31-12-2021, 10:06 AM
Je vais loger dans la famille de Ben ce soir, mais il faut que je passe à la maison pour prendre deux ou trois affaires de rechange au cas où. Je vais me retrouver au bord de cet étang du Vuylbeek et on ne sait jamais : je pourrais tomber dans l’eau ou même un nouveau scout éclaireur. J’en ai fait part à Ben qui me comprend. Nous allons directement à la maison. En arrivant nous croisons bien entendu Jean et Maman. Je leur explique ma présence et le fait que je vais vite faire un sac avec quelques vêtements. Jean me donne lui aussi un sac avec des effets lui appartenant, il me dit qu’il est plus petit que moi et que ça pourra donc peut-être servir. C’est maman qui vient ensuite avec deux paires de baskets qui ne servent plus.
Juste avant de quitter la maison Maman souhaite nous parler. Nous sommes dans la cuisine et nous buvons une limonade, en effet il fait encore chaud en ce début septembre.
Mam : « Bon les garçons, vous voilà déjà chez les plus grands. Vous exercez maintenant des responsabilités envers les plus jeunes, alors je vous demande de faire très attention à vous et à votre comportement. Les yeux seront de plus en plus braqués vers votre équipe et donc vers vous.
Moi : Nous en avons tout à fait conscience Maman. Nous nous arrangeons déjà pour ne pas être tout le temps ensemble. Nous sommes chacun à un poste différent demain.
Ben : C’est la même chose pour moi. Je ne voudrais pas être pris à partie pour un comportement « inapproprié », alors comme l’a dit Phil nous allons veiller à ne pas nous montrer trop proches.
Mam : Merci les garçons, ne m’en veuillez pas, mais c’est pour votre bien à tous le deux.
Moi : Je le sais Maman. Merci. Je t’aime !
Je me lève et je vais faire un câlin à ma petite Maman. Puis je lui donne un gros bisou sur la joue. Ben lui aussi va vers Maman et il lui dit :
Ben : Merci pour votre gentillesse, moi aussi je vous aime.
Ben va faire lui aussi un câlin à Maman et il lui donne également un bisou sur la joue. Maman à les yeux qui brillent, elle semble très émue par les propos que nous lui avons tenus. Elle nous sourit et elle ajoute :
Man : Allez les garçons, bonne soirée et surtout bonne réunion de passages demain !
Nous deux : Merci. »
Nous quittons la maison pour aller chez Ben. Nous avons finalement trois sacs avec nous au cas où cela s’avèrerait nécessaire. Nous allons à pied jusqu’à la maison de la famille de Ben. Il nous faut à peine une bonne dizaine de minutes pour y arriver. Nous sommes accueillis par Arlette. Elle nous dit :
Arl : « Bonjour les jeunes.
Ben : Bonjour Maman.
Moi : Bonjour Arlette. (Je vais lui faire la bise.)
Arl : Mais qu’est-ce que c’est que ces sacs ?
Ben : Ce sont des vêtements de rechange au cas où un des futurs scouts tomberait à l’eau lors du pont de singe. C’est Phil qui y a pensé, raison pour laquelle nous sommes passés chez lui pour prendre ce qu’il faut.
Arl : Et ben dites donc, vous avez des idées derrières la tête. C’est très bien, je sens que vous prenez votre rôle au sérieux.
Ben : Oui Maman, je sais ce que tu vas nous dire.
Arl : Et, que vais-je vous dire ?
Ben : Que nous devons être responsables et que nous devons dès lors faire très attention à notre comportement devant les plus jeunes.
Arl : Mais qu’il est perspicace mon fils.
Ben : Nous allons devenir des jeunes animateurs et par conséquent il faut que nous restions nous même en étant on ne peut plus discrets sur notre relation.
Moi : C’est ce que nous nous efforçons de faire depuis que nous sommes revenus à l’unité.
Arl : Très bien les enfants. Je suis très heureuse de voir que vous ayez une telle maturité.
