08-08-2020, 08:12 AM
(Modification du message : 08-08-2020, 09:35 AM par laurentdu51100.)
1ere ANNEE juillet : (10 /35) (Retour une semaine en arrière) (Cinq juillet deux mille un) (3ème partie)
Florian reste tétanisé par la surprise, il en lâche sa coupe qui vient s’écraser par terre dans un fracas de verre cassé. Le bruit le fait revenir à la réalité et ses yeux s’embuent de larmes de joie, il se resserre instinctivement contre Thomas qui en profite pour le tenir amoureusement par la taille et lui glisser doucement à l’oreille d’une voix légèrement chevrotante due à l’émotion qu’il ressent autant que son ami.
- Joyeux anniversaire « Flo » et excuse-nous de t’avoir fait penser que nous t’avions tous oublié, mais nous voulions te faire la surprise.
Je lève la tête vers lui encore sous le coup de l’émotion et d’une main derrière son cou, j’approche ses lèvres des miennes et lui donne un baiser enflammé devant tout le monde. Ensuite je le laisse encore tout abasourdi de mon geste envers lui en public et en criant de joie je me jette sur mes grands-parents que je viens juste à l’instant d’apercevoir en bout de table près de Philippe, Annie et Frédéric sont présents également ainsi qu’Alain et Éveline, à ma plus grande joie et plus grande surprise également.
Une soirée mémorable se passe alors pour moi, l’ouverture des cadeaux fut également un grand moment et quand ce fut au tour de Thomas, il me tendit en tremblant une petite boîte que je m’empresse d’ouvrir y découvrant une magnifique chaîne en or avec un demi-cœur gravé à son prénom. Il ouvre alors son col de chemise et j’y découvre l’autre moitié du cœur avec mon prénom de gravé dessus.
Une fois que je l’ai mise, le visage radieux autour de mon cou, je m’approche de lui pour le remercier en l’embrassant quand je pousse un « OH ! » de stupeur car les deux demi-médailles s’attirent et se réunissent en une seule par l’effet des petits aimants fort puissants qui y sont incrustés.
- (D’une voix émue) Merci « Thom », je t’aime.
- (Thomas d’une même voix émue) Moi aussi « Flo », je t’aime.
Un tonnerre d’applaudissements de la part de mes grands-parents « parents », « beaux-parents » et amis vient couronner notre baiser enfiévré. Une fois les premières émotions passées, le repas put commencer et il fut à la hauteur de la soirée.
Le reste de la soirée passa en danses, plaisanteries et rires. Thomas tout heureux car il n’était pas au courant lui non plus que ses parents aient fait le déplacement, idem pour Aurélien, Guillaume et Damien pour qui ce fut également une surprise.
Ils profitent tous les trois chacun leur tour au cours de la soirée pour présenter leurs petites amies et pour Damien malgré l’appréhension qui lui noue le ventre son futur petit ami.
- (Aurélien fier de lui présentant Chloé qu’il tient par la taille) P’pa ! M’man ! Je vous présente Chloé la meilleure amie de Florian.
- (Annie embrasse la jeune fille en l’appréciant du regard) Tu as bon goût mon fils et toi aussi jeune fille.
- (Chloé rosissant sous le compliment) Merci beaucoup madame.
- Tu peux m’appeler Annie et voici mon mari Frédéric.
- (Frédéric pose un regard appréciateur également sur la jolie demoiselle et l’embrasse) J’ai enfin le bonheur de rencontrer la fameuse Chloé.
- (Chloé qui ce coup-ci passe direct au rouge) Fameuse ?? Eh bien vous m’en direz tant ??
- (Frédéric amusé) En tous les cas mon fils a aussi bon goût que moi en matière de femme.
- (Annie en riant) J’espère pour toi Chloé qu’il n’est pas aussi baratineur ?
- (Chloé) Baratineur ? Je ne dirai pas ça, direct serait plutôt le qualificatif qui irait comme un gant à Aurélien Hi ! Hi !
Chloé raconte alors tout naturellement la façon dont leur fils a fait sa déclaration sous le regard imperturbable de celui-ci.
- (Annie morte de rire) Cela ne m’étonne pas de lui tu sais, il lui y en faudrait beaucoup plus pour le débarrasser de son éternelle nonchalance.
- (Chloé regardant « Aurél » imperturbable avec toujours le sourire aux lèvres) Je crois aussi.
