21-12-2021, 12:30 PM
J’ai repris le bus pour rentrer à la maison. Durant le trajet je discute avec Marie et Isabelle. Je leur dis que je vais être accompagné de mon frère Jean ainsi que de Ben. Elles sont étonnées mais elles comprennent très bien que c’est pour me soutenir. Elles descendent du bus et je poursuis seul le voyage. J’arrive à la maison, j’entre dans l’allée et alors que je monte les marches donnant à la porte d’entrée, Ben ouvre la porte et vient vers moi. Je suis étonné de le voir à la maison. Je ne me pose pas de question, je l’enlace et ensuite je l’embrasse. Je suis heureux de le retrouver. Nous entrons et nous allons vers la cuisine. Maman est là, en train de préparer le repas. Elle voit à ma tête que je suis content de la surprise faite par Ben.
Nous passons à table, Jean, Ben, maman et moi. Nous bavardons de tout et de rien. Puis je demande à Ben s’il a reçu lui aussi la lettre émanant du staff d’unité scoute. Il me dit que oui et qu’il se demande ce que cela augure comme investissement personnel à apporter. Je lui raconte ma conversation avec J-P. Ben semble comprendre que nous allons alors jouer un rôle entre le clan et les sections. C’est ce que je crois également. Finalement nous passons au dessert, c’est une crème brûlée.
Ben et moi nous montons dans ma chambre pour attendre l’heure de départ. Nous en profitons pour écouter un disque des « Stones ». Nous sommes couchés sur mon lit et nous nous tenons par la main en écoutant la musique. Puis l’on frappe à la porte, je dis d’entrer. C’est Jean qui passe la tête par l’entrebâillement pour nous dire qu’il est temps de partir.
Nous quittons tous les trois la maison à pied pour nous rendre à l’église. Il nous faut tout au plus un quart d’heure. Cela me fait du bien de faire le trajet pédestrement, cela me permet de ne pas stresser. Nous arrivons bien à temps, il n’est que quatorze heures dix. Déjà certains élèves de ma classe sont en groupe sur la gauche du perron de l’église. Je vais les rejoindre tandis que Jean et Ben restent en retrait.
Marie et Isabelle arrivent elles aussi. Elles viennent saluer Jean et Ben puis se joignent au groupe. Xavier me demande alors si c’est mon frère qui attend en retrait à côté du jeune aux cheveux blonds. Je lui dit que c’est effectivement Jean, mon jeune frère qui a accepté de m’accompagner. Xavier ne dit rien. Il regarde de temps en temps vers Jean et vers Ben, le jeune blond.
Les corbillards arrivent. C’est très impressionnant. Il y a des fleurs partout. L’église est déjà en grande partie occupée par une foule silencieuse et il y a encore beaucoup de personnes à l’extérieur. Les deux classes font une haie d’honneur à l’entrée de l’église depuis le perron. Je sens que Jean me serre la main, je vois qu’il est très ému, pour ma part je me contient. Nous suivons les quatre cercueils et nous nous installons près du chœur. La musique est poignante, je sens déjà que mes yeux sont humides. Il faut pourtant que je me concentre pour ne pas m’effondrer. Certaines filles de la classe d’Angélique, la sœur de Bertrand, sont en pleurs. L’église est comble, un certain nombre de personnes sont encore debout dans le fond. Je suis assis sur une chaise avec à ma gauche Ben et à ma droite Jean, au milieu de mes camarades de classe.
Durant la cérémonie plusieurs textes sont lus. Des petits mots sont aussi adressés aux quatre membres de la famille qui sont là devant l’autel. C’est Xavier qui se lève et qui prend la parole au nom de notre classe. Il parle de Bertrand, de sa gentillesse, de son sourire et son dévouement envers les autres. Xavier raconte certaines anecdotes vécues avec notre ami. Je vois que Marie et Isabelle ont sorti leur mouchoir. J’ai des larmes qui me montent aux yeux. Jean le remarque, il me serre la main. Ben de son côté vient de sortir son mouchoir, il a aussi des larmes aux yeux. C’est au tour d’une camarade de la classe d’Angélique de prendre la parole. Ce sont encore des larmes qui fusent du côté de la classe de quatrième. De notre côté, certains pleurent encore. Je n’ai aucune honte à verser des larmes, c’est très humain comme réaction. Cela prouve que je ne suis pas insensible, que j’ai du cœur.
