13-01-2022, 09:14 PM
Chapitre 11 - Excursion au Rosenlaui (3)
Samedi 22 août 1964, Hôtel Rosenlaui
Frédéric se leva, prit un mouchoir en étoffe, avec l’initiale de son prénom brodée, dans son sac à dos et nettoya sommairement les gouttes de sperme sur son ventre et sur son gland. Il observa ensuite son père, couché sur le lit.
Le corps de son père l’avait toujours impressionné, surtout sa grosse bite, mais, ce jour-là, Frédéric remarqua que son père n’était qu’un être humain fragile et pas le super-héros de son enfance, ses cheveux étaient déjà parsemés de blanc, tout comme ses poils pubiens. Il avait un début d’embonpoint, plus important que ses costumes sur mesure ne le laissaient supposer. Et sa bite n’était pas si grosse que ça.
Frédéric se remémora ce qu’il avait appris de Martin lors du séjour chez les architectes. Il débuta par un massage, s’attardant d’abord sur le corps avant d’oser s’attaquer au lingam. Charles banda, Frédéric vit sa bite érigée pour la première fois, il fut étonné de constater qu’elle n’était pas plus longue que la sienne, peut-être même plus courte. Dommage que l’arpenteur néerlandais ne fût pas là pour la mesurer. Frédéric se demanda s’il devrait parler de cette incartade à Koen, il décida qu’il le ferait seulement si son ami lui posait la question.
Frédéric avait envie de prendre la queue de son père dans sa bouche. Celui-ci ne voulait pas de pénétration, mais il n’avait pas exclu une fellation. Charles ne protesta pas quand les lèvres de son fils s’approchèrent de son gland décalotté. Frédéric continua donc à le sucer, s’appliquant du mieux qu’il pouvait, comme s’il était en train de passer un examen. Il se demandait s’il devrait avaler le sperme.
Charles avisa son fils qu’il allait jouir, Frédéric retira spontanément le membre de sa bouche pour voir les jets de semence jaillir du méat. Il eut une pensée curieuse à cet instant : lui aussi, dix-huit ans plus tôt, était sorti de ces couilles, sous la forme d’un spermatozoïde. C’était plutôt la moitié de lui-même, puisqu’il avait fusionné avec une ovule de sa mère. Il eut un instant de vertige existentiel avant de se ressaisir et de demander à son père :
— Tu as aimé ?
— Je t’ai dit que le sexe n’est pas une discipline olympique. Oui, j’ai aimé, sinon je n’aurais pas joui.
Frédéric prit son mouchoir, nettoya la bite et le ventre de son père — qui avait eu des jets moins puissants que les siens — en prenant soin d’utiliser un coin de l’étoffe encore sec.
— Tu ne garderas pas ce mouchoir en souvenir, fit Charles, ce serait de la sentimentalité déplacée.
— Je le mettrai à la lessive dès notre retour à la maison.
Frédéric se dit qu’il désobéirait et qu’il garderait le mouchoir.
— Et que pensera la femme de ménage ? demanda-t-il.
— Elle a dû remarquer depuis longtemps que les mouchoirs avec la lettre « F » avaient des taches douteuses.
— Elle t’en a parlé ?
— Non, tu sais bien que c’est ta mère qui s’occupe du personnel de maison.
— Et ma mère, elle t’a parlé de ma sexualité ? Avant que je sorte du placard ?
— Ce genre de discussions avec ma mère reste entre nous.
— Je suis désolé, dit Frédéric, penaud.
— Il n’y a pas de quoi, je ne te reproche pas d’avoir posé cette question.
Frédéric hésita un instant avant d’ajouter :
— Je voulais te dire que la manière dont je te vois a changé, pour toujours.
— Tu me vois comment maintenant ?
— Nous sommes sur un pied d’égalité, nous pouvons parler d’homme à homme et plus de père à enfant.
— Tu as raison, toi aussi tu as changé, tu es sorti de l’enfance et de l’adolescence, pas seulement parce que nous avons baisé ensemble, aussi à cause de toutes les autres expériences que tu as faites ces dernières semaines. Sauf sur un point.
— Lequel ?
— C’est encore moi qui dois subvenir à tes besoins jusqu’à la fin de tes études. Fais en sorte qu’elles soient couronnées de succès et que tu puisses devenir indépendant. Même si le sexe est fort agréable, il n’y a pas que ça dans la vie.
— Je te promets, papa. Je ne passerai pas mon temps à me branler et à baiser et je serai studieux.
— Je sais que je peux compter sur toi. Pas plus d’une fois par jour pendant la semaine. Encore une question : parleras-tu à ton ami de ce que nous avons fait cet après-midi ?
— Ce genre de discussions avec Koen reste entre nous.
— Au temps pour moi, fit le père en riant. Allons souper maintenant, je meurs de faim. L’exercice ouvre l’appétit.
Ils ne reparlèrent plus jamais de ce qui s’était passé entre eux pendant ce week-end et Frédéric ne garda finalement pas le mouchoir, son père avait raison, ce n’était que de la sentimentalité déplacée.
NDA Et moi je n’écrirai plus une telle scène dans le cadre de ce récit. Je ne regrette pas de l’avoir fait, mais j’ai trouvé que ce n’était pas facile à imaginer, j’avais quand même cette idée en arrière-plan que « ce n’est pas bien » pour un père et un fils d’avoir des relations sexuelles, d’où les nombreux dialogues et justifications qui ont émaillé ce chapitre.
Je me demande ce que mon père aurait pensé en lisant mes histoires. Il n’a jamais eu d’ordinateur et il n’y avait pas de risque qu’il les découvre.