Ben : Nous venons d’avoir la même discussion avec Jacqueline juste avant de quitter la maison avec les sacs.
Arl : Comme quoi mon cher fils, les mères sont toutes les mêmes, elles veulent ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants et ainsi les avertir des embûches qui pourraient survenir sur leur chemin.
Ben : Merci Maman. Je t’aime tu sais.
Arl : Je le sais mon grand.
Ben va faire un bisou à sa maman.
Moi : Merci aussi Arlette, je vous aime également.
Je vais donner un bisou à ma « belle maman ».
Arl : Moi aussi je vous aime tous les deux. Vous êtes charmants, ne changez rien. »
Nous voilà Ben et moi autour d’Arlette et nous lui faisons un gros câlin commun. C’est une impression de déjà vu, mais ça fait un bien fou au moral de savoir que nous sommes aimés par nos deux familles. Je suis sûr et certain que c’est une chose assez rare pour deux garçons gays.
Nous aidons alors Arlette à la préparation du repas. Ce n’est pas compliqué, c’est un barbecue qui est prévu. Je m’occupe d’éplucher et de laver les légumes : salades, tomates, concombres et betteraves rouges. Ben de son côté s’occupe des pommes de terre en chemise, il les lave et les précuit. Arlette s’affaire aux brochettes de viande. Elle se rend compte qu’il n’y a plus de vinaigrette, je me propose de la faire selon la recette de maman. Je demande de l’huile d’olive, du vinaigre blanc, de la moutarde, des échalotes, du sel et du poivre, ainsi que de la ciboulette. Avec tous les ingrédients, je prépare la vinaigrette pour assaisonner la salade et les autres légumes.
Yves revient avec Christine et Denis. Les deux amoureux étaient partis voir le kot de Christine. En fait elle a décidé d’entamer des études de droit à l’Université à Louvain La Neuve (UCL). Tout est en ordre, le kot est réservé, elle a pu faire le tour de la cité universitaire pour prendre ses repères. Ils viennent nous saluer à la cuisine. Denis demande pourquoi il y a trois sacs déposés dans le hall d’entrée. Je lui explique le pourquoi. Il est manifestement étonné de voir que je me soucie des autres à un tel point. Christine nous regarde Ben et moi, elle nous dit alors :
Chr : « J’ai l’impression que vous avez changé. Vous êtes différents !
Ben : Pourquoi dis-tu ça ?
Chr : J’ai l’impression que vous avez plus de maturité depuis quelques semaines et surtout depuis la rentrée.
Moi : Merci Christine pour ton compliment. Nous avons conscience que nous sommes des adultes en devenir et puis si nous devons prendre un tant soit peu notre futur rôle d’animateur, il faut que pensions à tout ce qui pourrait se passer.
Den : Tu as tout à fait raison Phil. Je partage aussi le point de vue de Christine.
Yve : Je me joins aussi à cette remarque. Vous avez tous les deux grandis non seulement en taille, non je rigole, mais en sagesse, ça surement. Bravo.
Ben : Merci Papa, merci à vous tous !
Arl : Je suis toujours surprise d’entendre des conversations importantes se dérouler dans ma cuisine. C’est un endroit qui semble être devenu le « centre de décision » de la famille.
Nous nous sommes tous mis à rire. Yves nous demande si nous prenons un kir en guise d’apéro et si nous prendrons du vin rouge pour le repas. Nous acquiesçons bien volontiers. Christine et Denis proposent de dresser le couvert sur la table de la terrasse, il fait encore si bon dehors. Arlette n’y voit pas d’inconvénient.
Nous passons une très belle soirée après un repas succulent. Les brochettes étaient très bonnes, la vinaigrette a plu à tout le monde. Comme dessert nous avons mangé une coupe de fruits frais avec une larme de kirsch et de la crème fraîche. Ensuite nous avons pris un café accompagné d’un amaretto. Nous parlons de la prochaine journée de l’unité scoute. Les deux épreuves de passages : des louveteaux vers la troupe des scouts éclaireurs et ensuite de la troupe vers les pionniers. Nous parlons vraiment de tout, même de Raphaël.