Le reste de la cérémonie se déroule sans problème. C’est le moment de sortir de l’église et de se placer pour refaire une haie d’honneur. Ma classe est placée en face de celle de quatrième. M. Marchandise me demande de faire aussi venir mon frère et son ami, en fait c’est Ben, pour qu’ils intègrent aussi la haie d’honneur. Les quatre cercueils passent devant nous. Une nouvelle fois la majeure partie des élèves pleurent et moi aussi bien entendu. Je vois que Jean et Ben ne sont pas loin des larmes eux également.
Comme la famille demande que la mise en terre soit faite dans l’intimité familiale, nous présentons sur le perron de l’église nos condoléances à la famille. Il y a le frère du papa et celui de la maman. Il y a trois jeunes, deux garçons et une fille. Ce sont les cousins et la cousine de Bertrand et d’Angélique. Je ne sais pas dire grand-chose, il y a tellement d’émotion.
Notre classe et celle de quatrième restent sur le côté droit de l’église. Nous ne quitterons le perron que lorsque les quatre corbillards seront repartis. M. Marchandise nous remercie pour notre comportement exemplaire. Madame Delvigne elle aussi est très fière de notre comportement durant toute la cérémonie. Nous restons encore à parler entre nous à voix basse. Je discute avec Xavier et Didier. Ben et Jean sont un peu en retrait. C’est alors que Madame Delvigne vient vers notre groupe. Elle me demande :
M. Del : « Philippe, c’est votre frère qui est là ?
Moi : Oui Madame, c’est mon frère Jean.
M. Del : Vous vous ressemblez. Et le jeune-homme blond, c’est un ami ou un cousin ?
Moi : C’est un ami, c’est Benoît.
M. Del : J’ai pu remarquer qu’il vous soutenait tout comme votre frère.
Moi : Oui effectivement je leurs ai demandé de venir pour m’accompagner.
M. Del : Vous avez bien fait. Il n’y a pas à avoir honte de pleurer.
Moi : Je sais, je n’ai nullement honte.
M. Del : Très bien, c’est mieux comme ça. Bon je vous laisse les jeunes. Nous aurons l’occasion de parler de ce nous avons vécu lors d’un prochain cours.
Xavier, Didier et Moi : Oui madame. Bonne fin de journée. »
Madame Delvigne nous quitte. Xavier et Didier me regardent. Je sais déjà ce qu’ils vont me demander à propos de Benoît. Il y a deux possibilités, soit c’est un ami à mon frère ou alors c’est mon ami et si c’est le cas ils vont me demander si c’est mon « petit-ami » ! Effectivement Xavier demande :
Xav : « Hé Phil, Benoît le beau blond c’est un copain de ton frère ou c’est un de tes copains ?
Moi : Xavier, je vais te répondre, c’est un de mes amis !
Xav : Bon mais, heu…c’est, comment…
Moi : Oui Xavier c’est mon petit ami !
Did : Tu sais Phil, je m’en doutais.
Xav : Tu as bon goût, il est beau ton amoureux !
Moi : Merci, mais pas besoin de le dire à tout le monde !
Xav : Pas de souci mec.
Did : Pour moi non plus, pas de souci.
Moi : Merci les gars ! »
Je rejoins Ben et Jean. Nous nous apprêtons à rentrer lorsque Marie et Isabelle nous rejoignent. Nous faisons donc un bout de chemin ensemble. Marie me demande comment je me sens. Bien entendu que je suis attristé, mais dans l’ensemble je vais bien. Après cette cérémonie, je me suis rendu compte que plus de la moitié des garçons avaient versé une larme ! Il y a des circonstances qui font que nous soyons plus sensibles, c’est le cas pour cette journée. Xavier parle à Ben, il lui dit qu’il est heureux de voir qu’il m’ait accompagné pour cette cérémonie. Ben se rend très bien compte : mes deux copains de classe avaient compris que nous étions ensemble.
Au moment de nous saluer, Xavier nous dit :
Xav : « Bon Phil, nous vous laissons. Je ne te cache pas que je suis très heureux d’avoir fait la connaissance de ton frère mais aussi de Benoît.
Did : Moi aussi Phil, reste comme tu es, tu es pour moi un super chouette gars, même si tu es gay !