Les deux amoureux se sont à peine éloignés qu’arrive Guillaume avec une belle blonde à son bras, Frédéric et Annie se regardent surpris car ils ne s’attendaient vraiment pas à ce que leur fils, qui n’a pas dix-neuf ans même si c’est pour bientôt, s’intéresse suffisamment à la gent féminine au point d’avoir déjà de façon manifestement très sérieuse une petite amie.
Frédéric regarde la jeune fille en cherchant ce qui lui titille le cerveau depuis qu’il la regarde, un air de déjà-vu dont il n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Annie elle repère immédiatement la ressemblance avec Thomas mais se pose toutefois la question n’ayant pas souvenance qu’il ait une sœur.
- (Guillaume un peu stressé) Léa je te présente mes parents (Il s’adresse à eux) Léa est la cousine germaine de Thomas.
- (Frédéric percute aussitôt) Ah !! Je me disais aussi !!
- (Annie amusée) La ressemblance est frappante.
- (Léa) Et encore avec mon frère c’est encore pire.
- (Annie en regardant son fils) Eh bien Guillaume !! Je n’aurais pas pensé que tu puisses vaincre ta timidité envers les filles aussi vite.
- (Léa qui elle ne l’est pas du tout) J’ai dû forcer un peu vous savez sinon ce n’était pas gagné d’avance.
- (Frédéric se met à rire en voyant son fils baisser les yeux) Sûr qu’il n’est pas comme son aîné, mais je dois avouer qu’il a autant de goût que lui.
- (Léa amusée mais aussi ravie du compliment) Merci !! Vous permettez que je vous enlève votre fils avant qu’il se transforme en autruche et se mette la tête dans le sable ?
- (Annie en riant de bon cœur) Allez-y les enfants et bonne fin de soirée.
1ere ANNEE juillet : (11/35) (Retour une semaine en arrière) (Cinq juillet deux mille un) (4ème partie)
Une fois de nouveaux seuls, ils se regardent et éclatent de rires dans un parfait ensemble. Ils sont très vite interrompus par un jeune garçon qu’ils ont déjà aperçu de loin car il était placé à l’autre bout de la table et ils n’y avaient pas réellement fait attention. Maintenant qu’il est près d’eux, ils restent subjugués devant ce gamin blond dont la ressemblance et le même dégagement de séduction avec Thomas sont frappants.
- (Mathis) Bonjour !! Vous n’avez pas vu « Dami » (Il voit leur trouble et se méprend) Je suis Mathis son ami.
- (Annie sidérée) Nous ne savons pas où il est, désolez mais si tu le trouves j’aimerais que vous veniez nous rejoindre, nous avons à lui parler.
- (Mathis avec un grand sourire aussi enjôleur que son cousin) D’accord !! À tout à l’heure alors ? Promis dès que je le trouve je vous l’amène.
- (Frédéric les yeux toujours fixés sur le double du petit ami de Florian) Entendu !! Merci mon garçon.
Mathis s’éloigne pour continuer à chercher Damien et laisse les parents de son copain qui du fait de la surprise s’assoient et se regardent ahuris.
- (Frédéric) Eh bien !! Si je m’attendais à celle-là !!
- (Annie) Je crois que ton fils a trouvé la copie en plus jeune de son mec canon.
- On dirait bien oui, c’est quand même inouïe cette ressemblance.
- (Annie) Physique sûrement mais j’ai la nette impression que ça s’arrête là.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Mon instinct !! Attention !! Je ne dis pas ça en mal !! Mais il m’a l’air plus déluré et surtout il n’a pas la douceur d’expression qui me plaît tant en Thomas. Mais c’est vrai que physiquement c’est bluffant et il ne nous reste plus qu’à voir si c’est juste un « ami » comme il dit ou bien en passe de devenir beaucoup plus.
- Arrête !! Damien aura dix-huit ans la semaine prochaine et le jeune Mathis ne paraît pas beaucoup plus vieux que lui, comment veux-tu que ce soit déjà plus qu’un ami ?
- Ils ne se connaissent quasiment pas.
- (Annie sérieuse) Tu oublies tout ce que l'on entend de nos jours
- (Frédéric amusé) Allons maman pas de panique, il n’y a pas de quoi en faire un fromage non plus. Attendons de voir ton fils et nous verrons bien.
- (Annie qui regarde derrière lui) Justement le voilà.
