06-01-2022, 10:48 PM
Chapitre 11 - Excursion au Rosenlaui (1)
Samedi 22 août 1964, Rychenbachtal
Urbain avait conduit Frédéric et son père Charles jusqu’à Meiringen. Ils débutèrent leur excursion par une montée jusqu’aux chutes du Reichenbach.
— C’est donc ici que Sherlock Holmes est tombé dans l’abîme, dit Charles.
— Oui, mais il est ressuscité.
— Ce n’est qu’un personnage de fiction, c’est plutôt son auteur qui l’a fait renaître pour vendre ses bouquins, pas comme le Christ.
— Et si le Christ était aussi un personnage de fiction ?
— Peut-être. En tout cas, nous, nous somme réels et je sens mes jambes lourdes après cette montée. Je manque d’entraînement.
— Tu penses que Sherlock Holmes était gay ? demanda Frédéric. Qu’il couchait avec Le Dr Watson ?
— Possible. Mais je ne les trouve pas très sexy.
Vers midi, ils arrivèrent au bord de la rivière Rychenbach.
— Je reconnais l’endroit, dit Frédéric, c’est là que nous nous sommes baignés à poil avec les autres élèves de l’école. Je me suis même branlé avec Koen.
— On pourrait faire la même chose, je veux dire nous baigner.
Ils posèrent leurs sacs à dos sur la rive et se déshabillèrent rapidement. Frédéric regarda une nouvelle fois le pénis de son père qui lui parut moins gros, était-ce l’effet de l’eau glaciale ? Ils ne restèrent pas longtemps dans la rivière, ils se séchèrent.
— On se rhabille ? demanda Frédéric.
— C’est mieux, mets au moins ton short, je ne voudrais pas avoir d’ennuis avec les promeneurs. On va pique-niquer avant de continuer.
Ils s’assirent sur des pierres, à l’ombre d’un arbre. Ils mangèrent des sandwiches au jambon et au Gruyère, des pommes et du chocolat. Ils s’étendirent ensuite sur leurs linges de bain.
— Tu voulais me parler ? fit le père. Liquidons ceci, après nous aurons l’esprit libre pour profiter de cette nature magnifique.
— Voilà… J’ai deux choses à te demander. J’espère que je ne dépense pas trop. Je suis généreux avec Koen, je lui fais des cadeaux.
— Et que lui as-tu offert dernièrement ?
— Euh… Une virée au bordel.
Frédéric raconta à son père leur visite sur la péniche à Amsterdam.
— Cela ne me dérange pas, dit Charles en riant. Ce qui me dérangerait serait de jeter l’argent par les fenêtres, jouer au casino par exemple. Une fois, juste pour voir, d’accord, mais pas de manière compulsive. La même chose pour le bordel, pas toutes les semaines. Il y a assez d’élèves à l’école quand vous avez envie d’autres bites que les vôtres.
— Oui, je ferai attention.
Frédéric parla ensuite de son projet de voyage en Amérique.
— Je suis aussi d’accord, mais à une condition : je veux que tu prépares ce voyage en détail, que tu établisses un budget, que vous couchiez aussi dans des motels miteux et pas seulement dans des cinq étoiles. Je te donnerai l’adresse d’une agence de voyages une fois que tu auras établi l’itinéraire et que tu sauras qui viendra avec vous, il faudra des visas. Urbain n’a pas le permis pour des gros autocars, tu devras limiter le nombre de participants.
— Merci beaucoup, papa.
— De rien, la deuxième chose dont tu voulais me parler ?
— C’est plus délicat.
Frédéric déglutit avant de dire :
— Penses-tu que je serais capable de devenir le PDG de l’entreprise familiale lorsque tu prendras ta retraite ?
— Non. Pourquoi me poses-tu cette question ?
— Tu penses que je ne suis pas capable ?
— Je te parle franchement : intellectuellement, tu as les capacités, mais je ne pense pas que tu es un meneur d’hommes. Je ne te vois pas non plus être officier à l’armée.
— C’est parce que je suis homosexuel ? demanda Frédéric.
— Aucun rapport, je le suis aussi. Question de caractère.
— Tu ne serais pas déçu si le prochain PDG ne faisait pas partie de notre famille ?
— Tu as des sœurs, l’une d’elle pourrait aussi me succéder.
— Une femme à la tête de l’entreprise ?
— Et pourquoi pas ? La société évolue. Quelles études aimerais-tu faire ?