Moi : Merci, vous êtes tous les deux « super » !
Xav : Vous savez les filles, c’est la même chose pour vous, vous êtes géniales !
Mar : Merci Xavier, je suis si heureuse de voir que vous êtes si ouverts envers les personnes « différentes ». Je vous fait confiance !
Did : Tu peux avoir confiance en nous Marie, au moins vous avez osé vous montrer telles que vous étiez, tout comme Phil.
Isa : Merci, j’espère que vos propos sont bien réels !
Xav : Oui, nous sommes très heureux d’être vos amis à tous les quatre.
Jea : Je suis le frère de Phil et à ce titre je le soutiens, même, je le défends. Alors pas d’entourloupe !
Xav : Non, n’aie crainte. Bon on vous laisse, je vais rentrer avec Didier.
Moi : Salut les gars.
Mar : Salut les mecs, à demain !
Did : Salut.
Nous poursuivons notre chemin à cinq. Je vois que Jean reste sur la réserve. Il me regarde puis il regarde Ben et ensuite les deux filles. Il ne dit rien, mais je suppose qu’il se pose des questions sur la sincérité de Xavier et de Didier. Je regarde Ben, il semble penser la même chose que moi. Je demande alors à Marie :
Moi : Marie, tu penses qu’ils ont été honnêtes dans leurs propos ?
Mar : Je pense que oui, et toi Isa ?
Isa : J’ai le sentiment qu’ils sont vrais dans leurs propos, ils nous apprécient.
Ben : Pour moi c’est un peu difficile, je ne sais pas me prononcer, mais ils avaient l’air d’être francs, mais je me pose quand même la question !
Moi : J’espère qu’ils ne vont pas nous emmerder et nous harceler.
Mar : Je ne pense pas.
Ben : Je ne sais pas, mais tenons-nous tous les quatre sur nos gardes !
Moi : On verra bien. Merci Ben. Bon je pense que c’est ici qu’on se sépare. Bisous les filles.
Mar : Bisous les mecs ! »
Nous nous sommes fait la bise. Les filles partent de leur côté, Ben, Jean et moi nous rentrons à la maison. Ben partira avec moi pour la réunion avec les animateurs, c’est maman qui nous déposera devant la salle. Nous passons la porte de la maison et directement maman vient vers nous pour savoir comment cette cérémonie s’est déroulée. Nous lui expliquons ce qui s’est passé. Puis Jean parle des deux copains de classe, Xavier et Didier ainsi que des propos échangés. Maman nous demande quand même de nous tenir sur nos gardes.
Nous passons à table, Jean, Ben, maman et moi. Nous bavardons de tout et de rien. Puis je demande à Ben s’il a reçu lui aussi la lettre émanant du staff d’unité scoute. Il me dit que oui et qu’il se demande ce que cela augure comme investissement personnel à apporter. Je lui raconte ma conversation avec J-P. Ben semble comprendre que nous allons alors jouer un rôle entre le clan et les sections. C’est ce que je crois également. Finalement nous passons au dessert, c’est une crème brûlée.
Ben et moi nous montons dans ma chambre pour attendre l’heure de départ. Nous en profitons pour écouter un disque des « Stones ». Nous sommes couchés sur mon lit et nous nous tenons par la main en écoutant la musique. Puis l’on frappe à la porte, je dis d’entrer. C’est Jean qui passe la tête par l’entrebâillement pour nous dire qu’il est temps de partir.
Nous quittons tous les trois la maison à pied pour nous rendre à l’église. Il nous faut tout au plus un quart d’heure. Cela me fait du bien de faire le trajet pédestrement, cela me permet de ne pas stresser. Nous arrivons bien à temps, il n’est que quatorze heures dix. Déjà certains élèves de ma classe sont en groupe sur la gauche du perron de l’église. Je vais les rejoindre tandis que Jean et Ben restent en retrait.
Marie et Isabelle arrivent elles aussi. Elles viennent saluer Jean et Ben puis se joignent au groupe. Xavier me demande alors si c’est mon frère qui attend en retrait à côté du jeune aux cheveux blonds. Je lui dit que c’est effectivement Jean, mon jeune frère qui a accepté de m’accompagner. Xavier ne dit rien. Il regarde de temps en temps vers Jean et vers Ben, le jeune blond.