Damien voit la main levée de sa mère et se dirige vers elle en se demandant bien ce qu’elle peut bien lui vouloir, il cherche Mathis depuis tout à l’heure et n’est pas très chaud d’aller perdre un temps précieux avec ses parents.
- Oui m’man ? Tu as quelque chose à me dire ?
- (Annie dévisage son fils y cherchant à trouver quelque chose de changer en lui) Nous venons de rencontrer un garçon qui te cherche partout.
- Mathis ? Il est où ?
- (Frédéric) Pas très loin puisqu’il te cherche aussi, mais dis-moi fiston ? Tu nous avais caché qu’il y avait un deuxième Thomas dans tes connaissances ?
- Mais je vous en ai déjà parlé !! Nous nous sommes connus à Pâques !! C’est vrai qu’il ressemble trop à « Thom Thom » vous avez dû être surpris en le voyant ?
- (Frédéric en souriant) Heu !! Oui un peu quand même.
- (Annie) Il nous a dit qu’il était ton ami, il voulait dire quoi par-là ?
- (Damien devient rouge d’un seul coup) Comment ça ?
Damien ne sait pas quoi répondre, la peur lui noue l’estomac et la gorge ne laissant s’échapper aucun son. Il voit Mathis se diriger vers eux en courant et connaissant le zigoto craint le pire et commence à trembler d’appréhension, ce qui, bien sûr, n’échappe pas à ses parents qui se jettent un coup d’œil intrigué.
- (Mathis) Ah !! « Dami » !! Tu es là ? Ça tombe bien tes parents voulaient te parler.
- (Frédéric précise) Vous parlez les enfants !!
- (Mathis se serrant tout contre Damien dont il voit bien le trouble) Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu trembles comme ça ? Vous lui avez crié après ? Qu’est-ce que tu as fait ?
- (Annie) Nous n’avons encore rien dit mais en voyant sa réaction nous nous posons des questions.
- (Mathis la fixant franchement de ses grands yeux bleus presque transparents) Quel genre de questions ?
- (Frédéric gentiment) Par exemple ce que vous ressentez l’un pour l’autre ?
Mathis reporte son regard sur le père de son ami et lui donne le plus beau de ses sourires, ce qui trouble Frédéric et sa femme car le garçon est vraiment très mignon avec sa frange de cheveux blonds bouclés lui cachant la moitié de son regard. Puis il se tourne vers Damien et d’une voix douce.
- Aller « Dami » !! C’est le moment tu ne crois pas ?
Damien relève les yeux et fixe ses parents tour à tour remarquant qu’il n’y a aucune trace de colère ou de dégoût sur leurs visages mais simplement qu’ils marquent une curiosité très forte et qu’ils attendent qu’il prenne la parole.
- Vous avez deviné non ?
- (Frédéric) Oui certainement mais pour être sur nous préférerions que tu nous le confirmes fiston.
- Bon et bien « Math » est mon ami et je l’aime beaucoup.
- (Annie voyant bien que son fils hésite encore) Beaucoup comment ?
- (Damien le visage empourpré de gêne) Ben !! Comme « Thom » et « Flo »
1ere ANNEE juillet : (12/35) (Retour une semaine en arrière) (Nuit du cinq au six juillet) (1ère partie)
La soirée se termine vers quatre heures du matin et les adultes repartent tous ensemble car Annie et Frédéric vont passer quelques jours chez les De Bierne, invités gentiment par Maryse et Michel. Les couples prennent alors la direction des toiles de tentes en discutant entre eux doucement afin de ne pas réveiller le camping, quelques-uns partent directement se coucher alors que d’autres s’assoient sur les bancs en prenant un dernier verre.
Flavien attrapant dans sa grande paluche le médaillon pendant au cou de Florian, le regarde attentivement et le soupèse d’un geste appréciateur.
- Tu ne t’es pas moqué de lui Thomas, tu as dû payer ça une fortune.
- (Thomas gêné devant son ami qui écoute) J’ai pas mal économisé et puis ça faisait un moment que j’avais repéré les médailles à la bijouterie.
- (Flavien) En plus c’est bien foutu les petites rainures pour guider les aimants, comme ça, ils ne peuvent que se mettre en place correctement.
- (Carole) C’est un très beau cadeau.
- (Je tiens à préciser quand même) Comme tous ceux que j’ai reçus ce soir, vous m’avez tous gâté c’est trop gentil.