— Architecte. J’ai admiré le travail de Graf & de Bruson. J’aimerais bien faire un stage chez eux avant de me décider définitivement.
— Ils n’organisent pas de partouzes tous les jours, fit Charles en riant, peut-être juste un petit massage érotique le soir si tu as bien travaillé. Je vais leur demander, cela ne devrait pas poser de problèmes. Où aimerais-tu faire ces études ?
— À l’école polytechnique de Zurich, si je réussis mon bac en allemand.
— Je vois, ton ami Koen va faire ses études dans la même ville, il me semble.
— Exact.
— Je suis d’accord.
— Tu es un père merveilleux ! s’exclama Frédéric.
— N’exagère pas. J’aurais aussi quelque chose à te dire, on verra plus tard. Continuons.
Ils remirent leurs chemises et marchèrent jusqu’à l’hôtel Rosenlaui où ils avaient réservé une chambre pour la nuit. Celle-ci était au premier étage, elle avait un balcon d’où la vue sur le glacier et les montagnes environnantes était sublime. Dans un coin de la pièce, il y avait une baignoire ancienne sur des pieds. Charles se déshabilla entièrement et fit couler un bain chaud en ajoutant des sels. Frédéric se coucha sur le lit, il laissa son slip. Il regardait son père et l’imaginait faisant l’amour avec ses amants. Charles sortit de la baignoire, se sécha, et dit à son fils :
— Tu peux y aller.
Frédéric, hésita, se leva et fit couler l’eau. Une fois la baignoire remplie, il baissa son slip en faisant attention de tourner le dos à son père. Celui-ci ne le regardait pas, il lisait les pages financières de la Neue Zürcher Zeitung, couché sur le lit, toujours nu.
Frédéric ne resta pas longtemps dans l’eau, il se savonna rapidement, sortit de la baignoire et se sécha avec un grand linge de bain usé et rêche. Il le laissa autour de la taille et se dirigea vers son sac à dos pour prendre un slip propre.
— Tu es bien pudique cet après-midi, fit Charles, nous nous sommes baignés à poil ce matin.
— Oui, mais l’eau était froide. Je…
— Enlève ce linge mouillé et viens te coucher à côté de moi. Nous allons discuter. Tu sais, j’ai déjà vu des hommes bander…
Samedi 22 août 1964, Rychenbachtal
Urbain avait conduit Frédéric et son père Charles jusqu’à Meiringen. Ils débutèrent leur excursion par une montée jusqu’aux chutes du Reichenbach.
— C’est donc ici que Sherlock Holmes est tombé dans l’abîme, dit Charles.
— Oui, mais il est ressuscité.
— Ce n’est qu’un personnage de fiction, c’est plutôt son auteur qui l’a fait renaître pour vendre ses bouquins, pas comme le Christ.
— Et si le Christ était aussi un personnage de fiction ?
— Peut-être. En tout cas, nous, nous somme réels et je sens mes jambes lourdes après cette montée. Je manque d’entraînement.
— Tu penses que Sherlock Holmes était gay ? demanda Frédéric. Qu’il couchait avec Le Dr Watson ?
— Possible. Mais je ne les trouve pas très sexy.
Vers midi, ils arrivèrent au bord de la rivière Rychenbach.
— Je reconnais l’endroit, dit Frédéric, c’est là que nous nous sommes baignés à poil avec les autres élèves de l’école. Je me suis même branlé avec Koen.
— On pourrait faire la même chose, je veux dire nous baigner.
Ils posèrent leurs sacs à dos sur la rive et se déshabillèrent rapidement. Frédéric regarda une nouvelle fois le pénis de son père qui lui parut moins gros, était-ce l’effet de l’eau glaciale ? Ils ne restèrent pas longtemps dans la rivière, ils se séchèrent.
— On se rhabille ? demanda Frédéric.
— C’est mieux, mets au moins ton short, je ne voudrais pas avoir d’ennuis avec les promeneurs. On va pique-niquer avant de continuer.
Ils s’assirent sur des pierres, à l’ombre d’un arbre. Ils mangèrent des sandwiches au jambon et au Gruyère, des pommes et du chocolat. Ils s’étendirent ensuite sur leurs linges de bain.
— Tu voulais me parler ? fit le père. Liquidons ceci, après nous aurons l’esprit libre pour profiter de cette nature magnifique.
— Voilà… J’ai deux choses à te demander. J’espère que je ne dépense pas trop. Je suis généreux avec Koen, je lui fais des cadeaux.