Les corbillards arrivent. C’est très impressionnant. Il y a des fleurs partout. L’église est déjà en grande partie occupée par une foule silencieuse et il y a encore beaucoup de personnes à l’extérieur. Les deux classes font une haie d’honneur à l’entrée de l’église depuis le perron. Je sens que Jean me serre la main, je vois qu’il est très ému, pour ma part je me contient. Nous suivons les quatre cercueils et nous nous installons près du chœur. La musique est poignante, je sens déjà que mes yeux sont humides. Il faut pourtant que je me concentre pour ne pas m’effondrer. Certaines filles de la classe d’Angélique, la sœur de Bertrand, sont en pleurs. L’église est comble, un certain nombre de personnes sont encore debout dans le fond. Je suis assis sur une chaise avec à ma gauche Ben et à ma droite Jean, au milieu de mes camarades de classe.
Durant la cérémonie plusieurs textes sont lus. Des petits mots sont aussi adressés aux quatre membres de la famille qui sont là devant l’autel. C’est Xavier qui se lève et qui prend la parole au nom de notre classe. Il parle de Bertrand, de sa gentillesse, de son sourire et son dévouement envers les autres. Xavier raconte certaines anecdotes vécues avec notre ami. Je vois que Marie et Isabelle ont sorti leur mouchoir. J’ai des larmes qui me montent aux yeux. Jean le remarque, il me serre la main. Ben de son côté vient de sortir son mouchoir, il a aussi des larmes aux yeux. C’est au tour d’une camarade de la classe d’Angélique de prendre la parole. Ce sont encore des larmes qui fusent du côté de la classe de quatrième. De notre côté, certains pleurent encore. Je n’ai aucune honte à verser des larmes, c’est très humain comme réaction. Cela prouve que je ne suis pas insensible, que j’ai du cœur.
Le reste de la cérémonie se déroule sans problème. C’est le moment de sortir de l’église et de se placer pour refaire une haie d’honneur. Ma classe est placée en face de celle de quatrième. M. Marchandise me demande de faire aussi venir mon frère et son ami, en fait c’est Ben, pour qu’ils intègrent aussi la haie d’honneur. Les quatre cercueils passent devant nous. Une nouvelle fois la majeure partie des élèves pleurent et moi aussi bien entendu. Je vois que Jean et Ben ne sont pas loin des larmes eux également.
Comme la famille demande que la mise en terre soit faite dans l’intimité familiale, nous présentons sur le perron de l’église nos condoléances à la famille. Il y a le frère du papa et celui de la maman. Il y a trois jeunes, deux garçons et une fille. Ce sont les cousins et la cousine de Bertrand et d’Angélique. Je ne sais pas dire grand-chose, il y a tellement d’émotion.
Notre classe et celle de quatrième restent sur le côté droit de l’église. Nous ne quitterons le perron que lorsque les quatre corbillards seront repartis. M. Marchandise nous remercie pour notre comportement exemplaire. Madame Delvigne elle aussi est très fière de notre comportement durant toute la cérémonie. Nous restons encore à parler entre nous à voix basse. Je discute avec Xavier et Didier. Ben et Jean sont un peu en retrait. C’est alors que Madame Delvigne vient vers notre groupe. Elle me demande :
M. Del : « Philippe, c’est votre frère qui est là ?
Moi : Oui Madame, c’est mon frère Jean.
M. Del : Vous vous ressemblez. Et le jeune-homme blond, c’est un ami ou un cousin ?
Moi : C’est un ami, c’est Benoît.
M. Del : J’ai pu remarquer qu’il vous soutenait tout comme votre frère.
Moi : Oui effectivement je leurs ai demandé de venir pour m’accompagner.
M. Del : Vous avez bien fait. Il n’y a pas à avoir honte de pleurer.
Moi : Je sais, je n’ai nullement honte.
M. Del : Très bien, c’est mieux comme ça. Bon je vous laisse les jeunes. Nous aurons l’occasion de parler de ce nous avons vécu lors d’un prochain cours.
Xavier, Didier et Moi : Oui madame. Bonne fin de journée. »
Madame Delvigne nous quitte. Xavier et Didier me regardent. Je sais déjà ce qu’ils vont me demander à propos de Benoît. Il y a deux possibilités, soit c’est un ami à mon frère ou alors c’est mon ami et si c’est le cas ils vont me demander si c’est mon « petit-ami » ! Effectivement Xavier demande :
Xav : « Hé Phil, Benoît le beau blond c’est un copain de ton frère ou c’est un de tes copains ?