- (Éric) C’est parce qu’on t’aime beaucoup tu sais et puis grâce à toi nous avons tous trouvé un compagnon ou une compagne et nous ne l’oublierons jamais ainsi que ses vacances que tu nous offres d’aussi bon cœur.
- (Thomas qui se lâche) Il y en a encore un que tu n’as pas eu.
- (Curieux) Ah oui ? Il est où ?
- (Guillaume voyant le visage de Thomas rougir légèrement) Hum !! Je pense qu’il n’est pas loin et encore bien emballé, je me trompe « Thom » ?
- (Léa voyant le visage de son cousin prendre feu) Fallait rien dire « Thom » et lui faire la surprise tout à l’heure quand vous n’auriez plus été que vous deux.
- (Je cherche ce que ça peut être et d’un air gourmant) Cela se mange ?
Rire générale car tous ont ou croient avoir compris, de plus la tête de Thomas vaut le coup d’œil car il est maintenant rouge vif jusqu’au cou. C’est Damien en fixant le même air gourmand Mathis qui répond en riant.
- À mon avis oui ! Ça doit être comme une énorme pêche melba si tu vois de quoi je parle, et si le boulanger de la famille se tient dans sa recette je vais me régaler aussi un de ses quatre.
- (Mathis mort de rire) Elle est bonne celle-là Hi ! Hi ! Voilà qu’il veut me bouffer le cul maintenant.
- (Damien larmoyant) La portion sera moins grosse mais j’ai idée que je vais bien me régaler aussi.
Je regarde Thomas et comprends aussitôt ce qu’il veut m’offrir ce soir, aussi je me lève d’un bond et le fait se mettre debout en le fixant dans les yeux qu’il a brillant d’excitation malgré la honte de s’être découvert devant tout le monde. Je commence à l’entraîner en dehors de la tente quand une voix m’interpelle.
- (Flavien les yeux plissés de rire) Hé !! Tu vas où comme ça ?
- Manger mon cadeau avant qu’il ait passé la date tiens !! C’est que j’adore ça moi les pêches melba !! Surtout quand elles sont aussi appétissantes que ça. Et puis c’est mon dessert d’anniversaire non ? Alors il n’y a plus qu’à passer à table.
Là je lui mets une petite claque sur les fesses qui éclate de rire tous mes amis, autant par mon geste que par la façon dont Thomas me regarde en se mordillant les lèvres.
- (Damien écroulé en attrapant Mathis au vol) C’est que tu m’as donné faim « Flo » Hi ! Hi ! Désolez les gars si je mange mon dessert en juif mais sur ce coup-là je ne me sens pas vraiment partageur Hi ! Hi !
- (Mathis en riant mais avec le même regard que son cousin) J’y crois pas !! C’est qu’il va vraiment le faire !!
- (Léa voyant les quatre garçons quittés la tente) Eh bien ça alors ??? C’est mon petit frère et mon cousin qui viennent de sortir ?? Je ne les reconnais plus moi, qui aurais dit ça encore ce matin ?
- (Guillaume amusé) C’est qu’ils sont gourmands mes frangins, fallait pas leur en promettre.
- (Léa en le regardant bizarrement) Il n’y a pas qu’eux qui sont gourmands tu sais ? Je me taperai bien une petite pâtisserie aussi moi ?
- (Carole émoustillée elle aussi par toute cette conversation) Moi c’est pareil !! Dis Léa un éclair à la vanille ça te tente ?
- (Devant les deux garçons abasourdis) Hum !! Oui pourquoi pas ?
Les deux amies se lèvent et prennent leurs compagnons par la main, ceux-ci n’en croyant toujours pas leurs oreilles sur ce qu’elles se proposent de faire. Bien sûr au fond de leurs pantalons les « pâtisseries » se développent à une vitesse grand V donnant à penser qu’elles vont en avoir pour leur argent sur ce coup-là.
Éric se retrouve seul sur son banc encore ébahi par tous ses sous-entendus qui promettent une nuit très agitée à ses amis. Il regrette juste de se retrouver en plan et commence à se lever pour lui aussi aller se coucher quand une ombre longe la toile et entre à son tour, Raphaël apparaît alors en tenant un pyjama dans sa main.
- (Voyant Éric seul) J’arrive juste à temps je vois.