— Et que lui as-tu offert dernièrement ?
— Euh… Une virée au bordel.
Frédéric raconta à son père leur visite sur la péniche à Amsterdam.
— Cela ne me dérange pas, dit Charles en riant. Ce qui me dérangerait serait de jeter l’argent par les fenêtres, jouer au casino par exemple. Une fois, juste pour voir, d’accord, mais pas de manière compulsive. La même chose pour le bordel, pas toutes les semaines. Il y a assez d’élèves à l’école quand vous avez envie d’autres bites que les vôtres.
— Oui, je ferai attention.
Frédéric parla ensuite de son projet de voyage en Amérique.
— Je suis aussi d’accord, mais à une condition : je veux que tu prépares ce voyage en détail, que tu établisses un budget, que vous couchiez aussi dans des motels miteux et pas seulement dans des cinq étoiles. Je te donnerai l’adresse d’une agence de voyages une fois que tu auras établi l’itinéraire et que tu sauras qui viendra avec vous, il faudra des visas. Urbain n’a pas le permis pour des gros autocars, tu devras limiter le nombre de participants.
— Merci beaucoup, papa.
— De rien, la deuxième chose dont tu voulais me parler ?
— C’est plus délicat.
Frédéric déglutit avant de dire :
— Penses-tu que je serais capable de devenir le PDG de l’entreprise familiale lorsque tu prendras ta retraite ?
— Non. Pourquoi me poses-tu cette question ?
— Tu penses que je ne suis pas capable ?
— Je te parle franchement : intellectuellement, tu as les capacités, mais je ne pense pas que tu es un meneur d’hommes. Je ne te vois pas non plus être officier à l’armée.
— C’est parce que je suis homosexuel ? demanda Frédéric.
— Aucun rapport, je le suis aussi. Question de caractère.
— Tu ne serais pas déçu si le prochain PDG ne faisait pas partie de notre famille ?
— Tu as des sœurs, l’une d’elle pourrait aussi me succéder.
— Une femme à la tête de l’entreprise ?
— Et pourquoi pas ? La société évolue. Quelles études aimerais-tu faire ?
— Architecte. J’ai admiré le travail de Graf & de Bruson. J’aimerais bien faire un stage chez eux avant de me décider définitivement.
— Ils n’organisent pas de partouzes tous les jours, fit Charles en riant, peut-être juste un petit massage érotique le soir si tu as bien travaillé. Je vais leur demander, cela ne devrait pas poser de problèmes. Où aimerais-tu faire ces études ?
— À l’école polytechnique de Zurich, si je réussis mon bac en allemand.
— Je vois, ton ami Koen va faire ses études dans la même ville, il me semble.
— Exact.
— Je suis d’accord.
— Tu es un père merveilleux ! s’exclama Frédéric.
— N’exagère pas. J’aurais aussi quelque chose à te dire, on verra plus tard. Continuons.
Ils remirent leurs chemises et marchèrent jusqu’à l’hôtel Rosenlaui où ils avaient réservé une chambre pour la nuit. Celle-ci était au premier étage, elle avait un balcon d’où la vue sur le glacier et les montagnes environnantes était sublime. Dans un coin de la pièce, il y avait une baignoire ancienne sur des pieds. Charles se déshabilla entièrement et fit couler un bain chaud en ajoutant des sels. Frédéric se coucha sur le lit, il laissa son slip. Il regardait son père et l’imaginait faisant l’amour avec ses amants. Charles sortit de la baignoire, se sécha, et dit à son fils :
— Tu peux y aller.
Frédéric, hésita, se leva et fit couler l’eau. Une fois la baignoire remplie, il baissa son slip en faisant attention de tourner le dos à son père. Celui-ci ne le regardait pas, il lisait les pages financières de la Neue Zürcher Zeitung, couché sur le lit, toujours nu.
Frédéric ne resta pas longtemps dans l’eau, il se savonna rapidement, sortit de la baignoire et se sécha avec un grand linge de bain usé et rêche. Il le laissa autour de la taille et se dirigea vers son sac à dos pour prendre un slip propre.
— Tu es bien pudique cet après-midi, fit Charles, nous nous sommes baignés à poil ce matin.
— Oui, mais l’eau était froide. Je…
— Enlève ce linge mouillé et viens te coucher à côté de moi. Nous allons discuter. Tu sais, j’ai déjà vu des hommes bander…
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