Christine elle aussi pense qu’il faut attendre que Raphaël prenne confiance en lui et ainsi il pourra dire ce qui le chagrine. Elle dit aussi que ce sera peut-être le bon moment demain car il sera avec Philippe et moi. Nous trouverons bien une occasion de discuter entre nous et peut-être de savoir ce qu’il pense. Il se fait tard nous décidons alors d’aller nous doucher avant d’aller dormir. Nous saluons la famille de Ben et nous montons à l’étage.
Nous nous désapons dans la chambre avant d’aller à la salle de bain. Nous prenons notre douche ensemble. Nous nous lavons mutuellement. Nos pénis ne restent pas tranquilles, ils prennent de l’ampleur et ils pointent vers le pommeau de douche. Nous nous embrassons enfin. Nous bouches sont soudées et nos langues dansent entre elles. Nous avons les yeux clos, nous savourons le moment présent.
Nos mains se baladent dans le dos de l’être aimé, elles vont et viennent, bien sûr parfois elles caressent les fesses. Nos deux anatomies dressées sont collées l’une à l’autre. Je hasarde ma main pour saisir le phallus dressé de Ben. Lui aussi se saisi du mien. Nous nous caressons mutuellement. À un moment je prends la main de Ben et je la joins à la mienne pour enserrer en même temps nos deux bâtons d’amour afin de les masturber de concert. Nos yeux s’ouvrent, nos regards sont plongés l’un dans l’autre. L’eau coule sur nos deux corps « soudés », nous sommes une nouvelle fois dans notre bulle, heureux et amoureux l’un de l’autre. Les yeux bleus de Ben sont étincelants, ils m’envoûtent. Je vois dans ceux-ci tout l’amour que me porte mon ange blond. Nous nous donnons du plaisir, nous apprécions cette façon de nous aimer ainsi sous la douche ou même couchés dans un lit. Je sens que Ben arrive bientôt à la jouissance, je ralentis le rythme, tout comme Ben le fait de son côté. Il sait lui aussi que je ne suis pas loin du point de non-retour. J’ai vraiment chaud dans le bas du ventre, je suis si bien avec mon chéri, je l’aime comme ce n’est pas possible et je sais que lui aussi m’aime profondément. Nos lèvres se retrouvent pour un baiser appuyé, sans pour autant solliciter nos langues, il ne faudrait pas que nous les mordions au moment où nous allons jouir. Ben tente d’accélérer le mouvement, ma main suit alors la sienne et nous reprenons cette double masturbation. Ben commence à émettre des râles de contentement, moi aussi je souffle plus fort et je sens très bien que nous sommes tous les deux au bord de l’extase. Nous devons profiter au maximum de ce moment « d’apnée » sensuelle pleine d’excitation, nous sommes dans notre bulle, comme hors du monde, mais dans notre monde d’amour, de paix et joie. Puis voilà que je sens que ma sève prend le chemin menant à l’orgasme, Ben lui aussi de son côté doit être au même point au niveau des sensations. Il râle de plus en plus fort, moi de mon côté je ne suis pas en reste, mes râles se font de plus en plus sonores. Puis, enfin, nous jouissons à l’unisson, nos corps sont parcourus de spasmes liés à la jouissance ressentie, nous sommes dans les nuages, des étoiles plein les yeux, le temps semble s’être arrêté. Nous n’entendons plus que l’eau qui coule sur nos corps échaudés par nos ébats. Je susurre à l’oreille de Ben : « Je t’aime, oh oui je t’aime mon amour. » Ben me répond : « Je t’aime mon Phil d’amour. »
Nous restons enlacés encore un moment. Nous nous rinçons ensuite avant de quitter la douche et de nous sécher. Nous ne parlons pas, nous nous regardons, nous nous dévorons encore des yeux. C’est incroyable, mais nos sexes reprennent de la vigueur. Nous savons qu’il nous faut libérer la salle de bain pour que les autres membres de la famille puissent y accéder. Nous quittons ce lieu où nous nous sommes aimés pour rejoindre la chambre de mon chéri.