- (Éric étonné) Je ne t’attendais pas ? (En riant) toi aussi tu veux m’offrir un dessert ?
- Quoi ?
Florian reste tétanisé par la surprise, il en lâche sa coupe qui vient s’écraser par terre dans un fracas de verre cassé. Le bruit le fait revenir à la réalité et ses yeux s’embuent de larmes de joie, il se resserre instinctivement contre Thomas qui en profite pour le tenir amoureusement par la taille et lui glisser doucement à l’oreille d’une voix légèrement chevrotante due à l’émotion qu’il ressent autant que son ami.
- Joyeux anniversaire « Flo » et excuse-nous de t’avoir fait penser que nous t’avions tous oublié, mais nous voulions te faire la surprise.
Je lève la tête vers lui encore sous le coup de l’émotion et d’une main derrière son cou, j’approche ses lèvres des miennes et lui donne un baiser enflammé devant tout le monde. Ensuite je le laisse encore tout abasourdi de mon geste envers lui en public et en criant de joie je me jette sur mes grands-parents que je viens juste à l’instant d’apercevoir en bout de table près de Philippe, Annie et Frédéric sont présents également ainsi qu’Alain et Éveline, à ma plus grande joie et plus grande surprise également.
Une soirée mémorable se passe alors pour moi, l’ouverture des cadeaux fut également un grand moment et quand ce fut au tour de Thomas, il me tendit en tremblant une petite boîte que je m’empresse d’ouvrir y découvrant une magnifique chaîne en or avec un demi-cœur gravé à son prénom. Il ouvre alors son col de chemise et j’y découvre l’autre moitié du cœur avec mon prénom de gravé dessus.
Une fois que je l’ai mise, le visage radieux autour de mon cou, je m’approche de lui pour le remercier en l’embrassant quand je pousse un « OH ! » de stupeur car les deux demi-médailles s’attirent et se réunissent en une seule par l’effet des petits aimants fort puissants qui y sont incrustés.
- (D’une voix émue) Merci « Thom », je t’aime.
- (Thomas d’une même voix émue) Moi aussi « Flo », je t’aime.
Un tonnerre d’applaudissements de la part de mes grands-parents « parents », « beaux-parents » et amis vient couronner notre baiser enfiévré. Une fois les premières émotions passées, le repas put commencer et il fut à la hauteur de la soirée.
Le reste de la soirée passa en danses, plaisanteries et rires. Thomas tout heureux car il n’était pas au courant lui non plus que ses parents aient fait le déplacement, idem pour Aurélien, Guillaume et Damien pour qui ce fut également une surprise.
Ils profitent tous les trois chacun leur tour au cours de la soirée pour présenter leurs petites amies et pour Damien malgré l’appréhension qui lui noue le ventre son futur petit ami.
- (Aurélien fier de lui présentant Chloé qu’il tient par la taille) P’pa ! M’man ! Je vous présente Chloé la meilleure amie de Florian.
- (Annie embrasse la jeune fille en l’appréciant du regard) Tu as bon goût mon fils et toi aussi jeune fille.
- (Chloé rosissant sous le compliment) Merci beaucoup madame.
- Tu peux m’appeler Annie et voici mon mari Frédéric.
- (Frédéric pose un regard appréciateur également sur la jolie demoiselle et l’embrasse) J’ai enfin le bonheur de rencontrer la fameuse Chloé.
- (Chloé qui ce coup-ci passe direct au rouge) Fameuse ?? Eh bien vous m’en direz tant ??
- (Frédéric amusé) En tous les cas mon fils a aussi bon goût que moi en matière de femme.
- (Annie en riant) J’espère pour toi Chloé qu’il n’est pas aussi baratineur ?
- (Chloé) Baratineur ? Je ne dirai pas ça, direct serait plutôt le qualificatif qui irait comme un gant à Aurélien Hi ! Hi !
Chloé raconte alors tout naturellement la façon dont leur fils a fait sa déclaration sous le regard imperturbable de celui-ci.
- (Annie morte de rire) Cela ne m’étonne pas de lui tu sais, il lui y en faudrait beaucoup plus pour le débarrasser de son éternelle nonchalance.
- (Chloé regardant « Aurél » imperturbable avec toujours le sourire aux lèvres) Je crois aussi.