Samedi 22 août 1964, Hôtel Rosenlaui
Frédéric se leva, prit un mouchoir en étoffe, avec l’initiale de son prénom brodée, dans son sac à dos et nettoya sommairement les gouttes de sperme sur son ventre et sur son gland. Il observa ensuite son père, couché sur le lit.
Le corps de son père l’avait toujours impressionné, surtout sa grosse bite, mais, ce jour-là, Frédéric remarqua que son père n’était qu’un être humain fragile et pas le super-héros de son enfance, ses cheveux étaient déjà parsemés de blanc, tout comme ses poils pubiens. Il avait un début d’embonpoint, plus important que ses costumes sur mesure ne le laissaient supposer. Et sa bite n’était pas si grosse que ça.
Frédéric se remémora ce qu’il avait appris de Martin lors du séjour chez les architectes. Il débuta par un massage, s’attardant d’abord sur le corps avant d’oser s’attaquer au lingam. Charles banda, Frédéric vit sa bite érigée pour la première fois, il fut étonné de constater qu’elle n’était pas plus longue que la sienne, peut-être même plus courte. Dommage que l’arpenteur néerlandais ne fût pas là pour la mesurer. Frédéric se demanda s’il devrait parler de cette incartade à Koen, il décida qu’il le ferait seulement si son ami lui posait la question.
Frédéric avait envie de prendre la queue de son père dans sa bouche. Celui-ci ne voulait pas de pénétration, mais il n’avait pas exclu une fellation. Charles ne protesta pas quand les lèvres de son fils s’approchèrent de son gland décalotté. Frédéric continua donc à le sucer, s’appliquant du mieux qu’il pouvait, comme s’il était en train de passer un examen. Il se demandait s’il devrait avaler le sperme.
Charles avisa son fils qu’il allait jouir, Frédéric retira spontanément le membre de sa bouche pour voir les jets de semence jaillir du méat. Il eut une pensée curieuse à cet instant : lui aussi, dix-huit ans plus tôt, était sorti de ces couilles, sous la forme d’un spermatozoïde. C’était plutôt la moitié de lui-même, puisqu’il avait fusionné avec une ovule de sa mère. Il eut un instant de vertige existentiel avant de se ressaisir et de demander à son père :
— Tu as aimé ?
— Je t’ai dit que le sexe n’est pas une discipline olympique. Oui, j’ai aimé, sinon je n’aurais pas joui.
Frédéric prit son mouchoir, nettoya la bite et le ventre de son père — qui avait eu des jets moins puissants que les siens — en prenant soin d’utiliser un coin de l’étoffe encore sec.
— Tu ne garderas pas ce mouchoir en souvenir, fit Charles, ce serait de la sentimentalité déplacée.
— Je le mettrai à la lessive dès notre retour à la maison.
Frédéric se dit qu’il désobéirait et qu’il garderait le mouchoir.
— Et que pensera la femme de ménage ? demanda-t-il.
— Elle a dû remarquer depuis longtemps que les mouchoirs avec la lettre « F » avaient des taches douteuses.
— Elle t’en a parlé ?
— Non, tu sais bien que c’est ta mère qui s’occupe du personnel de maison.
— Et ma mère, elle t’a parlé de ma sexualité ? Avant que je sorte du placard ?
— Ce genre de discussions avec ma mère reste entre nous.
— Je suis désolé, dit Frédéric, penaud.
— Il n’y a pas de quoi, je ne te reproche pas d’avoir posé cette question.
Frédéric hésita un instant avant d’ajouter :
— Je voulais te dire que la manière dont je te vois a changé, pour toujours.
— Tu me vois comment maintenant ?
— Nous sommes sur un pied d’égalité, nous pouvons parler d’homme à homme et plus de père à enfant.
— Tu as raison, toi aussi tu as changé, tu es sorti de l’enfance et de l’adolescence, pas seulement parce que nous avons baisé ensemble, aussi à cause de toutes les autres expériences que tu as faites ces dernières semaines. Sauf sur un point.
— Lequel ?
— C’est encore moi qui dois subvenir à tes besoins jusqu’à la fin de tes études. Fais en sorte qu’elles soient couronnées de succès et que tu puisses devenir indépendant. Même si le sexe est fort agréable, il n’y a pas que ça dans la vie.
— Je te promets, papa. Je ne passerai pas mon temps à me branler et à baiser et je serai studieux.
— Je sais que je peux compter sur toi. Pas plus d’une fois par jour pendant la semaine. Encore une question : parleras-tu à ton ami de ce que nous avons fait cet après-midi ?
— Ce genre de discussions avec Koen reste entre nous.
— Au temps pour moi, fit le père en riant. Allons souper maintenant, je meurs de faim. L’exercice ouvre l’appétit.
Ils ne reparlèrent plus jamais de ce qui s’était passé entre eux pendant ce week-end et Frédéric ne garda finalement pas le mouchoir, son père avait raison, ce n’était que de la sentimentalité déplacée.
NDA Et moi je n’écrirai plus une telle scène dans le cadre de ce récit. Je ne regrette pas de l’avoir fait, mais j’ai trouvé que ce n’était pas facile à imaginer, j’avais quand même cette idée en arrière-plan que « ce n’est pas bien » pour un père et un fils d’avoir des relations sexuelles, d’où les nombreux dialogues et justifications qui ont émaillé ce chapitre.
Je me demande ce que mon père aurait pensé en lisant mes histoires. Il n’a jamais eu d’ordinateur et il n’y avait pas de risque qu’il les découvre.
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