Juste avant de quitter la maison Maman souhaite nous parler. Nous sommes dans la cuisine et nous buvons une limonade, en effet il fait encore chaud en ce début septembre.
Mam : « Bon les garçons, vous voilà déjà chez les plus grands. Vous exercez maintenant des responsabilités envers les plus jeunes, alors je vous demande de faire très attention à vous et à votre comportement. Les yeux seront de plus en plus braqués vers votre équipe et donc vers vous.
Moi : Nous en avons tout à fait conscience Maman. Nous nous arrangeons déjà pour ne pas être tout le temps ensemble. Nous sommes chacun à un poste différent demain.
Ben : C’est la même chose pour moi. Je ne voudrais pas être pris à partie pour un comportement « inapproprié », alors comme l’a dit Phil nous allons veiller à ne pas nous montrer trop proches.
Mam : Merci les garçons, ne m’en veuillez pas, mais c’est pour votre bien à tous le deux.
Moi : Je le sais Maman. Merci. Je t’aime !
Je me lève et je vais faire un câlin à ma petite Maman. Puis je lui donne un gros bisou sur la joue. Ben lui aussi va vers Maman et il lui dit :
Ben : Merci pour votre gentillesse, moi aussi je vous aime.
Ben va faire lui aussi un câlin à Maman et il lui donne également un bisou sur la joue. Maman à les yeux qui brillent, elle semble très émue par les propos que nous lui avons tenus. Elle nous sourit et elle ajoute :
Man : Allez les garçons, bonne soirée et surtout bonne réunion de passages demain !
Nous deux : Merci. »
Nous quittons la maison pour aller chez Ben. Nous avons finalement trois sacs avec nous au cas où cela s’avèrerait nécessaire. Nous allons à pied jusqu’à la maison de la famille de Ben. Il nous faut à peine une bonne dizaine de minutes pour y arriver. Nous sommes accueillis par Arlette. Elle nous dit :
Arl : « Bonjour les jeunes.
Ben : Bonjour Maman.
Moi : Bonjour Arlette. (Je vais lui faire la bise.)
Arl : Mais qu’est-ce que c’est que ces sacs ?
Ben : Ce sont des vêtements de rechange au cas où un des futurs scouts tomberait à l’eau lors du pont de singe. C’est Phil qui y a pensé, raison pour laquelle nous sommes passés chez lui pour prendre ce qu’il faut.
Arl : Et ben dites donc, vous avez des idées derrières la tête. C’est très bien, je sens que vous prenez votre rôle au sérieux.
Ben : Oui Maman, je sais ce que tu vas nous dire.
Arl : Et, que vais-je vous dire ?
Ben : Que nous devons être responsables et que nous devons dès lors faire très attention à notre comportement devant les plus jeunes.
Arl : Mais qu’il est perspicace mon fils.
Ben : Nous allons devenir des jeunes animateurs et par conséquent il faut que nous restions nous même en étant on ne peut plus discrets sur notre relation.
Moi : C’est ce que nous nous efforçons de faire depuis que nous sommes revenus à l’unité.
Arl : Très bien les enfants. Je suis très heureuse de voir que vous ayez une telle maturité.
Ben : Nous venons d’avoir la même discussion avec Jacqueline juste avant de quitter la maison avec les sacs.
Arl : Comme quoi mon cher fils, les mères sont toutes les mêmes, elles veulent ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants et ainsi les avertir des embûches qui pourraient survenir sur leur chemin.
Ben : Merci Maman. Je t’aime tu sais.