Les deux amoureux se sont à peine éloignés qu’arrive Guillaume avec une belle blonde à son bras, Frédéric et Annie se regardent surpris car ils ne s’attendaient vraiment pas à ce que leur fils, qui n’a pas dix-neuf ans même si c’est pour bientôt, s’intéresse suffisamment à la gent féminine au point d’avoir déjà de façon manifestement très sérieuse une petite amie.
Frédéric regarde la jeune fille en cherchant ce qui lui titille le cerveau depuis qu’il la regarde, un air de déjà-vu dont il n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Annie elle repère immédiatement la ressemblance avec Thomas mais se pose toutefois la question n’ayant pas souvenance qu’il ait une sœur.
- (Guillaume un peu stressé) Léa je te présente mes parents (Il s’adresse à eux) Léa est la cousine germaine de Thomas.
- (Frédéric percute aussitôt) Ah !! Je me disais aussi !!
- (Annie amusée) La ressemblance est frappante.
- (Léa) Et encore avec mon frère c’est encore pire.
- (Annie en regardant son fils) Eh bien Guillaume !! Je n’aurais pas pensé que tu puisses vaincre ta timidité envers les filles aussi vite.
- (Léa qui elle ne l’est pas du tout) J’ai dû forcer un peu vous savez sinon ce n’était pas gagné d’avance.
- (Frédéric se met à rire en voyant son fils baisser les yeux) Sûr qu’il n’est pas comme son aîné, mais je dois avouer qu’il a autant de goût que lui.
- (Léa amusée mais aussi ravie du compliment) Merci !! Vous permettez que je vous enlève votre fils avant qu’il se transforme en autruche et se mette la tête dans le sable ?
- (Annie en riant de bon cœur) Allez-y les enfants et bonne fin de soirée.
1ere ANNEE juillet : (11/35) (Retour une semaine en arrière) (Cinq juillet deux mille un) (4ème partie)
Une fois de nouveaux seuls, ils se regardent et éclatent de rires dans un parfait ensemble. Ils sont très vite interrompus par un jeune garçon qu’ils ont déjà aperçu de loin car il était placé à l’autre bout de la table et ils n’y avaient pas réellement fait attention. Maintenant qu’il est près d’eux, ils restent subjugués devant ce gamin blond dont la ressemblance et le même dégagement de séduction avec Thomas sont frappants.
- (Mathis) Bonjour !! Vous n’avez pas vu « Dami » (Il voit leur trouble et se méprend) Je suis Mathis son ami.
- (Annie sidérée) Nous ne savons pas où il est, désolez mais si tu le trouves j’aimerais que vous veniez nous rejoindre, nous avons à lui parler.
- (Mathis avec un grand sourire aussi enjôleur que son cousin) D’accord !! À tout à l’heure alors ? Promis dès que je le trouve je vous l’amène.
- (Frédéric les yeux toujours fixés sur le double du petit ami de Florian) Entendu !! Merci mon garçon.
Mathis s’éloigne pour continuer à chercher Damien et laisse les parents de son copain qui du fait de la surprise s’assoient et se regardent ahuris.
- (Frédéric) Eh bien !! Si je m’attendais à celle-là !!
- (Annie) Je crois que ton fils a trouvé la copie en plus jeune de son mec canon.
- On dirait bien oui, c’est quand même inouïe cette ressemblance.
- (Annie) Physique sûrement mais j’ai la nette impression que ça s’arrête là.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Mon instinct !! Attention !! Je ne dis pas ça en mal !! Mais il m’a l’air plus déluré et surtout il n’a pas la douceur d’expression qui me plaît tant en Thomas. Mais c’est vrai que physiquement c’est bluffant et il ne nous reste plus qu’à voir si c’est juste un « ami » comme il dit ou bien en passe de devenir beaucoup plus.
- Arrête !! Damien aura dix-huit ans la semaine prochaine et le jeune Mathis ne paraît pas beaucoup plus vieux que lui, comment veux-tu que ce soit déjà plus qu’un ami ?
- Ils ne se connaissent quasiment pas.
- (Annie sérieuse) Tu oublies tout ce que l'on entend de nos jours
- (Frédéric amusé) Allons maman pas de panique, il n’y a pas de quoi en faire un fromage non plus. Attendons de voir ton fils et nous verrons bien.
- (Annie qui regarde derrière lui) Justement le voilà.
