et les rires comme à l’habitude partent dans tous les sens au grand dam des personnes étrangères au groupe qui regardent l’immense tablée que nous formons. Habitués pour certains, intrigués pour d’autres.
Nous avons invité les parisiens, aussi une autre table a été rajoutée exceptionnellement pour ce dîner, Raphaël mis au courant que ce soir des révélations seront faites me regarde intrigué. Je lui souris amicalement en me disant qu’il aurait été dommage de ne pas le rencontrer, déjà parce qu’il a permis à Éric d’être enfin lui-même mais aussi parce que tout simplement je l’aime beaucoup.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li