Arl : Je le sais mon grand.
Ben va faire un bisou à sa maman.
Moi : Merci aussi Arlette, je vous aime également.
Je vais donner un bisou à ma « belle maman ».
Arl : Moi aussi je vous aime tous les deux. Vous êtes charmants, ne changez rien. »
Nous voilà Ben et moi autour d’Arlette et nous lui faisons un gros câlin commun. C’est une impression de déjà vu, mais ça fait un bien fou au moral de savoir que nous sommes aimés par nos deux familles. Je suis sûr et certain que c’est une chose assez rare pour deux garçons gays.
Nous aidons alors Arlette à la préparation du repas. Ce n’est pas compliqué, c’est un barbecue qui est prévu. Je m’occupe d’éplucher et de laver les légumes : salades, tomates, concombres et betteraves rouges. Ben de son côté s’occupe des pommes de terre en chemise, il les lave et les précuit. Arlette s’affaire aux brochettes de viande. Elle se rend compte qu’il n’y a plus de vinaigrette, je me propose de la faire selon la recette de maman. Je demande de l’huile d’olive, du vinaigre blanc, de la moutarde, des échalotes, du sel et du poivre, ainsi que de la ciboulette. Avec tous les ingrédients, je prépare la vinaigrette pour assaisonner la salade et les autres légumes.
Yves revient avec Christine et Denis. Les deux amoureux étaient partis voir le kot de Christine. En fait elle a décidé d’entamer des études de droit à l’Université à Louvain La Neuve (UCL). Tout est en ordre, le kot est réservé, elle a pu faire le tour de la cité universitaire pour prendre ses repères. Ils viennent nous saluer à la cuisine. Denis demande pourquoi il y a trois sacs déposés dans le hall d’entrée. Je lui explique le pourquoi. Il est manifestement étonné de voir que je me soucie des autres à un tel point. Christine nous regarde Ben et moi, elle nous dit alors :
Chr : « J’ai l’impression que vous avez changé. Vous êtes différents !
Ben : Pourquoi dis-tu ça ?
Chr : J’ai l’impression que vous avez plus de maturité depuis quelques semaines et surtout depuis la rentrée.
Moi : Merci Christine pour ton compliment. Nous avons conscience que nous sommes des adultes en devenir et puis si nous devons prendre un tant soit peu notre futur rôle d’animateur, il faut que pensions à tout ce qui pourrait se passer.
Den : Tu as tout à fait raison Phil. Je partage aussi le point de vue de Christine.
Yve : Je me joins aussi à cette remarque. Vous avez tous les deux grandis non seulement en taille, non je rigole, mais en sagesse, ça surement. Bravo.
Ben : Merci Papa, merci à vous tous !
Arl : Je suis toujours surprise d’entendre des conversations importantes se dérouler dans ma cuisine. C’est un endroit qui semble être devenu le « centre de décision » de la famille.
Nous nous sommes tous mis à rire. Yves nous demande si nous prenons un kir en guise d’apéro et si nous prendrons du vin rouge pour le repas. Nous acquiesçons bien volontiers. Christine et Denis proposent de dresser le couvert sur la table de la terrasse, il fait encore si bon dehors. Arlette n’y voit pas d’inconvénient.
Nous passons une très belle soirée après un repas succulent. Les brochettes étaient très bonnes, la vinaigrette a plu à tout le monde. Comme dessert nous avons mangé une coupe de fruits frais avec une larme de kirsch et de la crème fraîche. Ensuite nous avons pris un café accompagné d’un amaretto. Nous parlons de la prochaine journée de l’unité scoute. Les deux épreuves de passages : des louveteaux vers la troupe des scouts éclaireurs et ensuite de la troupe vers les pionniers. Nous parlons vraiment de tout, même de Raphaël.