Damien voit la main levée de sa mère et se dirige vers elle en se demandant bien ce qu’elle peut bien lui vouloir, il cherche Mathis depuis tout à l’heure et n’est pas très chaud d’aller perdre un temps précieux avec ses parents.
- Oui m’man ? Tu as quelque chose à me dire ?
- (Annie dévisage son fils y cherchant à trouver quelque chose de changer en lui) Nous venons de rencontrer un garçon qui te cherche partout.
- Mathis ? Il est où ?
- (Frédéric) Pas très loin puisqu’il te cherche aussi, mais dis-moi fiston ? Tu nous avais caché qu’il y avait un deuxième Thomas dans tes connaissances ?
- Mais je vous en ai déjà parlé !! Nous nous sommes connus à Pâques !! C’est vrai qu’il ressemble trop à « Thom Thom » vous avez dû être surpris en le voyant ?
- (Frédéric en souriant) Heu !! Oui un peu quand même.
- (Annie) Il nous a dit qu’il était ton ami, il voulait dire quoi par-là ?
- (Damien devient rouge d’un seul coup) Comment ça ?
Damien ne sait pas quoi répondre, la peur lui noue l’estomac et la gorge ne laissant s’échapper aucun son. Il voit Mathis se diriger vers eux en courant et connaissant le zigoto craint le pire et commence à trembler d’appréhension, ce qui, bien sûr, n’échappe pas à ses parents qui se jettent un coup d’œil intrigué.
- (Mathis) Ah !! « Dami » !! Tu es là ? Ça tombe bien tes parents voulaient te parler.
- (Frédéric précise) Vous parlez les enfants !!
- (Mathis se serrant tout contre Damien dont il voit bien le trouble) Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu trembles comme ça ? Vous lui avez crié après ? Qu’est-ce que tu as fait ?
- (Annie) Nous n’avons encore rien dit mais en voyant sa réaction nous nous posons des questions.
- (Mathis la fixant franchement de ses grands yeux bleus presque transparents) Quel genre de questions ?
- (Frédéric gentiment) Par exemple ce que vous ressentez l’un pour l’autre ?
Mathis reporte son regard sur le père de son ami et lui donne le plus beau de ses sourires, ce qui trouble Frédéric et sa femme car le garçon est vraiment très mignon avec sa frange de cheveux blonds bouclés lui cachant la moitié de son regard. Puis il se tourne vers Damien et d’une voix douce.
- Aller « Dami » !! C’est le moment tu ne crois pas ?
Damien relève les yeux et fixe ses parents tour à tour remarquant qu’il n’y a aucune trace de colère ou de dégoût sur leurs visages mais simplement qu’ils marquent une curiosité très forte et qu’ils attendent qu’il prenne la parole.
- Vous avez deviné non ?
- (Frédéric) Oui certainement mais pour être sur nous préférerions que tu nous le confirmes fiston.
- Bon et bien « Math » est mon ami et je l’aime beaucoup.
- (Annie voyant bien que son fils hésite encore) Beaucoup comment ?
- (Damien le visage empourpré de gêne) Ben !! Comme « Thom » et « Flo »
1ere ANNEE juillet : (12/35) (Retour une semaine en arrière) (Nuit du cinq au six juillet) (1ère partie)
La soirée se termine vers quatre heures du matin et les adultes repartent tous ensemble car Annie et Frédéric vont passer quelques jours chez les De Bierne, invités gentiment par Maryse et Michel. Les couples prennent alors la direction des toiles de tentes en discutant entre eux doucement afin de ne pas réveiller le camping, quelques-uns partent directement se coucher alors que d’autres s’assoient sur les bancs en prenant un dernier verre.
Flavien attrapant dans sa grande paluche le médaillon pendant au cou de Florian, le regarde attentivement et le soupèse d’un geste appréciateur.
- Tu ne t’es pas moqué de lui Thomas, tu as dû payer ça une fortune.
- (Thomas gêné devant son ami qui écoute) J’ai pas mal économisé et puis ça faisait un moment que j’avais repéré les médailles à la bijouterie.
- (Flavien) En plus c’est bien foutu les petites rainures pour guider les aimants, comme ça, ils ne peuvent que se mettre en place correctement.
- (Carole) C’est un très beau cadeau.
- (Je tiens à préciser quand même) Comme tous ceux que j’ai reçus ce soir, vous m’avez tous gâté c’est trop gentil.