Moi : Xavier, je vais te répondre, c’est un de mes amis !
Xav : Bon mais, heu…c’est, comment…
Moi : Oui Xavier c’est mon petit ami !
Did : Tu sais Phil, je m’en doutais.
Xav : Tu as bon goût, il est beau ton amoureux !
Moi : Merci, mais pas besoin de le dire à tout le monde !
Xav : Pas de souci mec.
Did : Pour moi non plus, pas de souci.
Moi : Merci les gars ! »
Je rejoins Ben et Jean. Nous nous apprêtons à rentrer lorsque Marie et Isabelle nous rejoignent. Nous faisons donc un bout de chemin ensemble. Marie me demande comment je me sens. Bien entendu que je suis attristé, mais dans l’ensemble je vais bien. Après cette cérémonie, je me suis rendu compte que plus de la moitié des garçons avaient versé une larme ! Il y a des circonstances qui font que nous soyons plus sensibles, c’est le cas pour cette journée. Xavier parle à Ben, il lui dit qu’il est heureux de voir qu’il m’ait accompagné pour cette cérémonie. Ben se rend très bien compte : mes deux copains de classe avaient compris que nous étions ensemble.
Au moment de nous saluer, Xavier nous dit :
Xav : « Bon Phil, nous vous laissons. Je ne te cache pas que je suis très heureux d’avoir fait la connaissance de ton frère mais aussi de Benoît.
Did : Moi aussi Phil, reste comme tu es, tu es pour moi un super chouette gars, même si tu es gay !
Moi : Merci, vous êtes tous les deux « super » !
Xav : Vous savez les filles, c’est la même chose pour vous, vous êtes géniales !
Mar : Merci Xavier, je suis si heureuse de voir que vous êtes si ouverts envers les personnes « différentes ». Je vous fait confiance !
Did : Tu peux avoir confiance en nous Marie, au moins vous avez osé vous montrer telles que vous étiez, tout comme Phil.
Isa : Merci, j’espère que vos propos sont bien réels !
Xav : Oui, nous sommes très heureux d’être vos amis à tous les quatre.
Jea : Je suis le frère de Phil et à ce titre je le soutiens, même, je le défends. Alors pas d’entourloupe !
Xav : Non, n’aie crainte. Bon on vous laisse, je vais rentrer avec Didier.
Moi : Salut les gars.
Mar : Salut les mecs, à demain !
Did : Salut.
Nous poursuivons notre chemin à cinq. Je vois que Jean reste sur la réserve. Il me regarde puis il regarde Ben et ensuite les deux filles. Il ne dit rien, mais je suppose qu’il se pose des questions sur la sincérité de Xavier et de Didier. Je regarde Ben, il semble penser la même chose que moi. Je demande alors à Marie :
Moi : Marie, tu penses qu’ils ont été honnêtes dans leurs propos ?
Mar : Je pense que oui, et toi Isa ?
Isa : J’ai le sentiment qu’ils sont vrais dans leurs propos, ils nous apprécient.
Ben : Pour moi c’est un peu difficile, je ne sais pas me prononcer, mais ils avaient l’air d’être francs, mais je me pose quand même la question !
Moi : J’espère qu’ils ne vont pas nous emmerder et nous harceler.
Mar : Je ne pense pas.
Ben : Je ne sais pas, mais tenons-nous tous les quatre sur nos gardes !
Moi : On verra bien. Merci Ben. Bon je pense que c’est ici qu’on se sépare. Bisous les filles.
Mar : Bisous les mecs ! »
Nous nous sommes fait la bise. Les filles partent de leur côté, Ben, Jean et moi nous rentrons à la maison. Ben partira avec moi pour la réunion avec les animateurs, c’est maman qui nous déposera devant la salle. Nous passons la porte de la maison et directement maman vient vers nous pour savoir comment cette cérémonie s’est déroulée. Nous lui expliquons ce qui s’est passé. Puis Jean parle des deux copains de classe, Xavier et Didier ainsi que des propos échangés. Maman nous demande quand même de nous tenir sur nos gardes.