Christine elle aussi pense qu’il faut attendre que Raphaël prenne confiance en lui et ainsi il pourra dire ce qui le chagrine. Elle dit aussi que ce sera peut-être le bon moment demain car il sera avec Philippe et moi. Nous trouverons bien une occasion de discuter entre nous et peut-être de savoir ce qu’il pense. Il se fait tard nous décidons alors d’aller nous doucher avant d’aller dormir. Nous saluons la famille de Ben et nous montons à l’étage.
Nous nous désapons dans la chambre avant d’aller à la salle de bain. Nous prenons notre douche ensemble. Nous nous lavons mutuellement. Nos pénis ne restent pas tranquilles, ils prennent de l’ampleur et ils pointent vers le pommeau de douche. Nous nous embrassons enfin. Nous bouches sont soudées et nos langues dansent entre elles. Nous avons les yeux clos, nous savourons le moment présent.
Nos mains se baladent dans le dos de l’être aimé, elles vont et viennent, bien sûr parfois elles caressent les fesses. Nos deux anatomies dressées sont collées l’une à l’autre. Je hasarde ma main pour saisir le phallus dressé de Ben. Lui aussi se saisi du mien. Nous nous caressons mutuellement. À un moment je prends la main de Ben et je la joins à la mienne pour enserrer en même temps nos deux bâtons d’amour afin de les masturber de concert. Nos yeux s’ouvrent, nos regards sont plongés l’un dans l’autre. L’eau coule sur nos deux corps « soudés », nous sommes une nouvelle fois dans notre bulle, heureux et amoureux l’un de l’autre. Les yeux bleus de Ben sont étincelants, ils m’envoûtent. Je vois dans ceux-ci tout l’amour que me porte mon ange blond. Nous nous donnons du plaisir, nous apprécions cette façon de nous aimer ainsi sous la douche ou même couchés dans un lit. Je sens que Ben arrive bientôt à la jouissance, je ralentis le rythme, tout comme Ben le fait de son côté. Il sait lui aussi que je ne suis pas loin du point de non-retour. J’ai vraiment chaud dans le bas du ventre, je suis si bien avec mon chéri, je l’aime comme ce n’est pas possible et je sais que lui aussi m’aime profondément. Nos lèvres se retrouvent pour un baiser appuyé, sans pour autant solliciter nos langues, il ne faudrait pas que nous les mordions au moment où nous allons jouir. Ben tente d’accélérer le mouvement, ma main suit alors la sienne et nous reprenons cette double masturbation. Ben commence à émettre des râles de contentement, moi aussi je souffle plus fort et je sens très bien que nous sommes tous les deux au bord de l’extase. Nous devons profiter au maximum de ce moment « d’apnée » sensuelle pleine d’excitation, nous sommes dans notre bulle, comme hors du monde, mais dans notre monde d’amour, de paix et joie. Puis voilà que je sens que ma sève prend le chemin menant à l’orgasme, Ben lui aussi de son côté doit être au même point au niveau des sensations. Il râle de plus en plus fort, moi de mon côté je ne suis pas en reste, mes râles se font de plus en plus sonores. Puis, enfin, nous jouissons à l’unisson, nos corps sont parcourus de spasmes liés à la jouissance ressentie, nous sommes dans les nuages, des étoiles plein les yeux, le temps semble s’être arrêté. Nous n’entendons plus que l’eau qui coule sur nos corps échaudés par nos ébats. Je susurre à l’oreille de Ben : « Je t’aime, oh oui je t’aime mon amour. » Ben me répond : « Je t’aime mon Phil d’amour. »
Nous restons enlacés encore un moment. Nous nous rinçons ensuite avant de quitter la douche et de nous sécher. Nous ne parlons pas, nous nous regardons, nous nous dévorons encore des yeux. C’est incroyable, mais nos sexes reprennent de la vigueur. Nous savons qu’il nous faut libérer la salle de bain pour que les autres membres de la famille puissent y accéder. Nous quittons ce lieu où nous nous sommes aimés pour rejoindre la chambre de mon chéri.