- (Éric) C’est parce qu’on t’aime beaucoup tu sais et puis grâce à toi nous avons tous trouvé un compagnon ou une compagne et nous ne l’oublierons jamais ainsi que ses vacances que tu nous offres d’aussi bon cœur.
- (Thomas qui se lâche) Il y en a encore un que tu n’as pas eu.
- (Curieux) Ah oui ? Il est où ?
- (Guillaume voyant le visage de Thomas rougir légèrement) Hum !! Je pense qu’il n’est pas loin et encore bien emballé, je me trompe « Thom » ?
- (Léa voyant le visage de son cousin prendre feu) Fallait rien dire « Thom » et lui faire la surprise tout à l’heure quand vous n’auriez plus été que vous deux.
- (Je cherche ce que ça peut être et d’un air gourmant) Cela se mange ?
Rire générale car tous ont ou croient avoir compris, de plus la tête de Thomas vaut le coup d’œil car il est maintenant rouge vif jusqu’au cou. C’est Damien en fixant le même air gourmand Mathis qui répond en riant.
- À mon avis oui ! Ça doit être comme une énorme pêche melba si tu vois de quoi je parle, et si le boulanger de la famille se tient dans sa recette je vais me régaler aussi un de ses quatre.
- (Mathis mort de rire) Elle est bonne celle-là Hi ! Hi ! Voilà qu’il veut me bouffer le cul maintenant.
- (Damien larmoyant) La portion sera moins grosse mais j’ai idée que je vais bien me régaler aussi.
Je regarde Thomas et comprends aussitôt ce qu’il veut m’offrir ce soir, aussi je me lève d’un bond et le fait se mettre debout en le fixant dans les yeux qu’il a brillant d’excitation malgré la honte de s’être découvert devant tout le monde. Je commence à l’entraîner en dehors de la tente quand une voix m’interpelle.
- (Flavien les yeux plissés de rire) Hé !! Tu vas où comme ça ?
- Manger mon cadeau avant qu’il ait passé la date tiens !! C’est que j’adore ça moi les pêches melba !! Surtout quand elles sont aussi appétissantes que ça. Et puis c’est mon dessert d’anniversaire non ? Alors il n’y a plus qu’à passer à table.
Là je lui mets une petite claque sur les fesses qui éclate de rire tous mes amis, autant par mon geste que par la façon dont Thomas me regarde en se mordillant les lèvres.
- (Damien écroulé en attrapant Mathis au vol) C’est que tu m’as donné faim « Flo » Hi ! Hi ! Désolez les gars si je mange mon dessert en juif mais sur ce coup-là je ne me sens pas vraiment partageur Hi ! Hi !
- (Mathis en riant mais avec le même regard que son cousin) J’y crois pas !! C’est qu’il va vraiment le faire !!
- (Léa voyant les quatre garçons quittés la tente) Eh bien ça alors ??? C’est mon petit frère et mon cousin qui viennent de sortir ?? Je ne les reconnais plus moi, qui aurais dit ça encore ce matin ?
- (Guillaume amusé) C’est qu’ils sont gourmands mes frangins, fallait pas leur en promettre.
- (Léa en le regardant bizarrement) Il n’y a pas qu’eux qui sont gourmands tu sais ? Je me taperai bien une petite pâtisserie aussi moi ?
- (Carole émoustillée elle aussi par toute cette conversation) Moi c’est pareil !! Dis Léa un éclair à la vanille ça te tente ?
- (Devant les deux garçons abasourdis) Hum !! Oui pourquoi pas ?
Les deux amies se lèvent et prennent leurs compagnons par la main, ceux-ci n’en croyant toujours pas leurs oreilles sur ce qu’elles se proposent de faire. Bien sûr au fond de leurs pantalons les « pâtisseries » se développent à une vitesse grand V donnant à penser qu’elles vont en avoir pour leur argent sur ce coup-là.
Éric se retrouve seul sur son banc encore ébahi par tous ses sous-entendus qui promettent une nuit très agitée à ses amis. Il regrette juste de se retrouver en plan et commence à se lever pour lui aussi aller se coucher quand une ombre longe la toile et entre à son tour, Raphaël apparaît alors en tenant un pyjama dans sa main.
- (Voyant Éric seul) J’arrive juste à temps je vois.
- (Éric étonné) Je ne t’attendais pas ? (En riant) toi aussi tu veux m’offrir un dessert ?
- Quoi ?
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